Bure et faux débat public, la suite lundi 17 juin !

BureStop 55 (Collectif Meuse contre l’enfouissement des déchets nucléaires), Bure Zone Libre, EODRA (Association des élus opposés à l’enfouissement des déchets radioactifs), Les Habitants vigilants de Gondrecourt-le-Château, Mirabel Lorraine Nature Environnement, Meuse Nature Environnement
http://pandor.at

La réunion qui devait avoir lieu à Bar-le-Duc le jeudi 13 juin est reportée au lundi 17 juin – Hall des Brasseries à 19h.
Pour ceux qui n’auraient pas suivi : la 1ère réunion du débat public le jeudi 23 mai à Bure a tourné court : interruption puis suspension au bout de 15 minutes, grâce à la présence en nombre de citoyens opposants.
Les deux suivantes ont été élégamment “différées”. N’oublions pas que ce soi-disant débat ne sert à rien et n’aura aucun impact sur le projet de la poubelle atomique Cigéo/BURE.

La Commission Nationale du Débat Public a tenté de relancer la machine en invitant jeudi 6 juin tous les acteurs à une table ronde. Elle change de stratégie. Avec un nouveau vocabulaire : “bonne prise en considération de la parole du public”, “expertises plurielles et contradictoires”, la CNDP fait les yeux doux à ses détracteurs.
Paniquerait-elle ? Quelques soient les nouvelles modalités mises en place en urgence, cela ne change strictement rien sur le fond.
Tous y sont allés à cette table ronde, sauf… les opposants.

Les prochaines réunions sont annoncées sous surveillance policière, une question essentielle se pose.
Où se trouve la prétendue “violence” ? Du côté des citoyens qui appellent à une mobilisation non-violente et expriment bruyamment un ras-le-bol légitime ?
Ou bien du côté d’un Etat qui veut enterrer à tout prix des milliers de tonnes de déchets atomiques (99% de la radioactivité déjà produite) dans leur sous-sol, à leur porte, sans jamais les avoir concertés, en mentant sur les risques et en achetant le silence de certains.

Alors on continue : lundi 17 juin, nous devons être très nombreux pour faire entendre notre voix et manifester une détermination inchangée !
RdV à partir de 17h45 – Hall des Brasseries à BAR-LE-DUC.

Une quarantaine d’associations et organisations soutiennent notre appel à boycott, lancé début mai.

Covoiturage depuis Nancy départ vers 17h. Contact
:maia.desbois@gmail.com

Ne pas hésiter à faire circuler largement l’info.

A noter : la prochaine réunion du débat après Bar le Duc doit se tenir le jeudi 20 juin à Nancy Palais des Congrès 19h. Pour l’instant, pas d’info de changement concernant cette date.
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Si vous avez une petite minute, voir ce tout dernier article bien
éclairant :
La Gazette.fr / NUCLÉAIRE / La gazette des communes / P. Braun le
10/06/2013
*Cigéo : le débat sur l’enfouissement des déchets radioactifs piétine sur un terrain miné*
La table ronde organisée par la Commission nationale du débat public le 6 juin 2013 entendait recadrer une concertation particulièrement mal engagée. La promesse d’instaurer « une nouvelle forme d’écoute » ne suffira pas à apaiser un débat de plus en plus tendu sur le projet d’enfouissement des déchets radioactifs porté par l’Andra. (…)

Campagne pour l’intégralité des essais

Sources : Information transmise à l’ANAMACaP (Association Nationale des Malades du Cancer de la Prostate) par Günter FEICK, président de BPS, l’association sœur allemande de l’ANAMACaP et traduite par M. Christian ARNOLD Vice-président ANAMACaP
Pétition mise en place par «The AllTrials Initiative»
http://www.alltrials.net/

Les autorités médicales et les administrations ont besoin des résultats des essais cliniques pour prendre des décisions pertinentes sur les traitements.
Mais les laboratoires et les chercheurs ont la possibilité de conserver par-devers eux les résultats des essais cliniques, même si on les leur demande .Selon les meilleures données disponibles, environ la moitié de tous les essais cliniques n’ont jamais été publiés, et les essais avec des résultats négatifs sur tel ou tel traitement ont toutes les chances d’être dissimulés.
Ceci est un sérieux problème pour une médecine basée sur la preuve car il faut disposer de toutes les preuves relatives à un traitement pour comprendre ses risques et ses avantages .Si vous lancez une pièce 50 fois, mais ne montrez le résultat que lorsque c’est face, et ne dites pas combien de fois vous avez lancé la pièce en l’air, vous pouvez démontrer que votre pièce tombe toujours du côté face.
C’est très comparable à la situation absurde que nous acceptons en médecine, une situation qui fausse les éléments de preuve et expose les malades au risque injustifié de se voir prescrire le mauvais traitement. 
Ceci concerne aussi des médicaments très couteux .Plusieurs Etats dans le monde ont dépensés des milliards pour un médicament appelé Tamiflu : le Royaume-Uni à lui tout seul a dépensé 500 millions de livres pour ce médicament en 2009, ce qui représente 5% du budget total du Service national de Sante (le NHS) qui se monte à 10 milliards de livres. Mais Roche, le fabricant du médicament n’a rendu public que moins de la moitié des essais cliniques réalisés et continue à dissimuler des informations importantes relatives à ces essais vis-à-vis du corps médical et des chercheurs .De telle sorte que nous ne savons pas si le Tamiflu est un tant soit peu meilleur que le paracétamol. 
Plusieurs initiatives ont été engagées pour essayer de régler ce problème, mais elles ont toutes échouées. Depuis 2008, aux Etats-Unis, la FDA (Food and Drug administration qui octroie les Autorisations de Mise sur le Marché) a demandé que les résultats de tous les essais cliniques soient affichés dans un délai d’une année après leur achèvement. Néanmoins, un audit publié en 2012 a révélé que 80% des expérimentations ne respectaient pas cette loi. En dépit de ce constat, aucune amende n’a été imposée pour non-respect de la loi. En tout état de cause, comme la plupart des médicaments utilisés ont été mis sur le marché avant 2008, les résultats des essais cliniques qui sont les plus importants pour la pratique médicale actuelle n’auraient pas été publiés, même si la loi de la FDA avait été pleinement appliquée.
Nous croyons qu’une telle situation ne peut pas continuer. L’initiative « Tous les Essais Cliniques » (pour la publication de l’INTEGRALITE des essais) fait campagne pour la publication des résultats (c’est-à-dire, la totalité des rapports des études cliniques) de tous les essais cliniques – passés, présents et futures – pour tous les traitements en usage effectif actuellement.
Nous faisons appel aux gouvernements, aux administrations et aux organismes de recherche pour mettre en œuvre les mesures pour atteindre cet objectif.
Et nous en appelons aux universités, aux comités d`éthiques et aux autorités médicales pour prendre acte d’un changement de culture, pour reconnaitre que les insuffisances de publications des essais cliniques constituent une conduite fautive et ordonner à leurs membres de veiller au respect de ce principe.
A l’initiative de “Bad Science, Sense About Science, BMJ, James Lind Initiative and Centre for Evidence-based Medicine”
Nous sommes au seuil d`un changement important, mais nous avons besoin de votre aide à tous pour aboutir et concrétiser.
Le soutien de 40.000 personnes à ce jour a permis de persuader des centaines d’organismes de s`engager pour l`objectif d’obtenir l’enregistrement de tous les essais cliniques et la publication de leurs résultats. En font partie des administrations et des universites. GSK, l’un des plus grands laboratoires au monde, a signé et d’autres envisagent également de le faire. Certains de ces organismes ont commencé à discuter sur la manière pratique d’empêcher la rétention des résultats.
Jusqu’à maintenant nous avons créé une onde de choc et nous avons obtenu des engagements importants .Nous avons permis à des personnes au sein de grandes organisations de s’exprimer et cela a changé l’opposition du courant dominant sur cette question. En procédant de la sorte, nous avons mis en question ceux qui essayaient de prétendre que la question ne se pose pas, ou qui, proclament de façon erronée que la question est déjà résolue. 
Mais cette impulsion pour un changement peut aboutir aussi bien à une avancée qu’à une marche en arrière. Sir Iain Chalmers -cofondateur de Cochrane Collaboration – a décrit sur le site internet de MRC comment la démarche de transparence s’est embourbée après 25 années de fausses promesses et d`initiatives avortées. Beaucoup espèrent que la campagne « Tous les Essais » tournera au fiasco et disparaitra à l`image des efforts précédents. Ce qui arrivera maintenant dépend de nous tous.
Nous nous devons de nous développer au plan international, et de pousser pour un changement décisif et permanent. Voici ce que nous voulons réaliser grâce à votre aide :
Des organismes internationaux ont signé. Il est d’une importance vitale que les organisations prennent position sur cette question et se joignent au débat pour obtenir que tous les résultats des essais cliniques fassent l’objet d’un rapport, pour tous les traitements en cours actuellement, et pas seulement pour ceux qui apparaitront dans l’avenir. Certains d`entre vous ont parfaitement réussi à persuader des organismes professionnels, des employeurs et d’autres organismes de se joindre à la campagne. Pouvez-vous écrire à cette fin aux organismes médicaux dans votre pays ?
Durant les prochaines semaines nous nous assurerons que le monde entier est averti pleinement sur cette question.
Vingt cinq années d’échec c’est beaucoup trop. Les Praticiens ont besoin de tous les résultats, de tous les essais, relatifs à tous les traitements qui sont utilisés.

Les insuffisances des nouvelles règles de l`UE sur les essais cliniques
BMJ 2012; 345 doi: http://dx.doi.org/10.1136/bmj.e8522 (Published 20 December 2012)
Cite this as: BMJ 2012;345:e8522
1.   Peter C Gøtzsche, director
1.   pcg@cochrane.dk
    Accepted 11 December 2012
La Directive de l`UE sur les essais cliniques a été fortement critiquée, on lui reprochait d`être bureaucratique, confuse et de mener à un déclin du nombre d`essais effectués en Europe. Quoique les nouvelles propositions de règlementation soient bien meilleures, Peter Gotzsche souligne que des améliorations sont encore nécessaires pour la sécurité des malades, l`usage intelligent des médicaments et la planification de la recherche.
Le nouveau règlement de l`UE sur les essais cliniques s`applique à tous les essais de médicaments au sein de l`UE. Il devrait être finalisé au début 2013, pour se substituer à la Directive très critiquée. Il a pour objectif de simplifier la procédure de soumission et d`approbation des essais cliniques et d`uniformiser la procédure au sein de l`UE. Il inclut également un régime simplifié pour les essais à faible risque – par exemple ceux qui utilisent des médications autorisées. Il est plein de bon sens, mais il y a encore des imperfections pour ce qui est de l`accès à l`information et la protection des malades. En amont d`un débat majeur sur le règlement proposé devant le Parlement Européen, je fais ressortir les pistes grâce auxquelles le règlement pourrait encore être renforcé.

L`ACCES PUBLIC A L`INFORMATION
Les dossiers pour conduire des essais de médicament seront soumis au travers d`un portail unique de l`UE, à partir duquel les autorités nationales concernées auront accès et traiteront les soumissions. Toutes les demandes, et en conséquence les résultats et les données seront accessibles au public sauf si la confidentialité est justifiée pour protéger des données personnelles ou commerciales.
Il ne devrait pas y avoir de problème .Selon la proposition actuelle la base de données de l`UE ne contiendra pas de données personnelles sur ceux qui participent aux essais cliniques, et le médiateur (Ombudsman) européen a déclaré qu`il n`y a pas d`information commerciale confidentielle dans les protocoles d`essais ou dans les rapports d`études cliniques. Qui plus est, l`intérêt de la santé publique et le droit des citoyens de savoir devrait l`emporter sur quelque invocation de confidentialité commerciale qui soit. Les malades se portent volontaires pour la recherche au bénéfice de la société et des futures malades, et pas pour le bénéfice d`un laboratoire particulier.

La résistance sahraouie s’invite dans l’Armada 2013

Une première. Des drapeaux sahraouis ont flotté le 8 juin à Rouen devant un navire de guerre marocain pour demander la libération des prisonniers politiques lourdement condamnés en février dernier à Rabat par un tribunal militaire.


Des élus de la Ville de Gonfreville l’Orcher (Seine-Maritime) conduits par le maire Jean-Paul Lecoq, rejoints par des membres du comité de jumelage de cette commune, par des militants communistes et des représentants d’une association sahraouie, animaient le stand des Amis de l’Humanité le 8 juin à Rouen dans le cadre de l’Armada 2013.

La grande manifestation dédiée à la marine invitait de grands voiliers venus de divers pays, mais aussi des bâtiments militaires. Parmi eux cette année, le Bir Anzarane, patrouilleur de l’armée marocaine portant le nom d’une bataille qui opposa, en 1979, les forces marocaines et le Front Polisario.

Le stand gonfrevillais présentait notamment une exposition du photographe Anthony Jean sur le camp de résistance sahraouie de Gdeim Izik (violemment réprimé par les autorités marocaines en novembre 2010) et diffusait de la documentation sur vingt années de solidarité déployées par la commune normande jumelée avec la ville sahraouie de J’Refia en direction de la population du seul territoire non décolonisé d’Afrique.

De l’information à l’action, le pas fut vite franchi. Les militants portant des tee-shirts sur lesquels on pouvait lire « Le Sahara Occidental n’est pas marocain » se sont dirigés vers le Bir Anzarane amarré sur un quai rouennais. A l’approche des drapeaux sahraouis, un orchestre militaire marocain a entamé son hymne national sur le pont du bateau. Une longue banderole demandant la libération des prisonniers politiques sahraouis a alors été déployée devant l’impressionnante file de touristes qui attendaient pour visiter le navire comme c’est la coutume durant l’Armada.

Sous un soleil de plomb, des tracts (voir ci-dessous) étaient distribués pour expliquer l’action. Les militaires marocains photographiaient et filmaient les manifestants qui eurent rapidement affaire à la police française. Selon des ordres « venus de haut », il était demandé aux militants de plier la banderole, de cesser la distribution des tracts et d’enlever leur tee-shirts. « J’ai été arrêté à Casablanca par le pouvoir marocain et expulsé le 8 novembre 2010 parce que je venais soutenir le camp sahraoui de Gdeim Izik. Ici, nous sommes en France et nous avons le droit de nous exprimer librement… » a tenté, en vain, l’ancien député communiste Jean-Paul Lecoq. Les palabres devaient trop s’éterniser au goût d’ « en haut » puisque les CRS furent envoyés en renfort pour encercler et disperser cette manifestation non autorisée.

Au bout de plus d’une heure de présence, banderole roulée, mais tee-shirts toujours collés aux corps et drapeaux en l’air, les militants firent alors semblant de faire la queue pour monter à bord du Bir Anzarane, bâtiment sorti des chantiers navals de Lorient. Une farce qui ne fut pas du goût des amis de « notre ami le roi » puisque des flics en civil suivirent les amis de la République arabe sahraouie démocratique jusqu’à leur retour sur le stand des Amis de l’Humanité installé quai Ferdinand-de-Lesseps.

L’Armada investit les quais de Rouen jusqu’au 16 juin. Chacun peut donc aller saluer à sa façon le Bir Anzarane. A suivre ?

Plus d’informations sur les prisonniers politiques sahraouis, les 24 de Gdeim Izik et de nombreux autres, sur le site Internet.

Nourrir ou mourir

Aujourd’hui des travailleurs de l’agro-alimentaire demandent des comptes à leur employeur Triskalia devant les Tribunaux de la République à Saint-Brieuc. Gravement intoxiqués dans le cadre de leur profession par des pesticides, ils sont le symbole de la dérive de tout un système alimentaire dans lequel l’obligation du profit l’emporte sur la nécessité de nourrir les hommes.
Nous qui combattons les marées vertes et la dégradation de la qualité de l’eau en Bretagne, comment ne pas nous reconnaître dans leur combat pour la reconnaissance de leur préjudices sanitaires graves, leur indemnisation et la sanction des responsables ? C’est le même système agroalimentaire hors sols qui intoxique les ateliers de production de nourriture animale comme les plages. C’est lui qui contamine l’eau, l’air, le sol, la mer. C’est lui qui enferme hommes et femmes dans une dépendance totale à des circuits financiers. C’est lui qui fait souffrir hommes et bêtes, et ne tuent pas que les secondes. Quand ils ne meurent pas à petit feu de leur métier, ils se donnent la mort. L’agriculture intensive connaît un des plus grands taux de suicide.
Et les autorités locales, régionales, nationales ont une responsabilité grave dans cet état de fait. Elles l’ont autorisé et même encouragé, soutenu, hier comme aujourd’hui. C’est aussi pour cela qu’elles ont été condamnées hier devant les Tribunaux à notre demande, et demain encore par nous et bientôt par la Cour Européenne de Justice. On ne peut accepter de nourrir les hommes au prix de la maladie, de la souffrance ou de la mort sacrificielles de quelques uns d’entre eux. L’agriculture doit nourrir les hommes et jamais en faire mourir quelques uns d’entre eux. Ces mêmes autorités seraient bien inspirées de revenir aux idéaux des fondateurs de l’Europe, la paix et l’indépendance alimentaire, l’une et l’autre, indissolublement liées. En finir avec la guerre, ce n’est pas sournoisement la rétablir entre les hommes sous prétexte de les nourrir.
C’est ce grand débat citoyen auquel nous invitons toutes et tous le 15 septembre à Hillion à La Grandville à l’occasion de la journée du patrimoine naturel.
André Ollivro, président de Sauvegarde du Penthièvre
Yves-Marie Le Lay, président de Sauvegarde du Trégor

Journal des Bonnes Nouvelles du 06 juin 2013

Ces bonnes nouvelles plutôt que des victoires à proprement parler sont des raisons trouves dans l’atualité de continuer à être vigilants et à mobiliser nos souris sur les dossiers que nous portons. Exemple le fait de retrouver des pesticides dans nos assiettes n’est pas une bonne nouvelle mais cela justifie que nous continuions à nous battre sur ce dossier.

PESTICIDES
Des résidus d’insecticides néonicotinoides dans nos assiettes !

cyberaction N° 549 : Pour une interdiction réelle de tous les pesticides néonicotinoïdes tueurs d’abeilles

OGM
Blé OGM : un agriculteur porte plainte

UE – Le faux retrait de Monsanto du marché européen des OGM

NUCLEAIRE

Avertissement pour Cattenom et Fessenheim
En matière de radioprotection des travailleurs de l’atome, Cattenom et Fessenheim sont les mauvais élèves du parc nucléaire français. Une inspection renforcée y est programmée les 4 et 6 juin prochains par l’Autorité de Sûreté Nucléaire.

Le Premier ministre inscrit la fermeture de Fessenheim dans le projet de loi de “transition énergétique”

cyberaction N° 407 : Pour la fermeture de Fessenheim

SCIERIE DU MORVAN
Le projet du luxembourgeois Wood & Energy est suspendu par le tribunal administratif de Dijon.

Le projet de la scierie Erscia crée la polémique dans la Nièvre

Pétition : Non! à l’incinérateur-scierie de Sardy

ABATTAGE A VIF
Bonjour,
Nous avons pris la Mairie de Guéret d’assaut, ce lundi. Victoire pour le NARG, nous avons été reçu par le Député Maire et avons obtenu des réponses.
Compte-rendu:
Dossier de presse:

Nous surveillons avec attention toutes les délibérations de la région, du département, de la mairie et de la communauté d’agglo car les porteurs du projet d’abattoir vont tenter d’obtenir de nouveaux fonds publics. Apparemment, dans le cas contraire ils abandonneront.
Nous demandons un rendez-vous avec les présidents de région et du département.

Le dossier du projet doit être présenté en juin ou septembre à la préfecture et une enquête publique sera ouverte. Nous préparons ce moment avec soin car ce sera peut être notre dernière action avant la victoire.
A très bientôt
Amicalement,

Aurore LENOIR
Coordinatrice du Collectif N.A.R.G.
Contre l’abattage à vif et pour l’abandon du premier projet européen d’abattoir exclusivement rituel.
07 88 35 06 10

cyberaction N° 532 : contre l’abattage à vif

le tour de France des Cyber @ctions locales en 6 clics

En cette journée mondiale de l’environnement, nous voulons mettre l’accent sur les cyber @ctions locales dont nous avons décidé la mise en place pour concilier la possibilité pour des associations locales d’interpeller directement leurs élus sur des projets locaux et éviter de vous noyer sous trop de messages.

Comme vous connaissez tous l’effet papillon (le battement de l’aile d’un papillon capable de modifier le climat à l’autre bout de la planète), inutile de vous convaincre que même si c’est loin de chez vous, vous pouvez soutenir l’action des associations parce que vous aimeriez vous aussi que d’autres viennent vous aider dans vos combats locaux et que vous êtes susceptibles un jour de bénéficier de leur action à l’occasion d’un déplacement.

Si votre association se bat pour ou contre un projet local et si vous avez l’adresse des responsables, plutôt que la pétition pensez cyber @ction locale. Même s’ils ne répondent pas toujours les élus qui recoivent vos messages s’en agacent parfois mais ils savent qu’au-delà de la signature virtuelle c’est un vrai électeur qui leur écrit. La semaine dernière une euro-députée m’a signalé son changement d’adresse électronique pour continuer à recevoir vos messages.

Soyez en convaincus, votre souris a du pouvoir;o))
Et ce pouvoir ne s’use que si l’on ne s’en sert pas.

008L Brest : Vallée du Restic

007L Angoulême : Non à la nouvelle zone commerciale de Champniers, Non à un projet archaïque et destructeur

006L : petits maraîchers de l’Ariège

005L: Verdun, Forêt d’exception, mais pas trop ?

004L Pays: Arret du clapage des boues en mer

002L Lomme : C’est ma terre ! C’est mon assiette !

Si vous êtes inscrit votre adresse électronique et votre mot de passe
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/insc.php

Il vous suffit de vous connecter (rubrique Mon Compte) en inscrivant votre adresse électronique et votre mot de passe
cliquer sur signer une pétition ou une cyber @ction
vous avez une formule signature rapide
et ensuite vous avez toutes les actions proposées avec un signe devant celles que vous avez déjà signées.

En cas de problème appelez Dom votre webmestre préféré au 02 98 90 05 94, il se fera un plaisir de vous aider à le résoudre.

UE – Le faux retrait de Monsanto du marché européen des OGM

par Eric Meunier, Inf’OGM

Dans une interview accordée au journal Investigative Reporting Denmark, Brandon Mitchener, responsable de Monsanto pour les relations publiques en Europe et au Moyen-Orient, annonce que dans l’Union européenne, Monsanto va « se concentrer entièrement sur les cultures hybrides, conventionnelles, normales. Et c’est tout ce que nous vendrons, sauf en Espagne et au Portugal où les cultures GM sont acceptées ». Comme nous allons le voir, cette annonce ne doit pas être lue comme un retrait de l’entreprise du marché des OGM en Europe. Après la mobilisation mondiale du 25 mai contre Monsanto qui a rassemblé plus de deux millions de personnes), l’entreprise joue en effet la carte de la communication qui, en étant mal comprise, pourrait laisser croire à son retrait effectif du marché. Or, cette annonce n’aura concrètement aucune conséquence pratique quant aux demandes d’autorisation ou en disponibilité de semences GM en Europe. Cela ne change donc rien à la présence de Monsanto sur ce marché.

B. Mitchener précise que l’entreprise a des « essais en champs académiques qui sont en cours […] nous n’avons pas voulu laisser tomber les scientifiques en arrêtant les financements de ces recherches en cours. Pour des raisons scientifiques, nous continuons de les soutenir ». Et de conclure que si « tout se fera maintenant aux États-Unis et dans d’autres pays », l’entreprise Monsanto sera heureuse « de revenir en Europe quand le public européen le voudra ». Il a d’ailleurs précisé à Inf’OGM que, concernant les cultures commerciales, « il est possible que nous continuions à vendre de petites quantités de semences GM dans des pays où des agriculteurs nous les demandent, comme en Roumanie » !
Ces précisions limitent de fait la portée de l’annonce… Concrètement, si Monsanto souhaite pouvoir commercialiser, pour la culture, des produits en Espagne et au Portugal, elle devra continuer à obtenir de Bruxelles des autorisations de culture. Or, ces autorisations seront valables sur l’ensemble du territoire européen. Par ailleurs, les autorisations concernant l’importation sont obligatoires pour que les exportations vers l’Europe des PGM produites aux États-Unis aient lieu. On imagine dès lors mal Monsanto renoncer à la possibilité d’exporter les cultures GM des États-Unis et autres pays vers le continent européen… Brandon Mitchener le confirme d’ailleurs à Inf’OGM en précisant : « nous n’avons pris aucune décision visant à arrêter de soumettre des demandes d’autorisation » !
Seul impact potentiel de la décision de l’entreprise étasunienne : qu’elle ne distribue plus de semences GM dans les 25 autres pays de l’Union européenne. Mais le marché interne étant ouvert, les semences en vente en Espagne et au Portugal seront de fait disponibles pour les agriculteurs des autres pays souhaitant s’en procurer. On se souvient par exemple que la Pologne avait interdit la vente de semences de maïs MON810, et que, malgré cela, 3000 hectares avaient été cultivés avec des semences achetées en Slovaquie, République tchèque ou Allemagne.

Cette annonce n’est pas sans rappeler celle de BASF indiquant en 2012 retirer ses demandes d’autorisation pour des pommes de terre transgéniques, ce qu’elle fit effectivement début 2013. L’entreprise avait, à l’instar de Monsanto aujourd’hui, évoqué un cadre législatif et politique européen incertain. Mais la décision de BASF trouvait plus probablement son origine dans les premiers retours négatifs d’experts, notamment français, sur une possible autorisation commerciale des dîtes pommes de terre. Pour Monsanto, la très faible part des cultures de maïs MON810 en Europe, quinze ans après que l’autorisation ait été donnée, est un échec commercial cinglant.

Enfin, comme l’a confirmé Brandon Mitchener à Inf’OGM, cette annonce « ne concerne que les seules plantes transgéniques ». Or, d’autres techniques de biotechnologie permettent de modifier le génome des plantes. Certaines de ces techniques pourraient être considérées par le législateur européen comme ne donnant pas des OGM ou donnant des OGM mais non soumis à la législation. De telles plantes génétiquement modifiées biologiquement, mais non considérées comme telles légalement, sont le futur des biotechnologies, la transgenèse étant d’ores et déjà une technique obsolète, comme Inf’OGM l’explique depuis plusieurs années.

L’annonce de Monsanto semble donc bien être dans cette ligne d’un changement de visage des biotechnologies : si les plantes transgéniques s’arrêtent, d’autres plantes génétiquement modifiées et brevetées seront à leur tour poussées par les entreprises. Le débat sur les OGM n’est pas fini…

Kenavo Roger

Citoyen engagé, humaniste, pacifiste, écologiste, il était adhérent de Cyber @cteurs et à travers AE2D notre partenaire dans de nombreuses actions. Le souvenir de son sourire chaleureux nous accompagnera longtemps.

Nous proposons à tous ceux qui l’ont connu et souhaitent lui rendre hommage de pouvoir le faire sur ce blog.

Alain Uguen

Victimes des pesticides: une nouvelle reconnaissance en maladie professionnelle

Inédit : Après plus de 10 ans de procédure et de multiples rebondissements, un ex-salarié de coopérative agricole atteint de cancer du sang et ayant été exposé aux pesticides vient d’être reconnu en maladie professionnelle.

Rappel des faits. JM Bony est aujourd’hui à la retraite. Avant, il était salarié dans une coopérative agricole où il testait les pesticides. Il y a travaillé de 1969 à 2002, période durant laquelle il a manipulé quantité de divers pesticides.

En 2002, les médecins lui détectent un Lymphome malin Non Hodgkinien (LNH). En février 2004, il adresse à la Mutualité Sociale Agricole (MSA) une demande de reconnaissance en maladie professionnelle sur la base d’un certificat médical justifiée par une exposition prolongée aux pesticides durant sa carrière. Faute de réponse, il adresse en septembre 2004 une seconde demande elle aussi motivée par un second certificat médical établit par un autre médecin cancérologue à laquelle la MSA oppose un refus en novembre 2004 aux motifs que la maladie de M. Bony ne figure pas au tableau des maladies professionnelles des salariés agricoles et que son état n’était pas stabilisé…

Au cours d’une dernière expertise médicale, le TASS en février 2008 reconnait à M. Bony un taux d’incapacité permanente partielle (IPP) de 29%. La MSA a alors saisi le Comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles (CRRMP) de Marseille qui a rendu un avis défavorable à M. Bony en septembre 2008, tout comme le CRRMP de Montpellier en aout 2011. Parallèlement, M. Bony avait saisi le TASS en novembre 2009 qui avait lui jugé que les décisions et avis rendus par les CRRMP étaient peu motivés et donc par un jugement du 12 janvier 2012 avait lui saisi le CRRMP de Lyon avec injonction de donner un avis motivé.

En septembre 2012, le CRRMP de Lyon avait une nouvelle fois rejeté l’existence d’un lien direct et essentiel entre la maladie et l’activité professionnelle de M. Bony. La MSA avait donc notifié cette nouvelle décision à M. Bony en rejetant à nouveau sa demande.

M. Bony a encore contesté cette décision apportant à l’appui de nombreuses études scientifiques relatant les liens entre LNH et exposition aux pesticides.

Un jugement exemplaire. Le TASS du Vaucluse vient lui, par un jugement rendu le 11 avril 2013 et pour lequel la MSA ne peut plus faire appel (elle avait un mois pour le faire), de reconnaitre formellement et très clairement que le LNH de M. Bony était la conséquence de son exposition professionnelle aux pesticides qu’il a utilisés et condamne la MSA à prendre à sa charge sa maladie ! Le TASS a donc non seulement tenu compte des preuves apportées par M. Bony, par les médecins qui l’ont suivi et par ses avocats mais surtout est passé outre les avis de trois CRRMP ce qui est rarissime et remarquable[1] !

« Nous saluons en premier lieu la persévérance récompensée dont a fait preuve M. Bony pendant toutes ces années de luttes ainsi que le travail de son avocat Maitre Lafforgue ou encore des médecins qui l’ont soutenus tout au long de son parcours. Nous nous félicitons que le TASS ait pris en compte les diverses études scientifiques faisant le lien entre le LNH et l’exposition aux pesticides. » déclare F. Veillerette, porte-parole de Générations Futures. « Cette décision démontre qu’un changement en profondeur s’opère aujourd’hui sur cette question de la reconnaissance de l’impact des pesticides sur la santé des personnes qui y sont exposées. Le travail de sensibilisation mené par diverses structures et personnes est en train de porter ces fruits… enfin ! Les victimes des pesticides doivent plus que jamais continuer à se manifester et faire entendre leurs droits légitimes et désormais de plus en plus fréquemment reconnus. » conclut-il

Retrouvez une vidéo de JM Bony réalisée par Générations Futures en 2010 lors d’un événement que nous avions organisé et où nous avions réunis pour la première fois des victimes des pesticides.
http://victimespesticides.weebly.com/jean-marie-bony.html

Contact presse: Nadine Lauverjat 06 87 56 27 54

[1] Il faut noter que le TASS n’est pas tenu de ces décisions des CRRMP.

Journal des bonnes nouvelles du 23 05 2013

L’élevage de la honte : les portes se ferment, définitivement

Votre action, notre action ont mis fin à l’enfer dans une porcherie

La semaine passée, vous avez été très nombreux à écrire au préfet pour l’interpeller sur la vie des cochons de Seyssel, sur l’insalubrité de ces lieux, sur le manque de réactivité des services de l’État.

Hier, les services de la préfecture ont fait part à L214 d’une très bonne nouvelle : l’élevage de cochons cesse définitivement son activité.

Grâce à cette mobilisation massive, les services vétérinaires ont enfin pris la mesure de la situation et effectué des contrôles successifs obligeant l’éleveur à réaliser des travaux pour remédier à l’insalubrité de son élevage. Visiblement la tâche était trop importante et l’élevage ferme enfin définitivement ses portes !

Merci à L214 de nous avoir informés de la conclusion de cette action mise en archives

La proposition de loi sur le préjudice écologique adoptée à l’unanimité au Sénat
http://www.cyberacteurs.org/quotidien/equotidien.php?id=823

Manifestation : MARCH AGAINST MONSANTO – PARIS

Le rassemblement parisien a finalement lieu sur l’esplanade du Trocadero le 25 mai de 14 h à 18 h
Strasbourg : rassemblement symbolique à 14h devant le Parlement Européen (Boulevard de Dresde), puis direction Place Broglie
Marseille Les Réformés, 13001 Marseille 14 h
Dijon Place de la Libération à 14 h

Comme vous avez été nombreux à regretter de ne pouvoir participer de 14 h à 18 h, nous ouvrirons la cyber manifestation de 9 h à 21 h
http://www.cyberacteurs.org/manif/index.php

Un projet Quimpérois à soutenir : Conférence + pique nique géant

Le collectif quimpérois Confluences pour la Planète (dont fait partie notre association), souhaite inviter Pierre Rabhi lors d’un évènement festif et convivial sur Quimper – conférence suivie d’un pique nique géant – pour créer des rencontres, des passerelles entre personnes et structures œuvrant autour de l’écologie, du développement durable et des alternatives.

Pour que cet événement puisse avoir lieu, nous avons besoin d’un maximum de soutien, votes, commentaires… Pour cela, rendez vous sur le lien suivant:
http://vieducoin.fr/bulle/si-on-invitait-pierre-rabhi-a-quimper-et-organisait-un-pique-nique-geant-pour-parler-alternatives/

Merci de vos clics