Journal des bonnes nouvelles du 20 décembre 2012

A quelques heures de la fin du monde Maya, les bonnes nouvelles sont trop rares pour vous en priver ;o)

OGM: après Séralini, l’Europe va mener des études à deux ans
La Commission reconnaît la nécessité de mener des études sur la vie entière de rats nourris avec des OGM. Elle cherche les crédits nécessaires. Un tournant après l’étude controversée du Professeur Séralini.

Pollution radioactive à la centrale de Golfech : victoire contre EDF
C’est une première ! Lundi 3 décembre, EDF a été condamnée par la Cour d’appel de Toulouse à 4000 euros d’amende pour de multiples négligences ayant conduit, en janvier 2010, au déversement de 450 litres d’effluents radioactifs dans le milieu naturel par la centrale nucléaire de Golfech. Une condamnation qui ouvre la voie à bien d’autres

Interdiction du Bisphénol A dans les contenants alimentaires :
le RES salue une avancée historique

Voir la revue de presse

EN SOUTIEN DE LA PROMULGATION DE LA LOI DES VICTIMES AU MEXIQUE

Le but de cette action était de faire pression sur le nouveau président mexicain, Enrique Peña Nieto, qui devait entrer en fonctions le 1er décembre, pour qu’il promulgue la Loi des Victimes , comme il s’y était engagé en tant que candidat. Le gouvernement mexicain est par tradition très sensible à l’opinion internationale et nous savions que, même si c’était une action modeste en France, cela pouvait avoir de fortes répercussions au Mexique…/…

Le 1er décembre, Peña Nieto est rentré en fonctions. Dans son discours d’investiture, il a parlé de 13 points prioritaires à mettre en place, la promulgation de la loi des victimes étant le 2ème . Nous pensons que notre cyberaction sur l’ambassade de Paris a pu peser sur le fait de l’avoir mis en tête du classement.
Cyber @ction mise en archives

Notre Dame Des Landes Rejoignez le millier de Cyber manifestants

Le fait de vous inscrire vous permettra de cyber-manifester votre soutien quand le besoin s’en fera sentir pendant tout le temps où vous resterez connectés

“LE SOLEIL REVIENT AVANT NOEL”

Dans l’Hémisphère Nord, la période du 13 décembre et la Sainte-Luce annoncent, avant le solstice d’hiver, le retour de la lumière naturelle si bénéfique pour tous.
En effet, même s’il fait de plus en plus nuit le matin jusqu’à début janvier, désormais, les jours ne diminuent plus le soir*.
Ils commencent à croître naturellement et délicatement, en heure solaire moyenne, qui est l’heure légale dont jouissent, actuellement et depuis le passage à l’horaire d’hiver du 28 octobre dernier, la très grande majorité des Etats membres. Seuls, la France et, sous son influence technocratique, l’Espagne et le Benelux font exception en gardant une heure d’avance sur le soleil, en hiver, (communiqué du ministre de l’Industrie, CONSEIL DU 15/07/1976, APPLICATION DE L’HEURE D’ETE PAR LA FRANCE).

LA MERIDIENNE

*Source : calendrier de La Poste, LEVERS ET COUCHERS SOLEIL-LUNE, renseignements fournis en Temps universel 2012 à Paris par l’Institut de Mécanique Céleste et de Calcul des Ephémérides (IMCCE). Pour l’heure légale en horaire d’hiver : ajouter + 1h
Ainsi, à Paris : depuis le 7 décembre le soleil se couche à 15h52, 15h53, 15h54. A partir du 21 décembre, il se couchera à 15h55, 15h56, 15h57, 15h58, 15h59, 16h00 etc…

CVN: plainte pour non protection de l’ours.

La CONVENTION VIE ET NATURE avait déposé plainte contre la France, DEVANT LA Commission de BRUXELLES, pour défaut de protection effective de l’ours pyrénéen.

cannelle

cannelle

Malgré le gaspillage de fonds publics, dédiés à la protection de l’ours, mais confiés à des ennemis locaux de la nature, la France n’a pas sauvé l’ours pyrénéen, victime des chasseurs.

CANNELLE, tuée en novembre 2004, était la dernière ourse de souche pyrénéenne.
En supprimant les réserves naturelles exemptes de chasse aux cochongliers, en ouvrant des pistes forestières sources de dérangements et de pénétrations des “valeureux sportifs” armés, en refusant une politique volontariste de réintroduction de l’espèce avec des mesures courageuses d’accompagnement, la France a manqué aux obligations légales découlant de la directive 92 43, du 21 mai 1992, portant protection de la nature en Europe.

La COMMISSION EUROPEENNE informe, ce jour, la CONVENTION VIE ET NATURE que suite à cette plainte, elle ouvre une information en manquements et invite l’Etat membre à s’expliquer sur sa politique.
Comme elle le fut pour défaut de protection du grand hamster d’Alsace, la France sera-t-ellle demain condamnée pour avoir cédé à son lobby chasse dans les Pyrénées?

La CONVENTION VIE ET NATURE, dans le même temps, observe des publicités commerciales invitant les “avisés gestionnaires de la nature” à venir, le jour de NOEL, tirer des sangliers en enclos.
La chasse Française: une calamité contre nature.
Gérard CHAROLLOIS
CONVENTION VIE ET NATURE

Notre-Dame-des-Landes et la ligne Maginot

Tout a été dit et bien dit sur Notre-Dame-des-Landes. Non sens écologique et économique, déphasage d’un projet des années soixante-dix avec la réalité d’aujourd’hui. Reste tout de même l’essentiel : pourquoi s’accrocher envers et contre tout à ce miroir aux alouettes ? Pourquoi vouloir en découdre à tout prix contre toute forme d’opposition au point de cristalliser tous les mécontentements ?

L’argument de l’emploi et du développement économique est toujours avancé. Mais, faut-il faire des emplois avec n’importe quoi, des emplois qui préparent les crises écologiques et économiques de demain ? Voilà peut-être ce qu’est incapable d’appréhender ce gouvernement. C’est là que nous avons tout lieu d’être inquiets. Notre-Dame-des-Landes est le révélateur de la cécité de nos gouvernants. Cette génération des années soixante-dix ne s’est pas débarrassée des schémas de pensée productiviste. Elle cultive les recettes économiques de son époque qui aujourd’hui font faillite. Prisonnière du passé, elle n’a toujours pas compris que le béton, le goudron, l’avion et le cochon industriel sont des productions d’un autre temps. D’abord parce qu’elles saturent le territoire français, le morcellent de toutes parts en cassant la continuité des grands ensembles écologiques, polluent sa terre, son air, son eau et ses côtes. Ensuite parce que ces infrastructures sont gloutonnes en énergies fossiles, ces énergies qui se raréfient et participent grandement au réchauffement climatique. Enfin les fonds ainsi mobilisés ne seront pas employés à des entreprises d’avenir dédiées à la dématérialisation toujours croissante de la communication et des services, aux énergies renouvelables et à une alimentation de qualité. Ces gouvernants répètent les erreurs de leurs prédécesseurs qui ont privilégié une énergie nucléaire techniquement défaillante au détriment d’éoliennes et de panneaux photovoltaïques que la France est obligée d’acheter à l’étranger.
Oui, c’est inquiétant. Nos gouvernants, nationaux, régionaux et locaux se replient derrière leur ligne Maginot en concentrant la richesse nationale sur des grandes constructions que le temps se charge vite de rendre inutiles et coûteuses. Avant-hier le paquebot France, hier l’avion Concorde, aujourd’hui le réacteur nucléaire EPR et des porcheries industrielles de plus en plus grandes, demain l’aéroport Notre-Dame-des-Landes proportionnellement à peine plus actif que celui de Saint-Brieuc. A chaque fois ces grandioses réalisations ont été présentées comme une défense de l’économie française, comme hier la ligne Maginot un rempart contre le nazisme.
Aujourd’hui, l’économiste s’interroge. Pour le prix de Notre-Dame-des-Landes, combien de petites et moyennes entreprises performantes sur des créneaux porteurs auraient pu être financées ? L’histoire bégaye : la bataille de la mobilité et de l’innovation est en passe d’être encore perdue. Dans un monde qui change, le gouvernement s’accroche à des modèles économiques dépassés. Il se révèle incapable de préparer le pays à la nécessaire transition écologique. Tout laisse penser qu’après la crise environnementale, il nous prépare une aggravation sans précédent de la crise économique.
Un communiqué de la Coordination Verte et Bleue :
AE2D 29, ASPF Fouesnant, BDZE Douarnenez, Sauvegarde du Penthièvre, Sauvegarde du Trégor, le Vent les Pieds sur Terre

NDDL – Pour un développement de tous les territoires de l’Ouest

Communiqué de presse du CéDpa – Lundi 3 décembre 2012
Les « grands élus » ont exprimé leurs inquiétudes sur le devenir de l’Ouest. Selon eux, la création de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes serait nécessaire pour le développement du grand Ouest, ajoutant qu’ils ne veulent pas que l’Ouest devienne le Larzac. Ces arguments caricaturaux masquent les réels atouts et les véritables difficultés de l’Ouest de la France. Des « petits élus » membres du CéDpa, collectif d’élu-e-s opposé-e-s au projet de Notre-Dame-des-Landes souhaitent aussi faire partager leurs analyses et propositions pour un développement de tous les territoires de l’Ouest.

Notre région dispose d’une attractivité évidente. Dans les enquêtes auprès des personnes qui souhaitent vivre dans l’Ouest, l’équilibre territorial avec des villes moyennes et des territoires ruraux est souvent exprimé comme un avantage. Cette forme d’aménagement du territoire est effectivement un atout majeur. Toutefois, cette situation est aujourd’hui fragilisée. Nous assistons à un renforcement des déséquilibres entre les territoires (population et emplois). Une étude récente du Conseil Régional de Bretagne a mis en évidence les écarts de dynamiques économiques entre l’Ouest breton en difficulté (Finistère, Côte d’Armor, le nord du Morbihan) et les régions de l’est et du sud (allant de Rennes à Vannes en passant par Nantes). Des difficultés sont aussi constatées dans les Pays de la Loire (Mayenne, nord Sarthe, Pays de Châteaubriant). Cette situation a des conséquences sur l’emploi, les activités commerciales et le maintien des services publics.

Nous n’avons pas besoin d’un nouvel aéroport

Des associations et groupes politiques opposés au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ont formulé à plusieurs reprises des propositions. Elles visent à construire un développement équilibré des régions Bretagne et Pays de la Loire. Ces propositions reposent sur le maintien et la mise en réseau des villes de l’Ouest. Ces villes géographiquement bien réparties facilitent les synergies entre territoires ruraux et urbains. En matière de déplacement, l’enjeu principal est de faciliter les déplacements par des transports collectifs efficaces. Concernant les structures aéroportuaires, nous proposons de spécialiser les aéroports existants par destination. Cette spécialisation et rationalisation des plateformes pourraient par exemple facilement être organisées pour les vols vacances et charter. A noter que cela ne changerait pas fondamentalement les temps moyens d’accès aux aéroports pour les populations de l’Ouest.

Les porteurs du projet d’un nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes construisent leur raisonnement sur une logique de concentration des infrastructures, des emplois et des populations. Cette politique renforcerait les déséquilibres entre les territoires. La métropole nantaise agissant comme une pompe aspirante des ressources et des investissements (pour partie sur financement public). Parallèlement, les territoires les plus éloignés rencontreraient de grandes difficultés (perte d’emploi, déclin démographique…). Nous devrions alors augmenter les subventions de compensation versées à ces territoires en difficultés. Ce schéma est une impasse pour les populations de l’Ouest. Il n’est pas souhaitable d’organiser le développement de l’Ouest en augmentant la concurrence entre les territoires : les uns se développant au détriment des autres.

Le projet d’aéroport n’apporte pas de service supplémentaire. Certains prétendent que ce projet inciterait des entreprises, mondialisées dans leur activité, à s’installer ou à rester dans la région Ouest. Ceci est une illusion, puisque les pistes seraient de la même longueur que celle de l’aéroport de Nantes Atlantique. L’A380 ne s’y poserait donc pas, et les destinations possibles seraient les mêmes. Le seul changement serait géographique en compliquant l’accès pour les entreprises et les populations du Sud Loire.

En matière d’économie et d’emploi, l’argument des 2000 emplois créés grâce à Notre-Dame-des Landes est à reconsidérer. Il s’agit d’emplois délocalisés (Nantes Atlantique, voire Rennes Saint-Jacques…) et non pas de création nette d’emplois. La dynamique économique de l’Ouest de la France n’est pas liée à la création d’un nouvel aéroport. Les enjeux sont ailleurs. La liste des secteurs d’activités à enjeu et en mutation est longue (agriculture et agroalimentaire, chantier naval, automobile, électronique et télécommunications….). Ce sont les évolutions et mutations de ces activités qui contribueront au développement de l’emploi dans le grand Ouest.

Il est nécessaire de mettre les territoires en réseau.

Les budgets sont contraints. Les politiques publiques doivent donc porter sur des investissements utiles pour les populations et pour l’économie des territoires. En matière de transport, les besoins de l’Ouest sont réels. Il faut améliorer les liaisons entre les villes. De nombreux exemples illustrent les carences régionales en la matière. A ce jour, il n’existe pas de liaison satisfaisante (train ou bus) entre Rennes et Nantes. Les deux régions et départements concernés pourraient avec peu de financement améliorer la situation existante à partir des infrastructures existantes. La ligne de train Angers-Nantes est saturée (par les TGV et les TER), le conseil régional des Pays de Loire doit investir sur cet axe très fréquenté. Il y a donc mieux à faire que de dépenser plusieurs centaines de millions d’euros dans un projet inutile.

La question des politiques d’accompagnement du développement de l’Ouest est importante. De nombreux membres du CéDpa sont élus de petites communes de l’ouest de la France. Ils sont tous conscients des enjeux liés aux développements des territoires de Bretagne et Pays de la Loire. Nous souhaitons contribuer au débat sans être oubliés.

Plaidoyer pour le chant de la mer

Les vagues à Ste Anne la Palud rythment de leur danse sonore nos pas au bord de l’eau.
A marcher là, marée haute, marée basse, le corps jubile, les pensées s’envolent sur l’aile des goélands, la tête se vide doucement, sent le sel et le goémon, prend le vent et la couleur de l’horizon.
Nous sommes sur l’une des vastes plages de la Baie de Douarnenez. La baie, une perle chatoyante de toutes les nuances du gris au bleu, sertie de dunes, de plages, de falaises, bordée par le GR 34.
Le bruit arrive de plus en plus effrayant d’un engin à moteur, d’une moto sur l’eau, d’un jet ski, d’un hors bord tractant un skieur, d’un ULM tel un moustique énorme bourdonnant au-dessus de nos têtes…Un quad au bord des dunes!
Le vacarme a dévoré le son des vagues et l’on s’en va, le bruit dans les oreilles, la fureur au ventre, le vague à l’âme.
Cessons cela !
S’il ne reste pas un lieu, un espace de silence même au bord de la mer, je deviens dingue!
Et vous ? Et les poissons, les oiseaux, les petits enfants s’éclaboussant au bord de l’eau, les dames de la plage, les coquillages et crustacés ? Nous tous ? Pauvres de nous!

Saurons nous préserver ce qui fait en grande part la beauté de ce lieu, c’est à dire l’écoute de la nature, le chant de la mer ?

Nous avons suivi avec intérêt les paroles de Michael Dodds, directeur du CRT* Bretagne, lors de la conférence qu’il a donnée à Douarnenez le 5 décembre.
La réflexion qu’il a partagée avec les acteurs du tourisme présents, est en résumé, que l’atout de Douarnenez est sa baie, les activités liées au nautisme attirant amateurs et professionnels.
Michael Dodds connaît la Bretagne et nous sommes d’accord avec lui pour une orientation, celle du respect de l’environnement.
Que voguent les voiliers, que dansent les surfeurs, nagent les baigneurs, plongent les pêcheurs, que glissent les stand up paddles, les kayaks, les yoles, l’aviron,,, volent les delta- planes, que la randonnée, le vélo, l’escalade, nous revigorent !
Osons tous ces mouvements et d’autres encore, ils seront harmonieux, salutaires, s’ils ne sont pas couverts par le bruit des engins à moteur.

La clientèle que nous recevons, vacanciers de tous poils, randonneurs, familles, scolaires, individuels où groupes exprime sa satisfaction de trouver dans notre région une nature préservée, un littoral de toute beauté et des plages où se promener et où aller nager.
Nos visiteurs repartent réjouis, un sourire radieux sur la face et le coeur confiant car ils ont vécu en dehors du vacarme crée par les moteurs de toutes sortes, ils se sont ressourcés.
Chacun doit exercer une activité professionnelle, mais laissons le bruit là où il s’est déjà, hélas par trop installé ! La dynamique de notre région passant par un tourisme responsable, soyons attentifs.
Ne perdons pas ce qui aujourd’hui est devenu le luxe : Le silence.

Celui enchanté des sons des vagues, du vent, empli du rire des enfants, du chant des oiseaux, des bruissements humides des coquillages,,, du vol des libellules.

Gardons le chant de la mer.
Armelle Le Guez Garrec
Moulin Kerguerhent
29100 Pouldergat
moulin.kerguerhent@free.fr
02 98 74 69 03

Journal des bonnes nouvelles du 30 novembre

Pas de victoires définitives mais quelques bonnes nouvelles dans notre quotidien qui devraient vous inciter à penser que votre souris a du pouvoir : au moins celui de conforter l’action des associations qui oeuvrent pour faire progresser la protection de l’environnement et les droits de l’être humain.

le Pasteur Youcef Nadarkhani libre !
Accusé de blasphème contre l’islam et condamné à mort à Téhéran, le pasteur Youcef Nadarkhani a été acquitté en appel par un tribunal iranien et remis en liberté le samedi 8 septembre 2012.
La Cyber @ction a été mise en archives

La Palestine État observateur à l’ONU
Voir la revue de presse du jour
La cyber@ction a été mise en archives

Le Sénat adopte l’« amendement Nutella »…
Voir la revue de presse du 29 novembre

Affamer les makis de M’Bouzi était illégal
Voir la revue de presse du 29 novembre

Projet d’aéroport de Notre Dame des Landes :
Suite à un avis réservé de la commission d’enquête, l’État commence à douter.

http://www.fne-pays-de-la-loire.fr/uploads/news/files/CP_NDDL_avis_EP_oct_2012.pdf
d’où la nécessité de signer l’appel de Stéphane Hessel et Dany Cohn Bendit

Vers la fin des éthylotests obligatoires ?
Selon Europe 1, Manuel Valls aurait décidé de renoncer à la loi sur l’éthylotest. Une loi, rappelle le site de la radio, qui devait entrer en vigueur le 1er juillet dernier et qui n’a jamais été appliquée.

Récemment encore, face aux ruptures de stock, sa mise en place avait été retardée. Les sanctions – 11 euros d’amende pour les automobilistes qui ne seraient pas munis du fameux éthylotest – ne seraient tombées qu’à partir du 1er mars prochain.
La pétition est encore en ligne

Reçus de dons
Notre association n’est financée ni par la pub, ni par des multinationales, ni par des subventions publiques mais exclusivement par des cotisations et dons. Ces sommes sont déductibles des impôts à hauteur de 60%. Nous faisons parvenir les reçus de dons par courrier électronique au format pdf pour tous les versements supérieurs à 10 euros. Pour les montants inférieurs (en particulier ceux qui ont recours à la formule “don rapide”) nous n’envoyons qu’un accusé de réception. Mais celles et ceux qui souhaitent ( ce qui est légitime ), un reçu de dons même inférieur à 10 euros, sont invités à nous le signaler en fin d’année.

La Méditerranée, réserve halieutique ou nouveau site industriel français ?

L’Etat avait créé une Zone de protection écologique qu’il a remplacée par une Zone économique exclusive. Un simple changement de vocabulaire ?
Lors de la Conférence environnementale du 14 septembre 2012, François Hollande affirmait sa volonté de faire de la France «la Nation de l’excellence environnementale», ajoutant ne pouvoir admettre «la dégradation continue des ressources et du patrimoine naturel du monde» ou ne pas “rester impassible face aux atteintes irréversibles à la biodiversité» qui menacent plus de 30% des espèces. Aussi, nous devons créer de nouvelles réserves naturelles et faire appliquer la loi.”

Dans la mer semi-fermée d’une biodiversité exceptionnelle qu’est la Méditerranée, l’Etat avait créé une Zone de protection écologique, au large des départements des Bouches du Rhône et du Var dans laquelle se situent:
– le Parc national des Calanques pour la préservation de la flore et de la faune endémiques (espèces protégées terrestres et marines: mérou brun, phoque moine, grand dauphin, hippocampe tacheté, herbiers de posidonies: Posidonia oceanica, etc.);
– le Parc naturel marin du Golfe du Lion;
– le Parc naturel de Port-Cros, au large des îles d’Hyères, qui abrite le «Sanctuaire Pelagos» créé dans le but de protéger le fragile habitat des mammifères marins y vivant: dauphins, orques, rorquals, cachalots, etc.
Face à la prise en compte de ce patrimoine naturel d’une exceptionnelle richesse que constitue le domaine maritime, François Hollande convenait de valoriser la protection de la biodiversité marine mais, sur le rapport du ministre des Affaires étrangères, cette Zone de protection écologique a été abrogée, au profit d’une Zone économique exclusive (ZEE) sur un périmètre identique d’environ 70 milles marins.
Initialement annoncée comme moyen d’action contre la pêche intensive dans un des engagements du Grenelle de la Mer, la nouvelle Zone économique exclusive –si elle permet de lutter contre toutes les formes de pollutions (ce qui était déjà possible dans la ZPE, dégazages et autres pollutions maritimes volontaires, par exemple)– pose le problème de l’autorisation d’activités pouvant porter atteinte à l’environnement.
En effet, la nouvelle Zone économique exclusive autorise désormais «la circulation des navires», «la pose de câbles ou des pipelines sous-marins» ainsi que «d’autres activités tendant à l’exploration et à l’exploitation de cette zone maritime à des fins économiques» soit celles «de toutes les ressources minérales solides, liquides ou gazeuses in situ» et de «la production d’énergie à partir de l’eau, des courants (hydrolien) et des vents (éolien off-shore)» ainsi que la mise en place «d’ îles artificielles et autres installations ou ouvrages», et le droit exclusif pour l’Etat côtier «d’autoriser et de réglementer les forages sur le plateau continental».
Inquiétudes sur le permis de forer : Alors que l’opinion publique se rassurait après les déclarations de campagne de Nicolas Sarkozy en avril 2012 repoussant l’idée d’un forage en Méditerranée, le permis «Rhône Maritime» est toujours en cours de validité, puisque le gouvernement ne s’est pas prononcé sur sa prolongation, obligeant le député écologiste François-Michel Lambert à poser une question écrite à Delphine Batho, ministre de l’Ecologie. Car la ZEE permet de bénéficier de l’exclusivité du droit d’exploration et d’exploitation des ressources naturelles, et par conséquent de monétiser l’octroi des permis de recherches et d’exploitation!
En conclusion, sans anticiper sur la volonté du gouvernement (réserve halieutique ou nouveau site industriel), il faut, bien entendu, comprendre que dans «Zone économique exclusive»; on entend surtout une volonté «économique» et non plus «écologique» bien en-deçà des objectifs énoncés lors de la Conférence environnementale. Danièle Favari, juriste en droit de l’environnement
http://www.slate.fr/tribune/65407/mediterranee-reserve-halieutique-site-industriel

NDDL – Visite des barricades de Notre Dame des Landes

Au surlendemain de l’Assemblée Générale de Cyber @cteurs Marie Anne ISLER Présidente et Alain UGUEN animateur sont allés rendre visite aux militants de la ZAD de NDDL qui luttent sur place et se préparaient à l’assaut des forces de l’ordre qui intervint le lendemain de cette visite.

Marie Anne Isler Béguin et Alain Uguen devant une barricade à Notre Dames des Landes

Ils ont été reçus par Anne Marie Chabod Co-Présidente de l’ACIPA qui les a fait visiter les barricades et leur a permis de rencontrer les militants sur place.

Anne Marie Chabod, Alain Uguen et des militants en discussion

NDDL – Des pilotes : un nouvel aéroport pour quoi faire ?

« À Londres, le dixième aéroport du monde accueille 34 millions de voyageurs et n’a qu’une piste, comme à Nantes… ». Archives Ouest-France

Entretien

Ces deux commandants de bord appartiennent à une compagnie aérienne basée à Nantes. L’un d’eux est représentant du personnel. Ils ont souhaité garder l’anonymat.

Que pensent les pilotes du projet d’aéroport à deux pistes parallèles envisagé à Notre-Dame-des-Landes, au nord de Nantes ?

Ça ricane. On se moque des hommes politiques décidés à construire un projet pharaonique, un grand aéroport de l’Ouest à quatre millions de passagers, dans un contexte où, au mieux, hors crise, le trafic en Europe ne progresse que de 1 %. Contrairement à l’Asie, qui fait des scores à 5 % et plus.

Pourquoi ces moqueries ?

Parce qu’à Londres-Gatwick, le dixième aéroport du monde, qui accueille 34 millions de voyageurs, il n’y a qu’une piste, comme à Nantes, où on n’en a que 2,7 millions. Et ne parlons pas de Genève, où l’on n’a qu’une piste et du relief autour.

Que répondez-vous à ceux qui avancent le danger du survol de Nantes ?

Pourquoi cet argument aujourd’hui, alors qu’on survole Nantes depuis trente ans sans incident, hormis cette histoire de charter perdu (1) ? Lorsqu’on se pose à Londres, on longe la Tamise. On survole aussi Amsterdam, Paris, Toulouse…

Construire un nouvel aéroport, c’est quand même diminuer les risques, non ?

Si on veut dépenser des sommes folles pour cette seule raison du survol de Nantes, alors c’est légitime, car on ne peut, pour l’instant (mais la technique évolue vite), éviter la ville avant l’atterrissage.

Nous nous posons toutefois des questions : pourquoi ne nous permet-on pas de faire une approche à vue par beau temps ; ça éviterait de survoler toute la ville ? Pourquoi l’aéroport actuel ne s’est-il pas équipé d’un deuxième ILS, un instrument électronique très précis de navigation pour l’atterrissage, qui nous permettrait une approche de précision et une sécurité béton en survolant Nantes ?

Notre-Dame-des-Landes n’offre-t-il pas l’occasion de drainer une nouvelle clientèle dans l’Ouest et au-delà ?

Allons, ce n’est pas un nouvel aéroport qui nous donnera une liaison régulière Nantes-San Francisco ! On réduit la toile partout. Le trafic ne va pas redémarrer comme en 14… On n’est pas dans une crise passagère, comme celle de l’après-11 Septembre. Et on pourrait bien avoir Notre-Dame-des-Landes et les compagnies à bas coûts, comme Ryanair, ailleurs, car elles ne voudront pas payer les taxes aéroportuaires. Et que deviendra l’aéroport de Rennes avec cette concurrence nouvelle ? Et l’aéroport d’Angers, qui n’accueille même pas une seule compagnie aérienne régulière ?

Les deux pistes ne sont-elles pas une chance de développement économique ?

Deux pistes, c’est du délire ! Le trafic ne le justifie pas. Il y a plein d’endroits où les pistes moisissent. À Bordeaux, on n’utilise plus la deuxième piste. À Metz-Nancy, on a une piste magnifique créée il y a quinze ans, mais personne n’y va.

Et que répondez-vous aux riverains de Nantes-Atlantique qui souffrent du bruit et veulent le transfert ?

Les avions font du bruit. Mais il y aurait moins de problèmes si on n’avait pas laissé construire autour de Nantes-Atlantique. D’ailleurs, qui peut garantir que ça ne recommencera pas à Notre-Dame-des-Landes, où la pression foncière et immobilière se fait déjà sentir ? Pour l’heure, seules certitudes : on va gâcher un énorme espace agricole. Et ça va coûter très cher : 600 millions d’euros, un milliard, deux milliards… on ne sait pas. Mais pour quelle véritable utilité ?

Recueilli par Gaspard NORRITO.

http://www.ouest-france.fr/region/paysdelaloire_detail_-Des-pilotes-un-nouvel-aeroport-pour-quoi-faire-_8620-1096326_actu.Htm