NDDL – Lettre ouverte à Monsieur François Hollande, Président de la République,

De la part de Patrick Warin, ancien élève de l’ENA, Promotion Voltaire, ancien Directeur à la Caisse
des Dépôts et Consignations, Professeur associé aux Universités, membre de Démocratie 2012.

Monsieur le Président, mon cher camarade, cher François,
J’ai décidé de vous adresser cette lettre, écrite ce matin du 30 octobre, alors qu’une nouvelle opération de police de grande envergure se déroule à quelques dizaines de kilomètres d’Angers mon lieu de résidence, ville et région qui vous sont également familières.
Sur le territoire prévu pour accueillir le futur aéroport de Nantes /Grand Ouest des hommes et des femmes qui ,pour l’écrasante majorité d’entre eux ont voté pour vous, doivent se confronter une
nouvelle fois à un déploiement de forces de police dépêchées par un gouvernement de gauche, dirigé par l’ancien maire de Nantes .Alors que depuis des années ces femmes et ces hommes, tous non violents, tous soutenus par une solidarité locale, régionale et nationale demandent simplement à être entendus au-delà des procédures légales et formelles dont ils estiment à juste titre qu’elles ont été menées de manière tronquées, et trompeuses,la seule réponse que votre gouvernement leur apporte est celle de l’emploi de la force .Cette attitude , Monsieur le Président , cher camarade est inacceptable .
Parmi bien d’autres je me suis engagé pour assurer votre élection, puis vous garantir une majorité solide. Dans notre circonscription du Maine et Loire tenue par la droite depuis plusieurs dizaines
d’années nous avons failli à 86 voix près envoyer l’ancien ministre Marc Laffineur à une retraite bienvenue. Nous sommes fiers d’avoir mené ce combat et de nous retrouver dans cet Ouest déjà largement conquis par la gauche en terre de futures conquêtes en compagnie de nos alliés écologistes.
Cher François, la manière dont le pouvoir que vous incarnez gère le projet Notre Dame des Landes va totalement bouleverser ces positions politiques chèrement acquises car vous n’imaginez pas l’immense potentiel de sympathie, de soutien militant, de soutiens politiques à la base dont bénéficient ces personnes en lutte, alors que la technostructure du Parti socialiste et des grands élus
régionaux est en train de s’isoler.
Monsieur le Président je vous l’affirme avec la conviction d’un sympathisant socialiste de longue date, de tradition enracinée auprès de mes proches, mon père Jacques Warin, qui collabora avec
Pierre Mauroy au moment de l’alternance en 1981, vous êtres face à un nouveau Larzac !
Déjà au moment de votre élection je vous avais alerté discrètement, par l’intermédiaire de nos amis communs de Démocratie 2012, dont Pierre René Lemas pour éviter qu’en pleine campagne la situation ne provoque des conséquences électorales néfastes. Il me semblait avoir, avec bien d’autres qui avaient intercédé, été entendu.
Aujourd’hui il est temps que vous ne vous contentiez plus de répondre aux lettres qui vous sont adressées à ce sujet par des formules standards qui renvoient à votre ministre Monsieur Cuvillier le soin de traiter le dossier. Outre que cette attitude peu respectueuse de l’écoute citoyenne ne vous ressemble pas, vous êtes face à une situation qui exige une attitude d’homme d’Etat.
La révision du Schéma national des infrastructures de transport, l’emploi parcimonieux de la dépense publique, le souci de la transition écologique, l’application loyale de la Loi sur l’Eau, dans sa dimension universelle et a fortiori européenne, sont autant de motifs pour rouvrir le dialogue et éviter que votre quinquennat ne soit entaché par un abcès de fixation politiquement désastreux.
Cela vous fait courir compte tenu de la manière utilisée aujourd’hui, des risques sérieux de dérapages, de provocations dont vous porterez seul la responsabilité face à des personnes dont la
conviction s’exprime de manière pacifique, non violente, respectueuse de la loi républicaine dès lors que celle-ci s’exerce elle aussi dans le respect du dialogue citoyen.
Monsieur le Président, cher camarade, j’ai eu le privilège de vivre un parcours professionnel dont tous ceux qui furent mes supérieurs, collaborateurs, collègues, partenaires s’accordent à dire qu’il fut
toujours ouvert à l’innovation, à l’adaptation au monde changeant, à la recherche de nouveaux paradigmes et à la réalité de la concurrence globalisée. Je continue en tant qu’enseignant universitaire à stimuler la créativité de mes étudiants, dans le monde entier, tout en leur transmettant mon expérience de dirigeant du service public puis d’homme d’entreprise .Je ne suis pas un nostalgique, ni un tenant de la décroissance, ni un « illuminé anti progrès ». Ces traits de caractère sont partagés par les personnes que je côtoie lors des réunions d’information sur le projet
Notre Dame des Landes. En vérité, c’est nous qui incarnons la modernité et l’ouverture au 21éme siècle.
En effet, qui peut croire que les opérateurs aériens vont implanter dans le Grand Ouest des infrastructures aéroportuaires renforcées et surdimensionnées, au moment où nous atteignons le pic de l’énergie fossile, et alors que leur modèle économique est de ramener les passagers vers quelques hubs majeurs soit par des avions qui rallient Nantes à Orly, ou Charles De Gaulle, ou Francfort ou Londres, ou Amsterdam ou Madrid…. ?A partir de ces plateformes le modèle est alors de procéder au remplissage maximum de très gros porteurs économes en carburant. Sauf à souffrir d’une mégalomanie ridicule, qui peut croire qu’un Grand Ouest aujourd’hui déjà bien relié par TGV aux plates formes parisiennes en cours demodernisation a besoin d’un équipement nouveau, coûteux, détruisant plusieurs milliers d’hectares de terres agricoles, déracinant aux propre et au figuré paysages et hommes attachés à leur territoire ?
Nantes a déjà 2 aéroports qui figurent dans les codesinternationaux de l’IATA, Nantes Atlantique qui croît sans que cela permette de justifier le transfert coûteux et….. la gare SNCF de Nantes qui est utilisée dans la tarification aérienne pour acheminer les passagers vers les plateformes parisiennes et retour .Nantes Atlantique va devoir de toutes façons être conservé pour les besoins logistiques de la fabrication d’Airbus sur l’usine nantaise, et la gare de Nantes me parait être une bonne solution pour les voyageurs de notre région pour leur transfert vers les hubs parisiens. Posons donc la question à Air France sur sa vision du transport aérien au 21 ème siècle et remettons nous autour d’une table pour réexaminer les prévisions de trafic utilisées pour justifier le transfert !
Monsieur le Président, cher camarade, vous qui êtes aujourd’hui soucieux que vos hautes fonctions et votre agenda ne vous coupent pas de la réalité que vivent nos concitoyens, vous, qui vous entourez des avis et opinions issus de la société civile, comme en témoigne la mission confiée à votre proche Bernard Poignant (qu’en dit on à Quimper ?), je vous conjure d’écouter ce qui se vit dans notre région auprès de personnes qui vous soutiennent , qui partagent vos valeurs, qui se mobiliseront autant qu’il le faudra et aussi longtemps qu’il le faudra pour que leurs argument soient
écoutés une fois que les gaz lacrymogènes de ce matin se seront dissipés .
Cher François, le Larzac a rencontré son homme d’Etat, le magnifique film qui a retracé cette lutte rend hommage à des Français ordinaires, femmes et hommes de conviction mais aussi à l’homme
d’Etat qui les a entendus.
Ceux de Notre Dame des Landes et ceux du Larzac sont de la même trempe de Français, nous serons des millions à les soutenir pour qu’on les écoute.
Monsieur le Président, cher François Hollande, nous attendons de vous que vous soyez à notre rendez vous citoyen comme l’a été François Mitterrand.
Je vous prie d’agréer l’expression de mes sentiments respectueux et de mon cordial souvenir,
Patrick Warin
ENA Promotion Voltaire

Copie : Monsieur Jean Marc Ayrault, Monsieur Pierre René Lemas, Monsieur Michel Sapin, Monsieur Jean Pierre Jouyet, Monsieur Bernard Poignant, Monsieur le Préfet de la Région Pays de la Loire.

Copies adressées par courrier électronique : élus de la région Pays de la Loire, divers collectifs au sein d’ACIPA,
Cette lettre, étant une lettre ouverte, a vocation à être diffusée par toute personne qui la recevra et à être le plus largement communiquée. Je serai présent à Soulvache (Loire Atlantique) au Manoir de la Grée lors de la journée de soutien aux opposants au projet de transfert le samedi 3 novembre

Notre Dame des Landes : le Premier ministre veut-il laisser son empreinte…écologique ?

Les conclusions de l’enquête publique viennent d’être rendues. Un avis favorable assorti de réserves et recommandations dont certaines semblent impossible à lever. Or quand des réserves ne peuvent être levées, il est d’usage de rendre un avis défavorable, sauf à céder aux pressions.

Un projet inutile, ruineux et nuisible à l’environnement

Rien dans le projet ne peut le justifier et il semble bien qu’il ne doive sa survie qu’à un très petit groupe d’élus locaux espérant en retirer un bénéfice, comme on pesait pour avoir sa sortie d’autoroute pour irriguer son territoire. Le projet est surdimensionné, tablant sur une augmentation délirante de la fréquentation (surtout s’agissant de vols internationaux à destination de Nantes) pour pouvoir justifier d’un second aéroport alors que celui de Nantes est largement suffisant. La localisation géographique va à l’encontre du bon sens même en dégradant des zones naturelles protégées, en artificialisant à outrance terres agricoles et naturelles pour un service rendu plus que douteux. Au moment où l’on parle de lutte contre l’artificialisation des sols, ce sont 1650 hectares qui vont être consommés. Le fonctionnement même de l’infrastructure sera en outre source de nombreuses pollutions nouvelles liées à son exploitation (kérosène, trafic routier, dégivrant, bruit…). Enfin ce projet est incohérent du point de vue de la lutte contre le changement climatique au regard de nos engagements internationaux. Comment diviser par quatre nos émissions si on continue d’ajouter de nouveaux postes d’émissions les plus générateurs de CO2 ?

Un aéroport envers et contre tous

Tout dans ce dossier sent la gestion à courte vue. Quand aucun bon argument ne fonctionne, quand même la dette délirante de l’Etat ne fait pas renoncer à un projet à près de 600 millions d’euros h.t1 , on est en droit de se demander pourquoi et comment il peut survivre, sinon par une volonté politique de haut niveau. Et le nom qui revient sans cesse dans ce dossier est bien celui de l’ancien maire de Nantes et actuel Premier ministre, Jean-Marc Ayrault.

La gestion de ce dossier par l’Etat est exécrable. Cela va du dénigrement des positions des opposants au cassage du mouvement en procédant à des évacuations mêlant allégrement les genres entre politique migratoire et déminage de dossier politique et écologique. Les conditions d’évacuation ne peuvent qu’appeler la compassion de FNE pour des populations déjà précarisées. Les interpellations musclées n’ont jamais débloqué aucune situation. Au contraire, elles fixent des crispations et enveniment le débat. Le calme est un préalable indispensable à un débat démocratique apaisé que FNE appelle de ses vœux.

FNE réitère sa demande d’abandon du projet et la remise à plat des engagements du Schéma National des Infrastructures de Transport, le SNIT. Pour Bruno Genty président de FNE : « Il faut oser renoncer aux infrastructures nuisibles à l’environnement et pour lesquels le service rendu est douteux. L’occasion est belle de faire des économies conséquentes tout en protégeant mieux l’environnement, voilà qui constituerait un signal fort de l’engagement de l’Etat pour la transition écologique, au-delà des discours ».

1Ce montant n’inclut pas le coût des accès autoroutiers

NDDL – Tous/toutes à la ZAD le 17 Novembre pour une grande manif de réoccupation ! Ils nous expulsent, on reconstruit !

Appel des occupant-e-s de la ZAD et de collectifs de soutien à diffuser largement :
Sinon, pour des nouvelles fraiches de la ZAD, n’hésitez pas à aller ici : https://zad.nadir.org/ ici : http://lutteaeroportnddl.wordpress.com/ ou ici : http://nantes.indymedia.org/
Ca y est, la date est fixée !!
la manif de réoccupation sera le 17 novembre !

Nous vous invitons à relayer l’appel, le tract et l’affiche le plus largement et le plus rapidement possible, afin que chacun-e puisse s’organiser pour venir. Nous appelons tous les collectifs et individuEs qui soutiennent ce projet à commencer à mobiliser et s’organiser dès maintenant à ce sujet.

Et puis en attendant on cherche d’ores et déjà des cuisines collectives, chapiteaux, musiciens, batukadas, cabanes en kit, matériaux, outils, tracteurs…en vue de la réoccupation.
Pour tous contacts : reclaimthezad@riseup.net
Des occupant-e-s de la zad et collectifs solidaires, qui ne lâcheront rien.

APPEL POUR LA MANIFESTATION DE REOCCUPATION, 17 novembre 2012, sur la Zone A Défendre
Notre-Dame des Landes, Face aux expulsions
Manifestation de réoccupation !
Pour reconstruire – contre l’aéroport !
Fourches, poutres, planchettes, clous et outils en main…
Rendez-vous le 17 novembre dans la matinée.

> Des informations restent à définir : lieu du rendez-vous, directions pour vous rendre sur le campement la veille. Consultez régulièrement le site web de la ZAD : https://zad.nadir.org

> La lutte contre le projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes n’a cessé de prendre de l’ampleur au cours des dernières années. Entre autres initiatives, un mouvement d’occupation s’est étendu sur les bâtis et bocages menacés. Il y un an, face aux menaces croissantes sur les différentes maisons, cabanes et potagers, des habitant.e.s de la ZAD et collectifs solidaires appelaient à une manifestation de réoccupation en cas d’expulsion.

> Quand César patauge…

> Depuis le mardi 16 octobre, l’offensive redoutée a commencé. Les 1800 hectares de la ZAD ont été envahis par 1200 policiers. Ceux-ci se sont attaqués petit à petit aux maisons et cabanes occupées qu’ils ont détruites et emportées minutieusement pièce par pièce hors de la zone, pour ne rien laisser qui puisse servir aux occupant.e.s. Les occupant.e.s et toutes celles et ceux qui les ont rejoint sur place ont résisté, barricadé, réoccupé. Ensemble, nous avons tout fait pour enrayer les machines de destructions et bloquer les mouvements policiers… Nous sommes toujours là !

> Notre détermination a été renforcée par une grande vague de solidarité aux quatre coins de l’hexagone et au-delà : manifestations quotidiennes à Nantes et dans diverses villes, ravitaillement et soutien matériel, actions sur les représentations du PS, de Vinci et consorts, constructeurs de l’aéroport et broyeurs de nos vies.

> Si la plupart des maisons en durs ont déjà été expulsées, ainsi que quelques cabanes, de nombreux autres habitant.e.s demeurent, dispersé.e.s dans les bois, les champs, dans les arbres. De nouvelles constructions sont déjà lancées. Outre les occupant.e.s, des habitant.e.s “légaux” et paysan.ne.s sont toujours menacé.e.s de devoir dégager de la ZAD dans les mois à venir. Autant dire que cette tentative d’expulsion XXL est partie pour durer. Les gros malins de la Préfecture ont officiellement intitulé leur opération militaire : « César ». A nous de leur prouver que la résistance face à l’aéroport est effectivement « irréductible » et qu’eux seront finalement défaits et ridicules.

> On ne lâche rien et on est toujours là !

> Au delà de l’appel à rejoindre la zone et à poursuivre les actions solidaires dans les semaines à venir, nous confirmons aujourd’hui qu’une grande manifestation de réoccupation aura bien lieu le samedi 17 novembre 2012, au départ d’un des villages proches de la ZAD.

> Après ce premier round d’expulsions, nous aspirons à un moment de mobilisation large, constructive et offensive, partagé par les différentes composantes de la lutte : occupant.e.s, agriculteur.rice.s, habitant.e.s du coin et d’ailleurs, associations et groupes solidaires…. L’objectif sera de reconstruire ensemble un lieu ouvert d’organisation sur les terres menacées. Nous voulons faire de ce lieu un carrefour pour les opposant.e.s, un point de départ pour de nouveaux habitats, une antenne pour organiser la résistance aux travaux à venir, autant ceux de l’aéroport que du barreau routier, première étape du projet censée débuter en janvier. Ils peuvent bien militariser la zone, ils ne nous empêcheront pas de nous y réinstaller.

> ## Ayrault, Vinci et consorts – le message est clair – Dégagez des terres !
INFOS SUPPLEMENTAIRES ET PRATIQUES

> Cet appel à réoccupation a été lancé par le réseau Reclaim The Fields et des occupant.e.s de la ZAD qui avaient occupé des terres en friche avec plus d’un millier de personnes en mai 2012 pour y implanter la ferme maraîchère “Le Sabot” . Nous invitons aujourd’hui tous les groupes qui le souhaitent à relayer cette initiative et à rejoindre l’organisation du 17 novembre.

> Au-delà d’une manifestation, il s’agit avant tout d’une action collective qui gagnera en puissance avec une présence longue et active du plus grand nombre. Prévoyez d’être là pendant le week-end et plus si possible pour amorcer l’occupation, continuer les constructions, les défendre, et en faire émerger des idées pour la suite.

> Amenez des outils et matériaux divers et variés, des bleus de travail, du son, des créations loufoques, des radios portatives, des tartes à partager et une détermination sans faille.

> Il sera possible d’arriver dès la veille. Un espace de campement sera annoncé dans les jours précédant la manifestation.

> Vu l’énergie nécessaire à la résistance aux expulsions d’ici là et l’épuisement conséquent pour les occupant-e-s, la réussite de cette manifestation dépend de manière cruciale de l’implication des collectifs et individu-e-s solidaires partout ailleurs. Nous appelons à ce que s’organisent des réunions publiques, relais d’information et co-voiturages dans chaque bourg en vue du 17 novembre.

> Des affiches et tracts photocopiables sont disponibles sur le site ou en format papier sur nantes (B17) ou sur la ZAD (Vache-rit). Tout soutien financier est le bienvenu (par chèque à l’ordre de “Vivre sans aéroport”, La Primaudière 44130 NDDL ; par virement : 20041 01011 1162852D32 36)

> Comme la situation change chaque jour, guettez régulièrement les infos sur le site : http://zad.nadir.org/

> En vue du 17 novembre, on cherche des poutres, matériaux de construction et d’escalade, cuisines collectives, chapiteaux, musiciens, batukadas, cabanes en kit, outils, tracteurs….

> Pour tout échange, coup de mains, relais, propositions : reclaimthezad@riseup.net
POURQUOI ON LUTTE ? Sur la résistance à l’aéroport et son monde.

> À Notre-Dame des Landes, décideurs et bétonneurs planchent sur un nouvel aéroport pour parfaire leurs rêves voraces de métropole et d’expansion économique. Cela fait maintenant 40 ans qu’ils veulent anéantir sous le béton 2000 hectares de terres agricoles et d’habitats au nord de Nantes, la ZAD, Zone d’Aménagement Différé devenue Zone A Défendre.

> Mais depuis les prémices de ce projet, des résistances s’organisent. Cette lutte est au carrefour d’enjeux sur lesquels s’unir et penser des stratégies communes. À travers elle, nous combattons l’alimentation sous perfusion, la société industrielle et son réchauffement climatique, les politiques de développement économique et de contrôle du territoire, les métropoles et la normalisation des formes de vie, la privatisation du commun, le mythe de la croissance et l’illusion de participation démocratique…

> Aujourd’hui comme hier, les opposant-e-s, loin de baisser les bras, poursuivent la lutte : manifestations, recours juridiques, liens avec d’autres luttes, grèves de la faim, diffusion de journaux, péages gratuits, opposition aux forages, sabotages, perturbations des études d’impact de Biotope et des fouilles archéologiques, occupations de bureaux et de chantiers, etc…

> Au grand dam de l’État et de Vinci qui rachètent et détruisent pour vider la ZAD, la vie et l’activité s’y sont densifiées et diversifiées depuis plus de trois ans. De nombreuses maisons laissées à l’abandon ont été réhabilitées et occupées, des cabanes ont été construites au sol et dans les arbres, des collectifs occupent des terres pour y faire du maraîchage. Des espaces de réunion, boulangerie, bibliothèque, gîte étaient ouverts à tous et toutes. Plus d’une centaine de personnes occupaient en permanence la ZAD, soutenues par de nombreuses autres du coin et d’ailleurs qui s’y rencontraient et s’y organisaient. Cette présence sur le terrain permettait des réactions rapides face au processus entrepris par Vinci en vue des travaux. C’est ce vivier créatif et indocile qu’ils cherchent aujourd’hui à éradiquer en vue de pouvoir commencer les travaux.

> Nous gardons en mémoire les victoires passées contre les projets mégalos, du nucléaire au militaire. Comme au Carnet, à Plogoff ou au Larzac, nous savons que cet aéroport peut encore être stoppé. Nous regardons de l’autre coté des Alpes où l’opposition à la construction de la Ligne à Grande Vitesse Lyon-Turin mobilise toute une vallée, où des dizaines de milliers de personnes empêchent les travaux. Ici aussi toute tentative de bétonnage des terres leur coûtera cher.

POUR INFOS, ICI, LES DIFFERENTS TEXTES PUBLIES AVANT LES EXPULSIONS POUR APPELER A LA MANIF DE REOCCUPATION

> Tract et affiche à télécharger ici

> appel en format audio et jingle de manifs : à diffuser sur vos radios préférées !
Documents joints

* Tract d’appel à la manif de réoccupation (PDF – 8.2 Mo)
* NDDLCampagnepub_2012 (PDF – 5.4 Mo)
* Jingle d’appel à la manif de réoccupation (version courte) (MP3 – 2.1 Mo)
* Jingle d’appel à la manif de réoccupation (version longue) (MP3 – 3.9 Mo)
* Lecture audio du début de l’appel (MP3 – 9.4 Mo)

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NDDL – Une cause nationale

“Si ceux pour qui les mots ’crise écologique’ veulent dire quelque chose perdent cette bataille, si cet aéroport se faisait, le mouvement écologique en serait aussi durablement affaibli qu’il l’avait été, en 1977, par les événements de Creys-Malville.”
Le lourd silence de Cécile Duflot, de José Bové, de Daniel Cohn-Bendit, de Nicolas Hulot et de tant d’autres sommités, le désintérêt des médias, la passivité d’Europe Ecologie Les Verts, le « courage fuyons » des élus PS informés des enjeux écologiques, l’apathie de la grande majorité des associations environnementales, le désir si manifeste de tout ce joli monde de tourner la page n’y font rien : ce qui s’est déroulé cette semaine et se poursuit ces jours-ci autour de Notre Dame des Landes, en Loire-Atlantique, est vital, crucial, essentiel.
Si ceux pour qui les mots « crise écologique » veulent dire quelque chose perdent cette bataille, si cet aéroport se faisait, le mouvement écologique en serait aussi durablement affaibli qu’il l’avait été, en 1977, par les événements de Creys-Malville.
On s’étonne que ne soit pas comprise l’importance de ce bras de fer. Mais peut-être faut-il, de nouveau, en expliquer les enjeux. Il s’agit, donc, d’un projet d’aéroport qui occuperait près de 2000 hectares de terres au nord de Nantes. Vieux d’une quarantaine d’années, il a ressurgi au début des années 2000. La résistance tenace, non violente, assise sur des expertises solides, de paysans, d’élus, d’écologistes, de citadins, d’habitants anciens et nouveaux, a retardé le projet. Elle a permis de voir que se cristallisent ici toutes les problématiques qui forment le complexe écologique de ce début du XXIe siècle. Ce n’est pas Trifouilly-les-Oies, c’est une cause nationale.
Alors que le Programme des nations unies pour l’environnement vient d’annoncer que les zones humides, essentielles à la biodiversité et à la régulation des écosystèmes, ont perdu dans le monde la moitié de leur superficie depuis un siècle, on s’apprête en France à détruire un site dont 98 % des terres sont des zones humides. Alors que semaine après semaine, les climatologues publient des études montrant la gravité du changement climatique, on s’apprête en France à construire un aéroport qui stimulera le trafic aérien, important émetteur de gaz à effet de serre. Alors que l’artificialisation des sols et la disparition des paysans sont officiellement déplorées, on la planifie ici, ce qui la justifiera ailleurs. Alors que le pouvoir du capital et les partenariats public-privés sont partout dénoncées, on donne les clés du projet à la multinationale Vinci.
Il y a des moments où il faut savoir dire non. Il est temps que se fassent entendre ces « Non »
Hervé Kempf – 21 octobre 2012
Source : Cet article est paru dans Le Monde daté du 21 octobre 2012.

Nddl : l’appel de deux jeunes paysans à tout ce qui a un nom dans le ‘mouvement social’

Si on réfléchit à ce qui se passe à Notre Dame des Landes depuis une semaine, il y a un fait vraiment inquiétant : le silence du « mouvement social français ».

Depuis mardi matin, plus de 500 gardes mobiles ont envahi la campagne tranquille du Nord de Nantes, ils ont chassé les gens de leur habitat, détruit des maisons et enlevées les pierres une par une pour s’assurer qu’elles ne seraient pas rebâties. Depuis six jours, environ 200 personnes dorment chaque nuit sur des barricades, respirent des gazs lacrymo, organisent le ravitaillement des copains en première ligne, tout cela dans une non-violence exemplaire (sinon, il n’y aurait pas cet assourdissant silence médiatique!). Depuis quelques jours, des gros ballots de vêtements, de bottes, de chaussettes, de piles, de pommes, de pâtes, de légumes, de café, de jus de fruits, de barres de céréales, affluent dans le hangar qui sert de QG à la résistance, témoignant que si peu de gens osent s’aventurer dans le « territoire en guerre » qu’est devenu ce beau bocage, il existe une véritable indignation dans la population.

Et enfin bon, des raisons de s’indigner il y en a tout de même : il n’a rien d’autres à faire ce gouvernement que de mobiliser des centaines de flics pendant des semaines pour chasser des gens de leur maison alors qu’il semble qu’il y ait une crise du logement dans ce pays, rien de plus urgent comme dépense que de construire un aéroport pour en remplacer un autre loin d’être saturé alors qu’on nous dit que la priorité c’est de réduire les déficits, rien de plus important que de développer le trafic aérien alors qu’il paraît qu’il y a un truc qui s’appelle le changement climatique ???

Alors pourquoi ce silence ?
– Soit, ce qui est une possibilité réelle, le mouvement social est bien mal en point, tué par la « crise », asphixié par l’arrivée de la gauche au gouvernement,
– Soit ce combat n’est pas celui du mouvement social, car ceux qui luttent pied à pied à Notre Dame des Landes ne sont pas très présentables, un peu trop boueux, avec en prime des têtes un peu trop jeunes et que donc certainement ils sont violents, donc peu fréquentables,
– Soit encore vous ne savez pas quoi faire.
Si c’est cette dernière option qui prime, quelques idées
:

La résistance à Notre Dame des Landes est incroyable. Il est incroyable que quelques centaines de personnes sans moyen financier, sans soutien logistique aucun à part celui de quelques habitants et paysans des alentours, logeant dans des abris de fortune, sans eau, sans électricité, aux vêtements détrempés, aient résisté une semaine derrière des barricades de bric et de broc face à une véritable armée. Ils sont encore là et ne vont pas lâcher, même si il leur faudra probablement se replier à un moment ou à un autre.

Il ne manque pas de courage ni de détermination à Notre Dame des Landes.
Il manque de la légitimité.

Et cela, vous, vous qui savez écrire, qui avez les arguments en tête, qui êtes reconnus socialement comme des gens « sérieux », qui avez de l’audience auprès des militants de vos organisations, qui connaissez des journalistes, qui êtes en contact avec des politiques, vous qui êtes respectés, vous pouvez le donner à la lutte de Notre Dame des Landes : de la légitimité.

Ce sont des choses que vous savez faire : écrire aux pages débat des journaux, organiser des conférences de presse, passer des coups de fil à droite à gauche, signer des tribunes collectives, intervenir lors de conférences, convaincre des gens connus d’aller à Notre Dame des Landes, ne serait-ce qu’une demi-heure, pour qu’ils puissent dire leur indignation devant les médias, puisque ces médias n’ont rien à faire de l’indignation des gens ordinaires.

Vous savez faire cela et c’est vraiment le moment de le faire maintenant.

Cette lutte est exemplaire et c’est aujourd’hui à chacun-e d’entre vous de permettre au mouvement social dans son ensemble de faire preuve d’une solidarité exemplaire.

Rejet explicite de la demande de prolongation en 2e période du « Permis Rhône Maritime »

Monsieur François HOLLANDE
Président de la République
Palais de l’Elysée
55, rue du faubourg Saint-Honoré
75008 Paris

Madame Delphine BATHO
Ministre de l’écologie, du Développement durable et de l’Energie
Hôtel de Roquelaure
246, Boulevard Saint-Germain
75007 – PARIS

OBJET :

Monsieur le Président de la République,
Madame la Ministre de l’écologie,

Par arrêté du 29 février 2002, il a été accordé à la Sté TGS-NOPEC Geophysical Company Ltd un permis exclusif de recherche d’hydrocarbures liquides et gazeux P569, dénommé « Permis Rhône Maritime » au large des départements des Bouches-du-Rhône et du Var, suite à une autorisation préalable de prospecter portant sur le plateau continental français, sans «étude d’impact environnemental», ni “enquête publique”.

Par courrier du 15 juillet 2010, Melrose Mediterranean Limited (filiale de Melrose Resources Plc) – détenteur du Permis “Rhône Maritime” – a ensuite demandé la prolongation de son permis en 2e période pour une durée de 5 ans, sur une superficie de 3.125 kms2, correspondant à la surface restante après la restitution de 50% des 12.500 kms2 accordé à la Société Melrose, par arrêté du 11 octobre 2006. A ce jour, il n’a pas été statué sur cette demande.

Par un jeu de mutation, ce permis était, jusqu’à il y a peu, la propriété – en un partenariat conjoint – de Noble Energie (72,5%) – également impliqué dans le projet “GOLD” de recherches d’hydrocarbures sous la croute de sol du Golfe du Lion – et Melrose Mediterranean Limited (27,5%) qui, par lettre du 14 juillet 2010, ont demandé sa prolongation en 2ème période, sur laquelle il n’a toujours pas été statué à ce jour.

Or, ce permis se situe dans la Mer Méditerranée qui est une mer fermée d’une richesse paysagère et d’une biodiversité exceptionnelle. Deux parcs nationaux sont directement concernés : le parc de Port-Cros et celui des Calanques, nombre d’aires marines, réserves nationales naturelles ainsi que le sanctuaire international des cétacés « Pelagos »

Respectivement les 6 avril et 7 avril 2012, Nicolas Sarkozy, alors Président de la République avait annoncé – successivement à Caen et Saint-Raphaël – le rejet de ce permis et plus largement avait écarté l’idée de tous forages en Méditerranée. Or, à ce jour, ce permis est toujours « en cours de validité » et rien n’empêche son titulaire de continuer ses travaux de recherche.

Plus récemment, une fusion-absorption est intervenue le 10 octobre 2012 et c’est désormais PETROCELTIC qui est titulaire des parts restantes de MELROSE Resources Plc. Une demande a alors été renouvelée auprès des autorités françaises pour prolonger la durée de la licence, faisant valoir les droits de Petroceltic dans le cadre de la licence d’exploration du « Permis Rhône Maritime” et fait craindre des pressions de la part de ce nouvel opérateur.

De plus, par décret n° 2012-1148 du 12 octobre 2012 portant création d’une Zone Economique Exclusive au large des côtes du territoire de la République en Méditerranée, le Gouvernement, sans concertation préalable, ni enquête publique, vient d’abroger l’article R218-15 du Code de l’Environnement qui instaurait la Zone de Protection Ecologique, en vigueur depuis 2003 en Méditerranée, et fait craindre la possibilité d’installation d’éoliennes ou de plate-formes de forage.

NOUS VOUS DEMANDONS , Monsieur le Président de la République, Madame la Ministre de l’écologie, D’ANNONCER PAR DÉCRET OU ARRÊTÉ LE REJET EXPLICITE DE LA DEMANDE DE RENOUVELLEMENT DE CE PERMIS (2e période) situé dans une zone d’épicentres de séismes qui font craindre le pire par l’instabilité du sous-sol en cas d’accident tel que celui de la Plate-forme DEEPWATER ou même celui d’ELGIN en Mer du Nord.

En vous en remerciant par avance, nous vous prions de croire, Monsieur le Président de la République, Madame la Ministre de l’écologie, en l’assurance de notre très haute considération.

NDDL Appel à mobilisation mardi 30 octobre 10 h

Bonjour,
Les habitants de la ZAD* de Notre Dame des Landes (agriculteurs et tous les habitants qui vivent sur ce site) subissent depuis plusieurs jours un déchainement des forces de l’ordre : 500 militaires et gardes-mobiles présents, 2 hélicoptères, épaulés du renfort de pelleteuses, bulldozers, … pour expulser une dizaine de lieux de vie et une centaine de personnes non violentes.

La FD CIVAM de Loire Atlantique appelle ses adhérents à se mobiliser
pour un rassemblement de soutien aux habitants de la ZAD mardi 30 octobre à partir de 10h.

Rendez vous au lieu dit Le Sabot (sur la D42 entre La Paquelais et Fay-de-Bretagne), où des jeunes ont créé leur activité de maraîchage en remettant en production des parcelles délaissées.
Si la présence des nombreuses forces de l’ordre devait rendre difficile l’accès au Sabot, un autre rendez-vous est fixé un peu avant 10h devant la Mairie de Notre Dame des Landes.

Pour info en pièce jointe le dernier communiqué du collectif d’organisations agricoles COPAIN opposé au projet d’aéroport.

Comptant sur votre mobilisation pour le maintien des terres nourricières,

Le bureau du CIVAM

*ZAD = zone d’aménagement différé, site où est envisagé le projet d’aéroport

Pour info : Nos collègues d’Ille-et-Vilaine, de Vendée (COPAIN 35, 85) se mobilisent de leur côté :

Pour dire NON au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes,
Pour soutenir les occupants de la ZAD soumis à des expulsions depuis le 16 Octobre,
Pour dénoncer les destructions sur la zone du projet,
Pour proposer un autre modèle d’aménagement du territoire

Une manifestation en tracteur est organisée à pied et en tracteur à Rennes, le Samedi 10 Novembre à 11h00.

N’hésitez pas à visionner le lien et écouter le reportage radio ci dessous :
http://vimeo.com/52063732
www.franceculture.fr/emission-terre-a-terre-projet-d-aeroport-a-notre-dame-des-landes-2012-10-27

Associations. Une adresse pour trois

Cyber acteurs, Al’Terre Breizh et Sens et Habitat ont désormais une adresse commune, rue Aristide-Briand. Un rapprochement de ces trois associations qui n’est pas que géographique.

Trois associations, les Cyber acteurs, Al’Terre Breizh et Sens et Habitat, invitaient, vendredi, leurs adhérents à se retrouver à leur nouvelle adresse commune rue Aristide-Briand. «Nous sommes devenus des coloca-terre», souligne Alain Uguen des Cyber acteurs. «Nous cherchions un local plus grand que celui que nous occupions rue Sainte-Catherine et nous nous sommes rapprochés de deux autres associations pour créer des synergies autour de l’environnement, de l’écologie, du développement durable et pour développer des projets en communs comme l’éco-foire qui aura lieu le 18novembre».

Partager des moyens et des services

Ce rapprochement est aussi l’occasion de mettre à disposition des moyens, des services qui peuvent servir à d’autres porteurs de projets associatifs. L’association Al Terre Breizh a pour but de faciliter les transitions vers des modes de vie plus durables. Les Cyber acteurs, association fondée en 2000, compte 73.000 abonnés et met des outils électroniques au service de la vie associative. Sens et Habitat aide les porteurs de projets de construction ou de rénovation dans une démarche globale d’éco-habitat.

Pratique Al’Terre Breizh, Cyber Acteurs, Sens et Habitat, 7 rue Aristide-Briand. Al’Terre Breizh, tél. 09.53.89.81.76; site: www.alterrebreizh.org. Cyber acteurs, tél. 02.98.90.05.94; site: www.cyberacteurs.org. Sens et Habitat, tél. 09.72.36.09.61; mail: marie.guenneau@free.fr.

Ergué-Armel L’atelier de la débrouille, tout un art

Dominique Beaucé est un as de la «débrouille». Il animait vendredi, avec son complice Jacques Morvan, le premier atelier CCQF («C’est comment qu’on fait ?») à la MPT d’Ergué-Armel.
Dom Beaucé démontrant C'est Comment Qu'on Fait
Titulaire d’un DUT de carrières sociales, après avoir été animateur, puis coordinateur pédagogique à la MPT d’Ergué-Armel, Dominique Beaucé s’est piqué d’informatique en autodidacte, jusqu’à être aujourd’hui webmaster de l’association Cyberacteurs, dont il a créé le site internet.

Connaître les trucs

«Il ne faut pas avoir peur de se tromper, si on veut apprendre à se débrouiller en informatique. Au pire, mais vraiment au pire, on casse un ordinateur. Même dans ce cas, il faut replacer les choses à leur place. Aujourd’hui le prix du matériel s’est démocratisé. Une erreur dans la pratique de l’escalade aurait d’autres conséquences !». L’escalade ? Oui, Dominique préside aussi, à ses moments perdus, un club de grimpeurs. «L’atelier CCQF, dit-il, c’est débrouiller certaines situations. Pas question de faire concurrence à ceux qui font du dépannage à domicile. Ces professionnels ne se déplaceraient pas pour une demande telle que «Je ne sais pas envoyer une pièce jointe» ou d’autres petits soucis de ce type. «Souvent on ne connaît pas le petit truc qui peut nous débloquer».

Le partage des compétences

La prise de risque, c’est aussi le nombre de participants aux ateliers : «De deux à dix-huit participants… À chaque fois c’est la surprise. On est toujours sur le fil. Mais, tout à fait dans l’esprit de la MPT, nous encourageons l’apprentissage transversal par un partage des compétences. Parfois on se rend compte que ce qu’il faut, c’est une formation». L’association Cyberacteurs anime toute une palette de formations à découvrir sur le site de la MPT. Cela va de la découverte de base de l’informatique, d’internet, de la photo numérique, à des ateliers de prise de vue. Ou encore des ateliers «flash», d’une durée d’1 h 30, à mi-chemin entre un cours et un atelier CCQF, sur un thème très précis. Par exemple: comment utiliser Skype…

Pratique MPT d’Ergué-Armel, tél.02.98.90.78.00 ou sur www. mpt-ea. org

Journal des bonnes nouvelles du 18/10/12

Pas de victoires définitives mais quelques bonnes nouvelles dans notre e-quotidien qui devraient vous inciter à penser que votre souris a du pouvoir : au moins celui de conforter l’action des associations qui oeuvrent pour faire progresser la protection de l’environnement et les droits de l’être humain.
http://www.cyberacteurs.org/quotidien/equotidien.php?id=679

Plougasnou. Menace sur le projet du port de plaisance
Pesticides. Trois bulbiculteurs renvoyés devant le tribunal
Le Parlement européen s’oppose farouchement à la chasse à la baleine
Le procès des deux militants de Greenpeace renvoyé
La reconnaissance du 17 octobre 1961
La spéculation sur les matières premières alimentaires nuit à la réputation des banques