Journal des Bonnes Nouvelles du 28 juillet 2014

de quoi nous inciter à rester mobilisés même pendant l’été.

“Le Purin d’Ortie et les PNPP enfin reconnus par la loi…”
L’énergie nucléaire est en déclin rapide sur la planète
Gaz de schiste : des paysans polonais font plier Chevron
Victoire contre la centrale Hambregie : la Cour Administrative d’Appel a confirmé les jugements de 1ère instance
A 831. Royal ne veut pas d’un nouveau tronçon autoroutier dans l’Ouest
Forte mobilisation pour la consultation publique sur le TAFTA / TTIP

VOIR revue de presse de samedi

Ecover se décide à répondre : raison de plus pour maintenir la pression
cyber action N° 632: Ecover doit renoncer à toute utilisation de produits obtenus par biologie de synthèse

Notre boutique solidaire est en ligne

Boutique de ventes de produits de nos partenaires, adhérents, sympathisants …
Livre, Jeux, CD, DVD, soutiens à des causes, aux lanceurs d’alertes, autocollants,…
Vous retrouverez toutes ces rubriques dans cette boutique. où toutes vos productions militiantes, culturelles… pourront trouver place pour se faire connaître de nos abonnés.

Le Purin d’Ortie et les PNPP enfin reconnus par la loi…

Après le vote à l’Assemblée Nationale, le Sénat vient à son tour d’adopter en séance du 21 juillet 2014 l’amendement PNPP (Préparations Naturelles Peu Préoccupantes) pour classer les préparations naturelles qui ne revendiquent aucune action phytopharmaceutique en produits « biostimulants » les excluant ainsi de la catégorie des « pesticides » dans laquelle ils étaient injustement catalogués. Celles qui détruisent directement des pathogènes des plantes et sont déjà autorisées pour un autre usage (alimentation, santé humaine ou animale…) bénéficieront d’une procédure européenne simplifiée qui leur permettra d’être exonérées de toute procédure d’autorisation nationale.
Une lutte menée par l’ASPRO-PNPP pendant plus de 8 années pour qu’enfin, tisanes (infusion de camomille, décoction d’ail…), purins (d’ortie, de prêle, de consoude…), huile de neem, ou encore argile, vinaigre blanc, sucre… toutes ces préparations naturelles qui favorisent la croissance des plantes et les aident à mieux résister à certaines maladies, aux insectes et aux stress climatiques, soient reconnues et étiquetées « biostimulants ». Pour Jean François Lyphout (Président d’ASPRO-PNPP) : « Si la voie pour une véritable alternative aux pesticides nocifs pour la santé et l’environnement s’entrouvre, la « bataille » n’est pour autant pas terminée et l’association ASPRO-PNPP restera très vigilante sur les applications qui seront données à la loi ». En effet cela s’est déjà vu par le passé : Suite à la loi sur l’eau votée en 2006 qui excluait les PNPP de la catégorie des pesticides, les Services du Ministère de l’Agriculture les y avaient pourtant réintégrées par décret puis par ordonnance. Ainsi, le Parlement vote les lois mais la pression des lobbies, reste très forte auprès de ceux qui rédigent les décrets d’application. En effet, ils pourraient compliquer à l’excès les procédures ou bien restreindre la liste des PNPP entrant dans la catégorie étiquetée « biostimulants », mettant ainsi de nouveaux blocages à la commercialisation et l’utilisation des PNPP.
Aujourd’hui, les paysans qui utilisent déjà les PNPP au risque d’être poursuivis, et ceux qui attendent impatiemment la nouvelle réglementation, ne supporteraient plus ces détournements. Si traiter son blé avec du vinaigre blanc, ses fraises avec de l’huile de neem ou des décoctions de gousses d’ail, ses oliviers avec de l’argile, soigner et protéger ses plantes avec des purins etc, oblige à passer par des procédures trop longues, trop complexes et trop couteuses, les rendant inaccessibles aux paysans, aux jardiniers, aux collectivités locales… Ces formalités seraient considérées comme scandaleuses par les utilisateurs, les consommateurs ainsi que les nombreuses et très diverses associations qui ont apporté leur soutien aux PNPP. Réduire les pesticides chimiques : C’est devenu plus qu’une nécessité ; c’est le but de la Loi d’Avenir Agricole et c’est la volonté des citoyens.


Loi d’avenir agricole et protection des terres face à l’urbanisation : les parlementaires de la majorité et de l’opposition se rassemblent avec la société civile et obtiennent une première avancée positive du Gouvernement

Le 16 juillet dernier, cinq organisations agricoles, environnementales, scientifiques et citoyennes accompagnées de cinq parlementaires issus des partis EELV, Nouvelle Donne, PS et UMP ont été reçus à Matignon par les cabinets du Premier Ministre et du Ministre de l’Agriculture. Leur objectif commun : proposer des solutions concrètes face à l’artificialisation dramatique des terres agricoles (70 000 ha par an, soit un département français tous les 8 ans).
Le but de cette rencontre était de trouver les moyens de mieux préserver les terres cultivables dans le cadre de la loi d’avenir agricole en cours d’écriture. Des pistes solides ont été proposées par les partenaires présents afin d’expérimenter, en métropole, une mesure prometteuse déjà appliquée en Outre-Mer depuis 2012. Cette mesure consiste à donner un rôle décisionnel au Commissions Départementales de Préservation des Espaces Naturels, Agricoles et Forestiers (CDPENAF) pour mieux encadrer les politiques d’urbanisme des collectivités locales au travers d’une concertation plus efficace.
La première piste proposée consiste à expérimenter cette mesure à l’échelle de certains territoires pilotes de métropole. Cela permettrait d’étudier une possible transposition de ce dispositif sur le continent et de prévoir les adaptations correspondant à la réalité métropolitaine.
La seconde piste consiste à appliquer cette mesure sur les surfaces labellisées en « Agriculture Biologique », ce qui permettrait d’avancer vers l’objectif de doubler les surfaces en AB d’ici 2017 (seulement 3,8 % de la surface agricole nationale aujourd’hui) et d’augmenter la production française pour réduire nos importations massives dans ce domaine. Cette piste a reçu un accueil favorable de la part de Matignon, mais le temps a manqué pour en étudier la faisabilité technique avant le passage en seconde lecture de la loi d’avenir devant le Sénat. Elle n’a donc pas pu recevoir le soutien du Gouvernement et n’a pu être adoptée à ce stade.
Ces deux propositions nécessitent donc d’être étudiées plus en profondeur avec les partenaires concernés. Cela pourrait notamment se faire en lien avec les collectivités locales souhaitant contribuer à cette logique d’expérimentation pilote au sein de leur territoire.
Par ailleurs, suite à cette rencontre, le Gouvernement a souhaité que les CDPENAF puissent continuer à intervenir sur tous les documents d’urbanisme qui le nécessiteraient, sans restriction, comme elles le font aujourd’hui. Le Gouvernement a donc déposé un amendement devant le Sénat qui ne l’a malheureusement pas adopté. C’est désormais à la Commission mixte paritaire qui se réunira sur ce texte le 23 juillet, de se prononcer sur ce point. Le soutien du Gouvernement à cette mesure sera bien sûr un élément important.
Au vu de ces éléments, les partenaires qui ont été reçus à Matignon considèrent cet échange comme un premier pas positif. Ils estiment que cela ouvre un espace de dialogue et de concertation utile avec le Gouvernement pour aller plus loin dans ce domaine essentiel.
Le 22-07-2014
Association Française pour l’Étude du Sol, Association des Régions de France, Fédération Nationale d’Agriculture Biologique, Filière Paysanne,
Jeunes Agriculteurs, Terre de Liens, Union Nationale des Centres Permanents d’Initiatives pour l’Environnement.
Brigitte ALLAIN, Députée écologiste de Dordogne, Isabelle ATTARD, Députée Nouvelle Donne du Calvados, Yves DANIEL, Député PS de Loire-Atlantique, Joël LABBÉ, Sénateur écologiste du Morbihan.

Cancers à l’INSA : sauvons la recherche

Mardi 15 juillet 2014, nous avons révélé l’épidémie de cancers qui frappe le personnel scientifique de l’Institut national de science appliquée (INSA) de Lyon. (1) Cette information, étayée par une note interne d’un laboratoire, déclenche une série d’articles dans la presse et affole la direction de l’INSA. Laquelle ordonne à ses employés de ne pas parler aux journalistes, et charge sa responsable de communication, Caroline Vachal, de produire les éléments de langage afin d’éteindre l’incendie.

N’étant pas journalistes, nous pouvons discuter avec des personnels de l’INSA. Voici ce que racontent ceux que nous avons rencontrés.

L’affaire des cancers tombe mal pour l’INSA, empêtré dans des problèmes financiers si graves que les accusations de malversations volent entre ex-responsables. (2) Dans les 21 laboratoires de l’institut, on nous décrit une ambiance de travail « atomisée », où chacun travaille sur sa « brique de recherche » dans son bureau, jalousant les publications des collègues. On ne se parle pas. Ceux du CNRS mangent dans leur cantine à part. Les chercheurs du labo informatique n’ont découvert qu’il y a deux jours la maladie de leurs collègues. Rien que de banal en milieu scientifique.

La rumeur concernant des cas de cancers enfle depuis le printemps 2014. Sans doute en raison de la maladie d’un chercheur, dont l’épouse également chercheuse à l’INSA est morte du cancer quelque temps auparavant. Le mari et la femme, cela devient voyant, et cela délie les langues. Soudain, on s’aperçoit que neuf personnes, de 27 à 55 ans, ont été touchées depuis une dizaine d’années. Cancer du sein, de l’utérus, du poumon, des testicules, etc. Un thésard resté trois ans et revenu après son post-doc, la petite trentaine, par exemple. Les victimes ont toutes travaillé au sous-sol du bâtiment Blaise Pascal de l’INSA. Là où se trouve la plateforme de microscopie du CLYM, mais pas seulement. D’après nos témoins, la salubrité des locaux pourrait être en cause. On signale notamment des remontées d’eau suspectes dans ce bâtiment construit en 1957.

Les nanomatériaux étudiés sur place ? Nul ne sait si leur manipulation sous vide aurait pu donner lieu à des dispersions dans l’air. D’après l’enquête diligentée par Algade, un organisme de contrôle spécialiste de la mesure de la radioactivité et de la radioprotection, les microscopes électroniques de la plateforme n’émettraient pas de rayonnements ionisants. Bref, selon la direction, le lien de causalité entre une exposition professionnelle et cette épidémie mortelle ne serait pas avéré. Et les syndicats ? « Ils mangent avec les patrons », disent nos interlocuteurs. Aucun communiqué syndical n’a paru sur cette série de cancers. L’emploi n’a pas d’odeur. Et le Comité hygiène, sécurité, conditions de travail ? Il est invisible. Et la médecine du travail ? Depuis lurette, les chercheurs de l’INSA n’ont plus droit qu’à une visite médicale tous les cinq ans. S’ils la ratent, ça fera dix ans. De quoi développer des tumeurs incognito. Et les chercheurs passés par le sous-sol maudit et partis ailleurs ? Certains, ex-collègues des malades, disent qu’ils ne feront pas d’examens médicaux. Surtout ne pas montrer de crainte, et plus encore, ne pas croire et laisser croire que des activités scientifiques seraient dangereuses. Ce serait faire le jeu des obscurantistes.

Dans une société cancérigène où le destin normal est de mourir du cancer, puisque les poisons infestent l’eau, l’air, les sols, l’alimentation, les chercheurs de l’INSA ne constituent pas une exception ; et d’ailleurs, les cancérologues ne manquent jamais de rappeler les causes « multifactorielles » de ces maladies – ce qui revient à exonérer toutes les causes particulières et repérées.

Depuis que la vérité a éclaté à l’INSA, nulle assemblée générale, nul mouvement de protestation, nulle affiche, nul tract, n’a dénoncé cette hécatombe. Au contraire, certains ont profité du désistement des rares craintifs pour prendre leurs créneaux d’utilisation des microscopes au sous-sol – avant l’interdiction d’accès finalement décidée par la direction.

On disait autrefois qu’un vrai mineur devait « voir son sang » sept fois par jour. Pourquoi les chercheurs adoptent-ils la fierté morbide de qui se tue au travail ? Entre déni et course à la carrière, il faut voir dans ce mépris de soi, dans cette perte de l’instinct de conservation, l’aliénation et la soumission de ceux qui, après des années d’études, se croient l’élite et placent leur ambition au-dessus de leur vie. Et qui, selon nos témoins, ressassent le mantra de leur ministre Geneviève Fioraso : « Si ce n’est pas nous, ce sont les Américains et les Chinois qui le feront ».

Publish and perish. À l’INSA comme au CEA, il faut sauver la recherche.

Merci de faire circuler,
Pièces et main d’oeuvre

NOTES
(1) Voir Epidémie de cancers à l’INSA de Lyon :
(2) Voir

Adresse postale :
PMO
Chez Service compris
BP 27
38172
Seyssinet-Pariset cedex

Collectivités et TAFTA

Circonscription Est 

ALSACE
67 :

68 Fessenheim kaysersberg Petit-Landau, Manspach

BOURGOGNE
21 Communes approchées, opération “Tafta barre-toi !”
http://www.cyberacteurs.org/tafta/index.php     Gevray
La Communauté de communes de Gevrey-Chambertin hors TAFTA

58

71

89

CHAMPAGNE ARDENNES
La Région Champagne-Ardenne demande un moratoire sur les négociations portant sur le PTCI /GMT/ TAFTA

08

10

51

52

FRANCHE COMTE

La Région Franche-Comté Hors TAFTA

25 Communes approchées, opération “Tafta barre-toi !”
http://www.cyberacteurs.org/tafta/index.php    Franois, Audincourt, Avanne-Anevey, Gellin, Nancray
Audincourt dénonce la négociation secrète sur le TAFTA

La commune de Besançon pour l’arrêt des négociations

39

70

90

LORRAINE
La Lorraine demande un moratoire…

54

55

57

88

Circonscription Sud-Ouest

AQUITAINE
24 Communes approchées, opération “Tafta barre-toi !”
http://www.cyberacteurs.org/tafta/index.php    Champcevinel, Coulonnieix, Bergerac

33

40
Habas (40) se déclare Hors Tafta

47

Blanquefort sur Briolance : anti-TAFTA

St Etienne de Fougères: anti-TAFTA

64

LANGUEDOC ROUSSILLON
11 Opération “Tafta barre toi” communes approchées

Castelnaudary

Cenne Monestiés (11) se déclare Hors GMT / TAFTA

Limoux hors traité transatlantique ?

Mireval-Lauragais demande au Gouvernement de dénoncer Le TAFTA

Sougraigne se déclare Hors Tafta

Quirbajou

30 Communes approchées, opération “Tafta barre-toi !”
http://www.cyberacteurs.org/tafta/index.php
Montclus
Peyremale
Navacelles
Collias
La Grande Combe
Vauvert
St Génie de Malgoirès
Chamborigaud
Colognac
Barjac (30) se déclare Hors TAFTA

Rochegude se déclare hors Tafta

Saint Victor de Malcap (30) demande au gouvernement de dénoncer l’accord de négociation / TAFTA

Tharaux (30) se déclare Hors Tafta

La commune de Montclus (30) se déclare Hors PTCI / Hors TAFTA

34  Le Conseil général de l’Hérault demande la mise hors TAFTA de son département

48
Barre des Cévennes se déclare hors zone d’application du Traité transatlantique.

Florac (48) se déclare zone hors GMT

66

MIDI PYRENEES

La région Midi-Pyrénées demande de s’opposer au traité transatlantique

09 Crampagna, Laroque d’OLMES contre le GMT, Lavelanet “zone hors TAFTA”…, Sautel : Commune Hors TAFTA

12 Saint-Affrique

31

32

46

65
Bagnères-de-Bigorre (65) dénonce le traité transatlantique

81 Le département du Tarn pour l’arrêt des négociations
Le département du Tarn pour l’arrêt des négociations

82

Circonscription Nord-Ouest

BASSE NORMANDIE
La région Basse-Normandie émet des réserves

14

50

Cherbourg-Octeville se déclare Hors TAFTA

61

HAUTE NORMANDIE
27

76
Saint-Etienne-du-Rouvray (76) se déclare Hors Zone TAFTA
Carny Barville se déclare Hors Tafta
NORD PAS DE CALAIS
La région Nord-Pas-de-Calais demande l’arrêt des négociations sur le TAFTA

59
Coudekerque-Branche, Ville Hors TAFTA !

Dunkerque Hors TAFTA !

La Grande Synthe

Leffrinckoucke, ville Hors TAFTA

62

PICARDIE
La Région Picardie s’oppose au TAFTA

02

60

80

Circonscription Ouest

BRETAGNE
La région Bretagne en vigilance

22 Communes approchéespour Opération “Tafta barre toi” : La Vicomte sur Rance, Plouzelambre, Vieux Marché

29 Communes approchéespour Opération “Tafta barre toi” : Bannalec, Carhaix, Huelgoat, Motreff, Saint Yvi, Spezet, Trégunc

Guilvinec

35 Communes approchéespour Opération “Tafta barre toi” : Guipel, Nouvoitou, Sens de Bretagne,

56

PAYS DE LA LOIRE

Région des Pays de la Loire se déclare HorsTAFTA
44

Montagne (Loire-Atlantique), Commune Hors TAFTA

Rezé demande un moratoire et se déclare hors TAFTA

49

53

72
Allonnes : Ville déclarée Hors TAFTA…

85
Niort pour un débat national

POITOU CHARENTE

La Région Poitou-Charentes se déclare zone Hors Tafta

16 Communes approchées, opération “Tafta barre-toi !” http://www.cyberacteurs.org/tafta/index.php Coulgens Ruelle/touvre Alloue Fontenille St Claud Cognac St Angeau

 

17 Communes approchées, opération “Tafta barre-toi !” http://www.cyberacteurs.org/tafta/index.php Montroy La Jarne Colombier

79

86

Circonscription Massif Central-Centre 

AUVERGNE
03

15 Communes approchées, opération “Tafta barre-toi !” http://www.cyberacteurs.org/tafta/index.php Aurillac

43

63

CENTRE
18 Communes approchées, opération “Tafta barre-toi !” http://www.cyberacteurs.org/tafta/index.php Vierzon

28

36

37
Saint Pierre-Des Corps hors TAFTA

41

45
Saran (45) se déclare … zone hors GMT

LIMOUSIN
La Région Limousin manifeste son opposition

19 Communes approchées, opération “Tafta barre-toi !” http://www.cyberacteurs.org/tafta/index.php Darnets Espartignac Tulle Malemort St Pardoux la Croisille Gourdon Murat Veix Lestards

23 Communes approchées, opération “Tafta barre-toi !”
http://www.cyberacteurs.org/tafta/index.php    Gueret

87

ILE DE FRANCE
La région Île-de-France demande l’arrêt des négociations sur le TAFTA

75

77

78

91
Orsay de déclare HorsTafta et demande un moratoire

92
gennevilliers se déclare Hors Zone Tafta

93 Le département de Seine-Saint-Denis hors TAFTA
l’Île-Saint-Denis (93) Hors TAFTA…

94
département du Val-de-Marne de déclare Hors Tafta

Villejuif (94) se déclare Hors Tafta

95

Circonscription Sud-Est

CORSE

PROVENCE ALPES COTES D’AZUR
La région PACA pour l’arrêt des négociations

04
Niozelles demande un moratoire

Communes approchéespour Opération “Tafta barre toi”
Dryes et bléone, Lambruisse, Manosque, Noizelles, Peyroules, Pierrie, Selonnet, St Martin les eaux, Thoard, , Valernes Volx

05
Baratier, Zone Hors TAFTA

Barcillonnette Commune Hors TAFTA

Châteauroux-les-Alpes se déclare hors TAFTA

Crévoux

Guillestre, zone Hors TAFTA

l’Argentière Hors TAFTA

Saint Martin de Queyrieres Hors TAFTA

Savournonce, Zone Hors TAFTA

Communes approchées pour Opération “Tafta barre toi”
Baratier Barcilonette, Briançon Châteauroux Chorges Guillestre les alpes Crevoux Gap L’argentière la bessée Les Vignaux Lieuche Pelvoux Savouruon St Martin de Queyrières

06
Lieuche se déclare hors TAFTA

13 Gardanne

Grans

Grand Marché Transatlantique: A Martigues c’est non !

83

84
Viens Hors TAFTA

RHONE ALPES
01

07 Le département « Ardèche » en « vigilence » Hors TAFTA
Aubenas, Les Assions, Les Salelles
Malarce-sur-la-Thines, St-André Lachamp, Saint André de Cruzières
Saint-Maurice-d’Ibie se déclare Hors Tafta
, Vans
26 Communes approchées, opération “Tafta barre-toi !”
http://www.cyberacteurs.org/tafta/index.php 

Saillans
Montmeyran
Suze
Les Pilles

38
Clelles se déclare hors TAFTA et Hors AECG

Grenoble « Zone hors TAFTA » (Conseil municipal du 26 mai 2014)

Saint-Martin-d’Hères demande la dénonciation par la France de la poursuite des négociations sur le TAFTA

Tencin (38) se déclare Hors TAFTA et Hors EACG

42
Firminy

Fraisses, Ville Hors TAFTA

Saint Rirand « Hors Traité TAFTA »

Unieux (42) demande l’arrêt des négociations sur le TTIP/TAFTA/GMT

69

73

74

DOM TOM

971
972
973
974

975
976

984
985
986
987
988

Nouvelle Initiative Citoyenne Européenne contre la négociation de TAFTA/TTIP et l’AECG/CETA

Alors que s’ouvre cette semaine le sixième cycle de négociation sur le très controversé Traité de libre-échange entre l’Union européenne et les États-Unis* (TAFTA/TTIP), une nouvelle Initiative citoyenne européenne sur le TAFTA vient d’être enregistrée auprès de la Commission européenne (1). Cette ICE demande l’arrêt des négociations transatlantiques et le rejet de l’accord de libre-échange UE-Canada.

(1) L’Initiative citoyenne européenne permet à un million de citoyens européens de participer de manière directe au développement des politiques européennes, en interpellant la Commission européenne sur la nécessité d’user de son pouvoir d’initiative législative. L’enregistrement de l’initiative est la première étape officielle de ce processus. Pour plus d’informations : http://ec.europa.eu/citizens-initiative/public/welcome.

Cette initiative citoyenne aujourd’hui enregistrée demande à la Commission européenne d’encourager le Conseil européen des Ministres à annuler le mandat de négociation sur le TTIP et de ne pas conclure l’Accord économique et commercial global avec le Canada (CETA). Cette initiative a été lancée aujourd’hui à Bruxelles par le groupe Stop TTIP :
http://stop-ttip.org

Un objectif de plus de 1 000 000 signatures dans 7 pays au moins avec un plancher de signatures par pays :
ANNEXE
Nombre minimal de signataires par État membre
Belgique : 15 750
Bulgarie : 12 750
République tchèque : 15 750
Danemark : 9 750
Allemagne : 72 000
Estonie : 4 500
Irlande : 8 250
Grèce : 15 750
Espagne : 40 500
France : 55 500
Croatie : 8 250
Italie : 54 750
Chypre : 4 500
Lettonie : 6 000
Lituanie : 8 250
Luxembourg : 4 500
Hongrie : 15 750
Malte : 4 500
Pays-Bas : 19 500
Autriche : 13 500
Pologne : 38 250
Portugal : 15 750
Roumanie : 24 000
Slovénie : 6 000
Slovaquie : 9 750
Finlande : 9 750
Suède : 15 000
Royaume-Uni : 54 750

Combattre Monsanto ou faciliter la biopiraterie ?

Au prétexte de lutter contre Monsanto, Avaaz vient d’envoyer des millions de courriels sollicitant la générosité publique afin de lancer un commerce électronique mondial de semences. Le Réseau Semences Paysannes s’interroge : les paysans ont-ils besoin d’un « magasin mondial » en ligne des semences ? Le commerce sur internet échapperait-il aux lois du commerce mondial dictées par Monsanto et les autres multinationales ? Ce que propose Avaaz ne risque-t-il pas de devenir une organisation mondiale pour faciliter la biopiraterie de ces multinationales ?
D’après Avaaz, ce projet serait conçu par « les fermiers qui résistent et préservent des graines dans des banques de semences et des granges réparties dans le monde entier ». Le Réseau Semences Paysannes, qui regroupe en France la plupart des Maisons des Semences Paysannes au sein desquelles ces « fermiers » s’organisent, n’a jamais rien demandé à Avaaz. Et il ne connaît de par le monde aucune organisation de petits paysans qui puisse concevoir un tel projet.
Les petits agriculteurs travaillent plutôt dans leurs champs que sur internet. Ils produisent et vendent de la nourriture. Seules les entreprises semencières vivent du commerce des semences. Les petits agriculteurs qui pratiquent l’agro-écologie paysanne ont d’abord besoin de pouvoir sélectionner et multiplier leurs semences localement, afin de les adapter à leurs propres conditions de culture et aux changements du climat tel qu’ils se manifestent dans leurs propres champs. Ils n’ont pas besoin de semences sélectionnées et multipliées à l’autre bout de la planète qui exigent de grandes quantités d’engrais et de pesticides chimiques pour s’adapter à leurs conditions de culture locales auxquelles elles n’ont pas été préparées. Quelques échantillons de semences venant d’ailleurs les aident parfois à renouveler la diversité de leurs semences locales. Ces échanges de petites quantités de semences sont indispensables lorsque les agriculteurs ont perdu leurs semences locales et aussi pour faire face à l’accélération des changements climatiques. Mais lorsqu’ils en reçoivent, les agriculteurs doivent d’abord les sélectionner pour les adapter à leurs propres conditions de culture avant de pouvoir les cultiver à grande échelle. Il arrive aussi que les stocks de semences paysannes locales soient détruits par une catastrophe climatique ou des guerres. Les agriculteurs doivent alors se fournir auprès de leurs voisins les plus proches, éventuellement dans un pays voisin, mais pas sur un marché mondial des semences lesquelles seront inadaptées à leurs conditions de culture et leur imposeront l’utilisation d’engrais et pesticides chimiques.
Les agriculteurs s’organisent pour faciliter ces échanges directement entre eux, malgré les lois dictées par les multinationales qui tentent de le leur interdire. Pour cela, ils se rencontrent pour se transmettre aussi leurs connaissances associées à chaque graine. . S’il leur arrive de créer des entreprises artisanales qui diffusent leurs semences via Internet, c’est toujours à petite échelle. Mais ils n’ont pas besoin que toutes leurs semences paysannes et toutes leurs connaissances soient mises en vente dans un immense « magasin mondial » sur internet qui échappera nécessairement à leur contrôle. De plus, cela ne ferait que faciliter le travail des multinationales qui recherchent de nouvelles semences susceptibles d’être brevetées et ont besoin pour cela d’accéder aussi aux connaissances des agriculteurs afin de savoir lesquelles de ces semences possèdent les bons caractères à breveter. Ces brevets interdiront aux agriculteurs de continuer à utiliser les semences qu’ils auront ainsi données gratuitement aux multinationales. Les agriculteurs ne souhaitent pas faciliter ce vol de leurs semences par les brevets des multinationales.
Enfin, Avaaz ne dit pas à qui sera confié l’argent récolté, ni qui le gérera .
Les agriculteurs sont heureux lorsque des ONG les aident à s’organiser. Mais ils n’ont pas besoin d’ONG qui tentent de mobiliser la société civile en leur nom pour des objectifs qui ne sont pas les leurs. Pour pouvoir sélectionner et produire localement leurs semences, les agriculteurs ont besoin que leurs droits de conserver, d’utiliser, d’échanger et de vendre leurs semences soient reconnus et appliqués dans chaque pays. Ils ont besoin d’une mobilisation de la société civile pour interdire dans tous les pays de la planète les lois et les brevets sur le vivant qui entravent ces droits.
Le Conseil d’Administration du Réseau Semences Paysannes.
Contact :Patrick De Kochko, patrick@semencespaysannes.org, 00 33 6 17 06 62 60 ou 00 33 5 53 84 44 05

Belle avancée pour la reconnaissance des PNPP dans la LAAF.

Les PNPP doivent toutes rester du domaine public. Celles qui ne revendiquent pas d’action phytopharmaceutique (combattre directement un pathogène, une maladie, une espèce…) sont enfin reconnues comme Biostimulants dans la LAAF (Loi d’Avenir de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Forêt) votée le 9 juin 2014 à l’Assemblée Nationale. Les PNPP revendiquant une action phyto sont classées dans les substances de base de la réglementation européenne phyto : elles doivent faire l’objet d’un agrément sur la base d’un dossier “simplifié” pour inscription sur une liste européenne spécifique. Elles peuvent ensuite être commercialisées sans AMM (Autorisation de Mise sur le Marché).

Il n’aura pas fallu moins de huit ans, plusieurs auditions au ministère de l’Agriculture, au Sénat et à l’Assemblée Nationale et dernièrement quelques actions médiatiques (type caravanes), la mobilisation de nombreux élus, notamment d’EELV mais aussi d’autres partis politiques toutes tendances confondues, pour que le rapporteur de la LAAF à l’Assemblée Nationale (Germinal PEIRO) se penche véritablement sur ce dossier avec une réelle volonté que nous saluons pour aboutir à une solution digne de bon sens qui prend en compte la réalité de terrain. Le Ministre a appuyé ce vote qui a recueilli l’unanimité en commission économique sans être contesté en séance plénière.

Les PNPP, comme en Allemagne et en Espagne, sont pour les unes exclues des phytopharmaceutiques (pesticides), les autres bénéficient de mesures européennes simplifiées sans AMM nationale. La loi sera définitivement adoptée fin juillet après le passage au Sénat qui, nous l’espérons, aura la sagesse de ne pas remettre en cause le vote de l’Assemblée Nationale.

ASPRO-PNPP devra cependant rester très vigilante : la loi sur l’eau de 2006 avait déjà exclu les PNPP hors de la catégorie des phyto, mais cela n’avait pas empêché la DGAL de les y réintégrer par décret puis par ordonnance. Si l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) et la DGAL (Direction Générale de l’Alimentation) ne pourront plus exiger d’AMM pour les substances de base, elles pourront encore peser sur les décisions européennes d’agrément de ces substances de base. Le concours de l’ITAB (Institut Technique de l’Agriculture Biologique) reste essentiel sur ce sujet. Par ailleurs, la liste des PNPP entrant dans la catégorie des biostimulants doit être définie par voie réglementaire, autrement dit par le Ministère de l’Agriculture qui a réussi l’exploit de bloquer ces PNPP depuis huit ans malgré le vote de la loi sur l’eau de décembre 2006 qui excluait déjà les PNPP des pesticides.

L’implication d’ASPRO-PNPP restera à ce niveau déterminante, pour veiller à ce que les décisions qui seront prises permettent réellement la commercialisation et l’utilisation des PNPP.

PNPP (Préparations Naturelles Peu Préoccupantes)
LAAF (loi ‘Avenir de l’Agriculture de l’Alimentation et de la Forêt)
AMM (Autorisation de Mise sur le Marché)

Retour sur la mobilisation des« Caravanes pour la défense d’une Agro-Ecologie Paysanne
et de notre Santé. »

PNPP Quoi de neuf docteur ?

Association pour la reconnaissance
des alternatives aux pesticides
“ASPRO PNPP”
19 Montbreger
23000 St LAURENT
Tel : 05 55 41 68 81 ou 05 53 05 28 44
http://www.aspro-pnpp.org
email : aspro.pnpp@gmail.com

Journal des bonnes nouvelles du 07 juillet 2014

Republication de l’étude du Pr Séralini sur un maïs OGM et le roundup

« Un grand merci à tous ceux qui nous ont accordé leur confiance et leur soutien. Tous ensemble, avançons vers une science transparente au service de la santé publique en aidant le CRIIGEN »

Victoire de la science

Après deux ans de bataille scientifique et les pressions sur l’éditeur ayant conduit à la censure de notre étude de long terme sur un maïs OGM et l’herbicide Roundup, nous avons la joie de vous annoncer la REPUBLICATION de nos travaux !

Nos découvertes ont permis d’identifier des effets néfastes sur le foie et les reins, ainsi que le développement de tumeurs mammaires liés à la consommation d’un maïs OGM et de l’herbicide Roundup.

Aujourd’hui, cette victoire est aussi un peu la vôtre car vous avez été plus de 120,000 à nous soutenir en signant des pétitions portées par des associations nationales, des bénévoles déterminés et des sites d’information en ligne.

Gilles Eric Séralini, professeur de Biologie Moléculaire, Président du Conseil Scientifique du CRIIGEN (Comité de Recherche et d’Information Indépendantes sur le Génie Génétique

Algues vertes : jugement attendu

Dans un communiqué de presse, l’association Sauvegarde du Trégor juge qu’« il s’est passé quelque chose » le 2 juillet dernier, devant la cour d’appel administrative de Nantes qui s’était saisie de la procédure lancée par le cavalier dont le cheval était mort sur la plage de Saint-Michel-en-Grève, en 2009. L’association souligne que, cette fois, « la rapporteur publique a demandé aux juges de condamner l’État pour n’avoir pas pris les mesures qui s’imposaient pour prévenir la toxicité des marées vertes ». Pour Sauvegarde du Trégor, si la cour suit cet argumentaire dans son arrêt, qu’elle doit rendre dans quelques semaines, cela ne pourra qu’accélérer l’instruction menée par les juges du pôle santé à Paris, suite aux plaintes déposées par plusieurs associations pour mise en danger délibérée de la vie d’autrui.

Pétition : Thierry Morfoisse mort en transportant et déchargeant des algues vertes en décomposition

Consultation TAFTA :
la date de fin de consultation indiquée sur le site de la commission européenne est repoussée au 14/07

http://trade.ec.europa.eu/consultations/index.cfm?consul_id=181

Le questionnaire est en ligne
http://ec.europa.eu/yourvoice/ipm/forms/dispatch?form=ISDS

Vous pouvez consulter les réponses du collectif Roosevelt ici. Vous pouvez les reproduire à l’identique si vous le souhaitez

Plusieurs d’entre vous nous ont signalé le site belge transat qui propose aussi des réponses types

http://www.no-transat.be/plus-infos/mobilisation-generale

Enfin Jean Yvon signale un excellent modèle de réponse est disponible ici et en français :
http://www.no2isds.eu/fr/information 

Il est possible d’agir en 2 clics :
http://www.no2isds.eu/fr#take-action 

Par contre Valérie nous signale

A Bruxelles, l’écran de fumée de la consultation publique
http://www.monde-diplomatique.fr/2014/07/NOLETI/50583

A chacun de juger de l’intérêt de participer à cette consultation.

Le gouvernement recule sur CIGEO

Autisme et pesticides : une nouvelle étude confirme le lien

Le Jury de déontologie publicitaire donne raison à l’Observatoire du nucléaire :AUTOLIB’ n’est pas écologique car l’électricité utilisée est principalement nucléaire

Ondes électromagnétiques : un texte adopté au Sénat pour mieux les encadrer

Scoop : AUTOLIB’ n’est pas écologique

– Le Jury de déontologie publicitaire donne raison à l’Observatoire du nucléaire : AUTOLIB’ n’est pas écologique car l’électricité utilisée est principalement nucléaire

– La voiture électrique est aussi polluante que la voiture essence ou diesel, et délocaliser la pollution n’est en aucun cas un acte “écologique”

– il faut immédiatement annuler les aides publiques massives engagées de façon absurde en faveur des voitures électriques et des bornes de rechargement

C’est un véritable pavé dans la mare, ou plutôt dans le pare-brise de la voiture électrique. Alors même que la ministre de l’Écologie, Ségolène Royal, entend faire de ce véhicule un des éléments principaux de la fumeuse “transition énergétique”, le Jury de déontologie publicitaire (1), saisi par l’Observatoire du nucléaire, a publié jeudi 26 juin 2014 une décision explosive : la société Autolib’ ne peut prétendre proposer un service “écologique”, “vert” ou “propre”.

Des décisions identiques viennent d’ailleurs d’être rendues concernant les sociétés “soeurs” d’Autolib’, à savoir BlueLy à Lyon (4), et BlueCub à Bordeaux, toutes trois détenues par la multinationale Bolloré.

Se basant en particulier sur la recommandation “Développement durable” de l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP), le Jury a donné raison à l’Observatoire du nucléaire qui conteste les publicités que l’on trouve sur le site web d’Autolib’. Il y est prétendu par exemple que la voiture Bluecar est “100% écologique”. Les sites de Bluely (8) et BlueCub présentent le même genre d’allégations.

L’Observatoire du nucléaire a prioritairement mis en exergue le fait que les batteries des voitures d’Autolib’ sont rechargées sur le réseau électrique ordinaire, alimenté comme chacun sait à 75% par de l’électricité nucléaire.

On peut donc véritablement parler de “voitures nucléaires” qui sont de fait co-responsables des pollutions occasionnées par l’industrie atomique : contaminations autour des mines d’uranium, rejets radioactifs et chimiques des centrales dans leur environnement, production de déchets radioactifs pour lesquels n’existe aucune solution, etc.

Par ailleurs, pour fabriquer ses batteries “lithium métal polymère”, la société Bolloré importe du lithium extrait de gisements situés dans divers pays, en particulier en Amérique du Sud, dont l’environnement est là aussi gravement pollué.

De plus, les batteries des Bluecar d’Autolib’ doivent constamment être maintenues à la température de 80°, ce qui entraîne une forte consommation d’électricité même lorsque les batteries sont pleines. Enfin, ces batteries semblent avoir une fâcheuse tendance à exploser et causer de dangereux incendies, même si ces derniers sont opportunément attribués à l’ “insécurité”

Certes, la voiture électrique ne pollue pas au moment précis où elle circule, mais elle pollue avant et après, et surtout elle délocalise la pollution. La voiture électrique permet finalement à des urbains privilégiés de rouler prétendument “propre” au détriment de populations éloignées, et qui plus est en faisant en France le jeu de l’industrie nucléaire.

La totale remise en cause du caractère “écologique ” de la voiture électrique est assurément l’occasion de dénoncer la fuite en avant du gouvernement et de nombreuses collectivités territoriales sur ce dossier : c’est à qui offrira le plus d’argent public pour doper les achats de voitures électriques – le bonus prétendument “écologique” d’état pouvant se cumuler avec des aides régionales et dépasser ainsi les 11 000 euros (11) – ou l’installation partout en France de bornes de rechargement.

On s’étonnera aussi du fait que l’espace public urbain soit massivement mis à la disposition de la multinationale Bolloré, qui fait donc “main basse sur la ville”, comme c’est déjà le cas à Paris (Autolib’), Bordeaux (BlueCub) ou Lyon (BlueLy), avec la surprenante bénédiction d’élus comme Mme Hidalgo ou MM Collomb et Juppé.

Rien ne peut justifier le développement de la voiture électrique alors qu’il s’agit finalement de remplacer des voitures polluantes. par d’autres voitures polluantes. Les vraies solutions sont pourtant connues de longue date : n’utiliser de véhicule à moteur que lorsqu’on ne peut absolument pas faire autrement, développer et prioriser les déplacements collectifs (transports en commun, co-voiturage, etc).

Et par ailleurs stopper au plus vite l’industrie nucléaire, avant qu’une catastrophe comme Fukushima ne se produise, au lieu de tenter de la maintenir en vie par un subterfuge aussi grossier que la voiture électrique.

NB – Areva veut faire disparaître l’Observatoire du nucléaire

Dans un autre dossier, l’Observatoire du nucléaire est poursuivi en justice par la multinationale Areva qu’elle a accusé d’avoir cherché à influer les décisions des autorités du Niger pour continuer à s’accaparer à bas prix l’uranium de ce pays. Est en particulier en cause un curieux “don” de 35 millions d’euros qui aurait été directement affecté à l’achat d’un nouvel avion pour le Président du Niger. un ancien cadre d’Areva. Condamné en première instance, par le biais d’un jugement entaché fautes grossières ( http://observ.nucleaire.free.fr/jugement-entache-fautes.htm ), l’Observatoire du nucléaire a fait appel. Areva exige de lourdes pénalités financières qui, de toute évidence, ont pour unique but d’obtenir la disparition de l’association. Le procès est fixé au mercredi 19 novembre 2014 à 14h à la Cour d’appel de Paris. Un rassemblement de soutien est organisé à 13h devant le tribunal, 4 boulevard du Palais (métro Cité).