Journal des bonnes nouvelles du 3 juillet

Quelques bonnes nouvelles avant de faire la pause estivale de la fin de cette semaine jusqu’à fin aout pour éviter les fastidieux désabonnements-abonnements.

Pour autant nous restons vigilants et la revue de presse reste visible en ligne
http://www.cyberacteurs.org/quotidien/index.php

Bien amicalement

Alain

,__o Alain UGUEN Association Cyber @cteurs
_-\_<, votre souris @ du pouvoir (*)/'(*) http://www.cyberacteurs.org PS Pour ceux qui profitent de l'été pour envoyer leur contribution par chèque c'est Association Cyber @cteurs C/O Alain Uguen 152 rue F.Pelloutier 29000 Quimper par paiement en ligne sécurisé le lien est dans le pied de page. * * * * Assemblée nationale : Claude Bartolone baisse son indemnité de 30 %
http://www.lepoint.fr/politique/assemblee-nationale-claude-bartolone-baisse-son-indemnite-de-30-29-06-2012-1479193_20.php

http://lci.tf1.fr/politique/claude-bartolone-baisse-son-indemnite-de-30-7394008.html

Pour le reste, comme une majorité de parlementaires cumulent, ce n’est pas gagné
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/cumul-mandats-mesdames-messieurs-elus-montrez-exemple-486.html

* * * *

Le gouvernement interdit définitivement le Cruiser OSR pour protéger les abeilles

Le gouvernement a annoncé vendredi l’interdiction définitive du Cruiser OSR, un pesticide utilisé pour le colza, dont plusieurs études ont confirmé les effets néfastes sur les abeilles.

Début juin, le ministère avait indiqué qu’il était favorable à cette interdiction à la suite d’un avis de l’Agence sanitaire pour l’alimentation et l’environnement (Anses), qui dénonçait l’impact néfaste sur les abeilles d’une des molécules actives du Cruiser, le thiaméthoxam.

Les arguments avancés par le groupe suisse Syngenta, fabricant du pesticide, lors d’une procédure contradictoire, n’ont pas été de nature à remettre en cause l’avis de l’Anses, aussi le gouvernement a décidé de confirmer sa décision d’interdire le Cruiser OSR, a expliqué le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll.

Cette interdiction qui “prend effet immédiatement”, a précisé le ministre, concerne exclusivement le Cruiser OSR qui est utilisé pour le colza en enrobage de la semence.
http://www.liberation.fr/depeches/2012/06/29/le-gouvernement-interdit-definitivement-le-cruiser-osr-pour-proteger-les-abeilles_830137

* * * *

Hôpital. Le projet de rocade vers Inzinzac-Lochrist enterré

C’est bon le bois est sauvé le projet est annulé, YOUPI !!!
Merci à tous ceux qui ont signé, votre participation a été cruciale !

Le conseil général vient d’enterrer un vieux serpent de mer avec l’abandon, hier, du projet de rocade entre Hennebont et Inzinzac. Elle devait assurer la desserte du nouvel hôpital. Il faudra se contenter d’un aménagement de la voie communale.
http://lorient.letelegramme.com/local/morbihan/lorient/hennebont/hennebont/hopital-le-projet-de-rocade-vers-inzinzac-lochrist-enterre-27-06-2012-1753861.php

* * * *

CREATION DU RASSEMBLEMENT POUR LA PLANÈTE
https://www.cyberacteurs.org/blog/creation-du-rassemblement-pour-la-planete/

* * * *

Annulation des extractions de sable aux Duons ( Baie de Morlaix )
C’est une bonne nouvelle dans laquelle nous ne sommes pour rien mais qui est due à la mobilisation d’une assocaition adhérente
https://www.cyberacteurs.org/blog/annulation-des-extractions-de-sable-aux-duons-baie-de-morlaix/

Journal des bonnes nouvelles du 1er octobre 2012

les raisons de se réjouir ne sont pas suffisamment nombreuses pour s’en priver même si nous sommes conscients que rien n’est jamais acquis : notre blog est destiné à recevoir vos commentaires pour alimenter le débat entre nous. ;o)

Erika ou la victoire du préjudice écologique
voir la revue de presse du 26 septembre

merci aux 10624 signataires de la pétition que nous allons prochainement mettre en archives

L’étude du CRIIGEN relance le débat sur les OGM et le round-up
https://www.cyberacteurs.org/blog/tous-cobayes-les-effets-toxiques-graves-dun-ogm-et-de-lherbicide-le-plus-vendu-au-monde/

Tous cobayes le nouveau film de Jean paul Jaud est sorti
https://www.cyberacteurs.org/blog/tous-cobayes-soiree-debat/

Les moissons du futur

Nouveau documentaire de Marie Monique Robin. (réalisatrice de : “Notre poison quotidien”, “Le monde selon Monsanto”).
Le film pose la question de la sécurité et de la souveraineté alimentaires.
Il sera diffusé sur ARTE, le 16 octobre, à 20 heures 40
http://robin.blog.arte.tv/2012/09/04/bande-annonce-les-moissons-du-futur/

Le livre Les moissons du futur. Comment l’agroécologie peut nourrir le monde, sera en librairie le 8 octobre (Une coédition La Découverte/Arte-Éditions)

tous cobayes : soirée débat

LE FILM de Jean-Paul Jaud  – Le 26 septembre dans les salles

Toute la programmation, toutes les infos, nous contacter
www.touscobayes-lefilm.com

De 2009 à 2011, et dans le secret le plus absolu, le Professeur Gilles-Eric Séralini a mené une expérience aux conséquences insoupçonnables, au sein du *CRIIGEN. Il s’agit de la plus complète et de la plus longue étude de consommation d’un *OGM agricole avec le pesticide Roundup faite sur des rats de laboratoire et les conclusions qui vont en être tirées sont édifiantes…

Après le terrible accident de Tchernobyl en avril 1986, l’invisible poison nucléaire a resurgit avec l’explosion de la centrale de Fukushima en mars 2011 faisant des dégâts matériels, humaines et écologiques innommables.

OGM, Nucléaire : L’Homme s’est approprié ces technologies sans faire de tests sanitaires ni environnementaux approfondis alors que la contamination irréversible du vivant est réelle. Serions-nous tous des cobayes?

*Comité de Recherche et d’Information Indépendantes sur le génie Génétique.

*Le Maïs NK 603 de Monsanto, cultivé sur 80% du sol américain, importé en Europe avec le pesticide Roundup

Bandes annonces 1 minute 45 à partager

Version française
http://www.youtube.com/watch?v=AoI_LiWhWq0
Version espagnole
http://www.youtube.com/watch?v=Fc6955uEoss
Version anglaise
http://www.youtube.com/watch?v=Wyubtjh3H5w
Version portugaise
http://youtu.be/z9eKbn9giQc

Teaser 8 minutes à partager

Version française
http://www.youtube.com/watch?v=5SIJIwIr_Wo
Version anglaise
http://youtu.be/uznZEMeV7uA

EXCLUSIF. Oui, les OGM sont des poisons !

Des chercheurs français ont étudié secrètement, pendant deux ans, 200 rats nourris au maïs transgénique. Tumeurs, pathologies lourdes… une hécatombe. Et une bombe pour l’industrie OGM.

Photo du film “Tous cobayes ?”. (Jean-Paul Jaud / ©J+B Séquences) Sur le même sujet
» INFOGRAPHIE. Les OGM en France et dans le monde : on en est où?
Les photos
OGM : les images glaçantes du film “Tous cobayes ?”
(Cet article paraît dans le “Nouvel Observateur” daté du 20 septembre 2012)

C’est une véritable bombe que lance, ce 19 septembre à 15 heures, la très sérieuse revue américaine “Food and Chemical Toxicology” – une référence en matière de toxicologie alimentaire – en publiant les résultats de l’expérimentation menée par l’équipe du français Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l’université de Caen. Une bombe à fragmentation : scientifique, sanitaire, politique et industrielle. Elle pulvérise en effet une vérité officielle : l’innocuité du maïs génétiquement modifié.

Lourdement toxique et souvent mortel
Même à faible dose, l’OGM étudié se révèle lourdement toxique et souvent mortel pour des rats. A tel point que, s’il s’agissait d’un médicament, il devrait être suspendu séance tenante dans l’attente de nouvelles investigations. Car c’est ce même OGM que l’on retrouve dans nos assiettes, à travers la viande, les œufs ou le lait.

En 2006, c’est comme un véritable thriller que commence cette recherche, dont le maître d’œuvre, Gilles-Eric Séralini, divulgue lui-même les conclusions dans un ouvrage à paraître la semaine prochaine (“Tous cobayes !”, Flammarion, en librairie le 26 septembre).

Nom de code In Vivo
Jusqu’en 2011, les chercheurs ont travaillé dans des conditions de quasi-clandestinité. Ils ont crypté leurs courriels comme au Pentagone, se sont interdit toute discussion téléphonique et ont même lancé une étude leurre tant ils craignaient un coup de Jarnac des multinationales de la semence.

Le récit de l’opération – nom de code In Vivo – évoque la très difficile récupération de semences de maïs OGM NK 603, propriété brevetée de Monsanto, par le truchement d’un lycée agricole canadien. Puis la récolte et le rapatriement des “gros sacs de jute” sur le port du Havre fin 2007, avant la fabrication de croquettes dans le secret le plus total et la sélection de deux cents rats de laboratoires dits “Sprague Dawley”. Bilan ? Glaçant : “Après moins d’un an de menus différenciés au maïs OGM, confie le professeur Séralini, c’était une hécatombe parmi nos rats, dont je n’avais pas imaginé l’ampleur”.

Dans l’Obs : Oui, les OGM sont des poisons par LeNouvelObservateur

Pathologies lourdes, tumeurs mammaires
Tous les groupes de rats, qu’ils soient nourris avec le maïs OGM traité ou non au Roundup, l’herbicide de Monsanto, ou encore alimentés avec une eau contenant de faibles doses d’herbicide présent dans les champs OGM, sont frappés par une multitude de pathologies lourdes au 13e mois de l’expérience. Chez les femelles, cela se manifeste par des explosions en chaine de tumeurs mammaires qui atteignent parfois jusqu’à 25% de leur poids. Chez les mâles, ce sont les organes dépurateurs, le foie et les reins, qui sont atteints d’anomalies marquées ou sévères. Avec une fréquence deux à cinq fois plus importante que pour les rongeurs nourris au maïs sans OGM.

Comparaison implacable : les rats OGM déclenchent donc de deux à trois fois plus de tumeurs que les rats non OGM quel que soit leur sexe. Au début du 24° mois, c’est-à-dire à la fin de leur vie, de 50% à 80% des femelles OGM sont touchées contre seulement 30% chez les non-OGM.

Surtout, les tumeurs surviennent nettement plus vite chez les rats OGM : vingt mois plus tôt chez les mâles, trois mois plus tôt chez les femelles. Pour un animal qui bénéficie de deux ans d’espérance de vie, l’écart est considérable. A titre de comparaison, un an pour un rongeur, c’est à peu près l’équivalent d’une quarantaine d’années pour un homme…

Exiger des comptes
C’est forte de ces conclusions que Corinne Lepage, dans un livre qui paraît vendredi 21 septembre (“La vérité sur les OGM, c’est notre affaire”, Editions Charles Léopold Mayer), entend bien exiger des comptes auprès des politiques et des experts, français et européens, des agences sanitaires et de la Commission de Bruxelles, qui se sont si longtemps opposés et par tous les moyens au principe d’une étude de longue durée sur l’impact physiologique des OGM.

Cette bataille, l’ex-ministre de l’Ecologie et première vice-présidente de la commission Environnement, Santé publique et Sécurité alimentaire à Strasbourg, la mène depuis quinze ans au sein du Criigen (Comité de Recherche et d’Information indépendantes sur le Génie génétique) avec Joël Spiroux et Gilles-Eric Séralini. Une simple association 1901 qui a pourtant été capable de réunir de bout en bout les fonds de cette recherche (3,2 millions d’euros) que ni l’Inra, ni le CNRS, ni aucun organisme public n’avaient jugé judicieux d’entreprendre.

Une étude financée par Auchan et Carrefour
Comment ? Autre surprise : en sollicitant la Fondation suisse Charles Léopold Mayer. Mais aussi les patrons de la grande distribution (Carrefour, Auchan..), qui se sont réunis pour l’occasion en association. Depuis la vache folle, ces derniers veulent en effet se prémunir de tout nouveau scandale alimentaire. A tel point que c’est Gérard Mulliez, fondateur du groupe Auchan, qui a débloqué les premiers financements.

L’étude du professeur Séralini laisse donc présager une nouvelle guerre meurtrière entre pro et anti-OGM. Les agences sanitaires exigeront-elles de toute urgence des études analogues pour vérifier les conclusions des scientifiques français ? Ce serait bien le moins. Monsanto, la plus grande firme mondiale de semences transgéniques, laissera-t-elle faire ? Peu probable : sa survie serait en jeu. Pour une seule plante OGM, il y a une centaine de variétés. Ce qui impliquerait au moins une dizaine d’études de 100 à 150 millions d’euros chacune !

Le temps de la vérité
Sauf que, dans cette nouvelle confrontation, le débat ne pourra plus s’enliser comme par le passé. Dés le 26 septembre, chacun pourra voir au cinéma le film choc de Jean-Paul Jaud, “Tous Cobayes ?”, adapté du livre de Gilles-Eric Séralini, et les terribles images des rats étouffant dans leurs tumeurs. Des images qui vont faire le tour de la planète et d’internet, puisqu’elles seront diffusées sur Canal+ (au “Grand Journal” du 19 septembre) et sur France 5 (le 16 octobre dans un documentaire). Pour les OGM, l’ère du doute s’achève. Le temps de la vérité commence.

> A lire : l’interview de Gilles-Eric Séralini, ainsi que des extraits de son livre “Tous cobayes!” (Flammarion), dans “Le nouvel Observateur” du 20 septembre.

Tous cobayes ! Les effets toxiques graves d’un OGM et de l’herbicide le plus vendu au monde

Source : http://www.criigen.org/SiteFr//index.php?option=com_content&task=view&id=403&Itemid=129

Pour la première fois au monde, un OGM et un pesticide ont été évalués * pour leurs impacts sur la santé plus longuement et complètement que les agences sanitaires, les gouvernements, les industriels et d’autres chercheurs ne l’ont jamais fait. Les résultats sont alarmants. Il s’agit de deux produits très représentatifs : un maïs transgénique tolérant au Roundup, le caractère partagé par plus de 80% des OGM alimentaires, et le Roundup lui-même, le pesticide le plus utilisé sur la planète. On ne teste pas au niveau réglementaire ces produits sur des humains, mais sur des rats. Ces tests ont donc porté sur 200 rats en observation pendant deux années sur plus de cent paramètres. Les dosages utilisés (à partir de 11% d’OGM dans l’alimentation, et 0,1 ppb de Roundup dans l’eau) sont caractéristiques de doses environnementales courantes. Les résultats révèlent des mortalités plus rapides et plus fortes au cours de la consommation de chacun des deux produits, avec des effets hormonaux non linéaires et reliés au sexe. Les femelles développent des tumeurs mammaires importantes et en grand nombre et des perturbations hypophysaires et rénales, et les mâles présentent des atteintes hépato-rénales chroniques sévères. L’équipe du Professeur Séralini de l’Université de Caen publie cette étude très détaillée dans une des meilleures revues scientifiques internationales de toxicologie alimentaire, en ligne ce 19/9/12. Les implications sont gigantesques. Elles permettent de comprendre le mode d’action toxique d’un OGM et du caractère transgénique le plus répandu, mais aussi d’un pesticide à des doses extrêmement faibles équivalentes à celles trouvées dans les eaux de surface et dans l’eau de boisson. De plus, les résultats mettent en lumière le laxisme des agences sanitaires et des industriels dans l’évaluation de ces produits.

ratfemelle9255.jpg
Femelle (9255) consommant l’OGM seul (22%) et développant un adénocarcinome mammaire dans un  fibroadénome (jour 645).

En conséquence, les autorisations de mise sur le marché de ces produits doivent être immédiatement revues, les tests actuellement en vigueur de 90 jours doivent être prolongés à 2 ans pour tous les OGM, les pesticides doivent être testés 2 ans à faibles doses et en formulations, les tests réglementaires des compagnies doivent être immédiatement rendus publics, et soumis à l’expertise contradictoire. Ils doivent être à l’avenir réalisés indépendamment des fabricants.

*”Long term toxicity of a Roundup herbicide and a Roundup-tolerant genetically modified maize”. Food and Chemical Toxicology, Séralini G.E. et al. 2012

Les résultats et l’expérience, son contexte et ses conséquences sociales font fait l’objet du livre « Tous Cobayes ! » de Gilles-Eric Séralini, publié le 26/9 chez Flammarion. Un film est librement adapté de cet ouvrage « Tous Cobayes ? » de Jean-Paul Jaud; sortie nationale au cinéma le 26/9. Un documentaire télévisé « OGM, vers une alerte mondiale ? » a été réalisé par François Le Bayon. L’impact juridique et sociétal est l’objet du livre « La vérité sur les OGM c’est notre affaire » de Corinne Lepage publié par les éditions Charles Léopold Mayer.

Voir pour plus de détails www.criigen.org contact criigen@unicaen.fr, +33 (0)2 31 56 56 84

Pour G.E. Séralini contact presse Laurent Payet ou Christel Bonneau : 06 89 95 48 87

Langage et Projets Conseils 01 53 26 42 10 laurent@lp-conseils.com

journal des bonnes nouvelles du 174/09/2012

Les raisons de se réjouir ne sont pas suffisamment nombreuses pour s’en priver

Bilan de la première conférence environnementale

La tonalité très verte du discours de François Hollande lors de l’ouverture de cette première conférence environnementale, a surpris. Et notamment son annonce la plus spectaculaire, celle de renoncer, durant son quinquennat, à l’exploitation du gaz de schiste, si décriée pour ses dégâts environnementaux

Voir notre revue de presse spéciale http://www.cyberacteurs.org/quotidien/equotidien.php?id=656

Gaz de schistes

Le président de la République a également clos le débat sur les gaz de schistes. « En l’état actuel de nos connaissances, personne ne peut affirmer que l’exploitation des gaz et huiles de schiste par fracturation hydraulique, seule technique aujourd’hui connue, est exempte de risques lourds pour la santé et l’environnement », a-t-il justifié, demandant à Delphine Batho, la ministre de l’Ecolologie, de « prononcer sans attendre le rejet des sept demandes de permis déposés auprès de l’Etat »

http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/0202268206067-la-centrale-de-fessenheim-sera-fermee-fin-2016-annonce-francois-hollande-362197.php

Merci à tous ceux qui ont participé à cette cyberaction http://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=524

Fermeture de Fessenheim

le chef de l’Etat a annoncé la fermeture de la centrale de Fessenheim à la fin de 2016

Merci à tous ceux qui ont participé à cette cyberaction http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/fermeture-fessenheim-286.html

Rénovation énergétique

François Hollande avait réaffirmé, dans son discours d’ouverture de la conférence environnementale, vendredi 14 septembre, sa volonté de mettre aux normes énergétiques un million de logements par an (500 000 dans le neuf et 500 000 dans l’ancien)

Moratoire sur les OGM

Agriculture: Jean-Marc Ayrault maintient le moratoire sur les OGM

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a annoncé samedi que le gouvernement entendait “maintenir le moratoire” sur la mise en culture de semences OGM autorisées au niveau communautaire, annonçant parallèlement le lancement d’un nouveau plan “en faveur du développement de l’agriculture biologique”.

Merci à tous ceux qui ont participé à cette cyberaction http://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=470

Rencontres 2012 : pour un nouveau modèle économique breton, sans marées vertes ni bleues

SAMEDI 22 ET DIMANCHE 23 SEPTEMBRE 2012

Après les rassemblements contre les marées vertes à Hillion (en 2009), Ste Anne la Palud (en 2010), Fouesnant (en 2011), et contre les algues bleues à Trébrivan, les associations regroupées dans la coordination Verte et Bleue organisent cette année deux journées d’échanges :

* conférence de Jean-Claude Pierre “Voyage au pays du futur”, suivie d’une table ronde le samedi
* ballades nature, pique-nique et fest-deiz le dimanche
* ainsi que stands associatifs, hébergements et restauration possibles…

Vous trouverez le détail de chaque journée dans le dépliant ci-joint et à l’adresse http://coordinationverteetbleue.blogspot.fr/2012/08/rencontres-2012-le-programme.html

Merci de diffuser l’information auprès des adhérents de vos associations, de vos proches…
Nous comptons sur votre présence les 22 et 23 septembre 2012 à Trémargat
et espérons être nombreux sur la photo prévue dimanche à 14h00 !!

La Coordination Verte et Bleue
http://coordinationverteetbleue.blogspot.fr/

Face à la crise, plus qu’un traité, il faut lancer les Nations unies d’Europe

Face à la crise, plus qu’un traité, il faut lancer les Nations unies d’Europe

Imaginez que le Texas soit en cessation de paiement et se retrouve pris à la gorge par des taux d’intérêts insupportables. Imaginez que la solidarité nationale des États-Unis pour le Texas, l’un de ses États, soit suspendue à la décision d’une cour de justice de l’Orégon. Imaginez qu’après une succession de réunions du gouvernement fédéral américain, un autre Etat ait été quasiment laissé à l’abandon, soumis à des mesures de rigueur telles que tout redressement économique lui est impossible.

Imaginez la banque centrale américaine dans l’impossibilité de venir aider les États en difficultés. Imaginez que Barack Obama, inspiré par un ultralibéralisme poussé à l’extrême, impose aux grands industriels de son pays des règles de mise en concurrence entre eux si féroces que les dits industriels passent plus de temps à se battre entre eux qu’à se battre contre la concurrence des pays du sud-est asiatique. Imaginez que ces règles de libre concurrence permettent aux dits concurrents du sud est asiatique d’inonder le marché américain de leurs productions mais que dans les pays du sud-est asiatique les industriels américains aient, eux, les pires difficultés du monde à vendre leurs produits.

Une Europe au fonctionnement incompréhensible

Tout cela ne se passe évidemment pas ainsi aux États-Unis. Cela ne se passe d’ailleurs dans aucun autre pays du monde. Chaque État, y compris les États fédéraux, ont un minimum de digues de protection économique tant pour leurs finances publiques que pour leur économie domestique. Tous les États ont ces protections… sauf ce qu’il faut considérer comme un État de fait, mais qui est devenu un corps sans tête : l’Europe. L’absurde et la paralysie est telle que personne, dans le monde, ne comprend plus le fonctionnement de l’Europe… les peuples qui cherchent en vain qui est à la barre, les marchés qui perdent confiance dans ce continent, aux potentialités pourtant si importantes, les gouvernants qui sont supplantés et humiliés, par le tourbillon des évènements.

Notre Europe s’est terriblement grippée et la crise qu’elle traverse est le symptôme d’une construction en déshérence. Rien ne se résoudra plus à l’échelle des États pris séparément. Même les perspectives de croissance de l’Allemagne sont aujourd’hui revues à la baisse par les agences de notation. Il n’y aura pas d’exception. Nous sommes allés trop loin pour revenir en arrière. Ou alors au prix d’une déflagration dont nul ne peut mesurer les effets.

L’incendie ravage notre continent depuis trop longtemps. Dans certains pays, les peurs des populations face à cette Europe qui ne protège plus, perçues même comme la cause de tous les maux des États membres, transforment la plupart des acteurs publics les plus europhiles en euro-taisants. Même la démocratie recule dans des nations que l’Union devait protéger des démons populistes et autoritaires.

Un sursaut urgent

Nous appelons à un sursaut urgent. Il n’est plus temps de tergiverser. La dispute de 2005 est derrière nous. Ouvrons les yeux : le seul choix qui s’impose est de parachever la construction européenne, c’est-à-dire pour chaque État de retrouver au niveau européen sa souveraineté perdue. Cette crise que nous traversons et qui nous enfonce tous les jours un peu plus, États après États, peut connaître un terme salutaire : le sursaut vers plus d’Europe, une fédération ou une union,– ne soyons pas prisonniers des mots – d’États qui transfèrent à un niveau supérieur des compétences en matière économique, budgétaire, fiscale.

Cette Europe, dont la puissance économique serait indiscutable alors, devra faire le choix d’un modèle social et environnemental assez fort pour résister aux vents tourbillonnants de la compétition mondiale, assez ambitieux pour infléchir la direction de la mondialisation vers une croissance responsable au service des besoins humains, assez rayonnant pour en faire le foyer de la paix et de la démocratie dans le monde. Sinon à quoi bon?

S’il faut commencer par les nations de l’euro-zone, ce qui semblerait logique, commençons par elle et dotons là d’une légitimité démocratique très forte à son sommet qui respecte la singularité historique de chacune des nations composantes, à savoir la désignation démocratique du futur exécutif européen, une politique fiscale et budgétaire progressivement harmonisée, une dépense publique rationalisée validée par des économies d’échelle à tous les niveaux, la proscription de tout dumping sur les salaires et le choix stratégiques de l’emploi, un système de protection social exigeant, un instrument bancaire commun, bref, les Nations-Unies d’Europe.

Le traité budgétaire n’est ni bon ni mauvais. Il est dicté par les circonstances. Il est le fruit amer d’une croyance assez naïve tant dans la discipline des États que dans l’autorégulation des marchés et d’abord de la séance de sur-place politique postérieure à la mise en service de la monnaie unique. Ce traité n’est concevable qu’à la condition d’être rapidement dépassé par une initiative de grande ampleur allant dans le sens d’une union politique, à l’initiative des gouvernements, des parlements nationaux, du Parlement européen, et de tous les acteurs de la société européenne. Il est encore temps, mais le temps n’est pas illimité.

Signataires :

– Jean-Louis Bianco, ancien ministre, président CG des Alpes de Haute-Provence (PS)
– Sébastien Denaja, député de l’Hérault (PS)
– Jean-Pierre Mignard, avocat (membre du conseil national du PS)
– Robert Rochefort, député européen (MoDem)
– Dominique Voynet, maire de Montreuil (EELV)
– Yann Wehrling, porte-parole du MoDem

Contact : pourdesnationsuniesdeurope@gmail.com

Scoop-Nucléaire : le réacteur français EPR rejeté par l’Autorité de sûreté des USA !

Nouvelle déconvenue majeure pour l’industrie nucléaire française et son “avenir”

L’Atomic Safety and Licensing Board (ASLB), instance de la NRC (autorité de sûreté nucléaires des USA) chargée d’accorder les licences d’exploitation, vient d’atomiser les espoirs de l’industrie nucléaire française en refusant jeudi 30 août la licence demandée par EDF pour construire un réacteur EPR à Calvert Cliffs (Maryland) (*)

Le combat juridique contre ce projet a été mené pendant 5 ans par les associations NIRS, Public Citizen, Beyond Nuclear and Southern Maryland CARES, aux moyens pourtant dérisoires face à EDF qui a eu recours à l’un des plus puissants cabinets d’avocats aux USA, Winston and Strawn.

L’argument principal retenu par la NRC est que EDF n’a pas pu trouver aux USA de partenaire crédible pour co-exploiter des réacteurs nucléaires, condition incontournable imposée par les lois fédérales, ce qui illustre d’ailleurs parfaitement le fait que le nucléaire est considéré aux USA comme une énergie sans avenir.

Cette décision n’obère donc pas seulement les projets d’EDF à Calvert Cliffs mais dans tous les USA. Une fois de plus, il est démontré que le réacteur français EPR est rejeté de toutes parts.

La construction de réacteurs EPR a fait l’objet ces dernières années de nombreux effets d’annonce par EDF, Areva, mais aussi souvent par M. Sarkozy lors de ses nombreux déplacements à l’étranger. Il a ainsi été question de l’Italie, de la Lybie, des Emirats arabes unis, du Brésil, de l’Inde, des USA, de la Grande-Bretagne, etc

Toutes ces annonces se sont évanouies. Il ne reste guère que le projet d’EPR en Inde, qui est massivement rejeté par la population et qui sera probablement abandonné sous peu, et le projet d’EPR de Grande-Bretagne, où EDF a carrément racheté British energy pour pourvoir commander elle-même des EPR. Mais aucun réacteur ne sera construit sans des aides publiques massives ou de lourds prélèvements sur les factures d’électricité des citoyens, deux options qui n’ont aucune chance d’être acceptées par la Commission de Bruxelles.

A ce jour, les deux chantiers EPR de Finlande (Areva) et de Flamanville (EDF) continuent d’accumuler les retards (4 à 5 ans), les surcoûts (6 à 7 milliards au lieu de 3) et les malfaçons. Quant aux deux EPR en chantier en Chine, il faut se rappeler que seuls les deux ilots nucléaires ont été vendus par Areva, qui plus est à pertes (3,66 milliards LES DEUX !)

Malgré les déclarations de matamores de divers ministres du gouvernement PS-EELV, l’avenir du nucléaire français est aussi sombre que celui du reste de l’industrie nucléaire mondiale dont le déclin avait d’ailleurs commencé avant la catastrophe de Fukushima. Aujourd’hui, le nucléaire ne produit plus que 10% de l’électricité mondiale contre 17% en 2005. Il est urgent de ramener cette part à 0% avant que de nouvelles catastrophes se produisent.
(*) Décision consultable ici : http://www.nirs.org/nukerelapse/calvert/contention1decision.pdf

OBSERVATOIRE DU NUCLEAIRE

Nucléaire : quand Montebourg croit voir des réacteurs…

Interviewé sur BFM TV, M Montebourg a déclaré que “depuis la décision de Mme Merkel de sortir du nucléaire, tous les pays voisins de l’Allemagne construisent des réacteurs nucléaires.” Cette déclaration est totalement erronée :

– Les Pays-Bas n’ont aucun projet de nouveau réacteur, et n’ont qu’un petit réacteur (485 MW) mis en service en 1973 et donc voué à une fermeture très prochaine.

– La Belgique n’a aucun projet de nouveau réacteur, la seule question étant le rythme de fermeture des 7 réacteurs en service, dont deux sont d’ailleurs au cœur du scandale actuel des fissures des cuves

– Le Luxembourg n’a aucun projet de réacteur nucléaire, ce pays est antinucléaire depuis toujours.

– Le Danemark n’a aucun projet de réacteur nucléaire, ce pays est antinucléaire depuis toujours.

– La Suisse n’a aucun projet fiable de réacteur nucléaire : le patronat suisse fait campagne pour un tel projet mais les consultations (votations citoyennes) s’y opposent clairement. Le débat en Suisse porte sur la durée de vie des 5 réacteurs actuels, tous très anciens.

– L’Autriche n’a aucun projet de réacteur nucléaire, l’interdiction de l’atome étant même inscrite dans la constitution de ce pays radicalement antinucléaire.

– La Pologne a un projet virtuel de construction d’un seul réacteur en coopération avec les pays baltes, mais il s’agit d’un “serpent de mer” qui n’existe que sur le papier et qui n’a pas avancé d’un pouce depuis des années. En tout état de cause, il n’y a aucun réacteur “en construction” en Pologne.

– La République Tchèque tente de maintenir à flot un projet de deux nouveaux réacteurs à Temelin, en envisageant de garantir un prix élevé d’achat de l’électricité sur 60 ans (!), mais même ces manoeuvres ne parviennent pas à donner corps à un projet qui reste parfaitement virtuel. En tout état de cause, il n’y a aucun réacteur “en construction” en République Tchèque.

– La France compte un réacteur en chantier à Flamanville (Manche) depuis 2007, soit bien avant la décision de Mme Merkel de sortir du nucléaire. Qui plus est, il s’agit d’un chantier catastrophique (prix doublé, 4 ans de retard, nombreuses malfaçons…)

En résumé, M Montebourg est incompétent et prétend des choses qui n’ont aucun rapport avec la réalité. Sur 9 pays voisins de l’Allemagne, 8 n’ont aucun réacteur en construction et le 9ème (la France) en compte un seul mais qui a été mis en chantier bien avant la décision de Mme Merkel de sortir du nucléaire.

Il est sidérant de constater une telle légèreté chez M Montebourg, qui est tout de même ministre…

le ministre du reniement progressif a encore frappé

Le candidat Montebourg affirmait sur son blog de campagne.

« Le contexte énergétique français est marqué par une forte dépendance aux énergies fossiles, qui fait peser la double menace du changement climatique et de la raréfaction des ressources, et une importance unique à l’échelle mondiale de l’énergie nucléaire dont les coûts et les dangers démontrent ses limites en tant que solution « miracle » et surtout conclut « le gaz de schiste, une fausse bonne idée »

Après les gaz de schistes “la question de l’exploitation des gaz de schiste doit (…) être posée” (Le Monde, 12 juillet 2012), Le Ministre du redressement productif se renie sur le nucléaire estimant sur BFM TV que le nucléaire est une filière d’avenir.

Prochaine étape de son reniement au profit des lobbies industriels : les OGM en septembre ?
http://www.arnaudmontebourg.fr/agriculture-environnement/
“Nous ne pouvons laisser des entreprises privées breveter le vivant, mettant les agriculteurs dans la main de ces firmes, déposséder les citoyens de leur propre patrimoine naturel pour leur imposer des OGM, au prétexte que ces derniers seraient d’ores et déjà inévitables. La biodiversité ne pourra plus être protégée si nous laissons agir seules ces multinationales.”

Jamais deux sans trois ?
Alain Uguen
Kemper-Ecologie PARTAGE Partenariat Autonome de la Gauche et des Ecologistes