plus rassembleur que moi tu meurs

Yannick,

Bravo pour cette élection qui te confère la responsabilité de rassembler y compris dans ta propre famille politique.

«Demain, dès que nous accéderons aux responsabilités, nous rendrons le pouvoir aux Français», promet-il, remerciant ses adversaires malheureux et les invitant à le rejoindre.

Sans attendre demain, dans le prolongement de ta démarche de rassemblement de la gauche en avril, je te propose

1 une méthode de composition de la majorité calquée sur le modèle allemand : la primaire législatives pour permettre à toutes les composantes qui souhaitent participer à la majorité écologiste en 2022 de se compter en répartissant les candidatures législatives à la proportionnelle  pour

– remettre dans le bon ordre le calendrier inversé par Jospin en 1997 avec l’aide de Raffarin

– sortir des guerres d’égos pour des débats sur le programme

– associer les citoyennes et citoyens qui souhaitent un changement de majorité au choix des candidats et du programme

2 une méthode de campagne qui transforme celles et ceux qui souhaitent contribuer à ce changement de majorité non pas en distributeurs de tracts mais en coaches transition écologique solidaire faisant le tour des foyers français pour discuter concrètement avec chaque famille des moyens de réduire son empreinte écologique et ses dépenses en proposant des solutions en matière d’alimentation, de déchets, de consommation d’énergie, d’eau, de transports…

Cela nécessite de mettre sur pied dans chaque région des collectifs d’ONG travaillant sur ces questions pour élaborer des formations de formateurs qui formeront à leur tour ces coaches énergie qui iront au devant des citoyennes et citoyens pour leur permettre de reprendre concrètement le pouvoir sur leur propre vie.

Je suis à ta disposition pour en parler (et contribuer à les mettre en oeuvre) si ces quelques idées te paraissent mériter un examen plus attentif.

Bien cordialement

Alain Uguen confondateurs des Verts en 83 et 84, élu vert de 1983 à 2001, délégué aux élections et aux élus des Verts dans les années 90

L’Institut européen d’écologie fête 1971 et prépare 2030

La foule pour la fête des 50 ans avec la rénovation de l’aquablier grâce à la participation de Cyberacteurs dont la Présidente est aussi celle de l’Institut Européen d’Ecologie.50 ans de l'IEE

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Metz : l’Institut européen d’écologie fête ses 50 ans, les yeux rivés sur 2030

L’Aquablier a réenclenché son compte à rebours

Projet d’arrêté relatif à la tenderie (lacs) aux grives et aux merles noirs dans le département des Ardennes pour la campagne 2021-2022

grive4ème consultation : pour y accéder, cliquez ici ->
http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/projet-d-arrete-relatif-a-la-tenderie-lacs-aux-a2498.html?id_rubrique=2

Je tiens à m’opposer au projet d’arrêté définissant les quotas de prélèvement autorisés de grives et de merles noirs pour la saison 2021-2022 au moyen de tenderies aux filets, moyens de chasse traditionnelle, dans le département des Ardennes.

Je suis particulièrement scandalisé par le fait que le ministère dont le rôle est de protéger la biodiversité puisse proposer un nouvel arrêté prévoyant la destruction d’espèces en déclin, alors qu’une précédente consultation a eu lieu en juin 2021 et que le Conseil d’Etat et la Cour de Justice Européenne ont récemment déclaré cette pratique illégale.

Le 6 août dernier, suite à des recours de la LPO, le Conseil d’Etat avait pourtant confirmé l’illégalité de ces pratiques dites « traditionnelles » de piégeage d’oiseaux sauvages autorisées par différents gouvernements français successifs par dérogation à la Directive Oiseaux  de l’Union Européenne. Cette décision découlait logiquement d’un premier arrêt historique du Conseil d’Etat qui avait confirmé le 28 juin 2021, après consultation de la Cour de Justice de l’Union Européenne, l’illégalité de la chasse à la glu dans 5 départements de la région PACA. Les mêmes causes produisant les mêmes effets : les arrêtés ayant autorisé le piégeage des alouettes dans le Sud-Ouest, et celui des vanneaux huppés, pluviers dorés, grives et merles dans les Ardennes étaient donc à leur tour annulés.

L’article L. 424-4 du code de l’environnement, reprenant les dispositions de l’article 9 de la directive “oiseaux”, prévoit que, pour permettre, dans des conditions strictement contrôlées et de manière sélective, la chasse de certains oiseaux de passage en petites quantités, le ministre de la transition écologique et solidaire autorise dans des conditions qu’il détermine l’utilisation des modes et moyens de chasse consacrés par les usages traditionnels, dérogatoires aux moyens généralement autorisés.

Or, nous savons que ces modes de chasse ne sont pas sélectifs et que de nombreux oiseaux dont la chasse n’est pas autorisée seront les victimes collatérales de ces traditions arriérées.

A l’heure où la biodiversité s’effondre dans nos campagnes, il est incompréhensible qu’on autorise ces modes de chasse arriérés alors que la majorité des Français y sont opposés. Même l’appel de 62 parlementaires contre ces pratiques d’un autre temps est resté sans effet. A croire que le ministère chargé de protéger la biodiversité est soumis à une poignée de chasseurs.

Reconduire ainsi cet arrêté constitue une provocation envers la justice européenne qui fait encourir de lourdes sanctions financières à la France, pour le bénéfice de quelques uns. A quelques mois des élections Présidentielles, le Président Macron montre à quel point il méprise les défenseurs du vivant au profit des chasseurs, qui rappelons-le, ne représentent pas la ruralité.

Projet d’arrêté relatif à la capture des vanneaux huppés et des pluviers dorés au moyen de tenderies aux filets dans le département des Ardennes pour la campagne 2021-2022

Vanneau Huppé3ème consultation : pour y accéder, cliquez ici -> http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/projet-d-arrete-relatif-a-la-capture-des-vanneaux-a2496.html?id_rubrique=2

Je tiens à m’opposer au projet d’arrêté définissant les quotas de prélèvement autorisés de vanneaux huppés et de pluviers dorés pour la saison 2021-2022 au moyen de tenderies aux filets, moyens de chasse traditionnelle, dans le département des Ardennes.

Je suis particulièrement scandalisé par le fait que le ministère dont le rôle est de protéger la biodiversité puisse proposer un nouvel arrêté prévoyant la destruction d’espèces en déclin, alors qu’une précédente consultation a eu lieu en juin 2021 et que le Conseil d’Etat et la Cour de Justice Européenne ont récemment déclaré cette pratique illégale.

Le 6 août dernier, suite à des recours de la LPO, le Conseil d’Etat avait pourtant confirmé l’illégalité de ces pratiques dites « traditionnelles » de piégeage d’oiseaux sauvages autorisées par différents gouvernements français successifs par dérogation à la Directive Oiseaux  de l’Union Européenne. Cette décision découlait logiquement d’un premier arrêt historique du Conseil d’Etat qui avait confirmé le 28 juin 2021, après consultation de la Cour de Justice de l’Union Européenne, l’illégalité de la chasse à la glu dans 5 départements de la région PACA. Les mêmes causes produisant les mêmes effets : les arrêtés ayant autorisé le piégeage des alouettes dans le Sud-Ouest, et celui des vanneaux huppés, pluviers dorés, grives et merles dans les Ardennes étaient donc à leur tour annulés.

L’article L. 424-4 du code de l’environnement, reprenant les dispositions de l’article 9 de la directive “oiseaux”, prévoit que, pour permettre, dans des conditions strictement contrôlées et de manière sélective, la chasse de certains oiseaux de passage en petites quantités, le ministre de la transition écologique et solidaire autorise dans des conditions qu’il détermine l’utilisation des modes et moyens de chasse consacrés par les usages traditionnels, dérogatoires aux moyens généralement autorisés.

Or, nous savons que ces modes de chasse ne sont pas sélectifs et que de nombreux oiseaux dont la chasse n’est pas autorisée seront les victimes collatérales de ces traditions arriérées.

A l’heure où la biodiversité s’effondre dans nos campagnes, il est incompréhensible qu’on autorise ces modes de chasse arriérés alors que la majorité des Français y sont opposés. Même l’appel de 62 parlementaires contre ces pratiques d’un autre temps est resté sans effet. A croire que le ministère chargé de protéger la biodiversité est soumis à une poignée de chasseurs.

Reconduire ainsi cet arrêté constitue une provocation envers la justice européenne qui fait encourir de lourdes sanctions financières à la France, pour le bénéfice de quelques uns. A quelques mois des élections Présidentielles, le Président Macron montre à quel point il méprise les défenseurs du vivant au profit des chasseurs, qui rappelons-le, ne représentent pas la ruralité

Projets d’arrêtés relatifs à la capture de l’alouette des champs (Alauda arvensis) au moyen de pantes dans les départements de la Gironde, des Landes, du Lot-et-Garonne et des Pyrénées-Atlantiques pour la campagne 2021-2022

alouette des champs

2ème consultation : pour y accéder, cliquez ici ->
http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/projets-d-arretes-relatifs-a-la-capture-de-l-a2495.html?id_rubrique=2

Je tiens à m’opposer aux 4 projets d’arrêtés définissant les quotas de prélèvement d’alouettes des champs (Alauda arvensis) autorisés pour la saison 2021-2022 à l’aide de pantes et matoles, moyens de chasse traditionnelle, dans quatre départements : Gironde, Landes, Lot-et-Garonne et Pyrénées-Atlantiques.

Je suis particulièrement scandalisé par le fait que le ministère, dont le rôle est de protéger la biodiversité, puisse proposer de nouveaux projets d’arrêtés prévoyant la destruction d’espèces en déclin, alors qu’une précédente consultation a eu lieu en juin 2021 et que le Conseil d’Etat et la Cour de Justice Européenne ont récemment déclaré cette pratique illégale.

Le 6 août dernier, suite à des recours de la LPO, le Conseil d’Etat avait pourtant confirmé l’illégalité de ces pratiques dites « traditionnelles » de piégeage d’oiseaux sauvages autorisées par différents gouvernements français successifs par dérogation à la Directive Oiseaux  de l’Union Européenne. Cette décision découlait logiquement d’un premier arrêt historique du Conseil d’Etat qui avait confirmé le 28 juin 2021, après consultation de la Cour de Justice de l’Union Européenne, l’illégalité de la chasse à la glu dans 5 départements de la région PACA. Les mêmes causes produisant les mêmes effets : les arrêtés ayant autorisé le piégeage des alouettes dans le Sud-Ouest, et celui des vanneaux huppés, pluviers dorés, grives et merles dans les Ardennes étaient donc à leur tour annulés.

L’article L. 424-4 du code de l’environnement, reprenant les dispositions de l’article 9 de la directive “oiseaux”, prévoit que, pour permettre, dans des conditions strictement contrôlées et de manière sélective, la chasse de certains oiseaux de passage en petites quantités, le ministre de la transition écologique autorise dans des conditions qu’il détermine l’utilisation des modes et moyens de chasse consacrés par les usages traditionnels, dérogatoires aux moyens généralement autorisés.

Or, nous savons que ces modes de chasse ne sont pas sélectifs et que de nombreux oiseaux dont la chasse n’est pas autorisée seront les victimes collatérales de ces traditions arriérées.

A l’heure où la biodiversité s’effondre dans nos campagnes, il est incompréhensible qu’on autorise ces modes de chasse arriérés alors que la majorité des Français y sont opposés. Même l’appel de 62 parlementaires contre ces pratiques d’un autre temps est resté sans effet. A croire que le ministère chargé de protéger la biodiversité est soumis à une poignée de chasseurs.

Reconduire ainsi cet arrêté constitue une provocation envers la justice européenne qui fait encourir de lourdes sanctions financières à la France, pour le bénéfice de quelques uns. A quelques mois des élections Présidentielles, le Président Macron montre à quel point il méprise les défenseurs du vivant au profit des chasseurs, qui rappelons-le, ne représentent pas la ruralité.

Projets d’arrêtés relatifs à la capture de l’alouette des champs (Alauda arvensis) au moyen de matoles dans les départements des Landes et du Lot-et-Garonne pour la campagne 2021-2022

alouette des champs

pour y accéder, cliquez ici -> http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/projets-d-arretes-relatifs-a-la-capture-de-l-a2494.html?id_rubrique=2

Je tiens à m’opposer à vos deux  projets d’arrêtés définissant la capture de l’alouette des champs (Alauda arvensis) au moyen de matoles (pièges-trappes) dans les départements des Landes et du Lot-et-Garonne pour la campagne 2021-2022.

Je suis particulièrement scandalisé par le fait que le ministère, dont le rôle est de protéger la biodiversité, puisse proposer de nouveaux projets d’arrêtés prévoyant la destruction d’espèces en déclin, alors qu’une précédente consultation a eu lieu en juin 2021 et que le Conseil d’Etat et la Cour de Justice Européenne ont récemment déclaré cette pratique illégale.

Le 6 août dernier, suite à des recours de la LPO, le Conseil d’Etat avait pourtant confirmé l’illégalité de ces pratiques dites « traditionnelles » de piégeage d’oiseaux sauvages autorisées par différents gouvernements français successifs par dérogation à la Directive Oiseaux  de l’Union Européenne. Cette décision découlait logiquement d’un premier arrêt historique du Conseil d’Etat qui avait confirmé le 28 juin 2021, après consultation de la Cour de Justice de l’Union Européenne, l’illégalité de la chasse à la glu dans 5 départements de la région PACA. Les mêmes causes produisant les mêmes effets : les arrêtés ayant autorisé le piégeage des alouettes dans le Sud-Ouest, et celui des vanneaux huppés, pluviers dorés, grives et merles dans les Ardennes étaient donc à leur tour annulés.

L’article L. 424-4 du code de l’environnement, reprenant les dispositions de l’article 9 de la directive “oiseaux”, prévoit que, pour permettre, dans des conditions strictement contrôlées et de manière sélective, la chasse de certains oiseaux de passage en petites quantités, le ministre de la transition écologique autorise dans des conditions qu’il détermine l’utilisation des modes et moyens de chasse consacrés par les usages traditionnels, dérogatoires aux moyens généralement autorisés.

Or, nous savons que ces modes de chasse ne sont pas sélectifs et que de nombreux oiseaux dont la chasse n’est pas autorisée seront les victimes collatérales de ces traditions arriérées.

A l’heure où la biodiversité s’effondre dans nos campagnes, il est incompréhensible qu’on autorise ces modes de chasse arriérés alors que la majorité des Français y sont opposés. Même l’appel de 62 parlementaires contre ces pratiques d’un autre temps est resté sans effet. A croire que le ministère chargé de protéger la biodiversité est soumis à une poignée de chasseurs.

Reconduire ainsi cet arrêté constitue une provocation envers la justice européenne qui fait encourir de lourdes sanctions financières à la France, pour le bénéfice de quelques uns. A quelques mois des élections Présidentielles, le Président Macron montre à quel point il méprise les défenseurs du vivant au profit des chasseurs, qui rappelons-le, ne représentent pas la ruralité.

Consultation publique sur les prélèvements de galliformes de montagne pour la campagne de chasse 2021/2022 dans le département de l’Ariège

Lagopus

La préfecture de l’Ariège met à la consultation publique son projet d’arrêté préfectoral instaurant un prélèvement maximum autorisé et fixant les modalités et la définition des quotas de prélèvements de galliformes de montagne pour la campagne de chasse 2021/2022 dans le département de l’Ariège.

AVES France vous invite à vous opposer à ce projet d’arrêté

Il doit-être envoyé via le formulaire  jusqu’au 27 septembre 2021 :

Publication réalisée grâce aux arguments proposés par le Comité Ecologique Ariégeois.

Lorsque vous allez remplir le formulaire, il faudra commencer par remplir vos coordonnées puis donner un AVIS DEFAVORABLE à ce projet d’arrêté.

Vous aurez ensuite accès à 5 zones de textes de 500 caractères chacune où vous pourrez développer vos arguments.

Cette année, le Grand Tétras n’est pas chassable en raison d’indices de reproduction extrêmement faibles sur toute la chaine pyrénéenne. Cette consultation se concentre donc exclusivement sur le lagopède alpin et la perdrix grise de montagne

Vous pouvez donc vous servir des 5 textes ci-dessous, rédigés dans le format demandé, sans faire un strict copier-coller.

  1. Concernant le lagopède alpin, tout quota de prélèvement doit être exclu, étant donné que pour cet oiseau, il n’y a aucun indice d’abondance, aucun indicateur de tendance et que les indices de reproduction pyrénéens ou alpins, sont généralement extrêmement faibles. Et cette année, l’indice de reproduction pour la Haute Chaine centrale (0,4 jeunes par adulte) est encore une fois très médiocre et calculé sur une trop petite surface prospectée (241 hectares)
  2. Le Lagopède alpin est une espèce qui voit son aire de distribution menacée par le réchauffement climatique en France, cette aire se rétrécira inéluctablement dans les années à venir, ce qui a déjà commencé sur certains massifs. De plus, les Pyrénées sont en limite Sud de répartition géographique de l’espèce au niveau européen, et de ce fait les indices de reproduction sont particulièrement faibles pour cet oiseau. Dans ces conditions, Il est impensable d’envisager de le chasser.
  3. Concernant la perdrix grise de montagne, le prélèvement maximum autorisé de vingt oiseaux par chasseur et par saison de chasse est une absurdité étant donné que le nombre de carnets de prélèvements Galliformes distribué chaque année permet à 750 chasseurs au moins de tirer chacun vingt perdrix grises, ce qui autorise en fait à détruire 15 000 oiseaux de cette espèce tout à fait légalement en Ariège, c’est-à-dire plus que la population nord-pyrénéenne dans son ensemble, estimée à 3000 couples !
  4. La pression de chasse sur la perdrix grise de montagne est forte en Ariège, puisque  plusieurs centaines de chasseurs s’y adonnent et malgré cela, on observe tendanciellement une baisse générale des prélèvements, et ce depuis plus de trois décennies au moins, ce fait indique clairement que les populations de cet oiseau sont en déclin dans le département, étant donné que le prélèvement maximum autorisé par chasseur n’a pas varié, et qu’il est considérable (20 oiseaux par chasseur et par saison)
  5. Le prélèvement maximum autorisé (PMA) de 20 perdrix grise par chasseur et par saison de chasse  a été annulé une première fois le 20/01/2016 par le Tribunal Administratif de Toulouse pour les saisons  de chasse 2013-2014 jusqu’à 2017-2018 et une deuxième fois le 17/05/2021  par le même tribunal : deux arrêtés annulés, à savoir l’arrêté modificatif du 21/11/2016 et celui pour la saison de chasse 2018-2019. La Préfète de l’Ariège méprise donc une nouvelle fois la justice administrative.

Soutien au comité français de l’UICN qui s’oppose aux OGM et au forçage génétique

Proposition de cyberaction à partir des éléments en ma possession: tout est modifiable.

Dans un document publié en août 2021, à quelques semaines du Congrès mondial de l’Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), le Comité français de cette organisation internationale s’oppose clairement aux OGM, anciens ou nouveaux, et au forçage génétique.

Le Comité Français de l’UICN s’oppose à l’utilisation d’organismes génétiquement modifiés, par forçage génétique ou toute technique de manipulation des génomes et de leur fonctionnement, pour des applications dans le domaine de la protection de la nature. Il considère qu’il est bien plus urgent d‘agir directement sur les causes de l’érosion de la biodiversité que d’investir dans la fabrication d’organismes dont l’insertion dans des systèmes écologiques est nécessairement hasardeuse. Dans cette perspective, il souhaite que s’engage, au niveau national comme à celui de l’ensemble de l’UICN, une réflexion éthique approfondie, indépendante, pour apporter aux débats déjà en cours la contribution spécifique des acteurs de la conservation de la nature, axée sur les problèmes que posent ces évolutions technologiques quant à l’avenir des espèces, au fonctionnement et à l’évolution des écosystèmes“.

Ce texte est un extrait du manifeste du Comité français de l’Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) intitulé «L’avenir du vivant, nos valeurs pour l’action», publié en août 2021, à quelques semaines de l’ouverture du Congrès mondial de cette organisation de protection de la nature.

Cette position claire sera probablement présentée à ce Congrès, qui se tiendra à Marseille, en septembre 2021. En effet, il y est prévu un débat et un vote sur une autre motion (motion 075) qui divise les membres de l’UICN. Cette motion, soutient que les biotechnologies, dont la biologie de synthèse et le forçage génétique, peuvent être des outils pertinents dans la lutte contre l’érosion de la biodiversité.

Dans ce manifeste, le Comité français de l’UICN reconnaît “que les avancées continues de la science sont le résultat de l’exercice légitime de la curiosité humaine”, mais l’UICN“n’adhère pas à une vision de l’avenir proposant pour seule solution à la crise de la biosphère une inféodation toujours plus poussée à la technologie, fut-elle«éco- ou bio-inspirée», d’autant que bien des promoteurs de cette vision sont davantage en recherche de profits que soucieux du«mieux-vivre ensemble»”.

Construire une nouvelle éthique du vivant

Plus fondamentalement, “en tant qu’acteur de la conservation de la nature, le Comité français de l’UICN désire un monde où les humains se reconnaissent membres de l’ensemble de la biosphère, humblement respectueux des autres êtres vivants, leurs compagnons d’évolution, à quelque espèce qu’ils appartiennent“. Cette position permet de développer une nouvelle éthique du vivant, en rupture complète avec un des paradigmes de la civilisation occidentale. Le forçage génétique place délibérément l’être humain dans une position de supériorité car il lui donne une possibilité d’éradiquer ou de modifier des espèces entières. Ce comité reconnaît que l’idée occidentale que l’homme possède la nature n’est pas majoritaire parmi les cultures, et que la majorité des peuples autochtones pense l’humain comme appartenant à la terre nourricière. Le Comité écrit ainsi: “Aussi étrange que cela puisse paraître à nos yeux d’occidentaux, un chasseur autochtone qui remercie la proie qu’il a dû abattre a peut-être autant à nous apprendre sur notre relation à la nature qu’un audacieux biologiste manipulateur de gènes“. Le Comité invite donc à une remise en cause radicale de nos traditions philosophiques, juridiques et politiques.

L’opposition aux OGM et au forçage génétique découle de cette réflexion éthique et s’insère dans ce que le Comité français de l’UICN appelle “l’interférence minimale“: “toute action devrait être conçue et conduite de telle manière qu’elle interfère le moins possible avec les processus biologiques et écologiques spontanés“.

Le Comité précise ainsi que “de ce point de vue, le développement d’organismes génétiquement modifiés soulève de délicates questions: on pourrait être tenté de qualifier d’interférences minimales des manipulations moléculaires qui sont de plus en plus ciblées, alors que l’introduction dans les écosystèmes d‘organismes ainsi produits pourrait générer des interférences graves à l’échelle de certaines populations, voire à celle de vastes communautés d’espèces. Aujourd’hui, des promoteurs des«nouveaux OGM»produits grâce au forçage génétique envisagent aussi bien de lutter contre des espèces envahissantes que de récréer des espèces éteintes. (…) Outre les risques spécifiques que ces techniques présentent – risques qui sont loin d’avoir été complètement évalués –, elles posent des questions éthiques fondamentales, concernant la possibilité de reconstituer des espèces disparues, ou de créer des organismes qui n’existent pas et n’auraient peut-être jamais existé“.

Manifeste du Comité français de l’UICN
https://www.infogm.org/IMG/pdf/manifeste_du_comite_francais_de_l_uicn.pdf

L’UICN à la botte des industries des biotechnologies ?
https://www.infogm.org/6910

Biologie de synthèse : l’UICN construit sa position politique
https://www.infogm.org/7020

Nous vous proposons d’interpeller l’UICN pour lui signifier que nous sommes particulièrement inquiets quant à la possible adoption de la motion 075. Sachant que les positions des différents comités nationaux sont divergents, il est craint une réelle scission/fracture au sein de l’UICN si elle venait à être adoptée.

écrire à

 membership@iucn.org

Non à l’adoption de la motion 075

Madame, Monsieur

Comme le Comité français de l’UICN, je reconnaîs “que les avancées continues de la science sont le résultat de l’exercice légitime de la curiosité humaine”, mais je“n’adhère pas à une vision de l’avenir proposant pour seule solution à la crise de la biosphère une inféodation toujours plus poussée à la technologie, fut-elle «éco- ou bio-inspirée», d’autant que bien des promoteurs de cette vision sont davantage en recherche de profits que soucieux du «mieux-vivre ensemble»

Particulièrement inquiet quant à la possible adoption de la motion 075 je crains une réelle scission/fracture au sein de l’UICN si elle venait à être adoptée.

Tout savoir sur la question démographique

chaque jour du mois d’août sur le blog biosphere des points de vue sur la question démographique. Voici un récapitulatif :

biosphere@ouvaton.org

Le parti MEI pose la question démographique

Le parti EELV ignore la question démographique

L’associatif et la Démographie Responsable

Yves Cochet, « Moins nombreux, plus heureux »

Thomas Malthus, Essai sur le principe de population (1798)

Jean Dorst, Avant que nature meure (1965)

Paul Ehrlich, The Population Bomb (1971)

La question démographique en 1972 (les limites de la croissance)

Gueule ouverte, Trois milliards de Terriens contre une poignée d’obèses (1974)

Présidentielle 1974, la question démographique

Georgescu-Roegen, Entropie, écologie, économie (1979)

Théophile de Giraud, Manifeste anti-nataliste (2006)

Albert Jacquard, l’explosion démographique (2006)

le couple Tarrier, éloge de la dénatalité (2008)

Paul Ehrlich, évolution démographique et environnement (2008)

Michel Tarrier, faire des enfants tue… la planète (2011)

Georges Minois, le poids du nombre (2011)

Hugues Stoeckel, la faim du monde (2012)

Philippe Lebreton, le futur a-t-il un avenir (2012)

Jacques Véron, écologie et démographie (2012)

Alan Weisman, Trop nombreux sur Terre (2013)

Stephen Emmott, 10 milliards c’est trop (2014)

René Dumont, malthusien tout au cours de sa vie

Discours collectif, Moins nombreux, plus heureux (2014)

Michel Sourrouille, Arrêtons de faire des gosses (2020)

Pierre Jouventin, l’homme, cet animal raté

Serge Latouche, sur l’effondrement en cours

Nicolas Sarkozy, la question démographique

Le pape François, la question démographique

Nicolas Hulot et la question démographique

L’équation de KAYA et la question démographique

Les liens par ordre alphabétique : Association Démographie Responsable, Club de Rome, Yves Cochet, Jean Dorst, René Dumont, Paul Ehrlich, Stephen Emmott, le pape François, la Gueule ouverte, Nicholas Georgescu-Roegen, Théophile de Giraud, Nicolas Hulot, Albert Jacquard, Pierre Jouventin, (équation de) Kaya, Thomas Malthus, Serge Latouche, Philippe Lebreton, Georges Minois, le parti EELV, le parti MEI, la présidentielle 1974 (René Dumont), Nicolas Sarkozy, Michel Sourrouille, Hugues Stoeckel, Michel Tarrier, Jacques Véron, Alan Weisman.

Adieu l’ami

Affable et discret Daniel Roy nous a quittés le 26 août à l’âge de 73 ans. Il aura été l’un des premiers trésoriers de Cyberacteurs contribuant efficacement et le plus souvent dans l’ombre à construire l’outil mis en place voici plus de 20 ans. Nous tenions à lui rendre hommage,  à signifier à Dany son épouse et à Isabelle et Axelle ses filles nos remerciements pour son action et à permettre à celles et ceux qui l’ont connu de s’exprimer dans les commentaires.

Daniel tu resteras à jamais dans nos coeurs et dans nos mémoires
Le bureau de l’association 

Marie-Anne, Hélène, Marie-Madeleine, Philippe, Odette, Alain