lettre mensuelle septembre / octobre 2013

Cyberaction N° 581 : NDDL Exprimez-vous sur la demande de dérogation “espèces protégées”

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/nddl-exprimez-demande-derogation-quot-especes-protegees-quot-684.html

cyberaction N° 022 L : demande de soutien pour la mise à jour du Pacte électrique breton

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/demande-soutien-mise-jour-pacte-electrique-breton-682.html

Cyberaction N° 580 :Allonger la durée de vie des centrales nucléaires, c’est fermer la porte à la transition énergétique


http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/allonger-duree-vie-centrales-nucleaires-fermer-porte-transition-energetique-683.html

 

Cyberaction N° 579 : Exprimez-vous contrel’autorisation d’utilisation de la bromadiolone : consultation terminée

Bonne nouvelle  :
Les associations face aux tronçonneuses :
nouvelle victoire au Conseil d’Etat

http://www.cyberacteurs.org/quotidien/equotidien.php?id=913

Cyberaction N° 578 : La guerre de l’ortieaura-t-elle lieu ?

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/nouvelle-guerre-ortie-680.html

Deux bonnes nouvelles coup sur coup dans la lutte contre l’extraction des gaz de schiste

https://www.cyberacteurs.org/blog/?p=1053

cyberaction N° 577 : NON aux mouchestransgéniques


http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/mouches-transgeniques-678.html

 

Cyberaction N° 574  Pour l’abandon de l’EPR à Jaitapur

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/abandon-epr-jaitapur-674.html

 

Pétition: APPEL NON à la chasse aux Rroms

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/appel-chasse-rroms-672.html

 

Cyberaction N° 573 Notre maison brūle et nous regardons ailleurs

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/maison-br-amp-regardons-ailleurs-673.html

Cyberaction N°572  Brésil : Soutien aux peuples indigènes

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/bresil-soutien-peuples-indigenes-671.html

 

Cyberaction N° 571 STOP AU BLOCUS DE GAZA

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/stop-blocus-gaza-nbsp-670.html

Cyberaction N° 570 :  Libérez les activistes de Greenpeace

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/liberez-activistes-greenpeace-669.html

Cyberaction N° 021 L : Désenclavement nord Lot : meilleure voie permettant accès à l’A20

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/desenclavement-nord-lot-meilleure-voie-permettant-acces-a-667.html

Bonnes nouvelles du 20 septembre
https://www.cyberacteurs.org/blog/?p=1001

Cyber @ction N°  569 : Le nucléaire n’est pas une énergie décarbonée ! Non aux aides d’État atomiques !

Victoire de la Société civile contre le projet européen de subventionner le nucléaire
http://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=655

 

Durée de vie des centrales en France et projets d’EDF en Grande-Bretagne : autopsie d’un double enfumage médiatique

Deux prétendues “informations” ont été diffusées ce week-end et reprises dans un bel ensemble par la plupart des médias français. En réalité, il s’agit de purs effets d’annonce qui ne résistent que quelques instants à l’étude des données réelles.

Ainsi, loins d’avoir franchi une “étape décisive”, les projets d’EDF de construction de centrales nucléaires en Grande-Bretagne viennent au contraire de subir une lourde déconvenue qui les condamne probablement à ne jamais voir le jour.

De même, l’annonce de la prolongation de 40 à 50 ans de la durée de vie des réacteurs nucléaires français relève de la pure fiction, tant sur le plan administratif que matériel.

1) Projets d’EDF de construction de centrales nucléaires en Grande-Bretagne

C’est l’AFP qui lancé les grandes manoeuvres samedi 12 octobre à 11h31 avec une dépêche titrée “Grande-Bretagne/Nucléaire: EDF et le gouvernement proches d’un accord“, se basant sur une simple rumeur transformée en “information” par le Wall Street Journal. Voilà qui suffit à faire un bel effet d’annonce repris un peu partout dans les médias français, certains allant pratiquement jusqu’à laisser croire au début des travaux (cf http://bit.ly/1akiz40 ).

Pour mémoire, EDF et le gouvernement de Grande-Bretagne sont “proches d’un accord”. depuis des années (cf http://observ.nucleaire.free.fr/edf-desinf-GB.htm ). Mais le plus important, que les médias français “oublient” totalement de signaler, est encore ailleurs : quand bien même ce fameux accord serait enfin mis au point et signé par les deux parties, on serait toujours très loin de le voir mis en ouvre.

Au contraire, le 8 octobre, une information (vraie celle-là) et cruciale est venue porter un coup pratiquement mortel aux projets nucléaires d’EDF en Grande-Bretagne. Hélas pour les citoyens français, l’AFP ne lit que le Wall Street Journal et pas le Financial Times (cf http://on.ft.com/1bR7YnP et ci-dessous).

Si c’était le cas, l’Agence France “Presque” aurait découvert que les dirigeants pronucléaires de divers pays européens, emmenés bien entendu par les Français et les Britannique, ont subi un revers décisif. Sous prétexte que l’industrie nucléaire émet relativement peu de co2 (il est vrai qu’elle se “contente” de rejets radioactifs et de déchets nucléaires), ils espéraient amener la Commission européenne à évaluer les aides publiques au nucléaire avec les mêmes critères que pour celles attribuées aux énergies renouvelables.

Or, grâce à l’Allemagne, appuyée par divers pays opposés au nucléaire comme l’Autriche, cette offensive a été repoussée. Conséquence directe : le fameux accord EDF/Londres, s’il voit vraiment le jour (*), sera évalué par la Commission européenne avec les critères actuels et, nous l’avons déjà annoncé à de nombreuses reprises (cf http://observ.nucleaire.free.fr/revue-presse-hebdo.htm ), il est quasiment certain qu’il sera annulé par Bruxelles.

En effet, la production d’électricité par des centrales nucléaires est une activité tellement déficitaire qu’elle nécessite de lourdes subventions publiques, inconciliables avec les règles européennes de la fameuse “concurrence libre et non faussée” qui, pour une fois, devrait avoir un effet positif.

En conclusion, la plupart des médias français annoncent un grand succès pour l’atome hexagonal. alors que se profile, au contraire, une débâcle encore plus cinglante que celle qui est en cours aux USA (cf http://observ.nucleaire.free.fr/rev-presse-2013-07.htm ). Ces médias feraient mieux de faire leur travail en enquêtant sur la facture totale des investissements insensés consentis par EDF en 2008 pour construire en Grande-Bretagne et aux USA des réacteurs nucléaires. qui ne verront jamais le jour.

Nous étions bien seul, à l’époque, à dénoncer ces véritables délires et à prévoir de lourdes déconvenues. Certains éditorialistes, qui glorifiaient de véritables “triomphes nucléaires” d’EDF, continuent encore aujourd’hui leur mauvaise désinformation, comme si de rien n’était.

Notons enfin le ridicule de l’affaire : aucun pays n’ayant l’intention d’acheter des réacteurs français EPR, EDF a racheté des opérateurs à l’étranger dans l’idée de faire elle-même les commandes d’EPR. La France qui tente (vainement) de vendre des réacteurs à la France, encore un grand “succès” de l’atome gaulois…

2) Annonce du fonctionnement des centrales nucléaires “françaises” jusqu’à 50 ans

Cette fois-ci, c’est le JDD qui a estimé indispensable de relayer des rumeurs et autres bavardages, sous la forme d’un article au titre laissant peu de place au doute : “L’État va prolonger le nucléaire de dix ans

Cette prétendue information est “attestée” par de mystérieuses “sources” dites “proches du gouvernement” ou “proches de l’administration” (on a échappé miraculeusement à la célèbre source “proche du dossier”).

En réalité, cette “information” est totalement erronée sur le plan juridique, mais aussi sur le plan matériel (c’est-à-dire par rapport à l’état déplorable de la plupart des réacteurs “français”).

Juridiquement, seule l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) – et non le gouvernement – est habilitée à autoriser EDF à faire fonctionner des réacteurs. Or l’ASN a seulement commencé à étudier au cas par cas la capacité des réacteurs “français” à fonctionner au-delà de 30 ans.

Nous ne donnons que peu de crédit à cette instance dont nous avons déjà contesté la prétendue “indépendance” (cf http://observ.nucleaire.free.fr/deconstruire-mythe-lacoste.htm ), et qui a déjà accordé à certains centrales – dont celle de Fessenheim, pourtant vétuste – l’autorisation d’aller au-delà de 30 ans

Pour autant, si les dirigeants de l’ASN semblent prêts à prendre le risque d’une catastrophe nucléaire, ils ne semblent pas totalement décidés à laisser ce risque se transformer en certitude absolue. En clair, c’est ok pour “tenter le coup” jusqu’à 40 ans, mais pas forcément au-delà.

Ainsi, interviewé le 2 octobre par l’Usine nouvelle, le Président de l’ASN, Pierre-Franck Chevet, parle pour l’après 40 ans de “terra incognita” : tel les médecins du 17ème siècle, si bien raillés par Molière, M. Chevet utilise le latin pour masquer son ignorance. Heureusement, l’Observatoire du nucléaire est en mesure de révéler la traduction de la sentence : “terre inconnue”.

Ce distingué latiniste utilise parfois le français puisqu’il précise : “Pour l’instant, c’est un très gros point d’interrogation (.) il est urgent de prendre des décisions dès maintenant, en considérant que les réacteurs pourraient ne pas aller au-delà de 40 ans”.

Mais ce n’est pas tout : même si l’ASN finit par se soumettre une nouvelle fois aux exigences d’EDF, il faut aussi tenir compte de l’état réel des réacteurs. Vous avez probablement noté que nous mettions des guillemets en parlant de réacteurs “français”, car ils sont en réalité. américains : au début des années 70, EDF a payé fort cher les licences d’exploitation au constructeur Westinghouse (cf http://observ.nucleaire.free.fr/nucleaire-francais-citrouille.htm ). Les 58 réacteurs qui jonchent le territoire français sont de fait parfaitement comparables à la plupart des réacteurs des USA.

Il est donc édifiant de constater que le réacteur de Kewaunee (Wisconsin), mis en service par Westinghouse en 1974, a définitivement cessé de fonctionner le 7 mai dernier, avant même d’atteindre l’âge de 40 ans (cf http://www.world-nuclear-news.org/C-Kewaunee_enters_retirement-0705134.html ). Or ce réacteur venait d’obtenir de la NRC (l’ASN américaine). l’autorisation de fonctionner 20 ans de plus !

Considérant le coût exorbitant des rénovations et de l’entretien de ce réacteur, et ayant échoué à trouver un repreneur (autant dire un “pigeon”), le propriétaire Dominion a tout simplement mis un terme définitif à la carrière du réacteur, et ce malgré la prolongation de 20 ans de sa durée de vie.

C’est le même destin qui attend la plupart des réacteurs “français”, quand bien même l’ASN serait aussi irresponsable que la NRC. Voilà donc qui permet de lire avec un regard amusé les délires des médias qui célèbrent ces jours-ci la prolongation par EDF de la durée de vie de ses réacteurs “jusqu’à 50 ans”.

Stéphane Lhomme
Observatoire du nucléaire

(*) Ce qui est possible au vu des surprenants moyens utilisés par EDF, qui relèvent de la corruption au moins moralement si ce n’est juridiquement : à la fin des années 2000, pour arriver à ses fins, EDF a embauché à prix d’or ( avec l’argent de nos factures d’électricité…) le frère de Gordon Brown puis John Hutton, le ministre de l’économie britannique qui avait lancé le projet de nouveau parc nucléaire et supervisé la vente de British energy… à EDF (http://bit.ly/LefiY6 ).

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Financial Times, 9 October 2013
By Alex Barker and Joshua Chaffin in Brussels

Blow to nuclear projects as Brussels drops plan for subsidy rules

Nuclear power projects in Europe face a legally uncertain future after Brussels heeded German concerns and ditched plans to issue specific guidelines on permitted state subsidies.

In a blow to the UK, France and countries in central and eastern Europe eyeing new nuclear programmes, the European Commission decided informally on Tuesday to carry on investigating programmes on a case-by-case basis.

This puts Britain in the uneasy position of acting as a test case for EU public subsidy rules on the next generation of nuclear plants when it seeks clearance from Brussels in the coming months.
The UK is offering various support mechanisms, including a guaranteed price for nuclear power and a financing “guarantee”, to entice the private sector into building a series of nuclear reactors.
The UK Treasury is locked in talks with EDF, the French energy group, over a price mechanism for energy from its proposed reactor at Hinkley Point in southwest England.

Brussels issued separate state-aid guidelines governing renewable forms of energy, as well as energy efficiency projects, in 2008. Joaquín Almunia, the EU competition commissioner, considered extending these to the nuclear sector under a broader review of the regime for policing state subsidies.

The potential advantages included setting clear, transparent terms for projects and laying out detailed information on requirements from member states, so that individual commission decisions are less vulnerable to political pressure.
However, the idea sparked a fierce backlash from environmental groups and anti-nuclear campaigners, who argued the step would weaken EU rules and effectively give a green light to state-backed nuclear investment. Germany and Austria were strongly opposed.

At Tuesday’s closed door meeting of EU commissioners, Mr Almunia opted to advise against separate guidelines, a position supported by a vast majority in the room.

“This simply means that state aid notifications by member states will continue to be assessed directly under treaty rules and the standard in this field will be determined by the commission’s case practice,” a commission spokesperson added.
The separate guidelines for renewables were necessitated by the EU’s broader policy goals. The bloc has set a binding target, for example, of generating 20 per cent of its power from renewable sources – such as wind and solar power – by 2020.

The state aid guidelines – along with the binding targets – have been credited with making it more straightforward for governments in Germany, Italy and Spain, in particular, to implement a regime of subsidies and tax breaks that have helped such technologies to flourish across the continent.
Those subsidies have since became a source of controversy, with Europe’s biggest utilities arguing that they have distorted the continent’s energy market and contributed to higher prices for consumers and more – not less – carbon pollution.

Proponents of nuclear power have long argued in the corridors of Brussels that it should be entitled to similar treatment because it is also a “low-carbon technology” that serves the EU’s goal of reducing greenhouse gas emissions.

A British diplomat said the government did not believe the commission’s position represented a “block to new nuclear plans” and noted that it was already possible to apply for state aid for them. “These draft guidelines will, in any case, be consulted upon,” the diplomat added, hinting at the long road ahead before the commission issues a proposal next year.

Journal des bonnes nouvelles du 11 octobre

non au gaz des schiste
Deux bonnes nouvelles coup sur coup dans la lutte contre l’extraction des gaz de schiste
– Le Parlement européen renforce l’encadrement du gaz de schiste
– Le Conseil constitutionnel confirme l’interdiction

Merci de votre mobilisation avec nous aux côtés de ceux qui portent ce combat.
Votre souris a du pouvoir

Le Parlement européen renforce l’encadrement du gaz de schiste
D’après le Monde

Les activités d’exploration et d’extraction d’hydrocarbures non conventionnels par fracturation hydraulique devront “obligatoirement” faire l’objet d’une étude d’impact environnemental, a déclaré le Parlement européen mercredi 9 octobre. Le texte doit toutefois être ensuite retenu par les Etats membres.

Les eurodéputés étaient appelés à se prononcer sur la révision d’une loi européenne vieille de vingt ans se rapportant à l’évalutaion des incidences environnementales de certains projets publics et privés. Ce texte concerne des projets très divers, allant de la construction de ponts, de ports et d’autoroutes, en passant par les décharges de déchets, jusqu’aux élevages intensifs de poulets ou de porcs.

Quant au gaz de schiste, les parlementaires ont affirmé qu’une étude d’impact serait obligatoire en cas de fracturation. “La fracturation hydraulique suscite des inquiétudes”, a reconnu l’eurodéputé italien Andrea Zanoni, qui sera chargé de négocier avec les représentants des 28 Etats membres la révision de la directive européenne. “C’est une vraie avancée qui vient confirmer que cette technologie risquée doit être interdite”, s’est félicitée l’élue verte française Sandrine Bélier, qui a également dénoncé “la pression des lobbies des industries pétrolières et gazières et de quelques Etats membres”.

“L’Europe est à la pointe en matière de politiques publiques environnementales dans le monde et elle doit le rester”, a approuvé l’eurodéputé socialiste Gilles Pargneaux, membre de la commission de l’environnement. “Pour une fois, l’intérêt général a gagné”, s’est réjouie de son côté Corinne Lepage, eurodéputé libérale française.
Lire la suite dans les archives

Le Conseil constitutionnel confirme l’interdiction

Le Conseil constitutionnel a adressé vendredi une fin de non-recevoir aux industriels intéressés par les gaz et pétrole de schiste en France en confirmant l’interdiction de la fracturation hydraulique en vigueur depuis 2011, rendant la loi «incontestable» selon François Hollande.
«Avec cette décision, l’interdiction de la fracturation hydraulique est générale et absolue. (…) La loi du 13 juillet (2011) est désormais juridiquement inattaquable», a estimé le ministre de l’Ecologie, Philippe Martin.

La porte est plus que jamais «fermée à double tour» pour les industriels, a estimé en écho l’eurodéputé écologiste José Bové.
La suite sur Libération

Bilan 3è trimestre 2013 Bis

Initiative citoyenne européenne STOP VIVISECTION – Rappel !

Il manque quelques milliers de signatures françaises pour que cette pétition aboutisse. Nous ne sommes que les relais de cette initiative européenne.

Environnement

Heure d’été

Durs, durs ces matins d’octobre en France… Il fait, à nouveau, froid et nuit comme en hiver! *
De fait, dans l’intérêt général bien compris, l’heure légale ne peut être que l’heure normale de notre fuseau horaire (Travaux EUCLOCK).
On peut tout à fait changer les horaires d’hiver ou d’été, mais pas l’heure sous aucun prétexte!
Ainsi, un postier qui doit pointer à son travail à 6h y est, en réalité, à 4h et il faut bien qu’il se lève à 3h du matin…
la suite du communiqué de la Méridienne

Bilan de la cyberaction : contre l’abattage à vif

Le NARG lance le débat de l’abattage sans étourdissement sur un plan national avec un article paru dans le journal national, le Monde, le 19 septembre dernier.

Arrêté chasse grand tétras Pyrénées-Atlantiques 2013 : cause toujours

Nous vous livrons la synthèse de la consultation et les motifs de la décision relative à l’institution d’un plan de chasse départemental Grand tétras dans les Pyrénées-atlantiques pour la saison cynégétique 2013-2014.

– 1844, soit 90 % du total, sont opposées au projet d’arrêté, dans les faits au principe même de la chasse du Grand tétras. Sur ces 1844, 1686 soit 91% des 90% sont passés par notre site

– 194 messages, soit 9,5%, sont favorables au projet d’arrêté

Considérant le fait que le Grand tétras est classé comme une espèce chassable au niveau national et que la stratégie nationale d’actions en faveur du Grand tétras admet cette activité dans une certaine mesure ; Considérant que les prélèvements maximaux fixés par le projet d’arrêté préfectoral sont très inférieurs aux préèvements admissibles pour les populations de Grand tétras du département calculés sur la base des méthodes OGM / ONCFS ;

Le projet d’arrêté fixant un plan de chasse départemental pour le Grand tétras soumis à la participation du public est approuvé en l’état.

Agriculture

Pétition : Stop aux variétés de tournesol issues de mutagénèse et tolérantes aux herbicides 4 476 participations Concernant les actions entreprises depuis la mise en place de la pétition, il y a eu en Rhône-Alpes 1) le fauchage simultané de 9 parcelles (le 2/9/12) pour lequel certains faucheurs ont été auditionnés; procès à venir 2) une investigation dans les entrepôts du principal distributeur de semences mutées le 9/4/13 3) une interpellation de la Draf et du préfet pour les informer de l\’étude Inra-CNRS et de la situation en Rhône-Alpes 4) une interpellation de l’Agence Régionale de Santé pour leur demander de s\’assurer que le protocole de lutte contre l\’ambroisie utilise toutes les méthodes alternatives à la mutagenèse 5) au vu du peu de résultats suite à toutes ces actions, nous envisageons un boycott de l’huile de tournesol; à cette occasion nous remettrons la pétition aux distributeurs alimentaires principaux Jean Vulliet secrétaire CPRA et référent dossier OGM

Energie

Cyber @ction : Abandon du projet d’extension de l’autoroute A51
Fin juin 2013 : La commission Mobilité 21a rendu son rapport.
Le projet concernant l’A51 est rajouté, et placé dans les réalisations à effectuer après 2050. Par contre l’accent est mis sur la nécessité d’aménager en priorité les routes N 85 et D1075.
* Ce classement est révisable tous les 5 ans !
* L’avis de la Commission n’est que consultatif, il appartient au gouvernement de décider.
Où en est-on aujourd’hui ?
Au 20 septembre nous attendons la décision du ministre des transports….
Nous demandons à M. Cuvillier, Ministre des Transports, de se prononcer pour le retrait définitif des projets concernant l’A 51 – ni par Gap, ni par le Col de la Croix Haute -, et de mettre réellement en place des politiques de Développement Durable et de transition énergétique concernant les transports.
Collectif Stop A 51
Cyber @ction mise en archives

Notre Dame des Landes

Le rapporteur public de la 6ème sous-section du Conseil d’Etat a proposé aujourd’hui le rejet des requêtes et de la QPC posées par le CéDpa. Celui-ci avait en effet déposé début 2012, avant la grève de la faim d’avril, deux requêtes visant à obtenir l’abrogation de la Déclaration d’Utilité Publique de 2008 pour cause de changement de circonstances de fait et de droit. L’association s’appuyait notamment sur l’étude réalisée par CE DELFT ainsi que sur des changements législatifs intervenus suite au Grenelle.

La suite

Nucléaire

Bure L’argilite de BURE, dure-dure comme du béton ? Plongée dans un verre d’eau, un morceau d’argilite de Bure se délite en 16 minutes et se transforme en une poignée de gravillons ! Voir la video

Solidarité Internationale

cyber action N° 562: Sauver le parc Yasuni

Feu vert du congrès pour l’exploitation du pétrole dans une réserve Le Congrès équatorien a autorisé jeudi l’exploitation de pétrole en Amazonie dans la réserve du Yasuní. Le parlement a accédé à la demande du président Rafael Correa, malgré le refus d’associations indigènes et écologistes favorables à un référendum. La suite dans les commentaires de la Cyber @ction

Notre maison brûle – Et si vous aussi vous créiez un cercle de bruit ?

La publication récente du 5è rapport du GIEC confirme la poursuite du réchauffement climatique.

Une fois passées les déclarations tonitruantes devant les caméras disant que nous ne pouvons plus continuer ainsi, ce 5è rapport risque comme les autres d’être vite oublié des politiques qui retourneront à leur “Business As Usual” pour faire des profits, dorénavant teintés de croissance verte, et dont on sait combien l’empreinte écologique épuise nos ressources, éco-systèmes et met en péril la vie.

Pire, nous citoyens et associatifs retournerons aussi à notre train-train quotidien ordinaire, amers, résignés et convaincus que nous ne pouvons hélas pas grand chose face à ces politiques qui ne veulent pas voir, ni entendre, et continuent donc à regarder ailleurs.

A force d’accepter l’inacceptable, et à l’image du fumeur accro qui ne peut plus se passer de ses 2 paquets de cigarettes, nous sommes gravement malades, et en l’absence de sursaut, cette maladie nous emportera, d’autant que nous refusons de nous soigner et de réduire notre addiction.

Aussi, à Dunkerque, nous Amis de la Terre avons dit : “Stop, nous ne pouvons plus continuer ainsi !”, et au regard de l’extrême gravité de la situation, avons décidé de créer un cercle de bruit permanent et périodique intitulé « Notre maison brûle ».

Forts de la conviction que nous ne sauverons pas le monde à quelques militants écolos, et d’un devoir d’alerte, nous voulons sensibiliser, informer la population de la gravité de la situation, et l’inviter à nous rejoindre dans ce cercle de bruit, et cela afin de créer progressivement un important rapport de force qui seul pourra obliger les pouvoirs publics à infléchir leurs politiques et prendre les mesures qui s’imposent, et à cesser de regarder ailleurs.

Concrètement, nous nous réunissons chaque 1er Samedi du mois de 11h à midi, dans un endroit très fréquenté de l’espace public, et intervenons en permanence sur trois thèmes majeurs : les changements climatiques, l’effondrement de la biodiversité ainsi que sur notre santé / alimentation. A cette fin, nous disposons de panneaux et d’affiches, et lisons tous les 1/4h des brèves concernant ces 3 thèmes.

Si aujourd’hui, nous sommes pionniers dans cette forme d’action, nous ambitionnons l’essaimage de ces cercles de bruit, qui à l’image du 1er cercle de silence ( défendant les droits des migrants) créé il y a quelques années à Toulouse en compte aujourd’hui plus de 250 en France. Nous avons d’ailleurs créé une charte afin d’éviter que ces cercles de bruit ne deviennent une auberge Espagnole.

Comme le dit Stéphane Hessel : “Indignez vous”. Le pire est l’indifférence, de dire je n’y peux rien … L’indignation ce n’est pas râler dans son coin, mais s’engager avec d’autres dans un combat collectif.
Nous avons ce pouvoir de nous indigner, et de faire du bruit pour nous faire entendre, et dire que nous ne pouvons plus continuer comme cela.

Nous sommes dans un rapport de 1000 contre 1. Bien sûr, ils ont l’argent, le pouvoir de décision, les médias ; mais nous citoyens sommes mille fois plus nombreux que cette nomenclatura qui gouverne le monde.
En nous engageant dans un mouvement non violent, déterminé, permanent qui s’inscrit dans la durée, nous pouvons modifier le cours de l’histoire.
Bien sûr cette lutte sera longue et difficile, mais cela a toujours été le cas des combats importants.

Seule la lutte que nous refusons d’engager par résignation, défaitisme, non confiance en nous, est perdue d’avance, et moralement, nous n’avons pas le droit de baisser les bras, et de rester dans la gestion de l’ordinaire.

Seuls, nous ne pouvons rien. Ensemble nous pouvons beaucoup, alors et si vous aussi vous crééiez un cercle de bruit ?

Le 07 Octobre 2013
Alain Vandevoorde
Amis de la Terre Dunkerque.

Appel à multiplier les villages des alternatives

“Stéphane Hessel affirmait qu’un des défis centraux de notre temps était “les changements climatiques et les dégradations dues à l’action de l’homme au cours des trois derniers siècles. Le dérèglement climatique s’aggrave et s’accélère, mettant à mal les populations les plus pauvres de la planète et à moyen terme les conditions de vie civilisée sur Terre”.

Tous les signaux d’alerte sont au rouge. Les dérèglements climatiques se multiplient, touchant particulièrement les populations les plus pauvres du Sud, mais aussi celles du Nord : sécheresses, désertification, modifications des saisons, inondations, ouragans, typhons, feux de forêts, fonte des glaciers et de la banquise… Resterons-nous sans rien faire ? Allons nous continuer de regarder la planète brûler ?

L’enjeu est clair: réduire radicalement les émissions de gaz à effet de serre pour ne pas franchir les seuils dangereux, voire irréversibles de réchauffement et de déstabilisation du climat.

Le dérèglement massif, brutal, en un temps aussi court du système climatique est un défi sans précédent dans l’histoire de l’humanité.

Mais Alternatiba, cette journée magnifique, doit nous faire garder l’espoir : les solutions existent, elles sont déjà mises en oeuvre par des milliers d’associations, de collectivités locales, d’individus. Mieux : ces alternatives construisent une société plus agréable à vivre, plus conviviale, plus solidaire, plus juste et plus humaine.

L’agriculture paysanne, la relocalisation de l’économie, l’aménagement maîtrisé du territoire et le développement des alternatives au tout routier, la sobriété énergétique, l’éco-habitat, la mise au pas de la finance, la reconversion sociale et écologique de la production, la consommation responsable, le partage du travail et des richesses, l’entraide, la réduction et le recyclage des déchets, la préservation des biens communs comme l’eau, la terre ou les forêts en montrent les chemins… La lutte contre le changement climatique n’est pas une contrainte mais un élan formidable pour construire un avenir plus humain.

Hélas, les gouvernements, les puissants de ce monde ne suivent pas ces chemins. Les négociations internationales sur le climat pataugent et font fausse route. Les multinationales et les lobbies économiques font tout pour que ces alternatives ne soient pas appliquées car elles mettent en cause leurs sources de profit et de pouvoir.

Pire, ils imposent leurs fausses solutions, inefficaces et dangereuses : nucléaire, agro-carburants, OGM, mécanismes de compensation, financiarisation de la nature, géo-ingénierie, etc. Celles ci permettent de maintenir un modèle où le Nord et les populations les plus riches de la planète pillent la nature, s’accaparent les richesses et dévastent l’environnement, notamment au Sud

L’implication citoyenne, la mobilisation des populations et la réappropriation de notre avenir sont indispensables pour faire contre-poids à ce travail de sape. L’engagement de chacun et chacune d’entre nous, auquel appelait si fort Stéphane Hessel, est aujourd’hui une priorité pour relever le défi climatique.

La stabilisation du climat sera le fruit de notre union, de notre intelligence collective, de notre solidarité et de notre soif de justice sociale, de notre capacité à enclencher les changements ici et maintenant, à mettre en route la transition, sans plus attendre.

Fin 2015 aura lieu la COP21, la 21ème conférence de l’ONU sur le changement climatique. Six ans après la très médiatisée conférence de Copenhague, la COP21 devrait l’être tout autant, les Chefs d’Etat s’étant publiquement engagés à y adopter un nouvel accord international de lutte contre le changement climatique pour l’après 2020. L’horizon 2020 est signalé par la communauté scientifique internationale comme une période où nos émissions de gaz à effet de serre doivent avoir commencé à baisser de manière significative si nous voulons éviter le pire.

Pour que ces promesses ne restent pas lettre morte comme ce fut le cas à Copenhague, c’est aux citoyennes, aux citoyens, aux populations, de se mobiliser et d’agir pour que soient mises en place de vraies solutions. Ce d’autant plus que cette COP21 se tiendra à … Paris, sur l’aéroport du Bourget !

La mobilisation populaire en France et en Europe sur les questions d’urgence climatique et de justice sociale redevient donc un enjeu d’une actualité particulière..

Le succès et le caractère fédérateur d’Alternatiba, ce Village des alternatives rendu possible par l’engagement de chacun d’entre nous ici à Bayonne, nous montre un des visages que pourrait prendre cette mobilisation citoyenne européenne.

Nous appelons toutes les villes et tous les territoires d’Europe à préparer à leur tour et dès maintenant leurs propres Villages des alternatives au changement climatique et à la crise sociale et écologique.

Il s’agira autant d’interpeller les dirigeants sur les conséquences dramatiques de l’absence d’accord international ambitieux, efficace, contraignant et juste sur le climat, que d’appeler les populations à mettre en route sans plus attendre la transition sociale, énergétique et écologique nécessaire pour éviter le dérèglement profond et irréversible des mécanismes du climat.

L’objectif sera également d’unir tous ceux qui d’une manière ou d’une autre, par les alternatives ou les combats dont ils sont porteurs, contribuent, parfois sans le savoir, à préserver le climat.Ce qu’a fait Alternatiba à Bayonne, nous pouvons le reproduire partout, dans des formats les plus divers.

Pour voir fleurir dix, cent, mille Alternatiba, ensemble, diffusons cet Appel autour de nous.Réunissons le maximum d’acteurs du changement pour préparer dès à présent les Villages des alternatives qui devront éclore partout en France et en Europe, jusqu’à la COP21 de Paris.

Unis et déterminés, nous pouvons gagner cette bataille au Nord comme au Sud. Pour nous et pour les générations à venir. Pour que l’on puisse dire, aujourd’hui aussi bien que demain : “nous nous sommes engagés quand il en était encore temps !”

Journal des bonnes nouvelles du 4 octobre 2013

Hervé Couasnon ne sera pas poursuivi pour son intrusion dans la centrale de Civaux

Victoire pour le loup ! Notre collectif d’associations obtient l’arrêt
des battues dans les Alpes-Maritimes

Traité sur les semences : Une résolution en faveur du droit des agriculteurs.

Monsanto recule après des résultats/prévisions décevants

samedi 5 et dimanche 6 octobre ALTERNATIBA 2013 « Ensemble, construisons un monde meilleur en relevant le défi climatique ! »

Toutes ces bonnes nouvelles (et d’autres) sont dans l’e-quotidien du jour

André Larivière ancien permanent du Réseau Sortir du Nucléaire a monté une tournée pour un réalisateur indien de film qui vient montrer sa vidéo “High Power” en France.

Colmar ce vendredi soir, Besançon, Bure, Nancy , Annecy, Millau, Brioude, Laval, Saint Laurent, Guichen, Flers et Paris

voir les détails de la tournée

abattage sans étourdissement

Le NARG lance le débat de l’abattage sans étourdissement sur un plan national avec un article paru dans le journal national, le Monde, le 19 septembre dernier. Article suivi par d’autres interventions sur plusieurs médias nationaux. Un grand pas en avant pour notre campagne nationale et européenne en faveur du respect de l’animal en tant qu’être sensible, du respect du consommateur, du principe de laïcité et de l’information quant aux risques sanitaires.
Nous rappelons qu’une large part de la viande issue d’animaux abattus sans étourdissement se retrouve dans le circuit classique sans aucune mention du type d’abattage ! Les consommateurs contribuent, sans le savoir, à favoriser la souffrance animale (l’animal est égorgé en pleine conscience et peut agoniser jusqu’à 14 minutes !), tout en s’exposant à des risques de prolifération bactérienne (dénoncés par de nombreux spécialistes). Cette situation est intolérable et ce débat doit être mené devant l’Assemblée Nationale et le Parlement Européen, toutes étiquettes politiques confondues. Etant donné le flou actuel dans les méthodes d’abattage, la souffrance animale, l’absence de volonté de la filière viande à clarifier cette situation, et les risques sanitaires encourus par les consommateurs : le NARG continue d’appeler au boycott de toute viande !
Le sujet de l’abattage sans étourdissement, ne doit pas être récupéré par n’importe qui ou n’importe quoi, car c’est le meilleur moyen d’éviter le débat. Certains partis politiques ont fait le choix de le récupérer, en instrumentalisant la souffrance animale, cela leur appartient, mais il est grand temps que l’ensemble de la classe politique s’y  intéresse, et ce, dans l’intérêt de l’animal, du consommateur et du principe de laïcité.
Nous souhaitons exprimer notre colère vis-à-vis du comportement de certains médias qui laissent planer le doute quant à de soit disantes affinités du NARG avec certains partis politiques. Notre engagement est en faveur du bien-être animal et non un engagement politique. Tant que notre campagne sera polluée de cette manière, la cause animale n’avancera pas et les animaux continuent à souffrir et à se faire égorger en pleine conscience ! Pour comprendre notre engagement, il faut voir ce que les animaux subissent ! Il est facile de détourner le débat lorsque l’on tourne la tête devant la souffrance animale…
Concernant la déclaration de Philippe Viollet, Président de la Chambre d’Agriculture de la Creuse, dans l’édition du 21 septembre, de La Montagne, nous sommes particulièrement surpris de cette prise de position étant donné la déclaration contraire qui nous avait été faite le 9 novembre 2012, lors d’une rencontre avec M.Viollet, qui avait alors définie la position officielle de la Chambre d’Agriculture comme suit : « Sur nos exploitations, le bien-être animal est mis en avant. Nous souhaitons produire des animaux de qualité et d’une manière générale avoir une filière et de la viande de qualité, cela ne pouvant se réaliser qu’avec un abattage conventionnel. Nous souhaitons un outil d’abattage et de transformation local. Nous ne sommes pas contre un abattoir mixte, à condition que l’abattage rituel y soit pratiqué avec étourdissement, comme c’est le cas à Bessines (87). »
La chambre d’agriculture recevrait elle des pressions qui nous échappent ?
Au même titre que M.Vergnier, député maire de Guéret et président de la Communauté d’Agglomération du Grand Guéret qui maintient son obligation à soutenir ce projet. Nous rappelons qu’un maire a le pouvoir de s’opposer à un projet qu’il juge ne pas respecter l’éthique et la morale.
Pourtant, M.Vergnier a pris récemment fait et cause pour l’application des nouvelles directives européennes en matière de bien-être des porcs en élevage. Dès lors, pourquoi refuse-t-il de s’engager  sur la mise à mort d’autres animaux qui vont souffrir tout autant ? Pourquoi les porcs et pas les bœufs ? Contradiction dont les raisons nous échappent…
L’économie locale ? Monsieur le Maire, on ne peut renier l’éthique et la morale au nom de l’emploi et de l’économie locale ! Le NARG est favorable au développement économique de la région et à la création d’emplois, mais pas à n’importe quel prix.
Nous annoncions précédemment une action de grande ampleur : Le 29 mars 2014 aura lieu la 4ème manifestation à Guéret contre le projet d’abattoir ! Veille du second tour des Municipales, toutes les caméras seront braquées sur Guéret. Cette date doit être historique par la mobilisation ! La 13 avril dernier, nous étions 800, le 29 mars nous devrons être des milliers !
Le projet recule, après deux ans de lutte sans relâche, il faut lui porter le coup de grâce !
Le NARG est le premier mouvement citoyen à se mobiliser pour l’étourdissement préalable de tous les  animaux dit « de boucherie » et l’étiquetage des viandes issues d’animaux abattus en pleine conscience. Nous maintenons fermement nos objectifs et appelons tous les citoyens de France et d’Europe à nous rejoindre pour que ce débat dépasse, enfin, les clivages politiques et soit mené intelligemment et de manière saine.

ÉQUINOXE ET AUTOMNE 2013

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
AUX ÉLU-E-S ET DIRIGEANTS FRANÇAIS
Fuseau d’Europe de l’Ouest
Durs, durs ces matins d’octobre en France… Il fait, à nouveau, froid et nuit comme en hiver! *
De fait, dans l’intérêt général bien compris, l’heure légale ne peut être que l’heure normale de notre fuseau horaire (Travaux EUCLOCK).
On peut tout à fait changer les horaires d’hiver ou d’été, mais pas l’heure sous aucun prétexte! Ainsi, un postier qui doit pointer à son travail à 6h y est, en réalité, à 4h et il faut bien qu’il se lève à 3h du matin…
A l’heure où tant de gens sont sans emploi, toutes celles et ceux qui débutent tôt paient cher la chance de garder le leur. De récents colloques sur le sommeil notent que les Français-es manquent cruellement de sommeil ou dorment mal et que le réveil précoce nuit à la santé de millions de personnes. Nos enfants sont les premiers concernés : est sacrifié leur sommeil paradoxal du petit matin dont dépendent, c’est bien connu, bonne humeur et motivation à l’école. Leurs camarades européens, eux, qui n’ont qu’une seule heure d’avance, en été, sont plus chanceux : ils vont à l’école de jour pratiquement toute l’année!
Qu’attend donc le gouvernement de la République pour redonner gratuitement, sans grever le budget, à toute la France des «bosseurs», les 2 heures de sommeil dont on les prive chaque matin depuis tant d’années… en remettant nos pendules nationales à l’heure du méridien!
Vous pensez peut-être qu’il est d’autres priorités. Pourtant, les unes n’empêchent pas les autres. Mieux : les solutions se conjuguent.
LA MERIDIENNE
* A la question du 29 mars 2013 dans le Parisien : “L’heure d’été vous permet-elle de réaliser des économies d’énergie?” : 85,7% sur 6120 votants disent Non.
Des études canadienne et américaine montrent que, dans les salles de classe éclairées par la lumière naturelle, les élèves ont un niveau de calme tout à fait normal. Ils apprennent plus vite, obtiennent de meilleurs résultats, ont moins d’absences dues à la maladie.

Proposition de rejet sans surprise au Conseil d’Etat

Le rapporteur public de la 6ème sous-section du Conseil d’Etat a proposé aujourd’hui le rejet des requêtes et de la QPC posées par le CéDpa. Celui-ci avait en effet déposé début 2012, avant la grève de la faim d’avril, deux requêtes visant à obtenir l’abrogation de la Déclaration d’Utilité Publique de 2008 pour cause de changement de circonstances de fait et de droit. L’association s’appuyait notamment sur l’étude réalisée par CE DELFT ainsi que sur des changements législatifs intervenus suite au Grenelle.

Sans surprise, le rapporteur public s’inscrit dans les décisions précédentes de blanc-seing donné aux pouvoirs publics sur NDL, permettant à ce projet anachronique de passer outre les objectifs des politiques environnementales affirmés ces cinq dernières années (réduction de la consommation des espaces naturels et agricoles, réduction des émissions de gaz à effet de serre, préservation des zones humides…).

Beaucoup d’éléments justifiant de manière flagrante l’abrogation de la Déclaration d’Utilité Publique sont pourtant intervenus depuis le dépôt de cette requête, du rapport de la Commission du dialogue à celui du Collège d’experts scientifiques, en passant par la très récente contre-étude du CéDpa sur le PEB, éléments non pris en compte par le rapporteur public en raison de la date de dépôt de la demande initiale.

Le CéDpa avait par ailleurs soulevé le 5 août dernier une Question Prioritaire de Constitutionnalité remettant en cause l’appréciation de l’utilité publique par le Conseil d’Etat, au regard des dispositions de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 relatives au droit de propriété. Le CéDpa critiquait notamment l’absence d’étude des alternatives au projet par le Conseil d’État, lacune manifeste et criante dans le dossier NDL. Si elle suit son rapporteur public sur ce point, la juridiction administrative choisira de ne pas soumettre sa propre décision au contrôle du Conseil Constitutionnel. Cette attitude met en lumière l’absurdité procédurale qui permet au Conseil d’État d’écarter une remise en cause frontale de sa propre jurisprudence, sans aucun recours pour les justiciables réclamant légitimement l’intervention du Conseil Constitutionnel.

Ce serait une surprise que le Conseil d’Etat ne confirme pas l’avis du rapporteur public, qui sera fort probablement suivi par les magistrats de la 6ème sous-section sur ces deux points. Cela traduit de nouveau la position de soutien du Conseil d’État vis-à-vis du projet de Notre-Dame-des-Landes, la proximité des hautes-sphères et l’éloignement du bocage empêchant toute appréciation raisonnable des enjeux juridiques et humains en présence.

Contacts presse :
Françoise Verchère : 06 73 37 67 76
Christophe Dougé : 06 42 72 00 56