Insecticides tueurs d’abeilles: Générations Futures se félicite que le vote d’aujourd’hui permette à la Commission d’interdire des usages de ces pesticides

Insecticides tueurs d’abeilles: Générations Futures se félicite que le vote d’aujourd’hui permette à la Commission d’interdire des usages de ces pesticides

Rappel des faits. Suite à l’étude de Henry publiée en mars 2012[1] montrant clairement des effets sublétaux des néonicotinoides sur les abeilles, l’EFSA avait été chargée par la Commission européenne de réévaluer les risques pour les abeilles de 3 pesticides dits néonicotinoïdes : imidaclopride, clothianidine, thiametoxam. L’EFSA apubliait son avis le 16 janvier 2013[2] qui pointait beaucoup d’éléments inquiétants (voir notre CP (3) )

Avec la publication de ce rapport ont reconnaissait les risques importants que ces produits font courir aux abeilles.

Pour une interdiction des néonicotinoïdes. A la suite, la Commission européenne a proposé de suspendre pendant 2 ans certains usages des matières actives incriminées sur les cultures attractives pour les abeilles. Mais cette position assez minimaliste n’a trouvé aucune majorité qualifiée lors du vote des 27 États-membres, le 15 mars 2013, notamment du fait de l’abstention de l’Allemagne qui protège ainsi sa puissante industrie chimique (Bayer et BASF, pour ce qui concerne les néonicotinoïdes, les autres firmes productrices étant le suisse Syngenta et le français DuPont). La Belgique s’est positionnée en faveur de la suspension.

En l’absence de compromis entre la Commission et les États membres dans les 2 mois, la décision finale reviendra à la Commission européenne.

Ce jour, un groupe d’experts missionnés par les Etat membres n’ont pas réussi à dégager une majorité qualifiée contre l’interdiction de ces 3 néonicotinoïdes, ce sera donc à la Commission in fine de trancher (15 pays pour, 8 contre, 4 abstentions).

« Générations Futures se félicite que l’Allemagne ait voté avec la France pour obtenir cette interdiction. » déclare F. Veillerette, porte-parole de Générations Futures. « La Commission va maintenant pouvoir comme elle l’a annoncée retirer les autorisations d’usages de ces 3 insecticides. Nous espérons qu’à terme tous les usages de ces insecticides seront interdits et qu’on interdira également prochainement les deux autres néonicotinoides dangereux: l’acétamipride et le thiaclopride. » conclut-il.

Contact presse: F. Veillerette 06 81 64 65 58 ou Nadine Lauverjat 06 87 56 27 54

[1] http://cdurable.info/Les-abeilles-sont-desorientees-par-une-faible-dose-d-insecticide-selon-l-INRA.html
[2] http://www.efsa.europa.eu/fr/press/news/130116.htm
[3] http://www.generations-futures.fr/pesticides/neonicotinoides-lefsa-souligne-la-dangerosite-de-3-neonicotinoides-imidaclopride-clothinidine-thiametoxam/

Journal des Bonnes Nouvelles du 23 avril

Chine : Samsung annonce des changements

Fin février, bien que niant tout travail d’enfants dans les usines qui fabriquent ses produits, Samsung s’est engagée à renforcer la vérification des identités et âges dans les usines et à mettre fin aux heures supplémentaires excessives d’ici fin 2014.-

Chine : Foxconn va organiser des élections syndicales !

En février, le groupe taïwanais Foxconn, plus gros employeur privé de Chine avec plus d’un million (!) de salarié-e-s, a annoncé que ses personnels pourraient bientôt adhérer à des syndicats et qu’il allait organiser des élections syndicales représentatives.

Équateur : La saga Noboa continue
Inde : Six mois après
Campagne Le Juste Fruit ! : L’UE fait un (petit) pas contre les abus des supermarchés

voir toutes ces infos de notre partenaire Peuples Solidaires sur le blog

extension du port du BETEY : Avis défavorable du commissaire Enquêteur

La bonne nouvelle est tombée vendredi après midi 19/04/13: le commissaire enquêteur a émis un avis défavorable à l’extension du port du Bétey !!. Veuillez trouver son rapport rédigé à ce sujet.

Nous vous remercions beaucoup pour votre fidèle soutien et pour votre participation active à l’enquête publique. Grâce à vous, nous avons réussi à sauvegarder notre belle plage du Bétey.

Bien cordialement, et merci encore !

Clarisse Holik et Brigitte Meunier-Quinsac
Association Le Bétey plage boisée à sauvegarder

Un bateau nommé liberté

Le FRI, construit au Danemark en 1912, fut un voilier-cargo avant de devenir entre les mains de David Moodie un instrument au service de la paix. Par le témoignage de son journal de bord, de mars à août 1973, Gilbert Nicolas nous restitue avec une intense émotion le quotidien de cette incroyable aventure humaine. Et nous pose cette incessante question : « que puis-je faire, moi lecteur, pour m’engager ? ».


Vous pouvez acheter ce livre sur le site de cyberacteurs à cette adresse

Echos de Peuples Solidaires avril 2013

Chine : Samsung annonce des changements

Fin février, bien que niant tout travail d’enfants dans les usines qui fabriquent ses produits, Samsung s’est engagée à renforcer la vérification des identi- tés et âges dans les usines et à met- tre fin aux heures supplémentaires excessives d’ici fin 2014. Nous nous réjouissons de ces annonces, faites par voie de presse suite au lancement de notre Appel Urgent « Samsung, des mobiles pas très « smart » » et à la plainte que nous avons déposée auprès du Parquet de Bobigny avec deux autres organisations, SHERPA et Indecosa-CGT.
Samsung a cependant beaucoup de chemin à parcourir pour mettre ces engagements en pratique et la pression doit se maintenir sur la multinationale. Nous continuons donc à diffuser notre Appel Urgent et poursuivons la bataille juridique que nous avons engagée pour que les codes éthiques dont se prévalent les multina- tionales puissent, lorsqu’ils ne sont pas respectés, être considérés comme des pratiques commerciales trompeuses de nature à induire les consommateurs en erreur. Concernant Samsung, nous nous fondons sur les enquêtes de notre partenaire, le China Labor Watch, qui ont révélé à quel point la réalité des usines est éloignée de l’image « citoyenne » et « socialement responsable » dont la compagnie se réclame.
Participer à la cyber @ction

Équateur : La saga Noboa continue
Suite au lancement de l’Appel Urgent Équa- teur « Des bananes pas si « Bonita » », Bonita a accepté
le principe d’une réunion avec notre partenaire local, la FENACLE* au sujet de la réintégration des travailleurs-ses injustement licencié-e-s. Mais cette rencontre, prévue après l’élection présidentielle du 17 février, n’a pas encore eu lieu.
Par ailleurs, la compagnie, rattrapée par ses manquements à la législation, a été sommée de payer les 90 millions de dollars de dettes qu’elle doit aux autori- tés et aux travailleurs. Dans ce contexte, Noboa a commencé à démanteler sa plantation de Los Alamos et une nouvelle lutte s’engage pour que les travailleurs-ses soient intégré-e-s aux négociations et indemnisé-e-s comme il se doit.
*Fédération Nationale des travailleurs Agroindustriels paysans et indigènes libres en Équateur
Participer à la cyber @ction

Campagne Le Juste Fruit ! : L’UE fait un (petit) pas contre les abus des supermarchés

Réguler les pratiques d’achat est indispensable pour amé- liorer les conditions de celles et ceux qui travaillent dans les plantations.
En janvier 2013, la Commission européenne a adopté un plan d’action pour le commerce de détail et un livre vert sur les pratiques commerciales déloyales au sein de la chaîne d’approvisionnement inter-entreprises alimentaire et non alimentaire.
Le document reconnaît l’existence des pratiques d’achat abusives des supermarchés qui désavantagent les fournisseurs, tout comme nous le soulignions dans la pétition que nous avons remise l’an dernier à la Commission européenne. L’enjeu est de taille : ces pratiques ont un lien direct avec les conditions de vie indignes imposées à des millions de travailleurs-ses des plantations de bananes et d’ananas, à l’autre bout de la chaîne.
Cependant, l’Union européenne préconise une approche « volontaire » qui s’est déjà révélée inefficace et ne constitue donc pas une réponse crédible. Selon Peuples Solidaires et ses partenaires de la campagne « Le Juste Fruit ! », la pression qu’exercent les enseignes de la grande distribution sur les filières fruitières doit être régulée par l’introduction d’un mécanisme fort et obligatoire au niveau européen.

Chine : Foxconn va organiser des élections syndicales !

En février, le groupe taïwanais Fox- conn, plus gros employeur privé de Chine avec plus d’un million (!) de salarié-e-s, a annoncé que ses per- sonnels pourraient bientôt adhérer à des syndicats et qu’il allait organiser des élections syndicales représen- tatives.
Un porte-parole du groupe aurait indi- qué que ces élections pourraient avoir lieu en juillet cette année. Dans les faits, le processus est encore loin d’être tota- lement libre et démocratique : tou-te-s les élu-e-s seront en effet issu-e-s de la Fédération nationale des syndicats chinois, rattachée au Parti Communiste. Mais étant donné le contexte social et politique, il s’agit d’une première historique pour les Chinois-e-s qui travaillent pour cette entreprise, et pour toutes celles et ceux qui luttent pour le respect des droits humains dans les usines de ce pays.
Cette annonce fait suite aux nombreu- ses mobilisations citoyennes visant Foxconn et ses principaux clients (cf. Notre Appel Urgent « Chine : la pomme empoisonnée d’Apple ») et au concert de protestations qui se sont élevées suite à une vague de suicides au sein des usines de Foxconn
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Inde : Six mois après
le 11octobre 2012, le mouvement Ekta Parishad mettait fin à la « Jan Satyagraha »*, marche de dizaines de milliers de sans terre, après avoir obtenu du gouvernement l’engagement de mettre en œuvre une réforme agraire ambitieuse.
Pour commémorer les 6 mois de cette victoire pour les centaines de millions de sans terre d’Inde et pour maintenir la pression sur les autorités, Ekta Parishad a organisé pendant quelques jours une « Jan Satyagraha virtuelle » en invitant ses soutiens à écrire au gouvernement. Peuples Solidaires a naturellement participé à cette mobilisation et continue à suivre la situation avec beaucoup d’attention.
*Mot sanskrit qui signifie « paisible force de l’âme »
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La Coopérative ANDINES recherche de nouveaux sociétaires

Merci à toutes celles et tous ceux qui nous rejoignent dans cette aventure qu’est ANDINES !
Notre coopérative a de solides filières de produits en amont (des produits uniques et de très bonne qualité), et des clients fidèles et potentiels en aval. Andines peut donc se développer, en approfondissant toujours plus sa démarche pour une économie équitable et solidaire.
Mais comme beaucoup de petites et moyennes entreprises, la coopérative ANDINES a pour principal problème, depuis 26 ans, une trésorerie insuffisante, notamment comme elle s’y engage, pour pré-payer les produits à ses fournisseurs. Les banques ne jouant pas leur rôle d’appui à de telles entreprises, on a décidé d’ouvrir le capital social d’Andines à de nouveaux sociétaires (1).

Ayant adopté les statuts coopératifs de la loi de 1947 (2), Andines peut maintenant augmenter son capital social en intégrant de nouveaux sociétaires (3). Cette augmentation, vitale pour la poursuite de notre activité, nous permet d’acheter les produits nécessaires, d’éviter ainsi les ruptures de ces produits, d’augmenter le chiffre d’affaires, et donc d’équilibrer le résultat, et de rembourser ses dettes. *

Vous trouverez le Dossier de développement de la coopérative, la Lettre d’appel et le Bulletin de souscription..

Le sujet principal de cette lettre est de vous inviter à devenir Sociétaire de notre entreprise (4). Une structure, entreprise ou association, peut aussi devenir sociétaire d’Andines. Nous recherchons 150 000 €, sachant que si nous arrivons à augmenter rapidement le capital propre de l’entreprise de la moitié de cette somme (75 000 € – nous en sommes aujourd’hui 20 Mars 2013 à 25 000 €…) nous pourrions obtenir les prêts nécessaires auprès d’autres financeurs.

Espérant que vous nous rejoindrez dans cette démarche solidaire pour une économie équitable, et que vous pourrez transmettre notre appel à vos amis et réseaux, nous vous remercions de votre attention et restons à votre entière disposition.

Cordialement,

Pour la Coopérative Andines, Véronique LACOMME, Gérante,

(1) Décisions des Assemblées générales ordinaires et extraordinaire du 17 Novembre 2012.
(2) Andines restant une coopérative, les décisions se prennent selon le principe « un sociétaire / une voix ».
(3) Le statut Scop obligeait les coopérateurs salariés à posséder plus de la moitié du capital et empêchait donc ce dernier d’augmenter suffisamment. Ce capital était fin 2012 de 80 483 €, apporté par 25 sociétaires, dont 3 salariés. Ce 20 Mars, il est de 105 300 €.
(4) Il ne s’agit ni d’un don ni d’un prêt mais d’un investissement nominal qui permet à chaque sociétaire de participer aux décisions des Assemblées générales de la coopérative.

ANDINES Coop 5 Rue de la Poterie – 93200 SAINT DENIS Tel : 01 48 20 48 60. Fax :01 48 20 50 93. Courriel : andines@nnx.com – Site : www.andines.com Coop Loi 47 Sarl au Capital variable – Siret : 438 422 206 00021 Code APE 4638 B
Agréée “Entreprise solidaire”

Journal des bonnes nouvelles du 22 avril

Quelques lueurs dans la grisaille d’un printemps qui tarde à décrocher l’hiver : de quoi inciter ceux qui ne l’auraient pas encore fait à participer à nos actions.

Nouveaux contretemps pour les forages pétroliers en Arctique

Voir Pétition : Arctique réserve naturelle consacrée à la paix et à la science

Notre-Dame-des-Landes : les gendarmes se retirent de la zone
http://www.lepoint.fr/societe/notre-dames-des-landes-les-gendarmes-se-retirent-de-la-zone-du-projet-d-aeroport-20-04-2013-1657283_23.php

Notre Dame des Landes oui au débat non aux expulsions

Verberie la centrale au gaz c’est fini!

cyberaction N° 531 : moratoire sur la construction de centrale à gaz

Les prises de baleines les plus basses depuis 87

Port du Betey : l’avis est bien défavorable

Cyber @ction N° 540 : Nouveau protocole de destruction de loups, exprimez vous !

Trois nouveaux projets réglementaires sont actuellement en consultation sur le site du Ministère. Ils organisent les conditions de destruction de loups, fixent les départements d’action dans lesquels les tirs seront facilités, et le nombre maximum de loups « à abattre » pour la saison 2013-2014, à savoir 24 (22+2) !

Avant leur publication officielle, ces arrêtés sont ainsi soumis à l’avis des citoyens jusqu’au 6 mai 2013 à cette adresse :
http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/projet-plan-loup-2013-2017/survey/122563

Il y a donc urgence à réagir !
Nous vous invitons fortement à vous exprimer dans le cadre de cette consultation en remplissant le formulaire mis en ligne par le ministère.

Pour vous aider dans votre participation, nous vous proposons deux points de vue : celui de Gérard CHAROLLOIS notre partenaire de la CONVENTION VIE ET NATURE et celui de l’ASPAS. Vous pouvez reprendre ces éléments, vous en inspirer, donner votre propre point de vue, ou simplement dire que vous êtes contre. L’important est d’être nombreux à s’exprimer !

Pour l’heure, il y a 179 répondants.

Merci de votre mobilisation

Alain Uguen
Association Cyber @cteurs

Proposition CVN :REAGISSEZ POUR LES LOUPS

Cédant aux pressions des éleveurs – chasseurs de montagne, le gouvernement, harcelé par les élus locaux, autorise le tir de 24 loups, soit un dixième de la population, cette année.
Pour parvenir à ce résultat, l’administration permettra localement l’emploi d’armes à feu munies de dispositif militaire de visée nocturne et des chasseurs seront “formés” pour tuer les loups.

Cette politique est désastreuse.
Le gouvernement sacrifie la nature aux fantasmes d’aseptisation d’une frange arriérée qui ne supporte pas la présence de la faune, quelle que soit l’espèce.Or, il conviendrait de tenir un discours pédagogique de fermeté, De clarté, à savoir: l’homme doit accepter de partager la terre avec d’autres espèces, fussent-elles concurrentes.

Anéantir une espèce est un crime contre nature.

Loups, lynx et ours ont leur place ici, comme tigres et éléphants ont la leur sur d’autres continents.
En flattant l’arriération, le gouvernement délivre un mauvais signal. Bien sûr, la collectivité doit, d’une part, éduquer, informer, faire progresser culturellement les moins évolués, en leur expliquant l’impérieux devoir d’accueillir les prédateurs utiles aux équilibres écologiques, d’autre part, inciter financièrement cet accueil en subordonnant les subventions à l’élevage à la condition de présence des prédateurs.A défaut, loups, lynx, ours, marmottes, vautours, aigles seront tour à tour victimes de ceux qui ignorent que la nature est une addition d’espèces et ni un stand de tirs, ni un parc à moutons.

Il ne faut tuer aucun loup.
Il faut se réjouir de son retour qui est une chance pour tous ceux qui aiment le vivant.
Gérard CHAROLLOIS
CONVENTION VIE ET NATURE

Proposition de l’ASPAS

Madame la Ministre,

Par le présent message, je vous fais part de mon opposition totale aux trois projets d’arrêtés qui font suite au nouveau Plan Loup.
En effet,

1 – Concernant le projet d’arrêté ministériel fixant la liste des départements dans lesquels peuvent être délimitées les unités d’action.

Cet arrêté désigne 12 départements dans lesquels les tirs seront facilités.
Le projet soumis à consultation ajoute par rapport aux saisons précédentes le Vaucluse et la Lozère, zones de colonisation récente du loup, ce qui annihile toute possibilité d’implantation, et n’incitera aucunement les éleveurs à protéger leurs troupeaux des loups, mais aussi des chiens divagants.

2- Concernant le projet d’arrêté ministériel fixant le nombre maximum de spécimens de loups (Canis lupus) dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2013-2014.

Cet arrêté porte de 11 à 24 le nombre de loups qui pourront être abattus pendant la saison 2013-2014. Cela représente 10% de la population française (250)! Il est tout bonnement inadmissible qu’une espèce protégée se voit chasser comme une espèce gibier. Voir plus, puisqu’il est désormais « chassable » toute l’année, avec des armes et munitions qui sont prohibées à la chasse, de nuit comme de jour avec les lunettes à vision nocturne qui ont été offerte aux lieutenants de louveterie.

3- Concernant le projet d’arrêté ministériel fixant les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le loup (Canis lupus)

Pour comprendre et visualiser les modifications apportées par le projet, télécharger le tableau comparatif ici.
http://www.aspas-nature.org/wp-content/uploads/Modifications-protocole-loup-2013-2014-ASPAS.pdf

De manière générale, le loup est traité en application de ce protocole comme une espèce “nuisible”, c’est-à-dire qu’il peut être détruit toute l’année, y compris en période de reproduction et seulement parce qu’il est susceptible de causer des dommages.
Ce protocole facilite le recours aux tirs qui ne sont plus destinés à défendre les troupeaux mais à faire baisser les effectifs de loups.
Le loup est pourtant une espèce strictement protégée par le droit européen (Directive « Habitats »).
En application de ce texte, seule la réunion de trois conditions cumulatives peut justifier une dérogation à cette protection et ainsi autoriser des destructions de loups :
– l’existence de dommages importants ;
– l’absence d’autre solution satisfaisante ;
– et la garantie du bon état de conservation des populations.

Critiques des modifications apportées par le texte :

Pas de suspension systématique des tirs quand une destruction de loup a eu lieu :
L’ancien protocole de tir imposait la suspension des tirs pendant 24h dès lors qu’un loup était tué/blessé.
La réforme n’impose la suspension des tirs qu’à partir de la destruction du 20ème loup.
Cette disposition, combinée avec la facilitation croissante de mise en œuvre des tirs (195 autorisations délivrées la saison dernière avec un protocole plus restrictif) ne permet pas de garantir que le nombre maximum de loups à détruire soit respecté, le risque de concomitance des tirs étant très élevé. Ce plan qui se veut un plan de gestion du loup ne définit pas de prélèvement par massif, zone ou département, mais un chiffre de près de 10% de la population française qui pourra être abattu n’importe où, sans plus de considération du maintien des meutes que de la protection des troupeaux.

Des tirs de défense autorisés en l’absence de dommage :
Dans les Unités d’action, les tirs de défense avec canon lisse sont autorisés sans attaque, sans effarouchement. Il s’agit de véritables zones où le loup est considéré comme un “nuisible” et pourra être détruit même en l’absence de dommage, et parfois en l’absence de mesure de protection puisque certains troupeaux pourront être déclarés « non protégeables ». Le panel de solutions de protection existantes et finançables devrait pourtant exclure l’impossibilité de mettre en œuvre toute protection.
Les tirs de défense avec canon rayé (arme plus puissante et plus précise) sont autorisés, sans effarouchement, dès lors qu’il y a eu une attaque depuis le 1er mai de l’année précédente sur le troupeau concerné ou sur un troupeau situé à proximité, que ce dernier soit protégé ou non. Il pourra donc y avoir des troupeaux « appâts » non protégés qui permettront à tous les troupeaux situés à proximité d’utiliser des armes de grande portée, qui ne sont plus des armes de défense mais de destruction.
En dehors des unités d’action, les tirs de défense avec canon lisse sont également autorisés sans attaque après effarouchement (alors qu’il n’y a aucun intérêt d’effaroucher s’il n’y a pas d’attaque!). Les tirs de défense avec canon rayé sont autorisés dès la 1ère attaque dans l’année mais sans effarouchement.

Un nouvel outil de destruction : les tirs de défense renforcés :
Ils pourront être ordonnés pour les troupeaux subissant beaucoup d’attaques. Jusqu’à 10 tireurs, lieutenants de louveterie, gardes de l’ONCFS, et même chasseurs, pourront être postés en même temps. Il ne s’agit plus d’une mesure de défense mais d’une véritable battue destinée à tuer un loup coûte que coûte.

Les tirs de prélèvement :
Il s’agit d’une véritable battue au loup sur un territoire étendu et éloigné des troupeaux (y compris lorsque les troupeaux ne sont plus en estive), le but étant de prélever à tout prix un maximum d’individus. Ce tir ne vise pas l’individu responsable du dommage, mais un individu au hasard, simplement présent dans le secteur. Est abattu celui qui passe devant la lunette du tireur.

Tuer un loup au hasard ne permet que de répondre maladroitement à une demande « sociale », et n’a aucun effet sur les dommages attribués aux loups. Cette mesure est à l’encontre d’une indispensable cohabitation entre pastoralisme et loup. Il est un véritable encouragement à ne plus protéger les troupeaux.

De plus, les tirs n’étant pas sélectifs quant au choix du loup abattu au sein de la meute, il existe un fort risque que se produise l’inverse de l’effet recherché : une augmentation des dommages. En effet, la mort d’un loup alpha (chef de meute et reproducteur) déstructurerait la meute. Les loups pourraient se séparer et le nombre d’attaques se multiplierait et serait supérieur au nombre précédant la destruction du loup.
La solution de destruction de loups est inadaptée, inefficace et donc inutile. Elle n’a pour seul effet que de laisser croire aux éleveurs que la destruction est une réponse à la contrainte du loup, au détriment de la promotion du changement des méthodes pastorales.

Pesticides – victoire : les décisions d’autorisation de mise sur le marché enfin en ligne !

Grâce à l’action de Générations Futures, l’ANSES publie enfin les décisions d’Autorisations de Mise sur le Marché des pesticides (AMM) sur son site!
Générations Futures salue la réactivité de l’ANSES sur ce dossier et se réjouit de cette mise en ligne qui constitue une victoire importante pour la transparence de l’homologation des pesticides.

Rappel des faits. Le 31 janvier dernier Générations Futures avait sollicité de l’ANSES, par l’intermédiaire de son avocat, François Lafforgue, la publication des décisions relatives à la mise sur le marché des produits dits ‘phytopharmaceutiques’, autrement dit les ‘pesticides’. Voir sur notre site internet .

En effet, L’article D 253-17 du Code rural et de la pêche maritime créé par le Décret n°2012-755 du 9 mai 2012 relatif à la mise en conformité des dispositions nationales avec le droit de l’Union Européenne en ce qui concerne la mise sur le marché et l’utilisation des produits phytopharmaceutiques dispose que : « Les décisions relatives à la mise sur le marché des produits visés à l’article L. 253-1 sont rendues publiques par voie électronique par l’Agence, dans les conditions prévues à l’article 57 du règlement (CE) n° 1107/2009. »

Or, ces décisions n’étaient pas mises en ligne sur le site internet de l’ANSES ou sur un autre support équivalent. Nous avions donc demandé à l’ANSES de se mettre en conformité avec ces dispositions et également de nous communiquer toutes les décisions d’autorisations de mise sur le marché prises depuis le 1er juillet 2012, date d’entrée en vigueur du décret du 9 mai 2012.

Fin février, l’ANSES reconnaissait par courrier le bien fondé de notre demande et s’engageait à publier les décisions sous un mois. Générations Futures saluait par voie de communiqué cette décision rapide qui s’imposait. C’est donc chose faite aujourd’hui – voir ici .

« Générations Futures se félicite de la réactivité de l’ANSES sur ce dossier. Il s’agit là d’une victoire importante pour la transparence en matière d’homologation des pesticides dans ce pays. La société civile a maintenant avoir accès en temps réel aux décisions d’homologations de pesticides prises par le Ministre de l’Agriculture, ce qui pourra lui permettre d’exercer le cas échéant son droit de recours dans de bonnes conditions. » Déclare François Veillerette, Porte-parole de Générations Futures. « Il reste cependant encore des progrès à faire en matière de transparence sur la composition réelle des produits et les résultats des tests de toxicités, qui ne devraient pas être tenus secrets ! » ajoute t’il !

> Contact presse : François Veillerette : 06 81 64 65 58 ou 01 45 79 07 59 email : mdrgf@wanadoo.fr et Nadine Lauverjat : 06 87 56 27 54 / nadine@generations-future.fr

Initiative citoyenne européenne STOP VIVISECTION – Rappel !

2013 : Année de la victoire contre l’expérimentation animale ?

C’est possible en soutenant l’Initiative citoyenne Stop Vivisection http://www.stopvivisection.eu/

Des citoyens européens et des associations unissent leurs forces pour demander l’abolition de l’expérimentation animale grâce au nouveau droit d’initiative citoyenne européenne qui permet désormais à la population de participer plus activement à l’élaboration des lois en Europe.

Lancée en ligne début 2013, l‘initiative citoyenne Stop Vivisection recueille aujourd’hui plus de 515.000 signatures et est soutenue par plus de 70 associations de toute l’Europe (voir la liste ici : http://www.stopvivisection.eu/fr/content/supporters).

Nous lançons un nouvel appel à soutenir STOP VIVISECTION en vue d’atteindre le million de signatures nécessaire avant le 1er novembre 2013 (voir sur ce blog la première publication sur le sujet le 11 février 2013).

Cette campagne est très importante afin de faire cesser les tests sur les animaux pour des raisons tant éthiques que scientifiques. C’est une occasion unique d’exhorter la Commission européenne à revoir la réglementation sur l’expérimentation animale, et à proposer un nouveau texte de loi visant à supprimer toute forme d’expérimentation animale au profit des méthodes de substitution existant par centaines, à la pointe du progrès scientifique et technologique, bien plus fiables, véritablement scientifiques et pertinentes pour l’homme.

Une initiative citoyenne européenne n’est pas une pétition ordinaire mais l’équivalente d’un vote ! C’est votre voix qui sera enfin entendue si nous parvenons à réunir un million de signatures.

Nous n’avons plus beaucoup de temps ! Merci de signer et de faire signer sur www.stopvivisection.eu/fr ! Un numéro de pièce d’identité (pour la France : passeport, carte nationale d’identité ou permis de conduire) vous sera demandé, tout comme vous présentez ce document quand vous allez voter. Les données personnelles sont protégées et sécurisées, vous ne risquez rien. Elles serviront exclusivement aux fins de vérification et de certification de la validité des signatures et seront détruites au plus tard un mois après le dépôt des signatures auprès de la Commission européenne.

Si vous voulez faire connaître l’initiative STOP VIVISECTION autour de vous, téléchargez et imprimez le tract français (format A5, recto-verso) et les bannières disponibles sur le site www.stopvivisection.eu/fr, rubrique “Agir – Diffusez l’initiative”.

Pour toutes questions, écrire à : stopvivisectionfrance@gmail.com

L’équipe de Stop Vivisection France.

Bilan 1er trimestre 2013 bis

Remerciements à nos partenaires (Stéphane, Malika, Philippe , Christian qui nous permettent de vous tenir informés des suites des cyber @ctions avec un merci particulier Mireille Brun qui utilise régulièrement les commentaires de la pétition pour informer ceux qui suivent cette affaire
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/liberation-prisonniers-opinion-sahraouis-520.html

Alain Uguen

bonnes nouvelles

Ramassage des algues vertes : l’Etat condamné à payer
http://www.cyberacteurs.org/quotidien/equotidien.php?id=792

Charte de Tunis contre les Grands Projets Inutiles Écologie.
La loi protège désormais les lanceurs d’alerte
voir l’e quotidien d’aujourd’hui
http://www.cyberacteurs.org/quotidien/index.php

Environnement
Stoppons les financements de l’Union européenne en faveur des grands barrages dans les pays du Sud !

Avant tout nous vous prions de nous excuser pour notre silence, et renouvelons nos remerciements pour le soutien que vous avez apporté à nos actions.

Soutien important, car en effet la cyber action Stoppons les Financements a suscité l’agacement de la Banque Européenne d’Investissement, permettant de générer un dialogue animé où nous avons pu réitérer nos arguments en faveur de l’arrêt des financements par les Institutions européennes des projets de grands barrages. Je vous mets ci-joint l’échange de mails avec la BEI
http://www.cyberacteurs.org/pdf/Lettre-de-la-BEI.pdf

: c’est un peu long mais illustratif de l’usage d’un ton vindicatif par la BEI…pourtant aisément démontable par de solides arguments. Celui-ci sera aussi bientôt disponible sur notre site.

L’ensemble des revendications communes porté par le réseau Counter Balance dont nous faisons partie a été compilé dans le document que je vous mets également en pièce jointe et qui a été mis à la connaissance de la BEI à l’occasion de la révision de sa politique.
http://www.cyberacteurs.org/pdf/Politique-de-la-BEI-commentaires.pdf

Pour l’heure, nous sommes encore dans l’attente de connaître les positionnements que la Banque va prendre, et notre dernière réponse est restée lettre morte. En parallèle, les actions menées dans les réseaux européens continuent de dénoncer les investissements non durables et non solidaires des institutions financières européennes telles que la BEI ou la BERD. Nous lançons actuellement une campagne sur le financement par ces deux institutions d’usines à charbon en Europe, dont nous dénonçons l’absurdité: d’une part l’Union européenne affiche un objectif de réduction des gaz à effet de serre de 20% en 2020, de l’autre des institutions censées participer à ces efforts cautionnent et soutiennent pourtant la production d’une énergie la plus polluante, le charbon.

Pour illustration de ces actions, je vous invite à regarder le résumé de l’action menée par le réseau Counter Balance et les Yes Men lors de la dernière Assemblée Générale de la BEI:
http://www.counterbalance-eib.org/?p=2232

Malika Peyraut
Chargée de Campagne Institutions financières internationales
Les Amis de la Terre

cyber @ction en archives
http://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=580

Abandon du permis aurifère
Montebourg : « Le permis Limonade a été signé par mon prédécesseur »

http://www.franceguyane.fr/regions/guyane/montebourg-le-permis-limonade-a-ete-signe-par-mon-predecesseur-153344.php

Le permis Rexma a été délivré le 3 mai 2012 par le prédécesseur de Montebourg, Eric Besson, et a fait l’objet d’un arrêté. « Quels que soient les avis négatifs, je suis tenu par les conséquences juridiques d’un acte créateur de droits et quand le droit est là, on ne peut plus le retirer parce que sinon, c’est un contentieux, des indemnités, dans une période de disette budgétaire, qui seraient malvenus » , a expliqué Arnaud Montebourg mardi soir devant la commission du développement durable de l’Assemblée nationale. Le titre d’exploitation, par ailleurs, est antérieur à la définition du périmètre, ce qui coince encore juridiquement le gouvernement. Voilà pourquoi le ministre voudrait profiter de la réforme du code minier, « vieux de cinquante ans » , pour en « purger les procédures » .

Actuellement, le gouvernement cherche un compromis avec Rexma. « C’est un permis qui n’est pas dans le coeur protégé du Parc, explique le ministre, et il y a des positions assez raisonnables. » Certains élus estiment, selon lui, qu’avec deux habitants au kilomètre carré, on ne peut sanctuariser la zone. « S’il n’y a pas d’activité légale, ce sont les orpailleurs illégaux et clandestins qui viendront mettre du mercure dans le sol » , avertit le ministre. Le maire de Saül serait ainsi « favorable à une exploitation aurifère à dix km de son bourg, mais pas à trois » . « Nous pouvons arriver à un point d’équilibre, a conclu Arnaud Montebourg. Je fais ce que je peux avec ce dont j’ai hérité. »

Interrogé par Chantal Berthelot sur la fiscalité minière, Arnaud Montebourg a affirmé : « Rien n’est arbitré. » S’il s’agit de fiscalité, c’est du ressort de la loi de finances, s’il s’agit de redevances, c’est le code minier. Le gouvernement estime toutefois que « les territoires doivent être rétribués pour les efforts qu’ils font, en Outre-mer ou dans l’Hexagone, parce que, souvent, ils sont associés à la réfection des infrastructures pour la desserte ou à la dépollution des sites d’exploitation. Nous voyons bien que ce sont les collectivités qui se tapent, cent ans après, les friches indébrouillables avec des dégâts sur les finances publiques considérables. » Un fonds de solidarité nationale serait aussi créé pour suppléer aux exploitants défaillants.

Cyber @ction en archives
http://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=586

Justice : entre diffamation et liberté d’expression

Avoir lié la responsabilité de Geneviève Darrieussecq à une affaire d’agression sexuelle sur mineur déplorée dans les arènes était-il diffamatoire ? Le tribunal y répondra le 23 avril.

Il ne le dit pas, mais c’est peut-être la meilleure des choses qui pouvait lui arriver… En étant convoqué hier à la barre du tribunal correctionnel de Mont-de-Marsan pour répondre de diffamation envers Geneviève Darrieussecq, maire et présidente de l’Union des villes taurines françaises, le militant passionné Christophe Leprêtre, 48 ans, a obtenu pour les anti-taurins une tribune inespérée. En jeu : une lutte juridique plus complexe qu’il n’y paraît autour de la liberté d’expression. Assez complexe en tout cas pour que le jugement soit mis en délibéré au 23 avril.
La suite

Pétition en archives
http://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=589

La corrida ne doit pas faire partie du patrimoine culturel de la France 6705 participants

La corrida reste inscrite au patrimoine culturel immatériel de la France Des associations avaient demandé l’annulation de la corrida à l’Inventaire du patrimoine culturel immatériel. Elles ont été déboutées, pour la deuxième fois

La requête des associations anti-corrida a été rejetée
La justice a de nouveau rejeté ce mercredi la requête d’opposants à la corrida qui avaient demandé que soit annulée son inscription au “patrimoine culturel immatériel” de la France.

La Fondation Franz Weber et d’autres associations anti-corrida avaient déposé une requête devant le tribunal administratif. Une première requête déposée dans le même sens en novembre 2011 avait déjà été rejetée.< Interpellé par les militants anti-tauromachie, le Conseil constitutionnel avait de son côté considéré en septembre 2012 que la corrida ne portait atteinte à aucun droit constitutionnellement garanti. http://www.sudouest.fr/2013/04/03/la-corrida-reste-inscrite-au-patrimoine-culturel-immateriel-de-la-france-1013389-727.php

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Agriculture

OGM : quelles suites à l’étude Séralini pour l’Anses ?

En octobre 2012, l’Anses et le Haut Conseil des Biotechnologies (HCB) réfutaient les conclusions de l’étude du Professeur Gilles-Eric Séralini, mais demandaient une nouvelle étude de long terme pour évaluer la toxicité des OGM et lever le doute qui s’était installé dans l’esprit du public. 5 mois plus tard, où en est ce projet d’étude ?

« La commission européenne a clairement décidé de mettre les moyens financier pour réaliser au niveau européen une telle étude », affirme Marc Mortureux, Directeur général de l’Anses. Le HCB et l’Anses aimeraient contribuer au cahier des charges de cette étude pour en définir les objectifs. L’idéal pour les deux agences serait de pouvoir mener 2 études : une sur 90 jours et une sur 2 ans pour voir si les effets constatés à 90 jours sont sentinelles de ce qu’il peut se passer sur une période plus longue. Le protocole devra définir sur quel OGM sera mené l’étude et choisir si l’OGM est couplé ou non à un pesticide. Pour rappel, le maïs NK 603 était couplé au Roundup dans l’étude de Séralini.

Cette phase de définition sera capitale pour concevoir une étude irréfutable. « Mener l’étude sans prendre le temps de discuter de façon très concrète avec l’ensemble des parties scientifiques et parties prenantes risque d’aboutir à ce que l’étude, quels que soient ses résultats soit contestée », analyse Marc Mortureux.

À quand le lancement de cette étude de long terme sur les OGM ?

Pour le moment, dans ce contexte européen, la Commission européenne n’a pas encore précisé si les agences nationales pourraient participer activement à cette élaboration. Si l’Anses et le HCB ne sont pas impliquées et en fonction du protocole et des objectifs retenus, ce sera au gouvernement de dire si oui ou non, il prévoit une étude au niveau national.

Les agences espèrent avoir une réponse « rapidement ». Quoi qu’il en soit, vu la lenteur des processus européens et la complexité des discussions qui vont suivre, il semble peu probable que cette étude soit lancée avant la fin de l’année. Les prévisions se confirment donc : après un tapage médiatique en octobre 2012, les conclusions d’une nouvelle étude de long terme sur la toxicité des OGM ne seront pas connues avant 2016-2017 au plus tôt. Pendant ce temps, les OGM continuent leur progression dans les cultures mondiales.

Matthieu Combe
http://www.natura-sciences.com/agriculture/ogm/ogm-etude-seralini-anses461.html

Cyber @ction en archives
http://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=588

Dour: une maraîchère condamnée à 6 mois de prison pour avoir arraché des patates génétiquement modifiées va en opposition

Prévue le 2 avril, la suite du procès dit des «11 de Wetteren» vient d’être reportée de quelques jours. La Douroise Marie Smekens fait partie des 11 inculpés. Condamnée par le tribunal de 1ère instance de Termonde à 6 mois de prison ferme pour avoir fauché des patates génétiquement modifiées en Flandre, elle connaîtra mardi la date à laquelle elle fera opposition. Confiante, elle ne regrette pas ses actes.
http://www.laprovince.be/692719/article/regions/mons/actualite/2013-03-28/dour-une-maraichere-condamnee-a-6-mois-de-prison-pour-avoir-arrache-des-patates

Nucléaire
procès d’Areva contre l’Observatoire du nucléaire.

Malgré les différents courriers et la cyber @ction relayée efficacement par Cyberacteurs, le gouvernement français – premier responsable puisque Areva est détenue par l’Etat – s’est bien gardé de répondre aux questions, de façon à renforcer la position d’Areva lors du procès.

L’audience a donc eu lieu au Tribunal de grande instance de Paris le 1er février 2013 mais, comme on pouvait le penser dans le cas d’une citation directe, le fond n’a pas été abordé et une nouvelle date a été fixée : le… 20 décembre 2013 !

A l’approche de cette date, il sera possible de faire une nouvelle action et, si possible, d’appeler à un rassemblement de soutien. Enfin, le 9 mars 2013, l’AFP a publié une dépêche qui rend compte scrupuleusement des déclarations d’Areva qui s’autorise à réécrire l’histoire à sa façon : le fameux “don” au gouvernement du Niger viserait désormais à compenser les mesures prises pour sécuriser la région…

A suivre. Merci à toutes et tous pour votre aide.
Stéphane Lhomme
Observatoire du nucléaire

Cyber @ction en archives
http://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=587

Solidarité internationale

Suivi de la pétition Aéromart, contre la présence d’entreprises israéliennes du secteur défense à la Convention Aéromart de Toulouse en décembre 2012 :

Le 22/11/ 2012, la Commission Permanente du Conseil Régional de Midi-Pyrénées a adopté le texte suivant : (…)

ARTICLE TROIS : Au titre des crédits FEDER, une convention sera signée avec le tiers bénéficiaire sur le modèle approuvé par délibération n° 12/02/09.18SG du 9 février 2012. La convention devra préciser que «Seules les PME de Midi-Pyrénées peuvent participer à cette opération. Ces entreprises devront notamment respecter la réglementation européenne et nationale relative à l’importation et l’exportation des matériels de guerre, armes et munitions et des matériels assimilés (Arrêté du 2 octobre 1992, version consolidée en date du 23 juin 2011), la réglementation relative au Contrôle de l’exportation de biens et technologies à double usage (Règlement CE No 428/2009 du Conseil du 5 mai 2009 instituant un régime communautaire de contrôle des exportations, des transferts, du courtage et du transit de biens à double usage et

Décret n° 2010-292 du 18 mars 2010 ) et l’Arrêt de la Cour de Justice des Communautés Européennes dit “Arrêt BRITA”.

L’arrêt BRITA constitue une reconnaissance juridique, au niveau européen, du fait qu’Israël viole le droit international en exploitant économiquement les terres palestiniennes.

Il était difficile d’en attendre plus ! Il faudra, surtout à présent, vérifier l’application de ce texte et veiller à ce que des entreprises non respectueuses des règlements mentionnés ne soient subventionnées.

Christian FRUHAUF

Pétition en archives
http://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=558

Droits de l’être humain

cyberaction N° 504: Pour un accueil digne des exilés

Le lancement de la cyber action a correspondu avec le rendu de la décision du Défenseur des droits concernant le harcèlement policier à Calais, et à une interpellation du gouvernement par des associations nationales de défense des droits de l’homme. Plusieurs députés ont répondu favorablement à la cyber action, et le premier ministre a fait une réponse globale adressées aux associations nationales de défense des droits de l’homme.

Sur le terrain, le harcèlement policier est moins intense, et une concertation régionale s’est ouverte avec l’État et les collectivités locales concernant les conditions d’accueil des exilés. Mais la politique du gouvernement reste fondée sur la répression et la négation des droits.

D’autres actions seront donc nécessaires pour obtenir des avancées.
Philippe Wannesson

Cyber @ction en archives
http://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=584

Une primaire de la gauche et des écologistes pour Quimper

Pour des raisons de fond
1 Conception de la démocratie
Pour associer un maximum de citoyens à la démarche et ne plus en faire l’apanage des partis
Nous avons défendu depuis 10 ans l’idée de primaire pour contribuer à réduire le fossé de plus en plus grand entre le peuple et ses représentants et créer des dynamiques électorales positives. Nous avons gagné au moins sur cet aspect à la présidentielle même si la primaire n’a pas été celle que nous souhaitions.
Les partis nous proposent de constituer des listes entre eux, débattre ensuite entre eux et de faire voter les citoyens à la fin. Nous proposons de débattre d’abord en présentant les différentes options, de faire voter les citoyens et de constituer ensuite la liste et le programme en fonction du rapport de forces définis par les citoyens qui ont participé à la primaire.
Le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, a indiqué le 22 janvier qu’il souhaitait organiser des primaires “ouvertes à tous les citoyens” dans “toutes les villes où cela nous permettra de créer une dynamique”.
Le Conseil national du Parti socialiste, le «parlement» du PS, se prononcera le 13 avril, en vue des municipales, sur l’organisation à Marseille, à Aix-en-Provence et au Havre de primaires, qui pourraient avoir lieu les 13 et 20 octobre, a indiqué mardi le secrétaire national du PS aux fédérations, Alain Fontanel. ..«Une primaire réussie, c’est l’une des conditions de la victoire (…) et le chemin le plus sûr vers une victoire possible», a insisté Christophe Borgel, secrétaire national du PS aux élections.
2 Conception de l’écologie
Parce que contrairement aux militants qui veulent annexer l’écologie à la gauche, nous pensons que l’écologie c’est l’affaire de tous et que nous refusons par principe le sectarisme qui reviendrait à réserver à certains le droit de se revendiquer écologistes.
Parce que l’écologie est un paradigme novateur qui n’a rien à voir avec la conception de la politique héritée du dernier millénaire. L’écologie est à la politique ce que Galilée a été à la géographie ou la 3D par rapport au Noir et Blanc.
Parce que notre conception c’est de convaincre plutôt que de contraindre : la majorité sortante n’a pas créé les conditions pour minorer les oppositions à son projet en associant plus largement.
3 Conception de la ville

La ville doit pouvoir accueillir toutes les activités économiques, sociales, sportives, culturelles.
Vouloir à la fois un haut service de transports en commun avec des parkings en périphérie et des parkings au centre ville est totalement contradictoire.
La ville doit rester accessible à tous mais comme les surfaces sont limitées, il faut inciter ceux qui travaillent au centre ville de laisser leur voiture à la périphérie pour laisser les places du centre-ville en zone bleue ou payantes pour ceux qui ont besoin de leur véhicule pour leur activité.

Pour des raisons stratégiques : permettre un débat sans risque entre les différentes sensibiités susceptibles de gérer ensemble
entre une majorité sortante (ou ses composantes) et une opposition écologiste à la gestion sortante
Parce que cantonner l’écologie dans la gauche c’est se condamner à ne pas peser dans le débat puisque la gauche assurée d’obtenir ces voix au second tour n’a aucun effort à faire pour essayer de les récupérer en prenant en compte les aspirations exprimées.
Parce que concrètement sur Quimper enfermer l’écologie dans le clivage gauche-droite revient à se priver du droit de contester le bilan des sortants sous peine de passer pour un dangereux droitier.
Le chef de file de l’écologie à gauche termine sa réponse au chef de file de l’économie à droite
Que Ludovic Jolivet se rassure, cette différence d’appréciation, sur l’opportunité du calendrier ne remet aucunement en cause notre accord sur la politique globale des déplacements et du stationnement proposées par la municipalité de Quimper.
Comme la politique des déplacement et des transports sera au cœur de la campagne, il serait logique que la majorité sortante qui partage la même vision défende son projet et que ceux qui ne partagent ni la vision conservatrice de la droite ni la vision contradictoire de la majorité sortante puissent permettre une expression des quimpérois et donc une révision d’un projet nécessaire mais inopérant et couteux dans sa version actuelle.
N’avoir comme seul bilan que la place Terre au Duc et le parking de la Providence ne nous paraît pas suffisant pour contrebalancer les fautes politiques en terme de démocratie locale qu’ont pu constituer l’affaire de la fermeture des écoles, la gestion désastreuse du dossier stationnement qui a cristalisé les oppositions au plan transport ou l’absence de communication en amont sur les travaux rive gauche (Jean Jaurès)

Pour des raisons tactiques : éviter le jamais 2 sans 3
La politique n’est pas un métier or cela fera 40 ans en 2017 que l’on retrouve les mêmes Poignant, Guenegan, Rainero, : il est temps qu’une autre génération émerge pour faire entrer Quimper dans le 3è millénaire.
Cela fait deux fois qu’une confrontation Andro-Le Bigot a pour résultat de faire gagner la droite : aux municipales de 2001 et aux législatives de 2002 : nous ne voulons pas connaître une troisième expérience.
La primaire est l’occasion de permettre aux citoyens intéressés de trancher le débat à la fois sur le bilan et sur la politique pour les prochaines 6 années sans prendre le risque d’un entre-deux tours qui se passe mal et fasse gagner la droite à cause des séquelles de la campagne électorale ou d’une fusion de listes qui se passerait d’autant plus mal qu’il y aurait de listes à prétendre à une fusion éventuelle.

Pour des raisons pratiques :
lutter contre la fracture générationnelle
Nous souhaitons des trenta et des quadra puissent s’impliquer. Pour cela, l’ordre (débat-vote-constitution de la liste) nous paraît préférable pour laisser à des jeunes de s’impliquer en allant y compris jusqu’à accepter de figurer sur la liste plutôt que la formule traditionnelle qui oblige à choisir sa liste préalablement.
Eviter les coucous
Le fait que le débat se fasse entre des porteurs de positions et s’adresse à l’ensemble des citoyens souhaitant le changement dans la continuité plutôt qu’entre des listes préalablement constituées évite qu’une sensibilité ne vienne parasiter les votes dans une sensibilité concurrente.

Mener campagne à la fois sur le fond et sur la forme
Comme notre but est citoyen et non politicien et que nous voulons débattre à la fois du fond et de la stratégie, nous proposons de cibler notre campagne pour la primaire au travers d’un collectif sur la problématique de l’énergie (CITES = Collectif Initiatives pour une Transition Energétique Solidaire) avec plusieurs axes possibles
– Débat Transition Energétique actuel
– programme économies d’énergie dans l’habitat
– plan transport et déplacements Pays de Quimper – Promotion de la marche et des transports en commun
– vie quotidienne et économies : énergie, déchets, eau, déplacements, consommation locale, alimentation….
+ relais de mobilisations
– centrale à gaz GASPARE
– Gaz de schiste
– Notre Dame des Landes
– Démantellement de Brennilis

Nous proposons que Quimper ( voir même Quimper Communauté puisque de plus en plus de compétences sont communautaires ) soit rajoutée à la liste des villes où il y aura une primaire de la gauche et des écologistes et nous invitons tous les quimpérois (et le habitants de Quimper Communauté) qui partagent notre souhait du renouvellement du débat politique local dans le sens d’une participation accrue des citoyens et d’une prise en compte de la transition énergétique à nous retrouver jeudi 4 avril à Confluences 7 rue Aristide Briand à 18 h 30