Pour un Débat public sur le nucléaire

Suite aux délibérations de la séance plénière du 1er décembre, la Commission Nationale de Ddébat Public publie son avis sur la tenue d’un débat public de programmation relatif à l’énergie nucléaire.

La Commission nationale du débat public (ma parole a du pouvoir !) constate qu’une relance de l’énergie nucléaire en France représente un choix démocratique majeur, engageant les générations futures. Toute personne vivant en France doit pouvoir être pleinement informée de ces enjeux et participer à l’élaboration des décisions concernant cette politique.

En 25 ans, la Commission nationale du débat public a organisé ou garanti 23 débats publics et 38 concertations sur des projets, des plans ou programmes relatifs à l’énergie dont 6 dans le domaine nucléaire. Forte de cette expérience et de cette connaissance de la participation du public uniques en France, la Commission connait la grande sensibilité, voire la conflictualité de ces sujets. Il en résulte une exigence accrue du public quant aux garanties de sincérité et d’impartialité donc d’indépendance et de neutralité de l’instance garante de ces procédures et des démarches participatives.

La Commission souligne que le public n’a jamais pu être pleinement associé à ces choix énergétiques majeurs concernant l’énergie nucléaire.

La Commission constate que la loi du 8 novembre 2019, dite loi « énergie – climat », exclut explicitement du champ du débat public, la programmation pluriannuelle de l’énergie et la stratégie nationale bas carbone, en ne prévoyant qu’une concertation préalable dont les modalités n’ont d’ailleurs pas encore été définies par voie réglementaire.

La Commission constate également que les annonces de relance de la construction de réacteurs nucléaires ont été formulées avant toute procédure de participation du public prévue par les conventions internationales, en particulier la convention d’Aarhus sur l’accès à l’information, la participation du public au processus décisionnel et l’accès à la justice en matière d’environnement, ainsi que l’article 7 de la Charte de l’environnement, de portée constitutionnelle.

A défaut, d’un débat public large, ouvert à toute personne vivant en France, le risque d’une radicalisation des conflits et d’un accroissement de la défiance à l’égard des responsables publics n’est pas négligeable. Seul un débat conduit dans le respect des principes d’indépendance, de transparence, de neutralité, d’argumentation, d’équivalence et d’inclusion qui régissent l’intervention de la CNDP peut contribuer à asseoir la légitimité de toute décision future concernant l’énergie nucléaire en France. La sensibilité de la question nucléaire interroge autant la transition écologique que la démocratie.

https://www.debatpublic.fr/debat-public-sur-le-nucleaire-la-recommandation-de-la-cndp-2686

L’enquête publique sur la demande d’EDF de prolonger la durée de vie à 50 ans du réacteur n°1 de tricastin a lieu actuellement jusqu’au 14 février.

Nous avons déjà une cyberaction : Stop Tricastin 40 ans, ça suffit !

Pour sa part l’Association Stop Tricastin compte remettre au commissaire enquêteur sa pétition , signée par 45 000 personnes , qui demande déjà l’arrêt immédiat du réacteur n°1.

Cette enquête fait suite

– à celle du démantellement de Brennilis le premier mini réacteur Le démantèlement de Brennilis avec sa durée (36 ans et ce n’est pas fini!), son coût avoisinant le milliard, ses difficultés et sa pollution est la démonstration implacable que le nucléaire n’est pas l’avenir et que dans ce parc naturel, ce sera au mieux un retour à l’herbe contaminée vu ce qu’EDF laisse dans les sous-sols en terme de radioactivité.
https://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=3670

– à celle du projet Cigéo, d’enfouissement des déchets radioactifs les plus dangereux à Bure (Meuse).
https://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=3624

– à l’autorisation d’exploiter l’EPR

Cyberaction N° 1410: Autorisation d’exploiter l’EPR : NON
https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/autorisationdexploiterlepr-4906.html

– à la volonté de de permettre que les déchets radioactifs métalliques produits par le démantèlement des installations nucléaires puissent être “libérés” et recyclés dans les filières conventionnelles

cyberaction : DÉCHETS RADIOACTIFS Il ne faut pas ouvrir la boite de Pandore !

https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/dyichetsradioactifsilnefautpasouvri-4738.html

– à La mise en service de l’ICEDA (Installation de Conditionnement et d’Entreposage de Déchets Activés), sur le site nucléaire du Bugey dans l’Ain qui va générer de nombreux transports de matières et déchets radioactifs sur nos routes et voies ferrées, dans nos villes et villages, du Nord au Sud et d’Ouest en Est, à moins que ce soit l’inverse !

cyberaction : ICEDA : halte à la contamination nucléaire généralisée
https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/iceda-halteyalacontaminationnuclyna-4297.html

– au ballon d’essai des mini-réacteurs SMR

cyberaction : Pas de réacteur nucléaire SMR (ni EPR), ni à Cordemais, ni ailleurs!
https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/pasderynacteurnuclynairesmr-niepr-n-5042.html

C’est la première d’une longue série qui va probablement concerner tous les réacteurs de 900 MW après leur quatrième visite décennale (à moins qu’une décision politique remette en cause la mécanique infernale enclenchée par EDF et l’ASN).

Avant de s’intéresser aux problèmes spécifiques du réacteur N°1 il nous semble indispensable de s’intéresser aux problèmes « génériques » communs à tous les réacteurs nucléaires et au système anti-démocratique qui permet qu’ils existent et continuent à fonctionner.

cyberaction N° 1452: Pas de nucléaire dans la taxonomie verte européenne
https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/pasdenuclynairedanslataxonomieverte-5145.html

EDF est endettée, dans une fourchette peu transparente de 34, officiellement, à 61 milliards d’euros,(selon certains experts). Elle a gaspillé en vain plus de 30 milliards d’euros à l’international et envisage d’engloutir de 55 à 100 milliards d’euros pour le rafistolage de ses 58 réacteurs, sans compter le projet de stockage des déchets nucléaires à Bure, les démantèlements, le chantier d’Hinkley Point en Grande-Bretagne pour lequel le directeur financier d’EDF Thomas Picquemal a préféré démissionner .

le MWh des ENR (ENergies Renouvelables) est à moins de 50 euros alors que le MWh de l’EPR est estimé à plus du double comme l’expliquent les auteurs du livre « Nucléaire, danger immédiat » et du documentaire « Nucléaire, la fin d’un mythe » diffusés en 2018.

A moins de se mettre sous tutelle d’une puissance étrangère (Chine? UE ?), le nucléaire d’Etat, en France, est au bout du rouleau.

Le président de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a décrit le 19 janvier les « fragilités du cycle du combustible et du parc nucléaire ». Il a ouvert l’hypothèse d’arrêter à terme le retraitement des combustibles usés, une particularité de l’industrie française.
https://reporterre.net/L-ASN-envisage-l-abandon-du-retraitement-des-dechets-nucleaires

Nous sommes face à un lobby très puissant et d’autant plus dangereux que c’est un monstre aux pieds d’argile soutenu par un Etat qui doit au nucléaire sa place dans le monde. Nous sommes trop divisés et émoussés par, pour certains, une vie complète consacrée à la lutte contre le nucléaire. Si nous restons chacun dans notre pré-carré nous allons perdre par appartement, les efforts que chaque groupe fait dans son secteur pour mobiliser n’étant pas suffisamment mutualisés.

Il nous faut a minima exiger ce débat public national, tel que recommandé par la CNDP, avant toute enquête publique relative aux prolongations des réacteurs de 900 MW. Et ce débat devrait être organisé en associant toutes les parties concernées y compris dans les pays riverains de la France concernés par les conséquences de la prolongation des réacteurs de 900 MW. A l’issue de ce débat un référendum européen, pour ou contre la prolongation des réacteurs de plus de quarante ans, devrait être organisé.

Sans ce débat public préalable on peut considérer que l’enquête publique est illégale car elle ne respecte pas la procédure de participation du public prévue par les conventions internationales, en particulier la convention d’Aarhus sur l’accès à l’information.

En effet, les travaux de remise en état après 40 ans de fonctionnement, les modifications pour mise aux normes « post Fukushima » et les changements dans l’environnement naturel et humain du site du Tricastin sont d’une telle ampleur que le projet de prolongation de l’exploitation au-delà de 40 ans de chaque réacteur concerné s’apparente à la création d’une nouvelle installation.

Par ailleurs, une étude réalisée par l’Institut Biosphère de Genève a montré qu’en cas d’accident, sur un seul des réacteurs de la centrale du Tricastin, la contamination radioactive de nombreuses régions et grandes villes en France et hors de France serait bien supérieure aux seuils actuellement autorisés.

Les frontières administratives du périmètre dans lequel est organisée l’enquête publique ne sont pas du tout adaptées à la nature et à l’ampleur du risque d’accident nucléaire.

Nous proposons de faire ensemble une campagne générale de soutien à la CNDP en direction des parlementaires pour qu’ils saisissent la CNDP en vue d’organiser un débat publique national parallèlement aux démarches spécifiques organisées par les uns et les autres dans leur secteur d’intervention géographique ou technique.

De nous donner éventuellement les moyens d’une campagne d’affiches sur tout le territoire.

D’utiliser pour chaque enquête les signatures de cette campagne générale en réclamant de chaque commission d’enquête ce préalable.

De nous mettre en situation d’attaquer systématiquement toutes les décisions qui ne respectent pas la convention d’Aarhus en créant une base de données de jurisprudences, un annuaire d’avocats spécialisés et un fonds spécifique pour cela.

Projet de politique publique impactant l’environnement ou l’aménagement du territoire

Dans le cas d’un projet de réforme d’une politique publique du gouvernement ayant un effet important sur l’environnement ou l’aménagement du territoire , le Gouvernement, 60 députés ou 60 sénateurs, ou 500 000 ressortissants majeurs de l’UE résidant en France, peuvent saisir directement la CNDP en vue d’organiser un débat public national.

Pour connaître les critères techniques de recevabilité d’une saisine de tiers, vous pouvez également vous reporter aux articles L121-10 du code de l’environnement et R121-28 CE du Code de l’environnement. »
https://www.debatpublic.fr/nous-saisir-735#scrollNav-3

Nous vous proposons donc d’interpeller, en même temps que la commission d’enquête, nos parlementaires, pour leur demander de saisir la CNDP en vue d’organiser un débat public national.

Nous proposons que ces signatures électroniques soient utilisées dans toutes les enquêtes publiques à venir concernant le nucléaire dans tous ses aspects ainsi que les signatures papier qui seraient recueillies localement par tous les groupes mobilisés.

enquete-publique-2797@registre-dematerialise.fr

Madame, Monsieur,

Je soutiens la CNDP dans sa demande d’un débat public national avant toute enquête publique relative aux installations électronucléaires : qu’il s’agisse de construction, de remise en état ou de gestions des déchets les modifications pour mise aux normes « post Fukushima » et les changements dans l’environnement naturel et humain des sites sont d’une telle ampleur que tout projet de prolongation d’exploitation s’apparente à la création d’une nouvelle installation.
Je demande à la commission d’enquête, comme je le fais par ce message, de demander à nos parlementaires de saisir la CNDP en vue d’organiser un débat public national pour erspecter la convention d’Aarhus.

Dans cette attente, veuillez croire en ma vigilance sur vos décisions.

Green Deal 2022 : En Marche Pour la Transition Ecologique Solidaire

Entre un centre gauche explosé façon puzzle et un Mélenchon qui veut représenter la République à lui tout seul, la gauche est morte vive l’écologie.

Une extrême droite à plus de 30%, une droite à 15%, un président sortant à 25% : pas besoin d’être fort en maths pour constater l’impossibilité d’une coalition de la gauche et des écologistes d’espérer conquérir la majorité seuls. On ne peut parler de l’urgence de décisions pour éviter la catastrophe climatique et continuer à raisonner avec des schémas gauche-droite dignes du dernier millénaire.

Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre à nouveau 5 ans dans la lutte contre le réchauffement climatique au moment où nous pourrions nous appuyer sur l’exemple allemand d’alliance des écologistes, de la social-démocratie et des libéraux pour faire basculer l’Europe vers le Green Deal et la transition écologique solidaire.

Faute d’avoir réussi à convaincre qu’il fallait une primaire législative et non présidentielle, il faut mener campagne pour convaincre les déçus de la gauche et/ou du macronisme de voter utile pour l’écologie , d’utiliser le vote Jadot pour envoyer le message

Le vrai sujet
c’est de faire émerger

une majorité de projet

et non une majorité de rejet

Le premier tour de la présidentielle doit être celui de la primaire qui n’aura pas eu lieu entre la sociale écologie et le macronisme.

Rappelons-nous que les Grünens en faisant alliance avec Merkel ont réussi à imposer l’arrêt du nucléaire en Allemagne. Appeler à une majorité identique à la coalition allemande permettrait d’offrir une alternative aux lobbies sur lesquels Macron s’appuye (agro-industries, fissiles, fossiles, fusils …)

En créant des collectifs En marche pour la Transition Ecologique Solidaire, suscitons des candidatures aux législatives pour une nouvelle majorité capable de mobiliser les déçus de tous bords et de faire entrer la France et l’Europe dans la société du Green Deal.

En transformant ces collectifs en Accompagnateurs Citoyens à la Transition Ecologique Solidaire, nous pourrions mener une campagne à l’image de la société à laquelle nous aspirons : citoyenne, écologiste, solidaire.

Et utilisons le bulletin vert pour faire le bras de fer avec Macron et imposer une répartition des candidatures aux législatives susceptible de porter une nouvelle majorité désireuse de faire gagner l’Ecologie, l’Europe et la Solidarité.

Alain Uguen
confondateur des Verts en 83 et 84, élu vert de 1983 à 2001, délégué aux élections et aux élus des Verts dans les années 90

voulez-vous que votre masque ait du pouvoir ?

L’idée c’est une campagne pour proposer aux athlétes se rendant à Pékin aux JO ou au Qatar pour les mondiaux d’envoyer ce message en faveur des droits humains aux pays organisateurs en profitant de leur médiatisation pour utiliser leur masque pour cela.

24/01 Merci à toutes et tous de votre participation à ce débat qui se traduit par l’envoi d’un courrier avec 4 autocollants (voir ci-dessus) grâce à vos envois de timbres et le texte ci-dessous.

Bonjour,

Défenseur des droits de l’être humain et de l’environnement nous avons lancé une cyberaction : JO: boycott diplomatique et affichage humanitaire

https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/jo-boycottdiplomatiqueetaffichagehu-5070.html

La France qui a peur d’une mesure de rétorsion pour PARIS 2024 ne fera rien.

Mais nous proposons aux athlètes olympiques et paralympiques d’utiliser leurs masques pour envoyer un message au pays organisateur sur le respect des droits humains dans ce pays (Ouighours, Hong Kong, Singapour…).

Nous te proposons ces étiquettes autocollantes à apposer sur ton masque devant les médias.

Nous serions honorés que tu acceptes de mettre ta notoriété au service d’un message d’universalisme des droits humains que devraient représenter les Jeux Olympiques.

En te remerciant d’avoir pris le temps de lire et de réfléchir à cette proposition.

Je te prie d’accepter tous nos vœux pour cette nouvelle année sur tous les plans.

Alain Uguen

Trésorier

Ajout du 18 janvier

Merci de tous vos retours. ;o)

Suite aux différents commentaires voici une proposition. L’idée initiale c’était d’inviter les sportifs en situation de représenter leur pays (en particulier sur un podium) d’envoyer un message clair aux pays organisateurs en portant un masque avec cette inscription.

Les essais avec les fabricants de masques (pour savoir si possibilité d’inscription en usine) n’ont rien donné. Je propose donc de faire simplement des étiquettes autocollantes, d’en envoyer une plaque aux Fédérations sportives concernées et à celles et ceux d’entre vous qui en veulent.

K’ai mis un commentaire sur la page Facebook de l’équipe de France olympique et paralympiques que je vous propose de commenter.
https://www.facebook.com/equipefra

Seriez-vous prêts à nous envoyer une enveloppe timbrée à votre adresse pour recevoir un masque FFP2 avec la mention droit et/ou Human ?

L’opération “votre  pare-choc a du pouvoir” s’est traduite timidement par une trentaine d’envois. Avant de mettre de l’énergie à commander des masques, faire faire deux tampons et imprimer ces masques avec les tampons, les expédier, nous préférons savoir si vous êtes prêts à vous mobiliser ou pas.

Si c’est oui, merci de répondre à ce message dans les commentaires.

 

Mobilités en Cornouaille.

La priorité c’est l’élaboration d’un plan de la mobilité cornouaillaise pour réduire l’impact de la circulation sur les émissions de gaz à effet de serre en développant les possibilités pour chacun au travers des transports en commun, du covoiturage, de plans vélo et de la marche de se déplacer autrement au moins une fois par semaine.

Cela nécessite une vaste enquête tant au niveau de chaque commune qu’au niveau de chaque zone d’activité pour connaître les déplacements de chacun afin d’alimenter un site qui permette de proposer à chacun à tout moment un éventail de choix alternatifs à l’autosolisme.

Pour ce faire il serait judicieux d’associer les équipes municipales, les citoyens, les associations, les syndicats, les entreprises, les collectivités pour avoir une radiographie la plus fine possible des déplacements en Cornouaille.

Etablir une cartographie des aires de covoiturage possibles en fonction de ces déplacements.

Gestion locale d’un parc de véhicules

La commune et ses satellites, l’hôpital, les administrations de l’Etat, du Département et de la Région : chacun a sa propre gestion de véhicules qui ne servent qu’aux heures de travail les jours ouvrables.

Pourquoi ne pas étudier

a la gestion centralisée de tout le parc véhicules à l’échelle d’un territoire

b la création d’un service payant de location de véhicules hors heures ou jours ouvrables intégrant des véhicules de particulier en auto-partage

Développer l’info sur les sites publics de co-voiturage BreizhGo ou ouestGo

Développer les Transports doux

Nous cherchons des partenaires pour mettre sur pied un forum des déplacements doux le 1er mai en lien avec la course Elle et Lui du Quimper Athletisme.

La marche c’est le pied

La marche c’est le pied

La proposition c’est de prendre l’attache de tous les partenaires concernés par les transports doux = marche, vélo, transports en commun (clubs, associations, Sécu, Collectivités locales (ville, QBO, Département, Région), QUB, SNCF, autocaristes..

Par-delà la journée destinée à permettre à tous les acteurs de faire connaitre leurs activités, l’idée c’est de proposer de creuser des pistes de développement des transports doux pour se rendre au boulot, pour les loisirs ou pour les vacances (vacances sans ma voiture).

L’idée c’est d’inviter tous les clubs de marche sportive ou pas, la CPAM, l’Hopital… ,pour organiser une campagne en faveur des déplacements doux ,

Faire des enquêtes à la fois dans les zones d’activité pour savoir qui y vient d’où et dans les différentes communes du territoire pour développer le co-voiturage : si chacun accepte des trouver un autre mode de déplacement que la voiture individuelle une fois par semaine cela fait 20% de circulation en moins donc une circulation plus fluide moins de pollution, de perte de temps et de stress.

Co-voiturage organiser des réseaux pour permettre à celles et ceux qui le souhaitent de faire trajet commun avec d’autres pour aller au boulot ou d’aller aider des personnes en difficulté de déplacement à sortir de chez elles pour marcher.

Mettre en place dans chaque zone d’activité un endroit où un marcheur, coureur, cycliste etc.. puisse prendre une douche et se changer avant d’aller au boulot

les Transports en commun pour relier des circuits de rando avec des trajets de car ou de bus :

· vacances sans ma voiture : je viens sans voiture, ou j’y habite et je veux randonner on me fournit des idées de rando à partir d’arrêts de cars sur l’ensemble du territoire intercommunal.

· Dimanche sans ma voiture : sans rien débourser on me fournit des balades reliés aux bus gratuits le dimanche

Primaire populaire Inverser le calendrier : les législatives avant la présidentielle

Le problème quand on a raison trop tôt c’est qu’au moment où on le dit c’est inaudible et que quand cela devient audible, personne ne se souvient du propos initial.

Ainsi je plaide pour une primaire citoyenne depuis le 21 avril 2002 convaincu que c’est la seule solution pour éviter de laisser à l’extrême droite la maitrise du débat. Je l’ai fait en créant primaire.org et même en étant candidat à la primaire interne des Verts en 2006.

L’idée de primaire citoyenne a fini par s’imposer au PS d’abord puis à droite. Mais sa focalisation sur la présidentielle a servi à fusiller le candidat qui en est sorti vainqueur soit en tant que président élu mais vite privé de majorité (Hollande) soit comme candidat privé de soutiens ( Fillon et Hamon).

J’en suis donc venu à l’idée que la primaire citoyenne reste une bonne idée pour remettre les citoyens au cœur du débat politique mais qu’il faut la faire sur les législatives pour éviter le tout à l’égo qui finit par perdre ses héros.

Et c’est là que je suis, pour une fois, d’accord avec Bernard Poignant : il faut une coalition à l’allemande (qui) trouve un débouché pour répondre à leur aspiration.

Pour ça il faut remettre les choses dans l’ordre inversé par le tandem Jospin-Raffarin : comme les allemands mettre les législatives avant pour mesurer le rapport de forces, ensuite instaurer une discussion entre les forces qui veulent gérer ensemble pour trouver un compromis et enfin désigner l’animateur de cette majorité qui est généralement celui de la force la plus importante.

Dans l’éclatement façon puzzle de l’univers social-écolo, cela nécessiterait un candidat qui accepte l’idée d’une primaire législatives permettant de répartir les candidatures au niveau de chaque région et de lui assurer le leadership pour représenter cette coalition au premier tour de la présidentielle afin de négocier entre les deux tours avec le président sortant pour obtenir comme les gruenens en leur temps une sortie du nucléaire et la mise en œuvre de la Transition par une coalition regroupant comme en Allemagne les écologistes, les sociaux-démocrates et les libéraux européens.

Mais je crains que la décomposition du paysage politique français ne soit pas suffisamment avancée pour permettre à une telle idée de germer pour éclore au printemps.

Alain Uguen
Les amis des 150

TRIBUNE Comprendre les français

Consultation publique : projet d’arrêté autorisant les néonicotinoïdes

Un projet d’arrêté autorisant à nouveau pour la campagne 2022 l’utilisation de semences de betteraves sucrières traitées avec des néonicotinoïdes, insecticides aux effets néfastes pour les abeilles, est mis à la consultation du public jusqu’au 16 janvier, a annoncé lundi le ministère de l’Agriculture.

Le projet d’arrêt, pour lequel chaque citoyen est invité à donner son avis autorise au titre de la campagne 2022 et pour une durée de 120 jours, l’emploi de semences de betteraves sucrières traitées avec des néonicotinoïdes  tel que l’imidaclopride, ou le thiamethoxam. L’arrêté est accompagné de restrictions sur les cultures qui peuvent être implantées les années suivantes, afin de réduire l’exposition des insectes pollinisateurs aux résidus éventuels de ces produits.
De quoi susciter des Verts à Greenpeace, des réactions outrées. Le porte-parole de Yannick Jadot, Hubert Julien-Lafferière évoque dans un communiqué partagé par la sénatrice et également porte-parole Mélanie Vogel, “l’un des plus graves reculs du quinquennat d’Emmanuel Macron en matière de biodiversité. Il ajoute: “avec ce nouvel arrêté, le gouvernement montre qu’il préfère toujours servir les lobbys plutôt que de tenir compte des études scientifiques.

Consultation publique : projet d’arrêté autorisant provisoirement l’emploi de semences de betteraves sucrières traitées avec des produits phytopharmaceutiques contenant les substances actives imidaclopride ou thiamethoxam et précisant les cultures qui peuvent être semées, plantées ou replantées au titre des campagnes suivantes

Dates et lieu de la consultation
La consultation est ouverte du 24 décembre 2021 au 16 janvier 2022 inclus,
en cliquant sur le lien suivant :

participez à la consultation

Hérault – Néonicotinoïdes, un débat qui réduit la nature à sa valeur financière

Les néonicotinoïdes “tueurs d’abeilles” à nouveau autorisés? Les écolos sont ulcérés

Proposition de texte à déposer sur le site de la consulation que nous vous invitons à modifier à votre goût

Lorsque les insecticides néonicotinoïdes sont utilisés en traitement des semences ou du sol sous forme de granules, il a été démontré que leurs substances actives s’infiltrent dans le liquide de guttation de nombreuses plantes. Bien qu’il existe peu de publications à ce sujet, les recherches menées jusqu’à présent indiquent que des résidus de néonicotinoïdes peuvent être observés dans l’eau de guttation à des niveaux de concentration élevés. Afin d’étudier ce phénomène plus en profondeur, Greenpeace a analysé le liquide de guttation exsudé par des plants de maïs cultivés dans deux champs, en Hongrie. Les résultats ont révélé la présence de pesticides néonicotinoïdes dans l’eau de guttation à des niveaux de concentration élevés. Il existe donc un risque d’exposition toxique pour les abeilles qui butinent l’eau de guttation, ce qui justifie pleinement les restrictions qui pèsent actuellement sur l’utilisation des néonicotinoïdes.
Je demande donc l’abandon de cet arrêté.

Pesticides : la colère des ONG et des associations

La consultation publique ouverte du 21 décembre 2021 au 11 janvier 2022 sur l’épandage des pesticides est perçue comme une provocation par les opposants à ces poisons.

Ce que propose le gouvernement

Sur la mesure essentielle visant à imposer une zone non traité élargie à 10 mètres pour les CMR2 (décision qui rappelons-le repose sur un avis de l’ANSES) ? Rien ! Nos organisations avaient cette crainte aujourd’hui confirmée. Cette mesure pourrait faire l’objet d’un nouvel arrêté après l’été 2022, soit après les élections et alors que les épandages iront bon train ! Pourquoi ce délai ? Il se pourrait que cette mesure soit prise dans l’attente d’un nouvel avis de l’ANSES qui serait plus « favorable » aux utilisateurs. Le gouvernement cherche donc à instrumentaliser l’agence sanitaire à des fins politiques pour plaire à la FNSEA.

Sur l’information du public en amont des épandages ? Rien ou si peu car cette obligation est renvoyée aux chartes qui – rappelons-le – sont rédigées par les … utilisateurs eux-mêmes ! En gros, si ces derniers incluent dans la charte la mention d’un affichage A4 en mairie en reprise des pulvérisations (dès février ou mars), cette information pourrait être jugée recevable ou suffisante. Il devrait y avoir une circulaire qui précise ce que le gouvernement entend par « une information préalable à l’utilisation des produits ». Les modalités de ces informations seront laissées à l’appréciation du Préfet qui va se trouver sous pression des organismes agricoles et risque fort bien de leur donner satisfaction avec une information a minima. Les riverains risquent donc de ne toujours pas savoir quand précisément et avec quels produits les zones agricoles près de chez eux sont traitées.

Concernant le dernier point, la protection des travailleurs se trouvant à proximité des zones d’épandages. Le gouvernement considère leurs lieux de travail comme des « habitations », ces lieux seront donc soumis aux mêmes règles que celles des riverains, qui rappelons-le sont loin d’être protectrices. Sauf erreur, rien n’est précisé pour les travailleurs se trouvant sur zone de façon temporaire.

Vous pouvez retrouver en ligne sur le site de la consultation d’autres détails.

Ce que proposent les associations

Sur le moyen et long terme bien sûr, ce que nous voulons c’est la fin des pesticides de synthèse dangereux pour la santé et l’environnement, comme cela est proposé dans l’Initiative Citoyenne Européenne sur les pesticides que nous avons porté et déposé à l’UE mais en attendant d’atteindre cet objectif, nous devons agir sur le court terme pour espérer de meilleures mesures de protection des populations vulnérables exposées aux pesticides!

Et donc plus précisément concernant ces textes, nous devons impérativement les renforcer!

Ce que nous voulons (a minima):

  • de vraies zones de protection sans pesticides à proximité des lieux et des populations exposées qui soient réellement efficaces (il est avéré que les produits de type pesticides peuvent se retrouver à plusieurs centaines de mètres de leurs lieux de pulvérisation)
  • une information précise (quand et quoi) concernant les épandages de pesticides à l’attention de toutes les personnes exposées. Cette information doit être facilement consultable, préciser l’heure, le jour et le type de produit épandus ainsi que le type de matériel utilisé pour effectuer ces pulvérisations.Nous vous proposons de déposer le texte sur le site de la consultation.

participez à la consultation

Pesticides : la colère des ONG et des associations

* AMLP, Collectif Victimes pesticides de l’Ouest et du Nord, Eau et Rivières de Bretagne, FNE, Générations Futures, UFC Que Choisir, Vigilance OGM 16, l‘union syndicale Solidaires

Remplacer le tout à l’égo par le toutes et tous égaux : Vive le modèle allemand

Contrairement à nous français qui désignons le président avant de désigner les députés, les allemands votent pour les députés à la proportionnelle puis ceux-ci prennent le temps de se mettre d’accord sur un programme de législature avant de désigner celui et celle qui animera la coalition majoritaire.

Pour faire ça en France nul besoin de changer la constitution, il suffit de commencer par une primaire législatives qui aura le mérite d’obliger les partis à dire s’ils sont prêts à gouverner ensemble, puis de répartir les candidatures à la proportionnelle, de se mettre d’accord sur un programme de gouvernement et enfin de désigner celle ou celui qui sera le plus à même de représenter la coalition ainsi créée à la présidentielle.

Le travail de mobilisation ayant été fait pendant la campagne de la primaire législative dans les 577 circonscriptions, le temps de la campagne présidentielle n’a pas besoin d’être très long car la politique c’est de la dynamique pas de l’arithmétique.

Il n’est pas sérieux de critiquer le jupiter sortant sans dire avec qui sa ou son successeur entend gouverner.

Remplacer le je par le nous éviterait d’être à genoux.

Nous citoyennes et citoyens de ce pays, entendant décider de qui doit nous représenter et pour que faire, revendiquons que le « toutes et tous égaux » remplace le « tout à l’égo. »

A 6 mois des législatives, nous avons largement le temps de mettre en place une dynamique dans une primaire législatives qui redonne de l’espoir aux générations futures.

Alain Uguen
les Amis des 150

Nucléaire questions et mensonges.

Ce message ne s’adresse pas à ceux d’entre vous qui êtes engagés dans la lutte contre le nucléaire, mais à ceux qui suivent ces questions de plus loin et qui sont perturbés par les  annonces contradictoires le concernant. Lambition du texte ci-dessous est de faire un  point sur les polémiques actuelles, à partir de données classées par thème permettant à  chacun de piocher des informations en fonction de questionnements ou de réponses à  apporter face à l’argumentation des tenants du nucléaire présenté comme indispensable à la lutte contre le réchauffement climatique, immense mensonge, comme celui concernant la sortie du nucléaire en Allemagne.
Pierre Péguin, décembre 2021.

Face à l’offensive médiatique pour relancer du
nucléaire revenu en grâce, avons-nous perdu la
bataille idéologique ?

La bataille idéologique autour du nucléaire est relancée depuis peu autour de la
problématique du climat qui mobilise beaucoup de jeunes et de militants écologiques. Pour le lobby du nucléaire affronté à de multiples difficultés et au bord de la faillite, c’est  inespéré et il mobilise ses réseaux pour prétendre que sa production électrique est  « décarbonée », que l’arrêt du nucléaire en Allemagne s’accompagne de l’augmentation  de la consommation de charbon, et que les énergies renouvelables posent trop de  problèmes.
Le spectacle a de quoi déconcerter. Alors que le mouvement écologiste s’est construit  dans les années 1970 en France contre l’essor de l’industrie nucléaire, nous voyons cette  dernière tenter aujourd’hui d’investir nos terrains de lutte. L’offensive est générale. Elle se  fait à grands coups de campagnes publicitaires avec le soutien d’élus, et d’influenceurs  tels que Jancovici de Shift Project, dans le but de convaincre l’opinion publique d’accepter  la construction de nouveaux réacteurs.
Le combat est particulièrement intense auprès de la Commission européenne et du  Parlement européen. L’enjeu est de taille, il s’agit pour le gouvernement français d’obtenir  que l’Europe classe le nucléaire comme une énergie « verte », car prétendument  « décarbonée ». Pour cela E. Macron s’allie à certains Etats contestés tels que la Hongrie, la Pologne et la Tchéquie, et pour avoir leur soutien s’engage à soutenir que le gaz naturel soit aussi qualifié de « vert », et à fermer les yeux sur le charbon polonais !

Le sujet s’infiltre dans la campagne présidentielle, entre les pro nucléaire (le PC, toute la  droite et l’extrème droite) et les rares anti (NPA, FI, EELV) qui n’appellent qu’à un arrêt  progressif calqué sur le scénario Negawatt. L’opposition radicale appelant à l’arrêt au plus  vite pour nous épargner d’avoir à subir une catastrophe atomique est donc absente des débats de la prochaine élection…. Et si deux des six scénarios présentés par le réseau de transport d’électricité RTE montrent bien que nous pourrions produire une électricité 100% renouvelable sans recourir au nucléaire, il n’est question bien sûr que de construire de nouveaux réacteurs que réclame même la Cour des Comptes !

Dans le même temps en France, les déclarations se succèdent annonçant l’imminence de la décision de construire de nouveaux EPR, et même de lancer une filière de petits réacteurs, tandis qu’en sous-main et sans attendre les autorisations officielles, EDF passe déjà ses commandes. Le fiasco des projets en cours, les difficultés financières d’EDF et d’Orano/Areva sauvés de la faillite par les contribuables n’empêchent pas nos dirigeants de foncer dans le mur….

Non le nucléaire ne sauvera pas le climat, c’est un
mensonge que de le prétendre décarboné, de plus il contribue au
réchauffement climatique, tout en répandant dans l’environnement
de dangereux éléments radioactifs.


S’il est vrai que le fonctionnement d’un réacteur n’émet pratiquement pas de gaz
carbonique, par contre tant l’amont que l’aval consomment beaucoup d’énergie fossile,  nécessitent beaucoup d’extraction, et génèrent énormément de pollution : Béton et acier de la construction du réacteur, extraction du minerai d’uranium abandonnant aux populations locales démunies des stériles radioactifs, transport jusqu’à Malvesi (Narbonne) où est affiné chimiquement, enrichissement au Tricastin, élaboration des barres de combustibles à Marcoule, Romans, livraisons aux centrales, etc. .
Et en aval, une fois « usés » les combustibles sont transportés à la Hague pour y être retraités et stockés dans des piscines déjà saturées. Les plus dangereux d’entre eux devront être gérés pendant des centaines de milliers d’années avec un coût énergétique carboné incalculable et des installations gigantesques nécessitant d’énormes travaux….Ainsi la création contestée d’un immense centre de stockage souterrain (Cigéo), à Bure dans la Meuse, nécessiterait des travaux pharaoniques pendant des dizaines  d’années. Enfin le démantèlement à venir des centrales nécessitera des travaux importants qui poseront des problèmes difficiles à résoudre.
Tous comptes faits prétendre que le nucléaire fournit une énergie décarbonée est un immense mensonge !

ET les centrales réchauffent leur environnement.

Les centrales thermiques n’ont pas un bon rendement thermodynamique à part celles au gaz , tandis que celles à l’uranium plafonnent à un tiers, ce qui signifie que lorsqu’un réacteur fonctionne par exemple à sa puissance électrique de 950MW , il émet deux fois plus de mégawatt dissipés en chaleur qui réchauffe ou évapore de l’eau, perturbant l’environnement. Cette chaleur est inutilisable car il est beaucoup trop dangereux de mettre du nucléaire près des villes, c’est pourquoi elle ne sert qu’à développer des élevages ridicules de crocodiles….


Le nucléaire ne sauvera donc pas le climat, il en subira plutôt les conséquences,
Les centrales atomiques sont vulnérables aux événements climatiques (inondations, sécheresse), et aux séismes imprévisibles. Tandis que les renouvelables, très dispersés  dans le pays, ne peuvent subir que des dégâts localisés.
L’industrie nucléaire est un danger pour les populations par les rejets réguliers, dans l’eau  et l’air, de contaminants radioactifs qui affectent leur santé. Quant au risque croissant de  catastrophe on en imagine mal les conséquences qui affecteraient toute l’Europe occidentale et au-delà. Par ailleurs elle génère des déchets d’extrême dangerosité qu’on  ne sait pas gérer.
Enfin la société nucléarisée est incompatible avec un fonctionnement démocratique : Il y a-t-il jamais eu en France un débat national, un referendum, une décision de l’Assemblée à ce sujet ?


Pour Bernard Laponche, de Global Chance “L’énergie nucléaire ne répond pas au défi  climatique”.  et « Le nucléaire est la plus mauvaise méthode pour  faire bouillir de l’eau » .


Voir également ce texte collectif : « le nucléaire ne sauvera pas le climat »


Le grand mensonge à propos de la politique
énergétique controversée de l’Allemagne
:
Après la catastrophe de Fukushima en 2011, l’Allemagne a décrété la sortie du nucléaire et décidé de miser sur le développement des énergies renouvelables. Sur les 17 centrales existantes, onze sont déjà fermées, les six dernières le seront très prochainement. Une décision fort critiquée en France. Nos voisins germains sont accusés d’accroître leur  consommation de charbon, ce qui entraînerait une augmentation de leurs émissions de  CO2. Ainsi P. Thevenot porte parole d’En Marche a pu annoncer “prôner la fin du nucléaire permettra simplement de rallumer des centrales à charbon comme cela a été fait en  Allemagne”.
En réalité, rien n’est plus faux. La production électrique des centrales nucléaires et au  charbon ont baissé radicalement, tandis que celle des renouvelables a pris le dessus. Ainsi en 2014 le charbon contribuait pour 45% à l’électricité produite, il n’en fournit plus que 24% aujourd’hui. La part du nucléaire est passée de 27% à 11% en 2020. Mais ce sont les énergies renouvelables qui ont largement compensé cette baisse. Leur part dans la production d’électricité a atteint 44% en 2020 et le nouveau gouvernement annonce  vouloir accélérer cette transition.
Il est vrai qu’une nouvelle centrale à charbon a été mise en service en 2020, mais leur  nombre global a bien baissé, passant de 84 en 2010 à 63 aujourd’hui. Certes, la part de  l’électricité produite par les centrales à gaz (energie fossile la moins polluante et la plus  efficace) a un peu augmenté, passant de 12% à 16%, mais au final ce sont bien les  énergies renouvelables qui ont couvert le recul du charbon et de l’uranium, devenant, et  de loin, la source d’électricité la plus importante.
Évidemment, les émissions allemandes de gaz à effet de serre sont encore plus élevées  que celles de la plupart des autres pays européens, du fait de sa tradition du charbon et  de l’importance de son industrie, mais ce n’est pas la décision de sortie du nucléaire qui  en est la cause, et encore moins la forte progression des renouvelables.

Notons que l’Allemagne reste le 2ème exportateur mondial d’électricité, en particulier à  prix élevé vers la France aux heures de pointe. Celle-ci reste 1er exportateur d’électricité,  mais à prix cassé car il s’agit de la surproduction nucléaire en heures creuses…..
Une enquête menée cette année à l’occasion des 10 ans de cette sortie du nucléaire montre que trois quarts des Allemands saluent cette décision et jugent sévèrement ses voisins français dont le risque de catastrophe de l’un de ses vieux équipements menace toute l’Europe occidentale.

 


Les “petits réacteurs modulaires” un mirage de plus?
https://www.can-ouest.org/la-france-nucleaire-apres-les-maxi-les-mini/,
Pour les défenseurs du nucléaire, ces réacteurs de plus petite taille (ou “SMR”) seraient  plus sûrs et plus facilement acceptés par la population. Pourtant, il ne s’agit pas de  réacteurs “de poche” ! Avec 170 MWe, Nuward, le projet français dans les cartons,  représente 40% de la puissance du réacteur 1 de Fukushima, ce qui est loin d’être  dérisoire.
Si des réacteurs plus puissants sont effectivement plus difficiles à construire et à gérer,  multiplier les installations de petite taille soulève d’autres problèmes : encore plus de sites nucléaires et des transports radioactifs potentiellement plus nombreux, qui accroissent la  vulnérabilité du territoire français face au risque d’accident et au risque terroriste.
Et malgré leur petite taille, ces nouveaux réacteurs continueront à générer des déchets  radioactifs tout aussi ingérables. Ils relâcheront des radioélément dans l’environnement et  seront toujours une menace de catastrophe atomique. Enfin Ils perpétueront la pollution  des mines d’uranium et la dépendance de la France envers les pays producteurs de  minerais.
Leur prix est annoncé comme élevé, et le coût de leur électricité serait deux fois supérieur à celui des grands réacteurs. Les retards et surcoûts rencontrés par les deux seuls SMR actuellement connus dans le monde montrent qu’au delà de l’effet d’annonce et de mode, l’urgence climatique peut attendre…..

Cette volonté de développer les SMR apparaît comme une ultime tentative pour sauver une industrie en difficultés techniques et financières, avec l’espoir de vendre et d’exporter cette technologie. Mais leur commercialisation ne se fera pas avant une douzaine
d’années ! Le coût prévisionnel par MW installé serait triple de celui de l’éolien, sans compter les dérives possibles. Y investissent néanmoins actuellement, entre autres, le constructeur de moteurs d’avions britannique Rolls-Royce, et Bill Gates !

Peut-on arrêter quasi immédiatement la production
d’électricité nucléaire du pays ?

La question est-elle bien posée ?
Prenons l’exemple d’un immeuble dont on s’aperçoit qu’il menace de s’effondrer. On  l’évacue immédiatement, ou on attend d’avoir trouvé des conditions d’accueil des  habitants à reloger au moins aussi bonnes que dans leur ancien logement ?


Ne sommes-nous pas dans la même situation pour le nucléaire ? Tout le monde sait que  nous sommes menacés d’une catastrophe majeure, l’État s’y est préparé, il a fixé les  procédures réglementaires : L’armée est prête à assumer la gestion des flux de population à évacuer ou au contraire à bloquer chez eux ; il est déjà décidé que le seuil de  radioactivité artificielle subi par la population sera multiplié par 20 (augmentant d’autant  le nombre de victimes de la radioactivité); il est même prévu par l’Europe que la France  pourra continuer à exporter son blé contaminé (sauvant ainsi l’agriculture industrielle du  pays au détriment de la santé des consommateurs…), etc.


Tout est prêt, car tous les responsables savent que nous pouvons subir cet effondrement  d’un jour à l’autre.
,
Alors pourquoi ne pas arrêter dès maintenant cette technologie mortifère quelles qu’en soient les conséquences et les difficultés rencontrées ?
Et nous sommes là au cœur du problème, la « grandeur de la France », la poursuite de  l’armement atomique, les intérêts économiques et politiques, la quasi religion du nucléaire dont les grands prêtres sont souvent issus (formatés?) de Polytechnique-Corps des mines, concourent à imposer à la population le risque majeur d’avoir à subir cette terrifiante épreuve !


Enfin nous savons que l’Arrêt quasi immédiat du nucléaire est possible,
,
Les installations de production d’électricité européennes sont actuellement
surdimensionnées, et nous pouvons nous appuyer provisoirement sur elles, quitte à ce que certaines consomment des énergies fossiles, le temps que nous mettions en pratique une  politique de sobriété et que nous développions à notre tour suffisamment de renouvelables. Cela ne serait-il pas préférable à cette menace de catastrophe permanente  que fait peser sur nous cette énergie du passé ?
Qu’avons-nous à gagner à la « concurrence » entre les catastrophes climatiques et  nucléaires conduisant à un véritable négationnisme du péril nucléaire ?
,
On peut combattre les deux par une politique de sobriété …. dont on ne prend pas le chemin.


Macron l’a dit, « sans nucléaire civil pas de nucléaire  militaire et inversement », . Il faut se débarrasser des deux.

Les victimes du nucléaire. La Commission Internationale de Protection contre les  Radiations (CERI) a publié un rapport alarmant en 2003,

Il apparaît qu’une véritable épidémie de cancers, leucémies et autres pathologies s’est  développée à partir des années 70 liée aux multiples explosions de bombes atomiques  (plus de 2000 dans le monde) qui ont entraîné la dispersion de radioéléments sur  l’ensemble de la planète. Ceux-ci ont été terriblement préjudiciables à la santé non  seulement dans les zones d’essai, mais aussi partout dans le monde et l’ADN de tout le  vivant a été touché. Les résultats de l’étude sont impressionnants : De 1945 à 2002, 60  millions de morts, le double de cancers, les mortalités enfantines et autres. Combien  aujourd’hui ?
La France a contribué à ce carnage par ses 210 essais de bombes atomiques dans le sud-algérien et en Polynésie, elle laisse aux populations autochtones maladies et morts  prématurées dont elle résiste à en reconnaître la responsabilité.
L’uranium appauvri. Mais ce n’est pas tout, la France exporte des armes équipées  d’uranium (dit « appauvri »). Très lourd, habillant les têtes de projectiles, il est efficace pour transpercer les parois des blindages, des tanks, de béton. Leur explosion libère de  grandes quantités d’aérosols radioactifs d’uranium qui contaminent éternellement l’environnement. C’est criminel pour les populations qui en sont victimes.
http://arretsurinfo.ch/category/international/europe/france/page/6/,


Quant aux personnels qui ont à gérer l’armement nucléaire leur sort est peu enviable.
D’après une étude portant sur les années de 1970 à 1996, ceux qui ont manipulé des têtes nucléaires sur la base sous-marine de Brest (presqu’île de l’Ile-Longue) n’avaient aucune protection contre la radioactivité dont les dangers leur ont été dissimulés. Un quart d’entre eux était mort à 62 ans, et il y a eu nombre de cancers parmi le autres. Les familles se battent pour que l’armée reconnaisse ses fautes. https://www.asso-henri-pezerat.org/brest/.


Qu’en est-il sur la base de Toulon ou à Valduc là où sont fabriqués les missiles ?
Face à la barbarie du nucléaire militaire, il faut appeler à signer le traité d’interdiction des armes nucléaire (TIAN ) de l’ONU déjà ratifié par plus de 50 Etats et approuvé par 122 pays. Ce traité équivalent à celui d’interdiction des armes chimiques est l’avancée la plus importante de ces dernières années car il permet à un Etat comme la France de renoncer à l’arme nucléaire sans attendre que les autres puissances nucléaires fassent de même.
Nous avons à condamner la menace que représente l’armement nucléaire français, sans attendre que les autres pays fassent de même.


Peut-on au moins compter sur la protection des organismes officiels de
protection contre les rayonnements ?
En fait, nationaux ou internationaux, ils font tout pour cacher la gravité des dégâts humains de cette technologie et en nier le nombre de victimes. Ils ont d’abord pour rôle de protéger l’industrie de l’atome plutôt que la santé des populations. Ils vont jusqu’à prétendre que les pathologies liées aux contaminations radioactives sont dues pour l’essentiel à la « nucléophobie »! Ils obligent les populations biélorusses à vivre dans le « jardin nucléaire », en application du programme Ethos-Core, et vont jusqu’à supprimer les cures de pectines pouvant alléger les souffrances des enfants contaminés!
http://coordination-antinucleaire-sudest.net/2012/index.php?post/2016/11/07/Vivre-dans-le-jardin-nucleaire-avec-Ethos-un-crime-contre-l- humanite,

Cela montre ce qui nous attend en cas de catastrophe en France, soyons sûrs que les autorités prétendront que « la situation est sous contrôle » après avoir muselé les voix  discordantes et neutralisé la Criirad (Commission de recherche et d’information  indépendantes sur la radioactivité) pour que ne soit pas diffusées les mesures réelles de radioactivité ambiante….  
Il ne faut pas hésiter à qualifier les activités nucléaires aussi bien militaires que civiles de  criminelles.

Dans le monde, La fin programmée de l’énergie
nucléaire ?
La nouvelle édition du « World Nuclear Industry Status Report » sur la situation du  nucléaire civil dans le monde vient de sortir. Ce rapport présente chaque année un panorama du parc nucléaire mondial. Bien que maintenu à flot par la Chine, il ne couvre que 10 % de l’électricité mondiale produite, soit 2 % seulement de l’énergie totale consommée sur la planète.. Il n’est guère optimiste pour l’avenir…

Un déclin irréversible ? Tandis que le plus grand constructeur de l’histoire du nucléaire Westinghouse a fait faillite en 2017, Areva techniquement en faillite a été sauvée par l’État et restructurée, devenant Orano pour une part de ses activités.
Les réacteurs vieillissants ne sont guère remplacés, tandis que les énergies renouvelables sont de plus en plus compétitives. À la mi-2021 33 pays exploitaient 415 réacteurs nucléaires, d’âge moyen de 31 ans. Par ailleurs, en 2020, la production nucléaire a diminué de 4 %, tandis que la production électrique de l’éolien et du solaire a augmenté de 13 %.
Cela s’explique notamment par la perte rapide de compétitivité de l’énergie nucléaire :
entre 2009 et 2020, les coûts du solaire ont baissé de 90 % et ceux de l’éolien de 70 %,
tandis que les coûts de construction des réacteurs nucléaires ont augmenté de 33 %. Ceci  explique que dans l’Union européenne, les énergies renouvelables non hydroélectriques  ont généré en 2020, pour la première fois, plus d’électricité que les centrales atomiques.
Un autre symptôme du déclin prévisible de l’énergie nucléaire est le faible renouvellement du parc de réacteurs. Si tous ceux qui sont en service allaient jusqu’à la fin de leur durée  de fonctionnement autorisée, 120 réacteurs supplémentaires devraient être mis en service avant la fin de 2030 pour simplement maintenir le statu quo. Cela impliquerait de doubler le rythme de construction annuel de la décennie, c’est-à-dire passer de 6 à 12 unités. Or, depuis 2016, le rythme de construction a encore ralenti : moins de 5 mises en chantier par an. La capacité nucléaire globale est donc appelée à diminuer, sauf si la Chine relancait un gros programme de construction. .
En Chine, L’espoir des nucléocrates repose sur la Chine, qui a dépassé la France en tant que deuxième producteur d’électricité nucléaire au monde. Un espoir lui aussi à modérer, la production d’électricité nucléaire en Chine n’a augmenté que de 4% en 2020, tandis quecelle des renouvelables a crû de 8 %.
Très récemment la Chine a annoncé un grand programme de construction de plusieurs dizaines de réacteurs nucléaires dans l’avenir. Elle promet de devenir leader des énergies nucléaire mais aussi solaire, éolienne!
Au Japon, le nucléaire est au ralenti malgré les ambitions du gouvernement. Il y avait 54 réacteurs exploitables au moment de la catastrophe de Fukushima, tous arrêtés à ce moment là. A ce jour il n’en reste plus que 33 dont seulement sept sont actuellement en service. l’énergie nucléaire représentait près d’un tiers de la production d’électricité au Japon, elle n’est plus que de 6% actuellement et le manque a été comblé essentiellement par les centrales thermiques au charbon ou au gaz et par les énergies renouvelables.
Le gouvernement japonais rêve de faire comme la France, d’après ses plans, la part de l’énergie nucléaire devrait remonter à 22% environ d’ici à 2030 .
En fait, trois réacteurs étaient entrés en construction avant le sinistre de Fukushima et 6 autres étaient en projet, mais tout a été gelé depuis cette catastrophe. De plus, la plupart des installations qui devaient permettre au Japon de maîtriser le cycle du combustible, dont une usine de retraitement, n’ont jamais fonctionné et pourraient même être démantelées sans jamais avoir été utilisées.
La France s’accroche désespérément à une industrie du passé contrairement à ses voisins (certains n’ont jamais eu recours à cette énergie, c’est le cas de l’Autriche, du Luxembourg et du Danemark, et d’autres comme la Belgique, l’Italie et l’Espagne en sortent).
Que savons-nous de l’opinion publique du pays,

Que nous apprennent les sondages quant à l’appréciation par les citoyens de la
politique énergétique du pays? Des résultats contradictoires :
La comparaison entre deux sondages réalisés par Odoxa, en 2018 et en 2021, fournit des informations assez étonnantes. Les sondés tout à fait opposés au nucléaire ne seraient plus que 7% en 2021 alors qu’ils étaient 19% en 2018. On y voit que ce sont les sympathisants de droite et d’extrême droite qui sont les plus favorables au nucléaire.
Mais 50% des sondés considèrent que le nucléaire est plutôt une menace pour
l’environnement à cause de la gestion des déchets nucléaires et des risques d’accidents graves qu’il présente, alors que 47% pensent que le nucléaire est plutôt une opportunité pour l’environnement car il serait la principale source d’énergie décarbonée et non polluante contrairement au charbon ou au pétrole.
Un autre sondage contredit les résultats ci-dessus notamment sur les investissements à faire :

64 % des Français estiment qu’il faut investir prioritairement dans les énergies
renouvelables. Seuls 10 % estiment qu’il faut investir en priorité dans la modernisation du parc nucléaire et la prolongation de la durée de fonctionnement des centrales.
Selon l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) 53 % des Français
considèrent que cette énergie a été une bonne chose pour la France, mais ils seraient 45 % à s’opposer à la construction de nouvelles centrales.

Une large majorité de Français favorables à l’éolien ,

Les Français ont en majorité une image favorable de l’énergie éolienne, et cette adhésion  est encore plus marquée chez ceux vivant à moins de 10 km d’un parc éolien, selon un sondage publié cet été, commandé à Harris Interactive par l’Ademe (Agence pour la transition écologique) et le ministère de la transition écologique. Commentaire d’Arnaud Leroy, le PDG de l’Ademe “Depuis plusieurs mois, les énergies renouvelables, en particulier les éoliennes, font l’objet de vifs débats, voire sont les cibles de virulentes controverses. Ce sondage nous montre que la relation entre les Français et l’énergie éolienne n’est pas aussi polarisée qu’il n’y paraît”, relevant au contraire “une adhésion pour faire face au dérèglement climatique”.
Dans cette enquête, 73% des sondés disent avoir une bonne image de l’éolien, 27% une mauvaise image. D’une façon surprenante l’avis favorable est plus élevé chez 80% des personnes possédant une résidence à moins de 10 km d’un champ éolien, et chez 88% de moins de 35 ans. Notons que les associations qui se soulèvent contre les projets d’éolien  sont souvent animées par des anciens du CEA ou d’EDF…..
Près de 9 personnes sur 10 considèrent que le développement des énergies renouvelables en France est nécessaire face au dérèglement climatique. Mais il faudrait que l’État comme nos voisins espagnols et allemands impose des systèmes solaires sur les bâtiments neufs !
Quant à la polémique « éolien ou nucléaire » le gestionnaire du réseau électrique RTE a  planché sur le mix entièrement décarboné du futur, et a proposé cet automne six  scénarios pour une électricité zéro carbone en 2050, allant du 100% énergies

https://www.liberation.fr/economie/eolien-ou-nucleaire-six-scenarios-pour-une-electricite-zero-carbone-en-2050-20210608_EIGRA7GZKJHAHNQSZ4GTQOF4EA/.

Bilan électrique français, que retenir de 2020 ?

Le Réseau de Transport d’Electricité (RTE) vient de publier son bilan électrique pour 2020 :

 

Par rapport à 2019 la consommation d’électricité a diminué de 5 %. Elle avait déjà diminué de 1 % l’année précédente, avant le covid. La consommation électrique de l’activité  industrielle a baissé, drastiquement de 10 %, tandis que celle du secteur résidentiel est  restée plutôt stable à 38 % de la consommation totale, elle est donc relativement stable  depuis 2010.
La production d’électricité d’origine nucléaire est en baisse, à 67% de la production totale  d’électricité en France. Cette baisse n’est pas due à la fermeture de la centrale de  Fessenheim qui aurait dû être arrêtée de toutes façons pour d’importantes révisions, mais  par une moins bonne disponibilité des centrales.
Les renouvelables ont couvert 25,5 % de la consommation, dont l’hydraulique 13 %, et  l’éolien devenant la 3ième source d’électricité 7,9 %. Le solaire quant à lui est à 2,5 %.
Les centrales thermiques, tous fossiles confondus, en fournissant 7,5 %, dont
principalement le gaz à 6,9 %. Cela permet à EDF de prétendre à la fourniture d’électricité  décarbonée à 92 % …. Dans la mesure où l’électronucléaire est effectivement décarboné…
Précisons enfin que la France a exporté 2 fois plus d’électricité qu’elle en a importé, sauf  que les ventes ont lieu plutôt en heures creuses à prix cassé (le nucléaire fonctionnant en  base), et les achats aux heures de pointe au prix fort ! La fiabilité financière d’EDF est  ébranlée. Les agences de notation ont dégradé en juin 2020 sa note notamment en raison d’une «disponibilité des réacteurs nucléaires plus faible que prévu ». Quant à la filiale  britannique d’EDF, EDF Energy, elle a été rétrogradée à une catégorie très inférieure.

Parcours parmi les multiples difficultés de l’industrie
nucléaire française.
– C’est un mode de production d’électricité dont le faible rendement thermodynamique (à  peine plus de 30%) conduit à des pertes de chaleur considérables. Compter sur une  industrie ayant d’aussi piètres performances, pour atténuer le réchauffement climatique  en faisant mine d’ignorer qu’elle en est un des facteurs importants, est à tout le moins  déraisonnable. De plus le nucléaire continue à produire des désordres sanitaires,  environnementaux, économiques et politiques, en plus des catastrophes majeures.
Pour ces raisons la contribution de l’énergie nucléaire à l’approvisionnement énergétique  mondial n’est que de l’ordre de 2%, et ne peut pas vraiment augmenter.
– Que faire des combustibles usés qui s’accumulent ? Il n’existe pas de solution à la  gestion des combustibles nucléaires usés et des déchets radioactifs, ni en France ni  ailleurs. Lancer un nouveau parc nécessiterait de redimensionner l’usine de retraitement  de La Hague, de prévoir de nouveaux sites d’entreposage et d’avoir la garantie que le  centre d’enfouissement des déchets radioactifs Cigéo soit mis en service un jour. Sur ce  dernier point, le 23 novembre, l’Autorité environnementale a souligné un manque  d’information sur les coûts environnementaux et économiques de ces différentes  installations.
Les piscines d’entreposage des combustibles usés sont bientôt saturées. Les parades  envisagées par EDF et Orano, sont la construction d’une nouvelle piscine à la Hague, un  moxage accru des réacteurs de 900 MWe et un entreposage à sec des combustibles usés.

Cela explique sans doute pourquoi EDF cherche à acheter des terrains autour des  centrales nucléaires existantes.
La Hague. L’usine de retraitement de déchets radioactifs de la Hague est l’un des  centres atomiques les plus polluants en fonctionnement « normal ». Selon l’association  Robin des bois, la Hague polluerait autant qu’une porcherie industrielle de 100 000 porcs.
Chaque année, elle rejette 2 000 tonnes de nitrates directement dans la Manche issues de l’acide nitrique utilisé pour dissoudre les combustibles irradiés et pour séparer le  plutonium, l’uranium et les produits de fission….” ,
S’y ajoute d’après le Groupe radioécologie du Nord Cotentin 100 tonnes de nitrite,  2 900 tonnes de phosphore, les métaux lourds tels que plomb et mercure, sans compter  évidemment les innombrables rejets de substances radioactives qui contaminent la  Manche…..
De plus l’un des 2 évaporateurs concentrateurs de produits de fission de La Hague, dont  les équipements vieillissent, a atteint un niveau de corrosion qui le fragilise. L’arrêt de cet évaporateur entraînera une diminution embarrassante de la capacité de retraitement.
– A l’usine Melox de Marcoule qui fabrique le combustible MOX (mélange d’oxydes  d’uranium et de plutonium) destiné aux réacteurs de moyenne puissance, les difficultés  ne manquent pas avec un nouveau procédé de production. EDF à dû alors réduire le  nombre d’assemblages MOX fabriqués, ce qui entraîne une moindre consommation du  plutonium qui s’accumule à La Hague (le plutonium destiné au départ à la bombe est la  pire substance jamais élaborée par l’humanité, par sa terrible toxicité aussi bien chimique  que radioactive ; et sa durée de vie est éternelle à notre échelle).
Les centrales du Bugey et du Tricastin sont désormais les plus anciennes de France, depuis la fermeture de celle de Fessenheim. Elles approchent des cinquante ans et n’ont  jamais été conçue pour cette durée. Elles vieillissent mal, elles subissent de multiples  dysfonctionnements inquiétants, et il est avéré que les coeurs de celles du Tricastin sont  fissurées !
Au Tricastin justement, un scandale a éclaté en novembre dernier, un cadre de
l’entreprise a révélé la dissimulation des incidents de sûreté. Il a déposé plainte contre  EDF, accusant sa hiérarchie de l’avoir « placardisé » pour avoir dénoncé une « politique de dissimulation » d’incidents de sûreté. Cela nous autorise à nous poser des questions sur le rôle de l’autorité de sûreté du nucléaire (ASN),
https://www.linfo.buzz/centrale-nucleaire-de-tricastin-des-dissimulations-en-
cascade/,
La filière EPR en question. La France montre de graves signes de déclin technologique et industriels, notamment avec son incapacité à terminer la construction d’un EPR en  Finlande, et celui de Flamanville en Normandie, dont les coûts et les délais du contrat  initial ont été multipliés par quatre! Le premier EPR, mis en fonctionnement à Taïshan en  Chine en 2018, est aujourd’hui à l’arrêt, suite à une grave défaillance qui paraît due à un  défaut générique qui concernerait toute la filière.
– Sous traitance danger. EDF sous-traite désormais 80% de la maintenance de ses centrales, malgré une précarisation sans cesse dénoncée. Les « nomades du nucléaire »  mal payés, exposés aux rayonnements, mal formés, pressés par le temps réduit  d’intervention ne peuvent garantir un travail de qualité garantissant la sûreté des  réacteurs.


– Démantèlement,
la France ne maitrise toujours pas le démantelement d’une centrale  nucléaire, alors que la question devient d’actualité. La centrale de Brennilis en Bretagne,  mise à l’arrêt en 1985 devait être une vitrine des capacités de démantèlement. 35 ans  plus tard, elle n’est toujours pas démantelée.

– EDF en quasi faillite.

EDF est lourdement endettée à hauteur d’une cinquantaine de
milliards d’euros, auquel s’ajoute 100 milliards d’euros pour le rafistolage des réacteurs de  plus de 40 ans, ainsi que 35 milliards d’euros du projet d’enfouissement des déchets  nucléaires CIGEO à Bure. Pour les 6 nouveaux EPR à la sûreté au rabais , il faudrait  trouver au minimum 60 milliards. La Cour des Comptes a jugé en 2020 qu’ EDF n’en avait  pas les moyens. Quant au chantier d’Hinkley Point en Angleterre, il prend le chemin du  fiasco de Flamanville avec retards, malfaçons et inflation des coûts.


En conclusion, le grand et dangereux mensonge,


L’État a engagé une grande campagne de promotion du nucléaire au nom de la lutte  contre le bouleversement climatique. Son but est bien sûr de préparer l’opinion aux  décisions de construire de nouvelles centrales atomiques.


Nous affirmons que cette campagne s’appuie sur un énorme mensonge,
celui de  la production propre et décarbonée d’électricité nucléaire. En effet tout l’amont et l’aval du fonctionnement d’un réacteur impliquent d’énormes consommations de matériaux, d’énergies fossiles, entrainant d’importantes contaminations radioactives et pollutions de toutes sortes.


Par ailleurs, face à l’urgence climatique,
comment prétendre construire rapidement de nouveaux réacteurs quand on sait le fiasco de ceux en construction en Finlande et à Flamanville, et que l’un des deux seuls en fonctionnement en Chine a été mis à l’arrêt révélant déja un grave défaut générique qui remet en cause la fiabilité de la filière.

Comme dans les pays voisins, il faut appeler à l’arrêt du nucléaire, et à la promotion de la sobriété énergétique en même temps que des énergies
renouvelables. A l’inverse les décisions de l’Etat, enrobées de beaux discours,  nous engagent vers une société gourmande en électricité et en énergie. La  surenchère dans le soutien au nucléaire de la majeure partie des candidat.e.s à  la présidentielle, Emmanuel Macron compris, est tout simplement lamentable.
Les générations futures méritent mieux que ces propositions d’un autre âge.

Récapitulation des Bonnes Nouvelles de 2021

Toutes ces bonnes nouvelles ont émaillé les différentes lettres que nous vous avons expédiées.

Novembre

Sivens : l’Etat condamné à indemniser la famille de Rémi Fraisse

INTRUSION SUR LE TARMAC DE ROISSY: RELAXE POUR DES ACTIVISTES DU CLIMAT

La proposition de loi contre la maltraitance animale définitivement adoptée

Octobre

Les immigrés coûtent moins à l’Etat qu’ils ne contribuent par l’impôt et les cotisations, selon l’OCDE

Dans une note de synthèse inédite, la Cour des comptes demande des écorégimes ambitieux et restrictifs dans la prochaine politique agricole commune

Le gouvernement a interdit samedi la chasse à la tourterelle des bois

Chasse traditionnelle des oiseaux : le juge des référés du Conseil d’État suspend les nouvelles autorisations

Un "air nouveau" fait repartir le train des primeurs Perpignan-Rungis

Exposition aux pesticides : Phyto-victimes salue le lancement d’une étude nationale dans les vignobles

La bonne idée : un frigo solidaire à l’université de Tours pour les étudiants précairesUn accord trouvé sur le projet de loi en faveur du bien-être animal

Saint-Briac-sur-Mer : la justice confirme le tracé du sentier littoral

Stocamine : la cour administrative d’appel de Nancy s’oppose
au stockage illimité des déchets industriels

« Affaire du siècle » : l’État français doit « réparer le préjudice écologique »


le Conseil national, en Suisse, a prolongé le moratoire sur les OGM, anciens ou nouveaux, jusqu’à fin 2025

Éolien : une large majorité de Français y est favorable
Google et YouTube s’attaquent aux publicités et contenus qui nient le réchauffement climatique

Décision historique de la Cour de cassation sur la mise en examen de la multinationale Lafarge

Le tribunal administratif d’Amiens a suspendu l’arrêté de l’Oise, qui prévoyait le tir de 1700 renards

L’Irlande met fin au régime spécial accordé aux multinationales
Quand les bergers sont aidés, le loup est accepté

Le million de signatures atteint pour une initiative citoyenne européenne pour les abeilles

82% des Français sont pour la fin de l’élevage industriel selon un sondage IFOP

Septembre
Aout

Juillet
L’Union européenne donne son feu vert pour viser 25 % d’agriculture bio d’ici 2030
Venise dit non aux grands bateaux
Arctique : le Groenland bloque la recherche de pétrole

Les prix Nobel ne seront plus financés par le pétrole

Abandon du projet de surf-park et du port de plaisance de Brétignolles-sur-Mer : nos luttes paient !

tribunal administratif annule partiellement le plan local d’urbanisme de la commune de Larmor-Baden

fin du broyage des poussins mâles et de la castration à vif des porcelets

Société Générale vient d’annoncer son retrait définitif de projets fossiles très polluants au Canada

Feu vert du G20 à l’accord sur la taxation internationale des multinationales et des géants du web

Total s’engage à se détourner de l’huile de palme d’ici 2023

Le tribunal n’a pas confondu être hacker ou avoir à cœur la biodiversité et la citoyenneté !

La chasse à la glu est déclarée illégale par le Conseil d’État

Le tribunal de Rouen annule pour de bon l’abattage de 1 430 renards

L’Espagne va sauver 900 000 tourterelles des bois de la chasse !

Europe : la Commission accepte l’interdiction de l’élevage des animaux en cage

Toulouse : une capitaine de police se mobilise pour créer une unité dédiée à la maltraitance animale

Nîmes : les acteurs de la tauromachie poursuivis en justice pour maltraitance animale suite à une plainte de la SPA

Taxation des multinationales : un accord sur un taux d’au moins 15 % trouvé au sein de l’OCDE

Climat: la justice ordonne au gouvernement d’en faire plus

Ça y est ! La pêche électrique est interdite en Europe

Juin

Agir pour manger bio et local dans les cantines : La première cité scolaire de France labellisée 100% bio, locale et fait maison

Strasbourg va investir 100 millions d’euros pour promouvoir le vélo

Le projet controversé d’oléoduc Keystone XL est abandonné par ses promoteurs

L’absurde projet d’aéroport en Andorre a été annulé

 Le train capable de remplacer l’avion sur les lignes aériennes intérieures

Le Ghana plante 5 millions d’arbres dans une campagne de reforestation

Adérito notre webmestre a rajouté la possibilité de supprimer des actions de la liste
pour celles et ceux qui ne veulent pas y participer et veulent se mettre à jour.

le Tribunal administratif demande au Préfet de région de prendre, dans un délai de 4 mois,
des mesures pour renforcer la lutte contre les algues vertes

Le Conseil d’Etat annule quatre dispositions du schéma national du maintien de l’ordre

le TOP des Réseaux première testez la formule avec nous

C’est confirmé : manger bio est meilleur pour la santé

relaxe totale des 21 Faucheurs et Faucheuses Volontaires d’Ariège

Huit loups rouges relâchés dans la nature : espoir pour cette espèce en danger d’extinction

Mai

Algues vertes en Bretagne : un rapport du Sénat pointe des actions « insuffisantes » depuis 20 ans

Agence internationale de l’énergie (AIE) : tous les nouveaux projets pétroliers et gaziers sont désormais indésirables
Climat : les pays du G7 s’engagent à ne plus subventionner les centrales à charbon

Réapparition d’une tortue géante des Galápagos que l’on croyait disparue depuis cent ans

Pour vivre longtemps, marchez plus souvent !

Relance du train de nuit Paris-Nice

Côtes-d’Armor. Le groupe Chéritel perd son procès contre trois syndicalistes

La censure des mesures les plus emblématiques de la loi « sécurité globale »

Hamas/Israël : Biden se félicite du cessez-le-feu

Glyphosate : la condamnation de Monsanto dans le procès intenté par un retraité malade d’un cancer confirmée en appel
La justice européenne confirme l’interdiction des néonicotinoïdes, malgré l’attaque des géants Bayer et Syngenta

L’Affaire Climat allemande obtient gain de cause

Neutralité carbone des villes : le vélo 10 fois plus efficace que la voiture électrique

 Collectif du Bois de Malappris : Véloroute : la forêt ne sera pas impactée !

Intermittents : un prolongement de l’année blanche et des « filets de sécurité » pour 2022

Un apiculteur invente un piège à frelons asiatiques pour préserver ses abeilles

Néonicotinoïdes et abeilles : la justice européenne rejette un dernier recours de Bayer

L’Autorité européenne de sécurité des aliments ne considère plus le dioxyde de titane comme un additif fiable

Ardèche : Free obligé de renoncer à une antenne 5G dans un village grâce aux protestations

Les Français souhaitent que la France augmente son objectif climat

9 mai 2021 : Loi climat · La Marche d’Après !

Avril
Plus Jamais Ça en action : une victoire pour la Chapelle Darblay !

Taxation des multinationales : la proposition américaine séduit Paris et Berlin

Déterrage de blaireaux : l’ASPAS obtient l’annulation d’un arrêté dans le Morbihan !

« Nuisibles » : annulation de battues individuelles en Haute-Garonne

Pas-de-Calais : la justice condamne l’État pour des battues aux blaireaux et aux renards

Une coalition de sept pays européens veut supprimer tout soutien pour les énergies fossiles à l’export

L’Union européenne interdit la pêche électrique dès l’été 2021

Etats-Unis: Biden va taxer les riches

Le policier Derek Chauvin déclaré coupable du meurtre de George Floyd

L’UE adopte l’objectif de réduire ses émissions carbone d'”au moins” 55 % d’ici 2030

une Super Ligue “super ridicule” qui s’est effondrée comme “un château de cartes”

Maurienne : quand l’écologie l’emporte sur l’extension de domaines skiables

Un peu de répit pour les blaireaux en Gironde !

Le déterrage des blaireaux retient enfin l’attention des préfets !

Premier trimestre 2021
AGRICULTURE – BIO- OGM – RECHERCHE – SANTE

En Bretagne, la victoire des salariés empoisonnés aux pesticides

Le Conseil constitutionnel interdit les dérogations aux distances minimum d’épandage de pesticides

Le dioxyde de titane, un additif controversé, suspendu un an de plus dans l’alimentation

L’Anses a développé une technique pour identifier les OGM interdits

Soutien pour la lutte contre les marées vertes : notre porte-monnaie a du pouvoir

Algues vertes : « Une victoire scientifique… mais aucun responsable », déplore le cavalier de Saint-Michel-en-Grève

La journaliste Inès Léraud a reçu samedi dernier à Paris, le prix Ethique 2021 de l’association Anticor.

En Italie et en France, victoires dans la lutte contre la dérégulation des OGM

Tribunal de PERPIGNAN, grande victoire pour les faucheurs Volontaires d’ OGM

Lucy-sur-Yonne : les habitants peuvent de nouveau boire l’eau du robinet

Précurseur en Amérique latine, le Mexique bannit le maïs génétiquement modifié et le glyphosate

DROITS HUMAINS

Jean Castex a renouvelé l’agrément de l’association anticorruption Anticor

Aide aux migrants: Cédric Herrou définitivement relaxé

Libération du journaliste algérien Khaled Drareni : “Un très grand soulagement” pour le secrétaire général de Reporters sans frontières

Loujain Al-Hathloul a été libérée hier, mercredi 10 février. Merci Francine

Béziers : les syndicats resteront à la Bourse du travail

Sous la pression Jean Chéritel retire sa plainte contre la journaliste Inès Léraud !

Burundi: libération de quatre journalistes emprisonnés depuis un an

Le sentier de l’île de Berder réouvert à Larmor-Baden

Refus d’extradition de Julian Assange

EMPLOI – ECONOMIE

Amazon perd des parts du marché de la vente en ligne en France

Les librairies classées “commerces essentiels” par un décret publié au JO

Taxe Gafa : les États-Unis lèvent l’obstacle à un accord international

l’INPI donne raison à Run for Planet aux dépens de Canal+

Google a signé un accord pour rémunérer la presse française au titre du « droit voisin »

la Cour d’appel de Rennes reconnait la faute inexcusable de Nutréa-Triskalia, lors de l’accident du travail de Gwénaël Le Goffic

Emmaüs lance sa plateforme solidaire Trëmma, pour concurrencer Vinted et Le Bon Coin

ENVIRONNEMENT – BIODIVERSITE

Huile de Palme : victoire partielle des opposants à la raffinerie Total de La Mède

la Cour de Justice de l’Union Européenne confirme la fin des dérogations autorisant la chasse à la glu

AFFAIRE DE LA QUEUE DE LOUP: LE PRÉSIDENT DES HAUTES-ALPES CONDAMNÉ À 10.000 EUROS D’AMENDE

9 millions de dollars  L’amende infligée par le tribunal de l’environnement chilien à la société minière canadienne Barrick Gold

Pas de dérogation pour la chasse aux oies en février

en Morbihan, les choucas épargnés par le tribunal administratif

SIVENS : En 2021 l’agroécologie, économe en eau, convainc une majorité d’acteurs

Urbanisme illégal sur le littoral de Corse

TRANSPORTS – CLIMAT – ENERGIES

Une première : en Meuse, des élus disent « non » à l’enfouissement des déchets nucléaires

EDF décide de suspendre son projet de méga-barrage Shweli-3 en Birmanie

Le Parlement européen a voté une taxation du carbone importée

Climat : trois Français sur quatre acquis à la nécessité d’un modèle de société sobre

Climat : le retour des États-Unis dans l’accord de Paris “est une très bonne nouvelle”

Contentieux climatique : le tribunal judiciaire compétent pour juger Total

Les militants anti-Cigéo enfin libres de vivre normalement

Le projet d’extension de l’aéroport de Roissy abandonné par le gouvernement

Contournement est de Rouen : un projet écologiquement néfaste écarté

Les euro-députés soulèvent des préoccupations en matière de sécurité concernant une nouvelle centrale nucléaire en Biélorussie

Climat : l’État français jugé responsable

Shell condamné à indemniser des fermiers nigérians

TROIS BANQUES EUROPÉENNES (dont BNP Paribas) DÉCIDENT DE NE PLUS FINANCER L’EXTRACTION DE PÉTROLE EN AMAZONIE

L’État maintient son opposition à la « Montagne d’Or » en Guyane

UE-Mercosur. La France ne « signera pas l’accord en l’état », assure Franck Riester

A l’horizon 2050, la France pourrait tirer l’essentiel de son électricité des énergies renouvelables (éolien, solaire..)
sous condition, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE) et le gestionnaire du réseau RTE

POLITIQUE – SOCIETE

Elections régionales : front commun derrière Karima Delli dans les Hauts-de-France

Grand-Est : un pacte entre la gauche et les écologistes en vue des élections régionales

Elections régionales 2021 : les écologistes s’unissent et créent le Pôle Ecologistes PACA

Les étudiants des Grandes Écoles réclament un tournant écologique