Réforme de la PAC : le Parlement a besoin de votre avis !

Mise en place en 1962 pour assurer la sécurité des approvisionnements alimentaires, la Politique agricole commune, qui représente plus de 40% du budget européen, doit aujourd’hui faire face à de nouveaux défis et s’adapter à une Union européenne élargie. Pour se faire, une réforme de la PAC est en cours, qui devrait s’achever d’ici 2013. Sur la base des propositions présentées par la Commission européenne en 2011, le Parlement européen travaille actuellement sur sa position définitive. Et vous, qu’attendez-vous de cette réforme ? Le Parlement vous propose d’y participer en répondant à un court questionnaire. A vous de jouer !

Participez à la réforme de la PAC !
Donnez votre avis sur l’avenir de l’agriculture européenne et prenez part à la définition de la position du Parlement européen en répondant en une dizaine de minutes à un questionnaire en cliquant ici
Le Parlement européen est l’institution démocratique de l’Union européenne, il représente ses 500 millions de citoyens. Des citoyens dont l’avis compte, notamment lorsqu’il s’agit de réforme aussi importante que celle de la PAC. Tout en renforçant la démocratie participative, le Parlement prend cet été la température de l’opinion publique en proposant aux Européens de répondre à un questionnaire rapide intitulé “De l’agriculteur au consommateur, quelle politique agricole et alimentaire commune?”.
Pas besoin d’être spécialiste des questions agricoles pour répondre à l’enquête ! Les questions sont d’ordre général et, précise le Parlement, “un peu de bon sens et de réflexion personnelle devrait suffire”. Vingt questions au total, qui portent sur des thèmes aussi variés que les OGM, l’étiquetage alimentaire ou encore l’utilisation des hormones ou des pesticides.
Encore en vacances ou de retour au bureau, vous avez bien une dizaine de minutes devant vous ? Alors répondez à cette enquête et vous aussi participez à la réforme de la PAC !

Questionnaire

De l’agriculteur au consommateur, quelle politique agricole et alimentaire choisir?

Q1. Classez les propositions suivantes par ordre d’importance, 1 étant le plus important.

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Q2. Choisissez la proposition qui vous correspond le mieux:

Q3. À quelle proposition adhérez-vous le plus?

Q4. Je trouve que l’étiquetage actuel des denrées alimentaires est:

Q5. Les cultures devraient être génétiquement modifiées afin d’éviter les maladies et d’accroître la production

Q6. Les animaux d’élevage devraient être traités avec des hormones pour rendre leur viande plus abondante et juteuse.

Q7. Les pesticides sont (plusieurs réponses possibles):
un mal nécessaire nocifs
inoffensifs utiles
non nécessaires pas d’avis
Q8. L’utilisation des pesticides devrait être (plusieurs réponses possibles):
encouragée déconseillée
libre réglementée
pas d’avis
Q9. Le nom MONSANTO a, pour moi, la connotation suivante:

Q10. Les produits agricoles devraient être (plusieurs réponses possibles):
exempts de pesticides durables
bon marché importés
exportés produits dans la région
subventionnés de bel aspect
sûrs et sains goûteux
gratuits pour les plus démunis pas d’avis
Q11. Pour aider les agriculteurs à survivre:

Q12. Les OGM (organismes génétiquement modifiés) ont, pour moi, la connotation suivante:

Q13. Les entreprises agricoles qui ne sont pas compétitives devraient être:

Q14. La surproduction de produits agricoles (lait, vin, légumes, viande…) devrait être (plusieurs réponses possibles):
évitée sanctionnée
stockée encouragée
exportée offerte gratuitement aux pays en développement
pas d’avis
Q15. Je suis favorable à une aide européenne pour:

Q16. Le financement du secteur agricole européen devrait être organisé:

Q17. Je suis prêt à modifier mes habitudes alimentaires (par exemple, un plat végétarien une fois par semaine, uniquement du poisson issu de l’aquaculture) pour contribuer à la réalisation des objectifs de durabilité

Q18. Je pense que le changement climatique est provoqué par l’homme:

Q19. Mon attitude vis-à-vis de l’Union européenne est:

Q20a. Si vous répondez favorablement à la question suivante (20b):
vous acceptez de faire partie d’une équipe de citoyens européens que le Parlement pourrait inviter pour engager un dialogue sur ce sujet.
pour ce faire, vous êtes priés de nous transmettre vos coordonnées; ces informations ne seront utilisées que pour vous contacter pour de nouveaux débats avant les prochaines élections européennes de 2014. Vous pouvez vous désinscrire à tout moment.
Q20b. Je suis prêt à m’engager davantage dans un dialogue avec des citoyens d’autres États membres:

Le Parlement européen s’appuiera sur les réponses collectées pour élaborer un document de travail dont il sera tenu compte dans le processus de prise de décision.

La clé du changement

Un projet politique qui s’appuierait sur les trois fondamentaux que sont la terre, le travail et la monnaie pourrait provoquer un changement de paradigme sociétal.
Avant l’avènement du capitalisme et de l’économie de marché, la terre, le travail et la monnaie n’étaient pas des marchandises. La terre permettait de s’alimenter. Le travail permettait de satisfaire aux besoins de la nécessité. La monnaie fonctionnait comme moyen d’échange . L’idée de gain n’existait pas.
Avec la venue du capitalisme dès le début du XIXième siècle, qui pose les jalons de l’économie de marché dont les lois sont la clé du système institutionnel de l’époque, la terre, le travail et la monnaie devinrent des marchandises. A partir de ce moment là l’idée du gain fit son apparition et tout le système régulateur des siècles et des millénaires passés des sociétés traditionnelles s’est effondré. Il suffisait au pourfendeur du système capitaliste dominant d’affamer les peuples pour les forcer à travailler. La monnaie perdit alors de sa valeur d’échange dans un but de commerce profitable au détriment de l’humain.
Si un homme politique, aujourd’hui, avait l’audace de revenir aux rôles premiers que sont la terre, le travail et la monnaie, il change le monde.
Pour créer du changement il faut innover. L’innovation accompagne la modernité et la modernité a besoin de l’innovation pour affirmer l’idéologie du progrès.
L’innovation suit un processus de diffusion qui s’étale dans le temps. La variation est aléatoire et dépend de l’innovation en tant que tel. Toutes les innovations finissent par être acceptées et intégrées par la majorité des gens. Lorsqu’elles sont acceptées et intégrées, elles se diffusent comme une épidémie. Une innovation peut revêtir autant une dimension technique et/ou scientifique, qu’une dimension idéologique et/ou politique. Une innovation participe du changement.
D’un point de vue sociétal et politique, il y deux façons de concevoir le changement. La réforme (lois) qui suit un processus de mise en œuvre rapide. L’innovation qui suit un processus de mise en œuvre lent. Si le changement est rapide – hormis les quelques élites et technocrates qui en sont les maitres d’œuvres – les personnes qui en sont la cible souffrent . La souffrance dans un tel cas de figure est inévitable. Si le changement est lent les personnes s’adaptent progressivement. Si le changement est court on force l’adaptation. Si le changement est long les personnes l’acceptent progressivement. Le passage se fait sans violence.
Le changement innovant doit s’appuyer sur les trois axes stratégiques que sont la terre, le travail et la monnaie.
La terre doit retrouver son rôle premier d’alimenter les peuples. La relocalisation des productions alimentaires paysannes et traditionnelles est un point crucial. Les firmes et les productions agro-alimentaires qui alimentent les masses selon leurs bons vouloirs et qui affament le monde doivent disparaître au profit des productions locales partout dans le monde pour que les peuples puissent retrouver leur autonomie alimentaire. L’innovation doit, ici, suivre un processus de production basé sur le respect de la biodiversité alimentaire et s’appuyer sur l’alimentation biologique sans intrants destructeurs de vie et des écosystèmes. Elle doit aussi chercher à puiser dans la terre le strict nécessaire pour assurer son renouvellement selon les lois de la nature.
Le travail doit retrouver sa vraie valeur. Il ne doit pas être une fin en soi, mais un moyen pour assurer une « vie bonne ». Sa production doit être partagée afin d’équilibrer sa consommation, et inversement, pour le bien être de tous dans le respect des individus et de son environnement. L’innovation, ici, doit suivre un processus d’un nouveau rapport au temps. Du temps libéré qui doit permettre la pratique de loisirs , de jouir des plaisirs de la famille ou encore de participer à la vie citoyenne. Le temps ainsi conçu et perçu favoriserait la « convivialité ». Il permettrait aux individus de se réapproprier le lien social et, en tant que citoyens du monde, d’agir au niveau local pour des répercussions globales . Le don de temps y tiendrait une place fondamentale.
La monnaie doit redevenir un véritable moyen d’échange commercial. Les instances de régulation de la monnaie marchandise, que sont les banques centrales, ne jouent plus leurs rôles d’institutions régulatrices du marché. Elles sont au service du capitalisme « destructeur » qui n’a pas de limites ; aucunes ; il œuvre dans un monde fini. Le capitalisme financier en est la représentation ultime dont le gain et le profit sont l’unique finalité. La monnaie « outil » doit reprendre du sens et participer à la promotion de la vie collective. L’innovation, ici, comme avec la terre, doit suivre un processus de relocalisation. Dans une telle perspective, les monnaies locales joueraient un rôle fondamental. Les banques alternatives en seraient les garantes. Les monnaies locales deviendraient la principale source d’échange tout en restant indexées sur les monnaies « monde » pour instaurer et formaliser les échanges entre les peuples. Le commerce deviendrait – ou redeviendrait – un moyen et non plus une fin.
Pour que les innovations productrices de changement puissent s’opérationnaliser elles doivent être éduquées. L’éducation est l’outil, par excellence, qui doit en accompagner la mise en œuvre. L’éducation concerne les institutions que sont l’école, l’université, la famille, les associations populaires et la société civile, les médias de masse, etc. Dans chacune des ces institutions il faut réapprendre la « terre » et dégager du « temps » pour se réapproprier le sens des choses et donner du sens à sa vie. On doit aussi apprendre à donner du sens à la monnaie comme moyen d’échange réciproque pour les besoins de la nécessité et de la convivialité. L’exemple de la kula des sociétés archaïques mélanésiennes est, à ce titre, riche d’enseignement. Si cet outil est mis à disposition et au service du peuple et de la collectivité, et non au service du capitalisme « destructeur », vous changez le monde en à peine une génération.
Pour conclure, si le politique ne se réapproprie pas les fondamentaux que sont la terre, le travail et la monnaie en régulant l’économie de marché de façon radicale – voire en la supprimant tout court –, la destruction est inévitable et sera totale. Tel est le sens de l’histoire et de sa reproduction. « Il n’y a pas d’alternatives » ! Il n y aura aucun salut pour qui que ce soit. Y compris pour les 1% les plus riches de la planète. Mais peut-être ne se sentent-ils pas concernés !
P. F.

Journal des bonnes nouvelles du 10 août 2012

POUR LA DÉFENSE DU DROIT DES FEMMES TUNISIENNES
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/defense-droit-femmes-tunisiennes-505.html

RASSEMBLEMENT LE LUNDI 13 AOÛT 2012 A 18 H
A PARIS PLACE DE LA FONTAINE DES INNOCENTS (près du forum des Halles) Métro : Châtelet, les Halles

NON A L’ÉCLAIRAGE DES FALAISES DE SAINT SULPICE !!!
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/eclairage-falaises-saint-sulpice-504.html

les raisons de se réjouir ne sont pas suffisamment nombreuses pour s’en priver même si ce message est une nouvelle entorse à notre règle de non envoi en juillet-aout.

Une étude scientifique démontre les effets néfastes de mélanges de certains pesticides couramment utilisés.
https://www.cyberacteurs.org/blog/?p=292

VICTOIRE CAPITALE POUR LES PEUPLES INDIGENES
Une juridiction régionale consacrée aux droits humains s’est prononcée en faveur de la communauté indigène de Sarayaku, en Amazonie équatorienne. C’est une victoire capitale pour les peuples indigènes.
https://www.cyberacteurs.org/blog/302/

Equateur vs Chevron : 19 milliards de dollars de dommage environnemental
Le groupe US Chevron, la troisième compagnie pétrolière mondiale, vient de prendre une raclée devant la justice équatorienne : 19 milliards de dollars, soit environ 4 fois la somme infligée à Exxon Mobil pour la marée noire de l’Alaska en 1989. Une victoire judiciaire exemplaire pour la population équatorienne, les cinq tribus indiennes massacrées et leurs très combatifs avocats
https://www.cyberacteurs.org/blog/?p=306

Journal des bonnes nouvelles du 20 aout 2012

Les trois membres du groupe punk russe PUSSY RIOT ont été condamnées à deux ans de camp chacune pour avoir entonné une «prière anti-Poutine». La défense a fait part de l’intention de faire appel de cette condamnation dès qu’une copie du jugement sera remise aux avocats. Nous invitons donc à faire connaitre la Cyber @ction en cours (5629 participants).
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/russie-liberons-pussy-riot-ces-activistes-qui-ont-defie-poutine-442.html

les raisons de se réjouir ne sont pas suffisamment nombreuses pour s’en priver, même si ce message est une nouvelle entorse à notre règle de non envoi en juillet-aout.

La Birmanie décrète l’abolition de la censure sur les médias Belo Monte : un tribunal brésilien ordonne l’arrêt du chantier voir la revue de presse du jour
http://www.cyberacteurs.org/quotidien/equotidien.php?id=640

Agrocarburants : Shell se retire des terres Guarani
Dans la foulée des protestations internationales, Shell a décidé de se retirer des terres Guarani. L’entreprise ne souhaite plus à l’avenir acquérir de canne à sucre provenant de territoires indigènes reconnus. Ses futurs investissements se feront avec la consultation préalable du FUNAI (Fondation Nationale de l’Indien, organisme du Gouvernement Fédéral Brésilien établisant et appliquant la politique indigène du Brésil). Les Guarani saluent cette décision.
la suite
http://www.cyberacteurs.org/archives/archive.php?id=516

Intisar Sharif Abdallah a été libérée le 3 juillet.
Le tribunal d’Ombada à Omdurman, une banlieue de la capitale Khartoum, a abandonné toutes les charges retenues contre elle, par manque de preuve. La jeune femme était jugée de nouveau après que la Cour d’appel d’Omdurman eut annulé sa condamnation à mort par lapidation.
la suite
http://www.cyberacteurs.org/archives/archive.php?id=514

Abus de pouvoir des supermarchés : L’Union Européenne doit désormais prendre ses responsabilités !
C’est en présence d’Iris Munguia, syndicaliste latino-américaine, de Renwick Rose représentant de petits producteurs des Caraïbes, des membres des 4 organisations à l’initiative de la campagne Le Juste Fruit ! (Peuples Solidaires/ActionAid, Bananalink, Nazemi, Banafair) et des bénévoles que nous avons remis le 20 juin devant la Commission Européenne (CE) les 14 404 signatures recueillies depuis le lancement de la pétition STOP aux pratiques d’achat abusives des supermarchés : dignité au travail dans les plantations !
la suite
http://www.cyberacteurs.org/archives/archive.php?id=521

protestation contre les arrestations en Inde : les militants ont été relachés
mercredi 13 juin 2012, des hommes et des femmes indiens avaient été arrêtés alors qu’ils tentaient pacifiquement de récupérer les terres dont ils ont été injustement privés pour le projet de centrale nucléaire de Jaitapur.

Grâce à la mobilisation internationale ils ont été relachés dans la semaine qui a suivi. Cependant, les autres points soulevés sont toujours d’actualité. Les mouvements indiens qui protestent contre ce projet sont de plus en plus nombreux, et de plus en plus forts. Ils organisent une très grande conférence sur le nucléaire à New Delhi le 22 aout.
La suite
http://www.cyberacteurs.org/archives/archive.php?id=522

Adidas, l’envers de la médaille
Suite aux nombreuses mobilisations en Europe, en Indonésie et aux Etats-Unis, Adidas a accepté de rencontrer pour la première fois les travailleurs-euses indonésien-ne-s de l’usine PT Kizone. Cependant, tandis qu’ils-elles réclament 1.8 million de dollars, la marque leur propose…des coupons nourriture !

Une proposition insultante
Les ancien-ne-s travailleurs-euses de l’usine de vêtements de sport PT Kizone, considèrent insultante l’offre d’Adidas de leur fournir des coupons de nourriture d’une valeur de 43 euros. Adidas, sponsor principal des JO et de l’Euro 2012, estime à plus de 2 milliards d’euros son chiffre d’affaire lié aux seules ventes de 2012. Pourtant, la marque propose seulement 43 euros à chaque travailleur-euse.
Ce montant équivaut au prix d’un sweatshirt « Londres 2012 » et à la moitié de celui d’un ballon de football de l’Euro 2012. Nous sommes loin des 1.8 million de dollars dus aux travailleurs-euses. Cette somme dérisoire n’est pas même versée comptant mais sous la forme d’un coupon…utilisable dans un seul magasin !

Les 2800 ancien-n-es travailleurs-euses de PT Kizone se battent depuis plus d’un an pour que les acheteurs de l’usine payent les 1.8 million de dollars restants d’indemnités auxquelles ils-elles ont droit, suite à la fuite du propriétaire début 2011. Les travailleurs-euses ont été très clair-e-s : un simple coupon nourriture ne les aidera pas à rejoindre leurs familles pour la fête de l’Aïd, payer les frais de scolarité de leurs enfants ou empêcher leurs propriétaires de les mettre à la rue.
Le “programme d’aide alimentaire” d’Adidas est une insulte aberrante faite aux travailleurs-euses de PT Kizone qui ne veulent pas de cette distribution inutile. Ils-elles réclament les 1.8 millions de dollars qui leur sont dus.

…alors ils répliquent!

Les travailleurs-euses continuent de rejeter les tentatives d’Adidas de fuir ses responsabilités. Malgré les soi-disantes consultations avec les travailleurs-euses sur le système de coupons, ceux-celles-ci rejettent catégoriquement l’offre lors d’une rencontre avec la marque en juillet.
(Plus d’informations sur la rencontre ici:
http://www.labourbehindthelabel.org/urgent-actions/item/1068-adidas-meets-kizone-workers

L’action est toujours en ligne ici
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/indonesie-adidas-envers-medaille-483.html

Equateur vs Chevron : 19 milliards de dollars de dommage environnemental

Le groupe US Chevron, la troisième compagnie pétrolière mondiale, vient de prendre une raclée devant la justice équatorienne : 19 milliards de dollars, soit environ 4 fois la somme infligée à Exxon Mobil pour la marée noire de l’Alaska en 1989. Une victoire judiciaire exemplaire pour la population équatorienne, les cinq tribus indiennes massacrées et leurs très combattifs avocats.

Le malheur d’un peuple commence souvent avec la découverte du pétrole. Pour l’Equateur, cela a été en 1964, dans les provinces de Sucumbíos et d’Orellana, au Nord du pays.

En 1967, Texaco, alors deuxième groupe mondial, a obtenu l’exploitation. Les travaux ont été gigantesques : un oléoduc traversant la forêt de l’Amazonie, 350 puits et une zone contrôlée de 442.965 hectares. De 1967 à 1992, Texaco a exporté 1 500 millions de barils de brut, pillant ainsi 80 % du pétrole équatorien. Chevron est dans l’affaire pour avoir racheté Texaco en 2001.

Et l’environnement ? Un massacre. Pour chaque puits creusé, Texaco construisait des bassins pour recueillir les déchets toxiques. Ces bassins géants étaient installés à côté des cours d’eau pour faciliter l’évacuation, et ont été ainsi largués par tonnes du benzène, du toluène, de l’arsenic, du plomb, du mercure, du cadmium et autres saloperies.

Le résultat a été la dévastation d’un million d’hectares de forêt tropicale. Cinq tribus d’indigènes qui vivaient sur ce territoire ont disparu et les dommages à la santé sont considérables.

La première action en justice contre Texaco a été engagée en 1993 devant un tribunal de New York, siège de Texaco. Huit ans de bataille de procédure, et en 2001 le tribunal a estimé que l’affaire relevait des juridictions équatoriennes, par référence au lieu du dommage.

La procédure a repris en 2003 devant la cour de justice de Laga Agrio en Equateur, avec un rôle clé pour le juge Alberto Guerra Bastides.

106 rapports d’expertise furent produits et tous démontraient la présence des hydrocarbures et des produits polluants, faisant le lien avec les atteintes graves à la santé. Chevron a tout fait pour contester les juges et combattre les preuves, mais la réalité de la pollution était incontestable… Alors, l’argument a été de dire que Texaco avait payé 40 millions de dollars dans les années 1990 pour le nettoyage des sites, et avait obtenu quitus de la part du gouvernement équatorien en 1998. La blague.

La cour de Lago Agrio n’a pas été convaincue et le 14 février 2011 elle a condamné Chevron à verser 9,5 milliards de dollars de dommages et intérêts, soit le coût réel de la dépollution et du dédommagement des victimes, demandant en outre à Chevron de présenter des excuses aux victimes faute de quoi les dommages et intérêts seraient doublés à titre punitif.

Chevron a fait appel, et le 3 janvier 2012, la cour d’appel a confirmé la condamnation. Fin juillet, la cour a constaté que Chevron n’avait pas présenté ses excuses, et la somme a été portée à 19 milliards de dollars,

Chevron a formé un pourvoi devant la Cour suprême de justice à Quito, recours non suspensif.

Jeudi, la cour a sommé Chevron d’avoir à payer cette somme « dans un délai de 24 heures » ou « dans le même délai, mettre à disposition de la justice équatorienne des biens non hypothéqués d’une valeur équivalente à ce montant ».

Pablo Fajardo, l’un des avocats des victimes, sait qu’avec ces bandits ce ne sera pas simple d’obtenir les sommes, mais les procédures d’exécution vont être engagées : « Nous sommes en train d’examiner différents lieux où se trouvent des actifs importants de Chevron et où on peut compter sur des systèmes judiciaires adaptés, impartiaux et forts ».

Voir le site Chevron Toxico

VICTOIRE CAPITALE POUR LES PEUPLES INDIGENES

Une juridiction régionale consacrée aux droits humains s’est prononcée en faveur de la communauté indigène de Sarayaku, en Amazonie équatorienne. C’est une victoire capitale pour les peuples indigènes.

L’arrêt Sarayaku c. Équateur de la Cour interaméricaine des droits de l’homme (CIDH), rendu public mercredi 25 juillet 2012, met fin à une bataille juridique menée depuis une décennie par le peuple indigène kichwa de Sarayaku – aidé par son avocat Mario Melo et ceux du Centre pour la justice et le droit international – après qu’une compagnie pétrolière étrangère a été autorisée à empiéter sur les terres traditionnelles de cette communauté au début des années 2000 sans qu’on l’ait consultée.

Depuis son village, le chef de la communauté, José Gualinga, a exprimé sa joie: «La communauté de Sarayaku est extrêmement satisfaite de cette victoire, obtenue grâce aux efforts de notre peuple et à l’aide et la solidarité d’organisations consacrées aux droits des peuples indigènes.»

Mario Melo, l’avocat de cette communauté, a expliqué que «ce jugement favorable pour la communauté de Sarayaku est le fruit d’un effort considérable de la part de ses membres, qui ont joué un rôle essentiel à chaque étape de la procédure. Rien que pour cela, il mérite d’être reconnu comme un tournant dans le combat permanent mené par les peuples indigènes pour récupérer leurs droits.»

La CIDH a estimé que l’État équatorien bafouait le droit de la communauté à être consultée, ainsi que ses droits à la propriété et son identité culturelle.

Communauté indigène en danger
Cette juridiction siégeant au Costa Rica a en outre déclaré l’Équateur responsable d’avoir mis en grand danger la vie et l’intégrité physique des membres de la communauté de Sarayaku lorsque la compagnie pétrolière a placé plus de 1 400 kg d’explosifs à haute puissance sur le territoire de ce peuple indigène.

«Ce jugement aura une grande portée sur les pays de toute la région – il fait très clairement comprendre que les États ont la responsabilité de mettre en œuvre des processus de consultation spéciaux avant de s’engager dans des projets de développement ayant une incidence sur les peuples indigènes et leurs droits, a déclaré Fernanda Doz Costa, chercheuse d’Amnesty International spécialiste des droits économiques, sociaux et culturels dans les pays d’Amérique.

«Il établit en détail la manière dont la consultation doit être entreprise: en toute bonne foi, par le biais de procédures adaptées au contexte culturel qui visent à obtenir un consentement. Ainsi, l’exploration ou l’extraction de ressources naturelles ne peut se faire au détriment des moyens de survie physique ou culturelle d’une communauté indigène sur ses propres terres.»

L’arrêt de la CIDH survient à un moment crucial où les peuples indigènes de tout le continent américain sont privés du droit de se faire entendre dans des décisions qui ont souvent des conséquences désastreuses pour leur survie même.

Constructions sur les territoires indigènes sans consultation
Les autorités de nombreux pays d’Amérique continuent de planifier et de construire des autoroutes, des oléoducs, des barrages hydroélectriques et des mines à ciel ouvert à l’intérieur et à proximité de territoires indigènes sans avoir obtenu préalablement le consentement libre et éclairé des populations concernées.

José Gualinga est convaincu que la victoire de la communauté de Sarayaku aura un impact sur toute la région.

«Nous resterons vigilants pour veiller à ce que le jugement soit observé et que les territoires des peuples indigènes en Équateur et dans tous les pays d’Amérique soient respectés en présence d’activités d’extraction néfastes telles que l’exploration pétrolière. Vivent la communauté de Sarayaku et les peuples indigènes du continent!», a-t-il ajouté.

Amnesty International se félicite que l’Équateur ait accepté la responsabilité de l’État dans cette affaire – qu’il a reconnue en avril dernier – et que, selon des informations parues dans les médias, les autorités aient déjà annoncé qu’elles respecteraient l’arrêt de la CIDH.

L’organisation appelle l’Équateur à se conformer à toutes les décisions de la CIDH, en particulier lorsqu’il sollicitera de futures offres pour l’exploration pétrolière, en respectant d’abord son devoir de consulter la communauté de Sarayaku et les autres peuples indigènes dont les territoires pourraient être touchés. En plus d’être effectuées à l’avance, ces consultations doivent être pertinentes et conformes aux normes internationales en la matière, notamment celles fixées par la CIDH dans l’arrêtSaramaka c. Suriname en 2007.

«Les consultations ne peuvent pas simplement consister à partager des décisions qui ont déjà été prises. Au contraire, l’Équateur doit fournir un réel effort pour établir un dialogue franc et honnête, fondé sur la confiance et le respect mutuels, dans le but de parvenir à un consensus – cela implique de ne pas imposer quoi que ce soit aux peuples indigènes ni démarrer brusquement des projets qui auront des répercussions considérables sur leurs droits, a souligné Fernanda Doz Costa.

Pression pour faire taire les voix qui s’opposent
«La pratique inquiétante, relevée par Amnesty International dans un récent rapport, consistant à utiliser tout l’arsenal disponible pour dissuader les personnes d’exprimer leur désaccord vis-à-vis de projets qui affecteront leur environnement et leurs terres, ainsi qu’à discréditer et à attaquer les dirigeants indigènes, n’est certainement pas propice au dialogue de bonne foi ordonné par la Cour.»

L’organisation exhorte les autres États de la région à intervenir immédiatement et de manière décisive pour remédier à la situation des centaines d’autres peuples indigènes confrontés à des problèmes semblables à ceux de la communauté de Sarayaku. Ils doivent notamment appliquer des mesures élémentaires pour éviter des atteintes similaires aux droits humains dans le futur, y compris en élaborant une législation relative à la consultation, en formant les fonctionnaires nationaux et en offrant des voies de recours.

«Après cet arrêt, aucun pays du continent ne peut nier avoir l’obligation de mettre en œuvre un processus de consultation approprié et participatif auprès des peuples indigènes, en tenant compte de leurs pratiques culturelles», a noté Fernanda Doz Costa.

Les Kichwas de Sarayaku et Amnesty International ont produit un documentaire, Les descendants du jaguar, qui traite du combat mené par cette communauté pour défendre ses droits.

D’après Amnesty International Suisse

APPEL A UN RASSEMBLEMENT POUR LA SAUVEGARDE DES DROITS DES FEMMES TUNISIENNES

Le 13 août 1956, a eu lieu, la promulgation du Code du Statut Personnel (CSP), code qui fait toujours figure d’exception et qui continue d’occuper dans la région arabe et maghrébine une place tout à fait à part. Aucun des codes du statut personnel ou de la famille qui lui ont succédé ne peut lui être comparé.

Lors des élections de l’Assemblée Constituante du 23 octobre 2011, le code électoral a imposé la parité sur les listes, ce qui constitue une première dans le monde arabe et ailleurs.

Mais aujourd’hui, sous le gouvernement provisoire, et alors que la rédaction de la constitution est en cours, les droits et acquis de la femme tunisienne sont plus que jamais en danger.

Dans une des versions de l’article 27, votée par douze députés d’Ennahdha et deux du C.P.R, la femme est définie par rapport à l’homme, et non comme individu à part entière. Elle est ainsi considérée comme sa « partenaire » et son « complément ».

Farida LABIDI, députée Ennahdha et présidente de la commission Libertés et droits, a même dit qu’il « n’y avait pas d’égalité absolue entre homme et femme ».

On entend même, parler ici et là, d’un possible retour de la polygamie. Et encore, ne parlons pas des salafistes qui font régner la terreur et qui se prennent pour les soldats de Dieu, un peu partout.

Il est donc urgent d’agir et de réclamer haut et fort, une égalité parfaite entre les femmes et les hommes et d’inscrire cette égalité, dans le marbre de la constitution.

Il faut dans la Tunisie post-révolutionnaire, révolutionner les mentalités : Après avoir franchi le cap de la contraception et de l’avortement, il serait grand temps d’appliquer l’égalité dans l’héritage entre les femmes et les hommes et de dire qu’à devoirs égaux, droits égaux.

Nous appelons donc, tous les démocrates, toutes les femmes et tous les hommes à se rassembler le lundi 13 août 2011 à 18H, à la place Fontaine des Innocents (les Halles, 1er art.), pour défendre les droits et acquis des femmes et rappeler que plus de cinquante ans après la promulgation du C.S.P, le combat est toujours d’actualité pour éliminer toutes les formes de discrimination et de violence à l’égard des femmes !

En soutien avec les organisatrices et organisateurs de la manifestation du 13 août à Tunis, nous célébrons la « La Journée nationale de la femme » et dédions ce rassemblement à toutes les citoyennes et citoyens tunisiens et à toutes et tous ceux qui luttent pour la réalisation des objectifs de la Révolution et particulièrement pour l’égalité réelle des droits entre les femmes et les hommes!

POUR LA DÉFENSE DU DROIT DES FEMMES TUNISIENNES
POUR L’ÉGALITÉ RÉELLE DES DROITS FEMMES – HOMMES

POUR LA DÉFENSE DES LIBERTÉS ET LE RESPECT DES DROITS DE L’HOMME EN TUNISIE

RASSEMBLEMENT LE LUNDI 13 AOÛT 2012 A 18 H
A PLACE DE LA FONTAINE DES INNOCENTS (pré du forum des Halles)
Métro : Châtelet, les Halles

A renvoyer au plus tard, demain 14h à collectif3ccc@gmail.com

Premiers signataires:AIDDA, Collectif 3 C, CRLDHT, F.T.C.R.

Houda Zekri
06 43 93 20 48
houdadazakrouta@gmail.com
http://houdazekri.centerblog.net
@demostuncratos
Collectif Citoyen
Collectif 3C

EPR-THT : Au pays du nucléaire, où est le “changement “?

Après ,
– L’interpellation du Maire et la démission du conseil municipal du Chefresne,
– Le procès de Michel Houssin, de “Marais sous tension” pour un “déboulonnage” symbolique de pylône,
– Les pressions psychologiques, la répression et les intimidations quotidiennes, sur le maire et sa famille , sur les riverains et sur tous les militants anti-THT et antinucléaires criminalisés,
– Les violences policières de Montabot des 23 et 24 juin derniers qui ont fait 25 blessés dont 2 graves,
Voici maintenant l’arrestation d’un agriculteur (1)
relevant de pratiques qui sont plus celles d’États autoritaires et policiers que celles de la démocratie dont la France se réclame.

Pourtant la construction de l’EPR à FLAMANVILLE a déjà plus de 4 ans de retard. Bien que ce nouveau réacteur ne doive pas produire d’électricité avant 2016 selon EDF, bien que le contentieux du Conseil d’ÉTAT vienne de reporter sa décision concernant les recours ( dont celui du CRILAN) contre le couloir de lignes THT Cotentin Maine qui en est la conséquence, RTE continue, avec le concours de l’État nucléaire et de sa police à imposer la construction de la ligne 400 000 volts vers les Pays de Loire. La force et le fait accompli l’emportent sur le Droit.
Qu’attend donc le pouvoir d’une telle escalade ? Il devrait savoir depuis Malville en 1977 et Auckland en 1985, à quels drames cette situation peut conduire !
En l’occurrence, où est le “ changement” après les élections de mai et juin 2012 ? Quel silence assourdissant des défenseurs des Droit de l’homme !

Le nucléaire est un des révélateurs du poids des lobbies et du dérapage croissant de la démocratie vers un état policier. Le CRILAN appelle à la solidarité avec ceux qui luttent contre cette dégradation, quel que soit le pouvoir politique en place.

Pour le CRILAN,
Didier ANGER

logo CRILAN


(1) THT : interpellation musclée d’un agriculteur (1/08/2012)

Une étude scientifique menée par l’Université d’Aston, en Angleterre, et soutenue par les ONG Générations Futures et Antidote Europe, parue dans le journal scientifique à comité de lecture PLoS One démontre les effets néfastes de mélanges de certains pesticides couramment utilisés.

Pourquoi cette étude : L’évaluation des risques pour la santé de mélanges de substances chimiques a été éludée jusqu’ici faute d’une méthode appropriée. Or chacun d’entre nous, quel que soit son âge, est exposé journellement à des dizaines de substances chimiques de synthèse dont on ignore les toxicités en
mélange . Générations Futures et Antidote Europe se sont donc associés pour s’attaquer à ce problème urgent. Les deux associations ont demandé à une équipe universitaire réputée de tester les activités de mélanges de trois fongicides fréquents (pyrimethanil, cyprodinil et fludioxonil) sur des cellules gliales et neuronales représentatives du système nerveux central humain. Les résultats de ces travaux scientifiques viennent d’être publiés sous le titre : A preliminary investigation into the impact of a pesticide combination on human neuronal and glial cell lines in vitro, M.D. Coleman & al., PLoS ONE* (2012)
http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0042768.
Résultats : En combinaison, ces fongicides exercent sur les cellules gliales d’énormes stress oxydants les obligeant à stimuler considérablement l’expression de peroxydases (très peu stimulés par les fongicides
seuls) et surtout d’enzymes de neutralisation des radicaux oxygène (effet comparable à celui du cyprodinil).
Sous l’effet du mélange, mais pas des fongicides seuls (sauf le cyprodinil), ces cellules entrent en apoptose (suicide cellulaire)
Les cellules neuronales sont également affectées par le mélange des fongicides, principalement en stimulant l’expression de peroxydases (pas ou peu stimulés par les fongicides seuls), des enzymes de neutralisation des radicaux oxygène (pas affectés par les fongicides seuls sauf le cyprodinil) et une très
forte mobilisation des gènes signalant l’entrée en apoptose (peu affectés par les fongicides seuls sauf le cyprodinil)
Rappelons que le stress oxydant joue un rôle important dans la maladie d’Alzheimer, qui se caractérise aussi, comme la maladie de Parkinson, par une atrophie corticale, deux des effets observés massivement avec ces mélanges de fongicides. Les responsables de l’étude confirment que les résultats sont préoccupants.
« Ce travail montre que certains pesticides, isolément ou en combinaisons, peuvent induire du stress et des modifications du devenir des cellules humaines. Ils peuvent aussi interférer avec des processus cellulaires basiques comme celui de la production d’énergie. Ces effets ont été mis en évidence à des concentrations proches de celles trouvées dans nos aliments. Ce travail suggère que nous devrions faire davantage d’efforts pour restreindre l’utilisation des pesticides dans les cultures destinées à l’alimentation,..» Déclare le Professeur Michael Coleman, responsable de l’étude.
« Les résultats de cette étude sur une combinaison de trois résidus de pesticides que nous avions trouvés sur une même grappe de raisin en 2008, montrent que l’évaluation du risque ne rend pas compte d’éventuels effets de synergie entre pesticides, ce qui peut conduire à une sous-estimation grave du risque pour l’homme et l’environnement. Nous demandons à l’ANSES et à l’EFSA de mener d’urgence les recherches qui s’imposent dans ce domaine et, dans l’attente de résultats exhaustifs, d’abaisser significativement les limites maximales en résidus tolérées dans les aliments, dans un soucis élémentaire de précaution. » Déclare François Veillerette, porte-parole de Générations Futures. Les méthodes à cette fin sont à disposition, affirme Claude Reiss, président d’Antidote Europe.
*) PLoS ONE (Public Library of Science) est une revue internationale de haut niveau dont les articles sont soumis à une évaluation rigoureuse par des experts.
Contact presse : F Veillerette 06 81 64 65 58

Appel aux réseaux, publications, organisations engagés pour La Transition Énergétique

Appel aux réseaux, publications, organisations engagés pour La Transition Énergétique Paris, le 9 mai 2012

Énergie Partagée, mouvement citoyen qui accompagne et finance des projets locaux de production d’énergies renouvelables et de maîtrise de l’énergie, a lancé sa première collecte d’investissement citoyen auprès des particuliers et des organisations à l’automne 2011.

Cet appel à l’épargne solidaire s’achèvera en septembre 2012, avec un objectif de 3 millions d’euros. Nous en sommes aujourd’hui à près de 800 000€.

Il nous reste donc encore à mobiliser et informer largement autour de cette opération afin de collecter plus de 2 millions supplémentaires dans les 4 mois à venir.

Les 3 millions d’euros rassemblés permettront, par effet de levier, de financer de 27 à 30 millions d’euros de projets d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique d’initiative citoyenne2 .

Atteindre l’objectif de cette première collecte constitue un enjeu majeur.

Nous démontrerons ainsi que l’implication citoyenne est une réalité, une voie nouvelle, innovante, dynamique pour accompagner la production décentralisée de l’énergie.

La Transition Énergétique implique une réappropriation sociale de ces problématiques, historiquement confisquées au nom d’une politique énergétique centralisée exclusive, au détriment des territoires. L’implication publique et citoyenne dans les projets d’énergies renouvelables et d’économies d’énergie permettra d’améliorer les retombées économiques locales et de conforter leur bonne intégration territoriale.
La Transition Énergétique est une nécessité, l’implication citoyenne via Energie Partagée représente une des conditions permettant d’opérer le basculement des politiques énergétiques.

Au-delà de la réponse nécessaire aux besoins de financement des projets actuellement accompagnés par le mouvement Énergie Partagée, il est déterminant de réussir ce premier appel à souscriptions pour poursuivre sereinement la collecte et faire émerger d’autres projets citoyens, comme le fait Terre de Liens pour les terres agricoles3.

Énergie Partagée soutient déjà des projets par des apports en fonds propres, par exemple:

* Parc éolien citoyen de Béganne, en pays de Vilaine,
* Toiture solaire sur le lycée Agricole de St-Gervais-en-Auvergne.

Énergie Partagée est en France le seul outil d’investissement dans les énergies renouvelables et de maîtrise de l’énergie qui soit Citoyen4 et Solidaire5.

APPEL est donc lancé à tous les réseaux, publications, organisations, ONG… pour relayer le message d’Énergie Partagée :
Ensemble, devenons coproducteurs des énergies citoyennes !

Vous le pouvez ! A vous d’opter pour le mode de communication le plus adapté !
* envoi d’un Emailing de souscription réalisé par nos soins à votre base de donateurs / adhérents,
* article de fond /brève d’info, dans votre revue, sur votre site Internet,
* interview de fondateurs et/ou de porteurs de projets soutenus par Énergie Partagée,
* diffusion de documents (flyer, affiches, bulletin de souscription) Énergie Partagée lors de vos événements, conférences, stand, AG…
* encartage du dépliant de souscription dans votre revue,
* sollicitation de notre réseau d’ambassadeurs pour vos conférences, débats, salons…,
* co-organisation de conférences publiques autour de la transition énergétique et de ses solutions locales,
* mise en place de liens vers le site Énergie Partagée sur vos supports Internet (site, pages Facebook, Twitter…),
* affichage de bandeaux animés sur vos sites Internet, blogs…,
* transfert de ce message à vos propres réseaux.

Quel que soit votre engagement pour cet Appel, il sera utile !
Pour concrétiser la Transition Énergétique,
pour lutter contre le gaspillage et la précarité énergétique,
pour lutter contre le gaspillage des ressources non renouvelables,
pour la santé et l’environnement,
pour contrecarrer le réchauffement climatique,
pour des énergies renouvelables au cœur des territoires,
pour des énergies renouvelables citoyennes, non contrôlées par les forces financières du marché mondial,
pour une finance citoyenne au service des biens communs.

Nous comptons sur vous, EnéRgétiquement votre.

Thierry Salomon, président, association NégaWatt,

Benjamin Dessus, président, Global Chance,
Marc Jedliczka, directeur général, Hespul,
Christel Sauvage, présidente, Energie Partagée Association & Enercoop Ardennes-Champagne,
Jacky Blanc, président, Energie Partagée Investissement,

Patrick Behm & Julien Noé, directeurs, Enercoop,

Jean-Marc De Boni, président du directoire, Nef,

Madeleine Charru, présidente, Cler,

Bernard Laponche, Global Chance, Amis d’Enercoop,

Anne Bringault, présidente, Les Amis d’Enercoop,

Alain Golfier, gérant, Site à Watts,

Alain Ridard, président, Éoliennes en Pays de Vilaine,

Emmanuel Julien, président du directoire, Sergies,

Annick Mortier, président, ALE 08,

Christophe Berard, président, Inddigo,

Philippe Vachette, fondateur, Solira,

Jacques Quantin, gérant, Confluences.

Contact :

Olivier Berland, en charge de la mobilisation Appel à souscription,

association@energie-partagee.org

Portable : 06 87 46 70 73, Direct 01 80 18 92 29

www.energie-partagee.org / Twitter : EnergiePartagee / Facebook : Energie Partagée

9/11 avenue de Villars, 75007 Paris

1 Visa n°11-417 de l’Autorité des Marchés financiers délivré le 19 septembre 2011, valant jusqu’au 18 septembre 2012.

2Énergie Partagée soutenant les projets à hauteur de 10 à 15% de l’investissement total nécessaire.

3A ce jour Terre de Liens à ainsi collecté 25 millions d’euros en 5 appels, qui ont permis de soutenir de nombreux projets d’agriculture biologique.

4Avec une Charte fondatrice.
5Le capital d’Énergie Partagée a reçu le Label Finansol
Energie Partagée