Le gouvernement recule sur CIGEO

Grâce à une mobilisation rapide des associations dans la journée du 19 juin, le Ministère de l’environnement annonce, le 20 juin en fin de journée, que l’article 35 du pré-projet de loi sur la “transition énergétique” est retiré.

Rappel des faits

Le jeudi 18 juin, Ségolène Royal présente à la presse son projet de loi sur la transition énergétique, s’est joué un incroyable tour de passe-passe atomique.

En fin de matinée, lors de sa conférence de presse, la ministre ne fait aucune allusion au projet CIGEO, le projet d’enfouissement des déchets les plus radioactifs. Aucune mention non plus dans les documents diffusés par le ministère, ni dans le pré-projet qui circule et a fuité sur internet.

A 17h35, dans un mail adressé à la commission environnement du CESE, pas de CIGEO non plus. Mais apparait l’article 34, qui autorise le gouvernement à transposer la directive n° 2011/70/Euratom du Conseil du 19 juillet 2011 qui ouvre la porte à l’enfouissement des déchets radioactifs européens en France.

A 21h50, dans un mail transmis bien tardivement aux membres de la commission spécialisée du CNTE en charge de ce projet de Loi et qui doivent se réunir le lendemain, une nouvelle version du projet apparait, avec cette fois un article 35 relatif à CIGEO et qui revient sur la loi de 2006 relative à la gestion des déchets. Cachez ces déchets que je ne saurais voir ! Le sujet est enfoui ! Le projet d’enfouissement des déchets, qui condamne un territoire sur des millénaires, est noyé dans la masse des articles et amendements de la loi sur la transition.

Voir notre article et les réactions des associations

Grâce à une mobilisation rapide, l’article 35 est retiré

Lorsque nous apprenons ce tour de passe-passe atomique, la coordination BURE-STOP, les Amis de la Terre et la Réseau “Sortir du nucléaire” décident de monter au créneau ensemble. Dans l’après-midi du 19 juin, nos associations réagissent, diffusent plusieurs communiqués et informent EELV du passage en force du gouvernement.

Dès le lendemain, en fin de journée, nous apprenons que, face à la polémique, le gouvernement recule et retire CIGEO du pré-projet de loi sur la “transition énergétique”.

Le retrait de l’article 35 est un minimum

Le retrait de l’article 35 de la loi de transition énergétique est un minimum. La manière dont se sont succédé les différentes versions du texte est aussi surréaliste qu’inacceptable. Après lalettre ouverte de plus de 50 associations demandant le retrait de la mention de Cigéo du projet de loi, après les déclarations de Ségolène Royal selon lesquelles Cigéo ne serait pas dans la loi, après une conférence de presse où elle n’avait absolument pas évoqué le sujet et où Cigéo était absent des documents, il était inadmissible de retrouver ce projet dans la version distribuée aux associations du CNTE. Nous avons là une nouvelle preuve que nucléaire et démocratie sont incompatibles. Nous attendons de constater effectivement l’absence de Cigéo du texte de loi, de telles manœuvres n’incitant pas à accorder crédit aux déclarations du gouvernement.

Par ailleurs, nous ne pouvons nous contenter du retrait du seul article 35 alors que l’article 34 est toujours dans la loi. Celui-ci prévoit la transposition de la directive européenne de 2011 qui ouvre la voie au stockage de déchets radioactifs étrangers en France.

La question des déchets radioactifs n’a rien à faire dans cette loi de transition énergétique – par ailleurs inacceptable en l’état. Il s’agit d’une question trop grave, qui mérite un véritable débat de société, et ne saurait être “réglée” de cette manière.

Le Réseau “Sortir du nucléaire” rappelle que l’enfouissement est une impasse, comme l’ont montré les problèmes récemment survenus au seul centre d’enfouissement de déchets radioactifs actuellement en fonctionnement, le WIPP (Nouveau-Mexique). Nous appelons à la mobilisation contre l’enfouissement et à la multiplication des actions.

Notre lutte n’est pas réversible ! CIGEO va se faire enfouir !

Courrier de la Méridienne à S Royal

Madame la Ministre,
Le 14 avril 2014
À : Madame Ségolène Royal
Ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie
Grande Arche – Tour Pascal A et B
92055 PARIS-LA-DÉFENSE CEDEX
Madame la Ministre,
Nous voulons, tout d’abord, vous adresser nos sincères félicitations pour votre nomination au sein de ce nouveau gouvernement de “combat” et nos plus vifs encouragements.
Nous vous envoyons copie de notre lettre du 17 mars, adressée au Premier Ministre d’alors, Monsieur Jean- Marc Ayrault. Elle concerne la pollution photo-oxydante de l’air due à l’avancement de l’heure, lors de l’épisode de pollution qui a sévèrement touché notre pays, avant le passage à l’heure d’été GMT+2 heures.
En l’occurrence, et vous le savez, ce dispositif technocratique arbitraire est très loin de faire l’unanimité, en France comme en Europe !
Depuis sa mise en œuvre il y a 38 ans, de nombreuses études scientifiques, dont celle récente du Professeur Roenneberg de Munich, sont venues confirmer le ressenti de la population quant à son mal-être dans la vie quotidienne.
On peut tout à fait changer les horaires mais pas l’heure qui ne dépend que du soleil.
En effet, par suite de ce jet lag permanent, la privation de sommeil, le réveil précoce, l’absence de sieste, entraînent, dans la sphère privée comme publique, des souffrances inutiles qui ont, hélas, un coût humain et financier. La liste n’est pas exhaustive, échec scolaire mais aussi : sautes d’humeur, fatigue, stress (burn out)…, perte de repères dans le temps et de l’envie d’entreprendre…, surmédicalisation, absentéisme…, accidents du travail et de la route…, impact négatif sur la productivité…, consommation d’énergie (chauffage le matin, climatisation l’après-midi)…, cancers de la peau sur les chantiers, à la plage…, pollution à l’ozone et graves atteintes à l’Environnement, etc… etc… Beaucoup d’argent, dont les familles ont grand besoin, est gaspillé alors qu’il leur est demandé de faire d’importantes économies notamment en matière de santé.
A noter, Madame la Ministre, que contrairement aux assertions des gouvernements successifs, le Vice-président de la Commission européenne, Monsieur Siim Kallas a déclaré avec diplomatie, en janvier 2014, que le bilan de l’application de l’heure d’été sur les économies d’énergie est neutre.
Pour les mêmes motifs, après les Portugais, les Irlandais et les Britanniques, ce sont les Espagnols qui, à 70%, demandent le retour à l’heure méridienne de Greenwich, dans notre fuseau horaire commun d’Europe de l’Ouest. Avec l’appui de leurs députés et de 60 experts, ils continuent légitimement de revendiquer cette heure juste par des actions pédagogiques comme celle qui a eu lieu à Madrid, le 30 mars 2014, à la Puerta del Sol, quel symbole !
De même, les Allemands n’apprécient pas, non plus, cette mesure contre nature, alors qu’ils n’ont qu’une heure d’avance sur le soleil et pas deux comme nous ! Début avril, Madame Angela Merkel et la CDU viennent de proposer de supprimer l’heure d’été européenne trop chère, compliquée et inutile.
http://www.handelsblatt.com/po […] 22086.html
http://www.spiegel.de/politik/ […] 62810.html
Madame la Ministre, votre retour au ministère de l’Ecologie suscite de l’espoir. Nous ne doutons pas que vous saurez contribuer au retour de l’heure juste pour notre Pays que vous défendez depuis si longtemps, comme nous. Dans cette attente, nous vous prions de croire, Madame la Ministre, à l’expression de nos très sincères salutations.
Pour La Méridienne, la Présidente, Maryvonne Bauer

Le PS et l’UMP veulent détruire le principe de précaution

Auréolés par leurs brillants succès électoraux, le PS et l’UMP continuent à faire la politique du Medef : ils s’attaquent au principe de précaution. Une proposition de loi en ce sens a été adoptée au Sénat, avec l’accord du gouvernement. OGM, pesticides, gaz de schiste devraient, selon les «chiens de garde du productivisme», être jugés d’après le «principe d’innovation». Le principe de précaution, pourtant constitutionnalisé sous Jacques Chirac, a été encore une fois l’objet d’un bras de fer permanent entre écologistes et tenants du productivisme.
Mardi dernier au Sénat, en catimini, à la veille de l’ascension, ces derniers ont mené contre ce principe une offensive en règle, passée inaperçue après le tsunami Le Pen. Contre les groupes écologistes et communistes, l’UMP et le PS, main dans la main, ont donc voté des amendements tendant à dénaturer le texte de la Charte de l’environnement, adoptée en 2004 et inscrite dans la Constitution. Elle stipule dans son article 5 : “Lorsque la réalisation d’un dommage, bien qu’incertaine en l’état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l’environnement, les autorités publiques veillent, par application du principe de précaution et dans leurs domaines d’attribution, à la mise en oeuvre des procédures d’évaluation des risques et à l’adoption de mesures provisoires et proportionnées afin de parer à la réalisation du dommage.” Plusieurs notions sont ici essentielles : le caractère “incertain” du dommage, son impact “irréversible”, la nécessaire “évaluation” des risques, enfin, la dimension “proportionnée” de la réponse. C’est à ces notions que se sont attaqués les sénateurs de cette coalition contre nature, conduite par Jean Bizet, bien connu pour son indéfectible soutien aux OGM. Pour ces chiens de garde du productivisme, il ne s’agit pas de supprimer la Charte, mais de la dévitaliser, de neutraliser son impact devant les tribunaux. Jean Bizet a d’ailleurs présenté sa proposition de loi après la relaxe de 54 militants anti-OGM, le 14 mai dernier, par le tribunal de Colmar. Ils étaient accusés d’avoir arraché des plants d’une parcelle étudiée par l’INRA. L’objet de cette proposition de loi est donc d’ouvrir une brèche dans l’application du principe de précaution pour permettre à «l’expertise scientifique» de faire son travail. En réalité, il s’agit de créer les conditions pour rouvrir le débat sur les OGM et les gaz de schiste, et de soutenir aveuglément des innovations technologiques sans se poser la question de leur impact sur l’environnement et la santé. En quelque sorte, le retour à l’époque des «experts» qui cautionnaient l’amiante! Dans ces amendements apparemment anodins, il s’agit de prendre en compte «les mesures provisoires, à un coût économiquement acceptable … le développement des connaissances scientifiques, la promotion de l’innovation, le progrès technique pour une meilleure évaluation des risques et une application adaptée du principe de précaution». La ministre de la Recherche, Geneviève Fioraso, n’a pas désapprouvé ces modifications qui pourraient conduire à des jurisprudences remettant en cause les avancées obtenues dans les procès depuis 2004. La logique des auteurs de ces amendements est imparable : Si le Code du travail doit être mis à bas pour imposer la politique de compétitivité, alors il faut aussi faire sauter le principe de précaution pour assurer le développement productif dans l’agriculture et l’industrie. Le gaz de schiste, les OGM, l’élevage intensif, les produits chimiques ou les ondes magnétiques tout doit être soumis au seul impératif du redressement de la marge des entreprises. Il faut que les écologistes réfléchissent sur cette alliance entre le Medef et une partie des scientifiques. L’Etat n’a plus les moyens de soutenir la recherche fondamentale. Nombre de chercheurs croient trouver leur planche de salut du côté de la finance et de l’industrie. Inconsciemment ils reprennent le discours de la compétitivité à leur compte. De son côté, le gouvernement tient un double langage : D’une part, il n’a à la bouche que les mots agro-écologie et transition énergétique, économie verte et développement durable, de l’autre, en jouant la fausse neutralité, il laisse entendre que le principe de précaution peut être une entrave au redressement productif de la France. Même si ce texte – qui nécessiterait une révision constitutionnelle de plusieurs articles de la Charte – ne franchira pas les portes de la Haute- Assemblée, la remise en cause d’un principe essentiel a bien eu lieu. Nul doute qu’Arnaud Montebourg, Bernard Cazeneuve, Laurent Fabius et bien d’autres membres du lobby productiviste s’engouffrent dans cette brèche. Le gouvernement joue avec le feu. Le principe de précaution n’est pas un gadget que l’on sort pour calmer les écolos, mais un principe qui consiste à éviter que les sociétés se laissent imposer la marchandisation du monde au nom du progrès, de la science et du profit. Une raison de plus pour accélérer le regroupement des partisans d’une écologie de rupture. Source : Noël Mamère sur Reporterre

Journal des Bonnes Nouvelles du 04 juin 2014

1 L’accord commercial UE-Canada à la peine sept mois après

BRUXELLES/OTTAWA, 2 juin (Reuters) – L’Union européenne et le Canada peinent à boucler l’accord de libre-échange annoncé il y a pourtant plus de six mois et censé générer des milliards d’euros d’activité supplémentaire, une difficulté qui tombe mal alors que les Vingt-Huit négocient un accord plus ambitieux encore avec les Etats-Unis.

Une bonne nouvelle qui justifie, pour ceux qui ne l’ont pas encore fait , de signer
la cyber action N° 625: Accords de libre échange UE-Canada

ainsi que les 2 cyber @ctions concernant TAFTA

cyber action N° 615: PROTÉGEONS NOS COMMUNES, DÉPARTEMENTS et RÉGIONS. DÉCLARONS LES HORS TAFTA !

cyber action N° 587: TAFTA NOUS N’EN VOULONS PAS

2 Les compagnies d’assurances refusent d’assurer les OGM
http://www.reporterre.net/spip.php?article5904

3 Pau-Canfranc : les travaux de la première tranche validés par l’Etat en février

Une étape capitale vient d’être franchie dans la démarche engagée depuis plusieurs années par le Conseil régional d’Aquitaine pour rouvrir la ligne ferroviaire Pau – Canfranc. Après une remise en service de la ligne ferroviaire Pau – Oloron en janvier 2011, l’objectif est la poursuite vers la destination finale de Canfranc [Espagne].”

Nous avons transmis à l’Association DUT partenaire de cette cyber @ction locale la liste des signataires de la cyber @ction que réclamait le Président du Conseil Régional en appui de ce dossier. Cette cyber @ction reste d’actualité à un moment où projet de liaison routière Pau-Oloron est porté par Conseil général des Pyrénées-Atlantiques.

4 Après le Conseil de sécurité de l’ONU, il y a deux semaines, l’Union Européenne vient de placer Boko Haram sur la liste des organisations terroristes soumises à des sanctions en raison de ses liens avec Al-Qaida. L’objectif est d’épuiser les sources de financement du groupe islamiste. 

cyberaction N° 623: Il faut sauver les lycéennes enlevées au Nigéria

5 Climat: Obama s’attaque au charbon

6 Usine aux 1000 Bouses UN GRAND MERCI de la Conf’ dans les commentaires de la Cyber @ction.

Journal des Bonnes Nouvelles du 02 juin 2014

La ferme des 1000 bouses

Les 5 inculpés ont été libérés, vendredi en début d’après Midi mais placés sous contrôle judiciaire et sont convoqués au tribunal correctionnel d’Amiens le 1er juillet.

Merci à tous ceux qui se sont mobilisés pour obtenir leur libération. La cyber @ction reste d’actualité pour obtenir l’abandon des poursuites

Manifestation lundi 02 juin à Quimper

Bizi, la Société Générale et Alpha Coal

1,8 tonne de charbon déversée devant la direction régionale de Société Générale à Bayonne ce lundi à 6 h 30

cyberaction N° 582: Financer Alpha Coal, c’est détruire la Grande Barrière de corail et le climat !

OGM 2 bonnes nouvelles

Le Conseil constitutionnel a validé la loi française interdisant la culture du maïs transgénique et l’Europe a trouvé un accord pour simplifier le blocage des OGM dans chaque pays membre.

Voir l’e quotidien de samedi

Le Passager Clandestin : objectif atteint

Pour soutenir l’activité d’un éditeur menacé (voir sur le blog), nous vous proposons d’acheter 2 livres

Le petit livre noir des grands projets inutiles
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Les Désobéissants Désobéir à Big Brother
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L’éditeur communique : 1er juin 15 887 € de livres achetés Merci de votre aide !!!

cyber @ction N° 628: NIGER : Libérez Ali Abdoulaye défenseur des droits humains

Patrick et Jean François, nos partenaires, en disent plus long dans les commentaires

1,8 tonne de charbon déversée devant la direction régionale de Société Générale à Bayonne

Ce lundi 2 juin à 6H30, 20 militants du mouvement altermondialiste basque Bizi ! (= Vivre ! en langue basque) ont déversé, à l’aide de deux camions bennes, 1,8 tonne de charbon devant le siège régional de la Société Générale à Bayonne. Ils entendaient ainsi réclamer l’arrêt immédiat du soutien de cette banque française au projet Alpha Coal en Australie, considéré comme le détonateur d’une des 14 bombes climatiques de la planète (1).

la suite

FRALIB : UNE VICTOIRE SYNDICALE DE GRANDE PORTÉE

1336 jours de lutte
SCOP T.I C’EST PARTI
UNE VICTOIRE SYNDICALE DE GRANDE PORTÉE

Dans notre assemblée générale du dimanche 25 mai, les Fralibs ont décidé à l’unanimité d’approuver la signature d’un protocole d’accord avec le groupe UNILEVER.
Cet accord a été signé hier en fin d’après-midi à l’issu d’une ultime réunion de négociation à Paris.
Il permet d’ouvrir de réelles perspectives de construction de notre SCOP.
Le ministère du Travail et la Présidence de la République se sont investis dans la dernière ligne droite et ont participé à la réalisation de ce protocole d’accord par leur engagement.
Cet accord s’inscrit dans un processus de lutte puissant et organisé par les salariés et l’ensemble de la CGT qui a recueilli une solidarité populaire massive développée par leur Comité national de soutien.
Solidarité dans laquelle de nombreuses personnalités, organisations politiques et associatives se sont retrouvées.
Cet accord consolide les acquis arrachés au cours des 1 336 jours de lutte et en engrange de nouveaux.
Les trop nombreuses tergiversations et l’acceptation explicite de quelques dogmes patronaux affichée par certains, n’ont pas toujours contribué à faire avancer nos revendications et nos propositions.
Il aura fallu de la persévérance et de l’opiniâtreté de la part des salariés en lutte pour agir pour le maintien de l’emploi, le maintien et le développement de l’outil industriel et de l’économie de nos territoires.
Le bilan de cette phase du combat de plus de 3 ans et demi confirme que seule l’action paie.

Pour rappel :
Ø Appropriation publique des terrains et bâtiments,
Ø Appropriation publique à l’euro symbolique des installations administratives et industrielles du site pour transfert à la SCOP des salariés,
Ø Soutien financier au démarrage et au développement du plan alternatif des salariés en sécurisant les acquis obtenus et en ouvrant des perspectives sérieuses notamment par :
– Diverses mesures contribuant au développement commercial. Il s’agit notamment de la recherche de débouchés de production, la construction d’une marque, le renforcement de l’appareil commercial et administratif, une étude de marché.
– Une contribution conséquente au fonds de roulement
– Le financement d’une formation pour les salariés de la SCOP
– La participation à la remise en état, au développement, à la modernisation et à la diversification de l’outil de travail.
– Maintien des institutions représentatives du personnel pendant une période suffisante permettant la maîtrise du dossier jusqu’à la création officielle de la SCOP,
Ø Obtention d’une prime substantielle de préjudice pour chaque salarié en lutte venant s’ajouter aux indemnités légales,
Ces acquis ont été obtenus par une lutte efficace et courageuse des Fralibs, un soutien sans faille de toute la CGT et une solidarité populaire et militante large.
Les résultats concrets de cette victoire syndicale sont des points d’appui solides et encourageants à la constitution et au développement de notre SCOP.
Une nouvelle étape de la bataille s’ouvre. Nous nous y engageons avec détermination, comme nous l’avons fait depuis le début du conflit pour gagner les moyens nécessaires au démarrage, au développement et à la pérennité de SCOP TI.
Les pouvoirs publics, les collectivités territoriales, les structures de l’économie sociale et solidaire ont des moyens conséquents.
Les Fralibs et toute la CGT ne manqueront pas de leur rappeler leurs engagements et leurs responsabilités dans le respect des prérogatives de chacun.

Alors que les conflits se multiplient, que les fermetures et les licenciements s’accélèrent, notre lutte exemplaire est un succès pour tous les travailleurs de notre pays et démontre que rien n’est jamais joué d’avance. La lutte continue.
Amicalement les ex-salariés de FRALIB et futur SCOPTISTES !!!

Consultez notre site internet :
http://cgt.fralibvivra.over-blog.com/ http://www.udcgt13.fr/ http://www.fnafcgt.fr/
http://www.cgt-fralibvivra.fr/ http://theelephant.fr http://www.youtube.com/watch?v=BTxwjrEnLA8

journal des bonnes nouvelles du 28 mai 2014

Victoire pour les ouvriers de Fralib après trois ans de lutte pour sauver leur usine

C’est la fin de trois ans et demi de lutte. Les ouvriers de l’usine Fralib de Gémenos (Bouches-du-Rhône) ont signé lundi 26 mai un accord de fin de conflit avec Unilever. Les employés ont obtenu une enveloppe de 19,2 millions d’euros pour leur projet de coopérative.

« C’est une victoire symbolique qui doit donner de l’espoir à tous ceux qui luttent pour la sauvegarde de leur emploi », a déclaré mardi matin Thierry Pettavino, le secrétaire fédéral de la CGT des Bouches-du-Rhône, devant l’usine de production des thés Lipton et Eléphant.

Votre souris a eu raison de l’éléphant : Bravo et merci. La cyber @ction a été mise en archives

Boko Haram : les jeunes filles enlevées localisées. Le chef de l’armée de l’Air nigériane assure savoir où elles se trouvent.

L’armée nigériane a affirmé lundi que les deux cents jeunes filles enlevées à la mi-avril par le groupe islamiste armé nigérian Boko Haram avaient été localisées, sans toufefois dire où elles se trouvent. «La bonne nouvelle pour les filles, c’est que nous savons où elles se trouvent, mais nous ne pouvons pas vous le dire», a déclaré le chef de l’état-major des forces armées nigérianes, le maréchal Alex Badeh, à des journalistes devant le QG de la Défense à Abuja.
La cyber @ction N° 623: Il faut sauver les lycéennes enlevées au Nigéria est toujours d’actualité

Pesticides : Royal prépare un décret « interdisant l’épandage aérien »
Pour en savoir plus sur ces 3 bonnes nouvelles voir l’e-quotidien de mardi

Bizi reçu par la Société Générale

Pour soutenir l’activité d’un éditeur menacé (voir sur le blog), possibilité d’acheter 2 livres
27 mai = J – 4 12 107 € de livres achetés
Merci de votre aide !!!

Le petit livre noir des grands projets inutiles
Les Désobéissants Désobéir à Big Brother

Appel à soutien Association Clic’n puces

Nous avons besoin d’un boycott dans le style anti-apartheid pour sauver la planète


Nous devons arrêter le changement climatique. Et nous pouvons y arriver, si nous appliquons aux plus gros émetteurs de carbone les tactiques qui ont fonctionné en Afrique du Sud.

“Les impacts négatifs de Keystone XL auront une incidence sur le monde entier, notre monde commun, le seul monde que nous avons.”

Il y a vingt-cinq ans, les gens pouvaient être excusés de ne pas savoir grand-chose, ou de ne pas faire grand-chose concernant le changement climatique. Aujourd’hui, nous n’avons aucune excuse. Nous ne pouvons plus considérer le changement climatique comme de la science fiction, car nous en ressentons déjà les effets.

C’est pourquoi, de quelque endroit où l’on vit, il paraît consternant que les États-Unis soient en train de débattre s’il faut ou non approuver un pipeline massif destiné à transporter 830 000 barils du pétrole le plus sale du monde du Canada au golfe du Mexique. La production et le transport de cette quantité de pétrole, via le pipeline Keystone XL, pourrait augmenter les émissions de carbone du Canada de plus de 30 % .

Si les impacts négatifs du pipeline n’avaient d’incidence que sur le Canada et les États-Unis, nous pourrions nous contenter de leur souhaiter bonne chance. Sauf qu’ils auront une incidence sur le monde entier, notre monde commun, le seul monde que nous avons. Et nous n’avons pas beaucoup de temps.

Cette semaine, à Berlin, les scientifiques et les représentants politiques ont évalué les options radicales de réduction des émissions présentées par le troisième volet du rapport du GIEC. Nous ne disposons que de 15 ans pour prendre les mesures nécessaires. Le cheval n’est peut-être pas encore scellé, mais il est bel et bien déjà prêt à sortir de son écurie .

Qui peut l’arrêter ? Eh bien, c’est nous qui le pouvons, vous et moi. Et non seulement nous pouvons l’arrêter, mais nous avons le devoir de le faire. C’est un devoir qui commence avec la recommandation de Dieu, donnée aux premiers habitants humains du jardin d’Eden, “de le cultiver et de le garder”. Le garder, et non pas en abuser ou le détruire.

Le goût de la «réussite» dans notre monde devenu fou est mesuré en dollars, en francs, en roupies et en yens. Notre désir de consommer tout ce qui a une valeur perceptible – extraire la moindre pierre précieuse, chaque once de métal, chaque goutte de pétrole, chaque thon dans l’océan, tous les rhinocéros de la brousse – ne connaît pas de limites. Nous vivons dans un monde dominé par la cupidité. Nous avons permis aux intérêts du capital de l’emporter sur les intérêts des êtres humains et de notre Terre.

Tout au long de ma vie, j’ai cru que la seule réponse juste à l’injustice est ce que le Mahatma Gandhi a appelé la «résistance passive». Au cours de la lutte anti-apartheid en Afrique du Sud, en utilisant le boycott, le désinvestissement et les sanctions, et grâce au soutien de nos amis d’outre-mer, nous avons appliqué une pression économique sur l’état injuste, mais aussi une forte pression morale.
Il est clair que les pays et les entreprises qui sont les premiers responsables des émissions de carbone et de l’accélération du changement climatique ne vont tout simplement pas changer d’eux-mêmes, car leurs activités sont une trop grande source de profit pour eux. Ils ont besoin d’une force de persuasion immense de la part de gens comme nous. Et cela ne doit pas forcément consister à négocier nos voitures ou à acheter des vélos !

Il y a de nombreuses façons dont nous pouvons, chacun à notre niveau, lutter contre le changement climatique : en ne gaspillant pas l’énergie, par exemple. Mais ces mesures individuelles ne suffiront pas à faire la différence dans le temps qui nous imparti.

Les gens conscients doivent rompre leurs liens avec les compagnies qui financent l’injustice du changement climatique. Nous pouvons, par exemple, boycotter les événements, les équipes sportives et les programmes médiatiques qui sont sponsorisés par les compagnies d’énergie fossile. Nous pouvons exiger que les publicités des compagnies énergétiques comportent des mises en garde sur les dangers qu’ils occasionnent pour la santé. Nous pouvons encourager davantage de nos universités, de nos municipalités et de nos institutions culturelles à rompre leurs liens avec l’industrie fossile. Nous pouvons organiser des journées sans voiture et construire une sensibilisation de plus grande envergure. Nous pouvons demander à nos communautés religieuses de s’exprimer.

Nous pouvons encourager activement les compagnies d’énergie à consacrer davantage de leurs ressources pour le développement d’énergies soutenables, et nous pouvons récompenser les entreprises qui le font en consommant leur production. Nous pouvons inciter nos gouvernements à investir dans les énergies renouvelables et cesser de subventionner les énergies fossiles. Lorsque cela est possible, nous pouvons installer nos propres panneaux et chauffe-eau solaires.

Nous n’avons pas forcément à pousser l’industrie fossile à la faillite. Mais nous pouvons prendre des mesures pour réduire son poids politique, et faire en sorte que ceux qui causent les dégâts soient ceux qui les réparent.

Et la bonne nouvelle c’est que nous n’avons pas à partir de zéro. Les jeunes du monde entier ont déjà commencé à faire quelque chose. La campagne de désinvestissement de l’énergie fossile est la campagne la plus dynamique dans son genre qui ait jamais été menée dans l’histoire.

Le mois dernier, le Synode général de l’Eglise d’Angleterre a voté massivement pour une révision de sa politique d’investissement à l’égard des entreprises d’énergie fossile, et un évêque a comparé le changement climatique au “grand démon de nos jours”. Certains lycées et fonds de pension ont déjà déclaré qu’ils souhaitent que leurs investissements soient conformes à leurs croyances.

Cela n’a aucun sens d’investir dans des entreprises qui minent notre avenir. Servir en tant que gardiens de la création n’est pas un vain titre ; il faut que nous agissions, à la hauteur de l’urgence que la situation exige.

Le 10 avril 2014,
Monseigneur Desmond Tutu,
archevêque du Cap, Prix Nobel de la Paix

Bizi reçu par la Société Générale

Le mouvement climatique maintient sa décision de déverser 1,8 tonnes de charbon devant cette banque avant le 5 juin

Ce jeudi 22 mai, le Directeur Régional Pays Basque -Sud Landes de la Société Générale M. Frédéric Vaquié a reçu -à sa demande- une délégation de 3 représentants du mouvement altermondialiste basque Bizi !

Le mouvement altermondialiste basque a en effet annoncé son intention de déverser avant le 5 juin 1,8 tonne de charbon devant le siège régional de Société Générale à Bayonne si cette banque n’annonce pas immédiatement et publiquement l’arrêt de son soutien au projet écologiquement désastreux Alpha Coal en Australie (1). Les militants de Bizi ont déjà réalisé plusieurs actions contre la Société Générale allant jusqu’à en occuper le siège régional toute la journée le vendredi 16 mai, la police devant intervenir pour les déloger de la banque (2). Enfin, Bizi appelle officiellement les clients de la Société Générale à quitter cette banque tant qu’elle n’a pas annoncé son retrait du projet Alpha Coal.

L’action de Bizi est suivie jusqu’au plus haut niveau de la direction à Paris, ainsi que la campagne menée conjointement en France par les Amis de la Terre et ATTAC-France dans le même objectif. La direction a ainsi affirmé hier lors de l’AG annuelle de la banque à Paris que : « Société Générale ne soutiendra de projet de développement dans, ou à proximité immédiate de la Grande Barrière de Corail, que si la discussion en cours entre le gouvernement Australien et l’UNESCO quant aux impacts de tels projets a été conclue de façon satisfaisante. Société Générale rappelle qu’elle est l’une des banques qui conseillent GVK-Hancock sur le projet de charbon et d’infrastructure Alpha qui n’a pas encore été lancé. Dans le cadre de ses activités, Société Générale met en œuvre ses Principes Généraux Environnementaux et Sociaux, qui incluent le respect de la Convention du Patrimoine Mondial de l’UNESCO».

Bizi a pris acte de cette très légère modification de la position de Société Générale mais a immédiatement précisé au directeur régional que de telles annonces ne réglaient en rien la question de l’ACTUEL soutien de la banque au projet Alpha Coal (études de faisabilité et recherches de financement) et du problème particulièrement préoccupant posé par ce projet sur le plan de sa contribution potentiellement très importante au dérèglement climatique en cours d’accélération et d’aggravation au niveau planétaire.

Les militants ont remis à M. Vaquié un texte du prix Nobel de la Paix Monseigneur Desmond Tutu daté d’avril 2014 et intitulé “Nous avons besoin d’un boycott dans le style anti-apartheid pour sauver la planète”. Mgr Tutu y écrit notamment “Nous devons arrêter le changement climatique. Et nous pouvons y arriver, si nous appliquons aux plus gros émetteurs de carbone les tactiques qui ont fonctionné en Afrique du Sud (…) Il y a vingt-cinq ans, les gens pouvaient être excusés de ne pas savoir grand-chose, ou de ne pas faire grand-chose concernant le changement climatique. Aujourd’hui, nous n’avons aucune excuse(…) Les gens conscients doivent rompre leurs liens avec les compagnies qui financent l’injustice du changement climatique (…) Cela n’a aucun sens d’investir dans des entreprises qui minent notre avenir. Servir en tant que gardiens de la création n’est pas un vain titre ; il faut que nous agissions (…)”(3)

Bizi, le 22 mai 2014
20, Rue des Cordeliers 64 100 Bayonne
www.bizimugi.eu

Tel : 05 59 25 65 52
(1) (voir vidéo de 3 mn expliquant cette action )

(2) + de détails ici : Photos de l’occupation du 16 mai ci-jointes libres de droit

(3) Voir texte intégral