Forum régional des transitions

De nombreux citoyens et associations, des collectivités et des entreprises préparent d’autres possibles
Ensemble, dynamisons les “R.E.V.E.S.” pour mieux agir… R.E.V.E.S. comme Résister, Expérimenter, Voir loin, Evoluer, Sens.
À partir de nos valeurs communes “liberté, égalité, fraternité” et “éthique et écologie” multiplions les initiatives et changeons d’échelle pour répondre aux enjeux.
11 octobre : Transition agricole et rurale 12h – 19h
12 octobre :
11h lancement du forum
12h30 pique-nique collectif contre les OGM…
12 et 13 octobre :
Éducation aux médias libres, énergies, biodiversité, économies, dynamiques de territoires, action des collectivités locales, évolutions de conscience…
À travers… des “forums ouverts”,
des conférences débats, des ateliers, des films, des expressions artistiques, des énergies positives, et aussi des surprises…

L’association Culture Bio organise chaque année le salon Ille et Bio à Guichen (35). 300 bénévoles, entre 13 et 15 000 visiteurs, 270 exposants, 50 conférences, de nombreuses animations, au milieu de 7 ha de nature. Ce salon est dédié depuis 22 ans à l’écologie et rayonne sur tout le grand ouest.
www.culturebio.org

Journal des bonnes nouvelles du 24 juillet 2013

Hydrocarbures : le Conseil d’Etat donne raison à France Nature Environnement
le Conseil d’Etat invalide la procédure déclarative pour les forages d’hydrocarbures

Par une décision du 17 juillet 2013, le Conseil d’Etat vient d’invalider le décret du 2 juin 2006 relatif aux travaux miniers, aux travaux de stockage souterrain et à la police des mines et des stockages souterrains qui prévoit une simple déclaration pour les forages destinés à la recherche de gisements d’hydrocarbures. Le droit minier soumet en effet au régime déclaratif les forages offshore en eau profonde ainsi que les forages dans la roche mère à 3.000 mètres de profondeur en vue de l’exploration de gisements d’hydrocarbures non conventionnels. Au regard “des risques majeurs pour l’environnement et la santé mais aussi pour la sécurité des travailleurs”, l’association France Nature Environnement (FNE) a demandé au gouvernement de soumettre ces travaux au régime de l’autorisation qui permet d’encadrer les activités présentant des risques graves. Faute d’avoir été entendue, la FNE a saisi le Conseil d’Etat d’un recours pour excès de pouvoir. La Haute Juridiction vient de lui donner gain de cause en ordonnant au Premier ministre d’abroger ou de modifier le 1° de l’article 4 du décret de 2006 “dans un délai de six mois à compter de la notification de la présente décision”. Il résulte de ces dispositions “que tous les travaux de recherche de mines d’hydrocarbures liquides ou gazeux sont soumis à déclaration, quels que soient leur importance ou leurs effets, alors que de tels travaux sont susceptibles de présenter des dangers et inconvénients graves pour l’environnement”, relève le Conseil dans sa décision.
http://www.fne.asso.fr/fr/hydrocarbures-le-conseil-d-etat-donne-raison-a-fne.html?cmp_id=33&news_id=13331&vID=916

Les chasseurs en colère après la légion d’honneur du Président de la LPO
On croit rêver : la légion d’honneur pour Allain Bougrain-Dubourg
CPNT 33 considère avec colère que l’actuel gouvernement vient non seulement de brader la Légion d’Honneur en l’attribuant au président de la Ligue de Protection des Oiseaux, Allain Bougrain-Dubourg, mais aussi d’insulter les chasseurs girondins par ce geste ô combien symbolique !

http://www.chassepassion.net/mentions-legales/984-on-crois-rever-la-legion-dhonneur-pour-allain-bougrain-dubourgles-actualites

En Birmanie, le gouvernement libère 70 prisonniers politiques

C’est un nouveau geste de bonne volonté du régime birman : le gouvernement réformateur du président Thein Sein annonce ce mardi 23 juillet qu’il libère environ soixante-dix prisonniers politiques. En visite à Londres la semaine dernière, il avait promis de libérer tous les détenus de conscience d’ici la fin de l’année.

Les défenseurs des droits de l’homme ne se satisfaisaient pas de promesses. Ils attendaient des actes et les voilà : environ soixante-dix prisonniers politiques libérés. Il en resterait maintenant quelques dizaines, incarcérés dans les geôles birmanes : entre trente et cent cinquante, selon les estimations de différentes associations ou partis politiques d’opposition.
http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20130723-gouvernement-birman-libere-70-prisonniers-politiques

Bilan positif pour l’expérimentation de la limitation à 110 km/h sur l’A8
Pour des raisons de sécurité et de protection de l’environnement, l’autoroute A8 est limitée à 110 km/h dans les Alpes-Maritimes depuis juillet 2009. Résultat: la sécurité a été nettement améliorée.
d’après RFI
http://cote-d-azur.france3.fr/2013/07/20/bilan-positif-pour-lexperimentation-de-la-limitation-110-kmh-sur-la8-290405.html

7 raisons de réduire la vitesse.
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/commentaires.php?id=642

Rubrique A tester pour juger

1 Simulez les conséquences d’une explosion nucléaire près de chez vous
https://www.cyberacteurs.org/blog/?p=913

2 De l’éclairage uniquement en fonction des besoins
Un système vient d’être présenté pour proposer un éclairage public uniquement en fonction des besoins, et donc du trafic automobile ou pédestre.
Baptisé Tvilight, il s’agit d’un ensemble de lampadaires équipés de capteurs sans fil permettant de détecter à la fois les véhicules, mais aussi les piétons et cyclistes.

Lorsqu’un individu est repéré, les projecteurs s’allument et constituent une route lumineuse devant le conducteur.
La particularité du système est qu’il détecte la vitesse de progression du véhicule et adapte l’éclairage en amont du conducteur pour qu’il profite d’une visibilité maximale adaptée à sa progression. Une fois le lampadaire dépassé, celui-ci s’éteint automatiquement jusqu’au prochain mouvement.
http://www.generation-nt.com/ecologie-eclairage-public-uniquement-fonction-besoins-actualite-1764252.html#coms

Simulez les conséquences d’une explosion nucléaire près de chez vous

Conçu par un spécialiste du nucléaire, « Nukemap » permet de modéliser en ligne les dégâts d’une frappe, n’importe où dans le monde.


En quelques clics, Nukemap permet de simuler les dégâts générés par une frappe nucléaire. – DR

A vous de choisir. Le lieu, puis le type de missile nucléaire : américain, français, russe, chinois…. Alex Wellerstein, un spécialiste de l’histoire du nucléaire , s’apprête à mettre en ligne la nouvelle version de sa « Nukemap » . Cette carte interactive, basée sur Google Maps, permet en deux-trois opérations très simples de simuler les dégâts occasionnés par une frappe nucléaire dans une zone géographique quelconque.

Le simulateur permet notamment de visualiser les zones touchées par le « champignon nucléaire », l’effet de souffle, la chaleur et les radiations. Pour chaque simulation, on remarquera très vite que la moindre frappe a la capacité réelle de balayer une capitale, donc potentiellement de paralyser un pays entier.

Cet outil de simulation, qui fait froid dans le dos quand on observe la zone touchée par les retombées d’une bombe à Paris, Marseille ou Lille, va s’enrichir dans les jours qui viennent. Grâce à des modèles mathématiques des plus sérieux, Nukemap va permettre d’estimer les retombées radioactives, les pertes et, même, de visualiser les ravages provoqués.
Source : Les Echos

Le rapport de la commission Mobilité 21 : une vision étriquée de l’avenir du rail – Ville, rail & transports du 16 07 13

Jean Sivardière, président de la FNAUT – Fédération Nationale des Associations d’Usagers des Transports

Une avancée incontestable

La commission Mobilité 21 propose avec courage une hiérarchisation des projets, totalement absente du SNIT. La démarche suivie a été fructueuse pour deux raisons :
– l’attention portée à des objectifs peu médiatiques mais fondamentaux, sauvegarde et modernisation des infrastructures existantes, prévention de la saturation des grandes gares et de quelques grands axes ferroviaires (Paris-Mantes), et amélioration de la desserte longtemps négligée de nos ports ;
– le souci de ne pas entretenir des rêveries mégalomaniaques donc d’éliminer, par « report à un horizon lointain », divers projets inutiles, nocifs pour l’environnement, ruineux, voire fantaisistes, tels que les autoroutes A51, A26, A319, A831, la LGV Poitiers-Limoges, le canal Saône-Moselle (350 km) et ce mystérieux « barreau ferroviaire est-ouest »… On doit regretter à ce propos que la commission n’ait pas eu à examiner l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ou le canal Seine-Nord : son avis aurait été instructif…
Les conclusions de la commission souffrent cependant de deux défauts majeurs : beaucoup trop de routes et pas de recours à la fiscalité écologique.

Un programme routier surdimensionné

Tout en dissertant sur la mobilité durable et la « transition écologique et énergétique »,… la Commission a retenu des projets routiers pléthoriques, inévitablement au détriment des autres modes dans une situation de pénurie d’argent public. La situation exigeait une priorité au transport collectif de proximité et au rail, et non un blocage des investissements ferroviaires, grande vitesse et fret, à un niveau bien insuffisant.
Manifestement, malgré une démarche apparente de rationalisation des choix, la commission n’a examiné les projets qu’au cas par cas, sans dégager une vision globale intermodale, sans s’interroger sur l’équilibre souhaitable entre les différents modes de transport. Elle a oublié qu’on trouve en France 2 000 km de LGV (bientôt 2 700) et 12 000 km d’autoroutes et qu’en 2012, selon la CCTN, la route a absorbé 73% des investissements route + rail, et le rail 27%.

Elle a ainsi sélectionné le renforcement de la Route Centre Europe Atlantique (RCEA) et reporté aux calendes la Voie Ferrée Centre Europe Atlantique (VFCEA), une opération exemplaire de maillage du réseau ferré par remise à niveau de l’existant. De même la A104 Méry-sur-Oise – Orgeval (2,8 milliards d’euros), très destructrice d’un environnement privilégié, est actée au moment où on étudie des rocades ferroviaires franciliennes. Un véritable contresens !
La commission retient, sous prétexte de désenclavement, plusieurs projets autoroutiers qui s’ajouteraient aux innombrables projets très coûteux de modernisations d’itinéraires routiers (PDMI). Mais qui peut encore croire qu’une autoroute va garantir le développement de localités telles que Langres, Vesoul, Castres ou Mazamet ? Pourquoi entretenir cette illusion ? Et pourquoi accorder à de petites villes un « droit à l’autoroute » pendant que de grandes métropoles régionales se verraient refuser un « droit à la LGV » ?
Le maintien des projets A45, A31-bis et des grands contournements de Paris (A104), Strasbourg (A355), Rouen, Lyon (qui en a déjà un)… est aberrant : si les voiries existantes sont engorgées dans les zones denses, c’est par un trafic de proximité qui ne pourra être absorbé que par des transports collectifs ferroviaires et routiers plus efficaces. De nouvelles routes ne peuvent que favoriser l’étalement urbain, générer un trafic automobile, des nuisances et des gaspillages de pétrole supplémentaires, et se saturer rapidement à leur tour.

La fiscalité écologique ignorée

La Commission n’a fait aucune proposition sérieuse visant à dégager des moyens financiers nouveaux. Elle a manqué d’ambition en ignorant, en particulier, les possibilités offertes par la fiscalité écologique, pourtant exploitée avec succès par nos voisins suisses pour financer leurs nouveaux grands tunnels ferroviaires nord-sud, et s’est contentée de hiérarchiser les projets dans le cadre de deux scénarios très contraints financièrement.
Il suffirait pourtant d’une hausse d’un centime par litre des taxes sur le diesel, qui rapporterait environ 400 millions d’euros par an, pour passer, par effet de levier, d’une dépense de 8 à 10 milliards d’ici 2030 (scénario 1) à une dépense de 26 à 28 milliards (scénario 2) permettant de retenir des investissements supplémentaires – concernant toutes les composantes de l’offre ferroviaire et pas seulement des LGV – justifiés par l’importance des territoires à desservir et les effets bénéfiques des transferts modaux attendus.

Une vision malthusienne du TGV

Pour la commission, compte tenu des 4 opérations en cours, l’essentiel du réseau des LGV est aujourd’hui en place, et son extension peut attendre, on peut se contenter de trains circulant à 200 km/h, le TGV n’est plus rentable, c’est du prestige inutile.
Ainsi seule la LGV Bordeaux-Toulouse est envisagée (dans le scénario 2), un choix prioritaire judicieux mais un peu court. Le projet POCL est reporté malgré sa double fonction : doublement de la LGV Paris-Lyon et desserte du centre de la France. Faute d’une approche « réseau », la commission a reporté l’interconnexion sud en Ile-de-France et ignoré la possibilité, suggérée par la FNAUT, de créer à moindre coût, à partir du POCL, des transversales performantes Lyon-Rennes/Nantes et Lyon-Strasbourg par de courts barreaux Orléans-Courtalain et Dijon-Saulieu. Enfin elle a totalement manqué de vision européenne en reportant la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, l’accès fret au tunnel transfrontalier du Lyon-Turin et même le plus modeste prolongement de la LGV Rhin-Rhône jusqu’à Lutterbach (35 km), pourtant promis par l’Etat.
Le lobbying des écologistes a bien fonctionné : pendant que Philippe Duron « dédiabolisait » la route, ils ont réussi à diaboliser le TGV, qualifié de train des riches (malgré ses 120 millions de voyageurs par an), destructeur de biodiversité, énergivore,…

La FNAUT estime au contraire que le réseau des LGV doit être complété de manière rationnelle, car beaucoup reste à faire pour désaturer des lignes classiques au bénéfice du TER et du fret, désaturer certaines LGV (Paris-Lyon, Paris-Courtalain), réduire la durée des trajets Paris-province (Toulouse), accélérer les relations entre métropoles régionales (Marseille et Nice), donc concurrencer à la fois l’avion et la voiture et contribuer ainsi à la lutte contre le réchauffement climatique tout en évitant de coûteux travaux aéroportuaires et routiers. La FNAUT s’appuie pour cela sur le remarquable rapport lancé à son initiative et à celle de RFF, et remis récemment (mars 2013) à RFF par Gérard Mathieu, Jacques Pavaux et Marc Gaudry.
Le gouvernement doit maintenant prendre des décisions, espérons qu’il lira attentivement ce rapport, tiendra compte de l’impératif énergétique et climatique, et sera moins ambitieux pour la route et plus ambitieux pour le rail que ne l’a été la commission Mobilité 21.

le rapport Mathieu-Pavaux-Gaudry

De ce rapport, la FNAUT a retenu les principaux points suivants.
– Les émissions de gaz à effet de serre (GES), entretien des infrastructures compris, sont de 255, 114 et 7 géqCO2 par voyageur.km respectivement pour l’avion court-courrier, la voiture et le TGV : le TGV émet donc 36 fois moins que l’avion et 16 fois moins que la voiture.
– Le temps au bout duquel les émissions de GES dues à la construction d’une LGV sont compensées par l’effet des reports de trafic est inférieur à 10 ans pour les projets les plus pertinents, donc négligeable devant la durée de vie de la LGV.
– Sur des distances de 600 à 800 km, la part de marché du train est bien plus élevée dans les pays bien équipés en LGV (Madrid-Barcelone 80%, Paris-Marseille 70%, Milan-Rome 67%) qu’en Allemagne (Hambourg-Munich 15%) ou en Angleterre (Londres-Glasgow 12%). Un temps de parcours réduit (LGV continue et vitesse élevée) est donc décisif, surtout sur les longues distances. Privilégier l’aménagement des lignes classiques suivant le modèle allemand (il n’y a que 840 km de LGV en Allemagne) ne permet pas de concurrencer l’avion.
– Les relèvements de vitesse à 200-220 km/h ne sont possibles que sur de rares et courtes sections de lignes classiques. Les doublements sur place sont très coûteux (traversées de villes et de villages, impacts sur les ouvrages existants), jusqu’à 40 ou 50 millions d’euros /km contre 20 à 25 pour une LGV. Un aménagement de ligne classique est donc coûteux et ne permet que de faibles gains de temps, donc de faibles reports de trafic aérien et routier sur le rail.
– La LGV Paris-Lyon, utilisée par 40 millions de voyageurs par an, sera saturée vers 2030, malgré un recours systématique à des rames doubles à deux étages, une hausse des taux de remplissage (déjà très élevés) et l’introduction de la signalisation ERTMS 2. Sans doublement, on assistera à une dégradation progressive de la qualité de service puis, faute de capacité disponible, à des refus de trafic au bénéfice de l’avion et de la route. Ce pronostic tient compte de la forte hausse de la population sur le littoral méditerranéen – plus de 25 % d’ici 2040 d’après l’INSEE – mais suppose que le prix du pétrole reste modéré.

Journal des bonnes nouvelles du 18 juillet 2013

Quelques bonnes nouvelles pour finir cette semaine d’été valent bien une entorse à la règle estivale d’un seul message par semaine.

Plus que jamais, votre souris a du pouvoir.

Bel été à tous

OGM Monsanto recule sur les OGM en Europe

C’est un nouveau coup porté aux OGM en Europe. Le géant américain des biotechnologies Monsanto va retirer toutes ses demandes d’homologation en cours pour de nouvelles cultures transgéniques dans l’Union européenne. En cause : l’absence de perspectives commerciales dans un continent globalement frileux en matière de biotechnologies.

“Nous retirerons les homologations dans les mois qui viennent”, a déclaré à Reuters, mercredi 17 juillet, Jose Manuel Madero, président et directeur général de Monsanto pour l’Europe.

RETRAIT DE SEPT DEMANDES

Sont concernées cinq demandes d’homologation pour du maïs, une concernant du soja et une autre de la betterave à sucre. Par contre, Monsanto ne compte pas retirer sa demande de renouvellement de l’autorisation pour son maïs MON 810 résistant aux insectes – le seul OGM actuellement cultivé à des fins commerciales en Europe depuis 1998.

cyber @ction N° 533 : dernière chance pour barrer la route aux OGM en Europe ! reste d’actualité

BIRMANIE

Nous sommes intervenus plusieurs fois à propos de la Birmanie
LIBÉREZ LES PRISONNIERS POLITIQUES DE BIRMANIE

Nous avions perdu au niveau de l’Europe qui a levé ses sanctions économiques contre la Birmanie.

Notre action a tout de même été entendue au niveau français.

Le président Hollande a demandé la libération rapide et inconditionnelle des prisonniers politiques. Le président Thein Sein a affirmé que 30 000 avaient été libérés en deux ans et qu’il n’en restait qu’un nombre limité. Les ONG parlent quand même de 100 à 150 opposants emprisonnés. Le président birman a répété, comme il l’avait dit il y a quelques jours en Grande-Bretagne, qu’ils allaient être libérés d’ici la fin de l’année.

GAZ DE SCHISTE
La France va-t-elle vraiment mettre fin aux financements du charbon et des gaz de schiste ?

La Banque européenne d’investissements (BEI) et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), deux banques publiques européennes dont la France est l’un des actionnaires principaux, et deux des plus grandes banques multilatérales d’investissement au monde, vont prochainement adopter leurs nouvelles politiques énergétiques (respectivement le 23 juillet et à l’automne).

près de 4000 signatures en moins de 5 jours pour demander que les gaz de schiste soient formellement exclus de la politique de la BEI.

Jusqu’ici, le gouvernement était resté discret.
Ce mercredi, Pascal Canfin, ministre délégué chargé du développement, nous a répondu ce mercredi après-midi sur Twitter : « la France défend le non financement du charbon et des gaz de schiste par la BEI ».

Une bonne nouvelle qui reste à confirmer par des actes. Notamment de la part de Bercy et de Pierre Moscovici dont le dossier BEI / BERD dépend.
En vous souhaitant bonne réception et un excellent été. Bien cordialement
Maxime Combes, Attac France

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/commentaires.php?id=641

Pour confirmer cette bonne nouvelle participez à la cyberaction N° 557: contre les subventions publiques aux gaz de schiste !

Bilan 2è trimestre 2013

La citation du mois est de Danièle avec le paiement de sa cotisation :« continue, c’est une des rares choses que l’on peut encore faire, avec parfois du succès !. »
http://www.cyberacteurs.org/aider/commentaires.php

Vous aussi vous pouvez nous faire part de vos commentaires en même temps que votre contribution. La poursuite et le développement de nos activités dépendra de notre capacité commune à vous convaincre de passer du clic au chèque ou au paiement en ligne :aussi modeste soit-il chaque versement est un encouragement à continuer.
Merci à nos partenaires qui, en nous rendant compte du devenir des actions menées avec eux, nous permettent de vous informer à notre tour et de justifier ainsi notre slogan : votre souris a du pouvoir !
Bonne lecture

Alain Uguen Association Cyber @cteurs : Proposer des actions, en rendre compte c’est encore mieux ;o)

Quelles bonnes nouvelles ?

Ces bonnes nouvelles sont mises sur le blog pour que vous puissiez réagir éventuellement.

Journal des bonnes nouvelles du 17 juin

 

Depuis le 17 juin

Interdiction de l’éclairage nocturne des bâtiments : une circulaire explicative

110 activistes inaugurent le premier aménagement cyclable de Biarritz
Fin des essais de peupliers OGM à Saint-Cyr-en-Val (45)

 

Bilan trimestriel

Environnement

“Pour rendre l’obsolescence programmée obsolète” :

– des députés ont répondu aux sollicitations et une député écologiste a apporté une réponse aux Cyberacteurs qui l’avait interpellée : http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/commentaires.php?id=630
ci-joint le communiqué de presse que nous avons diffusé

Loi consommation : Benoit Hamon se résigne à des mesures cosmétiques sur l’obsolescence programmée
Je tenais donc à vous remercier du lancement de cette cyberaction qui nous a permis de nous faire entendre davantage et nous espérons pouvoir renouveler cette expérience à l’occasion de la 2nde lecture de ce projet de loi à l’automne.
Camille Lecomte Amis de la Terre Chargée de campagne Modes de production et de consommation responsables
Action toujours en cours

Saint-Armel. Le conseil général rejette le recours du paludier expulsé : le Conseil Général refuse nos messages.
Nous vous invitons à continuer de signer : nous enverrons la liste des signataires au président du Conseil Général comme si c’était une pétition.

Baie de Lannion. Table ronde sur l’extraction de sable le 27 août au ministère

Brocéliande… de la porte des secrets à la porte des poubelles !!!
Le28 juin , le Tribunal Administratif de Rennes a examiné le recoursdes associations et autres contre le permis de construire de l’
usine TMB délivré au SMICTOM par la préfecture en octobre 2011.Lerapporteur public a demandé l’annulation de ce permis entre
autres pour le RISQUE INCENDIE. Le jugement est mis en délibéré,la date n’est pas encore fixée.

Actiontoujours en cours

Non à la nouvelle zone commerciale de Champniers  
Pétition: les écologistes de l’Angoumois assument la contradiction
Action toujours en cours

Agriculture

L’UE veut jauger les agrocarburants d’après leur impact

“Une avancée réelle dans la réduction des gaz à effet de serre. Un signal fort.”
Corinne Lepagene cachait pas sa satisfaction, jeudi 11 juillet au matin.Rapporteuse du très polémique dossier des agrocarburants devant le
Parlement européen, elle vient d’obtenirde la commission environnement, santé publique et sécuritéalimentaire, réunie à Bruxelles, le vote, par 43 voix contre 26,
d’un texte qui constitue, à ses yeux, “le meilleur compromis possible”.
La cyber @ction est toujours en ligne

EtudeSéralini : la France lance son étude long terme sur les risques desOGM

UE – OGM : Bientôt onze nouvelles autorisations pour Monsanto, dont une pour son maïs SmartStax ?

 

Gaz de schiste

Gaz de schiste : sévère recadrage de Montebourg par Ayrault

 

Permis de Nemours
Le tribunal administratif de Melun, saisi d’une question prioritaire de constitutionnalité au sujet d’un permis de recherche d’hydrocarbures en Seine-et-Marne contesté par des élus locaux, a transmis leur requête au Conseil d’Etat, selon une décision du 4 juillet.
Le Conseil d’Etat décidera, dans un délai de trois mois, de transmettre ou pas la QPC (question prioritaire de constitutionnalité) au Conseil constitutionnel. Action toujours en cours

Permis Rhone maritime
Jeudi 10 avril, Delphine Batho a jugé la prolongation du permis de recherche d’hydrocarbures au large de Marseille irrecevable, expliquant que sa présence sur le site du ministère était un “oubli technique qui sera corrigé”. http://gazdeschiste-collectif-var.over-blog.com/article-des-nouvelles-du-permis-rhone-maritime-117132359.html

Energie

Tour de France des “grands projets inutiles”

Notre-Dame-des-landes : vers un abandon ?

La transition écologique, parent pauvre du plan d’investissement ?

Investissements d’avenir le compte n’y est pas

 

Nucléaire

Un peu plus de deux après le début de la terrible catastrophe nucléaire de Fukushima, qui ne fait que débuter, nous apprenons réguliérement que de nouvelles fuites s’échappent des réacteurs.
En cas de catastrophe nucléaire à la centrale de Fessenheim, il n’y aura pas de protection efficace et ce n’est pas le PPI (Plan Particulier d’Intervention) élaboré par la Préfecture qui protégera efficacement les populations qui seraient fortement exposées à la radioactivité. http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/commentaires.php?id=286

 

Projet de financement de l’export de turbines pour la centrale nucléaire de Kaliningrad.
Sur la mobilisation, elle se poursuit. On a organisé il y a peu une semaine de mobilisation en France (en parallèle de la tenue d’actions en Europe de l’est) contre la société générale.
Tu peux voir le dernier CP ici avec lien vers les articles parus dans les presses locales et vers l’album flickr des Amis de la Terre où sont postées toutes les photos des actions.
Merci et à bientôt!

Lucie Pinson – Les Amis de la TerreChargée de campagne Finance privée/Coface

Polynésie soutien à Bruno Barrillot Les secrets des essais nucléaires français dévoilés L’armée, qui était au courant de cette situation, écrit dans ces documents que durant cette période, la radio exposition au plutonium sur Tahiti était de « 500 CMA/heure », « soit 500 fois la concentration maximale admissible par heure » précise Bruno Barillot, ancien délégué pour le suivi des essais auprès du gouvernement polynésien. Action toujours en cours

BURE/Cigéo – Débat public : arrêtez-tout !
Action toujours en cours
Solidarité internationale

 

SOUTIEN AUX RÉFUGIÉS DU CAMP DE CHOUCHA

Alors que le HCR maintient la date de fermeture du camp de réfugié de Choucha au 30 juin, les réfugiés continuent leurs actions pour être entendus des autorités et obtenir leur réinstallation dans un pays où ils pourront reconstruire leur vie de manière durable.
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/commentaires.php?id=606

Investissements d’avenir : Le compte n’y est pas !


Montreuil, le 26 Juin 2013 – Le Premier Ministre a annoncé mardi dernier un plan d’investissements de 12 milliards pour les 10 années à venir. S’il a été présenté comme un levier pour la transition écologique, il s’agit davantage d’un affichage que d’un réel tournant. Pour les ONG et associations, si les intentions sont bonnes, la réalité des chiffres ne permet pas de confirmer la volonté annoncée. Il faudra aller au-delà du saupoudrage et du verdissement de façade pour enclencher la transition écologique.

Nous regrettons d’abord le calendrier et la forme de ces annonces qui ont eu lieu la semaine précédant la remise des recommandations du conseil national du débat sur la transition énergétique, le gouvernement s’interdisant donc d’enrichir son plan des conclusions du débat.

L’analyse des annonces du Premier Ministre n’a pas été facile : Chiffres incluant des investissements ne provenant pas tous de l’Etat, reprise d’annonces précédentes (comme l’appel à projet lancé en mai sur les transports collectifs urbains et la mobilité durable), présentation d’autres investissements que le Programme d’Investissements d’Avenir (PIA), notamment les infrastructures de transport ou les compteurs Linky, addition d’éléments hétérogènes comme le déploiement de Linky et la partie transition énergétique du PIA pour annoncer un total de 7,5 milliards d’euros, verdissement d’une partie du PIA au travers d’une éco-conditionnalité, etc… La clarté des chiffres n’était visiblement pas la priorité ce mardi matin.

L’une des annonces mises en avant par le Premier Ministre est le déploiement de Linky, le compteur communicant, pour un coût de 5 milliards. Cet investissement n’est pourtant pas nouveau (déjà annoncé par le gouvernement précédent), ni un effort pour l’Etat, puisqu’il sera financé par les économies réalisées par EDF et ErDF sur certaines opérations comme les relevés de compteurs qui seront automatiques, voire par les consommateurs. Surtout, l’intérêt même de Linky pour la transition énergétique fait débat. Il s’agit avant tout d’un boitier qui permettra d’effectuer plusieurs opérations à distance (relevé de consommation, coupure…). En revanche, pour le consommateur, il ne sera à lui seul pas suffisant pour maîtriser sa consommation : alors qu’il permet un suivi très fin de sa consommation d’électricité, cette information ne sera disponible que via d’autres outils fournis gratuitement, ou pas d’ailleurs, par les fournisseurs d’électricité. Linky ne permet donc pas, si utilisé seul, de maîtriser et réduire la consommation d’électricité des ménages, enjeu pourtant essentiel alors que le prix de l’électricité va augmenter fortement.

La seconde annonce importante, hors Plan d’Investissements d’Avenir, concerne les infrastructures de transport. La commission Mobilité 21 avait rendu son rapport quelques jours auparavant. Elle avait proposé deux scénarios : Le premier tablait sur des investissements réduits (8 à 10 milliards d’euros) et donnait la priorité absolue à la rénovation des réseaux existants. Le second, misant sur des investissements supérieurs (28 à 30 milliards), prévoyait le lancement de davantage de nouveaux projets. C’est ce second scénario que le Premier Ministre a annoncé prendre en référence avec de l’ordre de 30 milliards d’euros d’investissements, tous financeurs confondus, dans les grands projets prioritaires. Si l’on peut se féliciter des investissements annoncés dans le renouvellement des trains intercités ou encore dans la modernisation du réseau ferroviaire, éléments bien mis en avant par le Premier Ministre, il ne faut pas oublier que le scénario 2 inclut également de nombreux projets routiers et autoroutiers (pas moins de 8 nouvelles autoroutes ou routes) qui ne peuvent être qu’en contradiction avec la transition écologique. Il faut que le gouvernement précise s’il retient, ou non, ces huit projets routiers. L’occasion était également là pour annoncer l’arrêt du projet d’aéroport de Notre Dame des Landes et du projet de canal Seine-Nord Europe dont la pertinence environnementale est très douteuse pour un coût exorbitant. Par ailleurs, le Premier Ministre a gonflé les chiffres, notamment en annonçant quatre lignes d’autoroutes ferroviaires en 2015, sans préciser que deux d’entre elles sont déjà lancées. Enfin, il n’a pas donné d’information sur l’origine des fonds supplémentaires alloués à l’AFITF pour financer les infrastructures de transport. Des précisions seraient pourtant utiles : est-ce la totalité du produit de la future éco-taxe poids lourds qui sera affectée à cette agence ou bien une partie du produit seulement, le reste allant se fondre dans le budget de l’Etat ?

Le Premier Ministre a annoncé par ailleurs que plus de la moitié du Programme d’Investissements d’Avenir serait consacrée à des investissements directs ou indirects pour la transition énergétique. Il précise que ces investissements seront soumis à un critère d’éco-conditionnalité. Le terme indirect est ici important… En clair, 2,3 milliards sur les 12 du PIA iront à la transition énergétique. Pour atteindre plus de la moitié du plan, le Premier Ministre verdit une partie des autres investissements en les soumettant à un critère d’éco-conditionnalité dont les modalités ne sont nullement précisées (et qui aurait été rajouté au dernier moment) et qu’il faut donc définir très précisément.Concrètement, en rajoutant ce critère d’éco-conditionnalité, sont considérés par le gouvernement comme liés à la transition écologique[1] :

– 100% de l’innovation pour une industrie durable : pôles de compétitivité, agroalimentaire, chimie, construction, robotisation…

– 100% de l’économie numérique : investir dans les technologies stratégiques, accompagner le développement des usages, créer un environnement favorable à la naissance de champions français du numérique

– 100% de la santé : biotechnologies, dispositifs médicaux, instituts hospitalo-universitaires, technologies numériques en faveur de la santé

– 50% de l’aéronautique et de l’espace (!)

– une partie des investissements pour la recherche et l’université : sélectionner les meilleurs projets pour créer quelques nouvelles initiatives d’excellence, campus à rayonnement international

Nul besoin d’être spécialiste pour constater que la transition écologique a ici une définition beaucoup trop large et englobante.

Notons aussi que si la préservation de la biodiversité a bien été citée plusieurs fois par le Premier Ministre, impossible de savoir ce qui lui sera consacrée, et notamment pas le budget qui ira à la future agence pour la biodiversité.

Il reste néanmoins 2,3 milliards pour la transition énergétique, la rénovation thermique et la ville de demain. Si ce montant n’est pas négligeable, il est loin des enjeux et il reste légèrement inférieur aux montants alloués dans le plan précédent. Le Premier Ministre ayant rappelé l’objectif gouvernemental de 500 000 rénovations de logements par an, on aurait pu penser qu’une partie des investissements irait financer des programmes de rénovation, notamment pour les ménages les plus précaires. Mais il semble s’agir ici d’investissements dans des organisations (principalement des entreprises et des établissements publics de recherche) pour développer les nouvelles technologies de gestion, de transport et de production d’énergie et de chaleur, développer des filières performantes de recyclage à une échelle industrielle… Si ces investissements ont leur utilité, ils devront s’accompagner d’autres moyens financiers pour la rénovation thermiques des bâtiments (y compris publics) ou encore la lutte contre la précarité énergétique. En tout état de cause, des précisions sont nécessaires tant sur l’affectation de ces enveloppes que sur leur phasage dans le temps. Enfin, de toutes évidences, les moyens supplémentaires publics mis en œuvre par ce plan, 1,2 milliard par an, ne sont pas à la hauteur des enjeux de la transition énergétique. La mobilisation des moyens privés complémentaires n’est pas du tout évoquée. Les moyens supplémentaires affectés spécifiquement au déploiement du fonds chaleur, ou à la lutte contre la précarité énergétique ne sont pas non plus détaillés.

Si le gouvernement voulait, avec les annonces du plan d’investissements, rassurer sur son engagement en faveur de la transition écologique, l’objectif n’est manifestement pas atteint pour ce qui concerne les ONG et associations, sauf à ce que le gouvernement :

– indique qu’il ne retient pas les 8 projets routiers du second scénario de la commission Mobilité 21 ;

– apporte des précisions convaincantes sur les critères d’éco-conditionnalité pour le PIA, ainsi que sur la réalité des investissements prévus dans la transition énergétique.

Nous attendons également que les discours se transforment en actes dans le cadre :

– du projet de loi de finances, avec la fiscalité sur le diesel et le kérosène pour les vols intérieurs,

– du futur projet de loi sur la transition énergétique

– et des futures lois sur la biodiversité et sur l’urbanisme et le logement, avec notamment une réelle ambition en matière de lutte contre l’étalement urbain

[1] http://25.media.tumblr.com/24d26ea15d591bfdf0b0b19245249c06/tumblr_mpoirwwlPT1s3s7v2o1_1280.jpg

UE – OGM : Bientôt onze nouvelles autorisations pour Monsanto, dont une pour son maïs SmartStax ?

par Eric MEUNIER , juillet 2013

Le 11 juillet 2013, à nouveau, les États membres réunis au sein du Comité d’appel sur les « aliments génétiquement modifiés et les risques environnementaux » n’ont pas atteint de majorité qualifiée pour accepter ou rejeter trois propositions d’autorisations des plantes génétiquement modifiées (PGM) présentées par la Commission européenne, a appris à l’instant Inf’OGM. La décision finale revient maintenant à cette dernière qui statuera « dans un futur proche », comme nous l’a indiqué Frédéric Vincent, porte-parole de la DG Sanco (ndlr, vraisemblablement avant l’automne).

Les trois autorisations présentées par la Commission européenne concernent onze PGM de Monsanto destinées à être importées, transformées et utilisées pour l’alimentation humaine et animal : le maïs MON89034*1507*NK603 (dossier NL/2009/65 déposé en 2009 avec Dow AgroScience) ; le maïs Mon89034*1507*MON88017*59122 et ses « sous-combinaisons » (dossier CZ/2008/62 déposé en 2008) ; et le pollen issu du maïs MON810 (dossier NL/2012/107 déposé en 2012).

La seconde proposition d’autorisation concerne neuf PGM traitées dans le cadre d’un seul et unique dossier de demande d’autorisation ! La PGM concernée est un maïs GM empilé, le maïs Mon89034*1507*MON88017*59122 plus connu sous le nom de SmartStax, et huit maïs GM « liés » car contenant une combinaison de trois ou deux des évènements transgéniques du maïs cité [1].
C’est la première fois qu’une autorisation couvrant plusieurs PGM est proposée par la Commission européenne. Une nouveauté qui confirme que la récente adoption d’un nouveau règlement sur l’évaluation sanitaire des OGM permet à la Commission européenne de débloquer les autorisations en attente. Comme nous l’avons déjà vu [2], la légalité d’une telle autorisation peut être sujette à discussion. Le règlement 1829/2003 prévoit en effet qu’une autorisation peut être accordée pour un OGM et non pas des OGM. Mais la Commission fait une autre lecture de ce règlement. Elle nous a indiqué que « rien dans le règlement 1829/2003 n’empêche ni la soumission d’un dossier contenant différents OGM, ni l’AESA d’adopter une opinion couvrant différents produits pourvu que chaque OGM ait fait l’objet d’une évaluation conforme au règlement ». Et de préciser que c’est la Commission européenne elle-même qui a pris la responsabilité de demander à l’entreprise que sa demande d’autorisation soit complétée de manière à couvrir « toutes les sous-combinaisons des événements simples présentes dans [la plante GM empilée], à l’exception de celles déjà autorisées », ajoutant que l’objectif de cette démarche « est de garantir que des sous-combinaisons présentes dans la récolte [d’une culture] dans un pays tiers ne soient mises sur le marché dans l’UE sans autorisation ».

Cette innovation dans la série des autorisations proposées par la Commission européenne n’est pas le seul point remarquable. Car le maïs SmartStax (exprimant six protéines insecticides [3]et deux tolérances à des herbicides) est l’objet de controverses. L’association Testbiotech en Allemagne a déjà souligné des lacunes dans l’évaluation des risques de cette PGM, comme l’absence d’étude des effets synergiques entre les toxines insecticides et les résidus de pulvérisation d’herbicide [4].
Une étude menée par le professeur Tabashnik a par ailleurs montré que des insectes avaient acquis des résistances à certaines protéines Cry, dont les Cry3Bb1 (contre Diabrotica) et Cry1F (contre Spodoptera frugiperda) [5], présentes dans le maïs SmartStax ! Un fait scientifique nouveau qui mériterait probablement que la Commission européenne demande à l’AESA son avis avant d’aller plus loin sur cette autorisation. D’autant que dans la liste des maïs dérivés sujets au vote d’aujourd’hui se trouvent le maïs 1507*MON88017 qui exprime ces deux protéines !
L’existence « scientifique » de telles résistances est aussi corroborée par Syngenta qui en fait un argument de vente pour un insecticide contre la chrysomèle. Elle affirme que « les variétés transgéniques Bt ont apporté un moyen pratique et efficace aux agriculteurs pour gérer la chrysomèle du maïs, mais (…) les récents cas de dommages inattendus de la chrysomèle et la difficulté de contrôler ces populations » justifient d’utiliser un insecticide que vend l’entreprise, « peut-être plus que jamais ».

La dernière demande concerne le pollen issu de maïs MON810. Si la Commission européenne venait à autoriser ce pollen cet été, la question du miel contaminé par du pollen issu de maïs MON810 serait, légalement du moins, réglée, sous couvert de respecter les règles d’étiquetage.

Ce vote du 11 juillet fait suite à un précédent vote qui avait eu lieu le 10 juin lors de la réunion du Comité permanent de la chaîne alimentaire et de la santé animale [6], qui n’avait pas permis d’atteindre une majorité qualifiée. La France avait voté contre ces autorisations. Les trois propositions ont donc suivi la procédure en étant présentées au Comité d’appel de ce jour.

[1] les maïs MON89034*1507*MON88017, MON89034*1507*59122, MON89034*MON88017*59122, 1507*MON88017*59122 – les maïs MON89034x1507, MON89034x59122, 1507xMON88017 et MON88017x59122

[2] Inf’OGM, « UE – Onze autorisations d’OGM demandées le 10 juin 2013 », Eric MEUNIER, 7 juin 2013

[3] Cry1A.105, Cry2Ab2, Cry1F, Cry3Bb1, Cry34Ab1 et Cry35Ab1

[4] http://www.testbiotech.org/en/node/838

[5] Inf’OGM, « Les insectes résistent de plus en plus aux OGM insecticides », Eric MEUNIER, 24 juin 2013

[6] cf. note 2

Journal des bonnes nouvelles du 17 juin 2013

Quelques bonnes nouvelles pour entamer cette nouvelle semaine.
La première d’entre elles c’est que votre animateur de réseaux préféré prenant ses congés à partir de vendredi prochain, votre boite aux lettres se remplira moins vite;o). Nous passerons en effet au rythme d’été : sauf exception (pour confirmer la règle) pas plus d’un message par semaine. Pour autant, nous serons présents tout l’été et la rentrée devrait voir l’éclosion d’une nouvelle version du site sur laquelle travaille votre webmestre préféré.
Petite ombre au tableau, vous n’êtes qu’un tiers des adhérents 2012 à avoir, pour l’instant, apporté votre écot en 2013. Mais comme nous ne doutons pas que les procrastineurs sauront remédier rapidement à cet état de fait, nous vous mettons en fin de message toutes les infos pour savoir comment procéder.
Plus que jamais, nous avons besoin de vous pour poursuivre notre travail d’inform’@ction.

AGRICULTURE
OGM C’est un nouveau revers contre Monsanto en France.

Le tribunal administratif de Montpellier a suspendu, mardi 11 juin, les travaux d’extension d’une usine de production de semences du géant américain dans la ville de Trèbes (Aude). Un site régulièrement visé par les collectifs anti-OGM qui le soupçonnent de produire des graines génétiquement modifiées.

“Algues vertes”: la France condamnée par la Cour de justice de l’UE

L’herbicide le + vendu au monde présent dans le corps humain

Agrocarburants 

Corinne Lepage, députée européenne et membre de la commission environnement, santé publique et sécurité alimentaire, est rapporteure sur le texte visant à modifier la proposition de la Commission européenne en matière d’agro-carburants.

SOLIDARITE INTERNATIONALE
CAMAIEU prête à indemniser en partie les victimes
Suite à l’effondrement de l’usine du Rana Plaza il y a six semaines au Bangladesh, une action de protestation a été organisée à Paris, devant un magasin Camaïeu…A l’annonce de cette action, l’entreprise a pris contact avec nous pour annoncer qu’elle acceptait de participer en partie à l’indemnisation des victimes pour une commande passée en mai 2012 auprès d’une usine des cinq usines du Rana Plaza.
Pour le Collectif Éthique sur l’étiquette et Peuples Solidaires, les engagements pris ce jour par Camaïeu sont un premier pas positif, mais l’entreprise doit reconnaître entièrement sa responsabilité dans cette affaire
la totalité du communiqué

la cyber @ction reste donc d’actualité

Rapport sur l’état de santé des prisonniers politiques sahraouis du groupe de Gdaim Izik en prison Sale 1 prés de Rabat

ENVIRONNEMENT
Les Francs-Comtois veulent qu’on lâche les lynx

Près de 84% des 15.545 personnes qui ont répondu à cette consultation ont dit oui à la remise en liberté de Vogna, un jeune lynx de cinq mois abandonné par sa mère et recueilli en novembre 2012.

Amende record pour un dégazage en mer
Le capitaine d’un navire russe et son armateur ont été condamnés à une amende de 800.000 euros pour un dégazage en août 2012 au large du Finistère. Cette condamnation est conforme aux réquisitions du parquet, qui avait estimé début avril qu’il n’y avait pas de doutes sur le fait que le rejet d’hydrocarbures provenait bien du navire russe, le Mikhaïl Kutuzov. Son capitaine, Pavel Ryabov, avait nié avoir été au courant d’un quelconque dégazage.

Le préjudice écologique d’une commune (Guzargues 34) reconnu par la jurisprudence

Projet d’arrêté fixant la liste, les périodes et les modalités de destruction des espèces non indigènes d’animaux classés nuisibles sur l’ensemble du territoire métropolitain
http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/am-modificatif-g1

ENERGIE EFFET DE SERRE
C’en est probablement fini des espoirs des élus de relancer la construction du morceau d’autoroute manquant entre Sisteron et Grenoble.

La commission Mobilité 21 chargée de classer les projets d’infrastructures  par chronolgie d’urgence et d’importance a en effet tranché:
L’autoroute est inscrite mais pour une réalisation après 2050! Même chose pour le barreau manquant entre La Saulce et La Batie-Neuve qui est aussi inscrit mais lui aussi après 2050!

Interdiction de l’éclairage nocturne des bâtiments : une circulaire explicative

L’automobile moins attractive, moins symbolique: est-ce réellement une menace?

Une étude commandée par l’assureur Allianz souligne la perte d’attractivité symbolique de l’automobile. Un bon signe pour l’avenir ?

110 activistes inaugurent le premier aménagement cyclable de Biarritz

 

destruction des espèces non indigènes d’animaux classés nuisibles

Bonjour à tous,
Le Ministère de l’Écologie consulte le public sur le Projet d’arrêté fixant la liste, les périodes et les modalités de destruction des espèces non indigènes d’animaux classés nuisibles sur l’ensemble du territoire métropolitain.

Le projet d’arrêté est consultable avec le lien suivant :
http://g9j.r.mailjet.com/redirect/0tq5hptv6v3tw57yj9gpvf/www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/uploads/tinyMCE/les-consultations-publiques-du-ministere-du-developpement-durable/am-modificatif-g1/am-g1.pdf
Ce projet concerne certaines espèces exogènes, introduites en France au siècle dernier : chien viverrin, raton laveur, vison d’Amérique, ragondin, rat musqué, oie bernache du Canada. En particulier, il autorise la destruction des mammifères toute l’année, dans tous les départements de France, à l’aide de moyens non sélectifs comme le piégeage.

La consultation est ouverte jusqu’au 1er juillet 2013 inclus.

Le public peut faire valoir ses observations à cette adresse :
http://g9j.r.mailjet.com/redirect/czg3homdj0pz2p9pftk93o/www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/am-modificatif-g1/survey/136282

Afin de vous aider, l’ASPAS vous propose quelques arguments dont vous pouvez vous inspirer. Cependant, il est important d’utiliser vos propres mots pour exprimer votre désaccord. Les participations reprenant textuellement nos propositions sont en effet considérées par le ministère comme une seule et même réponse, quel que soit leur nombre !

Exprimez votre désaccord en dénonçant :
le principe même du classement d’espèces animales en « nuisibles », et le recours à la destruction comme principale solution,
le classement de ces espèces partout en France alors qu’elles ne sont pas forcément présentes dans chaque département,
l’utilisation de pièges tuants non sélectifs autorisée par cet arrêté partout en France,
la pratique du déterrage qu’autorise cet arrêté pour le ragondin et le rat musqué.

De manière plus technique, vous pouvez également proposer des suggestions de modifications à apporter à l’arrêté :
Le vison d’Amérique est très facilement confondu avec le vison d’Europe (espèce protégée) et le putois (espèce non « nuisible ») : le fait de recourir à un expert pour identifier l’espèce capturée devrait être une obligation pour les piégeurs et non une simple recommandation.
Les abords des plans d’eau, cours d’eau, etc. sont fréquentés par de nombreuses espèces non nuisibles voire protégées : l’utilisation des pièges tuants de catégories 2 et 5 dans ces milieux devrait être interdite dans tous les départements (et non uniquement dans les zones à loutre, castor et vison d’Europe), à défaut d’être totalement interdits en France.
Les pièges de catégories 2 et 5 sont interdits dans les zones à loutres et castors si ces zones sont définies par arrêté préfectoral : cette disposition empêche toute colonisation par ces espèces de nouveaux territoires non encore répertoriés.
​Conformément à la Directive Oiseaux du 30 novembre 2009, la destruction massive d’oies bernaches du Canada devrait être précédée d’une recherche de méthodes alternatives à cette destruction.

Nous comptons sur votre mobilisation,
merci d’avance pour votre participation.
L’équipe de l’ASPAS