L’éco-conduite ou la pédale verte

L’éco quoi ? L’éco-conduite qu’est-ce qui se cache derrière l’association de ces deux mots semblant si incompatibles.

L’éco-conduite désigne une manière de conduire permettant de limiter ses émissions de CO2 et sa consommation de carburant. Ce mode de conduite a de nombreux avantages à la fois économiques et écologiques. Voici les petites astuces qui vous permettront de devenir un éco-conducteur !

Tout d’abord il faut commencer par vérifier la pression des pneus. Des pneus sous-gonflés entrainent une consommation accrue de carburant.

Supprimer les charges inutiles : coffres de toit, galeries non démontées entrainent une surconsommation pouvant aller jusqu’à 25%. A noter qu’il n’est pas nécessaire non plus de faire systématiquement le plein qui alourdit la voiture.

Conduite en souplesse : Démarrage en douceur et passer sans attendre le rapport supérieur. Les surrégimes entrainent une surconsomation de 20%.

Anticiper les ralentissements et utiliser le frein moteur plutôt que la pédale de frein.

En réduisant la vitesse de 10 km/h par rapport à la vitesse autorisée, vous économiserez jusqu’à 5 litres de carburant et réduirez de 12,5% les émissions de CO2 sur 500 km.

Couper le moteur si vous vous arrêtez plus de 30 secondes.

Moins de clim c’est 15% de CO2 rejetés en moins sur 100 km.

L’entretien du véhicule : en plus du contrôle technique obligatoire tous les deux ans, un entretien régulier permet de vérifier l’état d’usure et le fonctionnement normal de chaque composant.

Energence.net

Eco-gestes pour faire des économies d’eau

La consommation d’eau est essentiellement le fait de l’industrie et de l’agriculture. L’irrigation représente par exemple 70 % de la consommation d’eau totale dans le monde. L’usage domestique ne représente que 8 % de la consommation totale. Toutefois, il est important de bien savoir gérer cette ressource pour ne pas la gaspiller et faire des économies sur votre facture d’eau.

Dossier réalisé grâce à Consoglobe

Optez pour le récupérateur d’eau

Certaines eaux n’ont pas besoin d’être potables et parfaitement propres pour être utilisées, comme l’eau servant aux toilettes ou à l’arrosage.

Or, la plupart du temps, l’eau utilisée pour cela est de l’eau du robinet, filtrée et traitée.

Pourquoi ne pas utiliser alors un récupérateur d’eau qui pourrait grandement alléger votre facture ? Il existe deux types de récupérateurs d’eau : les cuves installées sous terre et à la contenance importante et les cuves que vous pouvez installer dans votre jardin, directement reliées à la gouttière.

Cela vous permettra de réduire votre facture, tout en évitant de gaspiller de l’eau potable.

Équipez les robinets de votre domicile

Le robinet… Ce petit objet si facile d’utilisation et qui gaspille tellement ! Sans compter le fait que s’il « goutte », ce sont des litres d’eau gaspillés inutilement.

Pour économiser l’eau du robinet, vous pouvez d’abord opter pour des règles de bon sens, comme fermer le robinet lorsque vous vous brossez les dents, ou ne pas le laisser couler inutilement (un robinet ouvert pendant une minute, c’est 1.5 litre d’eau écoulé).

Vous pouvez également équiper les robinets de votre maison d’économiseurs ou mousseurs. Ces petits objets peu onéreux se placent à la place de l’embout classique de robinet. Une fois installé, l‘économiseur mélangera l’eau à l’air, vous assurant un débit tout aussi important qu’auparavant, et une consommation moindre.

Vos douches peuvent également être équipées d’une douchette écologique qui vous permettra facilement d’économiser 40 % de consommation d’eau grâce à l’intégration d’air dans l’eau.

De nouveaux équipements ont également vu le jour pour maitriser sa consommation d’eau comme les systèmes Nebia, qui permet d’économiser jusqu’à 70 % d’eau grâce à un système de micro-gouttelettes.

45 % de la facture d’eau !

Protection de la planète et économies d’énergie sont compatibles. Le magazine 60 millions de consommateurs a testé des douchettes à économie d’eau et préconise la pose de matériel d’économie d’eau sur les robinets et WC.

L’étude montre qu’une famille de 4 personnes peut réduire de 30 % sa facture d’eau (de 150 m3 /an à 100 m3) soit 50 m3 d’eau économisée par an, tout en gardant le même confort.

Ces matériels d’économies d’eau permettent au final une économie entre 217 et 267 euros/an ce qui représente 45 % de la facture d’eau (30 % d’économie pour l’eau et 15 % supplémentaire sur l’énergie).

gare à la chasse d’eau

Vous pouvez aussi vous équiper d’une chasse d’eau à double débit ou d’une éco chasse d’eau, qui vous permettra de stopper le débit d’eau de la chasse au moment où vous relâchez la pression sur le bouton.
Les
éco-plaquettes peuvent aussi être utilisées pour réguler le remplissage du réservoir et vous permettre d’économiser jusqu’à 4.000 litres d’eau par an. Le système D fonctionne aussi : mettez simplement une brique dans le réservoir de chasse d’eau, ce qui permettra de diminuer le volume d’eau utilisée.

Pensez également à “l’éco chasse d’eau” qui, en interrompant l’écoulement de l’eau dès que vous relâchez la tirette, vous permet d’économiser jusqu’à 30 euros sur votre facture d’eau.

lavez votre voiture… sans eau

Lorsque vous décidez de laver votre voiture, c’est sans doute sans aucune restriction d’eau. Dans une station ou à la main, ce sont des dizaines de litres d’eau qui sont utilisés simplement pour faire briller votre voiture.

Si vous tenez absolument à ce que votre véhicule soit propre, vous pouvez opter pour les produits à utiliser sans eau. Les produits de nettoyage voiture sans eau sont très simples d’utilisation. Il s’agit de produits à pulvériser sur le véhicule, puis à frotter à l’aide d’un chiffon.

Et quitte à opter pour le nettoyage sans eau, autant choisir des produits 100 % d’origine végétale et huiles essentielles naturelles. Il existe des produits spécialement conçus pour les vitres de votre véhicule ou même pour les jantes…

le jardinage sans eau

Le xéropaysagisme… Cela ne vous dit rien ? Il s’agit juste d’une nouvelle façon de jardiner, qui n’utilise pas d’eau ou presque.

L’idée est alors de particulièrement bien choisir les plantes que l’on va cultiver, en les sachant peu gourmandes en eau.

Vous pouvez également construire vos espaces de plantation « en étage » afin de permettre à l’eau de pluie de bien s’écouler dans les sols.

La consommation d’eau des Français

Entre la cuisine, l’hygiène, le nettoyage ou encore la vaisselle, un Français utilise en moyenne 150 litres d’eau par jour.

Une consommation qu’il est important de savoir maîtriser.

Optez pour la douche

Prendre une douche plutôt qu’un bain fait partie des écogestes préférés des Français. Avec 60 litres utilisés en moyenne pour une douche, contre 200 litres pour un bain, il est clair qu’il est préférable de prendre une douche plutôt qu’un bain.

Vous pouvez également opter pour un minuteur de douche qui vous indiquera gentiment le temps que vous passez sous la douche. Hydrao propose un pommeau de douche connecté qui change de couleur si l’on consomme trop d’eau, passant du vert au rouge clignotant lorsque la consommation est trop excessive.

Récuperer l’eau le temps que l’eau chaude arrive jusqu’au pommeau de douche. Un seau ou une bassine permet de récupérer l’eau froide qui sort du pommeau de douche en attendant qu’elle soit à température. Cette eau peut servir pour le jardin ou pour d’autres usages.

fermer son robinet

Couper son robinet en se brossant les dents fait également partie des écogestes basiques à mettre en place chez soi.

Un petit rappel : couper l’eau lorsqu’on se brosse les dents permet d’économiser jusqu’à 24 litres d’eau par jour. Le conseil vaut aussi lorsque l’on se rase ou fait sa vaisselle.

la chasse aux fuites

Les fuites peuvent être négligeables, toutefois elles comptent pour beaucoup dans votre consommation d’eau. Et elles peuvent être facilement évitées. Selon l’Ademe, un robinet qui goutte c’est 120 litres d’eau gaspillés (600 litres pour une chasse) et coûterait 100 euros par an.

 

Pour vérifier qu’il n’y ait pas de fuite chez vous, vous pouvez relever votre compteur avant de vous coucher et le lendemain matin, sans déclencher de machine à laver ni de chasse d’eau entre temps. Si les chiffres n’ont pas bougé, il n’y a pas de fuite chez vous. Sinon, vérifiez vos robinets, chasses d’eau et appareils électroménagers pour chasser les fuites.

changez votre électroménager

 

Bien sûr, on ne va pas vous demander de changer votre lave-vaisselle ou votre machine à laver dans les heures qui viennent. Consommer intelligemment, c’est consommer lorsque le besoin se fait réellement sentir.

Mais le jour où votre électroménager rend l’âme et que vous vous retrouvez devant une vingtaine de machines devant vous, pensez à bien regarder l’étiquette énergie !

Sur l’ensemble de l’électroménager, une étiquette vous informe en effet de la classe énergétique de votre produit, mais également de sa consommation d’eau.

Des paramètres à considérer lors de l’achat qui vous feront faire des économies d’eau et d’énergie. Ainsi, lors de l’achat de son frigo, de sa machine à laver ou de son lave-vaisselle, il est préférable de choisir des produits classés de A+ à A+++.

Rien ne se Jette tout se transforme

L’eau n’a pas forcément un usage unique et vous pouvez réaliser quelques économies d’eau en la réutilisant au quotidien.

Ainsi, placez une petite bassine dans le fond de votre évier lorsque vous lavez vos légumes, ou que vous attendez l’eau chaude. L’eau, pas vraiment souillée, vous servira à arroser vos plantes.

On peut réutiliser l’eau de cuisson des aliments pour de multiples usages. Vous faites cuire vos pommes de terre à l’eau ? Récupérez l’eau chaude pour désherber votre jardin. Efficacité garantie !
Tous ces gestes peuvent représenter des économies d’eau négligeables, mais mises bout à bout, cela permettra de préserver cette précieuse ressource. En parler autour de vous ou avec vos enfants permet également de sensibiliser votre entourage à l’importance de préserver l’eau.

Des volets ou des rideaux épais pour se protéger du froid

Avec le changement d’heure, la nuit arrive plus tôt. Un volet fermé dès qu’il fait nuit réduit les pertes de chaleur de la fenêtre et peut vous faire faire des économies d’énergie lors des périodes de chauffe. Le soir pensez à bien fermer les rideaux et les volets pour limiter les déperditions et la sensation d’inconfort provoquée par l’effet de paroi froide. Cette sensation conduit souvent à augmenter d’un ou deux degrés lue chauffage. Cela aurait évident avec du simple vitrage mais l’est aussi avec du double vitrage qui reste malgré tout le point faible de l’enveloppe d’un logement isolé. Si les radiateurs se trouvent sous les fenêtre, il faut éviter que les rideaux les recouvrent.

A l’inverse, en journée, favorisez au maximum les apports de chaleur gratuits par le soleil tapant sur les vitres en ouvrant rideaux et volets.

Consultation publique prolongeant la durée de validité de l’arrêté permettant la destruction d’espèces susceptibles d’occasionner des dégâts (ex nuisibles).

Le Projet d’arrêté

Le ministère de la Transition écologique soumet à la consultation du public, jusqu’au 12 novembre prochain, un projet de décret qui prolonge d’un an la validité de l’arrêté du 3 juillet 2019. Cet arrêté fixe la liste des espèces susceptibles d’occasionner des dégâts (ESOD = ex nuisibles, dont le renard).

Le gouvernement manque de données relatives aux déclarations de dégâts. Il veut donc se donner une année supplémentaire pour collecter davantage de données afin de reconduire le plus d’espèces possibles dans le classement ESOD. (10 espèces sont actuellement inscrites).

AVES France appelle chacun(e) à donner un avis de désapprobation, et donc à s’opposer à ce décret.

Consultation publique prolongeant la durée de validité de l’arrêté permettant la destruction d’espèces susceptibles d’occasionner des dégâts (ex nuisibles).

Contexte :

Selon le Code de l’environnement, la liste des ESOD est valable trois ans et aurait donc dû être actualisée pour le 1er juillet 2022. Le ministère justifie le report par la crise sanitaire qui a empêché les fédérations de chasseurs de mener à bien leurs missions de collecte de données sur les dégâts occasionnés par ces espèces.

« Dans certains départements, le piégeage était interdit, il n’y avait que la régulation à tir qui était autorisée. Les rassemblements de chasseurs étaient fortement déconseillés, voire interdits, ce qui a eu pour conséquence un arrêt de la gestion des territoires » explique le ministère.

Selon le gouvernement, l’insuffisance de données pourrait conduire à classer moins d’espèces dans cette liste et porter atteinte aux intérêts protégés par cette réglementation : santé et sécurité publique ; protection de la faune et de la flore ; prévention des dommages aux activités agricoles, forestières et aquacoles, ou à d’autres formes de propriété.

Il met aussi en avant le risque d’engager la responsabilité de l’État, ce qui est selon nous un faux-prétexte.

Notre point de vue est le suivant : sans évaluation de dégâts, pas de classement, et donc possibilité de sortie de la liste pour plusieurs espèces.

Quelques arguments :

AVIS DÉFAVORABLE AU PROJET D’ARRÊTÉ CAR :

  • Il semble peu probable que la crise sanitaire ait empêché les gens de déclarer d’éventuels dégâts.

  • Les chasseurs ont bénéficié de beaucoup de dérogations et il n’y a eu qu’un seul confinement vraiment strict.

  • Sur les 3 campagnes concernées par l’arrêté du 3 juillet 2019, le bilan de la crise sanitaire est le suivant : pour 2019/2020, le confinement est intervenu après la campagne de chasse ; pour 2020/2021, le second confinement est survenu sur un mois et demi de la période de chasse (30 octobre / 15 décembre), avec dérogations pour les chasseurs dans de nombreux départements et le troisième confinement est intervenu après la période de chasse (avril-mai) ; pour 2021/2022 : aucun impact de la crise sanitaire.

  • Les chasseurs n’hésitent pas à invoquer la crise sanitaire à tout va pour justifier leurs actions, cet argument n’est pas recevable.

  • Les déclarations de dégâts sont des déclarations sur l’honneur. Elles ne font pas l’objet de vérifications sur le terrain. La crise n’a donc pas pu avoir d’impact sur les déclarations. De plus, il n’est pas normal de fonder la destruction d’animaux sauvages sur de simples déclarations et non sur des études scientifiques des espèces concernées.

  • Il ne semble pas y avoir d’antécédent sur l’engagement de la responsabilité de l’Etat pour un non classement qui serait basé sur des données scientifiques. En revanche, le fait de maintenir sur la liste pendant un an supplémentaire une espèce qui sera finalement sortie de cette liste est totalement injustifiée et pourrait engager la responsabilité de l’Etat.

  • Les chasseurs ont obtenu des dérogations pour leurs « missions d’intérêt général », ils doivent maintenant l’assumer et admettre qu’ils ont été mis en mesure de se prononcer sur le classement ESOD.

Déposez votre contribution

 

Votre avis sur le chèque de 100 euros du Père Noel Macron

Bonjour,
Je souhaite lancer une action ou pétition (je ne sais encore quelle forme sera la plus adaptée à ma motivation), mais je ne suis pas une structure, seulement une simple citoyenne… J’ai compris que vous refusiez ce genre de démarche ; je voudrais juste que vous m’orientiez vers un collectif aussi censé que le vôtre pour ce faire…
Mon idée est de créer un mouvement pour engager la population à refuser «l’aide» de 100 euros que le gouvernement entend distribuer avant Noël !!! Une aberration à mon sens, et j’ai bien envie d’exprimer cette colère par ce biais.
Vous remerciant par avance de l’attention que vous porterez à cette requête, et dans l’attente de pistes de votre part, je vous remercie d’exister.
Bien amicalement,
Sandrine H

« Si tu donnes un poisson à un homme, il mangera un jour, si tu lui apprends à pêcher, il mangera toujours »

Plutôt qu’un chèque de 100 euros qui ressemble fort à un cadeau électoral valable une seule fois, ne serait-il pas préférable d’utiliser cet argent pour donner les moyens à tous les français d’économiser la même somme sur leurs dépenses et en même temps de réduire leur empreinte écologique ?

Trois pistes pour une interpellation

1 La proposition de former des Accompagnateurs en transition écologique solidaire faisant le tour des foyers français pour discuter concrètement avec chaque famille des moyens de réduire son empreinte écologique et ses dépenses en proposant des solutions en matière d’alimentation, de déchets, de consommation d’énergie, d’eau, de transports…

Cela nécessite de mettre sur pied dans chaque région des collectifs d’ONG travaillant sur ces questions pour élaborer des formations de formateurs qui formeront à leur tour ces Accompagnateurs qui iront au devant des citoyennes et citoyens pour leur permettre de reprendre concrètement le pouvoir sur leur propre vie.

Des maisons de la transition

Il y a 3 ans nous avions contribué à lancer les rendez-vous des coquelicots devant les mairies. Deux ans après le mouvement s’est arrêté sans que la cause qui l’a suscité ait abouti.

L’idée c’est de reprendre ces rendez-vous le premier vendredi de chaque mois sur un marché bio pour faire connaitre et inciter à acheter des produits bio, mais aussi comme un lieu de rassemblement permettant aux associations du territoire de faire connaitre leurs événements du mois, pour chaque mois mettre en avant une association proposant des actions concrètes pour réduire son empreinte écologique et ses dépenses sur l’alimentation, les déchets, l’énergie, l’eau, les transports (co-voiturage, auto-partage, transports en commun, marche, vélo….)

3  prolonger la position de la FNAUT

Baisser le prix des carburants par une baisse des taxes : un objectif contradictoire avec la lutte contre le réchauffement climatique

Merci de vos avis sur la pertinence à lancer une action et sur les axes possibles de cette action.

Alain Uguen

Pourquoi vous devez arrêter de charger votre téléphone la nuit

Sans s’en apercevoir, lorsque nous laissons notre téléphone en charge tout au long de la nuit, nous gaspillons énormément d’énergie. Voici 4 astuces faciles à mettre en œuvre pour donner un coup de pouce à la planète.

Depuis bien longtemps vous rechargez votre smartphone en le branchant avant de vous coucher. Sans le savoir, vous faites du mal à la planète. Alors que la COP21 bat son plein, on s’est dit que c’était l’occasion idéale pour vous aider à vous débarrasser de cette mauvaise habitude. Parce que tout ça, en plus, vous coûte cher.
“Même quand le téléphone est chargé à 100%, le transformateur qui se trouve sur la prise, lui, absorbe de l’électricité en continu, explique à metronews Florence Clément, chargée de l’information à l’Agence de l’Environnement et de la Maitrise de l’Énergie (Ademe)”. Il y a cinq ans, il fallait quatre heures pour recharger son téléphone mais aujourd’hui il faut compter deux heures tout au plus, assure la porte-parole de l’Ademe.

Environ 70 euros par an

“On ne s’en rend généralement pas compte, mais presque tous les appareils électriques continuent à consommer de l’électricité tant qu’ils restent branchés à la prise, car un courant résiduel circule toujours”, poursuit Florence Clément. Et cela, même si vous appuyez sur le bouton “arrêt”. C’est ce qu’on appelle les “veilles cachées”, précise la spécialiste.

Pour vous faire une idée, la consommation d’électricité pour l’éclairage représente 12% de la facture globale… contre plus de 14% pour l’informatique, selon l’ Ademe . Le coût pour votre facture ? 70 euros par an, avec 14 équipements électriques plus ou moins récents restés branchés du soir au matin, d’après une étude menée par le site GuideTopTen.fr .

Deux réacteurs nucléaires à plein régime

“Le geste d’éteindre la lumière quand on sort d’une pièce est aujourd’hui un réflexe pour des millions de Français, mais nous avons perdu en revanche l’habitude d’éteindre nos appareils électroniques”, estime Florence Clément, qui estime que l’affichage de l’étiquette énergie devrait être imposé au matériel informatique, au même titre que l’électroménager.

Car si l’on prend l’ensemble des foyers français, ce sont près de 2300 mégawatts qui partent en fumée à chaque instant. Au niveau national, cela représente l’équivalent de la production de deux réacteurs nucléaires, pour un coût de 2 milliards d’euros, à en croire les estimations du cabinet Powermetrix. Prêt pour le changement ? Voici nos 4 astuces.

 Le mode “avion” ou “nuit” (gratuit)
C’est la meilleure façon de réduire le temps de charge de votre smartphone. En passant sur ces modes, cela permet de couper toutes les communications, et d’épargner la batterie.

EN SAVOIR + >>  Comment recharger son smartphone plus rapidement

► La prise programmable (à partir de 10 euros)
On en trouve dans tous les magasins de bricolage, pour la modique somme de 15 euros. Grâce à une minuterie intégrée, vous pouvez programmer l’heure à laquelle vous souhaitez stopper la charge.

► La batterie de charge externe (à partir de 7 euros)
On les utilise principalement en tant que batterie de “secours”, pour palier le manque d’autonomie de nos smartphones. Une fois vidée, le boîtier, lui, ne consomme plus d’énergie

► Optez pour un chargeur écolo (à partir de 30 euros)
Pour ceux qui se soucient davantage de la cause écologique, il existe des chargeurs solaires ou éoliens. Mais c’est un peu cher…

Les 100 raisons de ne pas construire CIGéo

CIGéo : votre participation à l’Enquête publique préalable à la déclaration d’utilité publique (DUP)

Si vous n’avez pas encore envoyé votre avis au Commissaire enquêteur,
et vous avez jusqu’au samedi 23 octobre,
merci de transférer tout simplement : « Les 100 raisons de ne pas construire CIGéo », ci-dessous, à :

dup-cigeo@mail.registre-numerique.fr

Objectif de cette opération de communication : 100 000 participations ! 

Le Commissaire enquêteur va devoir embaucher des secrétaires…Et n’oubliez pas de faire circuler ce mail dans vos réseaux.

Les 100 raisons de ne pas construire CIGéo :

La qualification du projet

1 – parce que c’est un projet hors norme.
2 – parce que c’est un projet illusoire.
3 – parce que c’est une mission impossible.
4 – parce que c’est une immense supercherie.
5 – parce qu’il y a trop d’incertitudes.
6 – parce qu’il y a trop de réserves.
7 – parce qu’il y a trop de problématiques majeures.
8 – parce que c’est une impasse : l’ANDRA veut nous faire croire qu’elle maîtrise complètement la radioactivité.
9 – parce que personne au monde ne sait neutraliser la radioactivité des déchets radioactifs. On ne sait que  les stocker en attendant que leur activité décroisse jusqu’à l’acceptabilité.
10 – parce que c’est un pari risqué de vanter les qualités de la couche géologique du Callovo-oxfordien. De nombreuses études contradictoires effritent les certitudes de l’ANDRA.
11 – parce que c’est une utopie de croire que l’ANDRA va pouvoir gérer 270 km de galeries souterraines. C’est l’équivalent d’un métro parisien et demi.
12 – parce que la phase pilote est un leurre. En fait, durant cette phase, l’ANDRA construit la quasi totalité des installations de surface et les premières galeries et alvéoles.
13 – parce qu’il y a des risques de combustion et d’explosion du fait de la génération d’hydrogène par la radiolyse et la corrosion des métaux. L’expert indépendant Bertrand THUILLIER parle “d’une véritable usine à gaz” !
14 – parce que les systèmes de ventilation imaginés par l’ANDRA ne peuvent fonctionner sans panne durant un siècle.
15 – parce qu’au bout de quelques semaines l’air contenant plus de 4% d’hydrogène explose !
16 – parce que l’arrêt volontaire de la ventilation pendant la fermeture et le scellement d’une alvéole provoquera immanquablement une explosion. Quant à l’inertage du volume à l’azote, il présente un risque d’anoxie !
17 – parce que personne ne peut garantir qu’aucune étincelle ne sera produite dans ce vaste chantier pendant un siècle par : une batterie défaillante et non étanche – un éclairage défectueux – l’huile d’un moteur électrique en surchauffe – un système de contrôle, de mesure ou de surveillance – une simple friction ou un choc de deux objets.
18 – parce que, si un incendie se déclenche, il est non maîtrisable (accès des secouristes – problème de la ventilation – utilisation de l’eau interdite – problèmes des bituminés – température de 70°C à ne pas dépasser pour le béton des colis et le béton des murs.
19 – parce que, si un incendie se déclenche, les filtres des ventilations seront bouchés en 30 minutes !
20 – parce que l’hydrogène produit poussera les gaz radioactifs hors des alvéoles, d’où les risques : de détérioration des scellements – de fragmentation de la roche – d’élargissement des microfissures.
21 – parce que les déchets bituminés sont inflammables, et donc inacceptables dans le stockage en l’état.

Alvéoles irradiantes

22 – parce que, une fois remplies, les alvéoles MA-VL sont irradiantes et inaccessibles, en l’absence de protection radiologique des colis. L’ANDRA a fait ce choix pour gagner du volume utile, et donc réduire les coûts. Les alvéoles sont passées de 400 à 500 m de longueur, et de 9 à 12 m de diamètre. Les alvéoles HA, elles, sont passées de 100 à 150 m.
23 – parce que, dans une alvéole irradiante, une action corrective de maintenance est impossible : on ne peut remplacer des capteurs, réparer un système de manutention ou de ventilation, intervenir sur un scellement.
24 – parce que le personnel ne peut opérer dans un tel milieu confiné, avec des produits radioactifs, des produits chimiques, des gaz, des poussières, etc. (notamment des éléments cancérogènes, mutagènes et toxiques pour la reproduction)

Argilite, sel, granite, etc.

25 – parce que l’argilite est beaucoup trop friable. Le 26 janvier 2016, un technicien, a été tué, enseveli dans  l’éboulement du pan entier d’un front de taille. D’où la nécessité de construire des soutènements et des enveloppes métalliques très importantes et onéreuses.
26 – parce qu’une catastrophe est possible, comme celle de Stocamine en Alsace, avec incendie et contamination chimique de la nappe phréatique.
27 – parce qu’il est difficile de croire en la réversibilité-récupérabilité de CIGéo, quand on voit comment cela se passe pour Stocamine qui était annoncé comme un stockage réversible : aujourd’hui, il est impossible de remonter les déchets chimiques.
28 – parce qu’une catastrophe est possible, comme celle du WIPP aux Etats Unis : l’incendie d’un camion, puis l’incendie d’un colis au contenu non-autorisé, d’où la contamination radioactive des galeries et du puits d’extraction d’air, avec des rejets radioactifs dans l’environnement.
29 – parce qu’il est préférable de prendre une sage décision comme l’a fait l’administration OBAMA, qui a arrêté le projet de stockage à Yucca Mountain.
30 – parce qu’il est préférable de prendre une sage décision comme la fermeture du site de PINAWA au Canada, ou de sites en Angleterre, en Suisse et en Australie, suite à l’opposition des riverains.
31 – parce qu’il n’existe à ce jour, dans le monde, aucun stockage en profondeur en fonctionnement : que ce soit en Belgique – Suède – Finlande – Canada – Chine – Japon – Suisse – USA – Russie – Allemagne.

Dangerosité

32 – parce que la dangerosité des déchets nucléaires est effective durant 1000 fois leur période. Pour les HA et MA-VL, elle est quasi éternelle. En effet, ces déchets contiennent de l’Uranium 238, pour qui cette éternité est de 4 mille milliards d’années !
33 – parce que personne ne sait ce qui peut se passer sur notre planète Terre sur une aussi longue période.
34 – parce que, pour raisonner sur une aussi longue période, l’ANDRA utilise des modèles mathématiques. Et comme le confirme Bertrand THUILLIER : un modèle mathématique non validé, n’a aucune valeur.
35 – parce que le consensus mondial sur l’enfouissement n’est qu’une théorie.
36 – parce que le fait que l’ANDRA échange avec d’autres pays sur les techniques d’enfouissement n’est pas une garantie.
37 – parce que la barrière du colis en métal va rouiller, et parce que la barrière de l’argilite n’est pas imperméable : elle est en effet fissurée, et en plus elle contient de l’eau. Ces barrières ne sont donc que des ralentisseurs, et ne constituent nullement un coffre-fort.

Développement du territoire

38 – parce que ce n’est pas une espérance de développement pour la région.
39 – parce que c’est sacrifier un territoire.
40 – parce que la réalisation de Cigéo est une catastrophe médiatique et économique pour le champagne de la Champagne.
41 – parce que la réalisation de Cigéo est une catastrophe médiatique et économique pour les eaux minérales de Lorraine : CONTREX, VITTEL, HEPAR.
42 – parce que CIGéo peut déstabiliser la ressource en eau locale.
43 – parce que CIGéo aura un impact catastrophique sur les nappes phréatiques, l’agriculture, le maraîchage, la pêche, la biodiversité…
44 – parce que les 11 millions de m3 de terres excavées contiennet de l’arsenic et de l’uranium, qui vont se retrouver dans le milieu naturel, dans l’ORMANCON, dans l’ORNAIN, voire dans le captage d’alimentation en eau potable de BAR-LE-DUC. L’ANDRA imagine même la création de bassins de retention.
45 – parce que les événements pluvieux exceptionnels dûs au changement climatique peuvent avoir un impact sur l’Environnement du stockage.
46 – parce qu’il y a un risque d’inondation du stockage via les descenderies et les puits, à cause de la nappe de l’Oxfordien. L’ANDRA parle de 100 à 10 000 m3 par jour, qui seraient remontés par des pompes !

L’impact sur l’Environnement et la santé

47 – parce qu’à quelques dizaines de mètres au-dessus du Callovo-Oxfordien, l’existence démontrée de fractures ouvertes qui sont de véritables autoroutes pour des radionucléides en cours de dispersion.
48 – parce qu’en cas de catastrophe, la circulation des contaminants s’effectuerait vers le Nord-Ouest puis vers le centre du Bassin parisien.
49 – parce que tôt ou tard, quand les radionucléides seront remontés en surface, les riverains de BURE seront impactés comme le sont aujourd’hui les riverains de SOULAINES. Voir villesurterre.com
50 -parce que l’air à proximité de BURE sera irrespirable. Ce ne sont pas des cheminées de 12 m de hauteur qui vont assurer dans l’air une diffusion sans risque.
51 – parce que la biodiversité autour de BURE est en danger.
52 – parce que CIGéo ne respecte pas la séquence : EVITER – REDUIRE – COMPENSER (principe ERC).
53 – parce que l’ANDRA n’a pas envisagé de mesures compensatoires affectées aux cours d’eau. Alors que l’impact est bien réel : rejets, franchissabilité, débit, faune, etc.
54 – parce que le territoire de Meuse et de Haute-Marne va subir une inquiétante mutation, qui n’a rien à voir avec le PDT (Projet de développement du territoire). PDT qui a été entériné sans intégrer l’avis de la population.

L’achat des consciences

55 – parce que les GIP (Groupement d’intérêt public) et “”le pôle national d’excellence en maintenance nucléaire”” ne sont que des outils pour acheter les consciences.”
56 – parce que les départements MEUSE et HAUTE-MARNE reçoivent chacun 30 millions d’euros par an !
57 – parce que le secteur va connaître un développement économique exclusivement nucléaire, donc avec des entreprises à hauts risques, sales et polluantes. Le secteur est sacrifié sur l’hôtel du nucléaire.
58 – parce que c’est la programmation de l’inéxorable désertification du territoire. Aux USA les déchets nucléaires sont stockés dans un désert de sable. En France, c’est dans un désert vert.
59 – parce que le projet est imposé. Le projet avance inéxorablement quels que soient les réserves, les doutes, les arguments des opposants. Le débat est souvent tronqué. Les opposants ne peuvent pas participer aux processus de décision, et ce, dans le non-respect de la Convention d’Aarhus.
60 – parce que la réalisation de Cigéo est une catastrophe pour les populations voisines qui seraient obligées de s’éloigner de BURE en cas de problème.
61 – parce que c’est la perte du potentiel géothermique de la région.
62 – parce qu’enfouir les déchets nucléaires à 500 m sous terre n’est pas un cadeau pour les générations futures. Et on vient de le vérifier avec le stockage de déchets chimiques STOCAMINE.
63 – parce que l’enfouissement n’est qu’une solution, et que la séparation-transmutation, ainsi que l’entreposage de longue durée sont abandonnés.
64 – parce qu’il est préférable de conserver en surface ces déchets, les surveiller, et chercher une solution pour réduire leur dangerosité. Les ingénieurs des générations futures seront peut-être moins “bêtes” que ceux d’aujourd’hui.
65 – parce qu’il n’y a eu aucune concertation populaire avec les Meusiens et les Hauts-Marnais. L’ANDRA se contente d’arroser les élus, les municipalités, les entités économiques, les associations… Et même l’Eglise !

La communication mensongère de l’ANDRA

66 – parce que le discours de l’ANDRA est trop optimiste
67 – parce que l’ANDRA n’a pas encore démontré que CIGéo est réalisable technologiquement et financièrement.
68 – parce que l’IRSN a soulevé quantités de lacunes et de problèmes techniques non résolus.
69 – parce que l’ASN a soulevé quantités de lacunes et de problèmes techniques non résolus.
70 – parce que la CNE2 a soulevé quantités de lacunes et de problèmes techniques non résolus.
71 – parce que l’OPECST a soulevé quantités de lacunes et de problèmes techniques non résolus.
72 – parce que l’Agence environnementale a soulevé quantités de lacunes et de problèmes techniques non résolus.
73 – parce que l’Agence environnementale regrette le choix de l’argilite, rendu possible par le volontariat des collectivités locales.
74 – parce que l’Agence environnementale regrette que l’ANDRA n’ait créé qu’un seul laboratoire souterrain.
75 – parce que l’Agence environnementale se demande si la couche d’argilite est bien la plus adaptée pour engager aujourd’hui l’avenir sur des millénaires.
76 – parce que l’argilite n’est pas une argile homogène, mais une suite de sept strates de calcaires marneux, moins imperméables, cassant et présentant des fissures. ( 41% d’argile et 31% de carbonates)
77 – parce que l’épaisseur de la couche d’argilite ferait plutôt 110 m que 130 à 150 m. Et s’ajoute le problème du pendage à 2%.
78 – parce que des champs de contrainte s’exercent dans le sous-sol, et sont à l’origine de déformations lentes qui peuvent fragiliser les bâtis.
79 – parce que le calendrier de la réalisation est inacceptable. Pourquoi cette précipitation ?
80 – parce que l’enfouissement n’est pas une solution parfaitement sûre. Rien n’est prouvé, rien n’est incontestable.
81 – parce que les promoteurs de ce projet sont en permanence en flagrant délit de désinformation.
82 – parce que, quel que soit l’inventaire de référence ou l’inventaire de réserve, on n’enfouit pas les déchets nucléaires. Et l’inventaire est très discutable, notamment à cause des combustibles usés.
83 – parce que personne ne sait ce qu’il adviendrait en cas de tremblement de terre. Même si Anne LAUVERGEON a déclaré : “Rien ne bougera””, en pariant sur une sûreté absolue.
84 – parce qu’il n’est pas pertinent d’installer un tel stockage si près de failles comme Le Fossé de GONDRECOURT, le Fossé de la MARNE, les failles d’ECHENAY. En 2019, en Ardèche, la faille à l’origine du séisme de TEIL était considérée comme non active ! Rappelons également les séismes voisins de REMIREMONT en 1682, et de SAINT-DIE-DES-VOSGES en 2003.
85 – parce que la co-activité est une source de risques : pendant les 130 années du chantier, comment les opérations de construction des alvéoles et les opérations de remplissage en déchets radioactifs vont-elles pouvoir cohabiter sans accroître les dangers potentiels ?
86 – parce que c’est une source de danger et de nuisances considérables pour les riverains. Notamment l’excavation de millions de m3 de terre. Zone de verses. Bassins de rétention d’eau.
87 – parce que CIGéo, c’est 500 hectares d’installations de surface : entreposage tampon, terminal ferroviaire, réception, contrôle & réconditionnement des colis, descenderies, etc.          

Le transport des déchets

88 – parce que c’est une folie de transporter et de concentrer en un seul lieu 99,96% de la radioactivité totale des déchets nucléaires produits depuis 1960. C’est 1 à 2 convois de 10 wagons par semaine pendant un siècle, sur un réseau commun à la population.
89 – parce que le transport des déchets est très dangereux : il suffit de rester une demi-heure à côté d’un véhicule transportant ces colis pour atteindre la dose annuelle de rayonnement autorisée. Egalement risque de contamination par inhalation ou ingestion de particules projetées sur la peau ou l’environnement. Il vaut donc mieux les stocker là où ils sont produits.

Le financement du projet 

90 – parce que le financement de CIGéo n’est pas assuré. L’ANDRA cherche même à réduire les coûts de la construction au détriment de la sûreté.
91 – parce que c’est le plus gros chantier de ce siècle, et que l’on ne connaît pas son coût réel : 16 milliards en 2003 – 33 milliards en 2014 – 43 milliards selon un cabinet d’audit – 14 milliards selon les producteurs de déchets – 34 milliards en 2016 – et 25 milliards selon Ségolène ROYALE, alors que des experts indépendant l’évaluent à 100 milliards.       

Et pour conclure…

92 – parce que CIGéo est un vieux projet imaginé dans les années 1990, pour recevoir des colis sans protection radiologique, donc avec une maintenance impossible.
93 – parce que le choix du projet CIGéo a été fait sur des critères politiques et non pas techniques.
94 – parce que le personnel serait exposé à trop de risques : écrasement (chute de charges, d’objets) – heurt avec un équipement – électrisation – intoxication – asphyxie.
95 – parce que la matérialisation de la mémoire du site est irréalisable, et représente donc un danger pour les générations futures.
96 – parce que les ONG comme Greenpeace ont bien étudié le projet et sont opposées à la construction de CIGéo.
97 – parce que les mouvements politiques et les partis politiques comme EE-LV, La France Insoumise, NPA, Nouvelle Donne, Génération.s, etc. ont bien étudié le projet et sont opposés à la construction de CIGéo.
98 – parce que les laboratoires indépendants comme la CRIIRAD et l’ACRO ont bien étudié le projet et sont opposés à la construction de CIGéo.
99 – parce que la communication de l’ANDRA sur ce projet applique la règle bien connue : “Plus c’est gros, plus ça passe !”, notamment lors du webinaire du 9 septembre dernier : l’ANDRA ne voit aucun obstacle à la construction de CIGéo.
100 – parce que, comme l’a rapporté Takeo Okada, archevêque de Tokyo, le Pape François a critiqué l’énergie nucléaire en la comparant à la Tour de Babel : quand les hommes tentent d’atteindre le paradis, ils créent leur propre destruction. « Les humains ne devraient pas enfreindre les Lois de la nature créées par Dieu » – C’est plus important que l’interdiction du boogie woogie avant la prière du soir !

villesurterre.com

Consultation du public sur le Plan national d’actions en faveur du Lynx boréal (2022-2026)

lynx

photo : pixabay

Dans le cadre de la stratégie nationale pour la biodiversité, la France consacre un effort particulier à la préservation des espèces les plus menacées présentes sur son territoire.

Pour ces espèces, le ministère de la transition écologique met en place des plans d’actions, qui sont complémentaires au dispositif législatif et réglementaire les protégeant. Ces plans visent à coordonner les actions de sauvegarde des espèces végétales et animales les plus vulnérables pour lesquelles la France a une responsabilité patrimoniale.

C’est le cas du Lynx boréal (Lynx lynx)dont l’aire de présence en France présente des situations contrastées suivant les massifs: la population du massif des Vosges a décliné de façon dramatique, celle du Jura est stable et celle des Alpes peine à progresser.

Les argumentaires ci-dessous émanent du centre ATHENAS, qui sont spécialisés dans le sauvetage des lynx. A ces remarques, l’équipe d’Aves France souligne aussi le montant ridiculement bas des financements dédié aux actions de terrain, comparativement aux sommes allouées à l’acceptation sociale du prédateur (de la communication donc…) et la trop grande présence des chasseurs dans ce plan qui font figure de collaborateurs principaux, au détriment des naturalistes.

Consultation pour le PNA lynx, l’avis du Centre Athénas
https://www.athenas.fr/consultation-pour-le-pna-lynx-lavis-du-centre-athenas/

Présentation de l’espèce, enjeux, menaces:

Aucune mention faite du phénomène des jeunes lynx orphelins, qui concerne plus de 78 jeunes de 1989 à 2021, et qui est révélateur de surmortalité d’adultes (destruction illégale de femelles).

Sous-estimation de l’impact des collisions routières et des tirs non létaux dans les modifications de comportements de certains lynx (report de prédation sur animaux domestiques en raison de handicaps)

La responsabilité de l’agrainage de sangliers (multiplication de la population) n’est pas évoquée dans les causes de sur-prédation ponctuelle (lynx contraint d’abandonner une proie pour la laisser aux sangliers).

Acceptation de l’espèce: la population favorable aux grands prédateurs et particulièrement au lynx, est présentée comme majoritairement urbaine et «bobo». C’est en contradiction avec les résultats de plusieurs consultations portant sur des relâchers de lynxpar nous, et où 87% des personnes s’exprimant étaient des locaux très majoritairement favorables au lynx (90%).

Actions prévues:

Pas de remplacement envisagé des lynx braconnés

Pas d’étude réelle et actualisée prévue sur le dérangement de l’espèce: chasse (9 mois par an) et autres activités de plein air, impact du développement de l’activité de photo nature, des manipulations de proies, et des dérangements sur zones refuge.

Suivi de l’espèce inadapté: le suivi exclusivement par l’aire de présence donne une image incomplète et biaisée du statut de conservation de l’espèce (exemple; disparition dans les Vosges non décelée en 2010), il faut dénombrer les individus.

Majorité des moyens mis sur le financement d’une étude sociologique menée par la Fédération des Chasseurs et sur le financement d’un établissement public (CEREMA) pour des études non prioritaires (modélisation pour des aménagements sur grandes infrastructures).

Pas de financement explicitement dédié à la prise en charge (capture soins, relâcher) d’individus blessés. En revanche financements prévus pour des réunions visant à faire intervenir dans le processus de décision des personnes ou organismes non qualifiés.

Attitude non équitable de l’Etat:

Mise à l’écart du Centre Athénas du pilotage de l’action«prise en charge de lynx en difficulté». Remise en cause de son expertise (volonté de redéfinir les critères de prise en charge). Mise à l’écart des opérations de suivi de l’espèce (alors que nous sommes les seuls à pratiquer le suivi GPS de l’espèce en France depuis de nombreuses années). Mise à l’écart du suivi génétique alors que nous y travaillons depuis 2016.

Place surdimensionnée donnée aux chasseurs (financements, pilotage d’actions), et aucune suite donnée aux demandes associatives (SFEPM notamment) de participer au pilotage d’actions (excepté pour la communication).

Fautes de gouvernance, avec décisions prises hors Comité de pilotage

Vous pouvez également vous approprier certaines remarques du Conseil National de Protection de la Nature :

Dépot des commentaires

Cohabiter en harmonie avec les espèces sauvages

Je fais un don et 1% for the Planet double ma mise pour AVES France - AVES France

Mission de l’association AVES France

AVES France (Agir pour le Vivant et les Espèces sauvages) est une association de protection de la nature et de la faune sauvage, libre ou captive, créée en 2005. Une de nos missions est d’améliorer la cohabitation entre les activités humaines et la nature, notamment en accompagnant les éleveurs touchés par les prédations d’ours ou de loups.

Nous travaillons depuis longtemps sur le dossier de l’ours dans les Pyrénées, en prônant le dialogue et la recherche de solutions durables pour une cohabitation apaisée. En Ariège, lorsqu’une estive subit des attaques, nous invitons les bergers et les éleveurs à contacter notre équipe locale qui vient à leur rencontre pour écouter leurs besoins et les aider à trouver des solutions adaptées et les mettre en place, pour optimiser la protection des troupeaux et éviter les attaques. Nous avons, par exemple, participé à l’achat d’enclos électrifiés.

Le loup, quant à lui, est désormais présent en plaine. Si la problématique est la même, les solutions apportées doivent être adaptées. En effet, l’élevage en plaine est très différent de l’élevage de montagne. Il nous revient, avec les professionnels, de trouver des solutions dans le but d’améliorer la cohabitation entre le loup et les activités humaines. Il faut trouver avec eux des solutions innovantes, reproductibles, soutenables financièrement, et surtout faire évoluer la législation pour qu’elle s’adapte aux problématiques nouvelles liées à la présence du loup en plaine.

NON À LA DESTRUCTION, OUI À LA COHABITATION

Contrairement à l’ours qui a nécessité plusieurs renforcements de populations au cours des dernières décennies et qui reste localisé sur la chaîne pyrénéenne, le loup revient naturellement en France depuis 1992 et a une dynamique de population beaucoup plus importante. Il colonise régulièrement de nouveaux départements.

Les plans loups successifs n’ont pas, à notre avis, l’effet escompté. Les tirs de loups sont régulièrement dénoncés par les associations naturalistes, dont AVES France, puisque le loup est toujours une espèce menacée et que ces tirs ne règlent pas les problèmes de cohabitation. Pire, on pense que les tirs désorganisent les meutes et participent à la dissémination de l’espèce sur un territoire de plus en plus vaste, puisque des loups erratiques sont régulièrement repérés.

C’est ainsi que depuis la fin de l’année 2019, un loup est arrivé en Seine-Maritime, où se trouve le siège de notre association. Le 26 novembre 2019, cinq ovins sont morts et l’attaque a été attribuée au loup. Plusieurs attaques ont suivi, mais également des observations visuelles puis finalement un premier cliché de l’animal, en avril 2020, qui a permis d’attester la présence d’au moins un loup dans le département.

Comme dans les autres départements concernés, nous n’étions pas prêts et les propriétaires des troupeaux peuvent rapidement se sentir abandonnés et ne voir d’autre solution que de protéger leur cheptel par la destruction d’une espèce protégée. Il est essentiel de rencontrer les éleveurs et de leur proposer des solutions pour qu’ils ne cèdent pas à l’exaspération.

Il y a cependant un problème puisque jusqu’à maintenant, les aides de l’Etat ont été pensées pour la protection des troupeaux en montagne, les estives étant les principaux lieux de prédation des troupeaux. Mais l’arrivée des loups dans des zones de plaine change totalement la donne.

Modalité d’attribution de l’aide de l’Etat : 

Pour prendre en compte la diversité des systèmes d’élevage touchés par la prédation, le dispositif se décline en fonction du mode de conduite prépondérant du troupeau, de sa taille et de la durée de parcage en zone de prédation. La superficie des surfaces exploitées par les troupeaux n’intervient pas dans le calcul de l’aide.

Les dépenses éligibles dans le cadre de ce dispositif qui constituent les différentes “options” de la mesure de protection des troupeaux, sont les suivantes :

  1. gardiennage renforcé/surveillance renforcée ;
  2. chiens de protection ;
  3. investissements matériels (rappel actions : parcs de pâturage électrifiés fixes ou/et mobiles, électrification de parcs fixes existants, regroupement nocturne en bergerie ou en parcs de nuit) ;
  4. analyse de vulnérabilité ;
  5. accompagnement technique.

Si on peut comprendre qu’un troupeau en estive doit-être protégé par au minimum deux options parmi les options 1 à 3, cela s’avère difficile en plaine, compte-tenu du modèle économique.

En estives, les éleveurs s’organisent en groupements. Les troupeaux sont regroupés sous la surveillance de bergers, souvent secondés par des chiens de protection. L’installation de clôtures électrifiées est plus difficile, à cause du relief, de la nature des sols, des contraintes techniques (pas d’électricité)…

En plaine, l’électrification des parcelles est a priori plus facile. Par contre, il semble impossible d’y effectuer une surveillance permanente ou d’y intégrer des chiens de protection, le modèle économique étant différent de l’élevage de montagne.

Il convient donc d’apporter une réponse adaptée aux petits exploitants de nos départements, de les accompagner pour déterminer la meilleure méthode de protection en limitant ses coûts de mise en place, mais aussi de réaliser une étude pour informer le législateur sur les différences fondamentales entre l’élevage de plaine et l’élevage de haute-montagne.

Nous proposons donc, si ce projet était financé : 

  • d’accompagner les éleveurs qui le souhaitent pour faire un audit des vulnérabilités de leur exploitation
  • de les aider à monter des dossiers de subvention et/ou leur mettre à disposition le matériel nécessaire pour renforcer leurs clôtures
  • d’installer des moyens de surveillance innovants (plusieurs systèmes différents seraient testés afin d’évaluer leurs performances)
  • d’installer des caméras autour des clôtures pour surveiller le comportement des animaux sauvages (et notamment du loup) devant cet obstacle, mais aussi pour comprendre tout franchissement éventuel
  • de réaliser un rapport, en lien avec les autorités locales, sur les différentes méthodes de protection et de surveillance mises en place
Bien sûr, un tel projet demande des moyens humains et financiers importants, dépassant les 5000 € sollicités dans cette campagne de financement participatif. C’est la raison pour laquelle nous présenterons ce projet lors des rencontres associations philanthropes de 1% pour la planète en octobre 2021 et sommes à la recherche de nouveaux partenaires.

Plus de connexion à Internet le 30 septembre pour les smartphones ? Pourquoi cette histoire est très exagérée

Selon le journal Le Monde, en l’absence de mise à jour, certains anciens Android pourraient rencontrer des problèmes de connexion. Mais cela est loin de concerner tous les appareils, et des outils existent pour contourner le problème.

Pour ces derniers, une solution de contournement existe : télécharger une version récente de Firefox, un navigateur qui, fait rare, « possède son propre trousseau de certificats de sécurité », selon Nicolas Greneche, ingénieur de recherche en informatique à Paris-13, joint par Le Monde.

Seuls les smartphones vieux de plus de neuf ans et équipés d’une version d’Android antérieure à Honeycomb (3.0) n’en bénéficient pas : ce sont eux qui subiront de fréquents problèmes de connexion. Mais ces smartphones représentent moins de 0,2 % des mobiles Android en circulation.

https://www.lemonde.fr/pixels/article/2021/09/28/plus-de-connexion-a-internet-le-30-septembre-pour-les-smartphones-pourquoi-c-est-tres-exagere_6096338_4408996.html

Panne internet : qui a été touché ce jeudi 30 septembre ?