Ce dimanche à 15h réunion publique à la Mairie de St Didier en Velay pour la préservation de la zone humide de Champdolent

Bonjour les amis de la nature, des rivières et des milieux humides

Ce dimanche à 15h une réunion publique à la Mairie de St Didier en Velay s’annonce « chaude » pour la préservation de la zone humide de Champdolent menacée par des travaux d’une route et d’un stade.

L’association Sauvegarde Environnement qui organise la projection-débat a besoin de tous les soutiens.

Le REN 43 et SOS Loire Vivante seront présents (j’y serais et non Corinne comme l’annonce le tract), mais ce n’est évidemment pas suffisant. On a besoin de tout le monde, alors dimanche pour remplacer la promenade d’après repas, venez vous informer et demander de repenser le projet d’aménagement du site !

Ci-après pour info le message du Président Gérard Cabut qui a été adressé aux élus locaux (commune et comcom)
Contactez moi pour toute info 06 14 36 43 45
A dimanche ? Merci de diffuser l’info autour de vous.

Simon Burner
Directeur SOS Loire Vivante-ERN France (European Rivers Network) 04 71 05 57 88

Campdolent

Au nom de notre association Sauvegarde Environnement, je vous invite à assister et à participer à la projection débat le dimanche 25 février à 15h en mairie dans le cadre de la journée mondiale des zones humides, ayant pour titre “chez nous Champdolent menacé“, avec la participation de SOS Loire Vivante et du REN43,

Les zones humides sont un patrimoine précieux par la biodiversité qu’elles abritent et les fonctions naturelles qu’elles remplissent gratuitement, y compris pour notre eau potable, d’où cette “journée mondiale des zones humides”.

Cette zone concerne les deux communes de St Didier et St Victor, zone humide constituée des sources de la Genouille, qui se jette dans la Semène, participant donc à l’alimentation en eau potable de St Didier et La Séauve, et, bien qu’elle recèle une biodiversité remarquable, elle n’a jamais bénéficié d’aucun classement ni protection

Elle a fait l’objet de plusieurs études depuis 1990: une étude par une botaniste universitaire réputée, auteure du guide de la flore de la Hte Loire, une par la faculté des sciences de St Etienne, préconisant d’en faire un lieu de reproduction de plantes rares des milieux humides, et d’y créer un vrai parcours botanique et pédagogique, et d’autres par des bureaux d’études en environnement, avec plusieurs autres préconisations.

Pourtant cette zone a été oubliée, méconnue, ignorée, voire méprisée, et est maintenant menacée, nous souhaitons donc engager enfin un  vrai débat sur son avenir, et notamment sur le projet de déplacement/reconstruction prochain du stade de St Victor (+ parkings, + vestiaires, douches, WC sur une source!) , tout à fait incompatible avec un vrai projet naturaliste pour toute cette zone, et pour un stade à 3 kms du bourg ne répondant même pas aux besoins et commodités des habitants de St Victor, sans parler du coût des transports y compris pollutions: nous nous ne pouvons que nous opposer fermement à ce projet. Les communes de St Didier et St Victor pourraient au contraire facilement, très utilement et à peu de frais suivre les exemples des communes de plus en plus nombreuses qui classent leurs zones humides, les protègent, y achètent même des parcelles (contrairement à St Didier!!!), y replantent parfois des feuillus, y créent de vrais parcours botaniques, en font des lieux d’expérimentation scientifique et de pédagogie, projets incompatibles avec un stade de foot, au grand profit de l’image de ces communes, ce que nous évoquerons lors de cette séance…

J’ajoute, qu’outre ces aménagements prévus à Champdolent, la forêt de Bramard va être “impactée” par la création de la nouvelle zone des Grangers près de St Just, et qui sait bientôt d’autres choses vont “sortir des cartons”? On a refusé à notre association la consultation de l’étude de valorisation du bois de Bramard faite en 2012 pour le compte de la communauté de communes, on peut comprendre pourquoi car son objet ne peut que laisser penser que parmi les scenarios envisagés d’autres projets vont bientôt surgir. Il n’est plus possible de continuer à sacrifier cette forêt…

Je souligne enfin qu’à l’heure de la 6ème grande extinction des espèces, au moment de la nouvelle récente mise en garde alarmante signée par 15 364 scientifiques de 184 pays, et alors que plus des 2/3 des zones humides ont disparu , devant ces enjeux majeurs qui nous concernent tous, les communes ont un rôle primordial à jouer, ne passons pas à côté, ce n’est pas un luxe, c’est une urgence pour tous

Voir enfin cet article dont: “La vérité, c’est que renverser la courbe de destruction des zones humides exige le courage de changer nos politiques”: relèverons-nous ce défi?

Bien cordialement,

Gérard Cabut

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