le peuple pris dans la nov langue.. par Jean Hascoet

Pour la Baie de Douarnenez, le discours des élus locaux (villages et comcom), tous proches de la “profession agricole”, est depuis longtemps celui d’une amélioration…

J’ai des coupures de journaux vieilles de 30 ans dont le titre m’induit parfois en erreur. Je me fais la réflexion que cela ressemble aux bulletins syndicaux : on retrouve mot à mot les mêmes titres à 30 années de distance. N’oublions pas que la FNSEA est un syndicat de défense de la profession avec les tares classiques du syndicalisme à la française (le pays du monde qui a le plus bas taux de syndicalisation) : on répète toujours les mêmes slogans !

Ici, le slogan est simple : ” nous faisons de efforts et il y a des améliorations” .

Je vais faire un pot pourri de titres de presse depuis 30 ans et cela aura un effet comique.

Evidemment, les pouvoirs successifs surfent sur cette autosatisfaction de commande. Quel préfet, quel gouvernement aura le courage de dire la vérité ?

Voici un lien qui permet de voir depuis 6 ans l’évolutions des taux en baie de Douarnenez. Bien sur qu’avec les flux, cela serait catastrophique, mais déjà avec les taux, ils n’arrivent pas à cacher la vérité…aux personnes qui ont le temps de consulter le site (peu de gens !).

http://www.sagebaiededouarnenez.org/site/ressources-et-documents/qualite-de-leau/chimie/annee-hydrologique-2014-2015/

Raconter une fable que le grand public peut entendre, c’est le job de tous les pouvoirs en 2015.

Ici, dans le bassin versant, la bio devait passer de 300 ha à 1000 ha et le Drian nous a écrit en 2012 une lettre perso qui promettait

que l’objectif serai atteint. Nous passerions donc de 1,9 % de bio entre 2012 et 2015 !

Aujourd’hui la bio est passé à 1,3 % !!!

Maintenant lisez la fiche que le GAB 29 distribuait hier à Fouesnant pour un grand colloque national sur la bio :

http://www.agrobio-bretagne.org/wp-content/uploads/observatoire/BV/fiches/fiche_bv_2013_BAIE_DE_DOUARNENEZ_BVUV.pdf

Oui vous avez bien lu : le nombre de fermes a été multiplié par 8 ! une lecture attentive et vous trouvez la vérité…

Construire sans cesse la fable en utilisant la nov lang des “acteurs qui co-construisent”…

Cordialement

Jean hascoet

Communiqué des 4èmes Rencontres Nationales des Médias Libres et du Journalisme de Résistance

le 5 juin 2015
Vous avez été Charlie ? Alors vous serez Meymac ! Le temps d’un week-end et pour la
deuxième année consécutive, cette petite ville de Corrèze, en accueillant les rencontres
nationales des médias libres et du journalisme de résistance, est devenue la capitale de la
liberté de la presse et du pluralisme.
Documentaires, films en avant-première, débats… Avec des figures telles que Denis Robert
ou Yannis Youlountas, les Rencontres des médias libres ont attiré plusieurs centaines de
personnes. Et, de S!lence à TV Bruits (en passant par les Pieds dans le Paf, Acrimed ou
encore la Canarde Sauvage), plus d’une soixantaine de médias associatifs, alternatifs, « pas
pareils », libres, alternatifs, citoyens, des journaux papier, des télés participatives, des radios
associatives, des sites web, des réseaux et fédérations, des journalistes indépendants… Ce «
tiers secteur médiatique » qui représente un journalisme libéré des groupes capitalistes et
politiques, relayant cette information que les autres ne font plus, donnant la parole à ce qui
ne l’ont pas. Des médias inventifs, innovants, participatifs, horizontaux, citoyens. Des médias
qui font autant dans la satire la plus grinçante que dans l’enquête la plus sérieuse. Des
médias forcément au bord du gouffre…
Ces rencontres se sont en effet déroulées dans un contexte particulier. Rarement
l’hécatombe aura été aussi importante dans le monde des médias. Et, dans ce paysage aux
allures de cimetière, les médias libres sont en première ligne. Comment pourrait-il en être
autrement puisque ces médias ne bénéficient quasiment d’aucune aide ?
Médias de la débrouille, habitués à partager la misère et à jongler avec la précarité, ces
derniers se sont récemment organisés afin d’aller taper à la porte des ministères. Mais, si
nous avons pris notre bâton de pèlerin pour aller rue de Valois, ce n’est pas pour qu’on nous
fasse une fleur. Et encore moins tendre notre sébile. Mais pour que la puissance publique
reconnaisse et soutienne la contribution au pluralisme de ces médias qui remplissent de fait
une mission d’intérêt général. Pour ne pas dire de service public.
Si nous regrettons que la récente réforme des aides à la presse écrite n’ouvre pas
directement celles-ci aux titres de la presse associative, nous nous réjouissons de l’annonce
faite par Fleur Pellerin de la création d’un fonds de soutien aux “médias citoyens”, objet de
longue date de nos revendications collectives. Nous saluons aussi la disparition de la presse
de loisirs et de divertissement de la liste des bénéficiaires de ces aides publiques ainsi que la
volonté du Ministère de la Culture de redistribuer les économies réalisées notamment vers
ce fonds de soutien aux médias citoyens, associatifs, indépendants, « pas pareils ». À
Meymac, les médias réunis dans la CPML ont réaffirmé leur volonté de participer à la
définition de ce fonds de soutien, en accord avec la proposition qui leur a été faite par le
Ministère. Des propositions concrètes seront très prochainement adressées en ce sens à la
Ministre de la Culture.
De même, nous ne pouvons qu’exprimer notre satisfaction quant à l’annonce d’un soutien
aux nouveaux médias mais souhaitons que les projets de médias non commerciaux ne soient
pas oubliés dans ce nouveau dispositif.
L’annonce de la création de ce fonds de soutien est une avancée sans pareille dans l’histoire
de nos médias. Mais de quels moyens sera doté ce fonds ? Titres de la presse écrite non
éligibles aux aides à la presse, télévisions, web radios, pure players, les médias sont
nombreux en France à avoir un besoin vital de ce soutien. Celui-ci devra être à la hauteur de
l’enjeu démocratique de l’existence d’une presse libre et indépendante consciente de ses
responsabilités citoyennes.
Pour la ministre de la culture : « Notre mission est de soutenir la presse qui expérimente et
invente ». Cette presse, ces médias, ils existent. Ils étaient à Meymac. Où, tout un week-end
durant, se sont tissés les nécessaires solidarités entre des acteurs qui ont décidé de
mutualiser autre chose que la misère. En clair, leur savoir-faire : mise en place d’une sorte de
« compagnonnage » au sein du tiers secteur, réflexion autour d’un Amap des médias libres,
coordination autour de temps forts rédactionnels, dans une région où l’on produit
d’ordinaire du fromage et des présidents, ce sont les médias de demain qui se sont inventés
au fin fond de la Corrèze.
Mais, parce qu’on ne rit de bon coeur que dans les cimetières, nous avons décidé de frapper
un grand coup. Puisqu’il semble y avoir quelque fonds en faveur de la création de nouveaux
médias, puisque l’heure est à la défense du pluralisme et à la dénonciation de la
concentration des médias et des puissances d’argent, nous avons décidé de lancer une offre
alternative à celle du groupe de luxe LVMH en décidant de rachetant la partie « libéré » du «
Parisien libéré ».
L’occasion de nous faire connaître de ces lecteurs, de ce public, qui, quoique ayant été «
Charlie » (comme tout le monde, ou presque), ignore encore trop souvent notre existence.
Nous sommes les médias inventifs et créatifs, nous mettons en place les nécessaires
solidarités entre nous. Mais nous n’existerons pas sans vous. Et, même si vous ne savez pas
encore, nous sommes vos médias.
Signataires (au 12/06/15) :
À Contre Courant, Acrimed, Adiu Sud Gironde, Adiu TV, Airelles Vidéo, Aldudarrak Bidéo,
Bastamag, BateauBasta, Cafaitdesordre.com, Campagnes Solidaires, CASA (association),
Cassandre/Hors Champs, DRLP, Citizen Nantes, Cram Cram Editions, Demosphere Ariège,
Demosphere Toulouse, Fakir, Fokus21, Friture Mag, Hexagones, L’âge de faire, L’Insatiable,
La Canarde Sauvage, La Fédération des Vidéos des Pays et des Quartiers, La Lettre à Lulu, La
Lorgnette.info, La Maison écologique, Le Lot en Action, Le Nouveau Jour J, Le Ravi, Le Sans
Culotte 85, Les Amis de la Cathode, Les Pieds dans le PAF, Les Rencontres Médiatiques,
Lutopik, Médias Citoyens, Montpellier Journal, Pierre Merejkowsky, Plus Belles les Luttes,
Politis, Pumpernickel, adio MNE, Radio Zinzine, Reporterre, Rezonances-Tv, Riv’Nord,
SideWays, S!lence, Télé Sud-Est, TV Bruits, ZdF, Zelium

Projet d’habitat participatif dans l’écoquartier Biancamaria (Vandœuvre-les-Nancy)

L’association AHPEB (Association pour un habitat participatif de l’écoquartier Biancamaria), créée en 2011, propose de bâtir en autopromotion une douzaine d’appartements et/ou de locaux professionnels dans un cadre de vie convivial, solidaire, avec des services mutualisés (buanderie, atelier, chambre d’hôtes, salle de fête, jardins, espaces bien-être…) dans l’écoquartier Biancamaria, à Vandoeuvre-les-Nancy.
Ce projet d’habitat groupé sur une parcelle de 1200 m² veut contribuer au développement de ce quartier en recherchant la mixité sociale et l’intergénération en construisant un habitat respectueux de l’environnement, sain et durable.
L’immeuble respectera les normes de l’habitat passif (Passivhaus : environ 3000 E le m2) afin de réduire sensiblement les coûts de l’énergie (chauffage, éclairage, électroménager…).

Bâtie sur d’anciens sites militaires, la ZAC Biancamaria permettra à terme d’accueillir 2 000 habitants, ainsi que des bureaux, des services et des commerces de proximité, au cœur d’un nouveau quartier qui recherche l’exemplarité globale dans les domaines du chauffage urbain, de la gestion des eaux pluviales, des mobilités douces, de la mixité sociale ou encore de la maîtrise des coûts.
Pour vous joindre à ce projet ou adhérer à l’Association pour un Habitat Participatif de l’Ecoquartier Biancamaria à Vandœuvre-les-Nancy (AHPEB), vous pouvez contacter la SARL Manon Kern Architectes par téléphone (03 83 40 67 81) ou par email : kern.architectes@orange.fr

Ne laissons pas les entreprises dicter l’info – Stop à la Directive Secret des Affaires !

Par Elise LUCET France

Bientôt, les journalistes et leurs sources pourraient être attaqués en justice par les entreprises s’ils révèlent ce que ces mêmes entreprises veulent garder secret. A moins que nous ne réagissions pour défendre le travail d’enquête des journalistes et, par ricochet, l’information éclairée du citoyen.

Sous couvert de lutte contre l’espionnage industriel, le législateur européen prépare une nouvelle arme de dissuasion massive contre le journalisme, le “secret des affaires”, dont la définition autorise ni plus ni moins une censure inédite en Europe.

Avec la directive qui sera bientôt discutée au Parlement, toute entreprise pourra arbitrairement décider si une information ayant pour elle une valeur économique pourra ou non être divulguée. Autrement dit, avec la directive “Secret des Affaires”, vous n’auriez jamais entendu parler du scandale financier de Luxleaks, des pesticides de Monsanto, du scandale du vaccin Gardasil… Et j’en passe.

Notre métier consistant à révéler des informations d’intérêt public, il nous sera désormais impossible de vous informer sur des pans entiers de la vie économique, sociale et politique de nos pays. Les reportages de “Cash Investigation”, mais aussi d’autres émissions d’enquête, ne pourraient certainement plus être diffusés.

Avec ce texte, un juge saisi par l’entreprise sera appelé à devenir le rédacteur en chef de la Nation qui décide de l’intérêt ou non d’une information. Au prétexte de protéger les intérêts économiques des entreprises, c’est une véritable légitimation de l’opacité qui s’organise.
Si une source ou un journaliste “viole” ce “secret des affaires”, des sommes colossales pourraient lui être réclamées, pouvant atteindre des millions voire des milliards d’euros, puisqu’il faudra que les “dommages-intérêts correspond(ent) au préjudice que celui-ci a réellement subi”. On pourrait même assister à des peines de prison dans certains pays.
Face à une telle menace financière et judiciaire, qui acceptera de prendre de tels risques ? Quel employé – comme Antoine Deltour à l’origine des révélations sur le  le scandale Luxleaks – osera dénoncer les malversations d’une entreprise? Les sources seront les premières victimes d’un tel système, mais  pas un mot ne figure dans le texte pour assurer leur protection.

Les défenseurs du texte nous affirment vouloir défendre les intérêts économiques des entreprises européennes, principalement des “PME”. Étonnamment, parmi  celles qui ont été en contact très tôt avec la Commission, on ne relève pas beaucoup de petites PME, mais plutôt des multinationales rôdées au lobbying : Air Liquide, Alstom, DuPont, General Electric, Intel, Michelin, Nestlé et Safran, entre autres.
Ces entreprises vont utiliser ce nouveau moyen offert sur un plateau pour faire pression et nous empêcher de sortir des affaires …

Vu l’actualité Luxleaks, nous ne tolérons pas que nos élus se prononcent sur un texte aussi grave pour la liberté d’expression sans la moindre concertation avec les représentants de la presse, les lanceurs d’alertes et les ONG.  Seuls les lobbies industriels ont été consultés.

Nous, journalistes, refusons de nous contenter de recopier des communiqués de presse pour que vous, citoyens, restiez informés. Et comme disait George Orwell : “Le journalisme consiste à publier ce que d’autres ne voudraient pas voir publié : tout le reste n’est que relations publiques”.

C’est pourquoi je demande, avec l’ensemble des signataires ci-dessous, la suppression de cette directive liberticide.

Le 16 juin prochain, une commission de députés européens, la commission JURI, se réunira pour valider ou non ce texte. C’est le moment de nous mobiliser pour dire non à la censure en Europe.

cyberaction N° 697: Directive européenne secret des affaires : une menace pour les libertés !

Des plantes comestibles, pas du gazon

Proposition de pétition par François G que nous soumettons pour une élaboration collective (éventuellement avec “incroyables comestibles”)

Chaque ville dispose de plate-bandes ou parcs couverts de gazon. Remplaçons-les par des plantes comestibles !
De plus en plus de personnes s’investissent et prennent l’initiative de planter des espèces comestibles sur les espaces verts de nos villes.

Cette pétition pourrait permettre de démontrer cette volonté globale de voir remplacer ces espaces verts, parfois largement arrosés pour rien, nécessitant souvent beaucoup d’entretien pour un résultat tout relatif.

Créons une abondance d’aliments sains et beaux partout. Reprenons le contrôle des semences et de notre alimentation.

Plantons des arbres fruitiers et autres plantes comestibles à la place des gazons.

Ces espaces permettront de sensibiliser aux questions de biodiversité et de respect de la vie.

De grandes fêtes pourraient être organisées à l’occasion des cueillettes, ainsi que des cantines solidaires. Les écoles pourraient être alimentées par des jardins communaux biologiques.

Création de GRANDS PARENTS POUR LE CLIMAT France

Bonjour,

Il y a bientôt 10 ans, une poignée de grands parents norvégiens soucieux de l’avenir de leurs petits enfants a commencé à se mobiliser pour faire pression sur le gouvernement afin de réduire les émission de gaz à effet de serre.
Lentement, leur exemple a fait école, et maintenant ce mouvement se développe activement dans de nombreux pays.
Il ne se passait rien en France, jusqu’à aujourd’hui.
L’Assemblée Générale de constitution de “Grands Parents pour le Climat – France” aura lieu le 12 juin.

Cordialement

Pascal HUGO

Articles :

http://www.terraeco.net/grands-parents-changement,58764.html
http://www.pressreader.com/france/causette/20150528/281973196249757/TextView

Sites européens :

http://gpclimat.be/
http://gpclimat.blogspot.ch/

http://www.besteforeldreaksjonen.no/?page_id=1467
https://network23.org/gfase/
http://www.campaigncc.org/grandparents#gransafe

Pièces jointes ci-dessous :

Lettre de convocation à l’AG de constitution
Pré-projet de statuts
Procuration pour l’AG du 12-06-15

GRANDS PARENTS POUR LE CLIMAT France

grandsparentsclimatfrance@gmail.com

Chers grands parents,

Nous avons le plaisir de vous inviter à participer à l’Assemblée Générale de constitution de notre association qui se tiendra
· le 12 juin 2015 à 15 heures,
· Salle des Petits Pères, 2ème étage de la mairie du 2ème arrondissement de Paris, 8 rue de la Banque.

L’ordre du jour sera le suivant :

· Présentation du projet de constitution de l’association ;

· Présentation du projet de statuts

· Discussion puis adoption des statuts
· Désignation des premiers membres du Conseil d’Administration et/ou du Bureau
· Fixation du montant de la cotisation des adhérents
· Pouvoirs en vue des formalités de déclaration et publication
· Questions diverses

Les membres qui souhaiteraient présenter leur candidature au Conseil d’Administration doivent se manifester en adressant une lettre de motivation à l’adresse mail grandsparentsclimatfrance@gmail.com .

Si vous êtes dans l’impossibilité de participer à cette Assemblée Générale, vous pouvez vous faire représenter par un participant muni d’un pouvoir régulier (cf. procuration jointe).

Nous vous attendons, nombreux, présents ou représentés, pour lancer cette belle aventure qui contribuera à ouvrir un futur à tous les petits-enfants.

Très cordialement,

Les co-fondateurs,
Estelle Le Touzé Philippe Girardin

Grands Parents Pour le Climat France

Pré-projet de statuts

Préambule

Le mouvement citoyen des Grands Parents pour le Climat est déjà implanté dans plusieurs pays occidentaux dont la Norvège, la Suisse, la Grande Bretagne et la Belgique pour assumer les devoirs d’une génération née des « 30 Glorieuses », en partie responsable des risques d’épuisement des ressources naturelles et de dégradation des éléments fondamentaux à la vie : terre, eau, air.

C’est d’ailleurs ce que le deuxième volet du cinquième rapport du Groupe d’experts intergouvernemental de l’ONU sur l’évolution du climat (GIEC), publié en mars 2014, recense : sécheresses, inondations, maladies, migrations, pénuries alimentaires, risque de conflits … .

Un modeste espoir demeure cependant. « Les risques liés au changement climatique peuvent être réduits en limitant sa vitesse et son ampleur », rappelle le GIEC, qui préconise des mesures «d’adaptation aux perturbations inéluctables. Il faut donc à la fois lutter encore et toujours contre les causes et se mobiliser, sans délai, face aux conséquences. »

Aussi, les Grands Parents pour le Climat en France décident de se constituer en association régie par la loi du 1er juillet 1901 et d’adopter les lignes directrices fondatrices dans les présents statuts.

Article 1 – Objet de l’association

L’association dite ” Grands Parents pour le Climat France » a pour objet de donner des chances aux descendants de vivre sur terre dans un climat et un environnement favorables au renouvellement de la vie en s’appuyant résolument sur l’autorité scientifique des rapports du GIEC, par la protection de la nature et de l’environnement et tout particulièrement toute action contribuant à réduire massivement la production humaine de gaz à effet de serre générateurs de dérèglement climatique :

– conservation et restauration des milieux et habitats naturels, de la diversité et des équilibres fondamentaux de la biosphère, l’eau, l’air, le sol, le sous-sol, sites et paysages,

– lutte contre les pollutions et nuisances,

– promotion d’une utilisation de l’énergie sobre et efficace,

– défense d’un aménagement soutenable du territoire et un urbanisme économe en énergie et en matières,

– promotion d’une production et d’une consommation ainsi que des modes de déplacements soutenables,

– promotion et diffusion d’informations et de « bonnes pratiques » environnementales.

Elle est indépendante des partis politiques, syndicats professionnels et mouvements confessionnels ou économiques.

Son objet est également d’agir pour la sauvegarde de ses intérêts dans le domaine de la lutte contre l’expansion des gaz à effet de serre, ainsi que pour la défense en justice de l’ensemble de ses membres.

Elle exerce ses activités en France ainsi que dans les espaces internationaux, en concertation avec les autres mouvements nationaux Grands Parents pour le Climat.

Sa durée est illimitée.

Elle a son siège social à Nanterre (92000) 21 boulevard du Sud-Est. Il pourra être transféré en tout autre endroit par simple décision du Conseil d’Administration, la ratification par l’Assemblée Générale sera nécessaire.

Article 2 – Moyens d’action

Elle prend toute initiative aux plans local, départemental, régional, national, communautaire ou international ainsi que toute initiative dépendant de toute collectivité ou organe public ou privé national ou international pour protéger les intérêts visés à l’article 1er.

Elle alerte sans relâche les habitants et citoyens en France de la nécessité d’un changement radical d’attitudes et de comportements individuels et collectifs.

Elle redonne confiance aux citoyens en valorisant les avantages d’une transition vers un monde plus sobre.

Elle anime, assiste, coordonne, alerte, plaide, conteste et propose des réponses en direction de la société civile et de tous les acteurs institutionnels.

Enfin, elle joint ses efforts aux mouvements d’aînés qui agissent déjà dans le même sens en Europe et dans le monde.

Elle dispose de tous les moyens d’actions autorisés par les lois et règlements et en particulier :

– le débat public, l’information,

– l’éducation à l’environnement et la formation,

– la contribution à la construction et à l’application de sources de droit international énoncées notamment à l’article 38§1 du statut de la Cour internationale de justice de la Haye, du droit de l’Union européenne et du droit interne en particulier de la charte de l’environnement.

Elle entend également participer à l’intégration des préoccupations environnementales liées à l’article 1er à l’occasion de l’adoption de décisions financières, de contrats administratifs et de la gestion des propriétés des personnes publiques.

Article 3 – Composition de l’association

L’association est composée d’adhérents actifs.

Le montant des cotisations est fixé annuellement par l’assemblée générale.

La qualité d’adhérent se perd :

– par la radiation prononcée par le bureau pour non paiement de la cotisation ;

– par la démission ;

– par la radiation pour motifs graves par le bureau à la majorité des membres présents ou représentés. Dans ce cas, le membre concerné est préalablement convoqué par lettre recommandée avec avis de réception, avec un délai d’au minimum 14 jours de date à date afin de lui permettre de présenter sa défense. La décision du bureau est sans appel.

Article 4 – Conseil d’administration

L’association est administrée par un conseil d’administration composé au maximum de 24 personnes physiques élues.

Le nouveau découpage de la France compte 13 régions. Pour permettre une représentativité territoriale des adhérents au conseil d’administration, le président propose à l’assemblée une liste composée prioritairement d’au moins un candidat issu des 13 régions. Le règlement intérieur précisera les modalités d’appel à candidature et de vote.

En cas de vacance, il est procédé à une nouvelle désignation lors de la prochaine assemblée générale. Les pouvoirs des membres ainsi élus prennent fin à la date à laquelle devrait normalement expirer le mandat des membres remplacés.

Les administrateurs sortants sont rééligibles.

Le renouvellement du conseil a lieu tous les ans.

Tout administrateur peut se retirer du conseil d’administration en tout temps.

Les administrateurs peuvent être révoqués à tout moment par l’assemblée générale, à la majorité des membres présents ou représentés, sur proposition du conseil d’administration.

Article 5 – Bureau

Le conseil d’administration choisit parmi ses membres, au scrutin secret ou à main levée, un bureau composé d’un président, d’un à trois vice-présidents, d’un à trois secrétaires, d’un trésorier et d’un trésorier-adjoint. Le bureau accueille prioritairement au moins 4 candidats issus de régions différentes.

Le bureau est renouvelé tous les ans.

Article 6 – Réunion du Conseil d’administration

Le Conseil se réunit au moins 2 fois par an et chaque fois qu’il est convoqué par son président, à l’initiative de ce dernier, sur la demande du quart des administrateurs ou sur décision du bureau. Les convocations par courrier postal ou électronique doivent être adressées au moins huit jours avant la date de réunion.

Compte-tenu de l’étendue territoriale de l’association et de l’éloignement des domiciles des administrateurs, la tenue du conseil d’administration par conférence téléphonique ou visioconférence est autorisée.

La présence du tiers au moins des membres du conseil d’administration est nécessaire pour la validité des délibérations.

Les décisions sont prises à la majorité simple des voix des membres présents ou représentés. En cas de partage des voix, la voix du président est prépondérante.

Chaque administrateur ne peut détenir plus d’un pouvoir.

Il est tenu un procès-verbal des séances.

Les procès-verbaux sont signés par le président et l’un des secrétaires. Ils sont établis sans blanc, ni rature, sur des feuillets numérotés et conservés au siège de l’association.

Article 7 – Frais engagés par le conseil d’administration

Les membres du conseil d’administration ne peuvent recevoir aucune rétribution à raison des fonctions qui leur sont confiées.

Des remboursements de frais sur justificatifs sont seuls possibles. Le règlement intérieur en précisera les modalités.

Article 8 – Assemblée générale

L’assemblée générale est composée des adhérents à jour de leur cotisation annuelle à la date d’envoi des convocations.

Elle se réunit une fois par an et chaque fois qu’elle est convoquée par le conseil d’administration ou sur la demande du quart au moins de ses membres représentant au moins le quart des voix. Les convocations sont adressées quinze jours au moins avant la date de l’assemblée soit par courrier postal soit par courrier électronique.

Son ordre du jour est déterminé par le conseil d’administration.

Il est tenu procès-verbal des séances. Les procès-verbaux sont signés par le président et par l’un des secrétaires. Ils sont établis sans blanc ni ratures sur des feuillets numérotés et conservés au siège de l’association.

Tous les membres de l’association peuvent se faire représenter, au moyen d’un pouvoir écrit. Un membre ne peut recevoir plus de dix pouvoirs en sus de son droit de vote.

L’Assemblée générale ordinaire annuelle entend les rapports sur la gestion du conseil d’administration sur la situation financière et morale de l’association

Elle approuve les comptes de l’exercice clos, vote le budget de l’exercice suivant, fixe le montant de la cotisation applicable à l’exercice suivant, délibère sur les questions mises à l’ordre du jour et pourvoit au renouvellement des membres du conseil d’administration.

Le rapport annuel et les comptes sont accessibles dans l’espace dédié du site internet de l’association. A défaut, ils sont adressés chaque année aux adhérents à jour de leur cotisation par courriel.

Article 9 – Mission du conseil d’administration, du bureau et du président

Le conseil d’administration définit les orientations fondamentales de la politique associative et exécute les décisions de l’assemblée générale. Le bureau est chargé de l’exécution et de la mise en œuvre de cette politique et en informe régulièrement le conseil d’administration.

Le bureau a compétence pour :

– contracter dans tous les actes de la vie civile, sous réserve des dispositions de l’article 10.

– décider d’ester devant toutes les instances arbitrales et juridictionnelles nationales, communautaires et internationales.

– compromettre et transiger.

Toutefois, lorsqu’un délai de procédure empêche une décision du bureau avant la date de la prochaine réunion normalement prévue, le président a compétence exclusive pour décider de contracter, d’ester en justice et de transiger, sous réserve d’en informer le bureau à sa prochaine réunion.

Il sera rendu compte à la plus prochaine réunion du conseil d’administration et à l’assemblée générale annuelle des conditions d’application.

Le président représente l’association dans tous les actes de la vie civile. Il ordonnance les dépenses.

Il peut donner délégation dans les conditions qui sont fixées par le règlement intérieur. En cas de représentation en justice, le président ne peut être remplacé que par un mandataire agissant en vertu d’une procuration spéciale.

Les représentants de l’association doivent jouir du plein exercice de leurs droits civiques.

Article 10 – Décisions du bureau nécessitant approbation administrative

L’acceptation des dons et legs par délibération du conseil d’administration prend effet dans les conditions prévues par l’article 910 du code civil.

Article 11 – Autres modes d’organisation

Le bureau met en œuvre les modes d’organisation, de consultation et de participation des adhérents à l’échelle régionale. Les organes ainsi constitués n’ont, cependant, aucun pouvoir délibérant.

Article 12 – Ressources annuelles

Elles se composent :
1- des cotisations et des souscriptions de ses membres ;
3- des subventions des sujets de droit international, de l’Etat, des collectivités territoriales et des établissements publics ;
4- du produit des libéralités dont l’emploi est décidé au cours de l’exercice ;
5- du produit de partenariats, de parrainages, de mécénats, de dons et legs,
6- et de toute autre ressource autorisée par la loi.

Article 13 – Tenue de la comptabilité

Il est tenu une comptabilité faisant apparaître un compte de résultats, un bilan et une annexe.

Article 14 – Assemblée générale pour modification des statuts

Les statuts ne peuvent être modifiés que par l’assemblée générale sur la proposition du conseil d’administration ou sur la proposition du dixième des membres dont se compose l’assemblée générale représentant au moins le dixième des voix.

Dans l’un ou l’autre cas, les propositions de modifications sont inscrites à l’ordre du jour de l’assemblée générale lequel doit être envoyé aux adhérents au moins un mois à l’avance, par envoi sur site internet dédié, par courriel ou à défaut, par courrier postal.

L’Assemblée doit se composer de la moitié au moins des adhérents présents ou représentés. Si ce quorum n’est pas atteint, l’Assemblée générale est convoquée à nouveau et, cette fois, elle peut valablement délibérer, quel que soit le nombre des membres présents ou représentés.

Dans tous les cas, les statuts ne peuvent être modifiés qu’à la majorité des deux tiers des adhérents présents ou représentés.

Article 15 – Assemblée générale pour prononcer la dissolution

L’assemblée générale, appelée à se prononcer sur la dissolution de l’Association est convoquée spécialement à cet effet, dans les conditions prévues à l’article précédent. Elle doit comprendre, au moins, la moitié plus un des adhérents, présents ou représentés.

Si ce quorum n’est pas atteinte, une nouvelle assemblée générale est convoquée et, cette fois, elle peut délibérer valablement, quel que soit le nombre des adhérents présents ou représentés.

Dans tous les cas, la dissolution ne peut être votée qu’à la majorité des deux tiers des adhérents présents ou représentés.

Article 16 – Dévolution de l’actif en cas de dissolution

En cas de dissolution, l’assemblée générale nomme un liquidateur parmi les administrateurs ou les membres de l’Association. L’’actif net s’il y a lieu est dévolu à une ou plusieurs associations dont l’objet est analogue, conformément à la loi du 1er juillet 1901.

Article 17 – Relations avec l’Etat

Le président fait connaître dans les trois mois, à la préfecture des Hauts-de-Seine ou à la préfecture où l’association a son siège social, tous les changements survenus dans l’administration ou dans la direction de l’association.

Article 17 – Règlement intérieur

Le règlement intérieur préparé par le conseil d’administration et adopté par l’assemblée générale. Ce règlement est destiné à fixer les divers points non prévus aux statuts.

Statuts adoptés par délibération de l’assemblée générale constitutive réunie à Paris, le 12 juin 2015.

Président, secrétaire trésorier

Association GRANDS PARENTS POUR LE CLIMAT FRANCE
PROCURATION

Je soussigné (nom, prénom) …………………………………………………………..
Domicilié à
code postal …………………………………………………………………
commune …………………………………………………………………..
n° ……….. rue …………………………………………………………….
(évent.) bâtiment, n° appartement ….……………………………………
Adresse mail …………………………………………………………………..
N° téléphone (préférence portable) …………………………..…………….

Donne pouvoir à (nom, prénom) ………………….……………………………

pour me représenter et prendre part aux votes en mon nom lors de l’Assemblée Générale de Fondation
de l’association GRANDS PARENTS POUR LE CLIMAT FRANCE
du vendredi 12 juin 2015
qui se tiendra à 75002 PARIS, 8, rue de la Banque

Date et signature

*Pouvoir
– à remettre en mains propres à son délégué
– ou en courrier simple à l’adresse GPCF 21, boulevard du Sud-Est 92000 NANTERRE

Journal des bonnes nouvelles du 26 mai 2015 et suivi des @ctions

/// Suivi de cyber actions

LINKY
Sur les compteurs d’électricité “intelligents” Linky, l’Assemblée a rejeté un amendement écologiste qui aurait permis à un consommateur de “s’opposer à la mise en place d’un dispositif de comptage émettant des ondes électro-magnétiques”. Elle a en revanche adopté un autre amendement, également présenté par les écologistes, stipulant que les gestionnaires de réseaux d’électricité ne pourront avoir accès en temps réel, grâce aux compteurs Linky, aux données de consommation qu’avec l’accord du consommateur.

Le point sur loi de Transition Energétique à l’AN par Anne Bringault
Coordination pour les ONG des activités sur la transition énergétique

De nouveau hospitalisé Mumia est privé de contact avec les siens
Corinne Lepage à Bollène contre le projet de gazoduc Eridan au pied des centrales nucléaires en vallée du Rhône
Monsanto les produits à boycotter

Gaz de schiste ” Black Out Total à In Salah”

/// Journal des bonnes nouvelles du 26 mai 2015
Des milliers de manifestants contre Monsanto partout dans le monde (petite revue de presse)

Les ex-Fralib que nous avons soutenus lancent leur production

La chasse au loup lancée par le maire de Pelleautier est déclarée illégale

Soutien à Elie Geffray et à la liberté d’_expression_ : Un gros rétro-pédalage, sans doute.

Recours en justice contre l’utilisation du nom « Les Républicains »
« Nos clients considèrent qu’il est impossible de privatiser l’idéal républicain. Nous nous réjouissons que la justice ait reconnu l’urgence à trancher en référé dans un premier temps cette question de principe. »

La ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, a présenté mercredi 20 mai en conseil des ministres un “plan national d’action” en faveur des abeilles et pollinisateurs sauvages, menacés par les pesticides néonicotinoïdes. Insuffisant pour FNE

Journal des bonnes nouvelles du 19 mai 2015

Journal des bonnes nouvelles du 19 mai 2015
Des raisons d’espérer qui ne doivent pas nous conduire à baisser les bras

Obama vole au secours des abeilles
Centre des impôts incendié. Interpellations en pays de Morlaix
“ Un Etat pourra exclure tous les produits qui contiennent l’OGM interdit ”
Syngenta rejette l’offre de reprise « non sollicitée » de Monsanto
En Indonésie, le cas de Serge Atlaoui examiné par la justice administrative. Son avocat évoque un parquet indonésien «moins tonitruant»
Gaspillage alimentaire : plus d’efforts au menu des producteurs et de la distribution
Hulot salue les bonnes intentions de la Russie sur le climat
Voir l’e quotidien

APRES CEUX DE BP, LES ACTIONNAIRES DE SHELL LUI DEMANDENT DE S’ORIENTER VERS UNE STRATÉGIE BAS CARBONE
Les compagnies pétrolières européennes changent d’époque sur la demande insistante de leurs actionnaires.

Fausse Bonne Nouvelle

Faisant suite à une information parue sur un média spécialisé en environnement annonçant la relaxe de Thibault Liger Belair, nous avons cru un moment pouvoir annoncer une victoire et nous avions mis la cyber @ction en archives

Or, il apparaît que la relaxe n’a pas été prononcée. Le procès a été reporté au 17 novembre à Villefranche. On saura alors à cette date si les convictions environnementales et la désobéissance de Thibault Liger-Belair aux directives préfectorales lui vaudront ou pas, une condamnation.

Dom notre webmestre a donc passé sa journée à remettre la cyber @ction en place pour éviter les doublons. Merci donc à ceux qui n’y auraient pas participé de continuer à interpeller le Préfet.
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/devant-justice-avoir-refuse-traiter-950.html

Une école installée à l’ombre d’une centrale nucléaire au mépris des règles de sécurité, c’est la France

Dans le Loir-et-Cher, un groupe scolaire a été inauguré il y a quelques mois. Problème, il se situe près de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux et ne respecte pas les mesures de sécurité préconisées par l’Autorité de sûreté nucléaire. Une inconscience qui n’est pas sans rappeler le précédent tragique de l’usine AZF.

une école à l'ombre de la centrale

une école à l’ombre de la centrale

Il y a quelques mois a été inauguré en Loir-et-Cher, sur la commune d’Avaray, un nouveau groupe scolaire pour les enfants d’Avaray et de Lestiou, la commune voisine. Il remplace deux écoles primaires existantes datant à peu près de Jules Ferry, et dépassées par les exigences des normes actuelles. Tout le monde semblait se réjouir de cet événement apparemment anodin et heureux.

Voisinage radioactif

Pourtant un groupe de militants vêtus de combinaisons blanches est venu rappeler le jour de l’inauguration que l’on assistait là à une grande première en France : la construction d’un ERP (établissement recevant du public) dans le périmètre rapproché d’une centrale nucléaire, en l’occurrence celle de Saint-Laurent-des-Eaux. Cette centrale possède deux réacteurs de 950 mégawatts en activité, et deux autres en démantèlement. Démantèlement étant en l’occurence un bien grand mot, puisque nulle part n’ont été démantelés jusqu’au bout ces types de réacteurs UNGG (Uranium naturel graphite gaz).

Manifestation

Manifestation

A ces INB (installations nucléaires de base) de production s’ajoute une INB de déchets proprement dits : les silos de graphite irradié (2 000 tonnes). A ces 2 000 tonnes on doit ajouter 2 500 tonnes par réacteur arrêté, ce qui fait pour Saint-Laurent 7 000 tonnes de graphite irradié pour un total national de 16 000 tonnes, et l’on sait désormais qu’ils dégagent du tritium gazeux, qui est un isotope de l’hydrogène. Que voilà un voisinage idéal pour une école primaire !
Pourtant la circulaire Borloo du 17 février 2010 recommande d’éviter les constructions sensibles dans les périmètres de dangers des centrales nucléaires, et ce par le biais d’un document précis commandé à l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire) régionale, ici celle d’Orléans.
– Télécharger la circulaire Borloo :
PDF – 144.4 ko

Ce document s’appelle le Porter à Connaissance (PAC), il est sorti en mai 2011 et a défini dans le cas présent un périmètre de deux kilomètres de rayon. Il a pour mission d’informer les collectivités locales des risques liés au voisinage de la centrale, et de les inciter à maîtriser leur urbanisation en conséquence. Il précise clairement que « la zone n’a pas vocation à recevoir d’ERP sensible » et deux pages plus loin, il donne comme exemple d’établissement sensible les écoles, dont la vulnérabilité est qualifiée de forte car leurs occupants « seront inaptes à reconnaître un danger ou difficiles à évacuer ».

La carte de la zone dans le PAC

L’histoire se répètera-t-elle ?

On pourrait multiplier les citations pour montrer que l’ASN a fait son travail, mais que ses conclusions ont été contournées. Le préfet a subi des pressions de la part des parents d’élèves qui ont opté pour la proximité au détriment de la sécurité. La commune d’Avaray, qui n’a même pas de PLU, continue de se développer à l’intérieur du rayon de deux kilomètres cité plus haut : des pavillons poussent en face des réacteurs, sur la rive droite de la Loire.

Derrière le groupe scolaire, à droite, les tours de refroidissement SLB1 et SLB2 ; à gauche, les structures carrées cachées derrière les arbres sont les carcasses de SLA1 et SLA2, en cours de « démantèlement » depuis 20 ans ; elles contiennent chacune 2500 t de graphite irradié.

Derrière le groupe scolaire, à droite, les tours de refroidissement SLB1 et SLB2 ; à gauche, les structures carrées cachées derrière les arbres sont les carcasses de SLA1 et SLA2, en cours de « démantèlement » depuis 20 ans ; elles contiennent chacune 2500 t de graphite irradié.

Cette inconscience me rappelle l’accident de l’usine AZF à Toulouse en septembre 2001. Je me contenterai de citer le titre de l’article du Monde de Benoit Hopquin paru le 3 octobre 2001 : « La croissance urbaine de Toulouse a négligé la protection industrielle. Les textes qui, depuis 1976, sont destinés à assurer la protection des habitants, n’ont pas été intégrés dans les POS avec assez de rigueur. Des commerces, des routes et même un groupe scolaire ont été construits près de l’usine AZF. »
L’histoire se répètera-t-elle ?
Ce qui est immuable et sidérant, c’est cette continuité dans l’absence de culture du risque, si caractéristique de notre pays.

Nicole Combredet
Présidente de Sortir du Nucléaire 41

Pourquoi il faut se mobiliser massivement le 23 Mai contre Monsanto ?

Parce que les règlements européens sur la culture et l’importation des OGM viennent d’être modifiés, laissant à chaque Etat la possibilité de choisir sa position sur les OGM ! Montrons donc à Monsanto et aux amis du TAFTA que nous n’en voulons pas en France, comme ailleurs dans le monde !! 

Lancées de façon autogérée par des citoyens soucieux de s’engager, ou par des militants associatifs locaux, ces marches sont des événements ouverts, sur un positionnement 100% citoyen, sans étiquette politique. Chacun peut dans sa ville proposer des rendez-vous en mettant un commentaire ici : nous rajouterons ces Rdv dans la liste.

Vous pouvez aussi les signaler sur le site de Combat Monsanto

Amiens : rendez vous de 13h à 20h
Autry le chatel 45500, Pique-nique à 12h + rassemblement ” OGM ni dans mon assiette ni dans les champs” aux “Hubits” dans le champ juste en face des serres de Monsanto, puis APM fabrication d’un épouventail…
Avignon : Rendez-vous fixé à 10h devant MONSANTO à St Andiol suivi à 13 heures d’un picnic à AVIGNON , place Pie
 Bayonne : rendez-vous à 10h, devant la mairie, 1, av. du Maréchal-Leclerc
BERGERAC, à partir de 10 heures, place Jules FERRY.
Besançon, soirée débat “Le monde selon Monsanto” ciné V. Hugo à 20h30
 Bordeaux : rendez-vous à 14h, place Victoire
 Brest : rendez-vous à 14h, parcours non défini
 Caen : Place de la République, Caen, départ 16h
 Carhaix : rendez vous à 14h à l’espace Glenmor (pique nique à 11h au manoir de Kerampuilh)
Chalons-sur Saone, place St vincent à 10h30 :
 Cherbourg : rendez vous à 15h place du Théâtre
 Clermont Ferrand : rdv Place DELILLE 14 h
 Corse : Rendez-vous
Dijon, Rendez vous à 11H place de la Libération :
 Grenoble : rendez vous à 14h place de la Gare
  Ile de la Réunion : rendez vous de 9h à 16h au Marché Forain de Saint Pierre
 La Rochelle : Place de Verdun à 15H
 Laon : rendez vous de 10h à 16h Place des Droits de l’Homme
 Lille : rendez-vous à 14h, Grand-place
 Limoges : Rassemblement 14h30 Place de la Motte
 Lorient : rendez vous à 14h, place Jules Ferry Lorient
 Lyon : rendez-vous à 14h, parcours non défini
 Marseille : rendez-vous à 14h, Le Kiosque à musique, en haut de la Canebière
 Montpellier : rendez-vous à 14h, place Royale du Peyrou
 Nancy : rendez vous à 15h place Maginot
 Nantes : rendez-vous à 14h, place Royale
 Nice : Rdv 14H
 Nîmes : Rdv à 14h30 sur l\’avenue Feuchères (face à la gare)
Nouméa, Nouvelle Calédonie Rassemblement place des cocotiers le Samedi 23 mai de 10h à 12h
 Paris, rendez-vous à 16h Place Denfert Rochereau :
 Peyrehorade (où il y a une usine de Monsanto) : rendez vous à 10h devant leur usine à Peyrehorade
 Rennes : rendez vous à 14h devant la Mairie de Rennes, place de la mairie
 Saint Barthélemy Rendez-vous à 16H à la Capitainerie :
 Salon de Provence : rendez vous à 15h00 place de l’hôtel de ville, puis soirée débat “Le Monde selon Monsanto”
 Strasbourg : rendez-vous à 14h, devant le Parlement européen, pour rejoindre le village des alternatives
Thionville, 11h30 parc Wilson (picnic)
 Toulouse : rendez vous à 11h Square Charles de Gaulle
 Tours : rendez-vous à 14h, parcours non défini
Mais aussi en Belgique à Bruxelles : Rendez-vous à 13H Notre Dame du Finistère (à côté de l’entrée de l’Inno)
Et en Suisse à Morges

Munich, Bavière, le 23 mai 2015 De 12 à 18 h, Stachus

Tous les rendez-vous sur la planète

Vous pouvez aussi Cyber @gir

cyberaction N° 707: InVivo doit servir les agriculteurs. Pas les empoisonner !
cyberaction N° 705: OGM : la santé des consommateurs menacée par la décision de la Commission européenne

cyberaction N° 703: Interdiction des néonicotinoïdes, un espoir pour les abeilles ?

cyberaction N° 702: devant la justice pour avoir refusé de traiter sa vigne

cyberaction N° 695: pour aider Vilmorin à retirer le glyphosate de ses rayons

cyberaction N° 694: Pour un décret interdisant l’usage du glyphosate.

FUSION MONSTRE MONSANTO/SYNGENTA : MONSANTO PROPOSE 45 MILLIARDS DE DOLLARS !