l’abolition du Droit de Veto à l’ONU

Bonjour, 

Pour diffuser cette proposition d’interpellation de nos députés concernant le droit de veto au Conseil de sécurité de l’ONU pourriez-vous la proposer à vos adhérents et donateurs ?
Merci pour votre contribution. — Jean-Claude

Comment se fait-il que Bachar el Assad puisse massacrer librement sa population, assisté par les Russes, le reste du monde étant seulement spectateur ?
Le coupable en est le Droit de Veto au Conseil de Sécurité de l’ONU qui a permis, à partir de 2011, que le président russe empêche d’aboutir, à lui tout seul, les résolutions de l’ONU destinées à stopper Bachar el Assad.
Adressez-vous à votre député pour lui demander, ainsi qu’à ses collègues, deux choses :
– dans un 1er temps : que la France abandonne son Droit de Veto,
– et dans un 2ème temps : que la France agisse à l’internationale pour l’abolition du Droit de Veto à l’ONU *
Cordialement.  — signature —
* je diffuse largement – pouvez-vous faire de même ?

LA POLLU-TAXE (contribution climat)  : UN FINANCEMENT JUSTE ET ECOLOGIQUE DES MOBILITES DU QUOTIDIEN

Le rapport Spinetta sur l’avenir du rail, qui préconise notamment la suppression de nombre de dessertes, a été dénoncé par des ONG environnementales, qui soulignent que le train est “essentiel” pour combattre le réchauffement climatique.

Ne pas construire de nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes est un signal positif dans la lutte contre le changement climatique, mais ça ne suffit pas, insistent des ONG qui réclament des mesures pour freiner l’expansion du trafic aérien.

Pour participer au débat actuel dans le cadre de la préparation de la loi d’orientation des mobilités nous vous proposons de reprendre la campagne menée en 2014 sur la pollu-taxe pour interpeller les députés en nous appuyant sur l’excellent rapport du Réseau Action Climat

LE TRAIN, UN ALLIÉ ESSENTIEL POUR LE CLIMAT

https://reseauactionclimat.org/train-allie-climat/

M. Spinetta a remis au gouvernement des préconisations sur la pertinence et l’avenir du train. Alors qu’il recommande de recentrer le ferroviaire sur les grandes villes, nous rappelons le rôle majeur que peut jouer un maillage dense du transport ferroviaire dans la lutte contre les changements climatiques et les fractures territoriales.

Délaissé par l’Etat ces dernières années et à nouveau menacé, ce mode de transport d’avenir mérite une politique d’amélioration et de modernisation volontariste pour se passer des modes de transports les plus polluants.

LE TRAIN, NOTRE ALLIÉ POUR LE CLIMAT

En moyenne, un déplacement en train émet au moins 10 fois moins de CO2 que le même trajet en voiture et jusqu’à 50 fois moins de CO2 que l’avion.

Un constat appuyé par l’étude SNCF/Carbone 4 : selon cette étude, un voyage en train Intercités génère environ 15 fois moins d’émissions de CO2 par passager que le même trajet en covoiturage, 5 à 15 fois moins que le même voyage en autocar et 50 fois moins que l’avion.
http://www.carbone4.com/wp-content/uploads/2017/06/Plaquette-SNCF-Intercite
́s.pdf


LE TRAIN EST MAL AU POINT EN FRANCE

Malgré le formidable potentiel du train pour la préservation de l’environnement, le train continue à perdre du terrain par rapport aux autres modes de déplacement. C’est au coeur du bilan publié par l’Arafer fin 2017 

http://www.arafer.fr/wp-content/uploads/2017/11/CP-Arafer-Bilan-ferroviaire-voyageurs.pdf

: la baisse de fréquentation affecte surtout les Intercités et dans une moindre mesure les TER. En résulte, logiquement, la suppression de certaines lignes et la dégradation de l’offre pour les voyageurs : retards, annulation…etc. Les grandes orientations du gouvernement en faveur de ce transport du quotidien et de sa régénération sont donc louables mais supposent de répondre à des besoins urgents dans un cadre budgétaire contraint. La priorité doit être de rendre opérationnelles et attractives les lignes Intercités et TER qui transportent 90% des voyageurs en France.

Alors que les Français boudent le train, le défi du gouvernement devrait consister à rendre celui-ci à nouveau attractif !

Or le  manque d’investissement dans la régénération du réseau menace de fermeture environ 9 000 km de petites lignes, comme le révélait Reporterre dans cette carte.

https://reporterre.net/Les-trains-du-quotidien-en-France-la-grande-enquete-de-Reporterre

UN FUTUR PLAN D’ENCLAVEMENT FERROVIAIRE ?

Un gâchis car la France dispose du deuxième réseau ferroviaire européen après l’Allemagne, selon SNCF Réseau. Et l’intensité d’utilisation est médiocre : selon l’ARAFER, seuls 48 trains par kilomètre passent chaque jour en France, contre 140 trains par kilomètre aux Pays-Bas, 119 en Suisse, 96 au Royaume-Uni et 75 en Allemagne.

Il est aujourd’hui donc essentiel de revitaliser et préserver le patrimoine du réseau ferroviaire français : c’est là la clef pour obtenir un train accessible et abordable, permettant dans le même temps de lutter contre la fracture territoriale.

L‘amélioration ou la renaissance des petites lignes ferroviaires en zone périurbaine et rurale et des trains Intercités de nuit en fait partie.

LE TRAIN : UN ALLIÉ POUR RÉDUIRE LES FRACTURES TERRITORIALES

Alors que le gouvernement prévoit un plan routier sur dix ans pour achever le désenclavement de la France dans la future loi sur les mobilités, il faut veiller à ce que ces travaux ne facilitent pas les déplacements en voiture dans des territoires où son utilisation est d’ores et déjà prédominante.

C’est tout particulièrement le cas dans les peu territoires peu denses, où la voiture est déjà utilisée pour les déplacements quotidiens à plus de 90%, contre 15% à Paris, 50 à 70% dans les grandes agglomérations, 75 à 85% dans les villes petites et moyennes.

Résultat, les déplacements quotidiens de ces ménages périurbains et ruraux génèrent deux fois plus de CO2 que ceux des pôles urbains qui ont plus tendance à utiliser la marche, le vélo et les transports en commun (études de l’INSEE et du SOeS).

Il est donc essentiel de préserver les rares alternatives à la voiture dans ces territoires au lieu de les supprimer.

LE GÂCHIS DES TRAINS DE NUIT
Avec une portée jusqu’à 1500 km, le train de nuit est aussi un mode de transports pertinent pour les liaisons européennes et métropolitaines de longue distance. Malheureusement la plupart des lignes ont été supprimées ces 3 dernières années en raison de leur manque de rentabilité (qui a depuis été contesté).

Alors que la France a démantelé la plupart de ses lignes, l’Autriche, à travers son entreprise public ÖBB, déploie un réseau en Europe Centrale, de Hambourg jusqu’à Rome. Cette nouvelle offre a obtenu une augmentation subite de la fréquentation et a dégagé des bénéfices dès la première année.

https://blogs.mediapart.fr/ouiautraindenuit/blog/151217/relance-des-trains-de-nuit-quelle-est-la-strategie-de-lautriche

Là où l’offre ferroviaire se modernise pour devenir attractive, elle résulte en une augmentation du nombre de voyageurs.

La menace qui pèse actuellement sur les trains risque donc très probablement de laisser la France sur le quai de la transition énergétique.

LES PRÉCONISATIONS DU RÉSEAU ACTION CLIMAT ET DE SES ASSOCIATIONS MEMBRES POUR LA FUTURE LOI SUR LES MOBILITÉS

L’offre de transport qui se décide aujourd’hui structure fortement les mobilités de demain. Elle détermine donc la capacité de la France à atteindre les objectifs de l’Accord de Paris de limiter la hausse des températures.

L’effort de planification attendu des ONG devrait se traduire dans la future loi sur les transports au moyen d’un schéma national de transports sobre en carbone et en énergie qui garantit la desserte ferroviaire de toutes les grandes et moyennes villes françaises.

Un milliard d’euros supplémentaire est nécessaire au financement de la modernisation du réseau ferré pour assurer le transport de voyageurs de manière sûre et fiable, la sécurité des voyageurs, l’augmentation des capacités de circulation avec également le doublement des voies uniques.

En matière de transports de marchandises, l’utilisation, l’exploitation et l’optimisation du réseau existant pour le transport des marchandises est indispensable avec le développement du transport combiné et les autoroutes ferroviaires.

Le volontarisme de l’Etat et des collectivités territoriales est crucial pour étoffer l’offre et les services de trains de manière qualitative et quantitative (lignes capillaires, lignes d’équilibre du territoire, lignes régionales).

Les caractéristiques d’un meilleur niveau de service concernent à la fois le prix avec les tarifications solidaires, le cadencement et l’optimisation des correspondances pour favoriser l’intermodalité mais aussi les services à bord dont le transport de vélo doit faire l’office de priorité.

DES PISTES DE FINANCEMENT JUSTES ET ÉCOLOGIQUES

Introduire une pollutaxe kilométrique sur les poids lourds pour mettre sur un pied d’égalité les différentes modes de transports et encourager le report modal.
Introduire une pollutaxe sur le kérosène sur les vols domestiques pour réduire de manière immédiate les émissions de gaz à effet de serre tout en dégageant de nouvelles ressources pour financer la modernisation du train.

SNCF: des ONG dénoncent le rapport Spinetta, au nom du climat

https://www.romandie.com/news/SNCF-des-ONG-denoncent-le-rapport-Spinetta-au-nom-du-climat/890911.rom

Voir en archives la cyberaction de 2014 : Les Français payeront l’addition pour les camions : Défendons la pollu-taxe

https://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=739

Des régions se disent prêtes à expérimenter une nouvelle écotaxe

https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/ecotaxe-regions-se-disent-pretes-experimenter-nouvelle-1367535.html

Interpellons Barbara Pompili présidente de la Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire

Madame la députée, Monsieur le député,

Réfléchir aux transports de demain compatibles avec nos engagements internationaux pour le climat nécessite de revoir nos moyens de transports.
Ne pas construire de nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes ou limiter la vitesse à 80 km/h sont des signaux positifs mais insuffisants.

Développer des transports du quotidien sobres en carbone et en énergie nécessite d’introduire une pollu-taxe climatique (contribution climat ) affectée au financement des régions

– sur les poids lourds pour mettre sur un pied d’égalité les différentes modes de transports et encourager le report modal.
– sur le kérosène sur les vols domestiques pour réduire de manière immédiate les émissions de gaz à effet de serre tout en dégageant de nouvelles ressources pour financer la modernisation du train.

Ce dimanche à 15h réunion publique à la Mairie de St Didier en Velay pour la préservation de la zone humide de Champdolent

Bonjour les amis de la nature, des rivières et des milieux humides

Ce dimanche à 15h une réunion publique à la Mairie de St Didier en Velay s’annonce « chaude » pour la préservation de la zone humide de Champdolent menacée par des travaux d’une route et d’un stade.

L’association Sauvegarde Environnement qui organise la projection-débat a besoin de tous les soutiens.

Le REN 43 et SOS Loire Vivante seront présents (j’y serais et non Corinne comme l’annonce le tract), mais ce n’est évidemment pas suffisant. On a besoin de tout le monde, alors dimanche pour remplacer la promenade d’après repas, venez vous informer et demander de repenser le projet d’aménagement du site !

Ci-après pour info le message du Président Gérard Cabut qui a été adressé aux élus locaux (commune et comcom)
Contactez moi pour toute info 06 14 36 43 45
A dimanche ? Merci de diffuser l’info autour de vous.

Simon Burner
Directeur SOS Loire Vivante-ERN France (European Rivers Network) 04 71 05 57 88

Campdolent

Au nom de notre association Sauvegarde Environnement, je vous invite à assister et à participer à la projection débat le dimanche 25 février à 15h en mairie dans le cadre de la journée mondiale des zones humides, ayant pour titre “chez nous Champdolent menacé“, avec la participation de SOS Loire Vivante et du REN43,

Les zones humides sont un patrimoine précieux par la biodiversité qu’elles abritent et les fonctions naturelles qu’elles remplissent gratuitement, y compris pour notre eau potable, d’où cette “journée mondiale des zones humides”.

Cette zone concerne les deux communes de St Didier et St Victor, zone humide constituée des sources de la Genouille, qui se jette dans la Semène, participant donc à l’alimentation en eau potable de St Didier et La Séauve, et, bien qu’elle recèle une biodiversité remarquable, elle n’a jamais bénéficié d’aucun classement ni protection

Elle a fait l’objet de plusieurs études depuis 1990: une étude par une botaniste universitaire réputée, auteure du guide de la flore de la Hte Loire, une par la faculté des sciences de St Etienne, préconisant d’en faire un lieu de reproduction de plantes rares des milieux humides, et d’y créer un vrai parcours botanique et pédagogique, et d’autres par des bureaux d’études en environnement, avec plusieurs autres préconisations.

Pourtant cette zone a été oubliée, méconnue, ignorée, voire méprisée, et est maintenant menacée, nous souhaitons donc engager enfin un  vrai débat sur son avenir, et notamment sur le projet de déplacement/reconstruction prochain du stade de St Victor (+ parkings, + vestiaires, douches, WC sur une source!) , tout à fait incompatible avec un vrai projet naturaliste pour toute cette zone, et pour un stade à 3 kms du bourg ne répondant même pas aux besoins et commodités des habitants de St Victor, sans parler du coût des transports y compris pollutions: nous nous ne pouvons que nous opposer fermement à ce projet. Les communes de St Didier et St Victor pourraient au contraire facilement, très utilement et à peu de frais suivre les exemples des communes de plus en plus nombreuses qui classent leurs zones humides, les protègent, y achètent même des parcelles (contrairement à St Didier!!!), y replantent parfois des feuillus, y créent de vrais parcours botaniques, en font des lieux d’expérimentation scientifique et de pédagogie, projets incompatibles avec un stade de foot, au grand profit de l’image de ces communes, ce que nous évoquerons lors de cette séance…

J’ajoute, qu’outre ces aménagements prévus à Champdolent, la forêt de Bramard va être “impactée” par la création de la nouvelle zone des Grangers près de St Just, et qui sait bientôt d’autres choses vont “sortir des cartons”? On a refusé à notre association la consultation de l’étude de valorisation du bois de Bramard faite en 2012 pour le compte de la communauté de communes, on peut comprendre pourquoi car son objet ne peut que laisser penser que parmi les scenarios envisagés d’autres projets vont bientôt surgir. Il n’est plus possible de continuer à sacrifier cette forêt…

Je souligne enfin qu’à l’heure de la 6ème grande extinction des espèces, au moment de la nouvelle récente mise en garde alarmante signée par 15 364 scientifiques de 184 pays, et alors que plus des 2/3 des zones humides ont disparu , devant ces enjeux majeurs qui nous concernent tous, les communes ont un rôle primordial à jouer, ne passons pas à côté, ce n’est pas un luxe, c’est une urgence pour tous

Voir enfin cet article dont: “La vérité, c’est que renverser la courbe de destruction des zones humides exige le courage de changer nos politiques”: relèverons-nous ce défi?

Bien cordialement,

Gérard Cabut

LE SILENCE DES BÊTES

Bonjour à vous ami(e)s de Cyberacteurs et de la toile en général,
Ceci n’est pas un coup de gueule. A quoi bon ?
Juste une idée trouvée ce matin dans un mail de Christian D., naturaliste LPO.
Une idée qui m’a paru évidente, belle et évidente comme la vie ; une bonne réponse à ce qui suit :  Le 02/01/2018, l’utilisation de dispositifs de réduction de son (communément appelés « silencieux »), interdite depuis 1986, était de nouveau autorisée sur les armes de chasse.

Ce même mois, étaient mises en place les premières brigades de « Chasseurs Vigilants » chargées de surveiller la nature et de faire de la sensibilisation auprès du public, en liaison directe avec la Gendarmerie nationale :

https://www.vice.com/fr/article/ne4dp8/chasseurs-francais-nous-serons-un-peu-les-rg-des-campagnes

Toujours en janvier, le 28/01/18 exactement, le journal « l’Alsace » donnait la parole aux chasseurs qui n’ont pas manqué de se présenter comme, je cite « les premiers écolos ».

[Il est dommage que nous n’ayons pas accès au texte sans être abonné(e)s !]

Ces trois informations vous sont livrées sans commentaires de ma part, peut-être par lassitude. A quoi bon argumenter et discourir sur des sujets où l’on ne peut convaincre que les convaincus ?
Peut-être aussi parce que les images valent souvent mieux que les mots. Comme le dit Dersou Ouzala, dans le film éponyme : « Lève les yeux et regarde ».

Donc voici la réponse, inspirée par Christian, à ce mois de janvier chargé… comme une carabine de chasse équipée d’un silencieux : Suivez-moi, entrons dans la forêt sur les traces du grand naturaliste Vosgien Vincent MUNIER.

Vous êtes invité(e)s à visionner une petite vidéo intitulée « Le Silence des Bêtes » (durée 4 minutes et très bel accompagnement musical).

Il suffit simplement de cliquer sur le lien suivant : https://vimeo.com/253248060
Levez les yeux et regardez : ce sont des scènes comme nous n’en verrons plus dans les Vosges.

Meilleures salutations,
Francine Praud, alias Frawald

(Cette page est dédiée aux salariés et bénévoles du centre de soins à la faune sauvage Athénas, à l’Etoile dans le Jura, qui font un boulot formidable).

Littoral maïssacré

Sur les anciennes prairies littorales en surplomb des plages de Trez Bihan, Trez Bellec. L’agriculteur a déjà détruit tous les talus en pierres plantées de haies sur toutes les terres qu’ils cultivent. Il a détruit toutes les landes de Menez Ch’aon !

2010, bord de la route qui mène à Trez Bihan

talus de pierres détruits

talus de pierres détruits

talus détruits suite

il y avait une haie de troènes très dense

La plage

2010, bord de la route qui mène à Trez Bihan

Journal des Bonnes Nouvelles du 8 février


// suivis d’actions
Au vu de l’évolution de la réglementation européenne sur les agrocarburants, le projet de Total d’importer massivement de l’huile de palme pour son usine des Bouches-du-Rhône semble avoir du plomb dans l’aile.

Le Tribunal administratif de Nice a décidé le 24 novembre 2017 de suspendre l’autorisation de mise sur le marché des deux insecticides Closer et Transform à base de sulfoxaflor,

Stocamine : des élus locaux alsaciens écrivent à Nicolas Hulot

Société Générale vraiment à la traîne sur les énergies fossiles extrêmes

Bayer fait de nouvelles concessions pour racheter Monsanto

Rohingyas : un risque de conflit régional existe-t-il ?

Cigeo Papers

Prélèvements de l’État (Office National de la Chasse…) sur la redevance de l’eau : les présidents des comités de bassins tirent la sonnette d’alarme

CETA : Où en est-on ?

CETA-JEFTA-TISA-ALENA-APE… ne sont pas des signes de bonheur et de bien-être pour les peuples du monde. A nous de livrer bataille pour qu’il n’y ait aucun accord commercial qui ne respecte pas nos standards climatiques, sociaux, fiscaux et sanitaires. Henri Guillou

1 – CETA : Où en est-on ?
Le gouvernement s’est engagé à réaliser une étude d’impact actualisée (environ 8 mois après le début d’application provisoire) et à la transmettre aux parlementaires pour le vote qui devrait avoir lieu courant dernier quadrimestre 2018.
Ce délai de 8 mois pour mesurer ls impacts nous semble insuffisant, le champ des impacts n’est pas précisé ni le champ géographique (France ou UE).
A ce jour, aucune des 65 mesures du plan d’actions du 25/10/2017 n’a été mise en oeuvre en dépit des engagements répétés de Macron de conclure des accords commerciaux négociés de manière transparente, respectant nos standards communs, climatiques, sanitaires, fiscaux, sociaux (discours de Macron à Davos le 24/01/18). Les accords type CETA se multiplient : Mercosur, Singapour, Vietnam, Japon, Mexique, Indonésie, Philippines, Australie, Nouvelle Zélande… Les collectifs doivent donc rester vigilants afin de mobiliser associations, syndicats et citoyens contre tous ces accords bilatéraux qui vont voir le jour très prochainement.

Dispositions déjà engagées :
– Le suivi par le Collectif national du plan d’actions gouvernemental pour la mise en oeuvre du CETA. Le plan Macron proposait en octobre dernier, entre autres, des actions complémentaires sur les enjeux climatiques, ainsi que des améliorations pour les autres accords à venir
– Un groupe de travail national au niveau syndical (Solidaires, CGT, FSU) se penche notamment sur les conséquences du changement des réglementations dû au CETA, notamment  sur l’emploi et les services publics.
– Les collectifs locaux devront interpeller les parlementaires (LR, LREM, PS en priorité). Un kit est en préparation.
– Au salon de l’agriculture à Paris, initiatives de la Confédération Paysanne dénonçant les accords de libre-échange.
– Mise en place d’un outil collaboratif sur le suivi de tous les accords de libre-échange négociés par l’UE.
    – Ce 1er février : France Insoumise présente une résolution à l’Assemblée Nationale appelant à un referendum (voir  le projet de résolution).

Dans les prochains jours :
– Mise à disposition des collectifs locaux d’un 4 pages intitulé “CETA, un combat crucial”.
– Tribune de personnalités connues de la société civile, de la presse nationale, dénonçant les dangers du CETA et appelant en conclusion à une consultation citoyenne.
– ARTE a réalisé un documentaire sur l’investissement (ISDS, RDIE), la date de diffusion n’est pas encore connue. Il sera possible d’organiser des projections publiques de ce film avec débats.
– Une pétition nationale appelant à un referendum serait portée par des personnalités du monde politique, syndical, associatif.
– Referendum d’Initiative Partagée (RIP) : il manque plusieurs dizaines de parlementaires pour qu’elle puisse être retenue. Le PS ne veut pas se positionner. Un groupe LREM travaille sur le veto climatique. LR ne veut pas cosigner en tant que groupe. Lr porte intérêt aux conséquences sur l’agriculture, les PME, les tribunaux arbitraux, le forum de coopération réglementaire. Comme dit précédemment, un kit d’interpellations différenciées des groupes parlementaires est en préparation.

2 – Autres accords négociés ou en cours de négociation

JEFTA (Japon) : Lancé en mars 2013, l’accord UE-Japon a été conclu en catimini le 8 décembre 2017.
Cet accord ne contient pas de dispositions sur la délicate question du règlement des différends entre Etats et investisseurs (ISDS), le Japon ne le souhaitant pas. Ce traité non mixte ne sera pas soumis au vote des parlements nationaux malgré des demandes de certains Etats de l’UE. L’entrée en vigueur est attendue début 2019. Un accord gagnant-gagnant selon Bruxelles ; “Les entreprises, les travailleurs et les consommateurs de l’UE pourront en profiter au plus vite… L’UE s’attend à une hausse de 16 à 24 % des exports vers le Japon. La hausse atteindrait même entre 170-180 % pour les produits agroalimentaires transformés. Sans oublier l’ouverture des marchés publics pour 48 villes japonaises de plus de 300.000 habitants, 87 hôpitaux et universités… Le Japon apportera sa coopération prometteuse dans les normes techniques pour l’industrie automobile…”. Un bonheur incommensurable pour nos industriels !

Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay) : Viande bovine et éthanol contre voitures : Un danger pour nos paysans
Les termes de cet accord viennent d’être révélés en fin d’année grâce à Greenpeace Pays-Bas. En résumé, les 2 parties cherchent à maximiser l’accès à leurs marchés respectifs et veulent augmenter leurs exportations. Les intérêts de l’UE portent sur l’exportation de services financiers et l’accès au marché du Mercosur pour ses entreprises des secteurs de l’énergie, de l’automobile et des boissons. En outre, et c’est important, l’UE souhaite que les entreprises européennes puissent soumissionner sur les marchés publics avec les grandes municipalités ou les Etats fédéraux. En retour, l’UE promet un accès élargi à ces marchés pour le boeuf, la volaille, le sucre et les biocarburants. L’UE, pressée d’aboutir, a déjà accepté une offre d’entrée sur son marché de 78.000 t de viande bovine et de 600.000 t d’éthanol, 2 produits plutôt sensibles sur le vieux continent. Offre Insuffisante pour les pays du Mercosur qui veulent augmenter à plus de 100.000 t leur quotas d’exportation de viande bovine. L’UE parée disposée à faire de nouvelles concessions car elle souhaite conclure avant le printemps 2018, début de la campagne électorale au Brésil.
Le Mercosur est déjà le pluls gros exportateur de viande bovine vers l’UE : environ 250.000 t de boeuf arrivent chaque année sur notre continent en provenance du bloc sud américain, soit environ 75 % des importations totales, auxquelles s’ajouteraient les 78.000 t (ou plus) supplémentaires exemptes de droits de douane. Les agriculteurs européens par l’intermédiaire de leurs organisations ont fait savoir à la CE qu’ils rejetteraient toute concession sur les chapitres agricoles. En France, le 26 janvier, Interbev, FNSEA, Coordination Rurale, Confédération Paysanne, ont estimé que Macron trahit ses engagements du fait de son empressement à conclure cet accord. Stéphane Travers (ministre de l’Agriculture) vient de rappeler que le quota de 78.000 t représentait une “ligne rouge” à ne pas dépasser, mais sera-t-il entendu à Bruxelles ? N’oublions pas que la mise en oeuvre du CETA prévoit un contingent de 65.000 t de viande bovine et 3.000 t de viande de grison. On ne peut prôner la souveraineté alimentaire et accepter d’ouvrir le marché à des viandes produites dans des conditions interdites chez nous.
De plus, cet accord serait une catastrophe pour l’environnement dans les pays du Mercosur. Un exemple : en Argentine, un nouveau plan de développement sur l’élevage intensif de 10 millions supplémentaires de têtes de bétail au nord du pays, principalement destinées à l’export vers l’UE et la Chine, entrainera la disparition de 10 millions d’hectares de forêts.
Qu’attend donc le docteur Macron pour rappeler à Bruxelles, après Davos, la nécessité de respecter l’accord de Paris afin que “les règles du commerce international doivent être soumises aux objectifs du développement durable des Nations Unies“. Contenir le réchauffement climatique bien en-dessous de 2 degrés d’ici la fin du siècle doit devenir une condition sine qua non pour l’octroi et le maintien d’avantages commerciaux dans les accords de libre-échange. L’enjeu est d’assujettir le droit commercial aux droits environnemental et social.
Mais nous savons tous que pour Macron, un discours ne vaut pas réalité, sauf pour les riches !

TPP (accord TransPacifique) : Australie, Bruneï, Canada, Chili, Japon, Malaisie, Mexique, Nouvelle Zélande, Pérou, Singapour, Vietnam
    Les 11 pays membres du TPP ratifieront cet accord le 8 mars au Chili. Pour le Japon cet accord est un moyen de contrer le protectionnisme qui monte dans certains pays du monde, à savoir les Etats-Unis de Trump ainsi que la “domination croissante” de la Chine en Asie. Le TPP ambitionne d’éliminer les tarifs douaniers sur les produits industriels et agricoles entre les 11 pays et dont les échanges commerciaux ont totalisé l’an dernier 356 milliards de dollars US. Trump souhaite raccrocher avec le Japon qui ne manifeste guère d’intérêt à conclure un accord bilatéral avec les USA, privilégiant le TPP duquel Trump s’est retiré.

ALENA (USA-Canada-Mexique)
Syndicalistes et organisations environnementalistes ont manifesté le 27 janvier à Montréal où se tenait le 6ème round de négociations de l’ALENA. Ils craignent que le Canada fasse trop de concessions aux USA. Les manifestants veulent que les droits des travailleurs, le droit de l’environnement et la souveraineté des Etats soient renforcés dans le nouvel accord de l’Alena.

TISA (Accord sur le commerce des services)
Fondamentalement, TISA vise à réduire la capacité de la société à faire les 2 choses suivantes : 1) réglementer et contrôler de manière démocratique l’activité des multinationales prestataires de services, 2) fournir à la population des services de base en déterminant librement l’équilibre approprié entre les services publics à but non lucratif et les services privés.
Ces négociations qui sont menées à Genève depuis mars 2013 ont été gelées par Trump mais l’UE espère trouver des partenaires pour avancer. Les difficultés rencontrées après plus de 20 cycles complets de négociations et des dizaines de réunions techniques prouvent que le large éventail des sujets abordés est extrêmement sensible : entre autres, protection des données, commerce numérique, réglementation du secteur financier ainsi que la couverture automatique de services qui n’existent pas encore mais qui pourraient émerger. Ces négociations sont menées dans le secret le plus total. A ce jour, en plus de l’UE, 22 gouvernements membres de l’OMC sont concernés par ces négociations.

3 – BREXIT
Durant les 21 mois entre la sortie du Royaume Uni de l’UE et la fin de période de transition (31/12/2020), Londres devra aussi respecter tous les accords commerciaux européens. Mais comme le Brexit aura déjà eu lieu de façon formelle, les Britanniques devront convaincre les pays avec lesquels ils ont été conclus de continuer à les traiter comme partie intégrante de ces traités et du marché unique. Le contrôle de cette transition post-Brexit sera confié à la cour de justice de l’UE.

 

Relations représentants des familles au CVS de l’EHPAD Prat-Maria avec la Fondation Massé Trévidy

Conférence de presse sur les collectes sélectives

Lorsque nous avons proposé la collecte de journaux c’était pour permettre d’alimenter la caisse de l’association des bénévoles pour financer des animations.

Vous nous avez expliqué que ce n’était pas possible et vous avez imposé Odyssée.

Lors du dernier CVS nous avons convenu de faire une conférence de presse en novembre à 11 h30 le matin avec l’idée d’inviter les deux partenaires ainsi que les différents acteurs de la Résidence (résidents, familles, personnel).

Nous nous sommes assurés de la participation de l’association un bouchon un sourire mais il a fallu attendre fin novembre pour qu’enfin Odyssée nous propose le mercredi 6 décembre à 17h.

Le Président du CVS a répondu à la directrice adjointe « On ne peut pas dire qu’ils fassent beaucoup d’efforts alors que le produit leur tombe tout cru dans le bec. Ils pourraient proposer plusieurs dates.

Cette heure-là est, de mon expérience, une mauvaise heure pour les journalistes car ils sont occupés à rédiger leur articles pour le lendemain. C’est pourquoi il me semble préférable de viser la fin de matinée. »

Madame Le Guern a répondu « Ils ont certainement aussi leurs obligations. »

Moralité : le 6 décembre à 17 heures pas d’Odyssée, pas de représentant de la direction, pas un coup à boire pour nos invités, un seul correspondant pour le Télégramme.

Nous en venons donc à nous demander si vous voulez vraiment que des représentants des familles s’investissent pour essayer d’animer le CVS et pour quoi on nous prend.

Plutôt qu’un écrit, nous avons choisi de demander un entretien pour parler des différents avec l’administration de la Résidence.

Message du 05/01 à la direction de l’EHPAD et de la Fondation Massé Trévidy

Les représentants des familles au CVS de la Résidence de Prat Maria constatant des problèmes de relation, des demandes faites et tombées dans les oubliettes, des situations où notre rôle est détourné ou ignoré, conditionnent leur participation à la présentation des voeux à une rencontre préalable avec la direction de la Résidence de Prat Maria et le CA et la direction de la Fondation.

Evelyne Cadiou, Danièle L’Hostis, Marie-José Roy, Alain Uguen

Nouveau message le 18/01

Bonjour,
Suite à notre message du 05/01, nous avons noté que vous ne jugiez pas utile de nous répondre pour nous proposer une rencontre ce qui équivaut pour nous à un déni total de notre rôle au CVS.

Nous nous proposons donc de nous réunir demain vendredi à 10 heures dans une salle que vous voudrez bien mettre à notre disposition (salle des familles ou un des salons) pour que nous examinions la conduite que nous entendons tenir au vu de votre silence éloquent.

Nous resterons pendant cette heure précédant la cérémonie des voeux ouverts à une discussion avec le directrice adjointe, le directeur et le ou les membres du CA de la Fondation qui envisagent de participer à cette séance.

Cordialement

Evelyne Cadiou, Danièle L’Hostis, Marie-José Roy, Alain Uguen

Réponse du Directeur le 18/01

Monsieur,
Monsieur Janvier, directeur général de la Fondation, m’a transmis vos différents mails.
Dans un premier temps et pour répondre à votre dernier mail, nous ne pouvons répondre favorablement à votre demande de mise à disposition de salle ni de rencontre préalable.

Les difficultés que vous évoquez ne peuvent être un motif de représailles, comme vous semblez vouloir le montrer, d’autant qu’aucune de ces allégations n’ont été abordées lors des CVS depuis l’ouverture de la résidence et donc arrivent ainsi de nulle part sans aucun fondement écrit.

Demain, la cérémonie des vœux est un moment de fête à l’attention des habitants de Prat Maria et des salariés, auquel nous invitons, par courtoisie, les familles.

Ce n’est en aucun cas un lieu de prise de parole ou de tribune politique.

Dans un second temps, les accusations que vous portez seront vues lors du prochain CVS, en présence de tous les membres.

Vous conditionniez votre participation à une rencontre préalable ; cette rencontre préalable n’étant pas possible, je prends acte de votre non-participation à la cérémonie des vœux.

Cordialement.

Loïc de l’ESTOURBEILLON
Directeur de Territoire
Pôle Personnes Agées/Personnes Handicapées
Territoire de Quimper Bretagne Occidentale

La Cour d’Appel de Rouen condamne la société ENDEL à réaliser les fiches d’expositions aux agents cancérogène

A la suite du scandale de l’amiante et de la mise en cause de la responsabilité de l’Etat qui a failli à son obligation de protection des travailleurs, le Ministère du travail a pris en 2001 un certain nombre de dispositions visant à protéger les travailleurs des risques liés aux agents cancérogène, mutagène ou toxique pour la reproduction (CMR) dont l’obligation d’établir des fiches d’expositions à ces produits visant à une meilleure connaissance du risque et à la reconnaissance des maladies professionnelles induites par les expositions. Après une résistance acharnée du patronat, qui craignait à juste titre que la mise en cause de la responsabilité des employeurs soit facilitée par l’existence de ses fiches d’expositions, le gouvernement de François Hollande a pris la décision de supprimer cette obligation début 2012. Si la CGT a à cœur de combattre les risques à la source et milite pour l’interdiction du droit des employeurs à exposer les travailleurs à des agents cancérogène, mutagène ou toxique pour la reproduction, elle revendique dans la période transitoire la traçabilité de l’ensemble des expositions aux agents CMR, à tous les risques chimiques ainsi qu’à l’ensemble des autres facteurs de risques (bruits, postures, port de charge, horaires décalés….) Alors que le Ministère du Travail reconnait que plus de 2 millions de travailleurs sont exposés aux agents CMR, la lutte pour la traçabilité des expositions est un combat à mener dans l’ensemble des secteurs professionnels. Au sein du CHSCT ENDEL HAUTE NORMANDIE, la CGT a proposé, après un important travail de terrain, de saisir la justice pour rappeler la direction d’ENDEL à ses obligations. Le 27 juin 2017, se tenait, au tribunal de grande instance du HAVRE l’audience de référé ayant pour objectif d’enjoindre la société ENDEL/ENGIE à respecter la législation applicable à l’établissement des fiches d’exposition. Le 11 juillet 2017, le tribunal a permis une première victoire en condamnant la société ENDEL/ENGIE à établir et remettre les fiches d’exposition des salariés qui avaient été exposés aux rayonnements ionisants et à l’amiante, sous astreinte financière. Le CHSCT ENDEL/ENGIE décidait de se pourvoir en appel aux fins de voir aboutir ses autres demandes. Le 15 novembre 2017 se tenait l’audience d’appel et c’est le 17 janvier 2018, que la société ENDEL/ENGIE a été condamnée à établir ou compléter les fiches individuelles d’exposition aux risques CMR pour la période du 24 avril 2012 et jusqu’à ce jour puis de remettre les fiches non nominatives correspondantes au CHSCT sous astreinte de 2 000 euros par infractions constatées passé un délai de trois mois après la signification de la décision. ENDEL/ENGIE a été condamnée, également, à établir ou compléter les fiches d’exposition aux risques rayonnements ionisants des 26 salariés de LILLEBONNE comme l’avait jugé le Président du TGI. Il s’agit là, d’une grande victoire puisque celle-ci permet de tracer les expositions aux CMR des salariés ENDEL/ENGIE de HAUTE-NORMANDIE, de créer la mémoire dans le dossier médical et de permettre une prise en charge des malades à venir par les soignants. Elle permet ensuite, de faire porter le préjudice financier que pourrait subir un de ces salariés à la caisse des AT/MP de la sécurité sociale, caisse financée à 100% par les employeurs et non à la caisse maladie de la CPAM. Elle permet aussi aux salariés, d’obtenir le droit à un suivi post-exposition et post-professionnel gratuit et déterminé en fonction des risques encourus, de faire reconnaître leurs maladies en Maladies Professionnelles et faire valoir leurs droits devant les juridictions compétentes en vue d’obtenir le bénéfice de la faute inexcusable. Elle obligera l’employeur à faire de la prévention car le risque du coût de la réparation pourrait s’avérer être au-dessus de celui de la prévention. Elle met en évidence qu’il y a besoin de tracer pour mieux soigner et réparer mais surtout elle oblige à l’employeur de faire de la prévention sur les CMR. Nous remercions Maître Karim BERBRA et l’ensemble des militants CGT ayant contribué à cette victoire qui en appelle d’autre au sein de la société ENDEL et du groupe ENGIE mais aussi dans toutes les entreprises privées ou publiques. La décision de suppression des CHSCT par le gouvernement MACRON à la demande du MEDEF n’entame pas la détermination de la CGT à lutter contre les politiques patronales et gouvernementales en matière de santé de travail. Nos vies valent plus que leurs profits !
Rouen, le 19 janvier 2018
Pour la CGT ENDEL/ENGIE : Philippe BILLARD, Pour l’UD CGT 76 : Gérald LE CORRE,

NDDL = Notre Don Des Landes

Notre Don Des Landes : que diriez-vous d’une initiative qui dirait en gros nous créons un fond qui servira à financer l’alimentation électrique (solaire, éolien…) de la ZAD de NDDL une fois le projet d’aéroport abandonné et remplacé par un projet collectif élaboré par les opposants locaux avec le soutien du Ministère de l’Ecologie et géré par une structure ad-hoc ?  L’énergie produite serait revendue à Enercoop.

Les comités locaux NDDL se reconvertiraient en groupes locaux de Transacteurs pour faire dans chaque département une antenne du réseau économique et social des acteurs de la transition Ecologique Solidaire.

A vous lire.

Alain

PS : Comme pour le téléthon, les promesses de dons pour ce fond (qui verra le jour si les partenaires locaux sont partants) sont les bienvenus