France Nature Environnement en deuil

C’est avec une intense émotion et la plus grande tristesse que nous avons appris la mort de Rémi Fraisse, 21 ans, dans la nuit de samedi à dimanche, à Sivens (Tarn). Rémi était un jeune militant investi au sein de Nature Midi-Pyrénées, association affilée à France Nature Environnement. Actif au sein du groupe botanique de l’association naturaliste, basée à Toulouse, il participait notamment au suivi de la flore protégée en Haute-Garonne où il assurait la coordination du suivi de la Renoncule à feuille d’ophioglosse.

Denez L’Hostis, président de France Nature Environnement : « Nos pensées vont d’abord à la famille de Rémi, à ses proches et ses amis de Nature Midi-Pyrénées. Nous nous associons à leur peine. Pacifistes par nature, nous condamnons fermement toute forme de violence : nul ne devrait mourir parce qu’il s’oppose à un projet insensé. C’est un jour de deuil pour le mouvement écologiste français et pour FNE. La responsabilité des pouvoirs publics et de l’Etat est engagée. »

Nature Midi-Pyrénées invite tous ceux qui le souhaitent à déposer un message à la mémoire de Rémi Fraisse sur sa page Facebook 

L’Association Cyber @cteurs s’associe au propos de de FNE et invite celles et ceux qui le souhaitent à utiliser les commentaires de ce blog pour s’exprimer.

Lettre verte à Ségolène ROYAL, Ministre de l’Ecologie

Lettre verte à Ségolène Royal

L’arbre à l’honneur

à ESPALION (12), le 24 Octobre 2014

 

 

Madame la Ministre,

 

 

Vous aviez déjà occupé cette fonction de 1992 à 1993 sous le gouvernement de Pierre Bérégovoy, vous-vous étiez emparé des sujets du traitement des déchets, des nuisances visuelles/sonores, et aviez même fait adopter une loi sur l’eau.

Vous-vous êtes récemment engagée pour :

 

  • la pérennisation de l’inscription du patrimoine naturel dans les journées annuelles du patrimoine.

  • l’intégration du rôle des paysages au 3ème plan national Santé-Environnement.

  • l’inscription de biens naturels au patrimoine mondial de l’UNESCO.

  • faciliter la commercialisation de produits naturels pour le traitement des plantes.

  • la relance de la politique des paysages et des jardins…

L’arbre symbole de vie

 

L’arbre climatiseur naturel

 

L’arbre, un formidable puits à carbone…

 

Et pourtant, c’est le grand oublié du développement durable (taille abusive et inappropriée, mauvaises implantations et conditions de plantation, mauvais choix d’espèce, de gestion, d’entretien…).

 

Les pratiques actuelles datant d’une autre ère, et malheureusement bien ancrées, sont néfastes et désastreuses pour ces organismes vivants.

 

Pas de loi … , rien (oui rien) ne le protège, pas même le plan local d’urbanisme (PLU) contrairement à ce que tout le monde croit ou pense.

 

Notre combat à tous : le protéger, le conserver, le promouvoir.

 

L’ intégration dans les politiques publiques, la reconnaissance en tant que patrimoine vital de l’humanité, une loi dédiée, de nouvelles normes… sont pour nous indispensables pour changer notre regard sur l’arbre et ses bienfaits…

 

 

Parce que la diversité végétale n’a pas de prix
Parce que les espèces oubliées ou méconnues méritent d’être remises au goût du jour
Parce que nous devons réapprendre à vivre, au quotidien, avec ces grands végétaux ;
la clé de voûte c’est l’éducation à l’environnement.

 

Quand la France va t-elle s’engager ?

 

Maintenant ?

 

 

Dans une dizaine d’années, cela sera trop tard nous n’aurons plus rien à transmettre (à part de l’électronique), il est encore temps d’y remédier.

Nous ne faisons pas partie des utopistes qui affirment que « tout va bien dans le meilleur des mondes » et que l’arbre n’est pas malmené. Les faits sont là, nous les regrettons (et regretterons), arrêtons de les regarder ! Mobilisons-nous !

 

Tout le monde parle de biodiversité…, c’est à la mode c’est vrai ! Mais nous, nous-en parlons parce que cela fait partie de nos valeurs et de nos convictions les plus profondes, nous faisons d’ailleurs plus qu’en parler.

Nous avons rencontré dernièrement des représentants de votre ministère qui ont été sensibles à nos concepts et nous ne doutons pas que vous le serez également.

 

L’association nationale de protection et de défense des arbres d’ornement ; Rêv.E.Patri.Arbo : pour une Révolution écologique du patrimoine arboré propose une offre assez large pour accompagner tous les gestionnaires ou propriétaires d’arbres (publics et privés) dans la mise en œuvre d’une gestion écologique et durable. Le botaniste Jean Marie PELT est le parrain de ces démarches. L’immobilisme et l’attentisme ne font pas partie de nos valeurs.

 

 

Ce que nous avons créé en 2014 ; deux dispositifs unique en France :

  • Arbres d’Avenir. Gestion écologique du patrimoine arboré®:

le 1er label écologique pour les arbres d’ornement, un label participatif d’envergure nationale, un outil pédagogique à part entière : un terrain d’expérimentation, de recherche et d’innovation à ciel ouvert pour l’arbre.

Valoriser, certifier la véritable gestion écologique et surtout accompagner les gestionnaires dans ce concept novateur, telles en sont les missions : accompagnement et suivi, projet personnalisé, assistance technique, évaluations, étude et expertise… pour 5 ans renouvelables.

C’est une démarche globale et de A à Z : de la conception du projet jusqu’à l’entretien pluri-annuel en passant par la plantation. Elle concerne le patrimoine arboré existant comme les nouveaux projets. C’est un plaidoyer pour l’arbre durable qui a pour ambition d’associer gestion de patrimoine arboré, espèces oubliées ou méconnues et transmission des savoirs botaniques, horticoles et arboricoles.

Le label s’appuie sur des critères écologiques, clé d’entrée vers la labélisation, qui encouragent les gestionnaires signataires de la charte à s’inscrire d’une part, dans une politique durable, et d’autre part, dans une dynamique de progrès.

Le seul centre d’intérêt du label ; c’est l’Arbre !

 

 

 

Un plaidoyer pour l’arbre durable dans nos villes et jardins®

 

Une convention ou un contrat (personne physique et morale) peut être signé avec l’association concernant la gestion écologique du patrimoine arboré (ou des espaces verts).

 

Une plate-forme d’assistance technique, composée de professionnels de divers horizons expérimentés en la matière et dont les preuves ne sont plus à faire, ce qui en fait des ambassadeurs. Ils ont pour mission d’aiguiller et d’assister d’un point de vue technique  (conseils divers, arbres malades, maladies, parasites, ravageurs, moyens de lutte…) dans la mise en œuvre de chaque projet.

 

La formation professionnelle continue est réalisée par des hommes et des femmes formés à la gestion écologique et experts des arbres. Les objectifs : réaliser un diagnostique du patrimoine arboré, évaluer la gestion écologique, constater des écarts, noter le ou les site(s), proposer des solutions concrètes et donner des conseils pour poursuive la valorisation du patrimoine arboré dans des conditions optimales.

 

Un programme de conférences, partout en France, a pour but d’expliquer à tous les bienfaits des arbres et donc de sensibiliser pour réapprendre à vivre au quotidien avec eux. Changer les pratiques sera un travail de longue durée mais il est indispensable.

 

 

 

 

Ce que nous allons créé en 2015 :

 

  • la 1ère édition de la « foire aux plantes en Aveyron » :

un événement régional regroupant des producteurs de plantes venus de toute la France (arbres, arbustes, vivaces, rosiers, aromatiques…) artisans, outillages, associations, produits locaux…

 

  • le prix national « Arbre durable, Patrimoine & Biodiversité » :

attribué aux collectivités, associations, entreprises, jardins privés… par un jury de professionnels et d’experts, il aura pour but de valoriser et d’encourager des initiatives exemplaires, innovantes et écologiques (pré-sélection sur dossier, visite sur site).

 

 

Ce que nous demandons :

  • la reconnaissance de l’arbre (qu’il soit d’ornement, d’agrément, fruitier, forestier…) comme patrimoine vital de l’humanité.
  • un débat permanent à bâton rompu entre tous les acteurs concernés (paysagistes, jardiniers, concepteurs, architectes, experts, techniciens, ingénieurs, écologues, agronomes, botanistes, pépiniéristes, biologistes, naturalistes, élus, citoyens…) pour faire émerger de nouvelles attentes…
  • la valorisation et la reconnaissance publique des espèces oubliées ou méconnues qui sont déjà acclimatées en France (ou acclimatables) et ont des intérêts ornementaux incontestables : originales et rustiques elles possèdent des écorces décoratives, des floraisons spectaculaires, des fructifications insolites ou encore des feuillages flamboyants.
  • de nouvelles normes (pour les collectivités, entreprises et particuliers) pour que la conception, la plantation ainsi que l’entretien aient lieu dans des conditions optimales (et pour ne plus voir des arbres à côté des lampadaires ou un socle béton autour du tronc…).
  • un plan national, sans précédent, pour l’arbre dès 2015 : avec l’intégration de « l’arbre durable » dans les politiques publiques ainsi que dans les enseignements (aménagements paysagers, pépinières, conceptions, architectures). Faciliter et soutenir la création d’arboretum ou de jardin botanique (privé ou public). Accompagner toutes les actions (y compris celles venant d’un privé) à caractère innovant et culturel. Créer la formation (niveau II) « technicien de l’arbre durable ».
  • Soutenir et faciliter la transmission des pépinières botaniques et /ou de collections qui assurent la pérennité du patrimoine vivant.
  • le 1er colloque national « Arbre durable » en 2015 : qui consistera à réaliser un inventaire de toutes les bonnes pratiques et avancées (quelles soient publiques ou privés), de réaliser de nouvelles expérimentations et de nouveaux projets dans le but principal de créer la loi « Arbres ».

 

NB : Retrouvez toute l’actualité de cette lettre sans concession sur le site internet qui lui est consacré                                http://www.protectiondesarbres.org

 

Une pétition en ligne sera lancée dans les tous prochains jours.

 

Vous pouvez compter sur notre engagement chevillé au corps.

En espérant vous lire prochainement et vous rencontrer.

 

Veuillez-recevoir, Madame la Ministre, l’expression de nos sentiments les plus sincères.

 

 

Les arbres rassemblent.

 

 

« Arborément » vôtre.

 

 

 

Matthieu LEMOUZY

Président de l’association Révolution Ecologique du Patrimoine Arboré

 

“Je partage avec vous le soucis de promouvoir et de protéger les arbres en raison non seulement de leur intérêt esthétique mais aussi de leur intérêt écologique et ce de multiples façons.

C’est ce qui m’a amené à vous accorder notre parrainage.”

Jean-Marie PELT (24 Octobre 2014)

Deux concepts unique en France

L’association nationale de protection et de défense des arbres d’ornement ; Rêv.E.Patri.Arbo : pour une Révolution écologique du patrimoine arboré propose une offre assez large pour accompagner tous les gestionnaires ou propriétaires d’arbres (publics et privés) dans la mise en œuvre d’une gestion écologique et durable. Le botaniste Jean Marie PELT est le parrain de ces démarches.

2 concepts unique en France !

– Un label écologique et participatif d’envergure nationale : un terrain d’expérimentation, de recherche et d’innovation à ciel ouvert pour l’arbre ;

Le label novateur “Arbres d’Avenir Gestion Ecologique du patrimoine arboré”®. Un véritable plaidoyer pour l’arbre durable, un dispositif unique en France (créé par un Aveyronnais de 25 ans), un outil pédagogique à destination de tous les gestionnaires d’espaces verts. Accompagnement et suivi, projet personnalisé, assistance technique, évaluations de suivi, étude et expertise… pour 5ans (et à moindre coût !). Les inscriptions sont ouvertes !
http://www.label-arbresdavenir.fr

– Un concept conciliant formation professionnelle, assistance technique et conférence ;

à destination de tous organisme privé et public ainsi que pour les collectivités et les particuliers.

Un plaidoyer pour l’arbre durable dans nos villes et jardins®à noter que les formateurs, conférenciers et ambassadeurs suivent sans cesse diverses formations réalisées par des experts (expertise, diagnostique, santé, environnement, écologie, urbanisme, gestion écologique, phytothérapie …) pour toujours vous proposer des services de qualité !

Une convention ou un contrat (personne physique et morale) peut être signé avec l’association concernant la gestion écologique du patrimoine arboré (ou des espaces verts).
http://www.plaidoyer-arbredurable.org

« L’industrie du brevet brade le futur de notre nourriture. »

Nouveau rapport publié concernant les brevets sur les semences
et appel à  manifestation publique.
Munich, Aiguillon, 23 octobre 2014.

Aujourd’hui un rapport portant sur les brevets sur les semences est publié par la coalition internationale,  No Patents on Seeds ! Ce rapport a été motivé par le fait que l’Office Européen des Brevets (OEB) a déjà accordé plusieurs centaines de brevets sur les plantes et les semences, avec une augmentation constante du nombre de brevets sur les plantes et semences issues de sélection conventionnelle. Environ 2 400 brevets sur les plantes et 1400 brevets sur les animaux ont été accordés en Europe depuis les années 1980. Plus de 7 500 demandes de brevets sur les plantes et environ 5 000 brevets sur les animaux sont en attente. On notera également que l’OEB a déjà accordé plus de 120 brevets concernant des méthodes de sélection essentiellement biologiques non brevetables en Europe et environ 100 demandes de brevets de ce type sont encore en attente. Beaucoup de ces brevets ont un champ d’application large et couvrent très souvent l’ensemble de la chaîne alimentaire, allant de la production à la consommation.

Parmi les brevets accordés récemment, nous retrouvons des prétendues “inventions” telles que des poivrons sélectionnés sur la base de variétés sauvages originaires de la Jamaïque, des tomates qui ont été développées en utilisant des accessions de la banque internationale de gènes en Allemagne, des tournesols issus de mutagénèse aléatoire et une sélection de plantes sauvages apparentées au soja et trouvées en Asie et en Australie.

« Ensemble, l’industrie et l’OEB, sont les facteurs déterminants qui transforment le système des brevets en un instrument de détournement des ressources de base nécessaires à la production de  notre nourriture quotidienne » explique No Patents on Seeds ! « En restreignant l’accès aux ressources génétiques, la pratique de l’OEB en matière de brevet entrave sévèrement l’innovation et la sélection. Au delà, l’agro-biodiversité et l’adaptabilité des systèmes de production alimentaire à réagir aux défis du changement climatique sont mis à l’épreuve.  En conséquence, nous mettons en danger à la fois la sécurité alimentaire mondiale et notre propre souveraineté alimentaire régionale. »

Selon le droit des brevets, les variétés végétales et les races animales, ainsi que les procédés essentiellement biologiques de sélection des plantes et des animaux ne peuvent pas être brevetés.  Cependant, à travers son processus de prise de décision, l’OEB a de fait créé intentionnellement une situation  pleine d’absurdités légales, qui permet de contourner ces interdictions1.  En agissant ainsi, l’OEB sert les intérêts des multinationales telles que  Monsanto, Dupont et Syngenta qui contrôlent déjà environ 50 % du marché international des semences commerciales. De plus, il faut savoir que les mandataires en brevets (avocats et conseils en propriété industrielle) ainsi que l’OEB lui-même font partie de ceux qui profitent financièrement d’un nombre croisant de brevets. En 2013, l’OEB a gagné  1,5 milliard d’euros provenant des brevets et des frais de procédure.

Le nouveau rapport est publié quelques jours avant une audience cruciale qui se tiendra à l’OEB le 27 octobre pour décider de la validité d’un brevet sur un brocoli2 afin de répondre à la question suivante : “est-ce que le produit issu d’un procédé non-brevetable est lui-même brevetable ? “. Le cas du  brevet « tomate ridée » étant fortement similaire à celui du brocoli, les deux recours sont ici jugés ensemble. De nombreux observateurs s’attendent à ce que l’OEB prenne une décision marquante sur ces cas dans les prochains mois. Cependant le rapport montre qu’il est très peu probable que l’OEB arrête de délivrer des brevets sur les plantes et les animaux, quelle que soit la décision qui sera prise sur les cas en attente. Pour cette raison, la coalition internationale,  No Patents on Seeds !, avec  de nombreuses autres organisations appelle à une manifestation publique devant les bureaux de l’OEB le jour même de l’audience et demande également aux gouvernements européens d’être pro-actifs afin de stopper la délivrance de brevets sur les plantes et les animaux.

Les organisations de la coalition No Patents on Seeds!  sont Bionext (Pays-Bas), La déclaration de Berne  ( Suisse ), GeneWatch ( Grande-Bretagne ), Greenpeace, Misereor (Allemagne), Development Fund (Norvège), No Patents on Life (Allemagne), Red de Semillas ( Espagne ), Rete Semi Rurali (Italie ), Réseau Semences Paysannes (France) et Swissaid (Suisse). No Patents on Seeds!  demande une révision du droit européen des brevets afin d’exclure de la brevetabilité le matériel de sélection, les plantes, les animaux, et la nourriture qui en est issue. La coalition est  soutenue par plusieurs centaines d’autres organisations.

Contacts :
– Réseau Semences paysannes : Michel Metz, administrateur, Tél 06 19 79 53 69 ou Guy Kastler, délégué général : Tél 06 03 94 57 21
– No Patents on Seeds :  Christoph Then  : Tel +4915154638040,  info@no-patents-on-seeds.org ( anglais uniquement )

Lien pour télécharger le rapport (en anglais ) :
www.no-patents-on-seeds.org/en/information/background/european-patents-on-plants-and-animals

Nota : à ce jour, le rapport est uniquement disponible en langues allemande et anglaise. La version française est en cours de finalisation.

Journal des bonnes nouvelles du 24/10/14

En acceptant de continuer à recevoir nos messages chacun de vous sait qu’il n’y a pas de victoires définitives mais parfois des avancées sous la pression qui justifient que nous continuions à nous mobiliser jour après jour. Même si nos clics de souris nous paraissent parfois dérisoires, nos cibles économiques ou politiques savent bien que derrière les textes qui leur parviennent il y a des femmes et des hommes qui sont aussi des consom’@cteurs et des électeurs.

Aujourd’hui une avancée significative après le lâchage de la ferme des 1000 bouses par Senoble et des échecs qui contiennent cependant leur dose d’avancées :

  • la pression s’est accrue sur le Japon et sa volonté de reprendre la chasse à la baleine
  • l’échec du vote de l’amendement sur l’abandon du financement des corridas montre une progression puisque le vote fut majoritaire parmi les votants.
  • Un amendement a été adopté par la Commission spéciale créant un délit d’obsolescence programmée mais au sens très restrictif. Le problème pour nous, c’est qu’il n’y a pas les deux autres mesures : garantie à 10 ans et obligation de fournir des pièces détachées pendant 10 ans. Le bilan est donc mitigé.
  • Le projet de culture marine à Moelan/Mer a été validé par le Préfet mais avec des conditions strictes

  • le secteur du développement durable de l’environnement reste le parent très pauvre de la Commission avec une réattribution des domaines et une feuille de route très modeste pour l’environnement. Pour autant, nous aurions bien tort de jeter le bébé avec l’eau du bain et passer par pertes et profits le progrès démocratique incontestable qui consiste dans l’interrogation par les députés des candidats commissaires.

Merci à nos adhérents et don’@cteurs qui nous permettent de poursuivre notre tâche d’inform’@ction , à nos abonnés qui ne manqueront pas de les rejoindre pour un montant fut-il symbolique, à nos partenaires qui en nous informant des suites des actions que nous relayons ensemble, nous permettent de vous informer à votre tour pour justifier de la pertinence de continuer à recevoir nos messages et de participer à nos actions.

Alain Uguen


Videos : notre Web télé s’est enrichie de 3 vidéos à visionner tranquillement chez soi;o)

Comment construire un réseau associatif alliant économie et écologie en soutien aux dynamiques locales ?http://www.cyberacteurs.org/video/video.php?id=131

Collectif “RGE … pas comme ça” AG constitutive
http://www.dailymotion.com/video/x27nymw_collectif-rge-pas-comme-ca_webcam

Monnaies Locales complémentaires : interview de Philippe Derruder

http://www.cyberacteurs.org/video/video.php?id=132


Bilan trimestriel Bis

Menacé de boycott, Senoble renonce à acheter le lait de la ferme-usine des Mille vaches

Suspecté d’utiliser le lait issu de la ferme-usine des Mille vaches dans ses produits, Senoble jette l’éponge et se dégage de toute responsabilité. Le réseau Biocoop a en effet décidé de dé-réferencer ses produits.

C’est une fin de feuilleton qui ressemble fort à un aveu. En annonçant lundi se retirer de la propriété de Senagral, dont il possédait 49 %, pour les vendre à Agrial, actionnaire majoritaire avec 51 %, Senoble se dégage de toute responsabilité dans l’utilisation du lait de la ferme-usine des Mille vaches, dont il est accusé depuis plus de quatre mois maintenant.
http://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=746


Barrage du TESTET Les deux grévistes en sont à 59 et 53 jours de grève.
Dans un communiqué du 22/10, la Ministre a indiqué que les conclusions des experts seront rendues publiques et une réunion est prévue en Préfecture lundi après-midi. La condition des grévistes de la faim pour qu’ils cessent leur mouvement est que la totalité du rapport que les experts ont remis à la Ministre soit bien rendue publique. Dans l’attente d’une clarification du Ministère (des contacts sont en cours), les grévistes poursuivent leur mouvement.

manifestation demain 25 octobre

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/rendez-public-rapport-experts-844.html


Baleines : la pression s’accroît sur le Japon, déterminé à retourner en Antarctique La CBI n’a toutefois pas cédé à la pression japonaise : elle a adopté des critères plus stricts pour encadrer la chasse scientifique et a de nouveau interdit à l’archipel de pêcher près de ses côtes. Elle a par contre rejeté le projet de création d’un sanctuaire dans l’Atlantique Sud.

reculades sur d’autres fronts : QUOTA POUR LE GROENLAND ET FRONDE CONTRE L’ISLANDE
voir l’article de M Valo


Le collectif Au nom du Ster a remis le résultat de la pétition lancée pour défendre l’arrière-port et le pont reliant Le Guilvinec et Léchiagat.

Rendez-vous en Mairie de Treffiagat avec le Maire et la Présidente du SIVU le samedi 18 octobre à 10 H, pour la remise de pétition, qui totalise ( version Web cyber-acteurs, + pétitionduweb, + version papier proposée dans les commerces, sur les marchés, etc … ) 3036 signatures.

Proposition a été faite au Maire du Guilvinec de lui remettre les pétitions le même jour. Il a décliné ( pas disponible ) et n’avait déjà pas répondu à nos précédentes propositions de rencontre.

Pas de nouvelles non plus du Conseil Général auprès duquel nous avions également sollicité un rendez-vous. On relance de part et d’autre et on vous tient au courant.

Cordialement,
Virginie  Thery, du Collectif “Au Nom Du Steir”

Voir dans les commentaires de la cyber @ction locale
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/defendons-arriere-port-guilvinec-le-726.html


Obsolescence programmée : l’affichage de la durée des produits va être obligatoire

L’obsolescence programmée, ou la volonté délibérée de diminuer la durée de vie d’un produit, devrait prochainement nous voir être mieux informé sur la longévité d’un équipement donné et pouvoir solliciter la justice en cas de pratiques visant explicitement à le rendre obsolète. Adoptée à l’occasion du projet de loi sur la transition énergétique, cette nouvelle disposition législative pourrait constituer à terme une petite révolution !

Fruit d’un premier amendement parlementaire d’origine écologiste, suivi de plusieurs socialistes, ce début d’opposition à l’obsolescence programmée, une fois son parcours législatif et bureaucratique achevés, doit rendre obligatoire l’affichage de la durée de vie des produits concernés (1). Si la liste des catégories d’équipements concernés et le délai de mise en œuvre de ces dispositions ne sont fixés, les députés se sont toutefois mis d’accord pour limiter la portée de la future loi aux seuls objets d’une valeur au minimum équivalente à 30 % du SMIC.

En complétant l’extension de la garantie légale (2), les parlementaires entendent faire pression sur les fabricants et distributeurs. En effet, rendue publique sur le lieu d’achat, la durée potentielle de vie des équipements concernés va devenir un argument de vente effectif.

En outre, en considérant l’obsolescence programmée comme une tromperie du consommateur, les députés font de cette obsolescence un délit sanctionnable par une peine allant jusqu’à deux ans de prison et 300 000 euros d’amende. Néanmoins, si l’affichage de la durée de vie d’un produit va incontestablement dans le sens d’une réduction des déchets d’équipements électriques et électroniques et permet de réduire la pression sur les matières premières, la pénalisation de l’obsolescence programmée paraît difficile à mettre en œuvre. Non seulement, face à des multinationales très puissantes, la volonté de tromperie peut être très difficile et longue à démontrer mais, en plus, la sanction apparaît ridicule face à la puissance financière de ces groupes.

1- L’affichage de la date ultime de disponibilité des pièces détachées indispensables à l’utilisation des produits est une alternative à la communication de la durée de vie.

2- La garantie légale a été portée en France à deux ans (conformité et vices cachés), en mars 2014.


Bilan de la cyberaction : Financement européen des corridas basta !

Un amendement, présenté ce mercredi au parlement européen, voulait priver de primes les éleveurs de taureaux de combat. Le boulet est passé près : les pro-amendement ont été plus nombreux, mais sans majorité absolue.

Il n’y a eu que 323 voix pour (309 contre, 58 abstentions). Il aurait fallu 377 voix favorables. “Même si nous avons perdu, nous sommes majoritaires et c’était impensable il y a à peine dix ans”, insiste l’anti-corrida agathois Thierry Hély.

http://www.midilibre.fr/2014/10/22/corrida-les-eleveurs-gardent-leurs-subventions,1069954.php


Bilan de la cyberaction : Non au projet de culture marine à Moelan/Mer

Moëlan-sur-mer (29) : La culture d’algues autorisée par le Préfet

http://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=743

Les autorités préfectorales posent plusieurs conditions : l’interdiction d’utiliser des produits phytosanitaires et l’obligation de récolter à chaque fin de saison (avant le 1er novembre) afin d’éviter toute prolifération. À cela s’ajoute la mise en place de deux comités de suivis, l’un à vocation scientifique composé d’experts et l’autre dédié à la diffusion d’information. « Il ne s’agit absolument pas d’un blanc-seing. La concession peut être révoquée a tout moment », rappelle le préfet.

http://www.letelegramme.fr/economie/cultures-marines-moelan-aura-ses-champs-d-algues-23-10-2014-10396677.php


Les prisonniers politiques sahraouis appellent à l’élargissement des pouvoirs de la MINURSO

Ils ont également appelé à la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis qui croupissent encore dans les prisons marocaines, l’éclaircissement du sort de plus de 650 disparus sahraouis au Maroc, l’arrêt du pillage des ressources naturelles sahraouies et le démantèlement du mur de la honte qui divise le Sahara occidental et son peuple en deux parties, selon un communiqué parvenu à SPS.

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/liberation-prisonniers-opinion-sahr-520.html


Communiqué à l’occasion de la réunion de suivi des algues vertes à Rennes mardi 7 octobre

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/commentaires.php?id=780


Des nouvelles du NARG !
Après une pause durant les mois d’été, suite à notre victoire à Guéret, nous lançons une campagne nationale, à destination du Gouvernement, afin d’obtenir l’étourdissement obligatoire des animaux dans les abattoirs, sans aucune exception.

A cette occasion, le NARG devient l’OEDA (Oui à l’Étourdissement Dans les Abattoirs).
Voici le premier numéro de notre journal d’actualité trimestriel:


Transition énergétique : réactions mitigées après l’adoption par les députés
http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&jid=1250267880521&cid=1250267879863

L’éléphant de la transition énergétique …accouche d’une souris
http://www.rac-f.org/L-elephant-de-la-transition


Mettre l’environnement au cœur des politiques européennes

nous aurions bien tort de jeter le bébé avec l’eau du bain et passer par pertes et profits le progrès démocratique incontestable qui consiste dans l’interrogation par les députés des candidats commissaires. Ce questionnement a mis en lumière les faiblesses potentielles de ces derniers et les a donc contraints à prendre des engagements publics sur lesquels bien entendu les députés seront particulièrement attentifs.

http://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=747


Pour une Sélune Libre ; Oui à l’effacement des Barrages

Merci à toutes celles et ceux qui se sont mobilisés pour cette action. Il y a eu 515 participations via le site “Pour une Sélune libre” et 1023 à la pétition de cyber @cteurs alors qu’elle n’a été activée que 24 h et auprès des seuls cyber-amis !!!

Dans des conditions d’urgence bien difficiles nous pouvons nous féliciter pour ce bon résultat qui a permis de surclasser largement les amis des barrages !
Maintenant nous attendons les conclusions de cette enquête publique…
Xavier Bouchet
http://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id_petition=845


Un don même symbolique fait toujours 2 contents
celui qui le reçoit et celui qui le consent

Lancement du Collectif RGE…pas comme ça !

 

Ce mercredi 15 octobre à 19h, le Collectif RGE…pas comme ça ! a tenu son Assemblée Générale constitutive à l’espace associatif Quimper Cornouaille (53 Impasse de l’Odet – 29000 Quimper). Elle sera suivie à 20h30 par la conférence artisanale gesticulée par Régine Mary : “Le cri des Grenouilles, ou comment obliger les artisans à bâtir le mur devant lequel ils seront fusillés”. Pour ceux qui ne pourraient faire le déplacement jusqu’à Quimper, il est possible de suivre la soirée en direct sur le site de Cyberacteurs : http://www.dailymotion.com/video/x27nymw_collectif-rge-pas-comme-ca_webcam

Le Collectif RGE…pas comme ça ! : qui est-ce?

En juin dernier, l’association Approche-Ecohabitat et le RESEAU Ecobâtir lançaient l’opération Reconnu Grenouille de l’Environnement. Le nom de l’action peut prêter à sourire. Il n’en est rien, le RGE soulève de réelles inquiétudes et un grand désarroi chez les artisans du bâtiment.

Les deux associations s’interrogent sur la manière dont le dispositif « Reconnu Garant de l’Environnement » se met en place. Les ambitions affichées sont en effet bien loin d’être atteintes dans la réalité, le dispositif par certaines de ses mises en scène et passages obligés s’apparentant plus à une vaste supercherie institutionnalisée, un « verdissement » sans remise en cause de l’existant qu’à un quelconque progrès dans la prise en compte des objectifs vertueux du départ. Où est passée la lisibilité par les maîtres d’ouvrage? La montée en compétence des acteurs ? La garantie de cette compétence ? Et à qui profite le crime ? Où disparaît l’argent de la formation ? À terme, quelles sont les conséquences pour l’environnement ? Pour l’artisanat ? Pour l’écoconstruction ?

Autant d’inquiétudes et d’interrogations qui ont mené les deux associations de promotion de l’écoconstruction à lancer l’opération Reconnu Grenouille de l’Environnement.

Plusieurs volets à cette action :

  • une lettre ouverte adressée aux ministres Ségolène Royal et Sylvia Pinel

  • un blog d’information et de discernement sur le RGE : www.rge-info.fr

  • une cyberaction « Stop au désastre programmé du système RGE » qui a récolté plus de 2300 signatures

  • un cahier de doléances diffusé à de nombreux médias et politiques.

Certains éléments dénoncés ont été repris dans la presse. Face à cette agitation, deux responsables nationatiaux de l’ADEME ont souhaité rencontrer les personnes à l’initiative de ce mouvement. Une délégation composée de membres d’Approche-Ecohabitat et du Réseau Ecobâtir les ont rencontrés pour échanger sur leurs points de vue et proposer des pistes d’alternatives.

Les retombées de l’opération Reconnu Grenouille de l’Environnement ont légitimé l’action lancée contre la mise en place du RGE. De nombreux témoignages sont venus appuyer la démarche initiée : principalement des artisans inquiets de leur survie, du coût et de la qualité des formations qu’ils sont obligés de suivre, fatigués par les lourdeurs administratives du dispositif. Mais pas seulement ! Les particuliers s’interrogent sur la disparition de l’artisanat de proximité, la qualité environnementale des travaux entrepris. Le RGE est l’affaire de tous, tant des professionnels et des particuliers, que des associations et des collectivités.

La démarche du Collectif national RGE…pas comme ça ! n’est pas de remettre en cause les intentions de départ. Composées de personnes soucieuses de la construction écologique, il dénonce le dispositif tel qu’il existe actuellement, les menaces qu’il fait peser sur les artisans, les particuliers et l’écoconstruction. Il veut porter le débat sur la place publique, notamment en soutenant la conférence artisanale « Le cri des Grenouilles de l’Environnement » , gesticulée par Régine Mary, pour fédérer et travailler en concertation à la construction d’alternatives. Le Collectif dirige actuellement une action en justice contre le décret relatif au RGE. Un recours en annulation a été déposé mi-septembre et un référé en suspension sera présenté en novembre. Car il y a urgence ! De nombreux artisans ne peuvent pas faire face et vont jeter l’éponge. Le Collectif les appelle d’ailleurs à témoigner des préjudices subis pour appuyer le référé.

Le Cri des Grenouilles

Une conférence gesticulée, c’est l’orageuse rencontre entre les savoirs chauds, savoirs d’usages et les savoirs froids, savoirs d’experts. Une conférence gesticulée, c’est également une belle leçon d’éducation populaire. La nouvelle conférence gesticulée de Régine Mary, le cri des Grenouilles de l’Environnement, s’inscrit dans le cadre de l’action menée par le Collectif RGE…pas comme ça ! Véritable poil à gratter, elle cherche à sensibiliser, interroger et porter le débat sur la place publique. En allant à la rencontre d’un public élargi, l’objectif est de fédérer pour travailler ensemble à la construction d’alternatives acceptables et durables socialement et environnementalement. Partie pour un Tro Breizh, l’avant-première sera donnée à Quimper suite à l’Assemblée Générale constitutive du Collectif le 15 octobre. La conférence sera accueillie par d’autres villes bretonnes dans les mois à venir. Et si le vent la porte, vers d’autres contrées en France ? Le Collectif l’espère.

Le cri des Grenouilles de l’Environnement

ou comment obliger les artisans à bâtir le mur devant lequel ils seront fusillés

«  Vite ça chauffe, la planète est en danger. Pour sortir de la crise une seule solution, la transition énergétique. Notre nouvelle loi est une véritable religion, fabriquée par les fournisseurs d’énergie. Leur nouveau gisement ? L’or des propriétaires fonciers. Quand l’industrie ne fabrique plus rien, elle fabrique des normes avec nos peurs et notre ignorance. Dans cette histoire, nos artisans sont condamnés par la loi, à payer pour bosser, et à suivre une formation déqualifiante la RGE, pour devenir des poseurs certifiés de solutions toutes prêtes, des vendeurs de soupe en sachet.

Ce nouveau monde est un enfer déguisé. Partout les papes centralisateurs de la transition, sillonnent la France au nom du conformisme et de la grande harmonie énergétique. Laissez votre cerveau au vestiaire et consommez les dix solutions intensives de la rénovation industrielle universelle mes frères. Passez par les points info ! Le paradis vert est à votre portée. En supprimant tous vos artisans, nous récupérerons tous leurs savoir-faire, on a fait la même chose avec vos paysans. Ayez confiance, laissez-nous faire, on maîtrise parfaitement le sujet.

Parions sur l’intelligence de nos territoires, parions sur la proximité, sur le cœur et la bonne santé mentale de notre société pour protéger nos artisans. Ils sont les garants de notre diversité culturelle, autant dire, de nos libertés. Nous avons besoin d’eux.

A bas les grand-messes !

Ne nous laissons pas coloniser. »

Plus d’informations sur le blog d’informations et de discernement sur le RGE : www.rge-info.fr

Contact mail : contact@rge-info.fr

 

UNE CARAVANE DE JEÛNEURS SUR LES ROUTES DE FRANCE CONTRE L’EXCLUSION DE LA PAC.

DES PETITS PAYSANS JEÛNEURS SUR LA ROUTE DES 1000 VACHES CONTRE L’INDUSTRIALISATION DE L’AGRICULTURE ET POUR LE SOUTIEN AUX PETITS PAYSANS, FUTURS EXCLUS DE LA PAC !

NON À LA SUPPRESSION DES AIDES AUX PETITS ET MOYENS ÉLEVEURS !

Depuis plusieurs mois, nous, membres et amis de la Confédération paysanne luttons contre les planchers de 10 vaches (d’abord 30 vaches) et pour tous les exclus de la PAC : planchers moutons, planchers ruches, absence d’aides directes aux petits maraîchers, aux arboriculteurs et viticulteurs, les « petites fermes » en général et autres installations progressives. L’exclusion, par des mesures d’application françaises demandées par la FNSEA et décidées par le ministère de l’Agriculture, se poursuit avec la mise en place par la Loi d’Avenir Agricole d’un registre qui servira de nouveau au tri des « non-professionnels », que veut faire le syndicat agricole majoritaire.
Pour proposer une alternative à la disparition des aides PAC aux petits éleveurs, une caravane en camping-car sillonne les campagnes de France pour informer le grand public.
L’itinéraire des grévistes de la Faim (accompagnés de jeûnes locaux de soutien) a débuté le 15 octobre à Narbonne, en direction d’Amiens au procès des 7 inculpés des 1 000 vaches (le 28 octobre).

Nous vous donnerons autant de nouvelles que possible ici (suivant la disponibilité des connexions internet)

Caravane petits paysans
Début de l’action de défense des «petites fermes» 15/10/2014 – NARBONNE Maison de la Région (Photos Guillaume de Crop)

PORTRAIT DES GRÉVISTES ET JEÛNEURS SUR LA ROUTE DES 1000 VACHES

 Michel David Michel DAVID

Éleveur bovin de l’Aude en Groupement Foncier Agricole (GFA), défenseur des droits sociaux des petits exploitants, des cotisants solidaires et ouvriers agricoles. « L’urgence de protéger les petits producteurs nous amène à entamer une grève pour dénoncer la cogestion du Ministère Le Foll-FNSEA destructrice d’une activité paysanne, d’intérêt général, au service des consommateurs et de la vitalité des zones rurales. »

William Élie William ELIE

Militant associatif breton (Amis de la Confédération paysanne), animateur du développement rural et soutien aux installations de jeunes en agriculture bio et paysanne en Île-de-France. Défenseur des circuits-courts alimentaires, « je refuse l’exclusion des aides agricoles de nombreux paysans qui jouent un rôle essentiel dans l’animation des campagnes, l’aménagement du territoire et des paysages, et nous alimentent en produits de haute qualité. »

Lucien Gorvan Lucien GORVAN

Paysan arboriculteur bio du Finistère, jeune retraité ayant vécu les dérèglements climatiques en Afrique. « Défenseur du vivant opposé aux semences mutées et génétiquement modifiées, je soutiens les petites exploitations agricoles à taille humaine respectueuses de l’environnement. La PAC doit aussi aider les petites fermes à devenir nombreuses dans nos campagnes. »

Jean-Paul Henry Jean-Paul HENRY

Paysan doubiste retraité avec 20 vaches en lait à Comté et sur 38 ha, soucieux de venir en aide aux 11 000 paysans menacés par les primes planchers qui vont les fragiliser voire les exclure du monde agricole. » »Actif contre l’appropriation du vivant et pour le maintien des semences de ferme, pour une agro-écologie paysanne ! »

 GUY KASTLER 

Petit paysan dans le Minervois (34), délégué général du Réseau Semences Paysannes. « Les semences paysannes et la souveraineté alimentaire n’existent pas sans les petits paysans. Nous avons aussi besoin de biodiversité paysanne dans nos campagnes pour faire échec à l’agro-industrie. »

Marie Nicolas Marie NICOLAS 

Citoyenne de Quimper (Morbihan). Professeure retraitée, faucheuse volontaire et militante anti-nucléaire, « Je désire un monde meilleur pour mes enfants… »

Christian Roqueirol Christian ROQUEIROL 

Éleveur ovin du Larzac (12), représentant de la Via Campesina Internationale pour la Confédération paysanne, engagé sur le démontage de l’usine des 1000 vaches, « 3 petites fermes valent mieux qu’une grande : les alternatives au productivisme dévastateur d’emploi sont nombreuses, laissez-nous vivre ! »

Christian Vincent Christian VINCENT

Paysan alsacien retraité ayant transmis sa ferme et milité pour obtenir des droits pour 10 vaches allaitantes. « Je défends les jeunes installés qui refusent la production intensive afin qu’ils puissent vivre de leur passion au sein de fermes à taille humaine. »

 
ACCOMPAGNEMENT LOGISTIQUE

Michel BESSON : Jeûneur cofondateur de la coopérative Andines (93) ,et du réseau Minga, co-auteur des livres « Sauvons la planète », « La Bio, entre business et projet de société » et de « L’économie solidaire » (à paraître en octobre 2014). « L’économie équitable doit protéger celles et ceux qui nous alimentent sainement ».

Guillaume-de-Crop Guillaume DE CROP

Photographe des luttes paysannes (Notre-Dame-des-Landes. luttes foncières et paysannes…), faucheur volontaire patenté, 2 grèves de la faim (2007 et 2008) pour un moratoire sur les OGM. Membre des 60 relaxés de Colmar (vignes OGM de l’INRA). (Photo Arnaud Baumann)

cyber @ction N° 653 : Soutien aux paysans en grève de la faim pour le maintien des petites fermes !

Itinéraire de la tournée High Power 2014

 

flyer High Power-5

Dates (presque toutes) confirmées pour la tournée High Power 2014 (au 22/10/2014) :

Evénement pré-tournée : à Guichen (35) du 10 au 12 octobre avec SDN Rennes, projections à plusieurs reprises (mais sans la présence du réalisateur) du film High Power sur leur stand au salon Ille et Bio.  Contact : Régine Ferron pour SDN Rennes 

– Dans l’Hérault (34) le mercredi 29 octobre, interviews de quelques personnes engagées dans la lutte contre les OGM en France (pour la préparation du prochain documentaire prévu par Pradeep).

– à Carcassonne (11) le jeudi 30 octobre à 20h avec Collectif Audois Sortir du nucléaire au Café associatif L’espace-Temps, 48 Rue de la République > au centre-ville de Carcassonne  Contact : Hervé Loquais  06 32 41 26 92 (Confirmé)

– à Toulouse (31) le vendredi 31 octobre à 20h30 avec Amis de la Terre Midi-Pyrénées

Salle municipale Osète, 6-8 rue du lieutenant Colonel Pélissier, Toulouse

Contact : Daniel Roussée 05 61 20 83 28 ou 06 61 97 83 28 (Confirmé)

– En Ariège (07) le samedi 1 novembre en matinée, interview sur les OGM chez Kokopelli

– à Cahors (46) le dimanche 2 novembre avec Attac Cahors, Droit à la paresse, Pour une Terre vivante et Sortir du nucléaire Lot (stand d’information sur place) Salle de la Bourse à 20h30 Contact : Philippe Cruzel  05 65 22 91 11 ou 06 42 28 65 36 (Confirmé)

– Emission radio sur Antenne d’OC à Cahors le lundi 3 novembre en matinée

– à Biars sur Cère (46) le lundi 3 novembre avec Sortir du nucléaire Lot Cinéma Robert Doisneau de Bretenoux-Biars à 20h30 Contact : Michel Boccara 09 63 45 63 02 / 05 65 11 61 75 (Confirmé)

– à Niort (79) le mardi 4 novembre à 20 h avec SDN 79. Projection au Bar alternatif « L’alternateur », Place Denfert-Rochereau (Rencontre avec la presse entre 17h30 et 18h devant « L’alternateur ») Contact : Alain Dalibard 06 45 80 24 66 ou contact@csdn79.fr (Confirmé)

– à Biard > près de Poitiers (86) le mercredi 5 novembre à 20h avec les Amis de la Terre – Poitou Salle des mariages de la mairie de Biard Contact : Françoise Chanial 05 49 58 25 55 (Confirmé)

– à Saint-Pierre d’Oléron (17) le jeudi 6 novembre à 20h30 avec ACDN (Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire) Au Cinéma Eldorado Contact : Nadine Vacher Jean-Marie Matagne 05 46 74 08 60 ou 06 73 50 76 61 (Confirmé)

– à Saintes (17) le vendredi 7 novembre à 20h30 avec ACDN à l’Auditorium Saintonge, 11 Rue Fernand-Chapsal Contact : Jean-Marie Matagne 05 46 74 08 60 ou 06 73 50 76 61 (Confirmé)

– à Montauban (82) le lundi 10 novembre à 19h avec SDN 82 Salle de l’ancien collège, rue du Collège Contact : Roland Portes 09 77 86 45 62 (Confirmé)

– à Aiguillon > à l’ouest d’Agen (47) le mardi 11 novembre avec Stop Golfech Soirée indienne au Cinéma Confluent :+ Film « High Power » à 18h ; et débat jusqu’à 19h45 suivi d’une pause apéro dinatoire. Et ensuite à 20h30, projection du film documentaire « Kumbh Mela, sur les rives du fleuve sacré », sorti le 30 juillet 2014. Contact : Monique Guittenit (Confirmé)

– à Nantes (44) le mercredi 12 novembre à 20h avec SDN Pays Nantais à la Maison des Syndicats (salle E), Place de la gare de l’État, longée par le Boulevard de la Prairie aux Ducs sur l’île de Nantes. Contact : Dominique & Mado Loquais  02 40 31 72 37 ou 06 49 95 14 50 ou 06 29 78 78 94 (Confirmé)

– à la ZAD de Notre Dame des Landes le jeudi 13 novembre entre 11 et 14 heures, rencontre informelle et déjeûner avec des gens vivant sur place

à Pont-Croix > près de Douarnenez (29) le jeudi 13 novembre à 20h30 avec Alerte à l’Ouest, Mémoire en Plogoff et Sortir du nucléaire Cornouaille Espace Bolloré à Pont-Croix Contact : Elisabeth Hascoët  06 77 62 34 31 ou 02 98 74 31 10 (Confirmé)

près de Lannion (22) le vendredi 14 novembre à 20h30 (?) avec SDN Trégor au Café Théodore à Kerguerwen 22300 Trédrez-Locquémeau, tél: 02 96 35 29 40 À 12 km de Lannion en direction de Morlaix, puis sur la droite en direction de Trédrez Locquémeau, continuez tout droit vers le port, Kerguerwen, houps ! c’était là sur la gauche !! Z ‘aviez pas vu le panneau ? Contact : Laurent Lintanf l02 96 44 98 36 (Confirmé)

– à Brest (29) le lundi17 novembre à 20 h. avec l’association AE2D (Agir pour un Environnement et un Développement Durables) Au cinéma d’Art et Essai « Les studios » 136, Rue Jean Jaurès à Brest Contact : C. Pedel ou A. Le Suavet 02 98 82 05 87  (Confirmé)

– à St-Pern (35) ? le mardi 18 novembre avec… Contact : via Régine Ferron de SDN Rennes (en négociation > à confirmer)

– à Fougères (35) ? le mercredi 19 ou jeudi 20 novembre avec COEDRA Contacts : Sylvain Guille et André Robinard (à confirmer)

– Vers Caën (14) dans les jours suivants, quelques interviews avec des personnes engagées dans la lutte contre les OGM en France

Quelques dates, en week-ends, peuvent encore être négociées. Nous utiliserons les « trous » dans l’itinéraire pour rencontrer et interviewer diverses personnes-clés de la lutte contre les OGM en France (car Pradeep prépare aussi un film sur ce thème).

Merci aux éventuels hôtes de vérifier et compléter les cordonnées manquantes. Les noms et coordonnées de ceux qui verront leurs étapes confirmées seront par la suite diffusés de manière publique. Ceux et celles qui ne voudraient pas que leurs noms soient diffusés sont priés de me le faire savoir et de me fournir si possible un autre nom comme personne-contact.

AndréL pour la Tournée High Power 2014

 04 63 31 50 12 ou 06 67 16 00 66 (portable en fonction uniquement à partir du 27 octobre)._____________________________________________________________________

Du 29 octobre au 20 novembre 2014,

Deuxième tournée en France du réalisateur indien Pradeep Indulkar

pour présenter son film « High Power »

qui relate les effets sur la population riveraine de la première centrale nucléaire indienne

*

A l’adresse des hôtes sur les étapes

*

Merci grandement de vous impliquer dans cette tournée qui ira du sud de la France

à la Bretagne via le sud-ouest.

 

Voici nos demandes et suggestions pour que l’événement se passe le mieux possible

sur votre étape :

Avant : pour l’arrivée à l’étape > Merci de bien préciser à l’avance la personne-contact

avec ses coordonnées (surtout téléphone) + le lieu (avec petit descriptif d’accès) et l’heure

de projection.

Avant : Penser à passer une petite info dans les médias locaux pour annoncer

l’événement. Et à inviter ces médias pour rencontrer Pradeep.

Pendant : pour la projection en soirée, il nous faut écran, projecteur, sono

et ordi (pour DVD et/ou clé USB). L’expérience nous ayant appris que

les petits problèmes techniques sont fréquents, il est très recommandé

que le technicien soit sur place au moins une demi-heure avant la projection.

– pour les sous, nous proposons une contribution volontaire (le chapeau) à la fin

de la soirée.  Nous estimons à 50€ minimum les frais de voyage (carburant, viatique)

entre 2 étapes ; et la tournée 2013 nous a montré que le chapeau arrive à peu près à

couvrir ces frais…

– Pradeep proposera aussi à la vente, pour couvrir ses frais de voyage depuis l’Inde,

quelques matériaux militants de soutien, dont T-shirts et le DVD du film lui-même.

Après : pour l’accueil, on demande nuitée et repas (dîner et petit déjeuner

végétariens) chez l’habitant pour 2 personnes > le réalisateur et son accompagnateur.

– pour la traduction, je devrais pouvoir le faire sur toutes les étapes (et si jamais je

n’y étais pas pour l’étape prévue chez vous, je vous le ferais savoir assez tôt pour

que vous puissiez trouver quelqu’un d’autre).

Ce film « High Power », sous-titré en français, dure 27 minutes + un

court-métrage (en cours de montage) de 10-15 minutes sur Jaitapur où Areva

veut semer sa zone. Le tout est suivi d’un temps d’échanges avec le réalisateur

du film via son traducteur.

 

André Larivière

pour la tournée « High Power » de Pradeep Indulkar en France

04 63 31 50 12 ou 06 67 16 00 66 (portable en fonction uniquement

à partir du 27 octobre) 

 

La ruche qui dit oui … à qui ? Une start up qui menace la petite paysannerie bio et les circuits courts !

 

LA RUCHE QUI DIT OUI … A QUI ?

Un nouveau “frelon” Parisien exterminateur de la petite paysannerie continue ses ravages !

Depuis plusieurs années, des groupes de consom-acteur-actrices se sont regroupés pour aider au maintien ou à l’installation de paysans (AMAP ¹, ACAPE ², centres de réinsertion, etc…), mais depuis peu cette mouvance semble s’essoufler.

Par contre, de nouveaux moyens de distibution ont vu le jour, via internet comme “La ruche qui dit oui”.

Grâce à la médiatisation énorme dont à bénéficier cette nouvelle formule, l’engouement auprès de celle-ci a bien pris. En effet, la presse laisse supposer aux lecteurs qu’il s’agit de distribution de paniers en vente directe, alors que c’est une plate-forme logistique qui prélève près de 20 % du chiffre d’affaires aux paysans adhérents à ce système, dont:

  • environ 10 % pour le gérant d’une voire plusieurs ruches (comme à St Nazaire),
  • environ 10 % pour la “start-up”(°3) parisienne.

Ce fonctionnement ne permet donc pas aux petits paysans qui y adhèrent de dégager un revenu suffisant. Seules les très grosses exploitations agricoles (avec salariés) habituées à fournir les plate-formes des grandes surfaces peuvent tenir leur engagement, surtout pour les produits frais.

La dite ruche a un sytème identique aux grandes surfaces, qui consiste à faire du profit sur les producteurs en pressant sur les prix. Les petits paysans ces dernières décennies, en ont payés les conséquences; ils n’ont eu comme choix, de disparaitre.

Installer et maintenir de jeunes paysan(ne)s en place avec ce système de ruche capitaliste-pyramidale est impossible et, loin de la solidarité active mise en place par les consom-acteur-trices.

Des produits non bio en grande partie, et pas si local que ça !

La plupart des fournisseurs de la ruche sont des agriculteurs ou des artisans ou des commercants non bio et, pour la ruche le local se situe dans un rayon de 250 km ! De plus, pas de contrat d’engagement fiable auprès des approvisionneurs. La loi de l’offre et de la demande conditionne les apports de marchandises auprès des consomateurs.

Qui se cache derrière les ruches ?

Les patrons de la ruche qui dit oui; Xavier NIEL (président de free), Marc SIMONCINI (co-fondateur du site de rencontres meetic. fr) et Christophe DUHAMEL (co-fondateur du site marmitton >) ont compris au même titre que les patrons des grandes surfaces, l’intérêt de mettre en place un système similaire au drive via internet. ³

Cette“start up”laisse supposer qu’il s’agit d’une alternative d’achat aux grandes surfaces par un soutien aux agriculteurs, mais il n’en est rien! Cette entreprise n’est qu’intermédiaire entre des fournisseurs et des “mangeurs” qui sont aussi dupés par une association de façade.

La seule similitude avec une ruche d’abeilles, c’est que les reines (ou plutôt les rois) s’engraissent et font leur miel sur le dos des ouvrier(ère)s (en l’occurence les paysans) en engrangeant un chiffre d’affaires de 745 000 € en 2013 !

Start up” bientôt côtée en bourse ?

Le capitalisme a de beaux jours devant lui, aussi ne nous étonnons pas que cette “sart up” forte de milliers d’adhérents cherche le profit à court terme et placera en bourse pour le bienfait de ces actionnaires !

Ce type de fonctionnement met en difficulté les solidarités entre les consom-acteur-actrices et les paysan-nes en bio. Mais notre prise de conscience militante doit pouvoir s’appuyer sur des critères sociaux, humains et environnementaux pour contrer ce nouveau système marchand et capitaliste.

Cette “start up” est comparable à un frelon qui tue la dynamique des “vraies” ruches que sont les AMAP, les ACAPE, et autres formules solidaires avec les paysans du Nord comme du Sud.

A toutes et à tous, réagissons face à ce fléau, comme Benjamin GUILBAUT l’a fait dès juin 2014, en alertant les amaps dans un texte intitulé:

Attention… pourquoi les amap disent non à la ruche qui dit oui!
http://www.amapbiodevant.fr/blog/actualites/reseau/attention-une-amap-na-rien-a-voir-avec-les-principes-de-ruches/

Vous pouvez faire circuler l’info dans vos réseaux sociaux pour générer une contre-offensive avant qu’il ne soit trop tard pour la survie des petits paysans bio dont nous faisons partie.

Si vous connaissez des journaux alternatifs vous pouvez leur demander de s’emparer de ce sujet afin de dénoncer les méthodes de ce grand groupe financier qui veut s’emparer del’autonomie alimentaireet qui menace dangereusement les réseaux de distributions des petits paysans de France et d’ailleurs.

>

Hubert MORICE, paysan bio co-fondateur des ACAPEs autogérées de SAINT NAZAIRE (44)

Sources :AMAP : association pour le maintien de l’agriculture paysanne et bio

² ACAPE : Alliance des Consom-acteur-actrices, des paysan-nes, et des écologistes.

³ “La ruche qui dit non!”

Une nouvelle condamnation par la Cour Administrative d’Appel de Nantes, bien embarrassante, pour le nouveau préfet des Côtes d’Armor dans l’affaire de Trébrivan

 

Communiqué de Presse 07/10/2014
Association de défense de l’environnement : ” Sous le vent, les pieds sur terre”
22340-Trébrivan / 02 96 36 63 63  / 

C’est sous un tonnerre d’applaudissements que la présidente de l’association ‘‘Sous le vent, les pieds sur terre” annonçait la nouvelle lors du Giga Fest-Deiz militant du 5 octobre dernier. Dans son délibéré du 26/09/14 la CAA de Nantes confirme l’annulation de l’arrêté préfectoral autorisant l’exploitation de la maternité porcine industrielle de Trébrivan. En effet, les porteurs de projet avaient fait appel de la décision du Tribunal Administratif de Rennes de juillet 2012 : ils sont déboutés et condamnés à verser la somme de 2.000 €.

Ainsi ce nouvel arrêt donne raison aux opposants qui ”bataillent” depuis 2008. Une seconde fois, la justice pointe du doigt le ”laxisme oridinaire” de l’Etat français en Bretagne en matière de protection de l’environnement. Actuellement, une autorisation préfectorale provisoire permet à l’usine de continuer sa production au grand étonnement des riverains ; le nouveau préfet tiendra-t-il compte de ses deux condamnations avant de signer une nouvelle ”régularisation” ? Les services de l’Etat ne peuvent plus ignorer indéfiniment l’ampleur des conséquences environnementales de la concentration animale en Bretagne.

Pour rappel, cette ”Usine-des-1.000 truies” à Trévivan produit 23.000 porcelets par an et 5.000 m3 de lisier qui se deversent dans le Château d’eau de la Bretagne sur les bassins de l’Hyères, de l’Aulne et du Blavet. Cette victoire à la Cour Administrative d’Appel de Nantes souligne l’importance du rôle des associations pour faire respecter et appliquer le droit de l’environnement pour le respect de la vie.

*****************************************

pour information, un résumé de la notification de l’arrêt de la Courr Administrative d’Appel de Nantes rendu le 26 septembre 2014 dans l’affaire maternité porcine de la SCEA de Ker Anna. le PDF est visible à l’adresse : http://www.cyberacteurs.org/pdf/Communique-de-presse-06-10-14.odt