Consultation publique sur la capture de 106 500 alouettes des champs à l’aide de moyens de chasse traditionnelle (pantes et matoles)

Le ministère de la transition écologique met à la consultation du public 4 projets d’arrêtés visant à permettre la capture de 106.500 Alouettes des champs (Alauda arvensis) dans les Landes, la Gironde, le Lot et Garonne et les Pyrénées-Atlantiques.

Alouette des champs

Publication réalisée grâce aux arguments proposés par la LPO. 

Je tiens à m’opposer aux quatre  projets d’arrêtés définissant les quotas de prélèvement autorisés d’alouettes des champs pour la saison 2021-2022 à l’aide de pantes et de matoles, moyens de chasse traditionnelle, dans quatre départements : Gironde, Landes, Lot-et-Garonne et Pyrénées-Atlantiques.

L’article L. 424-4 du code de l’environnement, reprenant les dispositions de l’article 9 de la directive « oiseaux », prévoit que, pour permettre, dans des conditions strictement contrôlées et de manière sélective, la chasse de certains oiseaux de passage en petites quantités, le Ministre de la Transition écologique et solidaire autorise dans des conditions qu’il détermine l’utilisation des modes et moyens de chasse consacrés par les usages traditionnels, dérogatoires aux moyens généralement autorisés.

Or, nous savons que ces modes de chasse ne sont pas sélectifs et que de nombreux oiseaux dont la chasse n’est pas autorisée seront les victimes collatérales de ces traditions arriérées.

L’Alouette des champs a perdu 30% de ses effectifs en 15 ans et même les chasseurs déplorent la diminution de leurs prises, qu’ils attribuent à la dégradation de l’environnement et au réchauffement climatique. Pourtant, on continue de leur octroyer des quotas de chasse énormes pour satisfaire leur loisir malsain.

A l’heure où la biodiversité s’effondre dans nos campagnes, il est incompréhensible qu’on autorise ces modes de chasse arriérés alors que la majorité des Français y sont opposés. Même l’appel de 62 parlementaires contre ces pratiques d’un autre temps est resté sans effet. A croire que le ministère chargé de protéger la biodiversité est soumis à une poignée de chasseurs.

https://www.lopinion.fr/edition/politique/france-d-apres-doit-mettre-terme-aux-chasses-traditionnelles-tribune-218329

Suite à une plainte de la LPO en mai 2019, la Commission européenne a mis en demeure la France pour manquement à ses obligations de protection des espèces menacées, ciblant notamment leur piégeage indifférencié sous prétexte de traditions. Reconduire ainsi ces arrêtés constitue une provocation envers la justice européenne qui fait encourir de lourdes sanctions financières à la France, pour le bénéfice de quelques uns.

https://www.lpo.fr/actualites/la-lpo-porte-plainte-contre-l-etat-francais-aupres-de-la-commission-europeenne

Votre avis doit-être envoyé via le formulaire en cliquant sur le bouton « Déposer votre commentaire » (exemple ci-dessous) avant le 28 juin 2021. Attention : la validation du commentaire se fait en deux étapes : Prévisualisation puis Message définitif : envoyer au site.

http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/spip.php?page=forum&id_article=2384

Consultation publique sur deux projets d’arrêté relatifs aux chasses traditionnelles dans le département des Ardennes

Le ministère de la transition écologique met à la consultation du public 2 projets d’arrêtés visant à permettre la capture de 7030 oiseaux sauvages par chasse traditionnelle dans les Ardennes (5800 grives et merles noirs, 1 200 Vanneaux huppés et 30 Pluviers Dorés).

grive

Publication réalisée grâce aux arguments proposés par la LPO.

Je tiens à m’opposer aux deux projets d’arrêtés définissant les quotas de prélèvement autorisés pour la saison 2021-2022 à l’aide de tenderies et filets, moyens de chasse traditionnelle, dans le département des Ardennes.

L’article L. 424-4 du code de l’environnement, reprenant les dispositions de l’article 9 de la directive « oiseaux », prévoit que, pour permettre, dans des conditions strictement contrôlées et de manière sélective, la chasse de certains oiseaux de passage en petites quantités, le ministre de la transition écologique et solidaire autorise dans des conditions qu’il détermine l’utilisation des modes et moyens de chasse consacrés par les usages traditionnels, dérogatoires aux moyens généralement autorisés.

Or, nous savons que ces modes de chasse ne sont pas sélectifs et que de nombreux oiseaux dont la chasse n’est pas autorisée seront les victimes collatérales de ces traditions arriérées.

A l’heure où la biodiversité s’effondre dans nos campagnes, il est incompréhensible qu’on autorise ces modes de chasse arriérés alors que la majorité des Français y sont opposés. Même l’appel de 62 parlementaires contre ces pratiques d’un autre temps est resté sans effet. A croire que le ministère chargé de protéger la biodiversité est soumis à une poignée de chasseurs.

https://www.lopinion.fr/edition/politique/france-d-apres-doit-mettre-terme-aux-chasses-traditionnelles-tribune-218329

Suite à une plainte de la LPO en mai 2019, la Commission européenne a mis en demeure la France pour manquement à ses obligations de protection des espèces menacées, ciblant notamment leur piégeage indifférencié sous prétexte de traditions. Reconduire ainsi ces arrêtés constitue une provocation envers la justice européenne qui fait encourir de lourdes sanctions financières à la France, pour le bénéfice de quelques uns.

https://www.lpo.fr/actualites/la-lpo-porte-plainte-contre-l-etat-francais-aupres-de-la-commission-europeenne

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Vote Ecolo : le mélange c’est tendance !

Défendons le droit de vote le 20 juin prochain : plus le nombre de listes augmente et plus l’abstention grandit !

Nous plaidions pour une primaire verte ouverte qui permette d’associer les citoyennes et les citoyens aux choix de leurs candidats et des priorités programmatiques. Ce ne sera pas pour cette fois et la primaire aura lieu au premier tour des régionales mais nous pensons que chacune et chacun peut utiliser son droit de vote pour envoyer un message clair à la classe politique qui reste figée sur des pratiques d’un autre temps.

l’Appel pour un débat sur une majorité régionale verte ouverte en Bretagne est resté sans réponse ;o(

L’abstention n’est pas une option.

Des femmes et des hommes, encore aujourd’hui sacrifient leur vie pour défendre le droit de vote

C’est le 21 avril 1944, que le Comité Français de Libération Nationale, présidé par le Général de Gaulle, signait, à Alger, une “ordonnance relative à l’organisation des pouvoirs publics en France après la Libération”. Après de longues années de luttes, les femmes devenaient enfin électrices et éligibles, comme les hommes, au suffrage universel.

Avant de décider de laisser à d’autres le choix de décider pour nous chacune et chacun doit réfléchir à la portée de cet acte à un moment où populisme et dictature deviennent monnaie courante sur la planète.

Face à la déliquescence de la vie politique où le clivage gauche-droite laisse de plus en plus la place au clivage écologiste (et donc terrien) – nationaliste, les mouvements politiques, associatifs, syndicaux gangrénés par le tout à l’égo peinent à offrir des perspectives poussant les jeunes générations à s’engager tant ils s’émiettent en une multitude de micro-organismes. Dans cette période de décomposition-recomposition chacune et chacun peut choisir soit d’opter pour les micro-organismes soit d’être la petite graine qui germera quand le compostage sera à maturité.

La multiplication des listes dites écologistes fait peser la menace qu’aucune ne franchisse le cap des 10% nécessaires pour participer au second tour et aucune ne dit clairement avec qui elle compte s’allier pour constituer une majorité au second tour.

Marre de voter vert au premier tour et d’être marron au second

Pour envoyer un message clair nous proposons de voter pour les listes que vous voulez voir ensemble pour gérer votre région et votre département. S’il y en a plusieurs votre vote sera compté nul mais comme la règle veut que la présidence du bureau de vote signe tous les bulletins blancs ou nuls, vous pouvez être assurés que votre vote sera entendu et que chacune des listes saura qu’elle a perdu une voix faute d’avoir su trouver un accord avant le premier tour.

Alain Uguen les amis des 150

Appel urgent à s’exprimer CONTRE la capture de l’ours Goiat

CAP – Ours Coordination Associative Pyrénéenne pour l’Ours

Pyrénées, Pays des Hommes, Pays des Ours
Appel urgent à s’exprimer CONTRE la capture de l’ours Goiat

Au moment où l’on fête le 25e anniversaire des premiers lâchers d’ours dans les Pyrénées, et où l’on découvre les 3 nouveaux oursons de la femelle Sorita, l’Etat lance discrètement une consultation publique pour capturer l’ours Goiat.

Nous lançons, avec la coordination Cap Ours, un appel à tous les amis de l’ours, des Pyrénées et de la Nature pour dire NON à la capture de Goiat dans le cadre de cette consultation.

Voici les bonnes raisons de s’y opposer et de vous exprimer contre :
1. L’ours Goiat n’est pas un ours anormal

Un protocole dit « ours à problèmes » précise les conditions dans lesquelles une intervention est justifiée, et ce n’est pas le cas pour Goiat.

Goiat n’est ni familier, ni anormalement prédateur, ni agressif et dangereux pour l’homme. C’est au contraire un animal discret et farouche qui a pu avoir par le passé des comportements atypiques qui soit ont été corrigés (comme l’attaque de ruches) soit qu’il n’a plus (comme l’attaque d’équins, que l’on a plus constaté depuis 2018).

On lui reproche récemment deux attaques sur des troupeaux mal ou non-protégés et d’être entré dans une bergerie pour prédater deux jeunes moutons. Ce sont des faits regrettables mais qui ne justifient pas de capturer un ours, d’autant qu’il a déjà été équipé d’émetteur sans que cela permette de prévenir des attaques.

Goiat est peut-être un ours atypique mais ce n’est pas un ours anormal et le capturer pour l’équiper d’un émetteur ne servira à rien.

       2. Le protocole d’intervention sur les « ours à problèmes » n’est pas respecté

Les concertations prévues n’ont pas été réalisées et les étapes du protocole ne sont pas respectées. Tout semble fait « à marche forcée » non pas pour corriger un éventuel comportement problématique de cet ours mais pour s’en débarrasser …

Ainsi, la phase d’effarouchement n’a duré qu’une semaine avant d’envisager de le capturer pour l’équiper d’un GPS, et il est déjà question de préparer la phase ultime, le retrait de l’animal du milieu naturel.

Le seul vrai problème de cet ours est que les opposants focalisent sur lui et veulent absolument sa peau. L’Etat réagit plus à la pression des opposants qu’à un problème de comportement qui n’est pas avéré. Ce n’est pas la vocation de ce protocole.

      3. La seule vraie solution réside dans la protection des troupeaux

La seule action préventive efficace est la protection des troupeaux. Elle n’est pas suffisamment généralisée et optimisée pour inciter les ours à se tourner vers d’autres sources de nourriture. Capturer Goiat n’y changera rien.

Lien vers la présentation de la consultation et de l’arrêté

Participer à la consultation

ATTENTION, date limite pour s’exprimer : samedi 5 juin 2021

Les associations membres de CAP – Ours :

Altaïr Nature, Animal Cross, Association Nature Comminges (ANC), Comité Écologique Ariégeois (CEA), Conseil International Associatif pour la Protection des Pyrénées (CIAPP), FERUS (Groupe Loup France/ARTUS), Fonds d’Intervention Eco- Pastoral – Groupe Ours Pyrénées (FIEP), France Nature Environnement (FNE), France Nature Environnement Hautes Pyrénées (FNE 65), France Nature Environnement Midi- Pyrénées (FNE Midi-Pyrénées), Nature en Occitanie, Pays de l’Ours – Adet (Association pour le Développement Durable des Pyrénées), Société d’Etude de Protection et d’Aménagement de la Nature dans le Sud-Ouest – Pyrénées-Atlantiques (SEPANSO 64), Société nationale de protection de la Nature (SNPN), Société Française pour l’Etude et la Protection des Mammifères (SFEPM), Sours, WWF France.

Refus d’un projet de construction à Logelbach nuisant à la qualité de vie.

Pétition pour soutenir les habitants d’un quartier de Logelbach concernant le refus de la construction d’un batiment dont la hauteur maximale serait de 18 m ce qui nuirait : à l’ensoleillement des personnes qui logent à la résidence des Peupliers, à la vue sur les montagnes et bien plus encore…

MERCI À TOUS DE SOUTENIR TOUS CEUX QUI HABITENT CE QUARTIER ,TOUS CEUX QUI Y TRAVAILLENT ,TOUS CEUX QUI Y PASSENT RÉGULIÈREMENT , MERCI AUSSI D’ÉVITER LA DESTRUCTION DE L’ANCIEN CAFÉ DE LA GARE QUI EST HABITABLE , OÙ DEPUIS TRÈS LONGTEMPS DE NOMBREUSES PERSONNES AVAIENT PLAISIR À S’Y RETROUVER AVEC CONVIVIABILITÉ.
MERCI À TOUS DE DIFFUSER AU MAXIMUM PENDANT CES QUELQUES JOURS RESTANTS.
Claudine Bartéï

écrire à mairie@mairie-wintzenheim.fr

Elle prendra fin le 05 juin 2021

Pétition pour soutenir les habitants d’un quartier de Logelbach concernant le refus de la construction d’un batiment dont la hauteur maximale serait de 18 m ce qui nuirait : à l’ensoleillement des personnes qui logent à la résidence des Peupliers, à la vue sur les montagnes et bien plus encore…

MERCI À TOUS DE SOUTENIR TOUS CEUX QUI HABITENT CE QUARTIER ,TOUS CEUX QUI Y TRAVAILLENT ,TOUS CEUX QUI Y PASSENT RÉGULIÈREMENT , MERCI AUSSI D’ÉVITER LA DESTRUCTION DE L’ANCIEN CAFÉ DE LA GARE QUI EST HABITABLE , OÙ DEPUIS TRÈS LONGTEMPS DE NOMBREUSES PERSONNES AVAIENT PLAISIR À S’Y RETROUVER AVEC CONVIVIABILITÉ.
MERCI À TOUS DE DIFFUSER AU MAXIMUM PENDANT CES QUELQUES JOURS RESTANTS.

 

sujet du mail

REFUS POUR LE PROJET DE CONSTRUCTION .

Texte du mail

Bonjour à toutes les personnes qui vont décider… Démolir ou laisser démolir une belle maison Alsacienne habitable , l’ancien café de la gare ! Est ce du bon sens ?
Je refuse la construction sur la rue Adolphe Hirn d’un batiment de 18 m de hauteur (maximum) , cela nuirait à notre vue sur les belles montagnes , sur la végétation verdoyante , sur le chateau du Hohlansbourg . Ce qui nous ferait subir une augmentation du bruit (24 logements , dont 12 sénors et 12 sociaux) le bruit qui est déjà au maximum pour notre qualité de vie. Ce qui emmènerait un afflux supplémentaire de circulation qui est aussi au maximun avec les nombreux camions et voitures qui vont et reviennent de Leclerc , une augmentation du danger , diminution des places de parking : déjà il y en a deux en moins sans avoir concerté les riverains.
Je demande à chacun de vous individuellement ,vous qui allez décider pour nous , quand vous serez chez vous dans le confort , de penser à nous : habitant ce quartier de Logelbach , de vous mettre à la place de ceux qui pourraient être privé de l’ensoleillement et de ceux qui sont autour de ce lieu , dans le quartier. Si vous étiez propriétaire et que vous habitiez dans un appartement de la résidence des peupliers accepteriez vous d’être privé de soleil ? de la vue de la Nature ? Accepteriez vous l’afflux de circulation ? ( déjà élevée ) , accepteriez vous la circulation supplémentaire? (même le dimanche : journée la plus calme) ,le bruit et la pollution des voitures qui viendraient se rajouter au passage des nombreux camions , le danger en plus ! Accepteriez vous la pollution devant votre porte ? Pourriez vous manger sur votre balcon avec toute cette pollution et tout ce bruit supplémentaires ? Où on est obligé de s’arrêter de parler à chaque passage d’un véhicule , déjà actuellement ! Accepteriez vous de chercher ? (temps précieux pour chacun) dans le stress une place de parking disponible , rare , pour votre véhicule ?
Le quartier serait moins attractif ! Qui aura envie d’habiter un quartier bruyant , avec de la pollution ? Au cas où il y ait des futurs habitants , auront ils envie de voter pour des conseillers qui n’auraient fait aucun cas de la demande juste des habitants et qui seraient passés outre ? Est ce juste qu’un petit nombre de gens décide pour un grand nombre , alors qu’ils n’y habitent pas ? On appelle cela la démocratie !
Je vous demande à tous de réfléchir dans l’ouverture du coeur et de la conscience pour le meilleur et le plus juste pour tous les habitants de ce quartier.
Claudine Bartéï.

Ma graine contre la gangrène

De changer la vie à changer ma vie :
à moi de semer ma petite graine sur le compost de la vie politique

Le compostage est un processus de transformation des déchets organiques (déchets de cuisine, déchets verts et de bois) par des micro-organismes et petits animaux (bactéries, vers de terre) en un produit comparable au terreau : le compost. C’est un amendement organique naturel à utiliser directement dans son jardin, un fertilisant d’excellente qualité et 100 % naturel. Il allège la terre et permet des économies d’engrais, de terreau et d’eau.
Composter permet de réduire nos déchets (de cuisine et de jardin) et d’éviter les transports jusqu’à la déchetterie pour s’en débarrasser.

Face à la déliquescence de la vie politique où le clivage gauche-droite laisse de plus en plus la place au clivage écologiste (et donc terrien) – nationaliste, les mouvements politiques, associatifs, syndicaux gangrénés par le tout à l’égo peinent à offrir des perspectives poussant les jeunes générations à s’engager tant ils s’émiettent en une multitude de micro-organismes. Dans cette période de décomposition-recomposition chacune et chacun peut choisir soit d’opter pour les micro-organismes soit d’être la petite graine qui germera quand le compostage sera à maturité.

Une société se change par le bas

Nous plaidions pour une primaire verte ouverte qui permette d’associer les citoyennes et les citoyens aux choix de leurs candidats et des priorités programmatiques. Ce en sera pas pour cette fois mais nous pensons que chacune et chacun peut commencer à transformer ses habitudes de vie et utiliser son droit de vote pour envoyer un message clair à la classe politique qui reste figée sur des pratiques d’un autre temps.

Pour paraphraser Coluche « nous ne proposons pas le grand soir mais juste à changer et à voir »

Il ne resterait que 3 votants, le vainqueur se targuerait de la majorité pour dire « j’ai gagné » : l’abstention n’est donc pas une option visible. Chacune et chacun peut choisir entre les multiples listes se prétendant écologistes ou choisir de déposer un bulletin des amis des 150 pour envoyer un message vert clair

au gouvernement et son plan climat raplapla

à la région et à son plan agri rabougri

au département et à son plan vélo ramollo

aux partis : je veux décider de notre avenir

aux citoyennes et citoyens :
notre avenir est entre nos mains

Alain Uguen
les amis des 150

mesures d’effarouchement de l’ours brun dans les Pyrénées pour prévenir les dommages aux troupeaux

mesures d’effarouchement de l’ours brun dans les Pyrénées pour prévenir les dommages aux troupeaux

 

ours brun allaitant

ours brun allaitant

AVES France vous invite à vous opposer à ce projet d’arrêté. La consultation du public est ouverte du 16 avril au 9 mai 2021.

Madame la Ministre, 

Je tiens à m’opposer à l’effarouchement renforcé prévu dans votre projet d’arrêté relatif à la mise en place à titre expérimental de mesures d’effarouchement de l’ours brun dans les Pyrénées pour prévenir les dommages aux troupeaux pour les raisons suivantes :

  • Ce projet d’arrêté concerne la mise en place à titre expérimental de mesures d’effarouchement de l’ours brun dans les Pyrénées pour prévenir les dommages aux troupeaux. Or, cette expérimentation a déjà été mise en place les années précédentes et cet arrêté n’est que son prolongement. Vous justifiez la poursuite de cette expérimentation car les précédentes expérimentations « n’ont pas permis d’obtenir des conclusions fiabilisées quant au dispositif, en raison d’un trop faible nombre d’opérations », alors que le précédent arrêté a été suspendu par le Conseil d’Etat en date du 4 février 2020. Il semble déraisonnable de poursuivre dans cette voie, alors que la justice administrative s’est déjà prononcée contre. 

  • Le conseil national de la protection de la nature a émis le 5 avril 2021 un avis défavorable à l’unanimité (0 pour, 16 contre, 1 abstention) sur votre projet d’arrêté relatif à la mise en place à titre expérimental de mesures d’effarouchement de l’ours brun dans les Pyrénées.

  • En 2019, la consultation a été particulièrement suivie avec 1543 contributions dont 95% CONTRE cet arrêté. En 2020, une forte opposition a également été enregistrée. Nous voudrions croire que vous vous souciez réellement de l’avis des personnes qui prennent le temps de répondre à ces consultations publiques et que vous tiendrez compte de leur avis, mais également de celui du Conseil National de la Protection de la Nature.  

  • Comme le précise l’article 1, cet arrêté ne s’applique pas aux mesures de conditionnement aversif qui peuvent être ordonnées par les préfets pour prévenir les dommages causés par un spécimen d’ours manifestant l’un des comportements suivants : absence persistante de fuite lors de rencontres avec l’homme ; attaques répétées d’un troupeau le jour malgré la présence du berger ; alimentation régulière à partir de nourriture d’origine humaine. Il n’a donc pas pour but de cibler les ours dits « à problèmes », mais bien des ours dont le comportement est parfaitement normal.

  • L’ours brun est toujours une espèce protégée en France, classée parmi les vertébrés menacés d’extinction et il est considéré comme une espèce en danger critique d’extinction sur la liste rouge française établie selon les critères de l’UICN.

  • L’ours brun étant une espèce protégée en France, son effarouchement constitue une dérogation à la protection de l’espèce au titre des articles L.411-1 et 2 du code de l’environnement et dans le cas précis, à l’interdiction de perturbation intentionnelle. Elle est donc liée au respect de trois conditions : ne pas nuire à la conservation de l’espèce, ne l’appliquer qu’en cas de dommages importants et s’il n’existe pas d’autre solution satisfaisante, trois conditions cumulatives qui ne sont toujours pas remplies.

  • Si une expérimentation doit-être limitée dans le temps, elle devrait être également limitée à un certain nombre d’estives et assortie d’un protocole expérimental bien cadré, ce qui n’est pas le cas ici.

  • L’expérimentation ne prévoit pas d’étudier scientifiquement l’impact de cet effarouchement sur les ours et leur comportement.

  • La recherche de nouveaux moyens de protection des troupeaux a du sens. Aussi,  l’expérimentation d’effarouchements lumineux, sonores ou olfactifs sur un nombre d’estives limité avec un protocole scientifique bien cadré serait acceptable, mais je m’oppose à tout tir sur les ours, même non létal. 

  • Les seuils de dommages déclenchant l’effarouchement sont extrêmement bas et ne peuvent être considérés comme des dommages importants. On peut  fortement s’interroger sur la possibilité de déclencher une opération d’effarouchement en raison de dommages, sans aucune preuve de la responsabilité de l’ours.

  • Certaines estives sont considérées par l’administration comme non protégeables, sans qu’il ne soit expliqué sur quels critères a été obtenue cette classification. La préservation de l’élevage de haute montagne ne peut pas se faire au détriment de la nature et des espèces sauvages.

  • Il faut conditionner les activités humaines comme l’élevage, dans nos parcs régionaux ou nationaux, a un respect strict de la nature. Un cahier des charges mentionnant l’obligation de mettre en place des moyens de protection des troupeaux devrait être imposé en zone de présence des prédateurs, avec un parcage nocturne et une surveillance accrue. 

  • Des solutions comme la présence de bergers, le regroupement nocturne des troupeaux et le soutien par des chiens de protection ont fait leurs preuves. Le dossier ne précise pas qui devra contrôler sur le terrain la mise en place effective et proportionnée de ces mesures, leur insuffisance éventuelle ou leur inefficacité, qui conditionnent la délivrance de la dérogation à la protection de l’ours. 

  • D’autres pays ont fait le choix d’accompagner les éleveurs sur le terrain afin de réaliser des bilans de vulnérabilité et de trouver avec eux des solutions fiables pour protéger leurs troupeaux. C’est notamment le cas en Slovénie, qui a revu ses recommandations à la faveur de cette expérimentation : https://www.aves.asso.fr/2019/02/ours-et-loups-et-si-les-predations-netaient-pas-une-fatalite/ Il conviendrait de réaliser ces mêmes recherches en France, et de se poser la question du maintien de certaines estives lorsque les éleveurs refusent de protéger leurs troupeaux, au détriment des espèces sauvages. 

  • Cet arrêté va à l’encontre des objectifs initiaux du plan ours. Son efficacité est contestable, puisqu’on ne peut pas durablement poster des fonctionnaires sur chaque estive pour tirer sur les ours. Il faut au contraire mieux accompagner les bergers et les éleveurs, envisager de les prévenir quand un ours s’approche des estives afin qu’ils veillent à parquer les troupeaux la nuit et qu’ils puissent faire appel à des bergers d’appui. 

  • Le but de cet arrêté semble être de vouloir chasser les ours des zones d’estive, y compris potentiellement dans un Parc National, alors qu’il est possible d’assurer la cohabitation de l’ours et du pastoralisme moyennant une bonne protection des troupeaux. 

  • Aucun bilan détaillé des prédations n’a été versé au dossier. Il n’est pas possible de savoir si les exploitations touchées étaient protégées, ni même si les dégâts ont été confirmés ou attribués au bénéfice du doute. 

  • Il faut réapprendre à vivre avec la nature et arrêter de lutter contre la faune sauvage. On ne peut pas déplorer l’érosion de la biodiversité et lutter contre la présence de l’ours dans les Pyrénées. 

-> Certains de ces arguments ont été développés à l’aide de l’avis du CNPN.

Consultation publique sur le projet d’arrêté relatif aux mesures d’effarouchement de l’ours brun dans les Pyrénées en 2021

jusqu’au 9 mai

http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/spip.php?page=article&id_article=2363

JEU : Réduis ton empreinte écologique et gagne un an de consommations.

Le but du jeu est de proposer du contenu informatif sur le site « Les Amis des 150 » qui permettra de participer à la primaire verte ouverte que nous voulons construire en Bretagne (que d’autres ailleurs peuvent copier) tout en réduisant son empreinte sur la planète et ses dépenses.

L’idée de la campagne des Amis des 150, comme de toutes les actions de Cyberacteurs est de faire de chacun-e d’entre vous un acteur, une actrice de la transition écologique solidaire que nous appelons de nos vœux dans tous les actes de la vie quotidienne. En nous aidant les uns les autres à réduire notre empreinte sur la planète et nos dépenses, c’est faire passer la Politique au sens premier du terme (les affaires de la Cité = les affaires de tous) : c’est passer de l’ego-logis à l’écologie, du Je au Jeu.

Principe du Jeu :

Je signe l’appel des Amis des 150 de la Convention Citoyenne pour le Climat.

Je suis à jour de ma cotisation à Cyberacteurs pour prétendre  gagner ce jeu.

Je m’inscris sur ce site.

Je note mes consommations : Electricité, eau, gaz, fuel sur les 12 derniers mois.

A partir des propositions d’actions ci-dessous je réduis mes consommations.

Je renote mes consommations dans un an.

La personne qui aura réalisé le plus d’économie au terme de cette année ( en mai 2022) se verra offrir sa consommation annuelle sous forme d’ ACT (Argent Ciblé Transition) à utiliser chez les professionnels adhérant au réseau Trans’acteurs en phase de construction.

I – ÊTRE ACTIF AU QUOTIDIEN POUR :

1. Se nourrir

Limiter notre empreinte environnementale commence par mieux s’alimenter. Ce n’est plus un secret pour personne que s’alimenter localement et de saison est bénéfique pour la santé, pour le budget et pour la planète. Il n’est pas toujours facile cependant de s’y retrouver. Quelle est la saison des artichauts, des salsifis ? Les pommes de terre poussent-elles toute l’année ? La kiwi, plutôt en hiver ou en été ? Autant de questions qui n’auront plus de secrets pour vous grâce aux applications qui suivent.

Des courses à l’assiette, les applications pour mieux manger :

Étiquettable = listings mensuels pour connaître parfaitement les fruits et légumes de saison, idées recettes, recettes bas carbone et zéro déchet. Respecter davantage la saisonnalité, en achetant les fruits et légumes à la bonne saison est déjà un geste considérable pour la planète, à condition qu’il devienne une habitude.

Planète Océan = pour les amoureux du poisson, cette application est idéale. C’est un véritable guide pour la préservation des fonds marins, qui aide notamment à choisir le bon poisson. Les espèces de poissons, les conditions de pêche, les recettes associées : l’application permet d’avoir de nombreuses informations nécessaires, qui nous aident à faire le meilleur choix avant d’acheter notre poisson.

90 jours = l’application pour devenir rapidement un vrai écolo. Transformer les contraintes, liées au changement d’habitude, en jeu, c’est le pari de l’application 90 jours qui, grâce aux défis à relever nous permet de devenir de vrais écolos en herbe. L’application a été téléchargée plus de 670 000 fois, preuve de l’aspect ludique et efficace du concept.

Yes We Green = un annuaire de la consommation responsable pour débusquer commerces, initiatives, bons plans qui ont tous en commun leur respect pour l’environnement. Cet annuaire nous embarque vers un mode de consommation locavore et zéro déchet.

  • Éliminer les intermédiaires : acheter ses fruits et légumes aux fermiers producteurs sur les marchés ou via les AMAP (Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne)

  • Se faire des yaourts avec une yaourtière : 1 litre de lait = 8 yaourts dans des pots en verre réutilisables. Imbattable ! Fabriquer vos fromages/fromages blancs avec du lait acheté en ferme : production zéro déchet.

  • Repérer les bonnes pêches grâce au logo MSC (Marine Stewardship Council) qui signale les entreprises qui ne pratiquent pas la surpêche. Sur www.msc.org/fr on trouve la liste des produits certifiés comme le saumon d’Alaska chez ED ou le merlu d’Afrique du sud chez Monoprix.

  • Manger deux fois moins de viande : 1 kg de bœuf c’est 20 000 litres d’eau et l’équivalent en énergie de plus d’un litre de pétrole et aller se ruer sur les fruits et légumes au Bob’s Juice Bar (15 rue Lucien Sampaix, Paris-Xème). Réduire sa consommation de viande au profit de fruits, légumes et céréales présente de nombreux avantages. Moins de viande, c’est bon pour la santé et c’est de l’argent économisé. Choisir la qualité et le local, c’est participer au développement favorable pour l’environnement.

  • Acheter local et de saison : les fraises cultivées sous serre en février et importées par avion utilisent jusqu’à 24 fois plus de pétrole (et donc de CO2) que les fraises du coin, achetées en juin. En mars, on se lâche sur les betteraves, les carottes, les choux de Bruxelles, les endives, les poireaux, les kiwis, les oranges, les pamplemousses et les pommes.

2. Laver/se laver (hygiène)

PASSER AU SAVON : moins emballé que le gel douche, il est généralement exempt de dérivés du pétrole.

Privilégier ceux qui ne contiennent aucun produit de synthèse, aucun colorant, aucun solvant, aucun fixateur de parfum, aucune graisse animale.

  • Savons d’Alep du nom de la ville du nord-est de la Syrie. Ce sont les premiers savons solides créés par l’espèce humaine il y a 4000 ans. Ils sont fabriqués avec de l’huile d’olive et de l’huile de baies de laurier. 100 % naturel. La guerre en Syrie a freiné sa production > www.savon-alep.shop

METTRE DES BALLES… DANS LE LAVE-LINGE ! : en caoutchouc, elles décollent la saleté, assouplissent les fibres et font économiser plus de 20 % de lessive > www.toutallantvert.com (18 € les 12 balles)

PRENDRE LA CLASSE A : un lave-linge de classe A consomme jusqu’à 3 fois moins d’électricité qu’un appareil de classe C.

(suite, voir partie III. Économiser)

RESPECTER ET MINIMISER LES DOSES DE PRODUITS NETTOYANTS : ils sont déjà surdosés.

  • Vous pouvez remplacer votre lessive actuelle par les noix de lavage. Il s’agit d’une lessive totalement écologique ; les coques des noix contiennent de la saponine qui est une lessive naturelle (elle vient de la fleur appelée saponaire) > www.lamaisondesaponine.fr

  • Choisir des produits d’entretien écologiques Rainett, partenaires du WWF, en grandes et moyennes surfaces ou sur www.rainett.fr

3. Se déplacer

20 MINUTES DE MARCHE PAR JOUR

MARCHER EQUITABLE : en Veja Tauá, le nouveau modèle de cette marque de baskets culte, toujours issues du commerce équitable, adoptées et revendiquées par tous les « modeux ». Ce dernier né est entièrement fabriqué en coton-bio du Nordeste brésilien et en caoutchouc naturel d’Amazonie (pour la semelle et le V). Autres nouveautés : la Veja Bota montante, la Volley, modèles inspirés d’un desin des années 70, ainsi que les Veja Bêbê, ultra souples et tellement craquantes. Infos sur www.veja.fr – Tél : 01 40 29 40 80

L’ÉTÉ, POUR MARCHER CONFORTABLE : utiliser les tongs en latex végétal Hyppobloo, marque engagée équitable et solidaire ; de plus, elles sont pratiquement inusables ! > www.hyppobloo.eu

PRENDRE LES ESCALIERS au lieu de l’ascenseur, c’est bon pour la forme aussi !

SE DÉPLACER À VÉLO : à la clé, une silhouette tonique ! Pour tout savoir sur les pistes, la sécurité, les antivols > www.fubicy.org

UTILISER LES TRANSPORTS EN COMMUN à chaque fois que c’est possible.

PRENDRE LE TRAIN : L’éco-comparateur du site de la SNCF évalue le prix d’un trajet et les émissions de CO2 selon le moyen de transport choisi. Un Paris-Nice en train, c’est 30 fois moins de CO2 qu’en voiture et 20 fois moins qu’en avion > www.voyages-sncf.com

OUBLIER LA VOITURE pour les petits trajets. Le premier kilomètre pollue deux fois plus car le moteur démarre à froid. (On peut toujours s’en acheter une en bois sur www.monpetittoko.com:))

VACANCES SANS MA VOITURE en utilisant seulement le train et les transports en commun : le prochain challenge et de vraies vacances !

COVOITURER : si vous devez être seul à conduire dans votre voiture, penser à l’espace inutilisé… c’est plus d’une tonne de ferrailles qui se déplace pour vous tout seul. Le site www.blablacar.fr vous met en relation avec des personnes cherchant à voyager et participent à vos frais.

LES BONS GESTES À ADOPTER POUR UNE CONDUITE ÉCOLO :

https://www.rtsfm.com/news/environnement-les-bons-gestes-a-adopter-pour-une-conduite-ecolo-22971

La voiture, quelle que soit sa fabrication et sa source d’énergie, est un outil de transport qui a un impact sur l’environnement. Si tout le monde n’a pas les moyens de s’offrir un véhicule plus récent et moins polluant, tous les conducteurs peuvent se mettre à l’éco-conduite, un comportement citoyen qui limite le risque d’accident, diminue les dépenses et réduit la pollution.

  • Veillez au bon entretien de la voiture : saviez-vous qu’un véhicule mal entretenu peut entraîner une surconsommation de carburant pouvant aller jusqu’à 25 % de plus ? Un entretien régulier permet de prévenir l’usage de certaines pièces et donc d’éviter de lourdes réparations. Veillez donc à faire vérifier votre véhicule par votre garagiste afin qu’il fonctionne de manière optimale. De votre côté, surveillez le niveau d’huile, l’état des filtres et jetez régulièrement un œil sur vos pneumatiques : un pneu sous-gonflé peut augmenter la consommation de carburant de plus de 10 %.

  • Supprimez toutes les charges inutiles, comme les galeries de toit et les porte-bagages qui alourdissent votre véhicule et, donc votre consommation.

  • Adoptez une conduite apaisée : sur la route essayez de conduite au maximum à bas régime. En plus d’une conduite souple et d’une vitesse stable qui vous permettent moins d’accélérations brusques ou de freinages brutaux, votre consommation de carburant diminue drastiquement. Une conduite agressive fait grimper la facture : 4 € de dépenses inutiles et 7 kgs de CO2 dégagés pour 100 kms (selon l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie, ADEME, Agence de la transition écologique).

  • En été, n’abusez pas de la climatisation qui génère en moyenne 15 % de CO2 supplémentaire. Exception faite d’une conduite à grande vitesse, notamment sur l’autoroute (pour des raisons d’optimisation de l’aérodynamisme du véhicule), il est moins énergivore de mettre légèrement la climatisation que de laisser les vitres grandes ouvertes.

  • Concernant la vitesse, si vous n’êtes pas pressé, n’hésitez pas à lever le pied : 10 km/h en moins, ce sont 5 litres en moins sur une distance de 500 kms.

  • Un vieux réflexe à abandonner pour beaucoup d’entre nous : laissez tourner le moteur de votre voiture si vous devez vous arrêter plus de 20 secondes. Contrairement aux idées reçues, éteindre puis rallumer un moteur ne consomme pas plus que de le laisser tourner au ralenti.

4. Consommer

S’HABILLER : pour la planète et pour soi-même, choisir des tenues en coton bio (robes, tuniques, chemisiers, sous-vêtements) ; plus souple et plus doux que le coton traditionnel, il intègre une démarche équitable. Favoriser les échanges d’habits entre copains/copines, une tenue que l’on ne porte plus peut faire le bonheur d’un-e autre. Tout le monde peut se mettre dans le coup, du body de bébé au jean de papa !

Rhabiller son bébé en bio et en branché avec les tee-shirts Imps & Elfs (Kids Gallery, 8 avenue de Villars, Paris 7ème)

SE DIVERTIR : aller au cirque mais sans animaux ! Eléphants, lions, tigres, chimpanzés sont à leur place dans la nature mais pas en détention > www.cirques-sans-animaux.fr

Emprunter des jeux : les ludothèques sont aux jeux ce que les bibliothèques sont aux livres. Les adresses sur le site des ludothèques de France > www.alf-ludotheques.org

Autrement, vous pouvez acheter le Négocio, avec ses grains de café issus du commerce équitable (chez Alter Mundi, 41 rue du Chemin vert, Paris Xième)

FAIRE DES CADEAUX immatériels : un massage en Institut, une place de spectacle, de concert, un abonnement au Louvre, un Restau, etc.

Craquer pour les peluches en coton bio et laine naturelle vendues ici > www.bbenv.com ou bien pour cette créature d’Afrique du sud, en pneu et perles recyclées (As’Art, 3 Passage du Grand-Cerf, Paris IIème).

LES JOUETS DES ENFANTS : ils sont source de déchets en eux-mêmes mais aussi à travers ce qui assure leur fonctionnement. Pensez à les apporter en recyclerie dès que vos enfants n’en veulent plus. Ainsi, vous ferez d’autres heureux tout en favorisant le réemploi et participerez à la diminution du volume de déchets.

CHOISIR DES JOUETS SANS PILE : concernant l’alimentation des jouets, de nombreuses alternatives existent aux jouets à piles :

  • jouets sans fonction électronique : peluches, poupées, voitures miniaturisées sans bruitage

  • jouets mécaniques : jouets à remontoir, boîtes à musique

  • jouets alimentés par l’énergie solaire : voitures téléguidées, moteurs pour jeux de construction

  • jouets fonctionnant sur pile rechargeable ou sur batterie se rechargeant sur le secteur

Astuce : Préférez investir dans un chargeur à piles avec les piles rechargeables correspondantes, elles restent plus économiques et respectueuses de l’environnement. Une pile rechargeable supporte 400 à 1000 charges. Sinon, pensez à bien les collecter. Les piles et batteries usagées peuvent être rapportées auprès de tout vendeur de piles mais aussi dans certains lieux publics qui disposent parfois de conteneurs spécifiques pour cette collecte. L’intérêt de la valorisation des piles et des accumulateurs réside dans la ré-utilisation de métaux* comme le zinc, le plomb, le nickel, le cadmium… >www.batribox.fr

* il en est de même pour les téléphones portables qui contiennent des métaux rares et les ordinateurs.

SUIVRE LE TOPTEN : ce classement, établi par WWF et l’Institut de la Consommation, du Logement et Cadre de Vie (CLCV), indique les produits électroménagers les plus écolos du marché > www.wwf.fr puis cliquer sur Topten.

OPTER POUR LE DENIM BIO : toujours hot, le slim se met au naturel. Machja, marque métisse corse-indo-vietnamienne, en propose un joli > www.machja.fr ; plus branché, Seven for All Mindkind propose désormais des modèles à l’étiquette verte, coups et ornés de petits détails créatifs. Disponibles chez Shine, 15 rue de Poitou, Paris 3ème – tél : 01 48 05 80 10 .

SE MEUBLER DURABLE : avec le label Forest Stewardship Council, vous êtes assuré que vos parquets, meubles, etc. proviennent de forêts gérées durablement > www.fsc.org

DIRE NON AUX BOMBES : aérosols et parfums d’ambiance et leur préférer encens aux plantes (Les encens du monde chez Résonances)

GUETTER LE LABEL BIO AB : garant sans engrais chimiques, ni pesticides, ni herbicides de synthèse. La bonne idée : s’abonner aux paniers du réseau Cocagne > www.reseaucocagne.asso.fr ou du Campanier > www.lecampanier.com

REMPLACER LES SACHETS par du thé en vrac : comme celui aux fruits d’Oxfam, chez Trait d’Ethique. Plutôt café ? Adoptez les filtres en inox, ils sont permanents (pas de déchets) !

REFUSER LES EMBALLAGES : sus aux coques en plastique, barquettes en polystyrène, portions individuelles, cartons d’emballage et mono-doses. Vive les produits en vrac, les éco-recharges et le bon vieux filet !

RÉDUIRE LES DOSES : pour ne pas surcharger nos cours d’eau en agents chimiques, on divise les quantités par deux de lessive, détergent, produit vaisselle, shampoing, gel douche, dentifrice… si, si !

S’ACHETER UN SAC : connue pour ses sacs adulés par les bobos graphistes, cette marque suisse allemande recycle les toiles de bâche. Du réticule au cabas, en passant par le sac à dos XXL. Pièces uniques, hyper-résistantes, indémodables, urbain chic > www.freitag.ch/fr

ACHETER UN BERCEAU : en carton recyclable, 69 € chez Kids Gallery, 8 avenue de Villars, Paris VIIème > www.kidsgallery.fr

PROFITER DE LA PLUIE : elle est sans chlore ni calcaire et à température ambiante, récupérez-la pour arroser vos plantes !

DIRE OUI À UN SEUL PRODUIT : pour éviter l’accumulation de produits « spécialisés ». Nettoyant tout usage > Ecover 3,49 € sur www.biodoo.com

DO IT YOURSELF ! : mettez-vous à la couture, vous consommerez moins (réparation des petites déchirures sur les vêtements, reprises, remplacements de boutons) ! Une nouveauté : Junky Styling, un duo d’Anglaises déjantées, se rendent à votre domicile pour relooker toute votre penderie… à Londres. Kate Moos est fan > www.junkystyling.co.uk

Plus près de chez nous, on peut s’acheter les fleurs Gazet en papier journal recyclé, on peut customiser un revers de veste, un cabas… chez Mia Zia, 4 rue Caumartin, Paris Ixème).

FAIRE REVIVRE SES OBJETS EN PANNE : nombre d’objets peuvent être réparés et encore servir. Des filières de recyclage, comme le réseau Envie, réparent et revendent les appareils électro-ménagers (machines à laver, aspirateurs…) > www.envie.org

5. Réduire ses déchets

Les gestes du tri à la perfection.

Il existe des centaines d’applications qui ont pour objectif de diminuer son impact environnemental. Parmi elles, le Guide du tri permet, comme son nom l’indique, de tout savoir sur le tri des déchets, peu importe où l’on se trouve. En attendant la simplification généralisée du tri, les bonnes consignes sont indiquées, en fonction du lieu où l’on habite. Grâce à cette application, finis les doutes sur la destination du petit morceau d’aluminium, de la bouteille de lait ou du pot de yaourt vides.

Les ménages français produisent plus de 21 millions de tonnes de déchets par an (chiffres 2016, Ministère de la Transition écologique). C’est beaucoup, surtout quand on sait que le chiffre a doublé en 40 ans et que nous faisons face à de « belles » problématiques de gestion de ces déchets.

À noter cependant : depuis 2007, les déchets produits par habitant ont baissé de 4,6 % notamment grâce à la prévention, à la réutilisation, à la réparation et réduction du gaspillage alimentaire.

Comment sont traités nos déchets ? Comment diminuer notre production de déchets à la maison ? On vous donne ici une information pratique pour bien les gérer au quotidien !

Vous pouvez aussi consulter le Guide du recyclage d’Ooreka > www.recyclage.ooreka.fr

En réponse aux modes de vie et de consommation de chacun, la quantité de déchets produits chaque année n’a cessé d’augmenter. Il est donc indispensable d’agir et de procéder au tri des déchets pour que ceux-ci soient recyclés. Il est en effet possible d’offrir une seconde vie à de nombreux déchets recyclables.

Exemples de produits recyclés :

Bouteilles plastique pour pulls polaires – Boîtes de conserve pour l’industrie sidérurgique – Aluminium pour pièces automobiles – Métaux – Papier/carton – Verre.

Minimisez les encombrants, maximisez la réparation et le réemploi :

Préférer la recyclerie à la déchetterie implique une diminution de la production en amont et donc une diminution des déchets correspondants. C’est un concept très intéressant du point de vue de l’environnement. Pour l’électroménager, il va sans dire que c’est préférable.

Néanmoins, ayez le réflexe déchetterie pour ce qui ne peut pas être recyclé ou réemployé.

NE PAS JETER LES PRODUITS DANGEREUX et/ou TOXIQUES dans les toilettes ou les éviers : en fonction du produit, ils sont à déposer à la déchetterie ou chez les commerçants engagés dans la récupération pour être détruits.

LES DÉCHETS MÉDICAUX : les pharmacies se doivent de récupérer les médicaments ou instruments médicaux que vous n’utilisez plus. Ils seront ensuite dirigés vers les incinérateurs. Veillez donc pour des questions de sûreté sanitaire et de respect de l’environnement, à les rapporter à votre pharmacien de quartier. Concernant les déchets de soins, sachez que les professionnels de santé sont responsables de l’élimination des déchets de soins issus de leurs propres produits (seringues, tubules de perfusion, etc.). Il est possible de se renseigner sur leurs propres filières d’élimination. Certains pharmaciens les récupèrent également. Surtout, ne pas les jeter tels quels dans les poubelles : les opérateurs qui font le tri à la main des déchets recyclables peuvent se blesser.

Renseignez-vous sur les collectes spécifiques organisées par votre commune.

II – ÊTRE ACTEUR/ACTRICE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE

1. Dans la cuisine

Quelques bons gestes assez simples à mettre en œuvre :

  • pratiquez activement le compostage des déchets de cuisine.

  • consommez d’abord les produits du réfrigérateur dont la date de péremption est proche.

  • préparez des plats maison à partir de produits frais plutôt que de recourir à des plats préparés ou des produits sur-emballés.

  • triez les emballages et pensez à les déposer dans les containers prévus à cet effet ou à rapporter les emballages consignés.

  • réduisez vos consommations de bouteilles d’eau en plastique et buvez de l’eau du robinet.

Conseil : laisser votre eau du robinet s’aérer dans une carafe afin que les éléments volatiles s’évaporent et donc les éventuels « mauvais goûts » s’atténuent.

METTRE EN BOÎTE : pour ranger des restes de nourriture, utiliser les boîtes Tupperware et/ou récupérer celles que certains commerçants utilisent eux-mêmes pour vendre leurs produits ; mieux encore des plats en verre, plutôt que d’innombrables rouleaux de papier alu.

2. Dans la salle de bain

Évitez d’utiliser les produits jetables : mouchoirs en papier, lingettes, rasoirs, etc.

Réutilisez les serviettes en papier aux toilettes

Concernant les médicaments qui ont dépassé les dates de prescription, pensez à les apporter aux services spécialisés dans leur collecte ou chez votre pharmacien.

Optez pour la douche : prendre une douche plutôt qu’un bain fait partie des écogestes préférés des Français. Avec 60 litres utilisés en moyenne pour une douche (de 4 à 5 minutes) contre 200 litres pour un bain, il est clair qu’il est préférable de prendre une douche plutôt qu’un bain. Certes, un bain est souvent synonyme de détente mais une douche est bien plus économique pour votre facture d’eau et limite le gaspillage. On peut apprendre à se détendre grâce à des techniques respiratoires en étant allongé confortablement sur son lit.

Vous pouvez opter pour un minuteur de douche qu vous indiquera gentiment le temps que vous passez sous la douche. Hydrao propose un pommeau de douche connecté qui change de couleur si l’on consomme trop d’eau, passant du vert au rouge clignotant lorsque la consommation est trop excessive.

Fermer le robinet lorsqu’on se lave les dents, au moment du brossage et entre deux brassages d’eau dans la bouche, fait également partie des écogestes basiques à mettre en place chez soi. Couper l’eau aux moments inutiles quand on se brosse les dents permet d’économiser jusqu’à 24 litres d’eau par jour. Le conseil vaut aussi lorsqu’on se rase ou fait la vaisselle.

POUR LES ENFANTS : optez pour des couches lavables qui ont énormément évolué et qui permettent un gain économique très important tout en protégeant l’environnement.

3. Au jardin et pour les travaux

LOUER OU EMPRUNTER le matériel que vous n’utilisez pas souvent : décolleuse-papier, tondeuse à gazon, voiture pour citadins, etc.

MUTUALISER LES ACHATS : une tondeuse pour quatre voisins, par exemple ; cela requiert un peu d’organisation mais réduit vos dépenses et diminue la quantité de déchets rejetés.

UTILISER DES ALTERNATIVES AUX ENGRAIS ET PRODUITS dits « PHYTOSANITAIRES » qui sont vraiment très peu respectueux de l’environnement :

  • le purin d’orties est un très bon engrais, ainsi que l’eau de rinçage de linge lavé avec la saponine.

  • les coccinelles se nourrissent des pucerons qui parcourent les tiges de vos plantes.

  • les limaces ne viendront pas manger vos salades si vous les entourez de coquilles d’œufs écrasées ou si vous posez un récipient rempli de bière auprès d’elles.

  • la bouillie bordelaise protège contre le mildiou (à employer avec modération car contient du cuivre).

JARDINER NATUREL : on abandonne l’usage des produits phytosanitaires (pesticides, herbicides, fongicides) qui polluent l’eau, les sols et qui sont dangereux pour la santé. Les Jardins de Paris proposent des cours de jardinage bio >www.jardins-paris.fr

Un conseil de lecture : « Jardiner bio, c’est facile », édition Terre vivante.

4. Au bureau/au travail

SURLIGNER AU CRAYON DE COULEUR plutôt qu’avec un feutre fluo en plastique.

AGRAFER SANS AGRAFES : l’agrafeuse sans agrafes, 4,95 €, chez le spécialiste français de l’équipement de bureau durable, Un bureau sur la Terre > www.unbureausurlaterre.com

ÉCRIRE SUR DU PAPIER RECYCLÉ : plusieurs modèles > www.toutallantvert.com

IMPRIMER ECOLOGIQUE : lorsque vous imprimez, choisir l’option « brouillon » qui permet de réaliser des économies de papier et d’encre. Quand c’est possible, imprimer en recto-verso, sinon utiliser l’envers des feuilles (imprimées au recto mais qui ne vous sont plus utiles), en papier de brouillon. Conseil : barrez d’un coup de crayon au préalable les recto pour éviter de se tromper et stockez-les dans un endroit bien précis.

Évitez d’imprimer les documents pouvant être lus et archivés directement sur ordinateur : ce sont des économies de papier et d’encre. Par exemple, imprimez uniquement les photos réussies avec votre appareil photo numérique. Faites collecter les consommables d’impression vide par un prestataire spécialisé ; mutualisez pour des utilisations non quotidiennes.

LES COURRIERS PUBLICITAIRES NOMINATIFS : signaler votre refus de recevoir des publicités dans votre boîte à lettres à l’aide d’un auto-collant du type stop-Pub. Si l’adresse de l’expéditeur est inscrite sur l’enveloppe et remettez le courrier dans la boîte à lettres de votre Poste avec la mention « Non Sollicité ». Vous pouvez aussi ouvrir le courrier et utiliser l’enveloppe T qui s’y trouve souvent pour signifier à l’expéditeur que vous ne souhaitez plus rien recevoir. Si l’enveloppe n’est pas pré-payée (affranchie), renvoyez le courrier à son expéditeur en ne mettant pas de timbre. C’est l’entreprise qui recevra le courrier qui devra régler le problème administratif ainsi créé.

Un bureau écologique : zéro déchet, même en entreprise

III – ÉCONOMISER

1. Réduire sa facture d’électricité

 

En France, une famille dépense en moyenne près de 2400 euro par an pour s’éclairer, se chauffer et alimenter les appareils électroménagers. Il est cependant possible de réduire de moitié la facture. Comment ?

En adoptant des réflexes simples et en se procurant des équipements adaptés, permettant de réduire sa consommation et de réaliser ainsi des économies

Si chaque foyer installe au moins 3 lampes avec des ampoules basse consommation (ampoules LED) dans les pièces principales, on fermera, selon la Fondation Nicolas Hulot, quatre centrales nucléaires. Ces ampoules durent trois fois plus et consomment trois fois moins d’électricité.

Pensez également à profiter au maximum de la lumière du jour… gratuite.

OÙ METTRE LE CONGÉLATEUR ? La consommation du congélateur dépend de l’écart de température avec l’extérieur, il vaut mieux donc le placer dans une cave ou dans une dépendance non chauffée.

ENTRETENIR SON FRIGO ÉCONOMISE L’ÉLECTRICITÉ : dégivrer régulièrement votre réfrigérateur avant que la couche de givre n’atteigne 3 mm d’épaisseur, ce qui vous permettra d’économiser jusqu’à 30 % de sa consommation électrique..

Lorsque vous préparez le repas, penser à sortir du réfrigérateur tout ce dont vous avez besoin avant de commencer ; vous évitez ainsi la déperdition de froid.

ON SORT LES CASSEROLES ? Préférez la cocotte-minute aux casseroles car elle est au moins 60 % plus économe.

UNE BONNE CUISSON DES ALIMENTS dépend de la chaleur entretenue : une plaque de cuisson électrique chauffe encore pendant 15 mn après avoir été éteinte, exploitez cette chaleur lors des cuissons longues et pensez à mettre un couvercle sur vos casseroles : les temps de cuisson ou de chauffage seront plus courts.

ATTENTION À LA MISE EN VEILLE : ne laisser aucun appareil électrique en veille, débranchez-les dès que vous ne les utilisez plus.

CONTRÔLER LA MAISON : utilisez les programmateurs pour gérer l’utilisation de votre chauffage lorsque vous êtes absent. Dans un salon 19°C suffisent, dans une chambre 16°C.

UNE BONNE ISOLATION : isoler au mieux votre maison ; une bonne isolation peut vous faire gagner jusqu’à 30 % sur votre facture d’énergie. Le crédit d’impôt pour l’isolation peut vous permettre d’alléger le budget travaux.

Cinq applications à installer sur son smartphone pour diminuer son empreinte écologique :

www.retsfm.com/news/cinq-applications-a-installer-sur-son-smartphone-pour-diminuer-son-empreinte-ecologique-23214

Astuces pour réduire sa facture d’électricité

  • Ne pas se chauffer la nuit. Sous plusieurs couvertures, on peut avoir très chaud. De plus, au réveil, on a le teint plus frais. Le jour, la température ne doit pas excéder 20° C.

  • Éteindre ! Ne laisser aucun appareil en veille (télé, ordinateur…), même quelques heures. Un magnétoscope utilise 90 % de sa consommation électrique lorsqu’il n’est pas en marche.

  • Miser sur les heures creuses : faites fonctionner de préférence vos électroménagers pendant les heures creuses (de 22h30 à 6h30 en général ; les horaires peuvent varier en fonction des régions!) car l’électricité y est 40 % environ moins chère.

  • Four traditionnel ou four à micro-ondes ? Si le micro-ondes est 10 fois moins gourmand en énergie que le four traditionnel, il peut être moins bénéfique pour la santé et pour l’air ambiant.

  • Savoir choisir ses appareils électroménagers : choisir des appareils à basse consommation. Les appareils de catégorie A+++ sont plus chers à l’achat mais consomment jusqu’à 10 fois moins d’électricité. L’application EcoGator de l’association TopTen peut vous y aider.

2. Réduire sa consommation d’eau

La consommation d’eau est essentiellement le fait de l’industrie et de l’agriculture. L’irrigation représente par exemple 70 % de la consommation d’eau totale dans le monde. L’usage domestique ne représente que 8 % de la consommation totale. Toutefois, il est important de bien savoir gérer cette ressource pour ne pas la gaspiller et faire des économies sur votre facture d’eau.

L’eau potable domestique est une denrée précieuse et elle n’est pas accessible à tous : raison de plus pour l’utiliser avec parcimonie.

ConsoGlobe vous donne 10 astuces pour réduire votre consommation et alléger votre facture.

OPTER POUR LE RÉCUPÉRATEUR D’EAU : certaines eaux n’ont pas besoin d’être potables et parfaitement propres pour être utilisées, comme l’eau servant aux toilettes et à l’arrosage.

Or, la plupart du temps, l’eau utilisée pour les toilettes, le lavage des sols, des murs, de la voiture est de l’eau du robinet filtrée et traitée.

ÉQUIPER LES ROBINETS DE SON DOMICILE : le robinet, ce petit objet si facile d’utilisation et qui gaspille tellement, sans compter le fait que s’il « goutte », ce sont des litres d’eau gaspillés !

Pour éviter cette perte, on peut d’abord opter pour des règles de bons sens, comme fermer le robinet quand on se lave les dents ou ne pas le laisser couler inutilement (un robinet ouvert pendant une minute, c’est 1,5 litre d’eau écoulé). Vous pouvez également équiper les robinets de votre maison d’économiseurs ou mousseurs. Ces petits objets peu onéreux se placent à l’endroit de l’embout plastique du robinet. Une fois installé, l’économiseur mélangera l’eau à l’air, vous assurant un débit tout aussi important qu’auparavant et une consommation moindre.

La douche peut également être équipée d’une douchette écologique qui vous permettra facilement d’économiser 40 % de consommation d’eau grâce à l’intégration d’air dans l’eau. Protection de la planète et économie d’énergie sont compatibles. La magazine 60 millions de consommateurs a testé des douchettes à économie d’eau et préconise la pose de ce matériel sur les robinets et WC. L’étude montre qu’une famille de 4 personnes peut réduire de 30 % sa facture d’eau (en passant de 150 à 100 m³ par an), soit 50 m³ d’eau économisés tout en gardant le même confort.

Ce matériel permet au final une économie située entre 217 et 267 € par an, ce qui représente 45 % DE LA FACTURE D’EAU (30 % d’économe pour l’eau et 15 % supplémentaire sur l’énergie).

De nouveaux équipements ont également vu le jour pour maîtriser sa consommation d’eau comme les systèmes Nebia qui permettent d’économiser jusqu’à 70 % d’eau grâce à un système de micro-gouttelettes !

METTRE UNE BRIQUE DANS LE BAC DE LA CHASSE D’EAU ou une bouteille pleine : ce système D réduit la quantité d’eau nécessaire à l’évacuation. Sur les 150 litres d’eau potable qu’on consomme chaque jour, 30 partent dans les toilettes.

Ou

CHANGER DE CHASSE D’EAU : utiliser la chasse d’eau représente 9 litres d’eau. Il est pourtant facile de diminuer ce débit ou de le réguler en utilisant quelques astuces simples. On peut vérifier les fuites en mettant du colorant alimentaire sur les parois ou directement dans la cuvette. Vous pouvez aussi vous équiper d’une chasse d’eau à double débit ou d’une chasse d’eau écologique qui vous permettra de stopper le débit d’eau au moment où vous relâchez la pression sur le bouton. Les éco-plaquettes peuvent être aussi utilisées pour réguler le remplissage du réservoir et vous permettre d’économiser jusqu’à 4000 litres d’eau par an.

LAVER VOTRE VOITURE SANS EAU : lorsque vous décidez de laver votre voiture, c’est sans doute sans aucune restriction d’eau. Dans une station ou à la main, ce sont des dizaines de litres d’eau qui sont utilisés simplement pour faire briller votre voiture. Tout d’abord, rappelez-vous que ce type d’utilisation d’eau n’est pas vital et, en été ou en cas de mesures de restriction d’eau, bannissez cette activité de vos dimanches après-midi !

Si vous tenez absolument à ce que votre véhicule soit propre, vous pouvez opter pour les produits à utiliser sans eau. Ils sont très simples d’utilisation. Il s’agit de produits à pulvériser sur le véhicule puis à frotter à l’aide d’un chiffon. Et quitte à opter pour le nettoyage sans eau, autant choisir des produits 100 % d’origine végétale et huiles essentielles naturelles. Il existe des produits spécialement conçus pour les vitres ou même pour les jantes.

LE JARDINAGE SANS EAU : le xéropaysagisme… cela vous dit quelque chose ? Il s’agit d’une nouvelle façon de jardiner qu n’utilise pas d’eau ou très peu. Xéro- vient du grec ancien et signifie « sec ». Ce concept est utilisé dans les régions désertiques. L’idée est alors de particulièrement bien choisir les plantes que l’on va cultiver, en les sachant peu gourmandes en eau. Vous pouvez également construire vos espaces de plantation « en étage » afin de permettre à l’eau de pluie de bien s’écouler dans les sols.

CHANGER VOTRE ÉLECTROMÉNAGER : bien sûr on ne va pas vous demander de changer votre lave-vaisselle ou votre lave-linge dans les heures qui viennent. Consommer intelligemment, c’est consommer lorsque le besoin se fait réellement sentir. Cependant, le jour où votre électroménager rend l’âme et que vous vous retrouvez devant un vingtaine de machines, pensez à bien regarder l’étiquette « Énergie » ! Sur l’ensemble de l’électroménager, une étiquette vous informe en effet de la classe énergétique mais également de sa consommation d’eau. Autant de paramètres à considérer lors de l’achat qui vous feront faire des économies ultérieurement. Ainsi, lors de l’achat d’un frigo, d’une machine à laver ou du lave-vaisselle, il est préférable de choisir des produits classés de A+ à A+++.

RIEN NE SE JETTE, TOUT SE TRANSFORME : l’eau n’a pas forcément un usage unique et vous pouvez éviter des pertes d’eau en la réutilisant au quotidien.

Ainsi, placez une bassine pour recueillir l’eau de votre douche en attendant qu’elle soit suffisamment chaude pour vous risquer sous le jet. Lorsque vous attendez que l’eau soit chaude ou bien lorsque vous lavez vos légumes, faites en sorte que cette eau soit récupérée dans une bassine. Cette eau servira à arroser vos plantes.

On peut récupérer l’eau de cuisson des aliments pour de multiples usages. Conserver l’eau dans laquelle vous avez fait cuire vos légumes (carottes, céleris, poireaux, choux…), cela vous fera un excellent bouillon pour ensuite faire des sauces Béchamel ou une soupe au vermicelle. Plus besoin d’en acheter en cubes industriels ! Vous faites cuire des pommes de terre à l’eau ? Récupérer l’eau chaude pour désherber là où votre jardin le nécessite. Efficacité garantie !

Tous ces gestes peuvent représenter des économies d’eau négligeables mais mis bout à bout, ils permettent de préserver cette précieuse ressource. En parler autour de vous ou avec vos enfants permet également de sensibiliser votre entourage à l’importance de préserver l’eau.

Dix ans après la ville du même nom, la Métropole de Montpellier a recruté un agent chargé de traquer le gaspillage d’eau. Il rationalise la ressource… et les finances publiques > www.lagazettedescommunes.com/702052/de-la-matiere-grise-pour-preserver-lor-bleu-a-montpellier/

LA CHASSE AUX FUITES

Les fuites peuvent être négligeables, toutefois, elles comptent beaucoup dans votre consommation d’eau et elles peuvent facilement être évitées.

Selon l’ADEME, un robinet qui goutte c’est 120 litres d’eau gaspillée (600 litres pour une chasse) et coûterait 100 € par an.

Pour vérifier s’il y a ou pas de fuite chez vous, vous pouvez relever votre compteur avant de vous coucher et le lendemain matin (sans ne rien déclencher entre temps, ni robinet, ni chasse d’eau). Si les chiffres n’ont pas bougé, il n’y a pas de fuite chez vous. Sinon, vérifier vos robinets, chasses d’eau, appareils électroménagers pour réparer les fuites. La planète vous dira merci et votre compte en banque aussi.

Comment réduire sa consommation d’eau ?

Privilégier la douche à la baignoire car elle consomme environ 70 % moins d’eau. Quant aux robinets, pensez à installer des économiseurs d’eau, ils vous permettront de diminuer de moitié la consommation d’eau puisqu’ils font couler 6 litres d’eau par minute alors qu’un robinet simple en fait couler entre 10 et 17 litres.

Récupérer l’eau de pluie pour arroser les plantes.

Pendant le brossage des dents, éteindre le robinet chaque fois que vous n’utilisez pas l’eau.

Lessive écologique : comment réduire sa consommation d’eau et d’électricité ?

Le lave-linge représente jusqu’à 30 % de la consommation énergétique d’un foyer. Choix de la machine, mode d’utilisation, astuces pratiques… Voici comment faire des économies tout en préservant l’environnement.

Un lave-linge consomme près de 22000 litres d’eau et plus de 1000 KW/h par an (calcul pour un lave-linge de 2200 W et 6 lessives par semaine). On estime ainsi que la machine à laver représente entre 25 et 30 % de la consommation énergétique d’un foyer et entre 13 et 19 % de la consommation d’eau. Bonne nouvelle : il est possible de réduire la facture pour notre porte-monnaie et pour l’environnement.

Lessive écologique : comment optimiser le lavage des vêtements ?

  • Diminuer la fréquence de lavage : changer de vêtements tous les 3 ou 4 jours est largement suffisant. Un jean peut même être porté pendant une semaine.

  • Optimiser le chargement de sa lessive : selon les notices des fabricants, on peut économiser jusqu’à 50 % d’énergie en lavant une charge complète au lieu de 2 demi-charges.

  • Choisir une machine plus grande : ne vous fiez pas à la capacité maximale indiquée par les fabricants, valable uniquement pour les vêtements en coton mais plutôt à la taille de la cuve (indiquée en litres). Plus celle-ci est large, plus on peut mettre de linge dedans.

  • Choisir une machine économe : un lave-linge A+++ peut vous faire économiser 30 % par rapport à un appareil de la classe A. De même, un lave-linge A+++ consomme entre 45 et 60 litres d’eau par lavage, contre 60 à 90 pour un lave-linge C à A+.

  • Choisir un cycle à basse température : à 60°C, 80 % de l’énergie dépensée par la machine sert à chauffer l’eau. Un lavage à 30°C nécessite trois fois moins d’électricité qu’un lavage à 90°C (chiffres de l’ADEME).

  • Programmer un départ différé en heures creuses où la demande en électricité est plus faible.

  • Zappez le prélavage : cette étape consomme 15 % d’énergie en plus.

  • Augmenter la vitesse d’essorage, ce qui réduira le temps de séchage.

  • Entretenir son lave-linge : un filtre encrassé ou entartré entraîne une plus forte consommation d’énergie.

  • Ne pas surdoser la lessive : non seulement ce n’est pas plus efficace mais il faudra plus d’eau pour le rinçage.

  • Faire sécher son linge à l’air libre : avec une consommation d’environ 350 KW/h par an, le sèche-linge est un équipement très énergivore, rappelle l’ADEME. Étendez votre linge dans une pièce bien ventilée et il séchera tout aussi vite

 

Le déterrage des blaireaux retient enfin l’attention des préfets !

Merci à nos partenaires AVES qui suivent pour nous les différentes consultations et en font le bilan ci-dessous.

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Une nouvelle saison de consultations publiques s’est ouverte depuis quelques semaines à propos des dates d’ouverture et de fermeture pour la saison de chasse 2021-2022 pour tous les départements. Les consultations ayant une incidence sur l’environnement sont prévues par les articles L.123-19-1 du code de l’environnement. Elles donnent la possibilité à tout le monde de donner son avis sur ces décisions administratives. Celles qui sont liées à la pratique de la chasse entrent bien entendu dans ce cadre.
Nous regrettons comme tout le monde que les avis formulés lors de ces consultations publiques ne soient pas assez pris en compte par l’administration. Cette réalité doit toutefois être nuancée en regard des décisions prises en 2020 par les préfets à l’issue des consultations publiques.

2019, amorce d’une tendance de prises en compte des avis lors des consultations publiques

Nous avons noté l’année dernière un certain nombre de changements tout à fait significatifs et inédits par rapport aux années précédentes. Ainsi, de nombreuses Direction Départementales des Territoires (DDT) ont décidé de ne pas proposer la période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau dans le projet d’arrêté publié de 2020.  Beaucoup de préfets et préfètes ont parallèlement décidé de ne pas autoriser la période complémentaire ou l’ont  réduite par rapport à ce qui était initialement prévu.
Ces décisions reflètent une réelle prise de conscience de la part de l’Administration quant aux préoccupations des citoyens vis-à-vis de l’autorisation de la pratique du déterrage. Le bilan des décisions prises l’année dernière nous amène à penser que les avis formulés lors des consultations publiques pèsent de plus en plus dans les décisions des préfets.
Le travail des associations s’ajoute à la participation démocratique du public aux prises de décisions. Les initiatives se multiplient sur le plan médiatique, politique et judiciaire, et participent grandement à cette évolution.

À titre d’exemple, suite à la consultation publique la préfecture des Landes motivait sa décision ainsi :
« De très nombreuses contributions ont été apportées dans ce domaine et les différents arguments avancés par les participants nécessitent un examen approfondi préalable à toute prise de décision. Dans ces conditions, il est décidé de ne pas autoriser une période complémentaire de chasse du blaireau par vénerie sous terre pour la campagne cynégétique 2020/2021.»
La préfecture de la Haute-Loire précisait quant à elle: « Néanmoins, pour prendre en compte une partie des observations et limiter les risques de prélèvement de mères allaitantes, il est retenu de supprimer la période complémentaire du 15 au 31 mai 2021.»

NDLR Le texte de nos messages 2020 était Vous proposez d’étendre la pratique du terrage d’une espèce protégée chez la plupart de nos voisins européens alors que les petits très vulnérables sont encore au terrier à cette période.

Les changements concrets en 2020

Pendant des années les départements autorisant la période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau sont restés quasi invariablement les  mêmes. Une tendance déjà amorcée en 2019 s’est largement confirmée l’année suivante.

Les changements intervenus pour la seule année 2020 sont les suivants:

Les décisions prises en 2020 viennent s’ajouter aux autres départements qui n’autorisent plus la période complémentaire depuis plusieurs années.
L’état des lieux des autorisations, réductions et interdictions des périodes complémentaires s’établit selon cette carte:

Carte ASPAS 2020

Nous encourageons les Directions Départementales des Territoires et les préfets à emboîter le pas aux autres départements qui ont décidé de ne plus autoriser les périodes complémentaires.

La voix du public est de plus en plus écoutée, nous invitons une nouvelle fois chacun à déposer son avis lors des consultations publiques.

Cette année encore nous mettrons en œuvre les moyens nécessaires pour faire entendre aux décideurs que le déterrage n’est plus une pratique acceptée de nos jours. Il est temps pour les pouvoirs publics de légiférer sur les pratiques très critiquées telles que le déterrage afin d’y mettre rapidement un terme.

soutien de Morgan Large

J’ai manifesté mon soutien à l’ action de Morgan devant la mairie de Quimper ce midi.

La pétition : Soutien à Morgan Large, journaliste mise en danger, en ligne depuis le 2 a déjà recueilli plus de 2500 signatures.

Mais par-delà le cas de Morgan, celui d’Inès ou le mien, ce qui est en jeu me semble-t-il c’est notre capacité collective à permettre aux citoyennes et aux citoyens de choisir leurs candidats et les priorités programmatiques : et parmi ces dernières, en Bretagne, à dire que le modéle agro-productiviste nous mène dans le mur.

L’an prochain je fêterai les 30 ans de notre arrivée au Conseil Régional où nous avons combattu en vain les différents “programmes au purin”.

Ce qui m’intéresse ce ne sont pas les promesses programmatiques qui n’engagent que ceux qui y croient mais

1 de créer le rapport de forces (que ne permet pas la dispersion des voix) pour changer l’orientation de l’agriculture en Bretagne.

2 Et par delà le cas breton d’éviter de faire élire l’an prochain une représentante de la dynastie Le Pen pour n’avoir pas su convaincre que le premier tour de la présidentielle se joue lors du premier tour des régionales.
https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/unis-terre-jupiter-4671.html

A vous lire

Alain

devant la mairie de Quimper