Stéphane Hessel : son dernier débat, avec Daniel Cohn-Bendit

La semaine dernière, “le Nouvel Observateur” publiait un débat entre l’auteur d'”Indignez-vous !”, mort la nuit dernière, et le député européen.

Dans son essai , “Pour supprimer les partis politiques !?”, Cohn-Bendit remet en cause l’utilité des partis politiques. Et vous, Stéphane Hessel, vous avez montré que les mouvements des “indignés” contestent les formations traditionnelles. Pour faire de la politique, faut-il se débarrasser des partis ?

– Stéphane Hessel (*) : La question est de savoir sur quelles forces s’appuyer pour sortir de ce manque d’appétit politique dont souffrent nos sociétés contemporaines. Il n’y a rien de plus triste que d’entendre les gens répéter : “Je ne crois plus à la politique.” Sans la politique, il ne peut y avoir de progrès de l’humanité.

– Daniel Cohn-Bendit (*) : Le problème que je pose à partir de mon expérience à Europe Ecologie est de savoir si l’intervention la plus efficace dans la vie publique part d’un parti. La réponse est non. Un parti, c’est un système refermé sur lui-même, hermétique à ce qui se passe dans la société. Quand on voit le duel Copé-Fillon à l’UMP, ou le choc titanesque Aubry-Royal au PS, on se dit qu’il faut être totalement ” hors sol ” pour offrir un tel spectacle. Dans leur quête d’un pape ou d’une papesse, les partis finissent par oublier leur raison d’être.

Daniel Cohn-Bendit écrit qu’un parti c’est un “blindage”, une armure où il n’y a plus de débats. Est-ce qu’au fond un parti n’interdit pas l’indignation ?

– S. H. : Ce réflexe d’indignation que j’ai prôné dans mon livre ne peut pas se borner à soutenir un parti politique. Il faut explorer d’autres champs. Les partis se préoccupent trop de ce qui se passe dans leur propre pays, dans un cadre étroitement national. Sans aucune vision du monde.

– D. C.-B. : Je ne dirais pas que les partis empêchent l’indignation mais qu’ils l’instrumentalisent. Un parti est rarement interpellé par ce qui se passe dans la société. Observons les campagnes présidentielles en France : les candidats font comme si l’Europe et le monde n’existaient pas. Ils devraient avoir le courage de dire aux électeurs que la France est devenue un petit pays. Elle pèse à l’échelle du monde ce que pèse le Luxembourg en Europe. Pour autant, un petit pays peut faire de grandes choses.

– S. H. : Les vrais débats sont lancés hors des partis. C’est ce que nous avons fait avec l’économiste Pierre Larrouturou à travers le collectif baptisé Roosevelt 2012. Cette initiative vise à dire que c’est le fonctionnement de l’économie mondiale qui est le point d’achoppement pour tout progrès. Ce que Dany et moi reprochons aux partis traditionnels, c’est leur enfermement dans une longue histoire, dans leurs passés respectifs. Ils ne regardent pas vers le futur. Aujourd’hui, réfléchir à demain, c’est prendre en compte d’abord l’écologie ! Un parti n’est plus une structure suffisante pour porter un tel enjeu qui relève du bien commun.

– D. C.-B. : La question qui se pose pour nos démocraties est d’agir en tenant compte des générations à venir. Comment mobiliser les citoyens sur des enjeux de long terme alors qu’ils réclament des retombées immédiates ? L’écologie est une dimension de réflexion collective qui remet en cause les traditions de gauche comme de droite. Par-delà les clivages partisans, elle mobilise des personnalités aussi diverses que Chantai Jouanno, Michel Rocard, Pierre Larrouturou…

Mais l’action politique, ce n’est pas qu’une juxtaposition d’individualités, c’est d’abord une organisation collective.

– S. H. : C’est pourquoi nous devons créer de nouvelles formes collectives. Nous avons une organisation mondiale, l’ONU, dont les faiblesses et les lâchetés tiennent au fait qu’elle s’appuie sur des gouvernements. Quand on veut faire travailler ensemble 192 pays – dont les deux tiers ne sont pas démocratiques -, on se heurte à des difficultés insurmontables. Un secrétaire général, Kofi Annan, a eu l’intelligence de définir ce que l’on a appelé les huit Objectifs du Millénaire pour le Développement (lutte contre l’extrême pauvreté, accès à l’éducation, égalité des sexes, etc.). C’est autour de ces objectifs que l’on peut faire travailler ensemble les citoyens du monde. Il existe une formidable capacité d’interpellation qui vient des ONG, justement parce qu’elles ne dépendent pas des gouvernements nationaux. C’est là qu’est l’espoir !

Daniel Cohn-Bendit, au Parlement européen, n’êtes-vous pas à vous tout seul une sorte d’ONG qui interpelle les gouvernements ?

– D. C.-B. : En tout cas, les ONG permettent de dépasser les réflexes de partis. Par exemple Guy Verhofstadt, le président du groupe des démocrates et libéraux au Parlement européen avec qui j’ai signé il y a quelques mois “Debout l’Europe !”, c’est un enfant de Thatcher. Nos différences politiques sont profondes mais ne nous empêchent pas de débattre et de porter une cause commune, l’Europe ! Sur l’Europe comme sur l’écologie, on ne progressera pas en mobilisant une partie de la société contre l’autre. Il faut construire des passerelles.

Dans son livre, Daniel Cohn-Bendit se revendique d’un ” réformisme subversif “. Ca existe ?

– S. H. : C’est là que la notion d’indignation trouve sa place. Si on commence par s’indigner devant les dysfonctionnements de la société, on se met obligatoirement en quête d’autre chose. Le message du réformisme subversif, c’est : “Indignez-vous, oui, mais pour faire quelque chose !”

– D. C.-B. : Le réformisme subversif est indispensable pour sauver l’Europe. Les gouvernements viennent d’aboutir à un très mauvais accord sur le budget. Au Parlement européen, les députés peuvent commettre un acte subversif en le rejetant pour remettre au coeur du débat la question de la démocratie européenne ! Ils vont subir une pression énorme sur le mode “vous mettez l’Europe en danger !”. Ils doivent réfuter ce syndrome dit “de Tina”, “There is no alternative”. Il y a toujours une alternative. Sinon, il n’y a plus de démocratie.

Et François Hollande, que vous avez soutenu, est-il réformiste ? Subversif ? Ou ni l’un ni l’autre ?

– S. H. : Il est prudent ! Trop prudent. Il ne sera véritablement efficace que s’il intègre le réformisme subversif, c’est-à-dire le besoin de renoncer à des timidités. C’est ce que nous enseigne le livre remarquable de René Passet, ” les Grandes Représentations du monde et de l’économie à travers l’histoire. De l’univers magique au tourbillon créateur “. Il y descend en flèche la figure de Milton Friedman. Le danger, c’est la façon dont cet économiste a fait de la mathématique un élément irréversible du fonctionnement de l’économie et a laissé croire, pas seulement à Mme Thatcher mais aussi, un peu, à François Hollande, qu’il n’y a pas moyen de faire autrement.

– D. C.-B. : Hollande se dit : Il faut que j’avance mais je dois donner des garanties à ceux qui ne comprennent pas. Alors il essaie de pacifier, comme il l’a fait lors du débat sur le mariage pour tous ou en recherchant un compromis avec le Medef pour réformer le marché du travail. Hélas, il y a un domaine où il est incapable de rechercher un compromis : c’est l’écologie ! François Hollande soufre d’un blocage culturel ! Sur l’écologie, il est englué dans la culture de la gauche traditionnelle.

Lorsqu’un chômeur en fin de droits s’immole devant une agence de Pôle Emploi à Nantes, est-ce que son acte ne solde pas la mort de la politique, impuissante face à la crise ?

– S. H. : Nous vivons dans une société cruelle, nous le savons. La leçon à tirer de ce drame, c’est que nous ne pouvons pas laisser continuer un système économique et financier qui ne réponde pas aux besoins les plus élémentaires. Et cet événement nous dit aussi qu’il faut aller vite sur les paradis fiscaux, le contrôle des banques, ou la lutte contre la spéculation. Face à la crise, Roosevelt 2012 a bougé en quelques mois ! Donnons-nous jusqu’en septembre pour prendre les décisions subversives et courageuses !

– D. C.-B. : Lors de son discours sur l’état de l’Union, Obama a expliqué que les vingt petites victimes de la tuerie de Newton avaient droit à un vote sur le contrôle des armes. Cet homme qui s’est immolé par le feu à Pôle Emploi, il a droit à un vote pour l’élargissement de la protection sociale. Les jeunes Européens au chômage, ils ont droit à un vote au Parlement européen pour créer enfin une assurance chômage pour les jeunes. Comme les 70 000 morts en Syrie ont droit à un vote à l’ONU.

– S. H. : J’ajoute que ces décisions courageuses et subversives, il est presque impossible de les prendre seul en Europe. C’est pourquoi Dany nous est si précieux au Parlement européen.

Mais il répète qu’il ne sera pas candidat à un nouveau mandat en 2014…

– S. H. : La seule chose que je ne lui pardonnerais pas, c’est qu’il se désintéresse de la politique.

– D. C-B. : Il y a d’autres façons d’intervenir que de se présenter à une élection. Je continuerai à mobiliser, à interpeller, à débattre. Mon modèle, c’est Stéphane Hessel !

(*) DANIEL COHN-BENDIT, cofondateur d’Europe Ecologie en 2009, est député européen depuis 1994 et a écrit récemment “Debout l’Europe !” avec Guy Verhofstadt (André Versaille Editeur). Il vient de publier “Pour supprimer les partis politiques ! ? Réflexions d’un apatride sans parti” (Indigène Editions).

STEPHANE HESSEL, grand résistant, déporté, ancien ambassadeur de France, est l’auteur du best-seller mondial “Indignez-vous !” (Indigène Editions), d'”Engagez-vous !”, du “Chemin de l’espérance”, avec Edgar Morin (Fayard). Il vient de publier “A nous de jouer ! Appel aux indignés de cette terre” aux Editions Autrement.

(Article publié dans “le Nouvel Observateur” du 21 février 2013)

POUR UNE TERRE SANS PESTICIDES / 23 Mars 2013

POUR UNE TERRE SANS PESTICIDES / 23 Mars 2013

Projet d’une journée d’action pour opposition aux pesticides et sensibilisation aux problèmes.
date :samedi 23 mars de 10 h 30 à 13 h
Lieu avancé : Quimper

Pour des alternatives aux pesticides

Cette déambulation active aura lieu en lien avec la semaine nationale sur le sujet.

C’est la suite logique des marches de mars 2010 et 2012 à La Torche et à Audierne en 2011.
Nous aimerions renouveler l’action et proposer une autre forme qui ne serait pas une manifestation classique avec défilé groupé sur le voie publique, mais une forme d’action militante plus spontanée et auto-gérée avec le moins possible d’organisation centralisée.

L’idée serait que chaque participant vienne en ville avec le minimum requis d’un masque sanitaire sur le visage et par petits
groupes rallie le centre ville en se mêlant à la vie de badauds et clients du samedi en ville. Les actions créatives individuelles sont ouvertes.
Toute autre forme de « signalétique » corporelle et sonore est possible. A chacun selon sa bonne humeur et engagement contre ces saloperies chimiques qui pourrissent la vie et rapportent gros.

L’information plus didactique sur le problème des pesticides serait lisible sur des petites pancartes, cartons dans le dos des porteurs de masques et petit panneau de slogans et (ou) infos tenu de face par l’un des militants de chaque petit groupe qui le rend visible aux personnes qui s’interrogent sur le pourquoi de tout cela. Le dialogue avec les gens peut s’instaurer à partir de cet ensemble.

Depuis divers points de départs entre 10 h30 : chaque petit groupe ( venu par ex en co-voiturage) démarre depuis les 3 points de rassemblement et de façon liquide les petits groupes s’immiscent là où ils sont, dans la vie du samedi.

Les petits groupes convergent tous vers la place Saint Corentin lieu de visibilité de de groupe, et d’ échanges /entre-nous et avec les gens. ( les thermos partageurs sont les bienvenus)

Contenu de l’action : faire porter les slogans et infos sur les problèmes de santé publique et d’atteinte irréversible à la bio-diversité.

L’eau et l’assainissement sont un droit humain !

L'eau un droit humain

L’eau un droit humain


l’eau est un bien public, pas une marchandise ! Nous invitons la Commission européenne à proposer une législation qui fasse du droit à l’eau et à l’assainissement un droit humain au sens que lui donnent les Nations unies, et à promouvoir la fourniture d’eau et l’assainissement en tant que services publics essentiels pour tous. Le droit européen devrait exiger des gouvernements qu’ils garantissent et fournissent à tous les citoyens l’assainissement et de l’eau saine et potable en suffisance. Nous demandons instamment que :

1. Les institutions européennes et les États membres soient tenus de faire en sorte que tous les habitants jouissent du droit à l’eau et à l’assainissement.

2. L’approvisionnement en eau et la gestion des ressources hydriques ne soient pas soumis aux “règles du marché intérieur” et que les services des eaux soient exclus de la libéralisation.

3. L’Union européenne intensifie ses efforts pour réaliser l’accès universel à l’eau et à l’assainissement.

Foire aux questions

Objet:
Nous invitons la Commission européenne à proposer une législation qui fasse du droit à l’eau et à l’assainissement un droit humain au sens que lui donnent les Nations unies, et à promouvoir la fourniture d’eau et l’assainissement en tant que services publics essentiels pour tous.

Principaux objectifs:
Le droit européen devrait exiger des gouvernements qu’ils garantissent et fournissent à tous les citoyens l’assainissement et de l’eau saine et potable en suffisance. Nous demandons instamment que : 1. Les institutions européennes et les États membres soient tenus de faire en sorte que tous les habitants jouissent du droit à l’eau et à l’assainissement. 2. L’approvisionnement en eau et la gestion des ressources hydriques ne soient pas soumis aux “règles du marché intérieur” et que les services des eaux soient exclus de la libéralisation. 3. L’Union européenne intensifie ses efforts pour réaliser l’accès universel à l’eau et à l’assainissement.

Numéro d’enregistrement attribué par la Commission européenne:
ECI(2012)000003

Date d’enregistrement:
10/05/2012

Adresse internet de la proposition d’initiative citoyenne dans le registre de la Commission européenne:

Noms des organisateurs:
Bsirske Frank, Goudriaan Jan Willem, Nordström Annelie, Perret Anne-Marie, Kokalov Ivan, Pavanelli Rosa Maria, Prentis Dave

Noms des personnes de contact:
Goudriaan Jan Willem, Perret Anne-Marie

Adresses électroniques des personnes de contact:
water@epsu.org, president@epsu.org

Site internet de cette proposition d’initiative citoyenne:
http://www.right2water.eu/

Pour signer

Pour vos listes et vos blogs…….
Ziel erreicht veut dire “objectif atteint”
Bonne soirée Peter

Source: Blog Sven Giegold

Land Unterschriften Ziel für EBI Kommentar
Belgien 21.236 16.500 Ziel erreicht
Bulgarien 3.391 12.750
Dänemark 879 9.750
Deutschland 812.948 74.250 Ziel erreicht
Estland 610 4.500
Finnland 2.539 9.750
Frankreich 2.320 54.000
Griechenland 556 16.500
Großbritannien 1.571 54.000
Irland 1.190 9.000
Italien 53.316 54.000
Lettland 148 6.000
Litauen 2.678 9.000
Luxemburg 850 4.500
Malta 1.973 3.750
Niederlande 3.404 18.750
Polen 492 37.500
Portugal 1.228 16.500

Rumänien 437 24.750
Österreich 51.984 14.250 Ziel erreicht
Schweden 2.016 13.500
Slowakei 2.329 9.750
Slowenien 619 5.250
Spanien 21.662 37.500
Tschechien 2.740 16.500
Ungarn 1.016 16.500
Zypern 2078 4.500
Gesamt 916.858 1.000.000 aus 1Ž4 (also 7) der EU-Mitgliedsstaaten

Journal Le Monde du 13.02.2013

REPORTAGE

En Bretagne, le ” Peuple des dunes ” défend son sable (Le Monde)

Elus et riverains contestent un vaste projet d’extraction en baie de Lannion
Baie de Lannion (Côtes-d’Armor) Envoyée spéciale

édition du 13 Février 2013

A la belle saison, l’archipel des Sept-Iles est un lieu de villégiature très couru. Fous de Bassan, cormorans huppés, petits pingouins, guillemots de Troïl, fulmars boréaux, goélands ou encore puffins des Anglais se pressent sur ce littoral des Côtes-d’Armor. C’est pour eux et les stars locales, une colonie de phoques – des habitués – et les macareux moines, et pour tout le secteur de la pêche et du tourisme aussi, que le collectif le Peuple des dunes se bat.

Dans sa lutte contre le projet d’exploitation industrielle qui doit venir se servir en sable coquillier au milieu de la baie de Lannion, à deux encablures de ce site exceptionnel, classé réserve naturelle depuis 1976, le collectif de 31 associations, créé en janvier 2012, vient d’envoyer au ministre du redressement productif une lettre très circonstanciée qui démontre lacunes et impacts du dossier. Arnaud Montebourg a autorité sur le dossier et c’est lui qui devra in fine accorder – ou non – le permis d’extraction.

L’entreprise pétitionnaire, la Compagnie armoricaine de navigation (CAN), filiale du groupe Roullier, a vu grand. Elle a demandé l’autorisation de prélever 8 millions de mètres cubes de l’immense dune de sable coquillier, située entre deux zones Natura 2000 distantes d’à peine un kilomètre, sur la touristique Côte de granit rose. La CAN vise une extraction, pendant deux décennies, de 40 0000 mètres cube par an de ce matériau destiné à l’amendement des sols agricoles.

Les opposants au projet redoutent l’impact de la fine poussière rejetée par le bateau extracteur sur les fonds marins de la réserve, connus pour ses gorgones et ses eaux claires. Ils craignent en outre que la dune ne s’effondre. Celle-ci sert de frayère au lançon, une anguille des sables, dont les oiseaux de mer sont très friands, comme le sont bars et lieux. Le bruit et l’éclairage nocturne pourraient achever de rebuter toute cette faune.

Unanimes, les élus des treize communes riveraines de la baie de Lannion ont tous voté contre l’extraction. ” Il y a toujours eu des sabliers par ici, concède Yvon Bonnot (UMP), maire de Perros-Guirec, mais là, les quantités n’ont rien à voir. J’ai souvent posé la question : pourquoi laisser un interstice entre deux zones Natura 2000 ? On nous avait répondu que c’était à cause des algues vertes… “ Les élus s’interrogent : n’était-ce pas plutôt pour le sable coquillier ? Et quel impact aura l’arasement du gisement créé par les courants sur les plages de la côte ? Faudra-t-il les regarnir de… sable ? ” Cette dune a plus de dix mille ans. On ne peut plus se permettre d’épuiser comme ça les ressources naturelles, s’enflamme Joël Le Jeune (PS), le président de l’agglomération Lannion Trégor. La CAN a présenté son projet sur une base bien légère, sans tenir compte de nos intérêts économiques ni surtout de l’écosystème exceptionnel de notre littoral préservé. “

” Ici, nous pratiquons une pêche écologiquement responsable et voilà !, s’emporte Philippe Priser, pêcheur de bars et de coquilles Saint-Jacques. Une centaine de bateaux sont concernés. La CAN prétend qu’elle n’a pas de problème avec les pêcheurs sur un autre site qu’elle exploite près de Bréhat. Normal, il n’y a plus personne, les fonds sont devenus lunaires… ” Au nom de l’environnement, des homards, des ormeaux et des moules, pêcheurs et plongeurs sous-marins, plaisanciers et surfeurs, professionnels du tourisme et riverains se retrouvent donc dans le Peuple des dunes en Trégor, qui multiplie les réunions publiques. La Ligue de protection des oiseaux, gestionnaire de la réserve naturelle, les a rejoints pour dénoncer l’évaluation insuffisante des incidences du projet industriel sur ce ” spot de biodiversité “.

La contre-offensive s’appuie sur une solide équipe de retraités déterminée et méthodique. Sur leur site Internet, on peut lire par exemple le compte rendu de l’enquête publique. Celle-ci prend acte de la forte mobilisation des opposants au projet et note que les rares opinions favorables exprimées émanent de marins de la CAN ou de la filière agricole. Le commissaire enquêteur recense les nombreux impacts sur l’environnement qui ont manifestement été ” minimisés “. Le projet a toutefois reçu un avis favorable.

Ce nouveau site d’extraction de sable coquillier est important pour la CAN. Il compenserait le maërl de la région – une algue fossilisée en voie d’épuisement et désormais protégée. L’entreprise n’a plus le droit de l’exploiter.

” Si nous renonçons à la baie de Lannion, il nous faudra faire venir du calcaire terrestre pour nos deux usines bretonnes, ce serait un coût supplémentaire et cela ferait circuler des tas de camions. Ce serait un non-sens écologique, explique Bernard Lenoir, directeur de développement de la CAN dans les Côtes-d’Armor. Les coopératives agricoles en ont besoin. Si nous obtenons cette concession, nous compléterons notre dossier, nous mènerons des études supplémentaires sur l’écosystème si le préfet nous le réclame. “

Cela ne suffira pas à renouer le dialogue avec les anti-extraction. ” Nous ne sommes pas des militants écolos, nous défendons juste l’environnement “, assure Alain Bidal qui préside le Peuple des dunes. ” Sur terre, à la fin d’une concession de carrière, on doit remettre en état, pas en mer. C’est un terrain de sauvages alors ? “, lance l’un de ses lieutenants. Si la concession minière est accordée, le collectif formera un recours. Si elle ne l’est pas, il est probable que la CAN le fera. Le gouvernement a jusqu’au 15 mars pour se décider. Martine Valo

 

Peuple des Dunes en Trégor

Lundi, à Trébeurden, France 2 a réalisé un reportage qui devrait passer au journal de 13 h dans les prochains jours au sujet de projet d’extraction de sables coquilliers en baie de Lannion curieusement situé entre les deux zones Natura 2000 de côte de Granit Rose (1 km) et Morlaix (1.5 km). La décision ministérielle devrait intervenir vers le 15 mars 2013.
Le président du collectif Alain Bidal

30km/h – redonnons vie à nos rues!

Une vitesse limitée à 30km/h en agglomération est une façon très économique et efficiente d’accroître la sécurité routière, de diminuer le bruit et la pollution et d’encourager des choix plus efficients en termes de mobilité. Cela peut même entraîner une diminution de la congestion ! Les citoyens peuvent enfin se déplacer sans peur.
vivre à 30 km/h

Nous voulons que ces bienfaits deviennent la norme pour tous dans l’Union européenne. Notre vision est que le 30km/h doit devenir la vitesse par défaut dans nos villes et villages et que les autorités locales ne doivent autoriser des vitesses supérieures que là où c’est nécessaire.

Nous demandons donc, via cette initiative citoyenne européenne, que la Commission Européenne se prononce sur cette limitation de vitesse en agglomération à 30km/h. Nous avons besoin d’un million de signatures d’au moins sept états membres pour interpeller la Commission. Nous avons donc besoin de vous pour y arriver !

1) Titre de l’Initiative Citoyenne
Initiative Citoyenne Européenne “30 km/h – redonnons vie à nos rues!”

2) Le thème
Nous suggérons une limitation de vitesse standard de 30km/h (20mph) au sein de l’Union européenne pour les zones urbaines/résidentielles.
Si elles peuvent démontrer que les besoins environnementaux et de sécurité des usagers les plus vulnérables sont respectés, les collectivités locales pourront mettre en place d’autres limitations de vitesse.

3) Description des objectifs de l’initiative citoyenne au sujet de laquelle la Commission est invitée à agir:
L’UE a des objectifs clairs en matière de sécurité routière et de protection de l’environnement, mais ces derniers ne sont pas encore atteints. Une limitation standard de 30km/h (20mph) permettrait de les atteindre plus efficacement, comme ceci a été le cas dans les domaines de la réduction des accidents graves et mortels, des nuisances sonores, de la pollution atmosphérique, des émissions de CO2 et de l’amélioration des flux de trafic.
Les usagers peuvent circuler en ayant moins peur. Les modes de transports plus écologiques deviennent plus attractifs.
Afin de respecter le principe de subsidiarité, les autorités locales doivent avoir la possibilité de mettre en place d’autres limitations de vitesse et de mettre en place des mesures alternatives pour atteindre ces objectifs.

4) Dispositions des traités jugées pertinentes pour l’action proposée
Articles 91.1(c) et 191 du TFEU

Objet:
Nous suggérons une limitation de vitesse standard de 30km/h (20mph) au sein de l’Union européenne pour les zones urbaines/résidentielles. Si elle peuvent démontrer que les besoins environnementaux et de sécurité des usagers les plus vulnérables sont respectés, les collectivités locales pourront mettre en place d’autres limitations de vitesse.

Principaux objectifs:
L’UE a des objectifs clairs en matière de sécurité routière et de protection de l’environnement, mais ces derniers ne sont pas encore atteints. Une limitation standard de 30km/h (20mph) permettrait de les atteindre plus efficacement, comme ceci a été le cas dans les domaines de la réduction des accidents graves et mortels, des nuisances sonores, de la pollution atmosphérique, des émissions de CO2 et de l’amélioration des flux de trafic. Les usagers peuvent circuler en ayant moins peur. Les modes de transports plus écologiques deviennent plus attractifs. Afin de respecter le principe de subsidiarité, les autorités locales doivent avoir la possibilité de mettre en place d’autres limitations de vitesse et de mettre en place des mesures alternatives pour atteindre ces objectifs.

Les informations sur cette proposition d’initiative sont disponibles dans les langues suivantes:
čeština Deutsch Ελληνικά English español Français italiano magyar Nederlands polski slovenščina suomi svenska

Numéro d’enregistrement attribué par la Commission européenne:
ECI(2012)000014

Date d’enregistrement:
13/11/2012

Adresse internet de la proposition d’initiative citoyenne dans le registre de la Commission européenne:
http://ec.europa.eu/citizens-initiative/public/initiatives/ongoing/details/2012/000014/fr

Noms des organisateurs:
Bertoncelj Janez, Aghte Heike, King Roderick Arthur Charles, Mersch Jeannot Marie Martin, Martín-Sosa Rodríguez Samuel, Tulenheimo Martti, Moshammer Hanns Michael

Site internet de cette proposition d’initiative citoyenne (le cas échéant):
http://www.30kmh.eu

Pour signer

Arrêtons l’Ecocide en Europe: une Initiative des Citoyens pour donner des Droits à la Terre

Objet:
Nous invitons la Commission Européenne à adopter une loi permettant d’interdire, d’empêcher et de prévenir l’Ecocide, à savoir l’endommagement important, la destruction ou la perte d’écosystèmes d’un territoire donné.

Principaux objectifs:
1. Criminaliser l’Ecocide et s’assurer que les personnes physiques et morales puissent être reconnues responsables d’Ecocide, en prenant en compte le principe de la responsabilité des supérieurs hiérarchiques. 2. Interdire et empêcher tout Ecocide sur les territoires européens ou le domaine maritime relevant de la législation européenne, ainsi que tout Ecocide provoqué par des ressortissants européens, personnes physiques ou morales, en dehors de l’Europe. 3. Prévoir une période de transition pour permettre la mise en place d’une économie durable.

Les informations sur cette proposition d’initiative sont disponibles dans les langues suivantes:
Deutsch eesti Ελληνικά English español Français italiano lietuvių magyar Nederlands português română Svenska

Numéro d’enregistrement attribué par la Commission européenne:
ECI(2013)000002

Date d’enregistrement:
21/01/2013

Adresse internet de la proposition d’initiative citoyenne dans le registre de la Commission européenne:

Noms des organisateurs:
Eitzenberger Thomas, Cabanes Valerie, Roque Tania Lúcia, Kalle Kadri, Martinez Ramón, Merz Prisca, Heller Viktoria

Site internet de cette proposition d’initiative citoyenne (le cas échéant):

Pour soutenir une initiative citoyenne européenne, vous devez être un citoyen de l’UE (ressortissant d’un État membre) et être en âge de voter aux élections du Parlement européen (18 ans, sauf en Autriche où l’âge requis est 16 ans).
Pour en savoir plus sur les règles et les conditions applicables à l’initiative citoyenne européenne: http://ec.europa.eu/citizens-initiative

Soutenir la proposition d’initiative citoyenne européenne

Le mouvement Anti-POSCO de Dhinkia entre dans sa huitième année de lutte Synopsis d’une saga néo-libérale forcenée

Juin 2005 – Un protocole d’accord (MoU) est signé entre la compagnie sud-coréenne POSCO et le
Gouvernement de l’Etat d’Odisha prévoyant l’installation d’un complexe sidérurgique d’une capacité de production annuelle de 12 millions de tonnes, la mise à disposition d’un site pour l’exploitation minière et
l’installation d’un port commercial sur la côte. Ce mégaprojet industriel, d’une valeur de 8,61 milliards d’euros, est considéré comme la plus grande opération d’Investissement Direct à l’Etranger (IDE) jamais envisagée sur le territoire indien.

Nécessitant l’acquisition gouvernementale de 4000 acres* de terres, dont 3000 de forêt, et affectant près de 55 000 villageois dont 22 000 devant être déplacés, le projet se voit immédiatement opposer une résistance
locale donnant naissance au collectif Posco Pratirodh Sangram Samiti (PPSS).

Octobre 2006 – L’approbation du Ministère Indien du Commerce pour constituer une Zone Economique Spéciale (SEZ) nécessaire à la réalisation des investissements financiers dans le complexe sidérurgique est donnée.

Mai 2007 – Alors que le Gouvernement poursuit les opérations forcées d’acquisition foncière, les villageois de la circonscription de Dhinkia continuent de manifester leur opposition au projet. Deux employés du géant sud- coréen sont retenus en otage pendant dix heures par des militants.

Mai 2010- Première tentative musclée des autorités locales pour se saisir des terres des familles montrant la plus forte résistance. Une horde de policiers pénètre les villages et utilise la force armée contre les manifestants. Des maisons sont incendiées et des villageois, principalement des femmes, blessés et molestés par la police.

Juin 2010- Le Protocole d’accord (MoU) signé cinq ans plus tôt arrive à son échéance privant les opérations ultérieures d’une partie de leur base légale.

Juillet 2010 – Le Comité national Saxena, chargé par le Ministre Indien de l’Environnement d’examiner le projet POSCO sous la pression de la société civile, émet des recommandations à l’encontre de sa réalisation après visite du site. Le comité demande le retrait de l’agrément forestier accordé en 2010 et l’arrêt immédiat des acquisitions foncières par l’Etat d’Orissa.

Octobre 2010 – Le Comité national Gupta rejoint le Comité Saxena et exprime de sérieuses réserves concernant la légalité des procédures foncières en cours, notamment au regard de la loi dite Forest Rights Act (FRA) de 2006 qui encadre strictement tout détournement de terres forestières et garantit les droits des communautés autochtones et forestières.

Janvier 2011- Le Ministre de l’Environnement et des Forêts (MoEF) accorde l’autorisation environnementale (EC) au projet POSCO malgré une forte opposition de la société civile et de l’opinion publique. Il pose cependant 28 conditions à la réalisation du projet.

Aout 2011- La résistance locale et son soutien par la société civile s’intensifient. Le Gouvernement renonce à mener l’intégralité de ses opérations foncières : le projet envisagé se rabat sur 2700 acres et une capacité de
production de 8 MTPA au lieu des 4000 acres et 12 MTPA initialement prévus.

Décembre 2011 – Le groupe local de résistance s’oppose à la construction d’une route faisant partie du projet de complexe industriel. Des altercations violentes avec la police amènent le Gouvernement à déclarer officiellement qu’il suspend temporairement les opérations.

Mars 2012- Le National Green Tribunal (NGT) suspend l’autorisation environnementale accordée par le Ministre de l’Environnement en janvier 2011 et, soulevant des irrégularités, instruit de réexaminer le dossier et de revoir les prévisions de production annuelle à la baisse.

* Un acre équivaut à 0,40 hectare

Février 2013- Avant l’aube, 12 patrouilles de police pénètrent dans le village de Gobindpur et commencent à procéder à l’arrachage manu militari de 13 plantations. Des matraquent sont utilisées contre les femmes. Des villageois sont blessés, d’autres arrêtés. En fin de journée, le Gouvernement et ses forces de police déclarent officiellement que l’opération foncière se réalise sans heurt et avec le consentement des villageois. Alors que 60 acres de terres auraient déjà été accaparés dans la journée, les autorités annoncent que les 640 acres restants seront sous son contrôle dans un délai d’une semaine. Derrière elles, les dirigeants de POSCO pressent le pas.

Depuis – La colère gronde et le gouvernement fait la sourde oreille.

Dès le lendemain de l’opération coup de poing, citoyens, membres de la société civile indienne, associations d’étudiants, organisations de défense des droits humains, activistes et militants, avocats, journalistes, et même membres du Gouvernement Indien et partis politiques, tou-te-s ont exprimé leur soutien aux résistants et demandent le retrait des forces de police ainsi que l’arrêt immédiat du processus d’acquisition foncière entrepris par l’Etat d’Orissa. Des barricades humaines se sont constituées sur place pour faire face aux forces de police. Le Gouvernement affirme avoir arraché en 2 jours 22 cultures et remis des chèques de compensations aux cultivateurs.

• La NHRC (Commission Nationale des Droits de l’Homme) a été saisie pour statuer sur les violences policières. Elle a accepté de recevoir la plainte déposée par un activiste.
• Un leader du mouvement a entamé une grève de la faim pour exiger l’arrêt des opérations.
• Le parti du Congrès, parti au pouvoir au sein du Gouvernement de l’Union, a condamné les violences policières du 3 Février et a soumis un mémorandum contre l’acquisition foncière.
• A ce jour, 1500 villageois et activistes disent être/avoir été poursuivis en justice par le Gouvernement sous de fausses accusations.

Alors que le soutien exprimé au mouvement anti-Posco à travers une solidarité locale, nationale et internationale ne cesse de croitre, les autorités locales affirment qu’elles mèneront l’opération foncière jusqu’à son terme, accélèreront la cadence et enverront des renforts si nécessaire.

Et pourtant, la concrétisation du mégaprojet POSCO semble tenir à ce jour de l’ordre du miracle :

• La compagnie n’a plus ni autorisation environnementale (EC) ni protocole d’accord (MoU) ni approbation pour la constitution d’un zone franche (SEZ), tous trois arrivés à expiration. Les négociations actuelles concernant le renouvellement de ces autorisations semblent ne pas se réaliser à la faveur de la compagnie. Leur délivrance est donc largement incertaine.
• La mise à disposition du site minier indispensable à l’approvisionnement de l’aciérie en minerai de fer est fortement remise en question après que les autorités judiciaires ont épinglé en octobre 2012 l’Etat d’Orissa pour irrégularités dans ses pratiques de concession minière. Le site convoité se situe dans un district tribal dont les habitants bénéficient de droits fonciers et forestiers, ce qui rend hasardeux la réalisation d’un tel projet minier.
• L’alimentation en eau s’ajoute à la longue liste des incertitudes qui pèsent sur le projet POSCO puisqu’un groupe de résistance s’est également formé pour lutter contre le détournement de la rivière convoitée.

La vigueur acharnée et obstinée dont fait ici preuve le Gouvernement d’Orissa s’expliquerait notamment par la pression exercée par POSCO pour voir se terminer l’opération foncière avant la prochaine session
Parlementaire de mars 2013. En effet, la loi coloniale de 1894 (Land Acquisition Act) permettant de procéder à de tels accaparements fonciers doit y être amendée, amendement entendu comme devant restreindre drastiquement le champ d’action d’un Etat comme l’Odisha pour mener à bien un projet forcé tel que celui de POSCO.

Gaz de schiste : la commission prend note

Bonjour,

En réponse à la campagne d’e-mails intitulée “Pour l’abandon des gaz de schiste”, nous souhaiterions vous signaler que compte tenu du nombre de messages similaires reçus, nous ne pourrons y répondre individuellement.

Nous vous invitons à répondre à la consultation officielle via ce lien: http://ec.europa.eu/yourvoice/ipm/forms/dispatch?form=SHALEGAS&lang=fr, afin que vos commentaires puissent être pris en compte.

La Commission prend note des préoccupations soulevées en ce qui concerne les risques potentiels pour la santé humaine, le climat et l’environnement liés à des projets de gaz de schiste et les pratiques de fracturation hydraulique. Elle a entrepris des travaux afin d’évaluer, d’ici la fin de 2013, la nécessité d’un cadre destiné à prévenir, réduire et gérer ces risques. Toutes les options (tant réglementaires que non réglementaires) sont examinées dans le cadre de cet exercice.

Conformément au Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE), chaque État membre est responsable de la décision d’octroyer ou non des permis de prospection, d’exploration et / ou de production d’hydrocarbures non conventionnels au sein de sa juridiction, en tenant dûment compte de la nécessité de préserver et d’améliorer l’environnement (article 194 (1) et (2) du TFUE). Cette disposition est sans préjudice de l’article 192 (2) (c) du TFUE, selon lequel des mesures affectant sensiblement le choix d’un État membre entre différentes sources d’énergie et la structure générale de son approvisionnement énergétique peuvent être adoptées, mais elles exigent une décision unanime du Conseil conformément à une procédure législative spéciale.

Les États membres doivent s’assurer – via une évaluation des incidences des projets sur l’environnement, une procédure d’octroi de licences et de permis appropriée, ainsi que par des activités de surveillance et d’inspection – que toute exploration ou exploitation de sources d’énergie, y compris celles utilisant la fracturation hydraulique, soit conforme aux exigences du cadre juridique existant dans l’Union Européenne, notamment en matière de protection de la santé humaine et l’environnement. Les principes de précaution et de prévention font partie des principes directeurs suivis dans le développement de la politique environnementale de l’Union Européenne, conformément à l’article 191 du TFUE.

Pour de plus amples informations sur les activités menées par la Commission sur ce dossier, vous pouvez vous référer à la page suivante: http://ec.europa.eu/environment/integration/energy/unconventional_en.htm

Cette boite fonctionnelle e-mail (ENV-SHALE-GAS@ec.europa.eu) est uniquement destinée aux questions précises liées à la consultation publique en cours sur l’extraction de combustibles fossiles non conventionnels tels que le gaz de schiste.

Les e-mails liés à d’autres campagnes tels que récemment sur la sauvegarde des abeilles ne pourront être pris en compte.

En vous remerciant de votre compréhension,

ENV SHALE GAS

Journal des bonnes nouvelles du 31 janvier

Notre Dame des Ondes

Selon le journal l’alsace, l’Assemblée nationale n’examinera pas en séance ce jeudi une proposition de loi écologiste sur les ondes électromagnétiques.
Le texte est de nouveau renvoyé en commission.

Donc la cyber @ction qui a d’ores et déjà permis cette demie-victoire reste d’actualité.

Notre Dame des Landes

Le 29 janvier 2013, la Cour de cassation a rendu 05 arrêts qui rejettent la demande de la société AGO et prononcent la radiation de l’affaire dans l’attente d’une décision définitive de la Juridiction Administrative concernant l’arrêté de cessibilité.

Concrètement, jusqu’à expiration de l’ensemble des recours devant les juridictions administratives à l’encontre de l’arrêté de cessibilité (Cour administrative d’appel de NANTES et ultérieurement Conseil d’Etat), la Cour de cassation met le dossier en attente en ne prononçant aucune décision.

Cette décision est donc favorable aux intérêts des expropriés puisqu’elle sanctionne la volonté de la société AGO de « passer en force » sans laisser le temps aux juridictions saisies de statuer.

Enfin, il sera relevé que l’accord politique signé par l’équipe du candidat François HOLLANDE en 2012, stipule qu’aucune expulsion des propriétaires et exploitants n’interviendra avant que la Cour de Cassation se soit prononcée sur l’Ordonnance d’expropriation du 18 Janvier 2012.

lire le communiqué entier dans les commentaires de la cyber manifestation

Pommes de terre OGM

Pommes de terre OGM : BASF retire ses demandes d’autorisation dans l’UE

Les OGM cultivés disparaissent progressivement d’Europe… sauf en
Espagne et au Portugal
OGM. La confusion règne en Europe
http://www.cyberacteurs.org/quotidien/equotidien.php?id=745

Il est donc pertinent de maintenir la pression en participant à la cyber @ction N° 515: Evaluation des OGM

Gaz de schiste : la commission prend note

compte tenu du nombre de messages similaires reçus, nous ne pourrons y répondre individuellement…/…La Commission prend note des préoccupations soulevées en ce qui concerne les risques potentiels pour la santé humaine, le climat et l’environnement liés à des projets de gaz de schiste et les pratiques de fracturation hydraulique.

Pour enfoncer le clou, nous proposons à ceux qui ne l’ont pas encore fait de participer à la cyber @ction qui nous a valu cette première remarque.

LA MALÉDICTION DU GAZ DE SCHISTE

le DEBAT

visibles jusqu’à lundi sur ARTE TV

Date(s) de rediffusion :
Samedi, 2 février 2013, 10h25
Mercredi, 13 février 2013, 09h55