Soutenir une chèvrerie sinistrée

Bonjour, un incendie a détruit un hangar dans une ferme bio de Haute Garonne:

On a découvert, depuis cet article, un second départ de feu, qui heureusement n’a pas pris, au-dessus des chèvres, et qui semble donc confirmer les fortes présomptions d’origine criminelle. Une enquête est en cours, mais quel que soit son résultat, il faut aider Germana, qui est très mal, on s’en doute, et qui a besoin, en plus du soutien moral, de soutien matériel et financier pour sortir du puits. Les voisins ont aidé spontanément pour la nourriture immédiate des chèvres, mais au-delà de cela, tout le matériel agricole, des réserves de nourriture pour les chèvres et pour elle-même et les archives personnelles sont perdus.

La mairie de Puymaurin a décidé de faire un appel à solidarité au plus de monde possible, les contributions sont à envoyer à l’ordre de

Solidarités en Pays de Save

Mairie

31280 Puymaurin

avec au dos la mention: Incendie des Poutounets

Voyez cette vidéo, qui vient d’un projet de film et que la cinéaste a fait en urgence pour alerter:

Environnement. Un militant en colère

Jean Claude Pierre
Jean-Claude Pierre n’est pas un « people ». Il cultive la simplicité. Depuis 40 ans, il enchaîne les conférences en Bretagne sur le développement durable. Après plus de 3.000 interventions, quatre livres et de multiples voyages, l’infatigable militant associatif hausse le ton : Gaïa, la terre, est en colère. Lui aussi.
Petit, son vert paradis des amours enfantines, c’était le Languidoué, une rivière affluente du Leff (22). Le travail à la ferme l’été, la proximité des animaux, lui font dire encore aujourd’hui : « J’ai de la terre à mes sabots ». Tout cela lui rappelle aussi combien nous sommes en rupture avec le monde animal. En 1969, alors qu’il se promène avec sa fille, il voit des saumons agoniser dans une rivière polluée par une papeterie. Cette découverte marque le début de son engagement. Il venait de lire : « Quelle terre laisserons-nous à nos enfants ? », de Barry Commoner. Sa force, il la tire aussi de son amitié avec Jacques de Bollardière, ce général breton qui s’est élevé contre la torture en Algérie. Son combat à lui sera de s’opposer au conformisme, en l’occurrence « au culte du veau d’or », c’est-à-dire le PIB, le profit… « La plus grave des pollutions, c’est l’indifférence et la résignation », assène-t-il.

Porteur d’espérance

Avec d’autres militants, il crée, en 1969, une association de défense des saumons, qui deviendra Eau et rivières, puis Nature et culture, le réseau Cohérence et enfin l’Institut de Silfiac. Mais celui qui a siégé au Conseil économique et social de Bretagne pendant dix ans accompagne aussi les acteurs qui cherchent à se rendre compte par eux-mêmes des réalités du terrain. Agriculteurs, politiques, techniciens, chefs d’entreprise participent à ses voyages d’études en Allemagne, Autriche, Suisse, Angleterre et dans d’autres régions de France. Relocaliser l’économie, diviser par quatre les consommations énergétiques, cultiver en préservant la qualité de l’eau et des sols : autant d’exemples et d’alternatives à proposer. « On n’a pas le droit d’exacerber les peurs si l’on n’est pas porteur d’espérance ».

Coopérer

Aujourd’hui, la question qui résume pour lui toutes les autres, c’est la solidarité. Entre les hommes, dans l’espace et le temps et avec l’ensemble du vivant. « Dans un monde où tout se voit et tout se sait, l’humiliation et la frustration ne peuvent déboucher que sur la violence. La paix sociale implique un partage plus équitable des ressources ». Mais il prévient : « Si tout pousse à la compétition dès l’enfance, qui va enseigner la coopération ? Or, coopération, synergie et mutualisation sont les vrais enseignements de la nature et de ses multiples écosystèmes ».

L’homme responsable

Après 40 ans de lutte, le militant, adepte farouche de la non-violence, concède : « Je suis scandalisé par l’indifférence de nos concitoyens face à la dégradation de la planète. Alors que tous les clignotants sont au rouge et que la communauté scientifique est formelle pour établir une relation entre l’activité humaine et cette dégradation. Nous sommes entrés dans l’ère de l’anthropocène ». L’homme est devenu une force géophysique en partie responsable du devenir de la planète. Le cocktail entre réchauffement climatique, érosion de la biodiversité et aggravation des inégalités est, selon lui, « explosif. Il faut agir sur ces trois fléaux en même temps ». Jean-Claude Pierre, loin d’être désabusé, compte modestement les victoires contre le nucléaire, des projets de barrages ou des installations de piscicultures géantes. « Oui, le regard de l’opinion a changé ». Partout où il va présenter la « ville du futur », son dernier montage qui rassemble les exemples les plus parlants d’urbanisation réussie, « les gens ont la pêche », rayonne-t-il. Lui aussi.
1937. Naissance, en février, « le mois des sources et du signe du poisson » (sic !).
1969. Cofondateur de l’Association pour la protection du saumon et de la truite en Bretagne et en Basse-Normandie (500 membres en 1977).
1970. Début des chantiers bénévoles de nettoyages des rivières.
1983. Cofondateur d’Eau et Rivières.
1994. Élu breton de l’année par Le Télégramme.
1997. Cofondateur du réseau Cohérence qui regroupe une centaine d’organisations en Bretagne. 2008. Cofondateur de l’Institut de Silfiac.

Carole Le Béchec Le Télégramme

M. Le Foll parle d’agro-écologie, mais il promeut l’agriculture industrielle !

Collectif d’associations paysannes et écologistes

Lettre ouverte à Monsieur Stéphane Le Foll, Ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la Forêt pour que les annonces sur l’agro-écologie ne restent pas lettre morte.

Monsieur le ministre,

Face aux inquiétudes de la société française pour la qualité de son alimentation et ses attentes dans les domaines de l’agriculture, de la santé et de l’environnement, le gouvernement français lançait il y a un an un projet de transformation de l’agriculture : « le projet agro-écologique pour la France ».

Votre ministère en a donné une définition suffisamment large pour ne pas heurter certains intérêts et pour mobiliser des soutiens divers parmi les agriculteurs et les acteurs de la recherche agronomique et du développement agricole. Même séduisant, ce projet peine encore à susciter l’adhésion de la société civile.

Ce projet agro-écologique comporte de multiples facettes et a pour ambition de concilier performances économique, environnementale et sociale. Pour ce faire, deux leviers sont identifiés : la politique agricole commune réformée et la Loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt. Derrière les mots, chacun y trouverait son compte mais selon nous, la cohérence n’y est pas, et certains objectifs agro-écologiques semblent se soumettre à l’obsession de compétitivité des filières agricoles.

Pour mettre en œuvre cette triple performance, entendons-nous sur leur signification.

Pour nos organisations, la performance économique n’est ni la taille, ni les volumes produits, ni l’importance du capital financier, ni le volume d’aides perçues, mais bien la capacité à créer de la valeur ajoutée.

Selon nous, la performance sociale doit faire vivre des paysans nombreux : une agriculture ne peut être économiquement performante si elle repose sur de moins en moins de paysans. Or l’aspect social reste en jachère : des petits éleveurs risquent d’être exclus de certaines aides de la PAC, les aides du 2nd pilier de la PAC sont fléchés sur la modernisation des bâtiments d’élevage et les soutiens à l’agrandissement, alors que la promotion de l’installation est encore insuffisante.

Sur le plan environnemental, le projet chercherait à prolonger certains acquis du Grenelle de l’environnement, en amalgamant la réduction de la consommation des pesticides et des antibiotiques, le doublement des surfaces en agriculture biologique et du nombre d’apiculteurs.

La monoculture de maïs serait compatible avec le verdissement !

Mais le manque de cohérence est là : négociant les derniers ajustements techniques de la PAC à Bruxelles, votre ministère prépare une certification environnementale prévoyant que la monoculture de maïs serait compatible avec le verdissement et que des cultures utilisant pesticides et engrais minéraux rentreraient dans les surfaces d’intérêt écologique. De telles méthodes n’ont clairement rien d’agro-écologique.

Ni la PAC, ni la Loi d’avenir ne mettront en place de mesures permettant une réelle diminution de l’utilisation des pesticides. En revanche, le relèvement des seuils pour les installations classées augmentera celle des antibiotiques, dont la consommation est proportionnelle au nombre d’animaux sur un même site !

Par ailleurs, votre ministère ne garantit pas la pérennité de l’aide au maintien de l’agriculture biologique. Comment les surfaces en agriculture biologique pourraient doubler en France sans soutien adéquat et durable ?

Le développement de la méthanisation ne vise pas à orienter ces systèmes vers l’agro-écologie. Le but annoncé serait de décharger les excédents azotés de l’élevage industriel vers des zones de cultures tout aussi intensives, illusion techniciste. Ces usines à gaz entreront le plus souvent en concurrence avec la production alimentaire, appauvriront les sols en carbone, les fragilisant, et généreront de nouvelles pollutions par l’ammoniac ou le dioxyde d’azote.

Dès lors, où est l’agro-écologie mise en avant – et que nous soutenons – dans l’article premier de la Loi d’avenir, comme privilégiant « l’autonomie des exploitations agricoles et l’amélioration de leur compétitivité, en diminuant la consommation d’énergie, d’eau, d’engrais, de produits phytopharmaceutiques et de médicaments vétérinaires, en particulier les antibiotiques » ?

Si nous partageons l’objectif visant à “produire autrement en agriculture”, nous insistons sur l’impérieuse nécessité d’évaluer autrement la performance économique, sociale et environnementale. Les critères d’évaluation standards basés sur la seule productivité à l’hectare ou sur les volumes sont obsolètes, puisqu’ils ne prennent en compte ni la disparition des emplois agricoles, ni les subventions injectées, ni la dégradation des ressources naturelles, ni les émissions de gaz à effet de serre.

A propos de l’agriculture biologique que vous avez intégrée à l’ambition agro-écologique, vous affirmez qu’elle serait moins productive. Ce n’est pas le cas dans des agro-systèmes cohérents (rotation longue, présence de matières organiques, etc.). Le solde productif (export moins intrants à l’hectare en tonne équivalent pétrole par exemple) est souvent supérieur à celui de l’agriculture conventionnelle. Une ambition agro-exportatrice basée sur l’augmentation des volumes ne peut légitimer le productivisme à tout crin.

De plus, les exportations agricoles et agroalimentaires françaises dépendent fortement des intrants importés (aliments du bétail, fertilisants, pesticides…) et des subventions directes et indirectes de la PAC.

Enfin en matière de politique commerciale, nous attirons votre attention sur une autre incohérence. Le gouvernement a refusé, avec raison, d’autoriser un maïs génétiquement modifié tolérant aux herbicides. Au même moment, son ministre de l’Economie, Pierre Moscovici plaidait en faveur d’une accélération des négociations sur l’accord de libre-échange et d’investissement entre l’Europe et les États-Unis.

Pour ces derniers, les objectifs en matière agricole sont clairs et destructeurs pour l’agriculture : ouvrir davantage le marché européen y compris pour les cultures OGM, la viande aux hormones ou issue d’animaux clonés, affaiblir les réglementations existantes en matière de pesticides notamment en donnant le droit aux multinationales d’attaquer les gouvernements qui adopteraient des lois contraires à leurs intérêts.

Selon nous, cette orientation libérale va donc à l’encontre des faibles acquis de la PAC réformée, du projet agro-écologique français et de la Loi d’avenir. Elle enterre tout espoir de projet politique européen au prétexte d’un bénéfice global mal évalué et non discuté.

Les enjeux sont de taille : si le gouvernement français veut défendre son projet agro-écologique, il doit d’abord viser l’ambition et la cohérence, et le mettre à jour à l’aune des incohérences que nous avons soulignées. C’est dans ces conditions que les organisations que nous représentons y contribueront activement.

Veuillez recevoir monsieur le ministre, l’expression de notre sincère considération.

René BECKER, Président de Terre de Liens
Allain BOUGRAIN DUBOURG, Président de la LPO
Jean-Marc BUREAU, Président de la FNCIVAM
Benoît DROUIN, Président du Réseau Agriculture Durable
Nicolas HULOT, Président de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme
Stéphen KERCKOVE, Délégué général d’Agir Pour l’Environnement
Jacques MARET, administrateur de E3D
Stéphanie PAGEOT, Présidente de la FNAB
Pierre PERBOS, Président du Réseau Action Climat
Laurent PINATEL, Porte-parole de la Confédération Paysanne
Xavier POUX, Administrateur du Forum Européen pour la protection de la nature et le
pastoralisme
Joseph RACAPE, Administrateur de Dossiers et Débats pour un Développement Durable (4D)
François VEILLERETTE, Porte-parole de Générations Futures

COMMUNIQUÉ PRINTEMPS ÉTÉ 2014 de la Méridienne : Passage à l’heure d’été GMT + 2 heures

Avec ce dispositif technocratique arbitraire et ténébreux, nos enfants vont à nouveau devoir se lever et commencer l’école de nuit comme en hiver. Suite à l’absence de la lumière du jour, leur horloge centrale n’est pas en phase. L’impact négatif d’une telle amplitude horaire sur la réussite scolaire de nos enfants est bien réel.

La Méridienne a de nouveau écrit au ministre de la Santé dans ce sens, lui suggérant d’impulser une dynamique sur le régime horaire actuel auprès des ministres concernés (Économie, Éducation, Intérieur, Travail, Famille, Environnement…) pour mettre un terme à cette “aberration chronobiologique”.
C’est ce que demandent des dizaines de milliers de personnes selon les derniers sondages d’opinion et les signataires de pétitions citoyennes mises en œuvre successivement de 2009 à 2012.
C’est aussi pourquoi l’Espagne envisage de revenir à l’heure de son fuseau horaire origine. Le rapport approuvé par le parlement espagnol, avec l’appui du Ministre de l’Économie, Luis de Guindos, démontre, entre autres méfaits*, qu’une heure trop avancée nuit au sommeil des Espagnols (horloge centrale) et à leur économie.
Il précise que reculer les aiguilles n’a aucun coût et présente de nombreux bénéfices : les mêmes que ceux mis en avant par La Méridienne.
Il faut, sans plus tarder, revenir à l’heure de notre fuseau horaire pour dormir mieux afin de vivre mieux et de travailler mieux, dans la vie publique et privée, dans l’entreprise, à l’hôpital, à l’école, dans la famille…
Si l’on veut que les autres réformes aboutissent, c’est la première réforme à faire !
LA MÉRIDIENNE
* Moins de qualité de vie et de temps passé en famille, impact négatif sur la productivité, stress (burn out), absentéisme, dépenses d’énergie, accidents du travail, courbe du chômage, échec scolaire, etc, etc… sans parler des graves atteintes à l’environnement (pollution de l’air). Beaucoup d’argent, dont les familles ont grand besoin, est gaspillé.

Réflexion sur la sécurité “Nucléaire” en France. Comparaison avec Allemagne et Suisse…

On nous fait croire que la préoccupation de la sécurité Nucléaire est prise en compte en France… et pourtant, si vous voulez avoir une idée de la pollution radioactive éventuelle, en un point du territoire, à un moment donné, voici les moyens dont vous disposez selon que vous habitez Berne, Munich ou Angers…

Pour la Suisse, une carte globale du territoire qui donne la valeur moyenne quotidienne des débits de dose ambiants en nanosieverts à l’heure…pour un ensemble de 66 lieux répartis sur l’ensemble du territoire, c’est simple, clair, et la résolution à la journée permet de suivre une éventuelle pollution liée à un accident en Suisse ou dans un pays voisin… En quatre langues s’il vous plaît…On peut consulter pour chaque point suivi le chronogramme des mesures pour visualiser d’éventuelles variations plus rapides que sur un jour…
Lien

Pour l’Allemagne, une carte globale du territoire là encore, qui donne la valeur moyenne quotidienne des débits de dose ambiants en microsieverts à l’heure… pour un ensemble de 1 800 lieux répartis sur l’ensemble du territoire, c’est simple, clair, et la résolution à la journée etc.. On peut là aussi suivre les variations à l’heure en cliquant sur un point quelconque … on obtient le graphe des valeurs moyennes horaires en µSv/h… pour le point considéré…
Lien
Là encore en deux langues, allemand et anglais…

Pour la France… tapez dans google “mesures de radioactivité”, vous trouverez le site
et tomberez sur Actualités. 26 Août 2013 (sic)!!! c’est dire la fraîcheur des infos sur ce site…
Vous cliquez sur “La carte des mesures” et tombez sur une carte de France, avec des petits signes, et en bas à droite “carte des 1 231 689 mesures” ! Fichtre ! Mais pas moyen d’avoir d’un coup d’oeil rapide une idée de la pollution radioactive actuelle sur les X points représentés… Il faut aller chercher l’information pour un point déterminé, pas de vision globale pratique… Ce serait trop simple !!!
Je sélectionne donc CNPE (Centrale Nucléaire de Production d’Electricité) de St Laurent des Eaux, après avoir réglé le zoom adéquat (pas évident), je tombe sur cette page

Cliquant sur un point bleu proche de ladite centrale, je tombe sur cette page, relative à des mesures sur l’eau, alpha global en Becquerel par litre, cours d’eau non identifié, 6 mesures datent de 2009 et une de 2010, depuis plus rien !!! Les chiffres sont très petits, 0.022 ou 0.017, évidemment avec un tel choix d’unité !!! Ça c’est de la surveillance efficace !!!

revenu à la carte, échelle adéquate, je clique sur le symbole représentant le CNPE de St Laurent des Eaux, je tombe sur la page suivante qui est relative enfin à quelque chose de semblable à ce que font nos voisins, à savoir le débit de dose ambiant en micro sievert par heure, mais là pas de carte globale, il s’agit de mesures “valables” pour St Laurent des eaux. Allons voir de plus près ces mesures… Sont annoncés deux producteurs et 2533 mesures…
Nous sommes en Mars, nous ne disposons au mieux sur la page 1/64 que des mesures faites en Février 2014, les autres pages étant les résultats antérieurs, remontant jusqu’en 2009… Je pense immédiatement à Fukushima et au 11 Mars 2011, que va détecter le système de mesure de l’ASN à ces dates??? Facile RIEN.

Conclusion :
Rideau… Dormez tranquilles braves gens, EDF & AREVA veillent sur leurs profits…
Bernard P

Journal des Bonnes Nouvelles du 21 mars

AFRIQUE du SUD – OGM : Monsanto à nouveau condamné pour publicité « non fondée »
Les paysans indiens se mettent en réseau pour lutter contre l’appropriation de la biodiversité cultivée et les OGM
Réemploi : c’est bon pour la planète, c’est bon pour le business !
L’initiative citoyenne pour le droit à l’eau acceptée par la Commission européenne
Nucléaire: la prolongation des centrales n’est pas acquise, insiste l’ASN

Ces bonnes nouvelles sont dans la revue de presse d’hier

Elles doivent nous inciter à continuer à nous mobiliser même quand le doute nous assaille.

Nucléaire énergie d’avenir ? Votre mobilisation a permis de faire passer de 73% de Oui à 64% de Non : BRAVO

la Bourgogne est la cinquième collectivité française à répondre – ou à devancer – l’appel « Déclarons nos communes hors Tafta », publié le 14 mars par le collectif unitaire national contre le traité.
Au nom du libre-échange, les poulets de Bresse vont-ils céder la place aux volailles américaines lavées à la Javel?
Merci de contribuer à faire pression sur vos collectivités car beaucoup de nos combats communs dépendent de notre capacité à faire capoter ce projet d’accord transatlantique.

Journal des Bonnes Nouvelles du 18 mars 2014

1 Abandon du projet d’abattoir de Gueret

Le projet d’abattoir (sans étourdissement) de Guéret est abandonné !
IMPORTANT ! La manifestation du 29 mars prochain, à Guéret, est maintenue !
Voir le texte complet du communiqué du NARG en archives

2 Sentier de Beg Meil : ouverture après l’été

3 Bilan d’étape de la mobilisation “Stop à l’étouffement des paysans”
Où en sommes-nous ?

La nouvelle année s’est ouverte sur les premiers résultats de notre action. Avec la première lecture de la Loi d’Avenir Agricole ( LAAF) en janvier puis l’adoption définitive de la loi contrefaçons le 26 février, nous avons gagné une reconnaissance partielle de « l’exception agricole et alimentaire générale » que nous réclamons, notre mobilisation doit continuer jusqu’à sa reconnaissance totale !

La désobéissance des paysans, contre un cadre légal illégitime, est légitime

A de très rares exceptions près les variétés reproductibles inscrites au catalogue (qui conditionne l’autorisation de commercialiser des semences) sont protégées par un Certificat d’Obtention Végétale (COV). Les brevets sur leurs caractères et ceux des animaux se multiplient. Les préparations naturelles produites à la ferme (PNPP, levains, levures, ferments…) peuvent également être soumises à des droits de propriété intellectuelles à travers le développement de brevets sur les micro-organismes ou les substances chimiques. Celles qui sont qualifiées de « produit phytopharmaceutiques » sont de fait interdites d’utilisation et de commercialisation dès qu’elles ne sont pas protégées par un brevet.

En renforçant, les moyens pour lutter de manière indifférenciée contre la contrefaçon de tous types de droit de propriété intellectuelle, le projet de base de la loi contrefaçon de novembre 2013 était une menace importante pour les paysans qui produisent leurs semences, leurs animaux reproducteurs et leurs préparations naturelles.

Vous avez soutenu la mobilisation du Collectif Semons la Biodiversité et de ses partenaires sur ces enjeux qui concernent deux textes juridiques :

l’un, la loi pour l’Avenir de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Forêt (LAAF) est encore étudiée par les parlementaires, alors que le second, la loi contre les contrefaçons, a été adopté définitivement le 26-02.

Des avancées sont effectives grâce à votre soutien

mais la mobilisation reste d’actualité.
Pour cela signez la cyber action actualisée

LE BILAN

Vers un détricotage de lois beaucoup trop favorables aux obtenteurs …

Lors de la première lecture de la LAAF début janvier , cinq nouveaux articles ont été introduits :

les paysans pourront échanger leurs semences de variétés non protégées par un COV, ce qui facilitera les sélections et la conservation de semences paysannes « libres de droit de propriété »,

les paysans qui produisent leurs semences de ferme1 ne seront plus obligés de s’enregistrer,

les accords interprofessionnels destinés à prélever les royalties sur les semences de ferme devront être approuvés par des organisations d’agriculteurs ayant recueilli plus de 70 % des voix aux élections professionnelles,

la suppression de la protection du brevet en cas de présence fortuite d’une information génétique brevetée dans des plantes : les paysans dont les cultures seraient contaminées par des caractères génétiques brevetés pourront vendre librement leur récolte,

les éleveurs garderons la liberté d’acheter des reproducteurs ailleurs que dans des élevages certifiés.

Le Sénat doit encore confirmer ces avancées, restons mobilisés pour qu’il ne fasse pas marche arrière !

Restait la contrefaçon : il est évident qu’avec une telle menace, aucun transformateur n’achèterait une récolte sans la garantie qu’elle est issue de semences certifiées ou de semences de ferme ayant acquitté les royalties exigées.

Le 21 janvier 2014, en point d’orgue de la vaste campagne de sensibilisation organisée par le Collectif Semons la Biodiversité, la Confédération paysanne s’installait dans les locaux parisiens de l’interprofession semencière (GNIS) pour obtenir une « exception agricole » à l’application de la loi sur la contrefaçon. Quelques heures après, le Ministre de l’agriculture promettait de lui donner satisfaction.

Le 4 février, les députés votaient deux amendements, le premier déclarant que « l’utilisation (des semences de ferme des 21 espèces dérogatoires) ne constitue pas une contrefaçon », le deuxième que la loi sur la lutte contre la contrefaçon « n’est pas applicable aux semences de ferme (de toutes les espèces) ». Cela a été confirmé par le vote définitif de la loi contrefaçon le 26 février.

… pour une première victoire politique à transformer !

D’un point de vue technique, il s’agit de nouveaux clous enfoncés dans l’application des droits des obtenteurs :

Les semences de ferme des 21 espèces dérogatoires ne sont plus des contrefaçons. Certes la loi oblige encore le paysan à payer des royalties, mais les obtenteurs ont perdu tous les moyens juridiques de lutte contre les contrefaçons qui leur auraient permis de les récupérer. La promesse d’accords interprofessionnels ou de décrets en Conseil d’État qu’on attend depuis plus de deux ans nous dira s’ils en trouveront d’autres. Ça ne fait après tout que 43 ans qu’ils les cherchent…

Pour les autres espèces, les semences de ferme restent des contrefaçons interdites, mais là encore les obtenteurs ont perdu un puissant levier juridique : ils ne pourront pas faire pression sur les acheteurs des récoltes en les menaçant de saisie et de destruction des récoltes qu’ils ont achetées. Et les seuls moyens qui n’ont pas été abrogés car issus de lois précédentes (huissiers, saisies de document administratifs chez les paysans…) ont déjà fait la preuve de leur inefficacité.

Avec cette loi contrefaçon, les paysans ont renforcé leurs moyens de continuer à désobéir aux lois sur les COV et les brevets sur le vivant beaucoup trop favorables aux multinationales des semences. C’est le meilleur moyen de pouvoir continuer à lutter pour les abroger article après article.

Les membres du collectif Semons la Biodiversité s’y emploieront dès les prochaines discussions françaises sur la loi sur l’Avenir de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Forêt (LAAF) et les prochaines discussions européennes sur le COV, le brevet, la commercialisation des semences, la santé des végétaux et le contrôle de la chaîne alimentaire.

1 reproduction des semences produites par l’industrie semencière

Le vote pluriel dans la presse

Dans Côté Quimper

Alain Uguen votera pluriel

Alain Uguen votera pluriel
Son idée d’organiser une primaire entre les forces de gauche n’a pas eu d’écho. Quinze jours avant le 1er tour des élections municipales, le Quimpérois Alain Uguen lance l’initiative du vote pluriel.

« L’idée est de mettre deux bulletins dans la même enveloppe. Ce qui permet aux électeurs d’indiquer les listes qu’ils souhaitent voir gérer la ville, explique le militant écologiste, non encarté. Le vote pluriel est aussi un moyen de lutter contre l’abstention. »

Lui, c’est certain, se fera plaisir. Il espère tout de même faire le meilleur score possible pour inviter les listes concernées à regarder de près le dépouillement.

Pour l’heure, il va diffuser son idée sur internet et même coller des affiches sur les panneaux électoraux en place depuis le début de semaine à Quimper. Pour rappel, tout de même, le vote pluriel tel que le définit Alain Uguen sera considéré comme nul.
Affichage-vote-pluriel

Journal des Bonnes Nouvelles du 13 mars 2014

Un projet de barrage dans le Tarn ralenti par des opposants
Ils comptent sur vous

TA Meulun: Annulation de l’autorisation de forage Hess Nonville!

Les députés renforcent la directive sur l’évaluation de l’impact environnemental

Le Parlement se prononce en faveur de l’interdiction des gaz fluorés

Des règles plus strictes pour protéger la vie privée à l’ère numérique

Le Parlement européen vient de rejeter le projet de Règlement proposé par la Commission qui visait à restreindre l’obligation d’étiquetage [nano] dans l’alimentation prévu fin 2014.

Le Glyphosate, matière active de l’herbicide le plus vendu au monde le Roundup®, interdit au Sri Lanka pour raisons sanitaires.

NSA: mettre fin à la surveillance massive ou faire face aux conséquences
Protection des lanceurs d’alerte et nuage informatique européen

Le texte appelle à un “programme européen de protection des lanceurs d’alerte”, qui accorde une attention particulière à la “complexité du lancement d’alertes dans le domaine du renseignement”. De plus, les États membres sont invités à examiner la possibilité d’octroyer aux lanceurs d’alerte une protection internationale contre les poursuites.

 

Communiqué de Presse du Collectif national StopTafta -10 mars 2014

Du 10 au 14 mars, se tient à Bruxelles le quatrième cycle de la négociation du partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (PTCI) entre l’Union européenne et les Etats-Unis.

Le manque de transparence et le contenu même des négociations de cet accord préoccupent les citoyen.ne.s, et des plateformes d’associations, de syndicats, d’ONG, de partis et d’organisations de consommateurs se créent partout en Europe pour mener campagne contre ce projet d’accord.

Les collectivités locales s’associent également à la dynamique : les régions Ile-de-France, PACA et la municipalité de Besançon ont récemment adopté des déclarations demandant l’arrêt des négociations du grand marché transatlantique et se déclarant symboliquement « zone hors PTCI».

Redoutant ces mobilisations citoyennes d’ampleur contre l’accord, le Commissaire européen au commerce, Karel de Gucht, a annoncé une consultation de trois mois sur le volet investissement des négociations. Mais cette consultation est loin de satisfaire aux exigences d’un vrai débat démocratique et des fuites confirment nos inquiétudes concernant le très controversé mécanisme de règlement des différends investisseur-État.

À l’occasion de ce nouveau cycle de négociations,de nombreuses initiatives seront organisées cette semaine par les cadres unitaires opposés au TAFTA :

les 11 et 12 mars, à Bruxelles : première réunion transatlantique des mouvements, à l’initiative de Seattle to Brussels Network, Rosa-Luxemburg – Stiftung Brussels Office, Citizens Trade Campaign, Coalition of Sensible Safeguards, ARC2020, Forum Umwelt & Entwicklung. Les représentants de la société civile européenne et états-unienne se réunissent pour adopter une agenda commun de mobilisation -> http://corporateeurope.org/events/strategy-and-campaign-meeting-face-threats-ttip
Lors de cette réunion sera rendue publique une déclaration commune de la société civile européenne :
https://france.attac.org/IMG/pdf/140303_ttip_statement_eu_groups_final.pdf

 *** le 12 mars à 14h, à Bruxelles : conférence du collectif Altersommet sur le PTCI

***  13 mars à 10h00, à Bruxelles : rassemblement devant la DG Commerce, à l’initiative du collectif Altersommet et de D19
https://france.attac.org/IMG/doc/halte_aux_accords_transatlantiques.doc

Des membres du collectif français seront présent-es à Bruxelles pour participer à ces différentes initiatives.

En France et en Europe, nous sommes mobilisés et unis pour que ce projet de traité ne puisse pas voir le jour! Nous ne pouvons accepter que la démocratie soit laissée aux mains des entreprises transnationales et des marchés financiers.

Organisations membres du collectif “Stop Tafta” :
Au niveau national : Agir pour l’environnement, Aitec-Ipam, Les Alternatifs, Amis de la confédération paysanne, Amis de la Terre, Attac, CADTM France, Cedetim, Colibris, Collectif citoyen les engraineurs, Collectif des associations citoyennes, Collectif Roosevelt, Confédération paysanne, Convergence citoyenne pour la transition énergétique, Convergences et alternative, Copernic, Economistes atterrés, Ecologie sans frontières, Ensemble, Europe écologie les verts, Faucheurs volontaires, Fédération Nationale Accueil Paysan, Fédération pour une alternative sociale et écologique, Fondation sciences citoyennes, France Amérique Latine, FSU, GAïA SOS planète en danger, Gauche anticapitaliste, Générations futures, Golias, Jeunes écologistes, Mouvement de la paix, Mouvement des objecteurs de croissance, MPEP, NPA, la Nouvelle école écologiste, Objectif transition, Parti de gauche, PCF, Réseau action climat, Réelle démocratie maintenant (Indigné-e-s), Réseau environnement santé, collectif Semons la biodiversité, Solidaires national, Solidaires douanes, Syndicat national des arts vivants, UFISC, Utopia  
Au niveau local : Collectifs locaux anti-gaz de schiste Orb Taurou, Anduze, Pézenas, Castelneau de Guers, Clapiers, Sète, Bassin de Thau, Vigan, Briard, Florac, Montélimar Drôme Sud, Orb-Jaur, Roynac, Toulon, Béziers, Campagnan, Haut-Bugey, Narbonnais, Corbières, Causse Méjean, Jaujac-Ardèche-Lignon, Pays cigalois, Littoral 34, Ardèche, Ain, Pays de Savoie et de l’Ain, Réseau Rhonalpin, Jura, Isère, Lot-et-Garonne, Rhône, Var, Vaucluse, Houille-ouille-ouille 59/62, Écolectif Dégaze Gignac et Environs 34, Montpellier Littoral contre les gaz, pétrole de schiste! et Basta Gaz Alès, Garrigue-Vaunage, Collectif de Vigilance Gaz de Gardanne, Touche pas à mon schiste, Non aux forages d’hydrocarbures Haut-Jura, Carmen (Château-Thierry), ARPE (69), collectif anti-OGM 31