Les infos de Splann ! ÇA SE PASSE PRÈS DE CHEZ VOUS en septembre

https://splann.org

Transports

Brest, Plougastel-Daoulas (29). Le réseau de transport public de la métropole brestoise se réorganise et s’agrandit, avec notamment une nouvelle ligne de tramway. Participez à l’enquête publique jusqu’au 21 septembre.
https://www.monreseaugrandit.fr/enquete-publique

Pour participer à l’enquête envoyez votre avis à
enquetepublique-monreseaugrandit@mail.registre-numerique.fr

Le Faouët, Lanvénégen, Guiscriff (56), Scaer (29). Le projet de contournement routier se poursuit dans le bocage, malgré son utilité plusieurs fois mise en doute par des associations comme Eau et rivières de Bretagne. De nombreuses haies, talus et prairies vont être impactés, avec d’importants travaux de défrichements, et il sera dérogé aux règles de protection des espèces et habitats naturels protégés. Participez à l’enquête publique jusqu’au 15 septembre. Ici, l’avis de la MRAE (Mission régionale d’autorité environnementale).

https://www.eau-et-rivieres.org/sites/erb.fr/files/Avis%20MRAe_projet%20contournement%20routier%20Le%20Faouet.pdf

Roi Morvan Communauté | une enquête publique peut en cacher une autre

Pour participer à l’enquête envoyez votre avis à

enquete-publique-4735@registre-dematerialise.fr

Proposition :
Madame, Monsieur,
Les impacts sur le bocage des travaux de défrichement et les atteintes aux règles de protection des espèces et habitats naturels protégés m’amènent à solliciter, comme le conseil national de la protection de la nature, un avis défavorable à ce projet de contournement routier.

Béton, résidences secondaires et tourisme
Belle-Ile-en-Mer, Sauzon, Locmaria (56). La MRAE a rendu son avis portant sur le PLU de Sauzon, qui prévoit d’artificialiser 7,6 ha de terres agricoles, dont une partie pour des logements dédiés au tourisme. Selon la MRAE, une étude « réaliste » de ses capacités d’accueil fait défaut. À Locmaria, l’avis de la MRAE est dans le même ton : « Les évolutions simultanées du tourisme, des résidences secondaires, de l’activité économique locale et la préservation d’un cadre naturel et paysager seront sans doute difficilement conciliables. » Elle souligne que « la part de résidences secondaires sur la commune amplifie la consommation des sols ».
Enquête publique jusqu’au 26 septembre
https://www.sauzon.fr/index.php/urbanisme/plu.html

Il est possible d’envoyer vos mails à l’adresse suivante
enquete-publique-4768@registre-dematerialise.fr

Baden (56). Des insuffisances en terme de protection de la biodiversité sont pointées par la MRAE concernant le Plan local d’urbanisme (PLU) de Baden. Selon elle, l’artificialisation de terres y est insuffisamment justifiée, et elle déplore que « la commune n’évoque pas de politique destinée à maîtriser le développement des résidences secondaires ». Concernant la politique de lutte contre le changement climatique, « le projet de PLU n’engage pas la commune sur une trajectoire compatible avec l’atteinte des objectifs régionaux et nationaux ».
Enquête jusqu’au 20 septembre
https://www.registredemat.fr/plu-baden

Pour déposer sur le registre dématérialisé
https://www.registredemat.fr/plu-baden/deposez-votre-observation-en-ligne

Méthanisation
Redon, Allaire (56). La SAS Énergie de la Lande souhaite exploiter un méthaniseur à Allaire. Il devra être alimenté par 35,5 tonnes d’intrants chaque jour. L’enquête publique se tient jusqu’au 22 septembre.

ddtm-icpe-iota@morbihan.gouv.fr

Penguily (22). Une enquête publique est en cours jusqu’au 24 septembre concernant un projet de méthaniseur à Penguily, lieu-dit La Perrière, porté par la SARL Trivalec.

Pour participer à l’enquête envoyez votre avis à
ddpp-envi@cotes-darmor.gouv.fr

Dol, Epiniac (35). Une enquête publique est en cours jusqu’au 11 septembre portant sur un projet de méthaniseur à Epiniac, lieu-dit Le Grand Bois Gervilly, porté par la SAS Glasvez.

Pour participer à l’enquête envoyez votre avis à
pret-icpe-ep@ille-et-vilaine.gouv.fr

Fermes XXL
Quimperlé, Baye (29). Extension d’un élevage procin au lieu-dit Kerhuel, à Baye, porté par le GAEC des Korrigans. Enquête publique jusqu’au 21 septembre.

https://www.finistere.gouv.fr/contenu/telechargement/58721/450948/file/GAEC%20DES%20KORRIGANS.pdf

Pour participer à l’enquête envoyez votre avis à
pref-consultation@finistere.gouv.fr

Baud, La Chapelle-Neuve, Locminé (56). La SCEA de Bel Air demande l’autorisation d’exploiter une porcherie de près de 2.500 équivalents-animaux à Bel Air, sur la commune de la Chapelle-Neuve. L’enquête publique dure jusqu’au 28 août.

Pays de Retz, Rouans (44). La SCEA La Blanche entend agrandir son élevage porcin à Rouans. L’enquête publique se tient jusqu’au 21 septembre.

Pour participer à l’enquête envoyez votre avis à
pref-icpe@loire-atlantique.gouv.fr

Vieillevigne (44). Le GAEC de L’Essart demande une régularisation de l’extension de son élevage bovin. L’enquête publique se tient jusqu’au 29 septembre.

Pour participer à l’enquête envoyez votre avis à
pref-icpe@loire-atlantique.gouv.fr

Ligné (44). La SCEA des Trois Moulins veut agrandir son élevage porcin, pour dépasser les 3.000 équivalents-animaux sur le site des Moulins de La Gagnerie. L’enquête publique se tient jusqu’au 22 septembre.

Pour participer à l’enquête envoyez votre avis à
pref-icpe@loire-atlantique.gouv.fr

Déchets inertes et usines
Quimper, Pluguffan (29). L’usine Imbretex souhaite agrandir son installation de stockage de textiles et matériaux inflammables. L’enquête publique se tient jusqu’au 18 septembre.

Bruz, St-Turial (35). La SARL Schmitt TP souhaite pouvoir stocker des déchets inertes. L’enquête publique débute en septembre.

Langoat, Matallot, la Roche-Derrien, Pommerit-Jaudy (22). Carrières et Matériaux du Grand Ouest souhaitent stocker des déchets inertes sur les communes de Langoat et Mantallot. L’enquête publique se tient jusqu’au 25 septembre.

L’AGENDA DE SPLANN !

7 septembre – Vitré. Projection-débat du film Les Algues vertes, au cinéma Aurore, à 20 h 30, en présence de Julie Lallouët-Geffroy, journaliste pour Splann !.
9 septembre – Rennes. Débat organisé par Médiapart à La Halle de la Brasserie, de 14 h à 18 h, autour de l’indépendance de la presse dans les médias locaux avec Splann !.
14 septembre – Lanvellec. Table ronde sur le modèle agricole en présence de Nicolas Legendre et de Splann !, à partir de 19 h (5€).
30 septembre – Brest. Table-ronde BD et enquêtes sur l’écologie aux Capucins avec Kristen Falc’hon.
6 octobre – Saint-Nazaire. Projection du film « Les Algues vertes » suivie d’un débat avec la présence d’un journaliste de Splann ! au cinéma Jacques-Tati.
14-15 octobre – Rennes. Stand et conférence de Splann ! au Village des possibles.

Refusons l’installation de milliers d’écrans numériques publicitaires dans nos villes !

Chères amies, chers amis,
La coupure estivale est généralement la période propice aux mauvais coups ! Hausses en tout genre et consultations bidons sont ainsi programmées par le gouvernement, afin de faire le moins de vagues possible.
Le gouvernement parie ainsi sur l’indolence des vacanciers pour lancer une consultation visant à autoriser l’installation de milliers d’écrans publicitaires numériques dans les petites villes de moins de 10 000 habitants. Cette consultation a lieu… du 17 juillet au 10 août 2023. Résultat ? Moins d’une trentaine de contributions à cette consultation !!!
Dans le plus parfait style technocratique, cette consultation se propose de supprimer le dernier aliéna de l’Article R.581-42 du Code de l’environnement… La notice accompagnant la consultation est légèrement plus explicite en indiquant que le projet de décret « corrige une erreur rédactionnelle ayant conduit à l’interdiction systématique de publicité sur le mobilier urbain dans les petites agglomérations ».
« Erreur rédactionnelle » datant du 30 janvier 2012 qui nous a évité de transformer nos petites villes en terrains de jeu pour publicitaires impénitents.
D’ici au 10 août, vous pouvez contribuer à cette consultation et ainsi peser sur la décision à venir. Le gouvernement comptait sur les vacances pour passer en force. Profitons de ce moment pour être des milliers à refuser ce projet de décret d’autant plus scandaleux qu’il intervient en parallèle d’appels répétés à la sobriété.
Pour ce faire, vous pouvez copier et/ou adapter le texte ci-dessous et vous rendre sur la page de consultation en cliquant sur le lien ci-dessous. consultation
Titre*
Avis défavorable
Commentaires*
Par la présente, je m’oppose à la modification de l’article R.581-42 visant, comme vous l’évoquez dans la notice de présentation de cette consultation, à « corriger une erreur rédactionnelle ayant conduit à l’interdiction systématique de publicité sur le mobilier urbain dans les petites agglomérations ». Cette « erreur rédactionnelle » n’en est pas une puisque le décret publié au journal officiel du 30 janvier 2012 indiquait que « le mobilier urbain ne peut pas supporter de la publicité numérique dans les agglomérations de moins de 10 000 habitants ». En supprimant cet alinéa, le projet de décret que vous soumettez à consultation offre la possibilité aux publicitaires de transformer nos petites villes en cloaque urbain tout en gaspillant une énergie qu’on me demande pourtant d’économiser. Je vous demande donc de renoncer à cette modification réglementaire et maintenir en l’état la rédaction initiale de l’article R.581-42.

Fake news sur Greta Thunberg

Greta Thunberg et George Soros, le lien fantasmé

La photo qui montre George Soros et Greta Thunberg côte à côte est un montage. Sur le cliché original, on pouvait voir la jeune Greta posant aux côtés d’Al Gore, l’ancien vice-président américain engagé dans la lutte contre le réchauffement climatique. Sur la photo retouchée, Soros a remplacé Al Gore.Al Gore et Gretafake news Soros

Greta Thunberg est-elle vraiment devenue pro-nucléaire, comme le disent certains de ses adversaires ?

Le 12 octobre dernier, Greta Thunberg, l’écologiste suédoise de 19 ans, est invitée à s’exprimer sur le débat sur l’énergie qui agite l’Allemagne. Le gouvernement rechigne alors à prolonger la totalité des trois centrales nucléaires au-delà de décembre 2022, date de sortie prévue initialement pour ce type d’énergie. Dans le même temps, pour faire face à l’absence de gaz russe, plusieurs centrales à charbon, bien plus polluantes, vont être remises en fonctionnement.
“Puisque [les centrales nucléaires] sont là, ce serait une erreur de les fermer et de recourir aux centrales à charbon”, a estimé Greta Thunberg lors d’une longue interview (à partir de 9 minutes)donnée à la journaliste allemande Sandra Maischberger.

“Leur gourou vient de dire que, pour finir, elle est pour le nucléaire”

Ses propos sont aussi relayés de ce côté-ci du Rhin. Dans une tribune du Figaro, l’essayiste Jean-Paul Oury présente par exemple ces déclarations comme un tournant : Greta Thunberg elle-même découvre qu’on ne peut pas se passer du nucléaire !“, “un peu comme si José Bové déclarait en son temps manger des BigMac avec un steak de soja OGM”, caricature-t-il.

Marine Le Pen, qui s’est exprimée à l’Assemblée nationale le jeudi 13 octobre, a elle aussi laissé entendre qu’il s’agissait d’un revirement soudain de Greta Thunberg : [Les associations anti-nucléaires] vont toutes devenir pro-nucléaires. J’ai lu que leur gourou (…) vient de dire que, pour finir, elle est pour le nucléaire, merci Mademoiselle Thunberg !”

Mais la déclaration de Marine Le Pen est réductrice à double titre. Greta Thunberg n’est pas “pour le nucléaire” comme l’affirme la députée du Rassemblement national, puisqu’elle considère simplement que c’est un moindre mal par rapport au charbon, et soutient les énergies renouvelables. Par ailleurs, les propos de la militante ne sont pas nouveaux.

“Je suis contre le nucléaire mais…”

Déjà en mars 2019, dans un long message sur Facebook, elle présentait un point de vue nuancé : “Je suis contre l’énergie nucléaire, mais d’après le GIEC, elle peut être une petite partie de la grande solution qu’est l’énergie décarbonnée, en particulier dans les pays qui peinent à développer les énergies renouvelables à grande échelle”. Elle ajoute toutefois que le nucléaire est “extrêmement dangereux, coûteux et chronophage”.

Plus récemment, comme l’a repéré Libération, Greta Thunberg s’est opposée à une décision du Parlement européen contre la taxonomie verte européenne, qui accorde le projet de “label vert” pour le gaz et le nucléaire. “Nous avons désespérément besoin de vraies énergies renouvelables, pas de fausses solutions”, disait-elle sur Twitter en juillet 2022.

Greta Thunberg a d’ailleurs répondu au détournement de ses propos dans un tweet le 19 octobre : “C’est important de se méfier de ceux qui n’écoutent les vérités qui dérangent, que lorsque ça correspond à leur vision. Pour s’attaquer à cette crise, ne retenir que certains aspects, présenter des propos hors de leur contexte en ignorant le reste ne nous mènera nulle part”

https://www.radiofrance.fr/franceinter/greta-thunberg-est-elle-vraiment-devenue-pro-nucleaire-comme-le-disent-certains-de-ses-adversaires-1001263

Trop jeune, manipulée, payée… Nous avons passé au crible les critiques faites à Greta Thunberg

«I am Greta», un documentaire précieux pour comprendre Greta Thunberg

Ecologie : la jeune militante Greta Thunberg a débarqué à New York et peut remercier Pierre Casiraghi !

RN88 : trois ans après l’enquête publique, l’avis des usagers est redemandé

Une nouvelle enquête publique a été lancée par la Région pour confisquer encore des terres. Des 140 ha annoncés on passe a 190 !!!!
En suivant le lien ci dessous, vous tomber sur le site de la préfecture qui “héberge” l’enquête ouverte du 12 juillet au 12 aout !
Il est important de faire participer un max de monde en précisant:
 -être usager de la RN88 d’où que vous soyez
-Que le projet ne correspond plus aux besoins actuels en terme de déplacement (où sont les transports en commun, le frêt…?)
– non respect des accord de Paris puisque le projet prévoit 2 km de tracé en plus de l’actuel, donc, plus de kilomètres roulés, donc plus CO2
– Que ce projet est un désastre pour la biodiversité, habitat de faunes protégées,
– Que ce projet utiliserait des terres agricoles, détruirait des zones humides, des sources naturelles
– destruction des paysages
– etc…
ATTENTION La phrase “je suis opposé.e à ce projet” doit apparaitre clairement en début ou fin d’argumentaire
La région rameute ses soutiens qui ont déjà commencé à répondre, l’enjeu est hyper important, faites circuler
 Voici le lien pour une participation numérique ! Il y a un onglet participer en haut à droite
Merci beaucoup !

Candidature à la primaire interne des Verts pour la Présidentielle de 2007

Pas de candidat Verts au premier tour de la présidentielle mais des primaires pour choisir le candidat à gauche et une répartition proportionnelle des circonscriptions fonction du résultat des primaires.

Prendre le leadership à gauche

Vert pré-historique (j’ai été élu vert en 1983 avant de participer à la fondation des Verts en 84) j’ai été l’inventeur du concept d’autonomie contractuelles qui est devenu la stratégie des Verts en 95 et nous a mené au gouvernement en 97. En 2002 vous avez majoritairement ré-approuvé cette stratégie en votant la motion ponctuelle dont j’étais l’initiateur. (voir la motion en fin message)
Aujourd’hui par ma candidature à la candidature pour la présidentielle de 2007, je voudrai vous proposer une lecture de l’autonomie contractuelle dans le but de prendre dans les 10 ans le leadership à gauche.

En votant majoritairement pour moi, je vous propose de faire savoir au PS que
1 Nous sommes prêts à ne pas présenter de candidat au premier tour de la présidentielle pour éviter un nouveau 21 avril en contrepartie d’une répartition équitable des circonscriptions entre les différents partenaires : des primaires permettraient le choix de ces candidats uniques en déterminant le poids de chaque formation de la coalition et en faisant acter par l’ensemble des participants la répartitions des circonscriptions.
2 Nous souhaitons l’organisation d’un processus de démocratie participative et délibérative qui permette aux millions de citoyens qui l’attendent de débattre du nouveau Pacte Social que demande la mutation vers la société de l’après pétrole. Les participants, selon le modèle expérimenté en Suisse pour les référendums seraient amenés à trancher les grandes orientations de la législature à venir.

Mon propos vise donc à changer les règles du jeu à gauche

1 sur le plan programmatique
– sortir des accords bilatéraux qui accordent de fait toute latitude au PS en accordant quelques miettes à ses partenaires.
– remettre les citoyens dans la démarche en leur permettrant de participer aux débats et au choix des orientations.
2 Sur le plan électoral
Faire exploser la règle du désistement républicain qui est une application de la démarche fondatrice du libéralisme économique : la loi de la jungle c’est le plus fort qui gagne.
Appliquer la proportionnelle à la répartition des circonscriptions de premier tour pour que chaque électeur se sente justement représenté tout en assurant l’éfficacité électorale : dans un scrutin uninominal c’est généralement le candidat arrivé en tête au premier tour qui gagne

Une utopie réaliste
Les derniers événements mettent en lumière la fracture politique et sociale manifestée à plusieurs reprises dont le 2 avril 2002 et le 29 mai 2005
le 21 avril 2002 a montré que le mode de scrutin présidentiel pouvait aboutir à l’élimination de totu candidat de gauche ou écologiste du second tour.
Le 29 mai a montré qu’alors que la représentation nationale était à 95% en faveur du oui , le NON était majoritaire à 55%
La campagne référendaire a montré une réappropriation du débat politiquee par des personnes qui l’avaient délaissé : il serait judicieux de leur donner un débouché politique dans le cadre de la préparation des échéances 2007-08
les Italiens ont fait la démonstration que l’organisation d’une primaire était possible : les organisateurs attendaient entre 500 000 et un million de participants, il y en a eu 4,5 millions.
La révolte des banlieues est l’écume d’une crise sociale et d’un mal-être profond combiné avec une perte de foi dans la capacité des institutions à rétablir dans les faits la devise de la République ( Liberté, Egalité, Franternité) parce que la représentation nationale n’est pas représentative de la diversité des citoyens.
Le résultat du référendum suisse en faveur d’un moratoire de 5 ans sur les OGM plaide pour des Assises Citoyennes de la Transformation Ecologique et sociale dont la phase finale couplée avec la primaire pour désigner les candidat-e-s uniques de la gauche et des écologistes au premier tour de la présidentielle et des législatives pourrait permettre aux participant-e-s au processus de voter les grands axes de la législature.

Pour changer le regard des électeurs à leur égard, il faut d’abord que les Verts commencent par changer le leur sur la situation à gauche

Avec la même sociologie électorale que le PS (du centre à l’extrême gauche), les Verts sur l’échiquier politique doivent prendre conscience d’une position entre le PS et le PC au cœur de la gauche qui, tout en revendiquant leur identité écologiste, peut les placer en situation d’être reconnus comme le pivot d’un regroupement à vocation majoritaire.
Entre un PS qui a choisi de faire gagner les partisans du OUI et un PC résolument dans le sillage du NON mais qui flotte entre ke radicalisme de la LCR refusant toute participation à un exécutif avec le PS et le réalisme de la nécessité d’accords avec le PS, les Verts en proposant l’idée d’Assises et de primaires peuvent marquer des points dans leur capacité à être les pivots d’une alternative à vocation majoritaire qui peuvent se transformer soit pour les législatives par des échanges de retraits pour permettre à quelques candidat-e-s de part et d’autre de se retrouver au second tour même sans accord avec le PS soit pour les échéances locales de 2008.

C’est le pari que je vous invite à faire ensemble en adressant un message clair à nos partenaires et aux citoyens qui attendent pour 2007 une alternative et non une simple alternance.

L’autonomie Contractuelle : Mode d’emploi
motion adoptée par l’AG nationale décentralisée des Verts en novembre 2002

L’AG considère que l’Autonomie contractuelle (dite AC dans le texte) adoptée comme stratégie en 1995, demande à l’expérience à être définie avec plus de précision dans ses modalités d’application.

Exposé des motifs
L’expression fait florès, il faud donc clairement préciser le concept pour éviter que chacun y lise ce qui l’arrange. L’exemple de Paris permet de donner une illustration de sa mise ne œuvre, donne un mode d’emploi et un exemple à suivre.
En 2001 deux listes se présentent aux électeurs en annonçant une même volonté de travail en commun. Les contacts antérieurs ont permis de déterminer les axes d’une programme commun et les pierres d’achoppement. Au soir du premier tour, les délégiués des listes se retrouvent pour préciser la répartition sur les listes communes du second tour, se partager les responsabilités dans la future majorité et peaufiner le programme en fonction du rapport de forces décidé par les électeurs. Les engagements de chacun des partenaires sont clairs, précis et écrits.
Conclusion : cette fusion opérée dans de bonnes conditions permet à la gauche et aux écologistes d’emporter une mairie à droite depuis des lustres.
L’équipe ainsi formée se met au travail dans un bon esprit et lorsqu’arrivent les discussions sur les candidatures aux législatives, les Verts obtiennent 3 circonscriptions sur les 21 de la capitale.
Conclusion : Les Verts emportent 2 siègers sur les 3 et le PS EN GAGNE UN.
Moralité : l’AC, cela fait gagner tout le monde.

L’accord électoral
La stratégie d’AC consiste à pouvoir rechercher des accords de gestion avec les partenaires de gauche sur la base d’une double exigence : un accord programmatique et une répartition proportionnelle des responsabilités.
Dans le cadre de scrutins proportionnels, cette stratégie consiste à présenter une liste autonome au premier tour avec, pour les municipales, fusion éventuelle entre les deux tours sur la base du rapport de forces du premier tour. Pour les municipales, des considérations locales (taille de la commune, nombre de candida-e-s nécessaires, risque de moins de 5%….) peuvent amener à des ecxeptions à cette règle.
Lorsqu’il n’y a pas de contrat, l’AC consiste à se présenter en autonome et à ne pas donner de consige de vote au second tour sauf éxceptionnellement, pour des raisons tactiques ou morales, duement expliquées aux électeurs.
La stratégie d’AC est donc en rupture avec la tradition de désistement républicain à gauche. En effet le succès de la stratégie dAC exige un rapport de forces appuyé sur un militantisme de terrain qui n’existerait pas sir les voix des écologistes pouvaient être considérées comme automatiquement acquises à nos partenaires : nous deviendrions de simples satellites. L’AC suppose respect mutuel et exclut qu’un parti soité dépendant ou soumis à l’autre.

L’application de l’AC durant la mandature
Au travers des élus, le but est de participer à la mise en œuvre et de veiller au respect du contrat signé construit en relation avec les mouvements sociaux. La clarté de l’engagment public devient notre force de dissuasion. L’AC suppose que nos partenaires sachent qu’une violation des clauses du contrat rendra celui-ci caduc, entrainant retrait des exécutifs et du soutien à des majorités qui ne reposeraient plus sur les engagements initiaux. C’est à ce prix que l’on obtient le respect.

Pour les années à venir

2004 sert à préparer 2007. Nous devons tester la capacité de nos partenaires à étendre à l’ensemble des régions la « stratégie parisienne ». Nous devons donc annoncer notre volonté d’accords programmatiques et d’une juste répartition des candidatures aux cantonales et sénatoriales. Nous proposons comme niveau de négociation la région et, de manère réaliste, comme base de répartition une moyenne des résultats des 3 derniers scrutins : législatives, présidentielle et européennes, ce qui ne supprime pas les autres niveaux de discussion ni l’utilisation d’autres résultats tenant compte des réalités locales.
Nous devons dans le même temps nous préparer à compter sur nos propres forces tout en recherchant d’autres partenariats ( régionalistes, fédéralistes, motivées…)
Et nous devons impérativement daire entendre à nos partenaires que le refus de leur part d’un contrat à fort niveau d’exigences entrainera aussi le nôtre, et donc une liste d’union sans eux sur tous les cantons en 2004 (circonscriptions en 2007) et que nous éventuels partenaires devront se débrouiller sans notre soutien au second tour.
Il est de l’AC comme de la force de frappe (pour ses défenseurs) : elle est inutile si on annonce qu’on ne s’en servira pas. Nous devons aussi être prêts à assumer les conséquences de l’autonomie, financièrement et en nombre d’élu-e-s si les conditions réelles d’un bon accord ne sont pas réunies ? La construction durable de l’écologie politique est à ce prix.

Résultats du  tour de la primaire verte interne (60,4 % de participation)
Candidat Voix %

Dominique Voynet 1743 35,45
Yves Cochet 1393 28,33
Cécile Duflot 1145 23,29
Jean Desessard 335 6,81
Alain Uguen 301 6,12

Dominique Voynet candidate des Verts à la présidentielle recueillera 576 666 voix soit 1,57% des suffrages

Félicitations à Marie Toussaint élue cheffe de file des écologistes pour les européennes

Alain Uguen
152 rue F.Pelloutier
29000 Quimper

Marie,
Félicitations mais Parler de ses concurrents c’est leur faire de la publicité.

Si les années en 9 sont fertiles pour les écologistes aux européennes (1989 10,59, 1999 9,72, 2009 16,26,  2019 13,48) , les années en 4 le sont beaucoup moins 1984 3,37, 1994 2,95, 2004 7,41, 2014 8,95). Evitons donc de faire de la publicité à nos adversaires et concurrents en parlant d’eux et ne parlons que de nos propositions.
L’urgence est de proposer une primaire écologiste pour aller au-delà des seuls adhérents EELV.
A ta disposition pour aider éventuellement à ta campagne.

Cordialement
Alain Uguen
Elu municipal à Quimper de 1983 à 2001, Conseiller Régional de Bretagne (1992-1998)
Co-fondateur des Verts en 1983-1984
Membre du collège Exécutif des Verts entre 1990 et 1999 délégué aux élections, aux élus et à la formation
Co-fondateur avec Marie-Anne Isler-Béguin et animateur de l’association Cyberacteurs.

Le 12/07/2023 à 10:00, EELV a écrit :

Edito de Marie Toussaint

À ce stade, j’ai posé trois balises. L’opposition frontale aux valeurs et aux propositions portées par la droite extrême et l’extrême-droite, l’élucidation des mensonges macronistes en matière de politique environnementale, et le refus d’alimenter la si funeste guerre des gauches. Ces éléments ne constituent pas le carburant de ma campagne, qui ne sera pas assise sur des postures politiciennes mais sur la défense d’une vision écologiste alternative : elles délimitent un espace, indiquent une volonté, et distinguent un mode opératoire.

PS : si vous aussi souhaitez féliciter Marie son adresse est marie.toussaint@europarl.europa.eu 

Covoiturez vers les événements de cet été !

Le saviez-vous ? Sur mobicoop.fr vous pouvez covoiturer vers des événements : festival, concert, salon, compétition sportive…

En effet, la mobilité des participants pèse lourd dans le bilan carbone des événements (parfois jusqu’à 80% de l’empreinte carbone, aïe !). C’est pourquoi, notre coopérative fournit ce service gratuitement aux organisateurs, avec de multiples fonctionnalités comme un widget à intégrer sur leur site web et un kit de communication.

Vous pouvez retrouver tous vos événements sur notre site ici et publier vos prochains trajets.

—> Un gros événement passe près de chez vous et ils n’ont pas de solution de mobilité ? N’hésitez pas à leur faire part de notre service gratuit et très simple d’utilisation ! 🎷🥁

Cette fonctionnalité ne se limite pas aux organisateurs de gros événements ! Pour vos week-ends entre amis, un mariage ou un séminaire vous pouvez également créer un événement et cocher la case “Evénement privé” pour que seuls vous et vos invités puissent covoiturer ensemble. Pas mal, non ?

On covoiture local dans les Baronnies

Un collectif de citoyens et d’associations se mobilisent pour développer le covoiturage dans les Baronnies provençales. Territoire rural avec peu de solutions en transport en commun, il y est difficile de vivre sans voiture individuelle. Le covoiturage est alors une solution pour pallier au manque d’infrastructure.

Le collectif sillonne les villages pour inviter chacun et chacune à partager ses trajets. Pour les aider à diffuser la bonne parole, ils se munissent d’un bel autocollant réalisé spécialement pour leur territoire !

Se mobiliser sur son territoire

L’initiative des citoyens des Baronnies vous inspire ? Ça tombe bien !

À Mobicoop nous souhaitons promouvoir l’action citoyenne pour changer les mentalités sur nos modes de déplacements. 🙌

Nous lançons un programme bêta pour toutes les personnes qui souhaiteraient elles aussi mener des actions sur leur territoire.

Dans un premier temps, nous allons concentrer nos efforts en Hérault avec les contributeurs et contributrices mobilisées.

Vous êtes en Hérault et notre projet vous intrigue ? Alors remplissez ce formulaire pour être tenu informé des premières sessions d’informations. Engagez-vous, c’est sans engagement 😉

Vous habitez dans un autre département mais vous souhaitez être informé lorsque le programme sera déployé ailleurs ? Remplissez également le formulaire afin de nous laisser vos coordonnées.

Je veux en savoir plus

Pour le comité de pilotage des Etats Généraux de l’écologie

Soucieux de signaler au comité de pilotage des EGE que ce processus me parait peu transparent car il ne permet pas le débat entre les participants qui ne peuvent voir le cahier des doléances ni émettre un avis sur les différentes propositions, j’ai créé ce blog pour permettre à celles et ceux qui veulent contribuer au débat de le faire en toute transparence soit en mettant des commentaires soit en créant un nouvel article dans la catégorie EGE

Il ne permet surtout pas un débat stratégique : comment on fait pour qu’en 2027 ce soit une candidate écologiste qui soit au deuxième tour ?

Depuis cet échange avec Claire Desmares en début d’année, je cherche désespérément comment participer au débat sur la construction d’un mouvement écologiste qui prétend rallier un million de personnes.

Le site ne permet aucun échange et au niveau local, comme soeur Anne je ne vois rien venir.

Après Contribution au débat sur les écologistes
https://www.cyberacteurs.org/blog/?p=10097

Message à Marine Tondelier
https://www.cyberacteurs.org/blog/?p=10072

C-dessous ma dernière contribution.
Amicalement
Alain Uguen

EMPLETES, pour 2027
En Marche Pour L’Energique Transition Ecologiste Solidaire

Lier Fin du Monde, Fin du Mois et Faim de démocratie pour faire voter les désabusés tentés par l’abstention ou le vote extrême

L’idée c’est de proposer aux adhérentes et sympathisants de se former pour aller au contact des gens à domicile pour leur proposer de voir avec elles et eux comment sur l’alimentation, l’énergie, l’eau, les déchets, les transports…ils ou elles peuvent à la fois réduire leurs dépenses et leur empreinte écologique et faire pression sur leurs collectivités pour les accompagner dans cette démarche.

Première Etape : les journées d’été : inviter tous les mouvements engagés dans des propositions concrètes dans tous les domaines de participer à l’élaboration d’une formation concète sur la meilleure façon de s’adresser aux gens chez eux.

Deuxième Etape : l’organisation d’une primaire écologiste à l’automne qui soit l’occasion de constituer les listes des européennes (2024) , municipales (2026), régionales et départementales (2028),  et donc d’inciter les futures candidates et futures candidates à commencer le porte à porte pour se faire connaître.

Troisième étape au printemps 2024 la campagne des européennes : proposer aux élus (villes, régions…) de mener des campagnes ciblées sur la vie quotidienne : écolocar pour inciter au covoiturage, recyclage….

Alain Uguen
Les amis des 150

Voir propositions
https://www.lesamisdes150.fr

Appel des amis des 150 signé par 3236 personnes
https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/appeldesamisdes-4309.html

Coaches Energie
https://www.cyberacteurs.org/blog/?p=5557

Futés2027
partisanes et partisans d’une Fin-de-mandat Utile à la Transition Ecologiste Solidaire nous pensons que cela ne sert à rien de proclamer qu’il y a urgence à modifier les politiques publiques dans le sens d’une transition écologiste solidaire en restant,comme le chantait Johnny « assis sur son derrière avec les bras croisés ».
https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/futes-6122.html

Le 25/01/2023 à 11:22, CLAIRE DESMARES a écrit :

Bonjour Alain,

Merci beaucoup pour ton message et pour ta proposition qui entre à 100% dans l’esprit du processus de refondation que nous sommes en train d’initier au sein d’EELV. Les Etats généraux de l’écologie commenceront en février cela prendra forme en Bretagne prochainement comme partout en France. Je pense que cette coordination est du ressort de notre bureau régional, mais je serais très heureuse d’y apporter ma pierre.

Au plaisir d’échanger prochainement et de construire ensemble une écologie unie et forte en Bretagne !

Amitiés écologistes,

Claire

Claire DESMARES
Présidente du groupe Les écologiste de Bretagne / Ekologourien Breizh
Conseillère régionale

De : Alain Uguen

Objet : Bonne année 2023 : jamais deux sans droits

Claire,

(en copie) Dominig, Pascale, René, Jean-Louis, Janick,

Merci pour tes vœux, recevez les miens pour vous, vos proches et pour l’écologie politique.

Bien qu’ayant eu ma dose de réunions et consommé largement mon temps au service de l’écologie puisque je fête cette année les 40 ans de mon entrée au Conseil Municipal de Quimper comme premier élu écologiste breton, je veux bien apporter quelques idées de vieux sage (?) pour tenter de rassembler de manière à mettre l’écologie politique en situation de leadership.

Si tu en prends l’initiative, je veux bien participer à une rencontre des différents élues et élus régionaux depuis 1992 pour tenter d’imaginer ensemble comment essayer de remédier à la coupure entre les citoyens et les  partis.

Personnellement je plaide pour une structure souple en 3 strates

1 strate politique regroupant celles et ceux qui veulent se présenter à des élections, créer et soutenir des listes puis des élus en proposant aux partenaires de gauche d’imaginer un dispositif qui allie la bio-diversité et l’efficacité electorale : l’échéance européenne étant destinée à se compter, l’échéance présidentielle-législatives à conquérir une majorité en répartissant les circonscriptions sur la base du rapport de forces créé par les résultat des européennnes et/ou d’une primaire citoyenne. Les départementales fonctionnant plutôt sur la base (répartition) des législatives et les régionales sur la base (bio-diversité) des législatives.
EELV a l’expérience et les compétences pour piloter ce niveau

2 strate économique regroupant tous les acteurs économiques (associations, entreprises, artisans, commerçants, consomacteurs engagés dans la transition écologique solidaire) permettant de financer les outils communs (annuaire, agenda, …) et de les faire vivre en finançant des postes d’animateurs- animatrices de réseaux.
Notre outil : transacteurs les acteurs de la transition est à disposition:  reste à imaginer la structure qui peut utiliser et faire vivre cet outil et ce réseau à mettre en place

3 strate citoyenne regroupant celles et ceux qui veulent contribuer à défendre concrètement la bio-diversité, les droits humains, la paix et la solidarité
Cohérence et son appel citoyen pour des conventions locales des transitions écologiques en Bretagne pourrait avoir vocation à faire vivre cette strate citoyenne

Tout en créant au niveau régional une structure souple de concertation entre les différentes strates, les différents mouvements, associations, collectifs qui gardent chacun leur autonomie tout en mettant en place des outils communs (annuaire, agenda, boite à outils de la transition dans le domaine de l’énergie, des déchets, de l’eau, des transports, de l’alimentation…)

Merci de vos avis, remarques et contributions.

Alain Uguen Ancien Président du Groupe Vert au Conseil Régional de Bretagne (92-98)

Manipulation de l’opinion face au fiasco de la politique énergétique,

Annie et Pierre Péguin, mai 2023

Le lobby du nucléaire a su gagner la bataille de l’opinion en prétendant que la production nucléaire d’électricité est « dé-carbonée », ce qui est vrai si on ne considère que le fonctionnement du réacteur, mais qui est faux en réalité si on prend en compte tout le cycle de l’uranium, de la mine à sa gestion en déchets pour des millénaires, ainsi que celui des réacteurs, de leur construction à leur démantèlement.
La manipulation de l’opinion par la diffusion permanente de mensonges et contre-vérités permet de justifier la relance du nucléaire (1), elle permet aussi de cacher l’echec de la politique de l’énergie dite « du tout nucléaire ».
Mais la politique énergétique de l’Allemagne est tellement opposée à celle de la France qu’il faut absolument la discréditer aux yeux de l’opinion ; il s’agit aussi de prétendre assurer l’indépendance énergétique du pays, bien mal en point en fait.


Politique énergétique de l’Allemagne, quelles en sont les graves erreurs d’après nos « responsables » :
– Elle s’est rendue dépendante de la Russie pour la livraison de gaz.
– Elle a fait de gros efforts pour développer la production d’électricité renouvelable considérée comme non fiable.
– Et surtout elle a arrété la production d’électricité nucléaire ce qui l’obligerait à consommer plus de charbon.


Voilà l’idéologie officielle, tellement bien reprise par les médias et les commentateurs, que de bonne foi des interlocuteurs nous renvoient.
Quant aux maladies et dégâts transmiscibles de l’ADN liées aux contaminations radioactives, et aux risques de catastrophe ou de terrorisme atomique il n’en est jamais question, pas plus que des déchets radioactifs pour lesquels aucune solution fiable n’existe.


Mais qu’en est-il vraiment des conséquences en Allemagne de l’arrêt du nucléaire ? Quelque chiffres :
– le nucléaire produisait 30 % de l’électricité du pays il y a 20 ans, c’est maintenant terminé.
– Mais dans le même temps la production à base de charbon n’a pas augmenté, au contraire elle a chuté de 65 à 33 % !
– le gaz naturel plafonne à 14 %,
– Quant aux renouvelables ils sont passés de 4 % à plus de 50 % avec l’ambition d’atteindre les 80 % en 2030.


Ainsi l’Allemagne a été capable d’arrêter le nucléaire et en même temps de réduire le charbon significativement, et comment ? Et bien par un rapide développement des renouvelables, ce dont la France pourrait peut-être s’inspirer !

De plus c’est l’Allemagne qui soutient le réseau électrique défaillant de notre pays.
Cela fait longtemps que les pays voisins couvrent les pointes de consommation de notre pays, les plus importantes d’Europe du fait de la promotion du tout électrique domestique et du chauffage électrique.
Plus particulièrement les échanges avec l’Allemagne sont depuis longtemps déficitaires pour la France, avant même que son parc nucléaire vieillissant soit touché par le défaut générique des corrosions sous tension des soudures des circuits de sécurité.


Et si au lieu de pourfendre nos voisins d’outre Rhin pour leur dépendance au gaz russe, on parlait de la dépendance de la France au nucléaire russe et au gaz de schiste nord-américain ?

Le constat est en effet accablant (2). Rosatom, énorme groupe russe, a la mainmise sur l’uranium naturel provenant du Kazakhstan et d’Ouzbékistan. Près de cinquante pour cent de nos besoins en sont importés chaque année.

Quant à l’uranium enrichi dont Rosatom couvre 46% de la production mondiale, en 2022 la Russie a livré un tiers de l’uranium enrichi nécessaire au fonctionnement des centrales nucléaires françaises.

Et comme la Russie possède la seule installation au monde capable de conditionner l’uranium issu du retraitement, c’est aussi à elle qu’il faut s’adresser pour cette opération.

La filière nucléaire française, loin d’être gage de souveraineté énergétique, est donc dépendante de la filière nucléaire russe, le nucléaire échapant aux sanctions…

La collaboration avec le géant russe va plus loin, tout recemment l’État a donné son feu vert à Framatome pour prendre part à la construction de deux nouveaux réacteurs par Rosatom en Hongrie (3).

Et quant aux importations de gaz des Etats Unis.
il s’agit pour l’essentiel de gaz de schiste dont la France a importé l’an passé plus de 4,5 milliards de mètres cubes de ce gaz polluant et climaticide dont l’extraction est interdite chez nous à cause de ses conséquences environnementales désastreuses (4).
Son empreinte carbone serait d’ailleurs supérieure à celle du charbon!
Le gouvernement a longtemps cherché à cacher l’origine de ces importations…

Qu’en est-il de cette fameuse indépendance énergétique ?

La notion d’indépendance énergétique est un leurre dont on berne l’opinion. En effet la France n’extrait plus d’uranium de son sol. Tout l’uranium utilisé dans les centrales du pays doit être importé. En plus l’électricité ne representant qu’un quart de l’énergie totale consommée, nous avons des quantités considérables d’hydrocarbures à importer pour le fonctionnement de notre économie. L’approvisionnement de la France dépend à plus de 60 % des combustibles fossiles, qui sont majoritairement importés depuis le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord, la Norvège.

Il ne reste pour notre indépendance énergétique que les renouvelables, incluant hydraulique, soleil, vent, biomasse, et bois de chauffage, soit de l’ordre de 12 % (5). Cela n’empèche pas d’annoncer officiellement 55 % d’indépendance, non seulement en omettant que l’uranium est importé, et par une entourloupe qui permet un magnifique tour de passe-passe (6).

Lhydrogène est-il l’avenir, ou est-ce un leurre de plus?
L’avenir est paraît-il dans l’hydrogène et les piles à combustibles. Là encore on berne l’opinion, car l’hydrogène n’est pas en soi un énergie, c’est un stockage, et pour effectuer ce stockage il faut consommer beaucoup d’énergie, bien plus que ce qu’on en récupére, pour l’électrolyse de l’eau ou pour extraire l’hydrogène d’hydrocarbures.
Il faut donc ne considerer l’hydrogène que comme un stockage en période de surproduction d’électricité, mais aussi comme un carburant en zone urbaine en particulier de transports en commun.
Ce carburant est non polluant, la pollution étant rejetée sur les sites de production d’électricité s’ils ne sont pas renouvelables.
Rappelons néanmoins que le stockage d’hydrogène est difficile et dangereux, bien plus que celui du Gaz GPL automobile.


Le système énergétique français est particulièrement fragile:
La France est devenu dépendante, pour son approvisionnement électrique, dinstallations nucléaires vieillissantes,fréquemment indisponibles, soumises aux aléas climatiques pour leur refridissement ; et d’importations d’électricité des pays voisins. La raison principale de cette dépendance aux importations a été la politique du « tout nucléaire » avec la construction massive de réacteurs dont il fallait consommer la production et pour cela imposer le chauffage électrique à partir de 1973.
Quant à la construction de nouveaux réacteurs elle se heurte à la perte de savoir faire et à l’endettement croissant d’EDF malgré les soutiens de l’État, à nos frais.

Nous assistons actuellement à la faillite de la politique de l’énergie du pays, politique développée en fait pour accompagner l’existence de l’armement nucléaire et assurer la « grandeur » de la France.Ce fiasco est lourd de conséquences économiques, sociales et écologiques.

(1) Écouter l’excellente et courte vidéo d’Aymeric Caron député de Paris :” le nucléaire à besoin de mensonges pour être accepté. ” https://fb.watch/kzAxAZTk7G/
(2) https://www.greenpeace.fr/espace-presse/investigation-le-nucleaire-francais-sous-emprise-russe/
(3) https://savoie-antinucleaire.fr/2023/04/28/hongrie-la-france-prete-a-participer-au-projet-de-centrale-nucleaire-du-russe-rosatom/
(4) https://disclose.ngo/fr/article/gaz-de-schiste-etat-francais-dissimule-des-importations-massives-depuis-les-etats-unis
(5)https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2022/01/24/l-independance-energetique-de-la-france-grace-au-nucleaire-un-tour-de-passe-passe-statistique-et-100-d-importation_6110781_4355770.html
(6) Pour trucquer les chiffres, toute la chaleur dissipée dans l’environnement par les réacteurs est comptabilisée comme une énergie nous rendant indépendant et qui en fait contribue au réchauffement!
En effet le rendement des centrales atomiques est particulèrement mauvais, de toute la chaleur émise par la fission de l’uranium, seule 30 % en est transformée en électricité.


Annexe : Comment produire toute cette électricité dont nous avons besoin? Puisqu’on nous promet un avenir tout électrique,.

On peut la produire de 2 façons,
1) Les centrales thermiques qui font bouillir de l’eau pour alimenter des alternateurs en brulant des hydrocarbures ou du charbon ou en récupérant la chaleur émise par la fission de l’uranium.
Ce qui les caractérise :
– Leur rendement est mauvais, seuls entre 30 % de la chaleur pour le nucléaire, et 40 à 60% pour les fossiles des centrales modernes, sont transformés en électricité. Le reste est rejeté dans l’environnement et contribue au dérèglement climatique.
– Celles fonctionnant aux hydrocarbures émettent beaucoup de CO2, particulièrement celles au fuel et au charbon.
– De leur coté les centrales nucléaires génèrent des déchets extrêmement radioactifs qu’il faut gérer pour des temps infinis à échelle humaine.
– Nous n’extrayons pas de notre sol ni hydrocarbures, ni uranium. Cela nous rend dépendant des pays producteurs. Leur extraction génère des dégâts écologiques importants avec de gros risques pour la santé des populations locales. De plus elles sont épuisables.
Notons qu’au niveau mondial le nucléaire est en déclin, il ne résiste pas à la concurrence des renouvelables , il n’assure plus que moins de 2 % de l’énergie totale consommée. Avec la Chine et la Russie, la France s’attarde dans cette technologie lourde du passé.


2) les énergies renouvelables :
Il s’agit de l’éolien, du solaire, du bois, du biogaz, mais aussi de l’hydraulique partiellement stockable; elles sont alimentées naturellement par l’eau, le vent, le soleil, et sont disponibles partout sans avoir à les acheter.
Leur fonctionnement ne produit ni Gaz à Effet de Serre, ni chaleur supplémentaire, ni déchets ingérables comme les déchets radioactifs,
ni démantèlement difficile comme celui de réacteurs, ni catastrophe obligeant des centaines de milliers d’habitants à fuir. Par contre il faut les gérer plus finement, car leur production est décentralisée et intermittente en ce qui concerne l’éolien et le solaire.

Les seules sources d’énergie qui contribuent désormais à notre indépendance énergétique sont les renouvelables, mais la France en continuant à s’appuyer sur le nucléaire est très en retard dans ce domaine qui pourtant s’impose pour l’avenir.

La CRIIRAD a besoin de votre pouvoir de convaincre !

plus nombreux, plus forts

Dans un contexte de relance du nucléaire, de sollicitations de toutes parts – citoyens, collectivités, associations – mais aussi de contraintes budgétaires, notre association a besoin d’amplifier son audience auprès du public et d‘obtenir un plus large soutien.

Pour cela, elle a besoin d’un nombre toujours plus important de relais pour porter sa voix.

Et les relais les plus proches, ce sont nos adhérents : c’est-à-dire c’est vous !

Vous avez le pouvoir de convaincre un proche d’adhérer !

Vous pouvez contribuer de manière simple et efficace à cet objectif : chacune et chacun d’entre vous est en mesure de convaincre au moins une autre personne d’adhérer à notre association !

Vous pouvez porter ce message simple : la nécessité de sources d’information scientifique indépendantes, accessibles à tous et permettant à chacun de forger sa propre opinion. Il dépasse les clivages idéologiques et scientifiques, et même le domaine de la radioactivité : lors de l’incendie de Lubrizol en 2019, on déplorait aussi l’absence d’information.

Tout au long de 2023, des communications vous aideront à expliquer comment la CRIIRAD met en œuvre les objectifs de sa raison d’être, au travers de rappels de ses combats, de message, vidéos ou témoignages d’adhérentes ou d’adhérents.

Voici donc le premier volet de cette campagne que nous avons intitulé “Plus nombreux, plus forts”

Grâce à vous, nous pouvons être significativement plus nombreux à porter et diffuser les messages de la CRIIRAD !

Plus nombreux, nous serons plus forts !

Partager le lien ci-dessous pour inciter vos proches à adhérer :

https://vu.fr/pxlq