URANIUM : le curieux « don » d’AREVA au Niger à nouveau  en procès le 19 novembre

Le versement par la société française AREVA de 35 millions d’euros au budget du Niger dont 15 millions directement affectés à l’achat de l’avion présidentiel reviendra sur le devant de la scène, mercredi 19 novembre 2014. Ses pratiques dans les mines d’uranium de ce pays que certains opposants ont qualifié de mafieuses, en plus d’être polluantes et toxiques seront forcément évoquées.

La Fédération anti-nucléaire Bretagne appelle à se rassembler la veille de ce procès, mardi 18 novembre à 18 heures devant les préfectures et sous-préfectures pour que cesse l’impunité d’AREVA.

Manif NUCLEAIRE

Le procès qui  oppose l’Observatoire du nucléaire et son directeur Stéphane Lhomme  à la multinationale de l’atome, AREVA, se tiendra mercredi 19 vendredi 20 décembre 2013 à 13h30 au Tribunal de Grande Instance (TGI) de Paris à la 17ème chambre. Un rassemblement est prévu à partir de 13h devant le TGI de Paris, 4 bd du Palais, métro Cité.
Dans un communiqué du 11 décembre 2012, l’Observatoire du nucléaire dénonçait des manœuvres corruptives de la part d’AREVA envers le président du Niger suite à un « curieux don » de plusieurs dizaines de millions qui après avoir été nié dans un premier temps, puis reconnu, enfin bizarrement annulé quelques mois plus tard. Est-ce  suite à la mise au grand jour de la manœuvre par l’Observatoire du nucléaire ? Etrangement, en première instance, le TGI  n’a pas voulu retenir les preuves indiscutables présentées par l’Observatoire du nucléaire qui mettait en pièces l’accusation de diffamation portée par AREVA. Comme le craignait l’hedomadaire Golias en janvier 2014, la raison d’Etat en matière de nucléaire a-t-elle été plus forte ? Ce nouveau jugement échappera-t-il à cette pression ?   http://observ.nucleaire.free.fr/ .

Ont déjà fait connaître leur soutien à l’Observatoire du nucléaire :

Le CRILAN, le collectif Stop-EPR “Ni à Penly ni ailleurs”, le CEDRA, la Fédération antinucléaire de Bretagne, La Fédération Grand-Est Stop Déchets nucléaires, la Coordination antinucléaire du Sud-Est, la Coordination antinucléaire du Sud-Ouest, la Coordination antinucléaire nantaise, la Coordination poitevine pour la sortie du nucléaire, le Collectif national Stop-Mélox, l’Assemblée générale du Réseau Sortir du nucléaire, Comité Écologique Ariégeois, SDN-26-07, SDN-34, SDN-72, SDN-73, CSDN-79, SDN-81, SDN-Isère, SDN-Bugey, SDN-Cornouaille, SDN-St-Malo, SDN Sud Ardèche, SDN Diois, SDN-Moselle, SDN-Trégor, SDN-Touraine, SDN-Lot, Bien profond, ACDN, le Collectif Fukussenheim, Cyber @cteurs, cinémas Utopia, Tchernoblaye, Négajoule, Brut de béton,  le Mouvement des Objecteurs de Croissance, QV, Cigeout.com, A.V.E.N.I.R84, Solaire2000, Tussiliiq, Couleur Café Crème, Coordination de la nouvelle éducation populaire, Vigilance écologique 52, Arts Terre Native, les Amis de la Terre 33, les Amis de la Terre-Poitou, Thur Ecologie & Transports, la SEPANLOG, Stop nucléaire 56 / Trawalc’h
Des citoyens du Niger, de Centrafrique, des USA, Canada, Autriche, Belgique.
Ainsi que le Parti de Gauche, le NPA, Ensemble !, les Alternatifs,  Initiative pour le socialisme, et des membres d’EELV à titre personnel…

Fédération Anti-nucléaire Bretagne

6 rue de la Tannerie – 56000 VANNES

Email : fan-bretagne@laposte.net – Tel : 06 65 72 31 66 Site : http://fan-bretagne.org/

Peut-on construire une bergerie dans un Espace remarquable du littoral ? Oui… si elle est de dimension modeste et justifiée par des impératifs techniques !

Association d’étude et de protection de la nature Agréée au titre de l’article L 141-1
du code de l’environnement
30-10-2014
Communiqué de presse
Peut-on construire une bergerie dans un Espace remarquable du littoral ?
Oui… si elle est de dimension modeste et justifiée par des impératifs techniques !

mars 2013 5aout 2014
C’est en substance ce que rappelle le Conseil d’Etat dans sa décision du 17 octobre 2014, qui vient de nous être communiquée, et qui confirme l’illégalité de la bergerie de M. Cerbonney à Genêts au regard des dispositions de la loi littoral.

M. Cerbonney est éleveur d’agneaux de pré-salé sur la commune de Genêts. Après s’être vu refuser plusieurs permis de construire, il a fait édifier en 2009, en toute illégalité, un bâtiment d’environ 1000m² (21 mètres de large et 46 mètres de long) à usage de bergerie. Cette construction est située dans un espace naturel protégé par la loi littoral.
Suite à un procès verbal de la gendarmerie constatant l’infraction, au lieu de le sanctionner comme tout justiciable, le maire de Genêts a décidé de régulariser sa situation. Un permis de construire lui a ainsi été délivré a posteriori le 29 août 2011. Or, pour être légal, ce permis devait respecter les dispositions de la loi littoral.
Cette loi autorise les constructions de bergerie dans les espaces remarquables du littoral à la condition première que l’aménagement soit « léger ».
Appliquant ces dispositions, les juges ont considéré que le bâtiment était d’une telle dimension qu’il ne pouvait être regardé comme une bergerie légère pouvant être autorisée. Les juges ont précisé que « si la commune et M. Cerbonney se réfèrent à une circulaire ministérielle … du 15 septembre 2005, celle-ci précise, en tout état de cause, que le caractère léger d’une construction s’apprécie, notamment au regard de « la taille de la construction qui devra conserver des proportions raisonnables » » et conclut « qu’ainsi, en autorisant … l’édification d’un tel
bâtiment dans cet espace remarquable, le maire a entaché sa décision d’une erreur d’appréciation » et a annulé le permis litigieux1.
Le juge rappelle ainsi que sous prétexte d’une activité économique nécessitant la proximité immédiate de l’eau, on ne saurait construire des bâtiments de dimension industrielle. A proximité des herbus, on ne peut tolérer que de petites structures légères rendues indispensables par des nécessités techniques.
Or, tel n’est pas le cas du bâtiment autorisé par le maire de Genêts dans les espaces remarquables du littoral.
Il sera précisé que le pétitionnaire indique dans son dossier de permis de construire, que « le bâtiment … sera utilisé essentiellement pendant la période d’agnelage, regroupée sur une période de 3 mois. Il n’y aura donc pas de va et vient incessant, mais une seule entrée et une seule sortie par hiver pour les brebis. En dehors de cette période les brebis et les agneaux restent, nuit et jour, sur l’herbu, le retour à la bergerie ne se faisant qu’exceptionnellement pour des soins de vermifugation, tailles de pieds, tonte … ceci pendant de courtes périodes. […] Lors des marées, l’exploitation possède des terrains de repli d’une surface supérieure à 10 hectares »2. Dès lors, cet imposant bâtiment de 1000m2 ne se justifie pas en espace remarquable du littoral, ni à proximité du rivage. Il peut très bien être situé en dehors de ces espaces protégés, sans remettre en cause l’activité d’élevage.
Contact Presse : Delphine Chevret 02 33 46 04 92,

1 Citation de l’arrêt de la Cour administrative d’appel de Nantes du 11 octobre 2013, commune de Genêts, n°12NT02432
2 Document PC 15 du dossier de permis de construire titré « notice de l’activité économique »
Manche-Nature
83 rue Geoffroy-de-Montbray
50200 Coutances
Tél: 02 33 46 04 92 – Courriel: manche-nature#orange.fr
Permanence au secrétariat les mardis et jeudis

HISTORIQUE / construction de M. Cerbonney de 1000m2 à usage de bergerie dans les espaces remarquables du littoral

31/10/01: installation de M. Cerbonney comme éleveur de moutons de prés-salés (Vains)
26/11/01: demande certificat d’urbanisme
27/03/02: avis négatif DDE / certificat d’urbanisme
10/04/02: demande de permis de construire
31/05/02: rejet de la demande de permis de construire
24/05/04: nouvelle demande de permis de construire
12/07/04: rejet de la nouvelle demande de permis de construire
19/09/04: nouvelle demande de permis de construire (restée sans suite)
2005: demande de desserte électrique
27/12/06: procès verbal de constat d’infraction par la DDE (travaux de remblai et déblai, installation de tunnels et d’une habitation légère de loisir sans déclaration préalable.
11/01/07: nouvelle demande de permis de construire (semble être restée sans suite)
14/02/07: courrier DDE au parquet l’informant des infractions constatées
????????: classement sans suite par le parquet du fait du démontage des tunnels servant pour l’agnelage et enlèvement de l’habitation légère de loisir.
2009: PV de la gendarmerie pour la construction actuelle, sans autorisation
octobre 2009: demande de permis de construire en vue de la régularisation de la construction illégale
27/10/10: avis CDNPS négatif pour demande non règlementaire (ajournement)
30/11/10: nouveau dossier de demande de permis de construire à la même fin de régularisation
14/12/10: avis favorable CDNPS
27/07/11: accord du ministère de l’environnement pour la régularisation
29/08/11: délivrance du permis de construire régularisant la situation
6/06/12: annonce du sens des conclusions du rapporteur public devant le Tribunal administratif de Caen sur le site internet de la justice (sagace): annulation du permis de construire
8/06/12: audience devant le Tribunal administratif de Caen: confirmation des conclusions du rapporteur public tendant à l’annulation du permis de construire
15/06/12: classement sans suite du parquet de de Coutances à la suite de la régularisation intervenue du fait de la délivrance d’un permis de construire le 29 août 2011
28/06/12: annulation du permis de construire par un jugement du Tribunal administratif de Caen, aux motifs de la violation des articles L146-4-I, L146-6 du code de l’urbanisme et des dispositions du règlement du POS en vigueur
11/10/13: confirmation de l’annulation du permis de construire par un arrêt de la Cour administrative d’appel de Nantes
9 et 11/12/13: pourvoi en cassation de la commune et du pétitionnaire
17/10/14: rejet du pourvoi par le Conseil d’Etat

Liberté pour trois Français partis en vacances au Maroc, arrêtés, torturés emprisonnés. Suite

Complément d’information à la Cyber @ction 634:

suivi d’une cyber @ction : lettre adressée à Ambassadeur de France au Maroc

L’affaire des trois Franco-Maghrébins partis au Maroc avec un ami marocain se dévoile petit à petit, à mesure qu’apparaissent de nouveaux éléments

L’année dernière une « bande de quatre» malfrats sévissait dans les environs de Tanger, véritable association de malfaiteurs recherchée par la police de plusieurs villes du royaume.

Arrive à Tanger une “bande de quatre” amis qui souhaite passer des vacances tranquilles au Maroc : Abdel-Aziz, un Franco-Algérien qui compte y rencontrer Karima, une jeune Marocaine qu’il a connue sur facebook, Yassine un Franco-Tunisien, Tarek un Franco-Marocain et un ami marocain.

Ils ne comprennent pas pourquoi ils sont parfois appelés « la bande des quatre ».

Le 5 décembre 2013 des membres de la DST les arrêtent brutalement pour “trafic d’armes à feu”, leur bandent les yeux, leur attachent mains et pieds, les jettent dans une fourgonnette et les amènent au commissariat de Casablanca, à 200 km de Tanger.

Pendant cinq jours ils sont sauvagement torturés. « Les policiers les ont tabassés, leur ont craché dessus ; ils leur ont mis la tête sous l’eau, leur ont envoyé des décharges électriques dans les testicules à l’aide de batterie de voiture. Ils les ont pendus par les pieds, et j’en passe. Toujours en prenant soin de ne pas laisser de traces» raconte Souad, sœur d’Abdel-Aziz.

Y a-t-il eu réelle confusion entre les deux bandes ? On en doute lorsqu’on apprend qu’«après avoir été torturés, durant les quatre jours de leur garde à vue à Casablanca, ils ont été confrontés à une personne qui avait été violemment agressée par une bande de 4 malfrats, avec braquage de véhicule à l’aide d’ armes à feu. Cette personne est formelle : aucun des quatre détenus en garde à vue n’est l’un des agresseurs que cette personne avait bien vus au moment du braquage. »

Donc, dès le début de l’affaire la police sait qu’ils ne sont pas les malfrats recherchés.

Au lieu d’avouer son erreur, et après les avoir «torturés presque à mort » la police cherche une autre justification à cette brutale arrestation et à ces graves actes de torture. Souad poursuit : « N’ayant aucune preuve de leur culpabilité, les inspecteurs de police ont continué à les torturer, et les ont forcés à s’accuser les uns les autres afin d’obtenir des aveux. Il n’a plus été question de détention d’armes à feu, mais la torture devait les amener à avouer un trafic de stupéfiants. En les torturant il était facile de faire avouer n’importe quoi ! » Ils ont ensuite été ramenés à Tanger, à la prison où le juge les a informés qu’en appel seuls Abdel-Aziz et Yassine sont condamnés à 2 ans de prison ferme. Tarek, condamné à un an de prison, bénéficiera de la grâce royale le 20 aout lors de l’Aïd. Quant à l’ami marocain il est libéré deux semaines après l’arrestation.

« Désespéré en apprenant qu’il aura à passer deux ans dans cette prison pour fausses accusations, Abdel-Aziz tente de se suicider, heureusement empêché par ses codétenus. Il est asthmatique il a été traité comme un chien » écrit Souad.

Comme il ne connait au Maroc que sa petite amie à qui les visites sont interdites puisqu’ils ne sont pas mariés (mais est-elle vraiment légale, cette interdiction?) seule sa famille, qui vit en France, peut le prendre en charge. Tous les trois mois, une de ses deux sœurs, ou sa mère fait le déplacement pour apporter les médicaments indispensables et soutenir ce fils et frère parti en vacances qui se trouve en prison pour trafic de drogue qu’il n’a avoué que sous la torture, mais sinon qu’ il a toujours nié.

Souad l’ainée des deux sœurs d’Abdel-Aziz compte d’abord sur la justice marocaine pour rétablir la vérité.

«J’en suis au 4ème avocat. Ils ne servent à rien. Ils ont toujours menti en me disant: “Ça y est, il va bientôt passer devant le juge et de là il sortira”. Nous avons ainsi perdu plusieurs mois.» Et de l’argent. Pour ces quatre avocats elle m’avoue avoir payé 18 000€. Le consul, averti de la grève de la faim rend visite aux prisonniers… pour leur demander de l’arrêter. Maigre assistance consulaire ! Le juge leur rend visite pour leur parler d’une caution de 40 000€ “réduite” à 20 000. La famille a commencé à payer 5000€…mais a finalement flairé l’arnaque ! Les gardiens ont volé plusieurs fois l’argent que la famille envoie. Et à chaque visite «ils demandent à être payés pour qu’il soit bien traité». Et le déplacement en avion coute cher…

La famille Redaouia voudrait bien prendre un avocat français mais elle a dépensé toutes ses économies… pour rien !!!

Au bout de quelques mois, ne voyant rien bouger, découragée, Souad s’adresse à Amnesty, à l’ACAT, à des associations de droits de l’Homme, à la presse, au président de la République. Amnesty et l’ACAT craignent qu’une action pour leur libération ne politise l’affaire et ne leur porte préjudice. Les associations de Droits de l’Homme ne réagissent pas, à part le Comité de soutien aux familles des prisonniers européens détenus au Maroc qui publie l’information, et Solidarité Maroc 05 qui lance une pétition sur cyberacteurs http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/liberte-trois-francais-partis-vacan-802.html). A continuer à signer, même s’il manque les données récentes.

Début juin 2014 les prisonniers entament une grève de la faim, seul moyen pour crier leur innocence. Depuis plus de 4 mois ils obligent ainsi l’administration pénitentiaire à assurer un minimum de suivi médical et leur fournir ce qu’il faut pour, malgré tout, rester en vie (sucre, un peu d’eau, etc.), ce qui rend furieuse cette administration qui réagit par des menaces : vols de leurs biens, transfèrement vers une prison plus éloignée s’ils n’arrêtent pas cette grève…

Vie misérable pourtant jalonnée d’espoirs (deux grâces royales, transfèrement en France) mais aussi de désespoirs et d’incompréhension, puisque toujours exclus.

De quoi Abdel-Aziz et Yassine sont-ils donc coupables alors que leurs compagnons sont libérés ? Qu’ont-ils fait que les deux autres n’ont pas fait ? Pourquoi ne sont-ils pas libérés, puisque la vraie bande de 4 malfrats, qui a reconnu les faits qui lui sont reprochés, est arrêtée ?

Il semblerait que le seul point commun qui leur a valu cette “distinction”, et qui peut sembler ridicule, est le fait d’avoir osé fréquenter des Marocaines. Abdel-Aziz, amoureux de Karima a loué un appartement à Tanger pour pouvoir y rester quelque temps avec elle. Yassine a aussi fréquenté une jeune Marocaine, mais il a vite compris que celle-ci était surtout intéressée par ce que les touristes français sont sensés apporter : argent … aller en France … et pourquoi pas : mariage…Pas d’accord il l’a quittée. Après leur arrestation, l’appartement d’Abdel-Aziz a été mis sens dessus dessous. La police n’a trouvé ni armes, ni drogue, mais le passeport de Karima qui a été emporté. Pour le récupérer elle se rend avec l’avocat chez le juge qui lui reproche :

« Tu n’as pas honte ! Pourquoi tu ne fréquentes pas un Marocain comme toi, au lieu de fréquenter un Français d’origine algérienne ?

– C’est parce que c’est lui que j’aime, tout simplement ! » réponse qui a irrité le juge.

Le 8 septembre les quatre malfrats de Tanger sont reconnus et arrêtés. Deux de ces malfrats sont des policiers !

La police ne chercherait-elle pas à «couvrir» les deux collègues en continuant à « punir » des innocents ?

(Lire : “Arrestation de 4 personnes recherchées dans une affaire d’association de malfaiteurs, d’enlèvements et de tentative d’extorsion”)

Mais rien ne change pour eux. Ils restent en prison. Ils ne font pas partie des libérés suivants. Pourquoi ? C’est le désespoir !

Souad se rend dernièrement à Tanger :« Lors de mon voyage au Maroc, à la prison de Tanger j’ai trouvé mon frère Abdel-Aziz très affaibli avec un regard vide comme s’il n’avait plus d’espoir. Lui et Yassine continuent leur grève de la faim. »

Il faut lever le silence sur cette injustice, partout, par tous les moyens ! Le fait de n’être que de simples citoyens français et non des militants n’est pas une raison pour les oublier. Associations et militants des droits de l’Homme doivent lutter pour la libération de ces deux garçons toujours en prison !

Lettre ouverte de Benoît Biteau – Vice Président de la Région Poitou-Charentes, – à Thierry Carcenac – Président du Conseil Général du Tarn

Berthegille, mardi 28 octobre 2014.

Monsieur Thierry CARCENAC, vous êtes à la fois pathétique et consternant !

Consternant, en tant que maitre d’oeuvre pour la réalisation du barrage de Sivens, sur le fond de ce dossier.
Comment peut-on porter un projet public, mobilisant 100% de crédits publics sur un projet sans se poser les bonnes questions, dès le départ ?
Le projet de barrage vient du fait que le Tescou subit, depuis 30 ans, des étiages sévères. Monsieur CARCENAC, vous êtes-vous interrogé sur les causes de ces étiages sévères et quelles évolutions de pratiques pourraient en être à l’origine ? Visiblement non, car vous auriez rapidement pu faire le lien entre ces étiages sévères et le développement important des surfaces en maïs hybride sur le bassin versant du Tescou.
Le Conseil Général du Tarn devait-il donc, face à cette situation, avec 100 % d’argent publique, accepter de réaliser, dans une fuite en avant, un équipement qui ne vient qu’en soutien de ces pratiques agricoles peu respectueuses de la ressource en eau, tant sur le plan quantitatif que qualitatif d’ailleurs, ou explorer, avec cette même enveloppe, de 8,5 millions d’euros, des alternatives à ce modèle agricole qui touche le fond ?
La réponse ne peut que trouver ses fondements dans le bon sens paysan !
Monsieur CARCENAC, vous invoquez le nécessaire soutien à ce projet au motif que cette agriculture est plus « rentable » grâce à l’irrigation.

Mais comment expliquer alors, que ces maïsiculteurs, grands bénéficiaires des aides publiques de la PAC (Politique Agricole Commune), expliquant d’ailleurs la majeure partie de la rentabilité de cette culture, ne puissent pas, au nom de cette rentabilité, financer eux-mêmes, un tel projet ?
Faisons, maintenant un peu de mathématiques.
Monsieur CARCENAC, vous expliquez que les exploitations moyennes concernées, pourraient irriguer environ 40 hectares chacune grâce au 1,5 millions de mètres cubes stockés dans le barrage de Sivens. Contrairement à ce que vous dites, la grande majorité des surfaces qui seraient irriguées grâce ce projet (cf : enquête publique) sont des surfaces en maïs ! Pour irriguer 1 hectare de maïs hydride, il est nécessaire de mobiliser, en moyenne 2 000 m3 d’eau. Ce barrage permettrait donc l’irrigation d’environ 800 hectares de ce maïs. Pour une moyenne de 40 hectares par exploitation, le projet ne peut donc que concerner environ 20 exploitations ! Ce qui signifie qu’un projet de 8,5 millions d’euros, d’argent publique, pour stocker de l’eau, ne va bénéficier qu’à 20 exploitations agricoles, parmi celles d’ailleurs les mieux dotées en aides publiques de la PAC ! Belle logique vertueuse ! En gros, sans trop caricaturer, 20 exploitations agricoles, parmi les mieux dotées d’aides publiques de la PAC, vont se voir attribuer une nouvelle aide publique indirecte d’un peu plus de 400 000 euros chacune ! 400 000 euros qu’elles ne peuvent pas financer seules et qui pourtant va servir à irriguer une plante, parait-il très rentable, à laquelle elles ne peuvent donc renoncer, et qui justifie donc la réalisation de ce barrage.

Qui parlait de bon sens paysan ?
Sur le fond toujours, Monsieur CARCENAC, vous convoquez le changement climatique, et vous avez raison, et les travaux de Garonne 2050 sur le sujet.
Ce que vous ne dites pas, Monsieur CARCENAC, c’est que ce scénario Garonne 2050, occulte, dans son analyse du changement climatique, le poids de l’agriculture dans ce changement climatique, et le rôle qu’elle peut jouer pour le limiter !
En effet l’agriculture est émettrice, en moyenne, de 20 % des gaz à effet de serre. Et ce n’est pas les moteurs des tracteurs les responsables, pas davantage d’ailleurs que les vaches qui pètent dans les prairies ! La contribution majeure de l’agriculture à la fourniture de gaz à effet de serre est liée à sa dépendance aux substances chimiques de synthèse, dérivées du pétrole, que sont pesticides et engrais azotés, dont on connait par ailleurs, les dégâts considérables dont ils sont responsables, sur cette même ressource en eau, mais aussi sur les équilibres, la biodiversité, et la santé.
Pour produire 1 kilo d’azote, il faut mobiliser 1,5 litres de pétrole. Sur un hectare de maïs, de blé ou de colza, le modèle agricole dominant apporte environ 200 à 250 kilos de cette azote de synthèse, induisant une dépendance au pétrole (et donc alimentant la fourniture de gaz à effet de serre) de 300 à presque 400 litres de pétrole par hectare, avant même d’avoir tourné la clef du tracteur !
L’agriculture occupe environ 70 % des surfaces de nos territoires et c’est une activité économique qui mobilise énormément d’argent publique via la PAC.

Ne devriez-vous pas, Monsieur CARCENAC, puisque ce changement climatique vous tracasse visiblement, accompagner, avec autant d’argent publique, un modèle agricole qui, d’une part, renonce aux substances de synthèse et qui, d’autre part, redécouvre les vertus d’une agronomie qui sait s’en affranchir en mobilisant les ressources parfaitement gratuites et inépuisables que sont, l’azote atmosphérique, le carbone, la lumière, la vie des sols, etc. etc. ?
Ne devriez-vous pas intégrer, qu’avec autant d’argent publique fléché vers cette activité économique, il est urgent de restaurer un contrat moral décent avec la société civile, avec les contribuables, et faire en sorte que ces 70 % d’espaces occupés par l’agriculture soient des espaces de séquestration du carbone, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui, tant l’usage massif de ces substances de synthèse (la France reste le premier utilisateur mondial de pesticides, en dose par hectare ! source ONU) ont dévasté la vie et donc, la fertilité, et par conséquent, la faculté des sols à séquestrer le carbone ? Les prairies humides semblables à celles que vous dévastez sur le Testet sont d’ailleurs unanimement reconnues comme de remarquables puits de carbone, contrairement à la pratique du maïs, qui elle, émet du carbone ! Ces deux paramètres fondamentaux, sont parfaitement occultés dans les différents scénarii de Garonne 2050 ! Et c’est pourtant là que sont les plus grandes marges de man½uvre pour lutter contre le changement climatique, plutôt que dans une posture fataliste, passive, qui ne prend pas le sujet à bras le corps, et qui préfère les fuites en avant en tentant de résoudre des équations, impossibles à résoudre justement ! Comment pensez-vous pouvoir, au motif de ce changement climatique, pouvoir répondre à des augmentations de températures, associés à des régimes hydrographiques sévères, nécessitant l’irrigation toujours plus exigeantes des cultures vidées de toute rusticité par la sélection génétique de plantes homogénéisées et standardisées, à partir d’une ressource de plus en plus rare et pour laquelle les priorités de gestion en bon père de famille, restent, d’abord l’eau potable, ensuite le bon état des milieux et enfin l’irrigation (article 2 de la loi sur l’eau) ?

Le stockage de l’eau n’est donc pas la bonne réponse ! Même Garonne 2050 le dit !

> Savez-vous, Monsieur CARCENAC, qu’avec autant d’argent public, vous pourriez soutenir un modèle agricole, basé sur l’agronomie, apte à limiter et s’adapter au changement climatique, sachant s’affranchir des substances de synthèse (engrais & pesticides), sachant produire, oui, PRODUIRE, en s’appuyant sur des ressources parfaitement gratuites et inépuisables, préparant l’après pétrole, préservant les équilibres, les ressources et l’eau en particulier, la biodiversité (sauvage et domestique, animale et végétales), le climat et la santé ?
Que ce modèle, en respectant les capacités de la terre (avec un petit t) et la Terre (avec un grand T) à produire demain, garantit un avenir décent pour les générations futures ?
Savez-vous qu’il existe des variétés de maïs, mais aussi de tournesol, de blé, d’orge, d’avoine, et dans toutes les espèces, qu’on appelle « variétés populations » obtenues par une sélection convergente des hommes et du milieu, comme le faisaient déjà avant nous les mayas et les aztèques, il y a des millénaires, qui ont des caractéristiques techniques redoutables (fort taux de protéines par exemple) et qui permettent d’obtenir des rendements surprenants en cultures sèches, justement parce qu’elle sont parfaitement adaptées à leur zone de production, qui n’ont rien à voir avec les variétés standardisées proposées par les firmes semencières, et qui, de surcroit, redonnent aux paysans leur autonomie alimentaire, semencière et génétique ?

Savez-vous encore que l’arbre, que le modèle agricole de ces dernières décennies s’est acharné à faire disparaitre, que vous vous acharnez à faire disparaître sur la zone humide du Testet, est l’acteur central de ce modèle vertueux (agroforesterie, associant arbres et productions agricoles), qui fonctionne partout dans le monde en général, et en particulier, dans le Tarn et qui « nous garantira demain la possibilité d’atteindre la souveraineté alimentaire sur toutes les zones de la planète » (Olivier de SCHUTTER, rapporteur spécial pour l’agriculture et l’alimentation à l’ONU) ?
Que ce modèle agricole vertueux est aussi la meilleure réponse économique pour les agriculteurs eux-mêmes qui voient leurs coûts de production diminuer de façon spectaculaire tout en faisant progresser leur rendement de 40 %, en moyenne, en France (source : INRA) ?
Réalisez-vous que dans un contexte où l’argent public se fait rare, que d’autres activités sont impactées négativement par ce modèle agricole chimique, comme la pêche ou la conchyliculture sur notre littoral. Que les contribuables sont mis à contribution à hauteur de 54 milliards d’euros par an (source : Cour des comptes – 2011), pour financer le retrait dans l’eau des seules pollutions agricoles pour obtenir de l’eau potable. Qu’engager des politiques, des logiques préventives, coûtent, en moyenne, 26 à 27 fois moins que s’acharner sur les logiques curatives, comme par exemple, le stockage de l’eau qui vient en soutien de ce modèle agricole qui refuse de se remettre en cause et qui transfert le coût des dégâts de ses pratiques sur le plus grand nombre? A savoir les contribuables, comme vous le faites vous-même en finançant ce projet de barrage et qui sont déjà ceux qui alimentent l’enveloppe PAC (11,5 milliards d’euros en France), distribuées à ces mêmes agriculteurs.

Ne pensez vous pas qu’il est désormais urgent de changer, d’avoir un peu de créativité, d’audace et de courage politique pour porter avec l’argent public, les vraies bonnes solutions, celles qui allument des cercles vertueux, qui préparent l’avenir des générations futures, loin des logiques corporatistes qui aveuglent à grands coups de propagandes et nous éloignent des véritables approches globales ?

Sur la forme maintenant, Monsieur CARCENAC, vous êtes cette fois pathétique. J’ai pris le temps de rédiger ce long courrier pour que la mort de Rémi ne soit pas vaine, ne soit pas inutile. Pour vous expliquez ce que vous n’avez visiblement toujours pas compris, et que vous sachiez que ce jeune étudiant de 21 ans, lui l’avait compris et que c’est pour ça qu’il était là-bas sur place, au Testet, pour préserver l’intérêt supérieur des générations futures !
> Oui, il est mort, pour des idées, parce qu’il avait compris ce qu’en humble et modeste ambassadeur, j’essaye de vous expliquer dans ce courrier. J’aurais pu être Rémi, car je me suis également rendu sur place, où j’y ai d’ailleurs pu constater l’extrême violence des forces de l’ordre face à des militants pacifiques. Rémi aurait également pu être l’une de mes deux filles ou l’un de mes trois fils, tant ils sont également convaincus que de telles politiques publiques sont suicidaires pour les générations futures !
> Rémi, jeune toulousain étudiant en biologie de 21 ans, a donc donné sa vie pour tenter de préserver l’intérêt supérieur qu’est l’avenir des générations futures !
> Et cette mort, ne sera ni stupide, ni bête, comme vous le dites, si vous prenez maintenant conscience du message qu’il était venu porter sur la zone humide du Testet, lui et tous les nombreux autres citoyens opposants, si vous cessez immédiatement de tels travaux, si vous replantez des arbres au Testet, et si vous utilisez l’argent public du projet pour accompagner et pour soutenir une alternative agricole vertueuse, animée par une véritable approche globale, pour en faire un projet remarquable et exemplaire ! Et je suis prêt, si vous avez (enfin !) cette étincelle de lucidité, de conscience et d’humanisme, à mettre à votre service, gracieusement, en la mémoire de Rémi, de sa clairvoyance et de son engagement, mes connaissances, mes compétences, mes expériences et les réseaux capables d’accompagner un tel projet pour en garantir la réussite !

Faisons le ensemble Monsieur CARCENAC, pour qu’effectivement la mort de Rémi ne soit ni vaine, ni stupide, ni bête !

Benoît BITEAU

Parti Radical de Gauche (Secrétaire National (Agriculture) & Délégué Régional)

Sivens : lettre ouverte à Monsieur le Premier Ministre

Paris, le 28 octobre 2014

Monsieur le Premier Ministre,

Dans la nuit du 25 au 26 octobre, Rémi Fraisse, 21 ans, jeune naturaliste passionné de botanique et engagé au sein du réseau associatif pour la préservation de notre environnement, membre de Nature Midi Pyrénées, FNE Midi Pyrénées et France Nature Environnement, perdait la vie sur le site du projet de retenue de Sivens, dans le Tarn.

Ce drame intervient après 2 ans de protestations et d’argumentaires que nos associations auront largement défendus et développés mais sans être entendues par les pouvoirs publics. Le pourrissement ayant résulté de ce refus du dialogue aurait pu être évité, de même que ses récentes conséquences dramatiques.

Pourquoi la réponse de l’Etat face à des manifestations pacifistes est-elle si disproportionnée comparée à celle des destructions de portiques écotaxe ou des bureaux d’une perception des impôts, ou bien encore face aux menaces de blocages des routes, trouble manifeste à l’ordre public ? S’il faut en appeler à la modération, que le message soit adressé aux forces de l’ordre ! A faire de l’écologie le bouc émissaire de la crise profonde qui mine notre pays, on envenime la situation.

Rien ne peut justifier la mort d’un homme, quel que soit son combat, mais elle est encore plus insoutenable lorsque c’est l’intérêt général qu’il défendait.

Au lendemain d’un rassemblement par ailleurs pacifique et ayant mobilisé 7000 personnes, un rapport d’experts commandé par Mme la Ministre de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie vient corroborer presque point par point l’ensemble des aberrations de ce projet que nous dénonçons depuis plus d’un an. Pourtant, ce même rapport préconise dans ses conclusions la poursuite du projet au motif qu’il serait déjà trop avancé, ce qui reviendrait à légitimer de fait une politique du passage en force et du fait accompli contraire aux principes fondamentaux de la démocratie, et, désormais, contraire à la décence la plus élémentaire.

Rien ne pourra ramener Rémi à sa famille et à ses proches. Il est encore temps, malgré tout, de faire entendre enfin un peu de bon sens et de raison à Sivens. Monsieur le Premier Ministre, vous seul avez maintenant le pouvoir d’amener l’apaisement dont ce territoire a plus que jamais besoin. En tant que mouvement associatif représentant plus de 850 000 citoyens, nous en appelons désormais à vous pour que vous vous prononciez pour l’abandon immédiat du projet de retenue de Sivens, seul moyen de permettre l’ouverture d’un processus serein de débat public et de dialogue sur les alternatives portées par l’ensemble des acteurs concernés.

Il est également et évidemment indispensable que toute la lumière soit rapidement faite sur les circonstances de la mort de Rémi Fraisse et que les responsables soient jugés.

L’écologie a perdu un de ses membres parce qu’elle a perdu la voix. La démocratie et le dialogue restent les meilleures des réponses face à la violence. Vous en êtes, Monsieur, le garant.

Nous vous prions, Monsieur le Premier Ministre, d’agréer l’expression de nos plus sincères salutations.

Denez L’Hostis

Président de France Nature Environnement

Jérôme Calas

Président de Nature Midi-Pyrénées

Thierry de Noblens

Président de France Nature Environnement Midi-Pyrénées

Ben Lefetey

Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet

torture tauromachique : Lettre ouverte à Madame Christiane TAUBIRA, Ministre de la Justice

Madame la Ministre,

La CONVENTION VIE ET NATURE attire votre haute attention sur les graves injustices frappant les opposants à la torture tauromachique, en violation des principes fondamentaux régissant une société démocratique.

La corrida, avec torture et mise à mort d’un taureau, suscite la réprobation d’une majorité de nos contemporains.

Des défenseurs des animaux, des réfractaires à la « mort spectacle » manifestent pacifiquement à l’occasion de la tenue de ces sévices.

Aucune violence contre les personnes, aucune dégradation de biens ne sont imputables à ces manifestants qui, en revanche, sont brutalisés par les amateurs de corridas et violemment matraqués et gazés par les compagnies de CRS.

Localement, les maires des communes organisatrices de ces exhibitions et l’administration préfectorale, plus soucieux d’ordre que de justice, déploient les moyens policiers à l’encontre des seuls opposants.

A RODILHAN, dans le GARD, le 8 octobre 2011, des femmes et hommes venus pacifiquement s’interposer pour protester contre cette torture, ont été frappés, blessés, menacés de mort et de viol, par les tenants de la corrida. Filmées, ces violences unilatérales sont rendues publiques et transmises aux autorités judiciaires avec des plaintes correspondantes.

Aucune condamnation n’est survenue à ce jour.

Les agressions perpétrées par les tenants de la tauromachie restent impunies.

En août 2014, des militants ont exprimé, tout aussi pacifiquement, leur opposition à la corrida à MAUBOURGUET, dans les HAUTES PYRENEES.

Là aussi des personnes ont été injuriées, frappées, humiliées en présence des forces de l’ordre qui n’intervinrent que pour verbaliser les opposants à la tauromachie. Elles sont citées à comparaître le 6 janvier 2015 devant le tribunal correctionnel de TARBES, non pour violences, exactions, coups et blessures ou injures, mais pour les invraisemblables délits d’organisation d’une manifestation non déclarée et d’utilisation d’un mégaphone !

Le tribunal de DAX vient de prononcer, en octobre 2014, des sanctions correctionnelles à l’encontre de militants sur les mêmes fondements juridiques.

Or, tous les jours, des organisations professionnelles ou syndicales organisent de petits rassemblements revendicatifs sans déclaration préalable.

L’infraction poursuivie est juridiquement discutable dès lors que les instigateurs de la manifestation initiale ne sont pas les opposants à la corrida mais bien les promoteurs de l’événement.

Dès lors qu’une représentation publique est organisée, doit-on traiter différemment ceux qui acclament et ceux qui blâment ?

Les seconds deviendraient-ils coupables de venir blâmer ?

En cette controverse, l’État s’avère partial et bafoue la liberté élémentaire d’expression.

La Justice, institution portant le nom d’une vertu, ne devrait pas se laisser instrumentaliser par des groupes de pression et des élus locaux qui tentent d’étouffer la parole de la compassion envers les taureaux, êtres sensibles.

Nous approuvons votre décision de renoncer à donner aux Parquets des consignes individuelles.

En l’espèce, il s’agit d’une politique judiciaire générale intéressant les Procureurs de la République des villes affectées par des spectacles de sang.

Nous demandons qu’en vertu des droits fondamentaux, la liberté d’expression et de manifestation pacifique soit reconnue aux opposants à la corrida, d’une part, que les violences contre les personnes soient équitablement poursuivies à l’encontre de tout délinquant, d’autre part.

Pour l’heure, l’État bafoue ce devoir d’impartialité en exhumant des prescriptions désuètes pour réprimer les protecteurs des animaux et couvre les exactions des tenants de la torture tauromachique.

L’esprit franquiste qui prévaut dans les arènes ne saurait gangréner nos tribunaux à l’insu des magistrats, auxquels les forces de l’ordre ne défèrent néanmoins que ceux qui défendent l’élévation des consciences !

L’actualité récente vient d’ailleurs de démontrer de manière tragique avec quelle violence, même en démocratie, les forces de police défendent les funestes lobbies productivistes toujours hostiles au respect du vivant quand celui-ci est contraire à leurs intérêts.

Veuillez croire, Madame la Ministre, à l’expression de notre haute et meilleure considération.

Gérard CHAROLLOIS
Président de la Convention Vie et Nature

Arrêter le chantier du barrage de Sivens dans le Tarn, rompre la spirale de la violence, reconstruire les zones humides, repenser l’agriculture !

samedi 1er novembre 2014, par Xavier Bouchet

Mort brutale de Rémi Fraisse durant le rassemblement du Testet : la peine des amis des rivières vivantes est immense

Dans la nuit du 26 octobre, Rémi Fraisse, un étudiant de 21 ans, botaniste pacifique, a perdu la vie sur le site du chantier du barrage de Sivens, sur le Tescou dans le Tarn, sans doute tué par une grenade offensive.

Sa mort brutale sème l’effroi dans la communauté des défenseurs des rivières vivantes, des zones humides, de la biodiversité. Rémi était venu, parmi des milliers d’autres, apporter son soutien à ceux qui s’opposent, dans la non-violence, depuis 2011 déjà à la construction d’un barrage au service d’un modèle d’agriculture industrielle de plus en plus décrié, ce sur la plus belle zone humide du département. Ce jeune homme était venu apporter sa fraicheur, son enthousiasme, son énergie militante pour soutenir ceux qui ont compris qu’il est urgent de construire un modèle plus participatif et moderne de gestion de la ressource en eau. Il a trouvé la mort en venant défendre la Vie, la vie des rivières, la biodiversité, une agriculture plus durable. C’est très grave.

UN GRAND BARRAGE DE TROP POUR LE MAÏS IRRIGUÉ QUI ASPHYXIE LES RIVIÈRES

Cette mort est inacceptable. Cette mort, fruit de la spirale de violence enclenchée par l’Etat local, qui a dévasté en quatrième vitesse la zone humide tout en matraquant ses légitimes défenseurs est aussi l’accident de trop dans une région dont la ressource en eau est pillée depuis 40 ans par une clique au service d’intérêts particuliers. Celle-ci fonctionne dans la plus totale opacité, et impunité, au nom d’un intérêt public confisqué et détourné. L’ancienne connivence, établie dans les années 70 entre élus locaux, institutions telles que la CACG, la Compagnie d’Aménagement des Coteaux de Gascogne, les coopératives agricoles telles que Maïssadour, Euralis ou Lurbery avec hélas l’appui de l’Agence de l’Eau Adour Garonne, continue à imposer dans l’irrespect de la biodiversité, du monde paysan, des barrages d’hydraulique agricole par dizaines. Sivens n’est que le dernier avatar d’une série qui prévoit encore la construction de quinze autres grands ouvrages.

Rappelons que, il y a dix ans à peine, l’ouvrage contesté d’Eslourenties a noyé sous 20 millions de m3 d’eau la vallée du Gabas, dans les Pyrénées Atlantiques pour produire toujours plus de maïs industriel : toutes les rivières du sud ouest ont ainsi été mises en coupe réglée pour irriguer environ 600 000 hectares dans les bassins de l’Adour, de la Charente, de la Garonne au profit d’un modèle agricole abusivement subventionné par les citoyens français. Une cinquantaine de grands barrages, en plus de milliers de retenues collinaires ont déjà été crées, pour beaucoup d’entre eux dans les conditions de légalité approximatives, permettant de prélever, et de dégrader chaque année environ 880 millions de m3 d’eau dont la moitié ne retourne pas aux milieux naturels. Ce « vol de l’eau » au profit de quelques uns, financé par la collectivité et les consommateurs d’eau, est indigne d’une grande démocratie européenne. Il faut que cela cesse. Rapidement.

ABANDONNER DÉFINITIVEMENT LE PROJET, PASSER ENFIN À UNE GESTION DURABLE DES RIVIÈRES

A l’occasion de la sortie du rapport de la commission d’enquête reconnaissant les faiblesses criantes du projet dénoncé par le Collectif Testet, il est temps que l’Etat français retrouve ses esprits. Il doit se souvenir de la lettre du Plan Loire Grandeur Nature, lancé en 1994, qui a entériné le fait que les barrages ne sont pas la réponse à tous les problèmes de gestion de l’eau en France. Il doit se rappeler des deux rapports sur l’Eau sortis en 2013 , le Rapport du Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable et Rapport Lesage, qui ont proposé une révision en profondeur de la gouvernance des agences de l’eau. Il doit se souvenir que l’engagement de la jeunesse en faveur de la conservation de la nature est une indispensable promesse d’avenir. L’Etat doit donc, sans se cacher derrière son ombre, définitivement stopper le chantier de Sivens, comme ont aussi, été arrêtés d’autres chantiers de grands barrages dans le monde, aux Etats-Unis, en Pologne, en Allemagne, en Autriche, en Espagne. Oui, il faut ouvrir les chemins neufs du dialogue avec une société civile qui ne supporte plus l’arrogance de quelques caciques locaux et d’un lobby agricole outrancier. Oui, il faut enfin écouter la partie du monde paysan qui souhaite une autre agriculture que celle qui saccage. Oui, il faut considérer que la conservation de la biodiversité est une assurance pour notre avenir à tous. Oui, il faut se souvenir de Rémi Fraisse. Aucun compromis n’est possible sur le site d’un ouvrage aujourd’hui ensanglanté.

L’EXEMPLE DE LA « LOIRE VIVANTE », FRUIT D’UNE NON-VIOLENCE PARTAGÉE

Un changement qui nait de l’intelligence collective est possible. Entre 1989 et 1994, SOS Loire Vivante a occupé pacifiquement pendant 5 années le site de Serre de la Fare, en Haute-Loire, pour afficher la détermination de la société civile face à un programme d’aménagement de grands barrages inutiles sur la Loire, « dernier fleuve sauvage d’Europe ». C’était il y a 25 ans. Il y a eu à l’époque de nombreux accrochages avec les forces de l’ordre républicain, mais jamais une violence similaire à celle déployée par l’Etat local contre les citoyens, militants, paysans, scientifiques défendant la riche zone humide de Sivens. L’Etat, à l’époque, a toujours su ménager l’espace de dialogue nécessaire que refusaient les élus locaux bornés et mal informés. En suite de la contestation, le gouvernement a définitivement abandonné les grands barrages prévus et lancé un instrument pilote de gestion durable de la Loire, le Plan Loire Grandeur Nature. Personne ne regrette ce choix, qui a permis de refonder une partie de la politique de l’eau et des fleuves en France, sauf dans le Sud Ouest. Le Plan Loire est un modèle, qui rayonne jusqu’en Chine. Faisons de même pour Sivens et au-delà, et revoyons tout le logiciel archaïque d’aménagement des rivières du Sud Ouest. Mais, pour cela, il faut d’abord que l’Etat local, la préfecture et le Conseil Général stoppent le cycle de violence qu’ils ont amorcé, en refusant depuis 2011 tout échange avec la société civile. Ils doivent annoncer rapidement l’abandon de ce projet d’un autre âge, et commencer à réfléchir, avec toutes et tous, à la réhabilitation du site.

RECONSTRUISONS, ENSEMBLE, LA ZONE HUMIDE DU TESTET !

Contacts LOIRE VIVANTE :

– Roberto Epple, Président ERN/SOS Loire Vivante, 06.08.62.12.67
– Jacqueline Thévenot, Présidente Loire Vivante Nièvre Allier Cher, 03 86 50 12 96
– Joël Herbach, Président Allier Sauvage, 06 08 17 23 58
– Jacques Zeimert, Président Sauvegarde de la Loire Angevine / Estelle Lemoine Maulny 06.01.45.47.01 (coordinatrice Loire aval pour SOS Loire Vivante)

ÉQUINOXE ET AUTOMNE 2014 : Heures volées

En France, on nous impose une heure légale (Bruxelles n’y est pour rien) en avance de 2 heures sur l’heure solaire moyenne de notre fuseau horaire (méridien de Greenwich), pendant 7 mois de fin mars à fin octobre et de 1 heure de fin octobre à fin mars. En l’occurrence, ce régime horaire n’est pas sans conséquences sur notre sommeil. En effet notre horloge centrale, réellement solaire, ne reconnaît pas ces
heures artificielles. Elle n’est donc pas en mesure d’assurer correctement le bon
fonctionnement de notre cerveau et de notre organisme.
Pourtant le sommeil n’est pas un luxe (source OMS), c’est un besoin physiologique essentiel pour nous réparer quotidiennement et garder le goût et la capacité d’entreprendre, dès le matin.
“Les pilules du bonheur” ne permettent ni le sommeil physiologique réparateur ni la bonne humeur au réveil et sont connues pour être cause d’accidents.
À l’école, petits et grands n’ont qu’un désir : celui d’apprendre et de réussir. Or, déjà actuellement en ce début de premier trimestre, surgissent des difficultés scolaires pour un grand nombre qui ne s’habitue pas à ces levers précoces insupportables : le matin, à 7 h. légales il est en réalité 5 h. GMT, il fait nuit et froid.
Dans l’Intérêt Général, la première réforme urgente et indispensable à faire dans notre pays, est la réforme de l’heure légale afin de mieux dormir pour vivre mieux et travailler mieux !

LA MÉRIDIENNE
Merci de diffuser sans modération
Association pour le rétablissement de l’heure méridienne
(J.O. du 4 août 1993)
B.P. 831 26008 VALENCE CEDEX FRANCE
Tél. : 06 31 37 04 97 e-mail lameridienne_@hotmail.fr

La toxicité d’un adjuvant du Roundup, le POEA, démasqué par une nouvelle étude

Une équipe de chercheurs de l’Université de Caen, affiliée au laboratoire BioMEA, s’est penchée sur les effets du POEA, le principal adjuvant des herbicides à base de glyphosate comme le Roundup, et confirme sa toxicité pour la vie aquatique à des doses correspondant à la pollution moyenne des rivières en zone agricole. Des travaux qui viennent confirmer les résultats d’études initiées par le Pr Séralini.

Depuis 2005, s’appuyant sur de nombreuses expériences inédites et publiées dans des revues scientifiques à comité de relecture, l’équipe du Pr Séralini, basée à l’Université de Caen, a démontré le rôle fondamental des adjuvants dans les formulations de pesticides. Les chercheurs alertent sur le fait que l’évaluation des pesticides néglige systématiquement la toxicité des adjuvants pour se concentrer uniquement sur l’analyse d’une seule molécule, dite « principe actif ».

L’autorisation du Roundup, l’herbicide le plus vendu au monde, repose ainsi depuis 1975 sur la seule évaluation du glyphosate, sa molécule dite « active », dans l’étude des effets à long terme. Or, les adjuvants comme le POEA sont jusqu’à 10 000 fois plus toxiques sur des cellules humaines que le glyphosate. Par ailleurs, de nombreuses études « in vitro » réalisées par l’équipe du Pr. Séralini sur le glyphosate et le Roundup ont montré des effets de toxicité (nécrose, modification de l’apoptose, perturbation endocrinienne) de l’herbicide en formulation bien plus important qu’avec le glyphosate seul.

Dans l’étude « Major pesticides are more toxic to human cells than their declared active principles » publiée en février 2014 dans Biomedical Research International par Mesnage & al, les chercheurs montrent que sur neuf formulations de pesticides analysés, huit se sont montrés beaucoup plus toxiques que leurs principes actifs. Le Roundup est le plus toxique parmi les herbicides et les insecticides testés lors de cette étude.

Une toxicité importante sur le milieu aquatique

Sous l’impulsion de ces travaux, le laboratoire BioMEA (Biologie des Mollusques marins et des Ecosystèmes Associés) de l’université de Caen vient de publier une étude sur les effets toxiques du principal adjuvant du Roundup, le POEA, sur des larves d’huîtres. Leurs résultats indiquent que le POEA est beaucoup plus toxique que le glyphosate seul [voir références] et peut expliquer par lui seul, sans exclure les effets du glyphosate, les effets toxiques du Roundup observés sur les larves d’huîtres. Les chercheurs ont ainsi étudié deux formulations de Roundup, mais aussi le glyphosate et le POEA séparément, sur le développement de deux stades larvaires de l’huître creuse Crassostrea gigas, un modèle ayant un intérêt économique majeur pour connaître les effets de certaines substances chimiques sur les zones ostréicoles. Après 24 h d’exposition, le POEA inhibe la métamorphose, c’est à dire stoppe le développement, de 50 % des larves d’huîtres à des doses faibles de 262 µg/L.

Ces niveaux d’exposition sont typiques de ceux rencontrés dans les rivières polluées près des champs traités au Roundup. Rappelons que certaines formulations de Roundup sont vendues pour usage aquatique, des situations pour lesquelles le Roundup ne sera donc pas seulement herbicide, mais aussi molluscicide ! Le Roundup, et plus particulièrement son adjuvant le POEA, pourrait ainsi potentiellement être un nouveau suspect pour expliquer les recrudescences de mortalité observées dans les populations d’huîtres.

Les adjuvants, la « matière noire de la toxicologie des pesticides »

Ces adjuvants ne sont jamais recherchés dans l’environnement et se révèlent être la matière noire de la toxicologie des pesticides. Ils sont hors de portée des études scientifiques, car leur présence et leur nature sont généralement cachées par les fabricants au nom du « secret industriel », ils sont pourtant capables d’expliquer les effets des pesticides parfois mieux que les principes actifs. Comme le martèle le CRIIGEN, au côté d’autres associations de santé environnementale, il est urgent que les pesticides dans leur formulation complète, tels que commercialisés, soient pris en compte dans l’évaluation pour les autorisations de mise sur le marché afin de réduire les risques associés aux mélanges de polluants environnementaux.

Reférences

Effects of a POEA surfactant system (Genamin T-200(®)) on two life stages of the Pacific oyster, Crassostrea gigas, Mottier A, Pini J, Costil K – J Toxicol Sci. 2014 – 39(2):211-5.

Effects of glyphosate-based herbicides on embryo-larval development and metamorphosis in the Pacific oyster, Crassostrea gigas.Mottier A, Kientz-Bouchart V, Serpentini A, Lebel JM, Jha AN, Costil K. Aquat Toxicol. 2013 Mar 15;128-129:67-78.

Clone- and age-dependent toxicity of a glyphosate commercial formulation and its active ingredient in Daphnia magna. Cuhra, M., Traavik, T. and Bøhn, T. 2013 – Ecotoxicology 22: 251-262.

Ethoxylated adjuvants of glyphosate-based herbicides are active principles of human cell toxicity. Mesnage R, Bernay B, Séralini GE- Toxicology. 2013 Nov 16;313(2-3):122-8.

Major Pesticides Are More Toxic to Human Cells Than Their Declared Active Principles Robin Mesnage, Nicolas Defarge, Joël Spiroux de Vendômois, and Gilles-Eric Séralini – Biomed Res Int. 2014; 2014: 179691.

Samedi 25 octobre 2014 : ouverture musclée du sentier cotier de Beg Meil de Fouesnant- 29 par des gueux !

Bonjour,
Deux participants actifs, Michel M et Daniel B ont effectué ce reportage photos durant cette balade musclée et historique à Fouesnant-29 le samedi 25 octobre 2014, départ à 17 h, la mer étant haute.
Ce sentier que tous attendaient depuis si longtemps, après 5 enquêtes publiques, 5 projets, des procès….

A partir de notre stock commun de plus de 300 photos, voici une sé lection des bons moments en 86 photos.
86 comme 1986, année de la Loi Littoral qui avait récupéré et développé la servitude de passage datant de 1974 ( on passe dans une bande de 3 m, chez les propriétaires qui doivent l’aménager).

Et oui, plus de 40 ans d’attente valent bien 80 photos et plus, même compressées sous la forme de 5 mails successifs.
Par mails ? oui car beaucoup ne veulent pas aller sur un site album, et donc vous les avez directement chez vous sous la main, en souvenir, avec même des commentaires de l’expéditeur.

Nous félicitons encore l’équipe de Fouen en Avant et aussi celle de
l’Association ASPF d’avoir certainement coupé l’herbe sous le pied aux officiels, prévoyant un jour prochain une inauguration en grande pompe, mais maintenant, nous savons bien que ce n’était pas demain …la veille, car au final, hors les travaux du tronçon du sémaphore à la Plage des Oiseaux, rien n’est commencé ailleurs, là où deux proprios sont en appel contre l’Arrêté de 2011 du Préfet, après avoir déjà perdu au Tribunal Administratif de Rennes en mai 2014.
Le Maire nous mentait sur la situation exacte, mais bien équipés, surtout d’une échelle pour franchir l’obstacle majeur aux Oiseaux, on a vu.

Après nous, on circule entre sémaphore et la plage des Oiseaux, il y avait foule dimanche, le lendemain de notre marche, où nous avions compté plus de 100 personnes, donc plus que les journaux ne citent. Certains de nous ont déjà reçu des félicitations, mais calmos, voyons ce qui va encore se passer dans les prochains jours avec les propriétaires qui n’ont pas apprécié la descente chez eux des gueux, eux descendent en ce moment à la Gendarmerie !

Amicalement.
Daniel B.
et indirectement Michel M.

Suivez nous, dans l’ordre des évènements.

01- IMG_8226.jpg = la carte indispensable.
02- IMG_8164.jpg = départ à 17 h 04, dur, dur pour tous les retardataires.
03- IMG_8167.jpg.
04- P1080529.jpg = un jeune scout propose son Opinel.
05- P1080533.jpg.
06- P1080530.jpg = tous : déjà bloqués ? mais que se passe t-il ?
07- P1080537.jpg = et ……c’est fait.
08- P1080535.jpg = tous : oh la la, mais qu’est ce qui nous attend ?, Ginette, on retourne chez nous ?
09- IMG_8172.jpg.
10- IMG_8178.jpg.
11- P1080541.jpg = la Présidente de l’ASPF foule enfin le sentier après 40 ans de lutte de l’assos.
12- P1080540.jpg.
14- IMG_8191.jpg = la mer ? mais elle est où la mer ?, on est sous terre ici.
15- P1080543.jpg = là-bas, au loin nous sommes attendus par le proprio, le fameux Bob.
16- IMG_8195.jpg = l’art au loin, mais …en cage.
17- P1080544.jpg = merci Bob, perché dans son mirador, il l’a fait, lui, ok c’est à sa sauce, mais bon…
Voir l’ensemble du diaporama sur notre espace video
http://www.cyberacteurs.org/video/video.php?id=133