High Power, Documentaire de Pradeep Indulkar en tournée en France

Affiche du film High Power
En 1969 la première centrale nucléaire de l’Inde a été ouverte à Tarapur. Dans un élan patriotique émotionnel les paysans locaux ont joyeusement donné leurs terres fertiles. Aujourd’hui, presque cinquante ans plus tard la deuxième génération de ces fermiers patriotiques manifeste à Tarapur afin de pouvoir au moins subvenir à leurs besoins élémentaires. Les ténèbres se sont abattues sur la ville qui fournit l’énergie au pays. Tarapur est loin du merveilleux rêve promis. Ce qui s’est passé à Tarapur au cours de ces longues années peut servir d’alerte au monde entier avant qu’il ne soit trop tard.
Sur toile de fond d’un paradis sur terre détruit par la main de l’homme afin de satisfaire son avidité, ce documentaire présente un monde inconnu, une réalité cachée et une nature détruite.
Le réalisateur Pradeep Indulkar a obtenu le prix Uranium à Rio de Janeiro en Mai 2013 pour ce film et il sera présent à l’issue de la projection pour parler de son expérience.

Dates pour la tournée High Power avec Pradeep Indulkar (au 3/10/13):
Voici l’itinéraire définitif de la tournée (avec tous les détails requis) :

COLMAR (68) > Vendredi 4 octobre à 20h à la salle de musique de l’Ecole Steiner Mathias Grünewald, 4 rue Herzog, 68124 Logelbach-Colmar, Alsace (avec Stop Fessenheim) !
Contact : Christian Zerr > zerr.c chez wanadoo.fr 09 71 26 31 76
BESANÇON (25) > Samedi 5 octobre à 20h au Festival « La machine à en découdre » à Montferrand le Château > 20 km de Besançon (avec Stop nucléaire) !
Contact : Claudine.pedroletti chez free.fr 06 45 80 38 87
BURE (55) > Dimanche 6 octobre à 18h à la salle des fêtes de Bonnet, près de Bure en Meuse (avec Habitants Vigilants) !
Contacts : jf.bodenreider chez wanadoo.fr 06 81 38 59 23 francois.mativet@sortirdunucleaire.fr 06 03 92 20 13
NANCY (54) > Lundi 7 octobre à 19h30 au Centre Culturel autogéré, 69 rue Mon désert !
Contact : Katya abcnancy chez herbesfolles.org 03.72.14.85.23
ANNECY (74) > Mardi 8 octobre à 19h30 à Annecy (74) au 4, rue Jules Barut avec EELV !
Contact : Dominique Cronier domcrocro chez gmail.com 06 87 12 52 46 et François 0611372909
MILLAU (12) > Mercredi 9 octobre à 20h30 à la salle de Conférence du Créa de Millau : 10 bld Sadi Carnot ! avec SDN Sud-Aveyron 
Contact : Philippe Matet plumesmillau chez orange.fr 06 08 43 65 66 (M) 09 75 41 44 63 (T) 09 61 53 77 12
BRIOUDE (43) > Jeudi 10 octobre à 20h au café-lecture La Clé de Brioude, 53 rue de la Pardige,  avec Groupe brivadois SDN !
Contact : programmation.laclef chez gmail.com 04 71 74 97 81 ou 04 71 50 48 36
LAVAL (53) > Vendredi 11 octobre à 20h30 à Laval en Mayenne à la maison de quartier des pommeraies (43, rue des grands carrés) avec SDN 53 !
Contact : Héléna tekpolou chez hotmail.fr 02 43 02 12 20 ou jy.rossignol53 chez orange.fr
ST-LAURENT (50) > Samedi 12 octobre à 17h à « L’autre café » du lac « La roche qui boit » à St-Laurent de Terregatte entre Avranches et Fougères !
Contact : yves75 chez gmail.com 02 33 68 24 01
GUICHEN à 20 km au sud de Rennes (35) > Dimanche 13 octobre tout l’après-midi au 1er Forum des transitions et 22ième salon Ille et Bio autour de l’Espace Galatée !
1) Mini stand dans le “Village du Forum” et “Place du forum” avec banderole à faire signer pour soutenir les anti-nucléaires de Jaitapur qui résistent au gouvernement indien et à Areva 
2) Témoignages dans”  l’Amphiterre” à partir de 16h : “Echanges anti nucléaires, avec Pradeep Indulkar ( Inde), Hiroko Amemiya (japon), André Larivière (France)”
3) Prise de parole à l’assemblée finale et chantée entre 17h 30 et 18h 30 sur la “Scène du Forum”
Contacts : SDN-Pays de Rennes contact chez sdn-rennes.org + infos sur le site www.culturebio.org”. Pour propositions importantes n° O6 58 03 08 44
FLERS (61) > Lundi 14 octobre à 20h30 au Cinéma Les 4 Vikings (17, rue Abbé Lecornu) de Flers de l’Orne (61) avec Collectif Citoyen Normand « Le nucléaire et ses déchets ; non merci ! » !
Contact : Viviane > lesthebault chez wanadoo.fr  06 07 53 34 83 (jour) 02 33 96 07 31 (soir)
PARIS (75) > Mardi 15 octobre à 19h30 (salle Jean Dame, 17 rue léopold Bellan 75002 Paris. Métro Sentier) avec la Mairie du 2ième arrondissement !
Programme : Résistances en Inde. Projection de 2 films en présence des réalisateurs :
1) High Power (Haute tension) avec Pradeep Indulkar 2) Quarter Number 4/11 avec Ranu Gosh
Contact : laurence_hugues chez yahoo.fr annie.lahmer chez paris.fr 06 71 23 25 30
– PARIS > Mercredi 16 octobre. Interview en journée ! + projection en soirée dans le 10ième arr. ?
– Jeudi 17 octobre > Départ de Pradeep vers Hambourg en Allemagne.

! = Confirmé
AndréL, coordinateur de la Tournée High Power en France pour Pradeep Indulkar
andre.lariviere@free.fr 04 63 31 50 12 ou 06 40 66 47 25 (portable emprunté uniquement du 3 au 17 octobre, pour le temps de la tournée).

Le 6 octobre à Trébrivan (22), GIGA FEST-DEIZ

Trebrivan 06/10/2013
Si vous êtes de plus en plus écoeurés par la course effrénée de l’Agrobizness vers le précipice. Abasourdis par la confondante inertie de vos élus (pour ne pas dire plus), venez donc vous dégourdir les jambes et les neurones au côté de ceux qui se battent inlassablement contre l’inéluctable, ou prétendu tel. Non seulement ils ne désarment pas, mais en plus ils nous offrent ce supplément d’âme indispensable: l’humour !

Alain GOUTAL

TRANSITION ÉCOLOGIQUE : LE GOUVERNEMENT PUBLIE SA FEUILLE DE ROUTE

(01/10/2013)

Suite aux débats menés au sein des cinq tables rondes de la Conférence environnementale des 20 et 21 septembre derniers, le gouvernement a publié le 28 septembre sa deuxième « feuille de route pour la transition écologique ». Elle comporte « 50 mesures pour l’écologie » devant être mises en œuvre dans les mois qui viennent.
Economie circulaire, politique de l’eau, efficacité énergétique, biodiversité marine, emploi et éducation à l’environnement, « cette nouvelle feuille de route va guider le travail du gouvernement sur ces thèmes », précise le ministère de l’Ecologie dans un communiqué de presse.
Outre les préconisations issues des tables rondes thématiques de la Conférence environnementale, la feuille de route reprend également des mesures annoncées par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault en clôture de ce rendez-vous annuel, comme l’élargissement de l’assiette de la redevance phytosanitaire dès 2014 et la suppression du taux réduit de TVA pour les engrais pour lutter contre la pollution de l’eau.
« A part quelques bonnes surprises ponctuelles, le document n’est absolument pas à la hauteur: pas d’objectifs chiffrés, pas de calendrier, pas de moyens, pas d’impulsion politique », a déploré auprès de l’AFP le porte-parole de la Fondation Hulot, Matthieu Orphelin, qui réclame que « la prochaine réunion du Conseil national de la transition écologique », qui se tiendra le 9 octobre, « soit entièrement consacrée à l’élaboration d’une nouvelle version » de cette feuille de route.
Une déception partagée par la fédération France Nature Environnement, qui fustige « un vrai problème de méthode » et estime que la feuille de route ressemble à un « patchwork » de mesures « parfois contradictoires », qui ne donne « pas une vision claire de l’endroit où on veut aller ».
Voici dans le détail les 50 mesures annoncées par le gouvernement :
Définir une stratégie d’utilisation des ressources et des objectifs de long terme et un plan « déchets 2014-2020 »
Une « conférence de mise en oeuvre » réunira cet automne dans la continuité de la table ronde les acteurs de l’économie circulaire
Favoriser l’éco-conception des produits pour augmenter leur durabilité, leur réutilisation et leur réparabilité ainsi que leur recyclage
Lutter contre les pratiques d’obsolescence programmée et mettre en oeuvre concrètement les nouveaux droits du consommateur
Renforcer le pilotage, la gouvernance et la mobilisation des filières à responsabilité élargie du producteur (REP) par la puissance publique au service de la transition vers une économie circulaire
Accompagner entreprises et collectivités locales dans cette transition par des outils financiers et réglementaires
Créer le cadre favorable à l’amélioration du tri, par les citoyens comme par les entreprises
Lutter contre les trafics illégaux
Accroître la connaissance des flux de déchets et de matières, des coûts et financements associés à leur gestion. Simplifier et faciliter l’accès à l’information correspondante, y compris pour le citoyen
Mettre en place les outils d’incitation financière à la réinjection des déchets dans le cycle économique, sans accroître les charges globales pour les acteurs
Développer l’écologie industrielle et territoriale (EIT) dans les territoires
Conserver les ressources sur le territoire, notamment les plus stratégiques
Développer les analyses prospectives relatives aux secteurs d’activités, métiers et compétences de la transition écologique
Partager ces évolutions pour mieux prendre en compte leurs conséquences en matière d’emplois et de formation initiale et continue
Un soutien renforcé sera apporté à quatre filières : rénovation énergétique du bâtiment, efficacité énergétique active, biodiversité et génie écologique, bois.
Mettre en place, début 2014, trois démonstrateurs territoriaux de soutien aux reconversions professionnelles
Faire de la transition écologique et énergétique un levier pour l’insertion professionnelle des jeunes et des publics fragiles (notamment personnes en situation d’exclusion, de handicap, etc.)
Adapter l’offre de formation initiale et continue aux besoins induits par la transition écologique et énergétique
Valoriser et rendre plus visibles les métiers et les compétences liés à la transition écologique et énergétique
Faire émerger un ou des pôles universitaires de formation et de recherche de référence environnementale à l’horizon 2015
Renforcer la lutte contre les pollutions liées aux nitrates et aux produits phytosanitaires
Poursuivre l’amélioration du traitement des eaux usées domestiques
Lancement d’un nouveau plan national « zones humides » en 2014.
Faciliter les travaux de restauration des cours d’eau et de prévention des inondations
Assurer une gestion pérenne des ressources en eau pour limiter les conflits d’usage
Faciliter et fiabiliser l’accès par le citoyen à des données sur l’eau facilement compréhensibles
Renforcer la gouvernance locale
Améliorer l’efficacité du service public d’eau et d’assainissement
Agir de façon spécifique dans les départements d’outre-mer pour l’approvisionnement en eau potable et l’assainissement
Poursuivre la réflexion sur la fiscalité des ressources en eau
Etablir d’ici fin 2014 un programme d’actions priorisées pour l’acquisition, la diffusion et la valorisation des connaissances scientifiques et techniques, ou acquises par les sciences participatives, sur les écosystèmes marins, en particulier dans les Outre-mer
Assurer la protection des espèces marines et des espaces naturels marins : actualiser le dispositif de protection des espèces marine et poursuivre la mise en oeuvre de la stratégie des aires marines protégées.
Placer le tiers des mangroves des outre-mer français sous protection du Conservatoire du littoral d’ici 3 ans (soit 35 000 ha).
Développer la dimension marine du programme TE ME UM (Terres et mers ultramarines) pour l’accompagnement et le soutien des collectivités locales ultramarines gestionnaires d’espaces naturels et des acteurs associés.
Renforcer les bonnes pratiques en milieu portuaire afin de préserver le bon état écologique du milieu marin et des écosystèmes côtiers
Réduire les macro-déchets marins, en améliorant la connaissance et en élaborant des plans d’action dans le cadre des conventions de mers régionales et dans le cadre des engagements européens (notamment DCSMM).
Encadrer le développement des activités économiques en mer pour prendre en compte les enjeux environnementaux dans la Zone Economique Exclusive (ZEE) française et le plateau continental.
Aller vers une pêche plus durable pour donner une nouvelle dimension à cette activité économique génératrice d’emplois
Finaliser la réflexion sur une meilleure valorisation de l’usage du domaine public maritime en prenant en compte les critères environnementaux. Engager une réflexion pour la mise en place d’un juste retour des usages commerciaux et d’exploitation préjudiciables à la biodiversité des milieux marins dans la ZEE, à hauteur des dommages causés.
Renforcer l’action internationale de la France en faveur de la protection de l’environnement marin et de la gouvernance de la haute mer, en prenant aussi en compte des critères sociaux.
Engager 10 000 projets d’écoles et d’établissements scolaires mettant en oeuvre des démarches globales pour l’environnement et le développement durable.
Développer les sorties et les séjours nature dans le cadre scolaire et des centres de loisirs et de vacances.
Intégrer dans l’ensemble des programmes de l’enseignement scolaire la prise en compte de l’environnement et du développement durable.
Accélérer la transition vers des campus durables et mettre en place les labels correspondants.
Elaborer un référentiel de compétences génériques et de connaissances en matière de développement durable
Former les enseignants à l’environnement et au développement durable, au sein des Ecoles Supérieures du Professorat et de l’Education (ESPE)
Mettre en oeuvre l’intégration de l’EEDD dans les formations professionnelles initiales du champ de l’animation et du sport
Développer le nombre de missions de service civique lié à l’environnement proposées par les collectivités et les établissements publics
Faire du développement durable un axe des relations entre le ministère chargé des sports et les fédérations sportives
Préparer l’accueil en 2015 de la 21ème Conférence des parties à la convention climat en France en impliquant la jeunesse, les écoliers, les collégiens et les lycéens

Journal des bonnes nouvelles du 28 aout

Les raisons de se réjouir ne sont pas suffisamment nombreuses pour s’en priver

Guyane : Le projet Rexma bloqué par Arnaud Montebourg
À la demande du ministre du Redressement productif, le préfet invite la société Rexma à lui apporter des éclaircissements, après l’ouverture d’une enquête judiciaire concernant l’obtention du permis pour le site « Limonade » à Saül.
Corrida : l’offensive des anti-taurins qui ont enfin compris que l’union fait la force
Quadruple victoire de l’Observatoire du nucléaire sur l’industrie de la voiture électrique… et nucléaire
Fukushima contamine la confiance dans le nucléaire
Les nouveaux pourparlers de paix au Moyen-Orient, une bonne nouvelle pour le monde
Pour toutes ces nouvelles voir la revue de presse du 27 aout

Contribution Energie Climat : Bonne nouvelle ou greenwashing ?

Journal des bonnes nouvelles du 6 septembre

Les raisons de se réjouir ne sont pas suffisamment nombreuses pour s’en priver même si nous y sommes absolument pour rien car le temps de nous préparer à mettre en route une action sur les deux premières et le problème est règlé 🙂

Annulation à Amélie-les-Bains : le “toro de fuego” cède sous la pression
Creuse : les pratiquants de chasse à courre déprogrammés sous la pression
Accidents de chasse : L’Élysée inquiet et très à l’écoute de l’ASPAS
Landivisiau. Le chantier de la centrale au gaz retardé de plusieurs mois
voir la revue de presse du jour

L’eau et l’assainissement sont un droit humain !
https://www.cyberacteurs.org/blog/?p=608

la Pyramide de chaussures le 28 septembre

Mobilisez-vous, avec nous, ce samedi 28 septembre !
Pyramides de chaussures

Les mines antipersonnel et les bombes à sous-munitions (BASM) font une victime toutes les deux heures. 72% d’entre elles sont des civils, et 42% sont des enfants. Handicap International vous invite à rejoindre le combat contre cette injustice : rendez-vous à l’une des 28 Pyramides de chaussures en France ce samedi !

Lancée en 1995 par Handicap International, la Pyramide de chaussures a permis de collecter plus de 2 millions de signatures de pétition pour l’interdiction des mines antipersonnel et des bombes à sous-munitions (BASM).

C’est ainsi que, grâce à la mobilisation citoyenne, à VOTRE mobilisation, deux Traités d’interdiction ont été obtenus : le Traité d’Ottawa contre les mines antipersonnel en 1997 et le Traité d’Oslo contre les bombes à sous-munitions en 2008.
Cependant, ces armes, qui font une victime toutes les 2 heures, continuent de polluer plus de 80 pays et territoires, et d’affecter significativement la vie des communautés. En plus d’être une menace mortelle quotidienne pour les civils, elles ont des conséquences désastreuses sur le développement économique et social. Par exemple, leur présence rend parfois trop dangereux l’accès aux champs ou aux points d’eau…

Le chiffre du mois 58

C’est le nombre de mini-pyramides organisées cette année par les écoles, entreprises et associations en amont de la journée nationale de mobilisation du 28 septembre.

La France soutient les subventions au nucléaire au lieu d’agir pour la transition énergétique

Communiqué commun du Réseau “Sortir du nucléaire“, des Amis de la Terre, Réaction en Chaîne Humaine et du Réseau Action Climat – 17 septembre 2013
À l’approche de la Conférence environnementale, le bilan de la politique énergétique française est affligeant. Au lieu d’agir pour la transition énergétique, et alors même qu’elle prétend réduire la part du nucléaire, la France fait des pieds et des mains pour soutenir l’industrie atomique ! C’est ainsi que, depuis des mois, EDF, Areva et les autorités françaises agissent de concert au niveau européen pour que le nucléaire puisse bénéficier de nouvelles subventions. Le Réseau “Sortir du nucléaire“, les Amis de la Terre, le Réseau Action Climat et Réaction en Chaine Humaine dénoncent ces pratiques de lobbying agressives et opaques sur un sujet qui concerne le futur de l’ensemble des citoyens européens.
Inquiète du recul du nucléaire au niveau international et anticipant sans doute le renouvellement de son parc nucléaire, la France soutient dans l’ombre des couloirs de Bruxelles les projets de la Commission Européenne visant à faire bénéficier le nucléaire des mêmes subventions que les énergies renouvelables [1]. Les nouvelles règles encadrant les aides d’État en Europe sont actuellement au stade des propositions mais seront très prochainement soumises à consultation au niveau des Etats avant leur vote au niveau européen. Ces consultations se déroulent généralement loin des débats publics mais plusieurs associations telles que les Amis de la Terre, le Réseau “Sortir du nucléaire“ et la Réaction en chaîne humaine entendent bien les mettre sous les projecteurs !
En traitant le nucléaire comme une énergie « décarbonée », ce projet est du pain béni pour les pays pro nucléaires tels que la France, la Grande-Bretagne, la Pologne et la République Tchèque car il leur permettrait de financer le nucléaire [2] sans enfreindre les règles de libre concurrence. Mais, outre le fait que le risque d’accident et la production de déchets ingérables devraient suffire à interdire tout recours au nucléaire, c’est occulter que l’ensemble de la filière émet bien des gaz à effet de serre [3]. « Plaider le caractère « décarboné » du nucléaire est surtout un excellent alibi pour la France pour maintenir le statu quo et continuer de financer ses fleurons industriels », déclare Lucie Pinson des Amis de la Terre. Les subventions au nucléaire, c’est autant de fonds qui ne vont pas aux économies d’énergie et aux énergies renouvelables. C’est pourtant bien celles-ci et non l’atome qui constituent les vraies solutions au changement climatique.
Les associations dénoncent en outre un favoritisme inacceptable pour le nucléaire. « Les aides d’État étant en principe destinées au soutien de technologies en développement, il est scandaleux d’en faire bénéficier le nucléaire : dangereuse et inutile, cette technologie du siècle dernier a déjà été sur-subventionnée de manière directe et indirecte » rajoute Charlotte Mijeon du Réseau “Sortir du nucléaire“. Financement de la recherche, construction du parc avec les fonds publics, sous-estimation du coût des déchets et du démantèlement dans le prix de l’électricité, réparation et indemnisation par l’Etat en cas d’accident, garanties de la COFACE pour soutenir les exportations… la liste est longue ! « En tant que citoyens européens, nous pensons que seules les énergies renouvelables et les économies d’énergie, qui sont d’ailleurs bien plus créatrices d’emplois que le nucléaire, doivent être soutenues », déclare Christine Hasse de la Réaction en chaîne humaine.
Mais pour vendre des réacteurs, la France est prête à toutes les manigances. À travers ces lignes directrices, la France se fait le relais des intérêts d’EDF, qui demande à pouvoir bénéficier d’un tarif d’achat garanti pour l’électricité produite par le réacteur EPR qu’elle veut faire construire en Grande-Bretagne pour compenser ses coûts financiers élevés. Au regard du droit européen actuel, ce mode de financement est illégal [4] ; mais si elles entraient en vigueur, les nouvelles lignes directrices pourraient ouvrir la porte à des mécanismes qui reportent les coûts sur les contribuables. Ces tentatives des firmes nucléaires pour capter l’argent public sont d’autant plus révoltantes qu’en parallèle, Areva a mené des démarches auprès de la Commission Européenne pour demander le « retrait progressif » de « toute une série de distorsions tarifaires » telles que « les subventions aux énergies renouvelables et à la lutte contre la précarité énergétique » [5] !
Ces manoeuvres en sous-main d’un État aux ordres de l’industrie nucléaire sont inacceptables et ôtent toute crédibilité à un gouvernement qui prétend réduire la part du nucléaire dans le mix énergétique. Sur ces sujets qui engagent l’avenir énergétique, les citoyens français et européens méritent des décisions transparentes et soucieuses du bien commun. Les associations invitent les citoyens à signer la pétition envoyée à la Commission Européenne (www.my-voice.eu) pour dénoncer ces processus non démocratiques et demander une vraie transition énergétique plutôt qu’un soutien indécent à une technologie mortifère.
Contacts presse : Réseau “Sortir du nucléaire“ : Charlotte Mijeon – 06 64 66 01 23
Les Amis de la Terre : Caroline Prak – 01 48 51 18 96
La Réaction en Chaîne Humaine : Christine Hasse – 07 77 20 27 71
Réseau Action Climat : Célia Gautier – 01 48 58 89 76

Notes
[1] Voir ici les contributions de la France et des autres pays : http://ec.europa.eu/competition/state_aid/modernisation/energy_environment_en.html#comments
[2] http://www.independent.ie/world-news/scene-set-for-nuclear-power-row-as-eu-rules-on-state-aid-due-soon-29506330.html
[3] Voir la brochure inter-associative Face à la menace climatique, l’illusion du nucléaire : http://www.rac-f.org/Face-a-la-menace-climatique-l
[4] Voir les travaux de la coalition Energy Fair : http://www.energyfair.org.uk/
[5] http://www.independent.co.uk/news/uk/home-news/nuclear-boss-wants-to-cut-family-fuel-aid-8537553.html

Bonnes nouvelles du 20 septembre

Bonne nouvelle : syndicalistes thaïlandais acquittés
http://www.peuples-solidaires.org/bonne-nouvelle-syndicalistes-thailandais-acquittes/

Victoire pour les membres du BCWS au Bangladesh !
http://www.peuples-solidaires.org/victoire-pour-les-membres-du-bcws-au-bangladesh/

“Fin d’un forage contesté par les anti-pétrole de schiste près de Paris” :
http://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=573

Officiel : les constructeurs automobiles avouent que la VOITURE ELECTRIQUE est POLLUANTE : Renault, Citroën, Bolloré, Opel et Nissan corrigent leurs publicités
http://observ.nucleaire.free.fr/observ-contre-voitelec.htm

Débat public Cigéo/BURE Après le fiasco historique des réunions publiques annulées, le faux débat devient virtuel,

Débat public Cigéo/BURE
Après le fiasco historique des réunions publiques annulées,
le faux débat devient virtuel,
seul comptera le nombre de connexions pour le crédibiliser

Les associations et collectifs qui ont soutenu le boycott actif lancé par la Coordination BURESTOP peuvent se féliciter ! TOUTES les réunions publiques Cigéo/BURE (locales et nationales), ont été annulées par la Commission Particulière du Débat Public (CPDP), pour cause de mobilisation citoyenne.

Le faux débat s’est payé un comité d’accueil mémorable avec des blocages citoyens, déterminés et des gens exaspérés de ne jamais avoir eu leur mot à dire sur BURE.
Le ras le bol des rendez-vous bidons et des campagnes d’information mensongère de l’Andra s’est exprimé : on veut choisir et décider de notre destin et pas subir des décisions arbitraires. Ras le bol aussi du vide politique et de l’absence de prise en compte de l’opposition récurrente à l’enfouissement des déchets nucléaires.
Pas besoin de gaspiller l’argent du contribuable via des débats faussés pour dire ce que tout le monde sait d’avance et que l’Andra escamote carrément ou minimise. Cigéo/BURE au réel ? Un gigantesque dépôt nucléaire souterrain, poubelle atomique européenne aux risques immenses pour l’environnement, appelée à fuir un jour, emballée avec des millions d’euros “compensatoires” immoraux.

La Commission Particulière du Débat Public dématérialise son débat
Parce que “faire la com.” à tout prix de l’Andra est un passage obligé avant l’autorisation définitive qu’ils ont prévu pour 2015, le faux débat va prendre un nouveau tour…
– virtuel : 8 débats soi-disants “contradictoires” sur internet les mercredis en soirée, “pour répondre aux questions posées”,
– gonflé : une conférence de citoyens triés sur le volet et censés dire ce que le pays pense,
– démagogique : présence dans la plus grande discrétion dans des petites communes, lycées, etc.

La Coordination BURESTOP appelle à la poursuite du boycott…
et à la mobilisation massive jusqu’à l’annulation de Cigéo/BURE.
Le message n’a pas changé : vigilance et mobilisation se poursuivent, tant au niveau local que national.
Notre avis : participer aux débats virtuels sera comptabilisé et crédibilisera le processus.
En réalité peu importe ce qui sera dit, qui le dit. Inquiétudes, questionnements, invectives, vérités, mensonges, seul le nombre de connexion les intéresse.
Sans oublier que ce soi-disant débat n’a aucun impact sur le processus d’enfouissement à BURE.

Enfouir les déchets nucléaires les plus dangereux sans avoir coupé le robinet de leur production est incompréhensible.
Décider en haut lieu du “sacrifice” d’une région entière pour les y enterrer, sans concertation avec les habitants, est insupportable.
Jamais n’est avoué l’enjeu majeur. La France a un besoin crucial de dire que le nucléaire est “propre” pour renouveler son parc ou s’exporter…

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

Si une prochaine permanence ou audition publique s’annoncent près de chez vous, ou si vous entendez parler de la conférence de citoyens, prévenez la maison de la Résistance
à Bure au 03 29 45 41 77. Faites passer l’info svp !

Une quarantaine d’associations et organisations soutiennent notre appel à boycott actif.
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

BureStop 55 (Collectif Meuse contre l’enfouissement des déchets nucléaires), Bure Zone Libre,
EODRA (Association des élus opposés à l’enfouissement des déchets radioactifs), Les Habitants vigilants de Gondrecourt-le-Château,
Mirabel Lorraine Nature Environnement, Meuse Nature Environnement
Contacts :
Burestop 55 : 06 86 74 85 11 – 06 85 50 82 77 – www.burestop.eu
Bure Zone Libre : 03 29 45 41 77 – http://burezoneblog.over-blog.com/
EODRA : 06 22 05 09 24
Mirabel Lorraine Nature Environnement : 03 29 75 19 72 – 09 81 98 30 12 – http://pandor.at

Consultation sur la stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens

Jusqu’au 20 septembre, vous pouvez donner votre avis sur le projet de SNPE via le site web du Ministère de l’Environnement (lien ci-dessous). Si vous souhaitez agir rapidement, nous vous invitons à copier-coller dans le formulaire de consultation les points du Manifeste des associations qui vous tiennent le plus à cœur, ou à vous en inspirer.

Vous pouvez aussi prendre le temps de lire le projet de SNPE disponible sur la même page web du site du Ministère et de forger votre propre réponse en vous inspirant de nos propositions. Vous trouverez également en lien sur cette page la contribution du RES au groupe de travail sur la SNPE.

site de la consultation publique
http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/rapport-du-groupe-de-travail-relatif-a-l-elaboration-d-une-strategie-nationale-sur-les-perturbateurs-endocriniens/survey/145071

Comme le texte pêche surtout sur les mesures concrètes, nous vous suggérons de prioriser les points n° 2 – 6 – 7 – 8 – 10.
ou de copier coller la proposition ci-dessous.

Je me joins aux revendications du Manifeste du Collectif d’Associations Ensemble contre les perturbateurs endocriniens
La SNPE doit
porter sur des mesures concrètes à la hauteur des enjeux
faire de l’innovation et la substitution une priorité.
prévoir la mise en place de mesures de réduction des pollutions à la source,
favoriser une information claire, compréhensible et accessible du public
assurer une formation appropriée des professionnels et des relais d’information
être l’occasion d’une réflexion sur les coûts de la sécurité sanitaire et environnementale et sur la nécessaire contribution financière des « producteurs de risques » pour y faire face de manière appropriée