Les lois sur les semences ne peuvent pas être confiées aux vendeurs de semences

Depuis la dernière guerre mondiale, les missions de service public de contrôle de l’application des lois sur les semences sont confiées en France à un groupement d’intérêts privés dirigé par les plus importants vendeurs de semences du pays. Au titre de cette mission, le GNIS revendique un statut d’expert officiel du droit des semences. Ce conflit d’intérêt institutionnalisé devient totalement inacceptable quand il abuse de cette position pour diffuser des informations erronées et réécrire les lois à sa convenance.
Dans un communiqué de presse du 1 octobre répondant à la campagne « Aux Graines Citoyens » de la Fondation Léa Nature, le GNIS affirme en effet successivement :

  • que les brevets sur les semences seraient interdits en Europe alors même que l’Office Européen des brevets en a déjà accordé 2 400 et que 7 500 nouvelles demandes sont en cours d’examen1,
  • que le droit de semer « ce que l’on veut » n’aurait jamais été remis en cause alors qu‘il est impossible de se procurer ce qu’on veut semer parce que le GNIS organise lui-même la chasse à la commercialisation de l’immense majorité de la biodiversité des semences qui n’est pas et ne peut pas être inscrite sur son catalogue,
  • que le droit de ressemer serait garanti alors qu’il est interdit de ressemer sa propre récolte issue de la grande majorité des semences commerciales, et que pour quelques espèces dérogatoires, on ne peut le faire qu’en payant des royalties à l’industrie des semences,
  • que les paysans ont le droit d’échanger leurs semences alors que c’est le GNIS lui-même qui veut leur interdire d’utiliser les semences qu’ils échangent pour leurs cultures agricoles,
  • que le remplacement de variétés obsolètes retirées du catalogue par des nouvelles variétés serait la preuve d’une augmentation de la biodiversité alors même que, selon la FAO, nous avons perdu 75 % de la biodiversité cultivée dans les champs depuis que la réglementation semences et le catalogue existent,

Dans un autre communiqué du 25 septembre, le GNIS se félicite du récent délibéré de la Cour d’appel de Nancy2 qui rejoint sa propre interprétation abusive d’une directive européenne sur la réglementation des semences. Il voudrait ainsi imposer aux semences destinées au jardinage amateur les mêmes objectifs de productivité assignés par le catalogue aux semences destinées à l’agriculture commerciale, alors même que le législateur européen n’a jamais revendiqué une telle aberration.

Une telle succession d’affirmations erronées3 relève de la propagande destinée à défendre des intérêts privés et non de l’information publique officielle. Pour le Réseau Semences Paysannes, un tel conflit d’intérêt n’est plus acceptable. Il est urgent que les misions de service public d’information et de contrôle de la réglementation semencière soient confiées à un établissement public indépendant de tout groupe de pression économique et plus particulièrement des entreprises qu’il est chargé de contrôler. 

Contacts presse  

  • Philippe Catinaud (co-président du RSP) – 06 37 80 97 66.
  • Guy Kastler (délégué général du RSP) – 06 03 94 57 21
1 Exemple brevet européen détenu par Monsanto sur des tomates issues de sélection conventionnelle : http://semencespaysannes.org/oppositio_contre_brevet_europeen_tomate_fraud_115-actu_210.php 

Réponses détaillées du RSP aux information erronées diffusées par le GNIS

7 oct 2014

Le Réseau Semences Paysannes répond aux tentatives de désinformation du GNIS dans ses communiqués du 01 octobre 2014 “La vérité sur les propos de la Campagne « aux graines citoyens ! » et du 25 septembre “Vente de semences : l’arrêt de la Cour d’Appel de Nancy clarifie la situation ! “

Communiqué du GNIS du 01 octobre 2014 et réponse du RSP dans le texte

La vérité sur les propos de la Campagne « aux graines citoyens ! »

Le groupe industriel Léa Nature a financé ces derniers jours une grande campagne de communication presse « aux graines citoyens ! » à travers sa fondation. Cette campagne d’image comporte des approximations et des sous-entendus qui méritent quelques explications.

  • « le règne des semences brevetées profite à quelques-uns»

Ce règne n’existe pas en Europe ! En réalité, la brevetabilité des semences est interdite en France et sur l’ensemble du territoire européen. Les 36 000 variétés commercialisées en Europe ne sont pas brevetées. Ces variétés sont des ressources génétiques totalement libres d’accès pour l’ensemble des personnes désirant créer de nouvelles variétés. Le droit de propriété intellectuelle utilisé par les sélectionneurs sur leurs nouvelles variétés repose sur le certificat d’obtention végétale (COV) qui autorise le libre usage de la variété protégée pour créer de nouvelles variétés, contrairement au brevet. Cette spécificité, conçue pour du matériel vivant, assure la continuité de l’amélioration génétique des espèces végétales, tout en empêchant l’appropriation du vivant et en limitant les éventuelles situations de monopole.

Réponse du RSP : Il est certes interdit de breveter des variétés en Europe, mais il est par contre autorisé depuis 1998 de breveter les caractères génétiques, moléculaires, biochimiques… des plantes qui constituent ces variétés, ainsi que le lien entre ces caractères et des caractères agronomiques (diffusion de substances insecticides, adaptation aux récoltes mécaniques…), environnementaux (tolérance à un herbicide,…), gustatifs… des mêmes plantes C’est ce qu’on appelle souvent en raccourci « breveter un gène et sa fonction ». Les droits de propriété découlant de ces brevets s’étendant à toute plante contenant et/ou exprimant le caractère breveté, aux semences, aux récoltes et aux produits des récoltes. Environ 2400 brevets sur les plantes ont été accordés en Europe depuis les années 80. Plus de 7500 demandes de brevets sur les plantes sont en cours d’examen à l’Office Européen des Brevets (OEB). La plupart de ces nouveaux brevets ne concernent pas des OGM transgéniques étiquetés. Plus de 120 brevets accordés par l’OEB concernent des caractères qui existaient déjà naturellement dans les plantes bien avant l’existence du premier brevet et il y a encore un millier de nouvelles demandes de brevets de ce type en attente.   

  • « défendons notre droit fondamental de semer »

Le droit fondamental de semer n’a jamais été remis en cause ! On sème ce que l’on veut mais on ne vend pas ce que l’on veut. En effet, les agriculteurs ont le droit de semer les semences ou les graines qu’ils souhaitent mais les vendeurs de semences doivent respecter un cadre réglementaire afin d’assurer à l’acheteur que la semence qu’il achète possède bien les caractéristiques souhaitées : taux de germination, identité variétale …

Réponse du RSP : Comment semer ce qu’on veut si on ne peut pas trouver ce qu’on veut ? Le cadre réglementaire défendu par le GNIS rend inaccessibles les centaines de milliers de variété du domaine public sélectionnées par des centaines de générations de paysans. Les artisans semenciers qui, comme les « croqueurs de carottes », tentent de les diffuser se heurtent à des tracasserie administratives permanentes venant… des contrôleurs du GNIS. On peut certes trouver quelques dizaines de graines de ces variétés dans les frigos des banques de gènes, à condition de connaître le conservateur ou de passer par un chercheur, ce qui n’est pas à la portée de tout paysan ou jardinier. Et vu le peu d’informations disponibles, on ne sait jamais à l’avance à quel type de plante correspondent les graines qu’on reçoit. Quand on les obtient, il faut d’abord les régénérer, le tester et, si elles sont intéressantes, les sélectionner puis les multiplier plusieurs années avant de pouvoir obtenir une récolte agricole. De plus, il faut signer un contrat (Accord de Transfert de Matériel) interdisant de s’en servir pour autre chose que la sélection ou la recherche, ce qui veut dire qu’on n’a pas le droit de les cultiver pour en vendre la récolte.

  • « défendons notre droit fondamental de ressemer »

Ce droit de ressemer n’a jamais été remis en cause pour les variétés du domaine public comme par exemple les variétés anciennes. Pour les variétés nouvelles qui viennent d’être créées, il a fallu équilibrer le droit de semer et de ressemer avec le droit des créateurs de nouvelles variétés à protéger leur création (l’article 27 de la Déclaration universelle des droits de l’homme inclut ce droit à la propriété intellectuelle). Ajoutons que la création de nouvelles variétés végétales représente 10 années de travail et qu’il serait dramatique de diminuer les investissements en création variétale alors que les défis à l’agriculture sont considérables : diminution des intrants chimiques, changements climatiques, etc…

Réponse du RSP : Les variétés du domaine public ne sont pas disponibles en pratique (voir réponse précédente). La plupart des variétés enregistrées au catalogue interdisent le droit de ressemer, soit par un droit de propriété industrielle (COV ou brevet), soit par la technique des hybrides F1, soit les deux. Le COV interdit aux agriculteurs de ressemer une partie de leur récolte pour la majorité des espèces cultivées (tous les légumes, le maïs, le soja, les fruitiers…) et n’accorde une dérogations à cette interdiction que pour une trentaine d’espèces de cultures agricoles et à la seule condition de payer des royalties à l’obtenteur. Le brevet impose les mêmes conditions quand il est lié à une variété protégée par un COV. Mais en cas de contamination de la récolte par un gène breveté venant d’ailleurs (par le vent, les insectes, les oiseaux, les outils agricoles…), toutes réutilisation comme semences est interdite. Quand aux hybrides F1, il s’agit de croisements non stabilisés qui donnent des plantes sans aucune valeur agricole lorsqu’on ressème le fruit de leur récolte. 

  • « défendons notre droit fondamental d’échanger nos graines paysannes sans être considérés comme hors–la-loi »

La notion de graines paysannes permet toutes les confusions : S’il s’agit de graines échangées entre jardiniers amateurs alors ces échanges sont libres. S’il s’agit de variétés créées par les paysans ou de ressources génétiques, ces échanges sont également libres.

Réponse du RSP : selon le GNIS, ces échanges ne sont libres que pour la recherche et la sélection et interdits pour la culture agricole. Ce qui veut dire que les paysans ne pourraient cultiver ces semences échangées que dans de petites parcelles d’expérimentation dont ils n’ont pas le droit de commercialiser la récolte. Or, les sélections paysannes ne se font pas au laboratoire ou en station expérimentale, mais dans leurs conditions d’utilisations réelles, c-à-d dans les champs de culture agricole. C’est ce qui fait leur qualité particulière d’adaptation fine à chaque condition de culture : c’est ce que veut interdire le GNIS parce que les sélections de ses adhérents sont incapables d’obtenir les mêmes résultats.

Si en réalité, sous couvert d’échanges, il s’agit de commerce déguisé, par exemple l’échange de 1000 quintaux de semences de blé, alors cette commercialisation doit respecter la règlementation publique européenne qui a été récemment réaffirmée par la Cour d’Appel de Nancy, à savoir l’inscription obligatoire sur une des listes du Catalogue. Il n’y a pas de droit fondamental à vendre des semences de mauvaise qualité, ne germant pas ou porteuses de maladies.

Réponse du RSP : Les contrôleurs du GNIS sont déjà venus menacer des agriculteurs échangeant non pas 1000 quintaux de semences de blé, mais deux ou trois quintaux !

Enfin, s’il s’agit en réalité de semences de ferme d’une variété non pas créée par les paysans qui les échangent mais par un autre sélectionneur, alors le droit de la propriété intellectuelle doit être respecté.

Réponse du RSP : La sélection et la production des semences fa toujours fait partie du métier d’agriculteur. L’apparition de la profession de semenciers spécialisé est historiquement très récente. De nombreux agriculteurs font toujours ce travail à leur échelle. Ils bénéficient comme les semenciers de l’exception du sélectionneur qui permet d’utiliser une variété protégée pour en sélectionner une autre. Pourquoi ne pourraient-ils pas échanger le résultat de leurs propres sélections ? 

  • « cultivons notre souveraineté alimentaire, dans nos champs, jardins et potagers »

Rien ne s’y oppose ! Au contraire l’Etat et les professionnels de la filière des semences font tout pour qu’il y ait plus de diversité dans les semences vendues aux jardiniers. Pour les légumes cultivés par les amateurs dans leurs jardins, la diversification des variétés a permis de faciliter le jardinage, d’échelonner les semis et les récoltes, de varier les goûts et les usages culinaires, ainsi que les formes et les couleurs au sein du potager. Ainsi, rien que pour l’espèce tomate, 52 variétés de tomates étaient vendues en France en 1980, 466 le sont en 2014. Pour les mêmes raisons, l’interprofession semencière (Gnis) a toujours encouragé l’Etat à ouvrir des listes de variétés anciennes, de variétés menacées d’érosion génétique ou de variétés destinées à des marchés locaux et prend même en charge les frais exigés par l’Etat pour l’inscription de ces variétés sur les listes officielles.

Réponse du RSP : 52 variétés de tomates étaient inscrites au catalogue en 1980 et 466 aujourd’hui, mais plusieurs milliers sont cultivées et conservées par des jardiniers sans que leurs semences ne puissent être commercialisées légalement. Les nouvelles listes du catalogue ne sont pas utilisées parce qu’elles imposent les mêmes contraintes qui interdisent la plus grande part de la biodiversité cultivée. Ce n’est pas parce qu’elle n’apparaît pas sur le catalogue que cette immense diversité n’existe pas. Il serait temps que le GNIS s’en rende compte.

De plus, le nombre de variétés ne peut pas rester le seul critère de la biodiversité cultivée. En effet, les variétés actuelles sont fortement standardisées pour répondre aux critères du catalogues (homogénéité et stabilité)  : elles présentent à la fois peu de diversité entre elles et au sein même d’une même variété la diversité des différentes plantes s’est fortement appauvrie en comparaison aux variétés traditionnelles ou aux variétés paysannes dites « populations »1.

  • « soyons acteurs de notre santé et de la biodiversité »

La filière française des semences est un acteur majeur de la sécurité sanitaire et de la biodiversité à double titre : Acteur de notre santé : certaines maladies ont quasiment disparu grâce au travail permanent réalisé par les sélectionneurs qui créent des variétés résistantes, comme par exemple, pour les variétés de haricot qui sont pour la quasi-totalité résistantes à l’anthracnose (maladie provoquée par un champignon) ou encore la cladosporiose du concombre.

Réponse du RSP : De nombreuses maladies sont directement liées aux sélections modernes qui obligent les agriculteurs à employer des doses exponentielles d’engrais et de pesticides chimiques toxiques, qui appauvrissent les plantes en fibres et en micronutriments essentiels comme les antioxydants et les vitamines, ou encore qui augmentent la présence de substances mal tolérées comme les glutens de plus en plus indigestes des blés « à haut rendement ».

Acteur de la biodiversité : par la création chaque année de plus de 600 nouvelles variétés et par la conservation en France de plus de 30 000 plantes par 27 réseaux (coopération entre les sélectionneurs privés et publics et les associations d’amateurs), et la mise à disposition de la communauté nationale et internationale de certaines de ces collections.

Réponse du RSP : Selon la FAO, nous avons perdu 75 % de la biodiversité cultivée depuis que le catalogue défendu par le GNIS existe.

Communiqué du GNIS du 25 septembre 2014 et réponses du RSP

Vente de semences : l’arrêt de la Cour d’Appel de Nancy clarifie la situation !

L’arrêt, du 9 septembre 2014, rendu par la Cour d’Appel de Nancy, concernant l’affaire qui opposait la société Graines Baumaux à l’association Kokopelli, réaffirme à cette occasion que toute activité commerciale liée aux semences doit respecter le cadre réglementaire de la commercialisation.

En effet, la Cour confirme la lecture qui doit être faite du système réglementaire de commercialisation des semences qui repose sur l’inscription obligatoire des variétés sur le Catalogue officiel avant de pouvoir accéder aux différents marchés. Elle le fait également en prenant en considération la réponse qu’avait donnée la Cour de Justice de l’Union européenne après avoir été saisie par Kokopelli sur le même sujet.

Le Catalogue Officiel : référence, garantie et transparence

La législation européenne prévoit qu’avant d’être commercialisées au sein de l’Union Européenne, les variétés végétales doivent subir un processus d’épreuves officielles et être inscrites aux catalogues nationaux et communs des variétés. Ces règles assurent aux agriculteurs, horticulteurs et utilisateurs de semences, l’accès à des semences de qualité.

En effet, cette inscription au Catalogue garantit que :

  • deux variétés végétales identiques ne sont pas commercialisées sous des noms différents.
  • deux variétés végétales différentes ne sont pas commercialisées sous le même nom.
  • la variété bénéficie bien des caractéristiques attendues par son utilisateur.

Par ailleurs, ces dernières années la législation française puis européenne a ouvert dans les catalogues de nouvelles listes pour les variétés menacées d’érosion génétique, les variétés anciennes et les variétés destinées à des marchés de niche.

L’échange entre amateurs de graines de variétés non inscrites est légal

Cet arrêt permet également de rassurer les jardiniers amateurs en rappelant que les cessions ou les échanges de petites quantités de semences non inscrites sont possibles entre « particuliers amateurs de jardinage qui ne font pas commerce de leurs semences potagères ». Le cadre réglementaire dans lequel s’exerce la mise en marché des semences est ainsi réaffirmé. Dans le cadre actuel, qu’il s’agisse de commercialiser des variétés anciennes, des populations traditionnelles ou des variétés nouvelles, elles doivent être inscrites sur une des listes du Catalogue Officiel.

Réponse du RSP : L’objectif du GNIS est peut-être d’interdire toute vente aux jardiniers amateurs de semences des dizaines de milliers de variétés qui ne peuvent pas toutes être enregistrées au catalogue officiel. Ce n’est pas l’objectif du législateur européen.

Le catalogue officiel a été mis en place pour « améliorer la productivité des cultures » de l’agriculture professionnelle chargée de garantir la sécurité alimentaire des populations urbaines. Contrairement à ce que prétend le GNIS, il ne se contente pas de garantir la dénomination et les caractéristiques revendiquées des semences commercialisées, il leur impose aussi une obligation de standardisation (homogénéité et stabilité) qui rend nécessaire l’utilisation massive sur tout le territoire d’intrants chimiques (engrais et pesticides. Cette obligation est contraire à la qualité intrinsèque des semences paysannes anciennes ou modernes qui conservent une grande diversité et variabilité indispensable à leur adaptation aux conditions de culture et climatiques elles-mêmes très diversifiées et de plus en plus variables. Les excès de cette mission « productiviste » du catalogue ont déjà été largement dénoncés et une réforme européenne est annoncée pour tenter d’y remédier.

Mais le législateur européen n’a jamais eu la prétention d’imposer les mêmes règles au jardinage amateur. Cette agriculture dite « de loisir » répond d’abord à des objectifs de découverte et de conservation de la biodiversité végétale, gustative, culinaire et culturelle qui sont souvent opposés à tout objectif de productivité maximum. La directive européenne qui encadre le commerce des semences de légume dit clairement que « les échanges de semences qui ne visent pas une exploitation commerciale de la variété ne relèvent pas de la commercialisation » et ne sont donc pas concernés par l’obligation d’inscription de la variété au catalogue. Jusqu’à preuve du contraire, le jardinage amateur vise l’autoconsommation ou le partage de la récolte et non une exploitation commerciale de quelque variété que ce soit. Surtout lorsqu’aucune variété n’est cultivée, mais uniquement des « cultivars » hérités des générations précédentes qui n’ont jamais été homogénéisés ni stabilisés pour mériter le titre de variété tel qu’il est défini dans la loi.

Alors qu’elle n’était pas interrogée sur la légalité de l’activité commerciale de Kokopelli, la Cour d’appel a curieusement voulu se prononcer sur ce point. Elle développe une analyse grammaticale pour le moins étonnante afin de transformer l’obligation européenne d’enregistrement de la variété au catalogue qui ne s’applique qu’à la vente ou à toute cession réalisées « en vue d’une exploitation commerciale », en une obligation française qui devrait s’imposer aussi à toute vente ou cession réalisées « dans le cadre d’une exploitation commerciale ». Cette analyse est, au dire de la Cour elle-même, sans incidence sur sa décision qui ne concerne que la concurrence déloyale  : est-ce pour cela que les juges se sont contentés de reprendre à leur compte la réécriture fantaisiste du texte européen revendiquée par le GNIS depuis de nombreuses années ? N’ont-ils pas confondu les missions régaliennes de contrôle de d’application du droit des semences confiées par les pouvoirs publics à cette interprofession, avec ses missions de groupe de pression économique chargé de revendiquer des lois favorables à ses adhérents ? Alors qu’ils ont interrogé la Cour de Justice de l’Union européenne sur de nombreuses autres questions, pourquoi ne l’ont-ils pas interrogée aussi sur ce point litigieux qu’elle est la seule à pouvoir trancher en dernier ressort ?

 

Journal des bonnes nouvelles du 29 septembre

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les CCG pas rentables si non subventionnés
une raison de plus pour signer la cyberaction N° 644: Centrale à gaz en Bretagne : Pour que vive la démocratie !
Royal: «Tant que je serai ministre de l’Ecologie, il n’y aura pas de gaz de schiste» http://www.liberation.fr/terre/2014/09/28/royal-tant-que-je-serai-ministre-de-l-ecologie-il-n-y-aura-pas-de-gaz-de-schiste_1110162
une raison de plus pour signer la cyberaction N° 643: Urgent: relance imminente des permis de recherche du gaz de schiste
Algues vertes. L’État versera 535 756 € à Saint-Brieuc agglomération http://www.cyberacteurs.org/quotidien/equotidien.php?id=1130
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Forêt publique: l’ONF prendra en charge l’effort budgétaire supplémentaire http://www.cyberacteurs.org/quotidien/equotidien.php?id=1130
une raison de plus pour signer la cyberaction N° 642: VERS LA FIN DES FORÊTS PUBLIQUES ?
Accord UE-Canada : plus de 130 organisations citoyennes réaffirment leur refus d’un accord désastreux pour les peuples et l’environnement http://www.cyberacteurs.org/quotidien/equotidien.php?id=1130
une raison de plus pour signer la cyberaction N° 625: Accords de libre échange UE-Canada
Rana Plaza, Auchan promet 1,5 million de dollars aux victimes http://www.cyberacteurs.org/quotidien/equotidien.php?id=1130
une raison de plus pour signer la cyberaction N° 547: Indemnisez les victimes du Rana Plaza au Bangladesh

 

!!! DEUX PERMIS D’EXPLORATION POUR LE GAZ DE COUCHE SUR UN TERRITOIRE DEJA TRAUMATISE PAR LES MINES DE CHARBON !!!!

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ACTIONS ANTI GAZ DE COUCHE ET TAFTA DANS LA REGION NORD PAS DE CALAIS

http://houille-ouille-ouille-5962.com

Dates à retenir

Jeudi 9 octobre à 8 h (du matin)
Rendez vous devant l’université d’Artois de Lens – rue Jean Souvraz, près de la sous-préfecture
Durant la matinée, aura lieu un colloque organisé par le conseil régional sur le thème du gaz de houille. C’est une parodie de dialogue. Le conseil régional veut faire entériner son projet d’exploitation du “gaz de houille” qui commencerait en fin de cette année.
Il est important d’être nombreux pour montrer -devant l’entrée de l’université- que nous ne sommes pas dupes de cette manoeuvre et que nous sommes toujours opposés à l’exploration et l’exploitation du gaz de couche à Divion et à Avion.
Venez nombreux ; avec des copines ; avec des copains ; avec le maillot “gaz de couche non merci” ; avec la casquette ; avec l’autocollant ; avec le masque ; avec des casseroles …. pour mettre de l’animation
Pour plus d’infos, voir sur le site.

No fracking day ; Convergence avec la mobilisation « stop TAFTA »

Samedi 11 octobre ; de 14 h à 17 h, sur la grand-place de Lille
Rassemblement à l’occasion de

La journée mondiale contre le fractionnement hydraulique
et de la journée européenne contre TAFTA – accord de libre-échange UE-États-Unis-, CETA -accord UE-Canada- et TISA -Accord sur le commerce des services.

Les deux problématiques -fractionnement hydraulique et TAFTA- sont bien liées. Si l’accord entre les USA et l’union européenne passe, les entreprises auront tout loisir d’obliger les gouvernements à laisser pratiquer la fracturation hydraulique.
Il est donc important de se rassembler pour continuer à expliquer que l’on ne veut pas de la fracturation hydraulique.

les collectifs d’opposition aux gaz de schiste et de couche se mobiliseront une heure, distribueront des tracts, afficheront des banderoles puis il y aura une convergence avec le collectif “stop tafta” après avoir interpelé publiquement les multinationales
Venez nombreux ; avec des copines ; avec des copains ; avec toutes les initiatives prises par les personnes qui se battent contre les PINI (projet inutiles, nuisibles et imposés)
avec le maillot “gaz de couche non merci” ; avec la casquette ; avec l’autocollant ; avec le masque ; avec des casseroles …. pour mettre de l’animation
Pour plus d’infos, voir sur le site.

ACTION TAFTA / CETA : La Conf’ occupe le siège social de Cargill France

Une 100aine de paysans de la Conf’ occupent actuellement le siège social de Cargill, la 1ère multinationale agro-alimentaire mondiale, pour protester contre la signature dans 2 jours du CETA (accords de libre échange entre l’Europe et le Canada). Cette action a aussi pour but de dénoncer les négociations en cours sur le TAFTA, qui emboitera le pas au CETA et pour lequel se tient un round de négociations en fin de mois.
Cette occupation vise à dénoncer la prise de pouvoir par les multinationales sur les paysans et citoyens européens et nord américains et à interpeller Hollande, Juncker et Obama.
Nous invitons tout ceux qui le peuvent à venir nous rejoindre au 18, rue des Gaudines; 78100 Saint Germain en Laye. Vous pouvez y accéder en train depuis la gare saint Lazare ou par le RER A et vous rendre à la gare de Saint-Germain-en-Laye, Bel air – Fourqueux.
Comptez 1 petite heure pour vous y rendre.
Nous vous attendons nombreux pour dire non à CETA et TAFTA ! Mobilisez vos réseaux parisiens et usez de vos réseaux sociaux (Twitter @ConfPaysanne pour l’info en continu) !
Contactez moi (tel ci-dessous) si vous avez besoin d’un contact sur place.
Plus d’infos + photos dans la journée,
Pierre-Alain Prévost
+33 (0)6 65 78 54 90
Confédération paysanne
Coordinateur des campagneshttp://www.confederationpaysanne.fr/

Rappel des actions en cours
cyberaction N° 587: TAFTA NOUS N’EN VOULONS PAS 11 133 participants
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/tafta-voulons-pas-698.html

cyberaction N° 625: Accords de libre échange UE-Canada
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/accords-libre-echange-ue-canada-781.html

cyberaction N° 615: PROTÉGEONS NOS COMMUNES, DÉPARTEMENTS et RÉGIONS. DÉCLARONS LES HORS TAFTA !
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/protegeons-communes-departements-re-750.html

Journal des bonnes nouvelles du 18/09

 

1000 vaches : stop à l’installation ! 4300 participants en 3 jours BRAVO

Ce blocus a été levé hier suite à une réunion de crise au ministère de l’agriculture. Est ressorti de cette réunion que le méthaniseur aurait une puissance ramenée à 0,6 MW (1,4 MW initialement), que les intrants ne seraient composés que de lisier et déchets de ferme (victoire pour les opposants) et que la demande d’autorisation pour 1000 vaches serait automatiquement assortie d’une nouvelle enquête publique.
La suite http://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=726

Rappel cyberaction toujours en cours : Senoble compatible avec l’usine à vaches ?
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/senoble-compatible-usine-vaches-763.html  

et cyberaction : Pour les paysans contre les 1000 vaches
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/paysans-vaches-793.html

 

Danone obligé de retirer sa publicité mensongère après 15 années de matraquage et de dégâts
La Chine va interdire le charbon sale dans ses centrales
Le tribunal de Nancy suspend les tirs de loup dans la Meuse
Bonnes nouvelles pour l’emploi dans la zone euro et l’Union européenne
http://www.cyberacteurs.org/quotidien/equotidien.php?id=1123

 

Pétition : patriotisme fiscal

 

Votre avis et commentaires éventuels sur cette proposition m’intéresse.

Alain Uguen

France-Suissejpeg

Sur le papier, la prochaine finale de la coupe Davies annonce un duel France Suisse. Or Tsonga, Monfils, Simon, Benneteau et même Clément sont tous résidents suisses.

A un moment où notre pays connait des difficultés, chacun doit contribuer de manière équitable à la hauteur de ce qu’il gagne à la solidarité nationale. Il serait paradoxal que la finale France-Suisse soit en fait une compétition entre Français résidant en Suisse et Suisses résidant en Suisse.

Que ce soit en politique ou en sport, nous devons exiger des instances représentatives de s’assurer que ceux qui nous représentent ou portent les couleurs de la France fassent preuve de patriotisme fiscal.

Texte de la pétition proposé

Que ce soit en politique ou en sport, nous sous signés, citoyens et contribuables français exigeons de nos instances représentatives que ceux qui nous représentent ou portent les couleurs de la France fassent preuve de patriotisme fiscal en payant leurs impôts en France.

 

CONFERENCE DEBAT avec Jacques Caplat, agronome,

affiche CAPLAT 18sept2014-1

AU JUCH JEUDI 18 SEPTEMBRE 20H30 qui présentera son nouvel ouvrage, “CHANGEONS D’AGRICULTURE, réussir la transition”, publié chez Actes Sud.

Destiné au grand public aussi bien qu’aux agriculteurs, ce livre démontre qu’une autre agriculture est possible, étudie les conditions d’une transition pragmatique et ouvre des pistes pour l’action.

Il donne les clefs pour réconcilier agriculture, environnement et société. En revenant aux fondamentaux de l’agronomie, il explique que le système le plus performant en termes de rendements n’est pas celui qui nous est généralement présenté.

Le « modèle » agricole qui s’est imposé à la planète depuis quelques décennies est de plus en plus critiqué en raison de ses conséquences sur l’environnement, l’emploi, la santé humaine et animale. Sa remise en cause est pourtant prohibée au nom de l’urgence alimentaire : il serait « le seul capable de nourrir l’humanité ». Cette affirmation péremptoire interdit le débat et enferme les paysans dans une impasse, dont il est urgent de les aider à sortir. En identifiant les fondements du modèle dit « conventionnel », Jacques Caplat permet de comprendre en quoi les choix scientifiques, économiques et politiques qui ont permis son élaboration peuvent être discutés et contestés.

JACQUES CAPLAT est agronome et ethnologue. Fils de paysan, il a été conseiller agricole en Chambre d’Agriculture puis animateur à la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique. Il a notamment participé à la création du Réseau Semences Paysannes et s’est impliqué dans des actions de développement dans des pays du Sud. Il est l’auteur de nombreux rapports et conférences sur l’agriculture, ainsi que du livre “L’agriculture biologique pour nourrir l’humanité”.

Lors de cette conférence/débat, vous pourrez dialoguer avec un auteur qui accepte la contradiction et qui sait qu’aucun changement n’aura lieu sans l’adhésion des « travailleurs de la terre ».

Organisation : Associations Baie de Douarnenez Environnement,Eau et Rivières de Bretagne, Collectif Alerte à l’Ouest

Entrée gratuite. livre en vente sur place. Dédicace et pot offert en fin de soirée.

LE JUCH salle socioculturelle

JEUDI 18 SEPTEMBRE 20H30

 


Baie de DouarneneZ Environnement
http://baiedouarnenezenvironnement.over-blog.com/
https://www.facebook.com/pages/Baie-de-DouarneneZ-Environnement/136885106338468

Journal des bonnes nouvelles du 08/09/14

Quelques bonnes nouvelles pour bien commencer la semaine. Votre souris a du pouvoir : pensez à l’utiliser
Alain Uguen

C’est un immense soulagement : les animaux du Domaine des Douages sont sauvés. La cyber @ction a été mise en archives
http://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=723

Mobilisation réussie ! Environ 1200 personnes ont participé au pique-nique festif !
La pétition de soutien au combat pour sauver la zone humide du Testet est toujours en ligne
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/sauvetage-zone-humide-testet-souti-811.html

Les soutiens pour l’autoroute l’A831 perdent patience
Raison de plus pour soutenir la ministre dans son refus de ce tronçon d’autoroute!
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/autoroute-a-806.html

Ecologie : BP et marée noire, le ministre de la Justice satisfait du verdict
En finir avec la chasse en France : le nombre de chasseurs s’effondre, et c’est tant mieux

Le Guatemala rejette la loi du commerce des États-Unis protégeant Monsanto et OGM
Les activistes de Sea Sheperd sont sortis de prison

 ces infos et bien d’autres seront dans la revue de presse du jour quand Marie l’aura mise en ligne.
http://www.cyberacteurs.org/quotidien/index.php

 la pelote le 23 août

Chers vous toutes et tous
qui aimez les aventures artistiques, qui avez participé ou non, de près ou de loin à la génèse de la pelote rouge, la diffusion de son projet, sa fabrication, installation, inauguration, voici quelques nouvelles de la pelote.
La pelote va bien.

Dans un magnifique écrin vert, face à l’inventaire des donneurs de chiffons rouges, où chacun aime à se retrouver et reconnaitre ses amis, suspendue à la branche d’un chêne, la pelote se balance au gré du souffle du bocage landais, se gargarise du chant des oiseaux, se pâme au soleil et rosit à la lune, se gonfle sous la pluie, se creuse se déforme, sous les mains fouillantes de certains visiteurs se transforme et reforme sous des carresses bienveillantes.

La pelote respire au rythme de l’été qui passe,
la pelote se gorge d’un air serein venant de la zad voisine.BONNE BALLADE & BONNE FIN D’ETE

pour en savoir plus:
http://sofievinet.fr/en-ce-moment/la-pelote-rouge/
http://acipa-ndl.fr
bien à vous sofie vinet

 

Journal des bonnes nouvelles du 05/09/14

Il peut paraitre provocateur de baptiser “bonnes nouvelles” des condamnations, des poursuites en justice ou des retards, mais ce sont, à tout le moins, des incitations à poursuivre les combats que nous menons ensemble.

Guatemala : Sous la pression des mouvements sociaux, la Justice suspend temporairement une partie de la “Loi Monsanto”
Viticulture : l’escargot, l’arme fatale écolo contre le mildiou
Bisphénol A et intolérance alimentaire, un lien établi pour la première fois

Nitrates : la France condamnée par la Cour de Justice européenne

Rénovation énergétique des logements : des avancées sur le tiers-financement
 Matières premières : une ONG suisse invente un gendarme international

Dans le Tarn, l’opposition se renforce contre un barrage menaçant une zone humideIntrusion dans la centrale de Fessenheim : 55 militants de Greenpeace condamnés pour un «débat légitime» sur l’énergie nucléaire

Areva annonce un retard de neuf ans pour son EPR finlandais
Le gendarme du nucléaire poursuit EDF en justice

Ségolène Royal : « L’écologie ne doit pas être punitive, l’écologie ce n’est pas des impôts …

Toutes ces infos dans la revue de presse de jeudi ou vendredi

Campagne Moi citoyen je m’engage

Pour couper le cordon avec l’électricité nucléaire rejoindre Enercoop en 3 étapes :
1. Faites un relevé de compteur. (outils nécessaires: un papier et un crayon)
2. Armez vous d’une facture d’électricité … (repérez dessus le Point de Livraison et la Puissance)
3. et d’un RIB.

Vous êtes prêt !

Rendez-vous sur Enercoop.org et laissez vous guider…

PS : si vous l’avez raté pendant l’été, je vous invite à mettre un commentaire sur le site de consultation de l’ASN
 Projet de guide relatif au contenu des plans de gestion des incidents et accidents de transport de substances radioactives
http://www.asn.fr/Reglementer/Consultations-du-public/Consultations-du-public-en-cours/Plans-de-gestion-des-incidents-et-accidents-de-transport-de-substances-radioactives/%28comment%29/success

 

Les schtroumpfs grognons se jettent à l’eau, et alors ?

 

UFC Que Choisir Poitiers – La Feuille de Chou – sept 2014 – n° 127

BARBOUZES BONNETS BLEUS FNSEA POUR QUELQUES EUROS ?

Unis pour imposer leurs lois cet été, les bonnets bleus de l’ADIV (association des irrigants de la Vienne)soutenus par la FNSEA (“compris” par M. Marchand,président chambre agri86), ont démonté deux limnigraphes du Clain à Poitiers comme des barbouzes.

Les plus gros irrigants entendent ainsi dénoncer les priorités de la gestion de l’eau (AEP et milieux), refuser le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux du bassin Loire-Bretagne (SDAGE) et manifester contre les «contraintes» de la protection de l’eau(FNSEA).

Et quand ils émettent des pollutions diffuses dans l’eau(nitrates porcins, pesticides) sont-ils légitimes à percevoir des aides PAC ?

Fin septembre ils organisent leur salon « mondial » de l’irrigation en Charente-Maritime, Aquanide.

Pensent-ils qu’on les aimera mieux après tout ça ?!

Serge Rivet UFC Que Choisir Poitiers et Poitou Charentes