Dépôt de plainte contre les services de l’Etat : Installations classées, DDTM, DDPP, ARS et Préfecture : la porcherie de Plovan

Plovan 19 oct 2018

compte rendu de la rencontre avec le maire

Dépôt de plainte contre les services de l’Etat : Installations classées, DDTM, DDPP, ARS et Préfecture : la porcherie de Plovan

Les riverains ont questionné à plusieurs reprises les administrations qui ont donné les autorisations d’agrandissement de la Sarl La Vallée à Plovan (Mairie, Préfet, Coderst …).

Les réponses des administrations dites compétentes vont toujours dans le même sens: la légalité est respectée, tout est en règle et aux normes. Qui fait les normes ? Ceci est transcrit dans un style qui ne fait place à aucune compassion pour la souffrance que nous subissons à cause de ces fermes-usines.

Les réponses sont d’une froideur qui nous fige: seule la position du lobby porcin transparaît: nos revendications sont de l’ordre du fantasme.

– Il n’y a pas de problèmes d’odeurs car l’air sera filtré.

– La fertilisation est équilibrée donc pas de pollution des eaux.

– Des haies variées seront mises en place à la place des cyprès.

Mr Hulot puis Mr De RUGY on été contacté; ce dernier: Qu’attend-t-il pour saisir le Préfet?

Pour nous, les constatations restent les mêmes:

1 – Les odeurs sont insupportables actuellement. Après la construction, ce sera pire et c’est la peur au ventre que la vie s’organise au quotidien (séchage du linge, randonnée, jardinage, sortie des enfants…).

2 – Ce modèle de porcherie sur caillebotis intégral et sans lumière solaire fait partie des techniques complètement dépassées. Les porcs sont entassés durant 4 mois sur lisier intégral. On peut tout de même faire mieux ! Ce n’est pas une MTD (Meilleure Technique Disponible).

3 – La souffrance que nous ressentons est également liée aux problèmes de santé provoqués par ce mode d’élevage :

-pour les salariés d’abord: ce n’est pas pour rien que des difficultés d’embauche existent.

-pour les riverains, les résidents, pour nous tous habitants, consommateurs y compris les surfeurs et les randonneurs qui côtoient les eaux et l’air viciés.

-nous mangeons cette viande et nous nous demandons de plus en plus quels traitements elle a subis, nous n’avons plus confiance (nitrites, résidus divers).

4 – Les maladies sont de plus en plus identifiés: ça commence par des maux de tête, des irritations diverses notamment d’ordre pulmonaire, de grandes fatigues, des malaises.

Les cancers spécifiques de ces activités sont reconnus; la maladie de Parkinson ; les formes d’asthmes, bronchites ; maladies cardio-vasculaires etc.

Les problèmes de reproduction et de maladies génétiques ne sont pas des moindres.

L’ARS, la DDPP et la MSA sont censées protéger la population. Que font-elles sinon appuyer les lobby?

5 – Ces porcheries, comme ces nouveaux élevages industriels de volailles ou de lait en hors sol sont soumis aux aléas de la spéculation internationale. Le poulet Doux a dû être plusieurs fois renfloué par le contribuable ; actuellement avec 1,2 euros du kilo de porc les producteurs ne gagnent pas leur croûte. Pourquoi faire plus? A chaque fois c’est le contribuable qui renfloue la caisse et comble les déficits.

Nous pouvons facilement faire autrement

Pourquoi traiter toujours plus les céréales qui nourrissent ces animaux. Elles concentrent, comme le soja OGM, multitude de produits toxiques et infâmes dont le glyphosate fait partie.

Les cochons sur paille ça existe. Le cochon est un animal qui a besoin de machouiller et il n’est pas nécessaire de faire 30000 porcs par an pour gagner sa vie!

Que deviendront nos sols, nos plages avec toutes les saloperies( produits médicamenteux, résidus de pesticides… que les malheureux porcs concentrent dans la viande et les lisiers?

Le modèle productiviste Breton est à bout de souffle et tue la terre, mais il persiste dans les mêmes erreurs.

Face à ce rouleau compresseur nous décidons de porter plainte contre l’Etat et ses services afin d’arrêter la construction de porcherie de Kerviel en PLOVAN

Campagne mondiale pour les semences, un héritage des peuples au service de l’humanité

La Via Campesina relance la « Campagne mondiale pour les semences, un héritage des peuples au service de l’humanité », A l’occasion de la journée internationale d’actions pour la souveraineté alimentaire des peuples et contre les multinationales,

(Harare, le 16 octobre 2018) Les semences paysannes sont un patrimoine des peuples au service de l’humanité. Elles sont la base de la production alimentaire mondiale et permettent aux paysannes et paysans de produire et aux consommateurs et citoyens de trouver une alimentation saine et diversifiée. Elles nous permettent de résister, maintenir nos cultures ancestrales et défendre notre identité paysanne.

Or, ces graines de vie sont menacées par les politiques semencières des pays riches, les accords de libre-échange et l’agribusiness. Sous prétexte “d’améliorer” la productivité des semences, l’agribusiness a créé un système semencier néolibéral qui a homogénéisé, appauvri et monopolisé les semences, provoquant la perte des trois quarts de la diversité semencière et annihilant une diversité que les peuples – grâce aux travail des paysannes et paysans – avaient mis 10000 ans à générer.

Trois entreprises, Monsanto-Bayer, Syngenta-ChemChina et Dupont-Dow, contrôlent plus de 50% des semences commerciales dans le monde – de plus en plus souvent des semences génétiquement modifiées afin de résister aux herbicides et produire des insecticides. Sous l’impulsion de l’OMC, de la banque mondiale et du FMI, et au travers des accords de libre-échange ainsi que des lois brevetant les semences et protégeant les droits des obtenteurs, comme les normes UPOV, ce système semencier n’autorise que la circulation de ses propres semences, criminalisant la sauvegarde, l’échange, le don et la vente des semences paysannes locales.

La situation est telle que les paysans et les paysannes ont perdu beaucoup de leurs semences locales, sont mis en prison pour la défense et l’échange de leur patrimoine semencier, et risquent les rafles et la saisie de leurs graines. La biodiversité est détruite par l’utilisation d’engrais chimiques, de semences hybrides et d’organismes génétiquement modifiés développés par les entreprises multinationales. Les citoyennes et citoyens ont difficilement accès à une alimentation saine, diversifiée et bonne pour leur santé.

La Via Campesina et ses alliés se battent pour changer la donne. Partout dans le monde, La Via Campesina et ses organisations membres multiplient les efforts de formation, d’éducation, de soutien mutuel et d’échange des semences. Nous nous battons pour que les lois nationales et les traités internationaux garantissent les droits des paysans de conserver, utiliser, échanger vendre et protéger leurs semences contre la biopiraterie et les contaminations génétiques, nous rédigeons des livres sur l’histoire des semences, réalisons des études et des cartographies. Nous fondons aussi des écoles d’agroécologie et organisons des foires d’échange de semences paysannes. Nous exerçons notre droit d’autodétermination pour sélectionner les variétés de semences que nous voulons planter et rejeter les variétés dangereuses économiquement, écologiquement et culturellement. Ce sont des droits affirmés par le Traité International sur les Ressources Phytogénétiques pour l’Alimentation et l’Agriculture et par la Déclaration des Nations unies sur les droits paysans qui vient d’être adoptée par le Conseil des Droits de l’Homme à Genève. C’est également le seul moyen de garantir une alimentation saine aux citoyens, la préservation de la biodiversité et l’atteinte de la souveraineté alimentaire.

C’est dans cet esprit que nous avons lancé en 2001 à Rome la Campagne Internationale des Semences Paysannes, patrimoine des peuples au service de l’humanité, dans l’objectif de promouvoir la récupération des systèmes traditionnels de conservation, d’entretien et d’échange des graines locales et les droits collectifs inaliénables des paysans sur leurs semences. En ce 16 octobre 2018, à l’occasion de la journée mondiale d’Action pour la souveraineté alimentaire des peuples et contre les multinationales, nous relançons cette campagne et l’action « Adoptez une semence ».

Nous appelons chaque agriculteur, famille paysanne ou communauté à s’engager dans l’adoption d’une variété de semences végétale ou animale, à devenir le gardien de cette semence, en assurant sa propagation, sa reproduction et sa distribution et s’engager dans la défense collective de ses droits de les utiliser, les échanger, les vendre et les protéger. Nous créerons ainsi un grand réseau de semences paysannes permettant de sauver celles qui sont devenues rares et d’étendre la production vers la souveraineté alimentaire des peuples.

En adoptant une semence, les familles paysannes préservent leur identité et leur territoire et affirment leur mode de vie paysan. Elles revendiquent la mémoire historique et la culture ancestrale de la gestion des semences, en promouvant une agriculture écologique urbaine et rurale qui reproduit le miracle des semences et des aliments plus nombreux et de meilleure qualité, goût et valeur nutritionnelle.

Aucune mesure gouvernementale ne peut limiter les droits collectifs des paysans d’utiliser d’échanger et de vendre leurs des semences. Le consentement libre entre paysannes et paysans devrait être appliqué sans restriction.

La Via Campesina

Sans semences, il n’y a pas d’agriculture ; sans agriculture, il n’y a pas de nourriture ; et sans nourriture, il n’y a pas de peuples.

Nous nourrissons nos peuples et construisons le mouvement pour changer le monde !


Contact :

[FR/EN] Geneviève Lalumière (Québec) | genevieve.lalumiere@gmail.com | 00 1 514 577 9265

[FR/EN/ES] Antonio Onorati (Italie) | antonio.onorati48@gmail.com | 00 39 340 821 9456

[FR] Guy Kastler (France) | guy.kastler@wanadoo.fr | 00 33 6 03 94 57 21

la forêt au Col du Mont Jean (Lepuix 90) 

deux photos que j’ai prises à un an et demi d’intervalle. On a peine à croire qu’il s’agit du même lieu : la forêt au Col du Mont Jean (Lepuix 90) autrefois qualifiée de “remarquable”. Cette forêt que je connais et apprécie (appréciais) depuis mon enfance.

Plusieurs parcelles, privées et communales, ont été rasées au début de cette année pour que la carrière de Lepuix puisse y stocker des stériles (terres et matériaux non exploitables), malgré l’action en justice de FNE90.

La preuve par l’image qu’il est important de défendre notre patrimoine forestier contre les  appétits destructeurs !

Francine Praud

Nous voulons des coquelicots, des tournesols, des primevères…

Quel que soit le Ministre de la transition écologique solidaire, il ne peut rien seul. Or nous sommes nombreux mais trop dispersés pour peser à la hauteur de ce que nous représentons que ce soit au plan associatif, économique ou politique.

Nous voulons passer du rôle de spectateurs à celui d’acteurs du changement auquel nous aspirons et qui nous concerne toutes et tous que ce soit individuellement ou collectivement.

Nous sommes prêts à mobiliser notre souris, notre portefeuille et notre bulletin de vote pour une coalition citoyenne qui se mobilisera au quotidien mais aussi aux européennes et aux municipales pour une Europe de la Transition Résolument Écologiste.

Nous sommes prêts à mobiliser notre bulletin de vote dans une primaire ouverte à tous ceux qui souhaitent cette Europe et ces communes de la Transition. Des listes aux 50 nuances de Vert correspondraient bien aux aspirations actuelles des français qui souhaitent que l’écologie fasse partie des priorités.

Nous sommes prêts à mobiliser notre porte monnaie en faveur d’une alternative économique au modèle productiviste dont Les lobbies nous envoient dans le mur. Cette alternative reste à construire sur le schéma « penser globalement, agir localement ».

Nous ne voulons pas d’un nouveau parti ni d’un nouveau mouvement uniquement protestataire mais un mouvement tricéphale qui mette en route la société toute entière en démarrant du bas

ETRE ( Europe de la Transition Résolument Ecologiste) :un mouvement politique au sens premier du terme (gestion des affaires de la cité) pour une Europe de la Transition Ecologiste solidaire qui présente des listes aux européennes et aux municipales les deux échelons ou les écologistes ont montré leur capacité à peser quand ils savent se rassembler. Un appel à rassembler tous les écolos qui souhaitent une écologie forte dans une Europe solidaire peut mettre l’enjeu de la Transition au cœur du débat et permettre d’obliger le Président à faire le virage nécessaire pour faire entrer la France et l’Europe dans le 3 éme millénaire. Des regroupements dans toutes les communes pour proposer à l’occasion des municipales des mesures concrètes ( prise en charge du coût de la certification pour tous les agriculteurs bio, du bio dans toutes les cantines et les EHPAD, collectes sélectives, promotion des alternatives à la voiture, territoires zero chômeur formant des chômeurs à intervenir chez tous les habitants pour aider chacun à réduire son empreinte écologique…)

Transacteurs le réseau économique des réseaux engagés dans la Transition Ecologique Solidaire permettrait de faire connaître et soutenir tous les acteurs économiques qui s’engagent dans la transition

Alliance pour la Planète (version 2) Un mouvement citoyen à construire afin de mener des campagnes pour aider le Ministre de l’Ecologie (qui ne peut y arriver seul) à gagner les arbitrages jusqu’ici gagnés par les lobbies.

La politique au service de la construction d’un mouvement citoyen et non l’inverse

Une telle liste aux européennes et des listes aux municipales bâties par des primaires de l’écologie permettraient d’inscrire dans la durée un mouvement dégagé des contraintes politiciennes permettant de regrouper des citoyens non encartés comme des membres de partis engagés dans les autres niveaux politiques français : élections départementales, régionales, présidentielle et législatives,  sénatoriales.

Une telle démarche pourrait créer la surprise et la même dynamique que celle d’En Marche en 2017 sortant le débat du seul enjeu populistes versus libéraux et permettre à l’écologie de peser réellement en EUROPE comme dans chaque commune de France.

Nous ne pouvons nous contenter de rester sur le quai à protester en regardant le train du déréglement climatique et de la disparition de la biodiversité passer.

Chacun de nous devra dire à ses descendants ce qu’il a fait pour la planète et pas simplement ce qu’il a demandé aux autres de faire.

Alain Uguen
Plutôt qu’un nouveau sondage, je propose que ceux qui sont d’accord me le disent (et je rajouterais leur prénom + 1ère lettre du nom pour celles et ceux qui ne souhaitent pas que leur nom apparaisse). Les commentaires peuvent aussi servir à proposer des amendements à ce nouveau texte martyr.

PS : Les années en 9 sont des années où les écolos font de bons scores aux européennes.

1979 4,39 Solange FERNEX adhérente de Cyberacteurs décédée
1984 3,37 Didier ANGERS adhérent de Cyberacteurs
1989 10,59 Antoine WAECHTER
1994 2,95 Marie-Anne ISLER BEGUIN Présidente de Cyberacteurs + 2,01 GE (Brice LALONDE)
1999 9,72 Daniel COHN BENDIT + 1,52 MEI (Antoine WAECHTER)
2004 7,41 LV
2009 16,28 EELV + 3,6 AEI au détriment du PS et du Modem
2014 8,95 EELV + 1,12 AEI

L’ETRE ou le néant

 

Non Nicolas tu n’es pas seul nous sommes nombreux mais trop dispersés 

Nous sommes prêts à mobiliser notre souris, notre portefeuille et notre bulletin de vote si tu acceptes de prendre la tête d’une coalition citoyenne qui se mobilisera aux européennes et aux municipales pour une Europe de la Transition Résolument Écologiste.

Nous sommes prêts à nous mobiliser derrière toi dans une primaire ouverte à tous ceux qui souhaitent cette Europe de la Transition. Une liste aux 50 nuances de Vert correspondrait bien aux aspirations actuelles des français qui souhaitent que l’écologie fasse partie des priorités.

Nous sommes prêts à mobiliser notre porte monnaie en faveur d’une alternative économique à construire au modèle productiviste dont Les lobbies nous envoient dans le mur.

Tu dois prendre la tête d’un mouvement tricéphale

ÊTRE :un mouvement politique au sens premier du terme (gestion des affaires de la cité) pour une Europe de la Transition Ecologiste solidaire qui présente des listes aux européennes et aux municipales les deux échelons ou les écologistes ont montré leur capacité à peser quand ils savent se rassembler. Les années en 9 sont des années où les écolos font de bons scores aux européennes. Un appel de ta part à rassembler tous les écolos qui souhaitent une écologie forte dans une Europe solidaire peut mettre l’enjeu de la Transition au cœur du débat et permettre d’obliger Macron à faire le virage nécessaire pour faire entrer la France et l’Europe dans le 3 éme millénaire

  • Transacteurs le réseau économique des réseaux engagés dans la Transition
  • Un mouvement citoyen à construire financé par Transacteurs afin de mener des campagnes pour aider le Ministre de l’Ecologie (qui ne peut y arriver seul) à gagner les arbitrages jusqu’ici gagnés par les lobbies.

Une telle liste aux européennes et des listes aux municipales bâties par des primaires de l’écologie permettraient d’inscrire dans la durée un mouvement dégagé des contraintes politiciennes permettant de regrouper des citoyens non encartés comme des membres de partis engagés dans les autres niveaux politiques français : départementale régional présidentielle et législatives et sénatoriales

Une telle démarche pourrait créer la surprise et la même dynamique que celle d’En Marche en 2017 sortant le débat du seul enjeu populistes versus libéraux et permettre à l’écologie de peser réellement en EUROPE comme en France

Votre porte monnaie a-t-il du pouvoir ?

Nicolas Hulot a démissionné en se disant trop seul. A cyberacteurs nous pensons qu’il n’est pas seul mais que nous (les acteurs de la Transition ) sommes trop dispersés pour toucher le grand public et peser face aux lobbies et qu’il y a nécessité d’organiser un vaste mouvement citoyen, un Réseau économiques des Réseaux des acteurs de la transition Ecologique solidaire.

Avec notre souris (pour interpeller décideurs économiques et politiques), notre premier outil de transformation de la société c’est notre porte monnaie : selon la façon dont nous dépensons notre argent nous induisons un type d’économie et donc de société.

Dans notre démarche participative pour convaincre les différents réseaux de mettre sure pied ce réseau économique, nous avons besoin de vos avis. Merci de prendre le temps de répondre à quelques questions.

Nous proposons de jeter les bases d’une économie circulaire entre des acteurs économiques, des associations et des citoyens consomacteurs engagés dans une démarche de Transition écologique solidaire. Le principe : je cotise 10 euros à un collectif local pour lui donner les moyens d’organiser des animations de sensibilisation à la transition (écofoire, soirées débat, films, ….). Cette cotisation me donne droit à des remises chez les professionnels membres du réseaux. C’est du gagnant gagnant où chacun récupère sa mise.

En tant que consomacteurs je suis prêt à miser 10 euros que je peux récupérer sous forme de

  • reçu de don (si je suis imposable) – remises chez les professsionnels membres du Réseau

  • économies d’énergie en coupant ma box toutes les nuits (économie de 10 euros/an)

  • satisfaction de contribuer à la transition écologique solidaire

OUI NON Ne sait pas

Je suis prêt à tenter de convaincre les associations et réseaux auxquels j’adhére qui sont :

En tant que professionnels je suis prêt à faire bénéficier les membres du Réseau Transacteurs d’un geste commercial sous forme de

  • remise sur les achats pendant les 10 jours transacteurs de la semaine européenne de réduction des déchets

  • autre (préciser)

OUI NON Ne sait pas

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Association Cyberacteurs C/O Alain Uguen 152 rue F.Pelloutier 29000 QUIMPER

#ARRÊTONSLACARRIÈREINSENSÉE

#ARRÊTONSLACARRIÈREINSENSÉE - TOURNAI-VILLEDIEU_ENVIRONNEMENT

Recours en justice pour contester l’autorisation de renouvellement et d’extension de la carrière de Tournai-sur-Dive

Notre association TOURNAI-VILLEDIEU_ENVIRONNEMENT (t‐v_e) a déposé le 25 juillet 2018 un recours de plein contentieux auprès du Tribunal Administratif de Caen contre l’arrêté préfectoral d’autorisation de renouvellement et d’extension de la carrière sise sur la commune de Tournai-sur-Dive et à proximité immédiate de la commune de Villedieu-lès-Bailleul (61) du 4 avril 2018 et l’arrêté préfectoral complémentaire du 18 juin 2018.

La société Orbello Granulats Normandie exploite depuis octobre 2013 une carrière située entre les communes de Tournai-sur-Dive et Villedieu-lès-Bailleul de 9,5 ha et demande depuis 2016 une autorisation pour étendre le périmètre de la carrière à une superficie totale d’environ 60 ha et un approfondissement pour de 90 m et ce pendant 30 ans. C’est comme si on construisait 81 terrains de football entre les deux communes…

extension

Pourquoi nous nous opposons ?

Parce que il s’agit d’un projet industriel INUTILE et DANGEREUX avec des conséquences irréversibles pour notre TERRE….pour la VIE.

Nos communes sont assises sur une veine de grès armoricain riche en minerais radioactifs. Les autorités ont « Offert » à l’exploitant l’autorisation pour extraire les grès sans se soucier du danger que représente la radioactivité. Pire encore, dans l’étude d’impact de la société Orbello Granulats Normandie, réalisée par le cabinet Geoarmor, aucune mention n’est faite sur la présence des minerais radioactifs ni sur les risques de pollution au thallium des nappes dans l’emprise de la carrière. Malgré l’envergure du projet, aucune étude ou expertise contradictoires n’ont été sollicitées par les autorités, et cela malgré les inquiétudes justifiées des habitants.

Notre association a demandé à des chercheurs de l’Unité METIS de l’Université Pierre et Marie Curie d’analyser l’étude d’impact présenté par l’exploitant pour appuyer sa demande de renouvellement et d’extension de la carrière. Le rapport des scientifiques met en évidence plusieurs omissions dans le dossier relatives aux caractéristiques géologiques et hydrologiques du lieu et valide la présence de minerais radioactifs et de thallium dans notre sous-sol.

La radioactivité mesurée est de l’ordre de 17,5 mSv/an, valeur proche du seuil légal d’irradiation pour les travailleurs exposés à une radioactivité artificielle et nettement supérieure au seuil de 1mSv/an fixé par la réglementation française en matière de radioprotection de la population.

Plusieurs autres questions de fond ont été éludées par la société Orbello et par les autorités. Le caractère exécutoire de l’arrête nous a obligés à faire appel à des spécialistes pour plaider notre cause devant les tribunaux, il s’agit de l’équipe qui a gagné à Nonant le Pin dans l’affaire GDE.

Notre démarche auprès de tribunaux doit permettre de créer une jurisprudence qui empêchera que de tels projets INUTILES puissent voir le jour en dépit du bon sens.

Notre TERRE trouvera toujours le moyen de se défendre, d’alerter, avec les inondations, le réchauffement climatique, les tremblements de terre et tant d’autres catastrophes naturelles qu’elle utilise pour nous mettre en garde, mais nous, les humains, dont notre existence est finalement si courte, savons-nous nous défendre ?

Une simple expérience de pensée nous a permis de soulever des interrogations légitimes. Tournai-sur-Dive et Villedieu-lès-Bailleul sont au cœur d’exploitations agricoles et d’élevages. A-t-on étudié le fait qu’une telle exploitation pourrait être à l’origine de la pollution de notre sol, de notre air, de l’eau, mettant en péril la VIE ?

Dans une guerre, il y a un ennemi. Et cette région connait bien la guerre. Si l’extension venait à se concrétiser avec les conséquences que nous craignons, nous, citoyens, serons encore une fois obligés de livrer bataille, cette fois contre une société qui, en se servant de plusieurs armes, va détruire ce que nous avons mis du temps à reconstruire.

Nous ne souhaitions pas qu’Orbello Granulats Normandie soit notre ennemi, mais leur demande d’extension et d’approfondissement est un projet INUTILE qui va à l’encontre de la commodité du voisinage, de la santé, de la sécurité, de la salubrité publique, de la préservation de la nature, de l’environnement, des paysages, de notre patrimoine géologique, archéologique, architectural et historique.

Le 12 décembre 2015 à Paris le texte adopté par les 195 pays de la COP21 (ratifié en dernière instance par l’Union Européenne le 4 octobre 2016) marquait le début d’une nouvelle ère dans la lutte POUR la protection de notre planète. C’est la seule lutte à laquelle nous adhérons.

On nous dira que cette industrie est nécessaire pour construire, certainement, mais le nombre de carrières déjà en exploitation dans l’Orne suffit à satisfaire la demande, même s’agissant de prendre part à l’aventure du Grand Paris. Nous sommes au XXIème siècle, aucun projet pour grandiose qu’il soit ne peut se faire en sacrifiant des villages et des vies. L’époque où les esclaves restaient sous les cailloux et le sable des pyramides est révolue.

Nous utilisons tous les moyens pour dénoncer ce projet INUTILE qui met notre Terre, avec toute la vie qu’elle recèle, en danger.

A quoi servira l’argent collecté ?

Nous sommes évidemment les victimes annoncées de ce projet, comme tant d’autres, mais nous refusons ce rôle de victime et nous essayons, par tous les moyens, de contrer le projet en mettant en œuvre toute action pouvant concourir à son échec. Nous habitons certes dans un milieu rural de l’Orne, mais cette terre est la nôtre et nous refusons qu’elle soit détruite au profit d’un projet sauvage et un dépit du bons sens.

Nous sommes déjà à l’œuvre, nous savons pertinemment que l’industriel fera tout pour contrer nos actions et démarches. Donc, nous avons besoin d’un soutien moral, mais également financier pour pouvoir payer les avocats et les experts.

Notre équipe

Nous sommes 7 membres fondateurs, Jessica, Pierre, Serge, Margarita, Françoise, Micheline, Valérie et Choto le carlin, et conjointement avec nos membres et le cabinet d’avocats TRC et le cabinet Carles & Associés menons cette bataille pour préserver notre environnement, notre santé, notre cadre de vie, notre flore et notre faune…. notre patrimoine.

Depuis nos villages, l’association Tournai-Villedieu_Environnement lance un cri d’alarme et fait appel à votre solidarité. AIDEZ-NOUS !

Iter, Tritium, danger, l’arnaque mortifère du lobby du nucléaire

Ou comment le lobby prétend à tord que le tritium est inoffensif pour en rejeter allègrement dans l’environnement, et pour prétendre que la fusion nucléaire, avec la construction d’Iter à Cadarache, est sans danger.

Pierre Péguin, juillet 2018.

Le tritium est l’isotope radioactif de l’hydrogène dont il a les mêmes propriétés chimiques, il se désintègre en emmettant un rayonnement bêta de très faible énergie. Il est généré au sein des réacteurs nucléaires, et ceux-ci sont autorisés à le rejeter généreusement dans l’environnement, mais ce sont les piscines de stockage de combustibles usés et l’usine de retraitement de la Hague (Manche) qui en relâchent le plus. Du fait de sa très petite taille, le piéger, le confiner nécessite des dispositifs coûteux, aussi pour ne pas avoir à les financer on prétend qu’il est sans danger….

Pourtant des études récentes montrent que la toxicité du tritium a été sous-évaluée quand il est absorbé par l’organisme, l’ASN l’a reconnu*, Il pénètre alors dans l’ADN des cellules. Si en raison de ses caractéristiques, il ne présente presque aucun risque en cas d’exposition externe, pas trop grands risques non plus lié à l’eau (sauf en cas de gestation, il peut atteindre les celules de l’embryon en developpement, y compris celles de l’ADN, avec des dégâts irréversibles), mais c’est lorsqu’il remplace un hydrogène dans une molécule organique qui rentre dans le cycle de la vie et la chaîne alimentaire que les choses s’aggravent….

Des données scientifiques montrent une concentration de tritium au voisinage de l’ADN d’organismes vivants contaminés, et cela devient alors un problème majeur: La désintégration et la transmutation en hélium s’accompagne de l’émission de rayonnement bêta (électron) trop faible pour sortir de la cellule et qui se dépose dans l’ADN, il y a alors perturbation de la molécule contaminée avec des conséquences biologiques inévitables.

Ainsi le tritium généreusement dispersé dans l’environnement, prenant la place d’atomes d’hydrogène non seulement dans l’eau, mais aussi dans toute matière organique et donc dans la chaîne alimentaire, est un dangereux agent perturbateur de l’ADN de tout le vivant. Il est donc faux d’affirmer que le tritium est un radioélément quasi inoffensif, il est criminel de le laisser contaminer librement l’environnement.

Les enjeux économiques étant considérables, la nucléocratie cherche alors à nier et à maintenir le doute, la toxicité radioactive du tritium est officiellement considérée comme particulièrement faible, et on se garde bien de tout nous dire. Mais le cas de Brenilis** a de quoi nous alerter, et d’ailleurs dans son rapport sur la gestion des déchets nucléaires, Christian Bataille dans son rapport sur la gestion des déchets radioactifs affirmait que le tritium « présente pour la santé humaine des dangers incontestables qu’il convient de ne jamais oublier. »

Notons que le tritium est utilisé pour la fabrication des bombes atomiques (bombes H), dont l’expérimentation se poursuit par simulation au centre Mégajoule dans les Landes.

La fusion nucléaire, Iter : Puisque prétendu « sans danger », cela permet aussi de présenter la technologie de la fusion nucléaire sur laquelle le CEA travaille depuis 60 ans, comme une technologie d’avenir sécurisée. La construction très controversée d’Iter*** à Cadarache (Provence) constitue un immense gouffre financier et un fiasco technologique qui ne fonctionnera probablement jamais et cela vaut mieux****, d’autant qu’il se trouve sur la grande faille sismique active qui de la méditerranée à la Scandinavie reçoit la poussée de la plaque Afrique sur la plaque Europe. Un séisme comme celui de 1907, dit séisme de Lambesc, aurait de terribles conséquences.

Rappelons tout d’abord qu’il s’agit de la construction d’une gigantesque usine destinée à reproduire le soleil par la technique dite de fusion nucléaire (fusion des deux isotopes de l’hydrogène H2 deutérium et H3 tritium. Pour « mettre le soleil en boite » (alors qu’il serait tellement plus simple d’utiliser son énergie reçue gratuitement….). Il faut porter ces éléments, maintenus par des champs magnétiques intenses dans l’axe d’un tore (énorme tuyau refermé sur lui-même), à des températures supérieures à cent millions de degrés. Ce réacteur est appelé « tokamak ». Les atomes sont alors à l’état de « plasma » comme dans un éclair de foudre, état physique de la matière dans lequel les atomes peuvent fusionner.

Diverses analyses mettent en évidence que Iter ne peut échapper à des phénomènes d’instabilité appelés « disruptions », véritables coups de foudre détruisant la structure, perforant la paroi, endommageant gravement la machine et libérant le tritium dans l’environnement.

Prix Nobel de physique, Pierre-Gilles de Gennes, partisan convaincu du nucléaire, déclarait en 2006 : « ITER je n’y crois malheureusement plus ». Également prix Nobel de physique, le chercheur atomiste japonais Masatoshi Koshiba exprime : « ITER est extrêmement dangereux du point de vue de la sûreté et de la contamination environnementale. Le tritium est hautement toxique et une grande partie des nappes phréatiques sera contaminée, ce qui crée un risque extrêmement grave pour l’environnement. ».

* Livre blanc de l’ASN  p248/251, H3 est plus dangereux dans le noyau que C14 car de plus faible énergie, le rayonnementt béta reste à l’intérieur.

**Site nucléaire de Brennilis, Finistère, en cours de démantèlement depuis 20 ans. « La moitié des personnes qui ont travaillé sur le circuit eau lourde (durant la première phase de démantèlement du site, sont décédées avant 65 ans ».

http://www.dissident-media.org/infonucleaire/demantelement.html

*** http://coordination-antinucleaire-sudest.net/2012/index.php?post/2018/05/03/ITER-et-la-fusion -nucleaire-une-accumulation-de-mensonges-depuis-le-debut par Antoine Calendra

****Une immense arnaque d’extrême dangerosité, Iter. Pierre Péguin janv 2012. Iter, Chronique d’une faillite annoncée. Jean-­‐Pierre  Petit
 http://www.enquete-debat.fr/archives/iter-chronique-d’une-faillite-annoncee

 

Annexes

Ci-dessous on trouvera deux annexes l’une consacrée au tritium et sa dangerosité, l’autre à la construction d’Iter et à tous ses risques.

En savoir plus sur le tritium et sa dangerosité

L’hydrogène a deux isotopes, le deutérium H2, atome stable dont le noyau est composé d’un proton et d’un neutron – c’est le composant de « l’eau lourde »-, et le tritium H3 dont le noyau est composé d’un proton et de deux neutrons, instable, donc radioactif, il se désintègre en émettant un rayonnement béta (électron) de très faible énergie et se transforme en hélium, sa période radioactive est d’une douzaine d’années. il n’existe qu’en traces à l’état naturel créé par le rayonnement cosmique interagissant essentiellement avec des atomes d’azote.

Du tritium artificiel est produit par l’homme en plus grande quantité depuis les années 1940, via les explosions nucléaires, dans le fonctionnement normal des réacteurs nucléaires, et lors du retraitement des combustibles usés Il est, avec le carbone 14, l’un des deux radionucléides les plus émis dans l’environnement par les installations nucléaires. Au sein des réacteurs, du tritium est produit par capture de neutrons dans l’eau qui sert au refroidissement, ainsi que dans le combustible lors de fissions parasites. De ce fait, ce tritium se retrouve dans les piscines d’entreposages de combustibles usés ou dans les effluents lors du retraitement de ces déchets à l’usine de la Hague. Chaque réacteur en produit environ 3gr par an, et ce qui s’en échappe est stocké sur site, avant d’être rejeté avec de larges autorisations fonction de la puissance électrique, autant dire qu’entre La Hague et Flamanville, le Cotentin est particulièrement gâté !…

Mais ces limites, bien que généreuses, peuvent être largement dépassées incidemment, voire discrètement. Ainsi la centrale nucléaire de Cruas-Meysse a pollué les eaux souterraines pendant plusieurs semaines au printemps 18, à une concentration de près de 20 fois supérieure au taux habituel et n’a informé l’Autorité de sûreté nucléaire que tardivement.

l’ASN estime que « le développement de projets de nouvelles installations (EPR, Iter) et l’évolution des modes de gestion des combustibles nucléaires conduisent tous deux à une augmentation des rejets en tritium ».

Le tritium est très mobile comme l’hydrogène, on le retrouve partout. il se retrouve dans l’eau combiné avec l’oxygène pour former l’eau tritiée, appelée alors HTO et dans les molécules organiques, la molécule infestée est appelée OBT, participant alors au cycle de la vie et donc à la chaîne alimentaire. Il pénètre facilement dans l’organisme, à travers le cycle de l’eau, les molécules d’eau s’éliminant rapidement, le tritium lié a peu de temps pour se désintégrer, lexposition interne est donc généralement faible et avec une très faible énergie de désintégration. C’est ce qui permet de prétendre à l’innocuité du tritium. Mais il n’en est pas de même lorsqu‘il intègre une molécule organique, qui ne sera éliminée que bien plus tard.

Dans la vie courante, des composés tritiés gazeux sont utilisés pour leur capacité à faire briller dans le noir les matériaux phosphorescents, avec bien moins de risque qu’avec le radium maintenant interdit (montres, chronomètres, systèmes de visée d’armes, éclairage de panneaux, feux de pistes d’aéroport, cadrans lumineux, signalétique de sécurité type « sortie de secours » n’ayant alors plus besoin d’être alimentatées). Mais on ne peut pas facilement le mesurer car la trop faible énergie des rayons ne leur permet pas de franchir la paroi des compteurs usuels.

Mais le confiner est très difficile et coûteux, Comme l’hydrogène, le tritium gazeux est difficile à stocker. De nombreux matériaux apparemment étanches, sont poreux pour le tritium, il a la particularité de diffuser par la moindre porosité. Il peut pénétrer le béton et la plupart des aciers. Des études menées au Japon sont menées dans la recherche de revêtement étanches tels que la glaçure par des céramiques (oxyde d’erbium), ou en Allemagne (oxyde d’aluminium).

Produire le tritium, Sa production est assurée par irradiation de lithium, méthode choisie par le grand fournisseur anglais de tritium civil, Reviss Service. Quant au projet Iter, il utiliserait environ 2 kilos de tritium. Pour mettre cette quantité « relativement faible » en perspective, on peut estimer le stock mondial actuel à 30 kilos. La dose mortelle pour cet élément est de 1 mg. Deux kilos de tritium peuvent ainsi tuer 2 millions de personnes, mais également servir à la fabrication de centaines de bombes H.

Et les nucléocrates futuristes rêvent que la réaction de fusion soit capables de regénerer du tritium dans une zone périphérique enveloppant le cœur du réacteur devenant ainsi surgénérteur ….. comme les surgénérateurs de plutonium dont on connaît le fiasco de Phénix et de superphenix…..

Et les miitaires, Le principal usage du tritium produit dans le monde est la réalisation de bombes thermonucléaires ou bombes H, ou encore bombes à neutrons. Elles contiennent de 10 à 30 gr de tritium. Leur explosion est amorcée par celle d’uranium 235 ou de plutonium 239.

Alors pourquoi la contamination par le tritium est-elle dangereuse ?

En raison de ses caractéristiques, il ne présente presque aucun risque en cas d’exposition externe. Lié à l’eau, la molécule d’eau tritiée HTO, est rapidement éliminée avec une période biologique de 10 jours ; les risques sont alors limités sauf en cas de gestation : Traversant alors la barrière placentaire et participant à la composition des cellules du fœtus en croissance, y compris celles de l’ADN, le risque de cassure de l’ADN est plus élevé s’il pénètre le noyau ou le cytoplasme au moment de la division cellulaire. Ces dégâts ont été observés au cours d’études menées en Angleterre sur des organismes marins.

Mais il n’en est pas de même lorsqu’il remplace un hydrogène dans une molécule organique, OBT, qui rentre dans le cycle de la vie, on le retrouve dans les sols, végétaux, animaux. Intégrant la chaîne alimentaire, la durée de sa présence dans le corps dépend alors de celle de la molécule, 40 jours en moyenne, rapide pour des molécules qui participent au cycle énergétique, plus longue jusqu’à quelques années, pour des molécules de structure ou des macromolécules comme l’ADN. Il peut même alors se concentrer dans certains organes. Cela a été observé sur des organismes marins autour de Sellafield, les herbivores étant moins contaminés que les carnivores, reproduisant les effets de concentration dans la chaîne alimentaire due à la différence de masse entre l’hydrogène et le tritium 3 fois plus lourd.

Là où ça se corse, c’est que des données scientifiques récentes montrent une concentration de tritium au voisinage de l’ADN, et cela devient alors un problème majeur du fait du faible parcours du rayonnement béta dans la matière vivante. Ce parcours de l’ordre du micron (0,6 μm en moyenne et 6 μm au maximum), nettement inférieur au diamètre moyen d’une cellule, conduit à ce qu’il reste déposé dans l’ADN si l’atome de tritium est localisé au niveau de la chromatine (La chromatine est la structure au sein de laquelle l’ADN se trouve empaqueté). La situation est alors complexe, là où un H3 s’est désintégré et transmuté en hélium il va manquer un électron, là où le béta aboutit, à 1 micron plus loin, il y aura un électron de trop, le comportement biochimique de la molécule en sera inévitablement perturbé par des lésions.

La dégradation des noyaux et les conséquences ont été mises en évidence par exemple à l’université de Plymouth sur des moules de la baie de Severn près de Cardiff. Des dégâts sont rapidement apparus dans les noyaux des cellules de ces moules, mis en évidence et mesurés par les analyses de différents tissus et organes, dégâts visibles dans le génome des hémocytes de ces moules. Cette étude a aussi confirmé que le tritium est fixé de façon différentiée dans les tissus de la moule: c’est l’intestin qui fixe le plus de radioactivité, suivi par les branchies, confirmant que le tritium peut se lier à l’organisme, avec des affinités différentes selon les tissus.

Cinq ans plus tôt, la même université avait publié une étude sur les effets de l’eau tritiée sur les premiers stades de la vie de cette même espèce ; lI avait été observé une augmentation significative des dommages génétiques, des anomalies du développement et de la mortalité des embryons et larves, corrélés à la concentration en tritium. Cela confirme les inquiétudes concernant les embryons humains.

Un expert en radiologie au St Bartholomew’s Hospital de London a considéré qu’il existe un risque accru pour les consommateurs réguliers de poissons pêchés en aval de l’usine de Cardiff. On imagine ce qu’il est est aux alentours de la Hague…

Pour ceux qui pourraient en douter, consulter le livre blanc du tritium publié par l’ASN, mais oui, et sans pour autant que l’ASN en tire les conclusion ! Et dont voici quelques réferences  citées: – Jha AN, Dogra Y, Turner A, Millward GE., Impact of low doses of tritium on the marine mussel, Mytilus edulis : genotoxic effects and tissue-specific bioconcentration. Mutat Res. 2005 Sep 5;586(1):47-57

– Cf. Pursuant to Rule 13a-16 or 15d-16 of the Securities Exchange Act of 1934, 2003-04-14 Jha AN, Cheung VV, Foulkes ME, Hill SJ, Detection of genotoxins in the marine environment: adoption and evaluation of an integrated approach using the embryo-larval stages of the marine mussel, Mytilus edulis ; Depledge MH. Mutat Res. 2000 Jan 24; 464(2):213-28

– Jaeschke BC, Millward GE, Moody AJ, Jha AN, Tissue-specific incorporation and genotoxicity of different forms of tritium in the marine mussel, Mytilus edulis. ; Environ Pollut. 2011 Jan;159(1):274-80. Epub 2010-09-29

– Hagger JA, Atienzar FA, Jha AN, Genotoxic, cytotoxic, developmental and survival effects of tritiated water in the early life stages of the marine mollusc, Mytilus edulis ; Aquat Toxicol. 2005 Sep 10;74(3):205-17
Le tritium génereusement dispersé dans l’environnement, prenant la place d’atomes d’hydrogène non seulement dans l’eau, mais aussi dans toute matière organique donc dans la chaine alimentaire, est un dangereux agent pertubateur de l’ADN de tout le vivant. Il est donc faux d’affirmer que le tritium est un radioélèment quasi inoffensif, il est criminel de le laisser contaminer librement l’environnement.

En savoir plus sur la construction d’iter, Et si Iter, outre l’immense arnaque et la gabégie financière, était bien plus dangereux qu’on ne nous le dis…. quand est-il de sa prétendue non dangerosité ?

Au début des années 2000, la France de Chirac a livré bataille contre le Japon pour avoir la « chance » d’être le pays d’accueil d’Iter, un projet international de réacteur expérimental consacré à la fusion nucléaire. Aujourd’hui, Iter est un désastre industriel et financier duquel divers partenaires aimeraient bien se désengager, tandis que des expérimentations immensément moins coûteuses de fusion nucléaire se développent ailleurs.

Le projet ITER prétend «montrer qu’il est possible de produire de l’énergie propre et abondante grâce à la fusion nucléaire».  Rappelons tout d’abord qu’il s’agit de la construction à Cadarache, en Provence, sur une faille sismique active, d’une gigantesque usine destinée à reproduire le soleil par la fusion du deuterium H2 et du H3 le tritium, produisant de l’hélium et de l’énergie dans des réacteurs appelés « tokamak »(machine en forme d’anneau métallique creux, énorme tuyeau refermé sur lui-même, une invention de physiciens soviétiques dans les années 1950-60). Il faut pour cela maintenir ces isotopes de l’hydrogène dans l’axe du tore par des champs magnétiques intenses, et les porter à des températures de cent à deux cent millions de degrés . Les atomes doivent alors pour pouvoir fusionner, passer à l’état de « plasma », état physique de la matière dans lequel les atomes sont « ionisés ». C’est ce qui se passe dans un éclair de foudre. Cela rend leur manipulation des plus difficiles.

Comme aucun matériau ne peut résister à de telles températures, des aimants « supraconducteurs », c’est à dire maintenus à -270°C, sont prévus pour tenter de contenir le plasma à distance des parois, tel un bouclier magnétique. Du immensèment chaud d’un côté, du froid absolu de l’autre, l‘énergie dépensée pour lancer le processus devra être phénoménale.

Dans l’enceinte d’un tokamak, l’énergie générée par la fusion des noyaux atomiques est absorbée sous forme de chaleur par les parois de la chambre à vide. Comme dans toute centrale électrique, la chaleur est uilisée pour faire bouillir de l’eau (….!) destinée aux alternateurs producteurs d’électricité.

Les inconnues technologiques. Elles sont telles que la réussite de cette expérience est peu probable

Diverses analyses mettent en évidence que Iter ne peut échapper à des phénomènes d’instabilité appelés « disruptions » qui se traduisent par de véritables coups de foudre détruisant la structure et libérant le tritium dans l’environnement. En effet, maintenir un plasma dans un état stable à si haute température est en fait très difficile. Des événements imprévus peuvent se produire et mettre en péril le fragile équilibre du plasma. Lorsque celui-ci est pertubé, il y a alors disruption qui se déroule sur un laps de temps de l’ordre de quelques dizaines de millisecondes.

La température du plasma s’effondre, le champ magnétique devient chaotique, cessant de se boucler sur lui-même, l’énorme courant électrique se projette sur la paroi selon un arc électrique comme un éclair de foudre. Les colères d’Iter qui, prédisent des spécialistes, atteindront les 15 millions d’ampères, perforeront une paroi d’un centimètre d’épaisseur, composée à 80 % d’un métal toxique et cancérigène, le béryllium, dont la température de fusion n’est que de 1280°C, et s’accompagneront de forces gigantesques (de 5000 à 15.000 tonnes) endommageant gravement la machine.

Par ailleus les neutrons de très haute énergie qui iront bombarder les parois de l’enceinte de confinement risquent fort de la détériorer et de la rendre radio-active. Aucun matériau connu ne peut résister à un tel bombardement.

Iter ne peut échapper à des phénomènes d’instabilité appelés « disruptions », véritables coups de foudre détruisant la structure, perforant la paroi, endommageant gravement la machine et libérant le tritium dans l’environnement. « ITER est extrêmement dangereux du point de vue de la sûreté et de la contamination environnementale. Le tritium est hautement toxique avec une dose mortelle de 1mg, les 2 Kg présents dans ITER pourraient tuer 2 millions de personnes. Le flux radioactif de 2 Kg de tritium est à peu près du même niveau que celui produit par l’accident de Tchernobyl. » Voilà l’opinion du Prix Nobel de physique, le chercheur atomiste japonais Masatoshi Koshiba qui précise « une grande partie des nappes phréatiques sera contaminée, et la zone de contamination augmente avec le temps, ce qui crée un risque extrêmement grave pour l’environnement. »

L’arnaque ! Le but prétendu d’ITER est de générer une puissance de 500 Mégawatts durant au moins 6 minutes avec 50 Mw injectés, soit libérer dix fois plus d’énergie qu’il n’en consomme. En fait les 50 MW injectés ne correspondent pas à l’énergie électrique utilisée, mais seulement à la puissance de chaleur injectée dans le plasma. Car pour injecter 50 MW dans la chambre à vide du tokamak, la machine a besoin de 150 MW de puissance électrique de façon permanente pour son fonctionnement et jusqu’à 500 MW par intervalles, soit un minimum de 300 MW de puissance électrique. Ce qui signifie que dans le meilleur des cas ITER pourrait libérer non pas dix fois plus d’énergie qu’il n’en consomme, mais seulement 1,6 fois ! Ce résultat dérisoire sera t-il obtenu…. Les partisans de la fusion nucléaire ont depuis le début entretenu la confusion Ils savaient très bien qu’il était impossible de multiplier par dix l’énergie injectée.

Et combien ça coute ! La multiplication du cout, initialement, les coûts du réacteur nucléaire ITER annoncés s’élevaient à 5 milliards d’euros pour la construction et à 5 milliards d’euros pour la maintenance et la recherche pour les 35 années d’existence. Ces coûts ont été volontairement largement sous-estimés pour faire accepter me projet.

Le CEA a présenté en mai 2016 le nouveau coût du projet ITER et un nouveau calendrier. Le coût est à présent évalué à 20 milliards d’euros! 4 fois le montant initial! et les travaux ne sont qu’à mi parcours. Il faut ajouter à ces 20 milliards d’euros le montant des composants donnés en nature par des pays partenaires.

L’Europe a un poids déterminant dans le projet : elle assure 45 % des financements, soit 9 milliards, la France, pays hôte y participe à hauteur de 20% de la contribution européenne. soit 1,8 milliard, dont 500 millions approximativement sont couverts par les collectivités territoriales (conseil général des départements limitrophes et conseil régional PACA pour 200 millions, Christian Estrosi ayant rappelé son « indéfectible soutien à la filière nucléaire »…..

Un calendrier réaliste ? Et le premier plasma est renvoyé à 2025, soit 9 ans de retard sur le calendrier, Chaque jour de retard coûtant très cher, environ un million d’euros ! Cette fois, ce serait un « calendrier ambitieux mais crédible ». Cette date de 2025 suppose qu’aucun imprévu ne vienne provoquer un nouveau retard. Cela tiendrait du miracle ! ET le très probable cauchemar de l’assemblage….. un puzzle géant qui a de fortes chances d’être un casse-tête insurmontable. la moindre modification sur un élément de la machine ayant des répercussions en chaîne.

L’ampleur des nouveaux délais et surcoûts a surpris les 7 pays partenaires du projet (Union européenne, Russie, Japon, États-Unis, Chine, Inde, Corée du Sud) mais le Conseil ITER a tout de même validé ce plan le 16 juin 2016.

Des travaux démentiels et des dégats écologiques considérables…. Les promoteurs d’ITER se sont toujours enorgueillis de leurs records mondiaux en tous genres : un poids total de 400 000 tonnes, 23 000 tonnes pour le tokamak soit 3 tours Eiffel, 100 000 kilomètres de câbles supraconducteurs, 18 bobines de champ toroïdal pesant chacune 310 tonnes, etc. Combien de milliers de tonnes de ressources naturelles précieuses dilapidées ? Combien de tonnes de pétrole consommées? Plus de 200 convois exceptionnels de Berre à Cadarache (104km) sont prévus pour amener les pièces réalisées par les différents partenaires internationaux. Seuls 15 convois ont parcouru la route à ce jour. Les bâtiments prévus pour accueillir les pièces ne sont pas prêts, ce qui pose de sérieux problèmes, il fait donc louer des lieux de stockage à Fos-sur-mer.

D’importants travaux sont en cours pour renforcer la dalle, construire un portique capable de soulever et manutentionner les charges, agrandir la porte pour faire passer les gros colis. De gigantesques bâtiments s’élèvent à présent sur la plate-forme de 42 hectares qui a remplacé la forêt domaniale .

Pour plus de détails:
http://coordination-antinucleaire-sudest.net/2012/index.php?post/2017/04/11/ITER%2C-mensonges%2C-niaiseries-%E2%80%A6-et-fiasco-in%C3%A9luctable%21-la-situation-au-printemps-2017 Antoine Calandra

http://coordination-antinucleaire-sudest.net/2012/index.php?post/2018/05/03/ITER-et-la-fusion, -nucleaire-une-accumulation-de-mensonges-depuis-le-debut par Antoine Calendra

HOMMAGE DE LA MERIDIENNE A ELEONORE GABARAIN, PRESIDENTE DE L’ACHED

Bonjour,

C’est avec une grande tristesse que nous apprenons le décès brutal  de notre  amie Madame Eléonore GABARAIN, Présidente de l’ACHED (Association contre l’heure d’été double), avec qui nous étions en contact pour en finir avec ces changements d’heure semestriels et pour obtenir légitimement le retour à une heure légale plus conforme à notre biologie. C’est pourquoi nous souhaitons partager avec vous l’avis de décès mis en ligne sur le blog de l’ACHED par Monsieur Jean-Pierre MOREAU, son proche collaborateur, qui nous l’a adressé. 

Toutes nos pensées les meilleures vont vers M.Moreau , sa fille et toute sa famille!

Très cordialement,

pour LA MERIDIENNE,

Maryvonne BAUER.


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