Journal des bonnes nouvelles du 18 décembre 2013

cyber @ction N° 595: Sauvons les Landes de Notre Dame

Plus de 5000 participants en 24 heures. Merci de continuer à faire connaître nos actions en cette période de vœux.

Annulation de l’arrêté préfectoral de reconstruction du barrage des Plats, dans la Loire

Chalutage profond : le vote corrigé du Parlement basculerait du côté de l’interdiction

Sauf que comme dans le sport on ne refait pas le match après coup.

Moralité de l’histoire : Mieux vaut une cyber @ction adressée directement aux euro-députés avec des signataires identifiables comme électeurs plutôt qu’une pétition qui même avec des centaines de milliers de signatures ne fait pas pression directement sur les élus concernés.

A présent reste à utiliser son porte-monnaie qui lui aussi a du pouvoir puisque nous pouvons choisir par nos achats l’économie que nous souhaitons.

Chalutage profond : le vote corrigé du Parlement basculerait du côté de l’interdiction

17 décembre 2013 : EPR : la bérézina d’un chantier censé maintenir les compétences françaises

Médiapart vient de révéler une nouvelle série de dangereux dysfonctionnements sur le chantier de l’EPR, qui ont conduit l’Autorité de Sûreté Nucléaire à saisir le Ministère du Travail pour demander l’arrêt du chantier pour six mois. Au vu des malfaçons cumulées, un abandon définitif du chantier et de tous les projets d’EPR dans le monde devrait s’imposer. Qui plus est, ces problèmes ne sont pas spécifiques au seul EPR : ils sont un avant-goût de ce à quoi il faut s’attendre avec la vague de travaux du “grand carénage” prévu par EDF pour prolonger l’activité des réacteurs au-delà de 30 ans.
http://groupes.sortirdunucleaire.org/EPR-chantier-berezina

Retard du réacteur nucléaire EPR : la date couperet du 11 avril 2017

Procès Areva/Uranium du Niger (20 décembre 2013) L’Observatoire du nucléaire met en ligne un document crucial

L’Europe épingle deux insecticides soupçonnés d’être neurotoxiques

OGM: vote en commission du Parlement européen pour interdire la culture du maïs TC1507

Appel du Collectif Pays Basque pour la Pollutaxe : Partout et tout le monde, à vos masques blancs !

Bonnets rouges / Masques blancs ; débat retransmis en direct sur Mediapart :
Enfin, ce mercredi 18 décembre de 19H00 à 20H30, un débat filmé et retransmis en direct sur Mediapart aura lieu entre Christian Troadec, un des porte-paroles des Bonnets Rouges et Txetx Etcheverry, un des représentants du Collectif Pays Basque pour la Pollutaxe. Pour cette occasion, le journal sera totalement en accès libre de midi à minuit

Appel du Collectif Pays Basque pour la Pollutaxe : Partout et tout le monde, à vos masques blancs !

Après sa première intervention sur l’autoroute de Biarritz , le Collectif Pays Basque pour la Pollutaxe a lancé une nouvelle série d’actions :

Très simples à organiser, elles peuvent être menées partout et réalisées par tout le monde. Il s’agit de poser un masque blanc anti-pollution à une ou plusieurs statues de votre ville ou de votre territoire. Et pour en expliquer le sens, ne pas oublier d’accrocher également une banderole, grande ou petite,
voire une affichette ou un petit panneau disant “Pollueur = payeur ! Pollutaxe maintenant !”

Vous pouvez le faire en groupe ou à une ou deux personnes, quelque soit la taille des statues. N’oubliez pas d’en poster les photos sur
https://www.facebook.com/PollutaxeMaintenant
 et sur twitter : #Pollutaxe

Alors, toutes et tous à vos masques blancs !
pollutaxe

Bonnets rouges / Masques blancs ; débat retransmis en direct sur Mediapart :

Enfin, ce mercredi 18 décembre de 19H00 à 20H30, un débat filmé et retransmis en direct sur Mediapart aura lieu entre Christian Troadec, un des porte-paroles des Bonnets Rouges et Txetx Etcheverry, un des représentants du Collectif Pays Basque pour la Pollutaxe. Pour cette occasion, le journal sera totalement en accès libre de midi à minuit
http://www.mediapart.fr/

Procès Areva/Uranium du Niger (20 décembre 2013) L’Observatoire du nucléaire met en ligne un document crucial

A quatre jours du procès qui l’opposera à Areva vendredi 20 décembre au Tribunal de grande instance de Paris, l’Observatoire du nucléaire met en ligne un document crucial sur son site web.

Il s’agit d’une lettre d’amendement au projet de budget 2013 de l’Etat du Niger, datée du 29 novembre 2012, signée par le ministre des finances Gilles Baillet, et qui précise les modifications de dernière minute.

Un tableau permet de constater que la plupart des nouvelles dépenses correspondent à des recettes d’un montant équivalent. Plus particulièrement, le fameux “don d’Areva” de 17 milliards de France CFA (26 millions d’euros) est directement pré-affecté à l’achat d’un avion présidentiel (10 milliards FCFA) et d’un “avion de reconnaissance” (7 milliards FCFA).

Pour mémoire, les documents révélés par l’Observatoire du nucléaire depuis le début de cette affaire – en particulier le compte-rendu d’une rencontre secrète tenue le 13 novembre 2012 entre Areva et le chef de cabinet de la présidence du Niger – ont permis de constater que le “don d’Areva” s’est finalement monté à 35 millions d’euros, une troisième tranche de 9 millions d’euros étant venue compléter les deux premières tranches respectivement de 16 et 10 millions.

Rappelons que, dans un premier temps, Areva a menti en niant carrément l’existence de ce fameux don (cf dépêche AFP du 12 décembre 2012) et a assigné en justice l’Observatoire du nucléaire pour une prétendue “diffamation” (d’où le procès de ce 20 décembre 2013).

L’Observatoire du nucléaire maintient que, loin des dizaines de milliards d’euros que la France et Areva devraient verser au Niger pour l’avoir spolié et contaminé par l’extraction de l’uranium depuis 50 ans, le versement de ce curieux “don” est une pratique relevant de la corruption, au moins moralement si ce n’est juridiquement.

L’objectif d’Areva est assurément d’inviter les dirigeants du Niger à continuer à porter de façon très modérée les revendications du peuple nigérien qui ne supporte plus d’être contaminé et spolié par l’industrie nucléaire française. Cette dernière alimente ainsi à bon compte son parc de centrales dans le cadre d’une fausse “indépendance énergétique” basée… sur l’importation de l’uranium.

Retard du réacteur nucléaire EPR : la date couperet du 11 avril 2017

Observatoire du nucléaire – Communiqué du mardi 17 décembre 2013
– Le chargement en combustible nucléaire doit nécessairement avoir lieu avant le 11 avril 2017
– Du fait des retards accumulés, EDF est engagée dans une irresponsable course poursuite…

En signant le 10 avril 2007 le décret de création du réacteur EPR de Flamanville (ci-joint, p7), le premier ministre de l’époque Dominique de Villepin pensait assurément avoir laissé à EDF une marge plus que généreuse : 10 ans pour construire un réacteur… supposé être terminé en seulement 4 ans et demi (*).

Mais EDF a tant multiplié les malfaçons et autres fautes sur son chantier que le 11 avril 2017 ressemble désormais à une date couperet. Avant les révélations de Médiapart, lundi 16 décembre 2013, l’EPR était censé être livré “en 2016” avec déjà quatre ans de retard. Désormais, on peut penser que la fin du chantier pourrait avoir lieu… en 2017. Mais, avant ou après le 11 avril ?

Si c’est après, les conséquences seraient incommensurables pour EDF : le décret de création de l’EPR ne serait plus valable, il faudrait refaire toute la procédure administrative, y compris un nouveau Débat public officiel puis une enquête publique, ce qui prendrait à coup sûr plusieurs années.

Le réacteur EPR, a supposer qu’il ait finalement été achevé entre temps, resterait donc longuement à l’arrêt, achevant de ruiner les finances et ce qu’il reste de crédibilité à EDF. Il est évident que les autorités françaises veulent à tout prix éviter ce scénario catastrophe, ce qui pose d’ores et déjà des questions cruciales.

En effet, maintenant que EDF a gaspillé tous ses “jokers”, le risque est que les prochaines malfaçons soient cachées afin de ne pas dépasser la date du 11 avril 2017. EDF va exercer – ou exerce déjà – en sous-main une pression morale sur les dirigeants politiques et sur ceux de l’Autorité de sûreté nucléaire, dont la supposée “indépendance” a été prise en défaut lorsque l’enjeu politique était crucial.

Il est donc clair que ce ne sont pas seulement les finances d’EDF, déjà exsangues, qui sont menacées par cette épée de Damoclès : c’est bien le risque de catastrophe nucléaire qui sera démultiplié si l’EPR entre un jour en service.

Certes, même sans malfaçons, l’EPR est comme tout réacteur nucléaire susceptible de causer une catastrophe. Mais l’EPR, mal conçu et mal construit, est probablement un des plus dangereux réacteurs nucléaires au monde. Et si, de plus, il est mis en service avec des malfaçons cachées, la possible catastrophe nucléaire sera alors tout à fait probable.

Le mieux serait assurément de suivre les exemples de réacteurs nucléaires entièrement construits mais jamais mis en service, comme à Lemoniz (Espagne), Zwentendorf (Autriche), Bataan (Philippines) ou Kalkar (Allemagne).

(*) En effet, ce décret précise (article 3 alinéa 2) que “Le délai pour réaliser le premier chargement en combustible nucléaire du réacteur est fixé à dix ans à compter de la publication du présent décret au Journal officiel de la République française”, c’est-à-dire avant le 11 avril 2017.

Chalutage profond : le vote corrigé du Parlement basculerait du côté de l’interdiction

D’après Le Marin
Les députés européens ont voté, le 10 décembre, contre l’interdiction du chalutage profond. Mais certains députés ont ensuite corrigé leur vote, faisant basculer la majorité en faveur de l’interdiction. Réelle erreur de vote liée à sa complexité, ou affichage politique ? En tout cas, ce vote corrigé n’a pas de valeur juridique… mais augmente la pression.

La partie était serrée et le rejet de l’interdiction l’avait emporté à une courte majorité de 16 voix (342 contre, 326 pour, 19 abstentions). Après que certains députés aient corrigé leurs votes auprès du bureau du Parlement européen, il apparaît que 343 députés affichent désormais être pour l’interdiction, et 330 contre (et 15 abstentions). Il y a eu en fait une vingtaine de corrections (2 dans un sens, 18 dans l’autre).

Le député Vert Jean-Paul Besset, Greenpeace et Bloom, repris par l’AFP, concluent donc qu’une majorité de députés étaient en faveur de l’interdiction et se sont trompés dans leur vote, à cause de la complexité du vote des amendements. Ce qui est tout à fait possible, il n’est pas aisé de s’y retrouver. Mais un habitué du Parlement s’étonne d’une telle erreur sur un amendement fléché comme crucial et souligne qu’il arrive aussi que des députés fassent un choix ensuite mal assumé, pour faire passer un texte, puis utilisent cette possibilité de correction pour apparaître sous un jour plus favorable auprès de leurs électeurs. Surtout sous une forte pression médiatique, comme c’est le cas pour la pêche profonde.

On ne saura pas leurs motivations et juridiquement, cette nouvelle majorité n’a pas de valeur. Mais les associations appellent les États membres à en tenir compte, puisque désormais ce dossier est entre leurs mains. Les appels au boycott des enseignes commercialisant des espèces d’eau profonde font aussi rage sur la toile, notamment sur facebook (plus de 10 000 like pour le boycott d’Intermarché) et Avaaz (plus de 150 000 signataires de la pétition pour que les enseignes cessent de vendre ces produits).

Voir le procès-verbal du vote du vote du 10 décembre avec, en bas de la page 28, les corrections de vote.

Moralité de l’histoire : Mieux vaut une cyber @ction adressée directement aux euro-députés avec des signataires identifiables comme électeurs plutôt qu’une pétition qui même avec des centaines de milliers de signatures ne font pas pression directement sur les élus concernés.

Annulation de l’arrêté préfectoral de reconstruction du barrage des Plats, dans la Loire

Annulation de l’arrêté préfectoral de reconstruction du barrage des Plats, dans la Loire: le Père Noël libère la Semène et réclame une table ronde pour construire une autre culture de l’eau potable en Haute-Loire et dans la Loire
Le Père Noël est passé avec un peu d’avance pour la Semène. Ce Père Noël s’appelle le Tribunal Administratif de Lyon, qui a annulé le 14 novembre 2013 l’arrêté de reconstruction du barrage des Plats, pour « défaut d’information des élus locaux qui ont validé le projet », une irrégularité grave. L’arrêté d’au- torisation, signé hâtivement par la préfète de la Loire le 22 mai 2012 légitimait sans fondement technique et juridique solide la reconstruction d’un barrage douteux sur la Semène, la plus belle rivière du département de la Loire, située en grande partie dans le Parc Naturel Régional du Pilat.
C’est un coup sévère porté à l’Etat local, qui n’est pas en cohérence avec la mutation de la politique de l’eau dans notre pays, exigeant la prise en compte de l’impératif de protection et restauration des milieux aquatiques et de gestion plus durable la ressource en eau. C’est aussi un camouflet mérité pour le « Syndicat des Barrages », un regroupement de 4 communes, dont la ville de Firminy, qui a exercé toutes sortes de pressions pour imposer la reconstruction de l’ouvrage, percé en 2005 pour des raisons de sécurité. Tous les services et établissements de l’Etat (Dreal de bassin, Agence de l’Eau Loire Bretagne, Onema) ainsi que les Conseil Généraux de Loire et de Haute-Loire avaient pourtant donné un avis défavorable : mais la préfète et la DDT de la Loire étaient passé outre.
L’ouvrage, reconstruit à 50 %, est maintenant hors la loi. Pour tous ceux, riverains de la Semène, habi- tants de St Genest Malifaux, Appelous, Stéphanois, ONG, citoyens, élus de la Loire et d’ailleurs qui ont lutté pendant 8 ans pour construire une nouvelle politique de l’eau, c’est un très beau cadeau dans la hotte du Père Noël.

Garantir l’approvisionnement en eau potable en épargnant la Semène : c’est possible.

Le barrage des Plats, un ouvrage de 18 mètres de hauteur construit en 1958 devait assurer le développe- ment industriel du territoire de Firminy, dont on pensait qu’il aurait 100 000 habitants en 2000. En 2013, Firminy ne compte que 17 000 habitants, l’industrie lourde est partie et les alternatives pour garantir l’ap- provisionnement en eau potable sur le secteur et, plus largement sur quelques communes de Haute-Loire et du bassin stéphanois sont déjà là. Le grand barrage de Lavalette, en Haute-Loire (40 millions de m3), les ouvrages sur le Furan (Gouffre d’Enfer et Pas du Riot), les barrages sur l’Ondenon, l’Echapre, le Cotatay constituent des réserves suffisantes.
L’eau potable ne manque pas, et il n’y a aucun risque de pénurie à l’horizon. Une étude faite en 2008 … /…
par le Cabinet Asca1, avait conclu : « Les retenues d’eau qui assurent l’alimentation du pôle stéphanois … suffisent largement à alimenter le territoire ». En 2009, une solution complémentaire pour renforcer encore la sécurité avait été étudiée par la SOGREAH1, à la demande sur Conseil Général de la Haute-Loire. Elle consiste dans la réalisation d’une conduite de 17 km reliant le barrage de Lavalette à l’usine de potabilisa- tion du SYMPAE (Syndicat Mixte de Production et d’Adduction des Eaux) de Monistrol sur Loire.
Mais ces alternatives, proposées par divers élus, institutions, établissements et écologistes ont été balayées par le Syndicat des Barrages, qui veut devenir marchand d’eau. De fait, ce dernier compte sur la recons- truction de l’ouvrage pour « vendre de l’eau potable publique » et encaisser ainsi un revenu annuel consé- quent, au détriment de l’indispensable transparence et cohérence de la politique de l’eau, de la démocratie locale et naturellement de la biodiversité.

Un moratoire et une table ronde pour trouver d’autres solutions : le ministère de l’écologie doit prendre l’initiative, sur le modèle de ce que fait l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée et Corse.

Garantir l’approvisionnement en eau potable est une conquête du XXe siècle. L’eau au robinet est un besoin vital, et un droit essentiel. Les ONG du Collectif Loire Amont Vivante, qui regroupe une dizaine d’associations des départements et la Loire et de la Haute-Loire, soutenu par le WWF-France y sont parti- culièrement attentives. Mais cette garantie ne peut se faire au détriment des milieux aquatiques, en gaspil- lant l’argent public, surtout en période de crise, en bafouant le besoin de démocratie locale et de participa- tion des usagers-citoyens à la gestion de leur territoire.
Aujourd’hui, le conflit des Plats est devenu un enjeu national. Pour sortir par le haut de l’impasse provo- quée par le « Syndicat des Barrages », pour mettre en place les alternatives qui existent, pour construire sur le territoire de la Semène un développement économique durable à partir du capital naturel remar- quable de cette « rivière sauvage » et des activités de son bassin versant, le Collectif Loire Amont Vivante demande au Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable de lancer au plus vite le processus de création d’une « table ronde » entre tous les acteurs.
Inspirons nous de ce que se passe sur le bassin Rhône Méditerranée et Corse, exemplaire à maints égards. L’Agence de l’Eau vient d’y financer la démolition du grand barrage d’eau potable de l’Ayrette, obsolète et abandonné en 19992. Et son directeur écrit dans l’ouvrage « Ces hommes qui font vivre les rivières », récemment édité3 : « Ces hommes et femmes ont tout compris. Ils ont compris que l’eau a besoin de victoires éclatantes, que le bon état des eaux est le sourd désir des populations, que la bonne gestion est leur honneur de responsables (…) que l’eau transcende les frontières administra- tives et les clivages politiques, que l’eau ne craint rien de plus que l’anarchie dans le gestion et que le diktat technocratique n’est pas une option pour les territoires ».
1 Aujourd’hui Artelia
2 « Sauvons l’eau » N° 22 novembre 2013
3 Postface. Ouvrir une troisième voie pour l’eau. Préface de Michel Rocard Editions Agence de l’Eau RM et C.

Notre Dame des Landes : pour les associations c’est un carton rouge, pas un feu vert !

Communiqué de presse des associations ACIPA, CéDpa et ADECA et du collectif de pilotes – Dimanche 15 décembre 2013

Notre Dame des Landes : pour les associations c’est un carton rouge, pas un feu vert !

M. le Préfet va rendre compte à la presse des travaux de la commission de suivi des engagements de l’État et va vraisemblablement annoncer la publication des arrêtés « environnementaux ».

Nous ACIPA, CéDpa, ADECA et collectif des pilotes tenons à :

1- Dénoncer la concertation qui n’a lieu que dans la forme.
Le sous-préfet a en effet suspendu les réunions d’échanges avec la DGAC alors que . les désaccords restent profonds ; quatre réunions ne peuvent suffire pour faire un travail de recherche de la vérité surtout quand la méthode utilisée par la DGAC ne souffre aucune discussion. L’État aurait voulu simplement afficher une concertation de façade avec les opposants qu’il n’aurait pas fait autrement.

2- Souligner l’impossible confiance envers un État qui est juge et partie.

Comment peut-on imaginer que des fonctionnaires, aussi compétents soient-ils, puissent aboutir à des conclusions contraires aux attentes de leur hiérarchie et des décideurs politiques qu’ils côtoient, en particulier le premier ministre ?
Des exemples très concrets :

La DGAC estime que dans 18 ans, les avions sur Nantes seront ceux d’aujourd’hui alors que de nouveaux modèles, deux fois moins bruyants, sortent d’ici 2 à 4 ans…

Elle estime qu’il faut pour Nantes des aérogares dix fois plus coûteuses que celles récemment construites ailleurs, tout en admettant que cela se discuterait avec le concessionnaire.

Elle maintient ses hypothèses de croissance du nombre de mouvements alors que la réalité les a de fait démenties : le plan d’exposition au bruit actuel tablait sur 110 000 mouvements à l’horizon 2010 alors que le chiffre réel de 2012 n’est que de 64 000. Et sur les 11 premiers mois de l’année 2013, le nombre de mouvements baisse de 2%…

3- Rappeler la faiblesse du dossier sur le plan environnemental

Les scientifiques (commission spécifique et CNPN) ont souligné l’insuffisance du diagnostic initial et invalidé la méthode de compensation. C’est pourtant sur cette même méthode que l’État entend prendre ses arrêtés. Il n’a d’ailleurs pas l’intention de représenter ses « améliorations » aux mêmes scientifiques, jugés trop sévères sans doute et bien encombrants !
Nous le réaffirmons au nom de la loi sur l’eau et sur la protection des espèces protégées: une zone aussi riche et remarquable que le bocage de NDL, vaste zone humide en tête de deux bassins versants ne doit pas être détruite car elle n’est pas compensable.

Nous demandons au gouvernement
– D’ordonner une expertise technique indépendante des récentes études, celles de la DGAC comme celle du CéDpa, en s’inspirant de ce qui a été fait à Toulouse.
– De respecter ses propres préconisations sur la protection des zones humides et tout simplement la loi sur l’eau.
– De reconnaître que l’agriculture sur le secteur de NDL est parfaitement en phase avec les recommandations du Grenelle et qu’il est incompréhensible de vouloir la déstructurer totalement.
Il en va de sa crédibilité et de l’avenir de notre patrimoine naturel et agricole.

Nous demandons aussi aux politiques et autres « décideurs » locaux de comprendre que leurs mensonges répétés et leurs appels au démarrage des travaux ne font qu’aggraver le fossé qui se creuse chaque jour avec les citoyens, écœurés par la gabegie financière et les petits arrangements entre amis.

Contacts presse :
ACIPA : Julien Durand : 06 33 51 01 25
CéDpa : Françoise Verchère : 06 73 37 67 76
ADECA : Marcel Thébault : 02 40 57 28 98
Collectif de pilotes : Thierry Masson : 06 78 90 71 49

Suspension Ecotaxe : première action pour la pollutaxe en Pays Basque

Suspension de l’écotaxe : 1ère action pour la Pollutaxe à Biarritz en Pays Basque

pollutaxe

Le Collectif Pays Basque pour une pollutaxe a réalisé sa première action ce vendredi 13 décembre à Biarritz.

60 militants ont suspendu une grande banderole “+ de trains ! – de camions ! Pollutaxe maintenant ! ” sur un pont surplombant l’autoroute, juste après le péage de Biarritz. Les manifestants étaient équipés de drapeaux basques et de masques blancs anti-pollution, symbole de leur mouvement.
manif-pollutaxe

Pendant ce temps, d’autres personnes distribuaient un tract aux automobilistes passant au péage.

Le collectif y dénonçait le renoncement du gouvernement aux “recettes de l’écotaxe payées par les entreprises routières au moment même où il va augmenter la TVA des transports publics à 10 % (contre 5,5 % en 2011).”

Pour Txetx Etcheverry, porte-parole des manifestants, il s’agit là “d’une double peine pour les secteurs les plus pauvres de la population, qui se déplacent en transports collectifs, et qui devront en outre continuer à payer avec leurs impôts l’entretien des routes abimées par les poids lourds. Le gouvernement recule devant les lobbies routiers et FNSEA mais n’a par contre aucun état d’âme à ponctionner chaque fois d’avantage les citoyens et notamment les plus vulnérables d’entre eux.”

Jérôme Teillary, autre représentant des masques blancs et cheminot à Hendaye, rappelait quant à lui que le fret SNCF de la côte basque a perdu 2/3 de ses emplois ces dix dernières années. “La pollutaxe doit faire payer aux camions l’usage de la route comme le train paie aujourd’hui un péage pour le rail, sinon la concurrence est faussée entre ces deux modes de transports de marchandises. Elle servira en outre à financer les alternatives de type rail, fret maritime ou fluvial, créant ainsi des emplois de proximité, non délocalisables. Il faut reconvertir les chauffeurs routiers en cheminots, et non l’inverse comme aujourd’hui !”

Les masques blancs ont prévu d’autres interventions, et appellent les autres territoires à rejoindre leur mouvement dans les semaines et les mois à venir. “Nous ne pouvons accepter cette victoire provisoire des lobbies sous peine de compromettre gravement la bataille générale pour l’indispensable transition sociale et écologique” a conclu Victor Pachon au nom des masques blancs.

Le Collectif Pays Basque pour la Pollutaxe

Journal des Bonnes nouvelles du vendredi 13 décembre 2013

En cette fin de semaine hivernale où les trois quarts de la France sont sérieusement pollués, quelques lueurs d’espoir pour entretenir otre ecol’optimisme et votre mobilisation car rien n’est jamais gagné définitivement ;o)

La justice européenne annule l’autorisation de mise sur le marché de la pomme de terre OGM Amflora

Demi-victoire L’OFFICE EUROPÉEN DES BREVETS SUSPEND LA DÉLIVRANCE DE BREVETS SUR LES PRODUITS ISSUS DE MÉTHODES DE SÉLECTION CONVENTIONNELLE

Fiscalité : une « pollutaxe » pour remplacer l’écotaxe ? Un collectif pour la « pollutaxe » a été créé le 2 décembre à Bayonne,

L’environnement redevient une priorité
malgré le climat morose et la situation économique préoccupante, 57 % de nos concitoyens estiment qu’il faut, « dans les années qui viennent, privilégier le respect de l’environnement, même si la croissance économique doit en pâtir ». Plus des deux tiers (70 %) sont convaincus que le développement durable peut être une solution.

Sable coquiller en baie de Lannion : Arnaud Montebourg demande des expertises

Cancer et environnement : On peut encore éviter une catastrophe sanitaire

Belle mobilisation antinucléaire aux quatre coins de la France !
Pour les amateurs d’anagramme voir Centrale nucléaire = le cancer et la ruine

Malgré quelques petites imperfections, notre nouveau site fonctionne : n’hésitez surtout pas en écrire du bien dans les commentaires de ce blog, cela fera plaisir à Dom qui depuis des mois nous le concoctait patiemment.

Y’en aura pour tout le monde !
(21x21cm Papier + eBOOK)
Les Monstres du placard / 01

Le « cauchemar en cuisine » ne fait que commencer.
YENaura-couv-papier

Y a du ch’val roumain dans les lasagnes, du gaz de schiste dans la moussaka, du césium dans le thé vert, de la carpe et du lapin dans le mariage pour tous, du corned-beef dans le depardieu, de la pute dans la poutine, du polonium dans l’arafat, du mustang grillé au buffalo grill, de l’âne dans le burger, de l’autruche en Autriche et des couilles dans le potage.

Par contre, pas la moindre trace d’ADN d’Antoine-Augustin Parmentier (1737-1813) dans le hachis parmentier findus, pas plus que de morceaux de chasseur dans le lapin-chasseur william saurien.

La pire des malbouffes, c’est quand même l’homme. Rappelez-vous « Soleil Vert » : « Mangez du vieux ! » qu’ils disaient. Mais le vieux (l’humain en général, en fait), situé en fin de chaîne alimentaire, concentre tous les pesticides, engrais chimiques, antibiotiques, médicaments. Comme dit mon voisin Mamadou (je cite) : « Li blanc modewne li bouwé de chimique, li vaut pas li missionaiwe d’y a cent ans, qu’il était nouwi à l’hostie… »
Recueil de 48 pages de dessins de presse :

Version NUMERIQUE, comme nos autres eBOOKS, au format PDF et ePUB…
Version PAPIER format 21×21cm en impression numérique qui fait plaisir à voir !

INFO Livraisons : la fabrication est en cours et nous devrions pouvoir poster
vos commandes au plus tard le 15 décembre. Donc bon pour les cadeaux de Noël !

Pack Papier + eBOOK : 12€
Et vous profitez au mieux de ce recueil :
téléchargement immédiat et couleurs d’origine avec l’eBOOK, et vous offrez le livre papier !

En PDF et ePUB : 5 €

En savoir plus – Commander
Extraits choisis :

CAZA2013p45

embuches de Noel

repeat after me