High Power, Documentaire de Pradeep Indulkar en tournée en France

Affiche du film High Power
En 1969 la première centrale nucléaire de l’Inde a été ouverte à Tarapur. Dans un élan patriotique émotionnel les paysans locaux ont joyeusement donné leurs terres fertiles. Aujourd’hui, presque cinquante ans plus tard la deuxième génération de ces fermiers patriotiques manifeste à Tarapur afin de pouvoir au moins subvenir à leurs besoins élémentaires. Les ténèbres se sont abattues sur la ville qui fournit l’énergie au pays. Tarapur est loin du merveilleux rêve promis. Ce qui s’est passé à Tarapur au cours de ces longues années peut servir d’alerte au monde entier avant qu’il ne soit trop tard.
Sur toile de fond d’un paradis sur terre détruit par la main de l’homme afin de satisfaire son avidité, ce documentaire présente un monde inconnu, une réalité cachée et une nature détruite.
Le réalisateur Pradeep Indulkar a obtenu le prix Uranium à Rio de Janeiro en Mai 2013 pour ce film et il sera présent à l’issue de la projection pour parler de son expérience.

Dates pour la tournée High Power avec Pradeep Indulkar (au 3/10/13):
Voici l’itinéraire définitif de la tournée (avec tous les détails requis) :

COLMAR (68) > Vendredi 4 octobre à 20h à la salle de musique de l’Ecole Steiner Mathias Grünewald, 4 rue Herzog, 68124 Logelbach-Colmar, Alsace (avec Stop Fessenheim) !
Contact : Christian Zerr > zerr.c chez wanadoo.fr 09 71 26 31 76
BESANÇON (25) > Samedi 5 octobre à 20h au Festival « La machine à en découdre » à Montferrand le Château > 20 km de Besançon (avec Stop nucléaire) !
Contact : Claudine.pedroletti chez free.fr 06 45 80 38 87
BURE (55) > Dimanche 6 octobre à 18h à la salle des fêtes de Bonnet, près de Bure en Meuse (avec Habitants Vigilants) !
Contacts : jf.bodenreider chez wanadoo.fr 06 81 38 59 23 francois.mativet@sortirdunucleaire.fr 06 03 92 20 13
NANCY (54) > Lundi 7 octobre à 19h30 au Centre Culturel autogéré, 69 rue Mon désert !
Contact : Katya abcnancy chez herbesfolles.org 03.72.14.85.23
ANNECY (74) > Mardi 8 octobre à 19h30 à Annecy (74) au 4, rue Jules Barut avec EELV !
Contact : Dominique Cronier domcrocro chez gmail.com 06 87 12 52 46 et François 0611372909
MILLAU (12) > Mercredi 9 octobre à 20h30 à la salle de Conférence du Créa de Millau : 10 bld Sadi Carnot ! avec SDN Sud-Aveyron 
Contact : Philippe Matet plumesmillau chez orange.fr 06 08 43 65 66 (M) 09 75 41 44 63 (T) 09 61 53 77 12
BRIOUDE (43) > Jeudi 10 octobre à 20h au café-lecture La Clé de Brioude, 53 rue de la Pardige,  avec Groupe brivadois SDN !
Contact : programmation.laclef chez gmail.com 04 71 74 97 81 ou 04 71 50 48 36
LAVAL (53) > Vendredi 11 octobre à 20h30 à Laval en Mayenne à la maison de quartier des pommeraies (43, rue des grands carrés) avec SDN 53 !
Contact : Héléna tekpolou chez hotmail.fr 02 43 02 12 20 ou jy.rossignol53 chez orange.fr
ST-LAURENT (50) > Samedi 12 octobre à 17h à « L’autre café » du lac « La roche qui boit » à St-Laurent de Terregatte entre Avranches et Fougères !
Contact : yves75 chez gmail.com 02 33 68 24 01
GUICHEN à 20 km au sud de Rennes (35) > Dimanche 13 octobre tout l’après-midi au 1er Forum des transitions et 22ième salon Ille et Bio autour de l’Espace Galatée !
1) Mini stand dans le “Village du Forum” et “Place du forum” avec banderole à faire signer pour soutenir les anti-nucléaires de Jaitapur qui résistent au gouvernement indien et à Areva 
2) Témoignages dans”  l’Amphiterre” à partir de 16h : “Echanges anti nucléaires, avec Pradeep Indulkar ( Inde), Hiroko Amemiya (japon), André Larivière (France)”
3) Prise de parole à l’assemblée finale et chantée entre 17h 30 et 18h 30 sur la “Scène du Forum”
Contacts : SDN-Pays de Rennes contact chez sdn-rennes.org + infos sur le site www.culturebio.org”. Pour propositions importantes n° O6 58 03 08 44
FLERS (61) > Lundi 14 octobre à 20h30 au Cinéma Les 4 Vikings (17, rue Abbé Lecornu) de Flers de l’Orne (61) avec Collectif Citoyen Normand « Le nucléaire et ses déchets ; non merci ! » !
Contact : Viviane > lesthebault chez wanadoo.fr  06 07 53 34 83 (jour) 02 33 96 07 31 (soir)
PARIS (75) > Mardi 15 octobre à 19h30 (salle Jean Dame, 17 rue léopold Bellan 75002 Paris. Métro Sentier) avec la Mairie du 2ième arrondissement !
Programme : Résistances en Inde. Projection de 2 films en présence des réalisateurs :
1) High Power (Haute tension) avec Pradeep Indulkar 2) Quarter Number 4/11 avec Ranu Gosh
Contact : laurence_hugues chez yahoo.fr annie.lahmer chez paris.fr 06 71 23 25 30
– PARIS > Mercredi 16 octobre. Interview en journée ! + projection en soirée dans le 10ième arr. ?
– Jeudi 17 octobre > Départ de Pradeep vers Hambourg en Allemagne.

! = Confirmé
AndréL, coordinateur de la Tournée High Power en France pour Pradeep Indulkar
andre.lariviere@free.fr 04 63 31 50 12 ou 06 40 66 47 25 (portable emprunté uniquement du 3 au 17 octobre, pour le temps de la tournée).

La France soutient les subventions au nucléaire au lieu d’agir pour la transition énergétique

Communiqué commun du Réseau “Sortir du nucléaire“, des Amis de la Terre, Réaction en Chaîne Humaine et du Réseau Action Climat – 17 septembre 2013
À l’approche de la Conférence environnementale, le bilan de la politique énergétique française est affligeant. Au lieu d’agir pour la transition énergétique, et alors même qu’elle prétend réduire la part du nucléaire, la France fait des pieds et des mains pour soutenir l’industrie atomique ! C’est ainsi que, depuis des mois, EDF, Areva et les autorités françaises agissent de concert au niveau européen pour que le nucléaire puisse bénéficier de nouvelles subventions. Le Réseau “Sortir du nucléaire“, les Amis de la Terre, le Réseau Action Climat et Réaction en Chaine Humaine dénoncent ces pratiques de lobbying agressives et opaques sur un sujet qui concerne le futur de l’ensemble des citoyens européens.
Inquiète du recul du nucléaire au niveau international et anticipant sans doute le renouvellement de son parc nucléaire, la France soutient dans l’ombre des couloirs de Bruxelles les projets de la Commission Européenne visant à faire bénéficier le nucléaire des mêmes subventions que les énergies renouvelables [1]. Les nouvelles règles encadrant les aides d’État en Europe sont actuellement au stade des propositions mais seront très prochainement soumises à consultation au niveau des Etats avant leur vote au niveau européen. Ces consultations se déroulent généralement loin des débats publics mais plusieurs associations telles que les Amis de la Terre, le Réseau “Sortir du nucléaire“ et la Réaction en chaîne humaine entendent bien les mettre sous les projecteurs !
En traitant le nucléaire comme une énergie « décarbonée », ce projet est du pain béni pour les pays pro nucléaires tels que la France, la Grande-Bretagne, la Pologne et la République Tchèque car il leur permettrait de financer le nucléaire [2] sans enfreindre les règles de libre concurrence. Mais, outre le fait que le risque d’accident et la production de déchets ingérables devraient suffire à interdire tout recours au nucléaire, c’est occulter que l’ensemble de la filière émet bien des gaz à effet de serre [3]. « Plaider le caractère « décarboné » du nucléaire est surtout un excellent alibi pour la France pour maintenir le statu quo et continuer de financer ses fleurons industriels », déclare Lucie Pinson des Amis de la Terre. Les subventions au nucléaire, c’est autant de fonds qui ne vont pas aux économies d’énergie et aux énergies renouvelables. C’est pourtant bien celles-ci et non l’atome qui constituent les vraies solutions au changement climatique.
Les associations dénoncent en outre un favoritisme inacceptable pour le nucléaire. « Les aides d’État étant en principe destinées au soutien de technologies en développement, il est scandaleux d’en faire bénéficier le nucléaire : dangereuse et inutile, cette technologie du siècle dernier a déjà été sur-subventionnée de manière directe et indirecte » rajoute Charlotte Mijeon du Réseau “Sortir du nucléaire“. Financement de la recherche, construction du parc avec les fonds publics, sous-estimation du coût des déchets et du démantèlement dans le prix de l’électricité, réparation et indemnisation par l’Etat en cas d’accident, garanties de la COFACE pour soutenir les exportations… la liste est longue ! « En tant que citoyens européens, nous pensons que seules les énergies renouvelables et les économies d’énergie, qui sont d’ailleurs bien plus créatrices d’emplois que le nucléaire, doivent être soutenues », déclare Christine Hasse de la Réaction en chaîne humaine.
Mais pour vendre des réacteurs, la France est prête à toutes les manigances. À travers ces lignes directrices, la France se fait le relais des intérêts d’EDF, qui demande à pouvoir bénéficier d’un tarif d’achat garanti pour l’électricité produite par le réacteur EPR qu’elle veut faire construire en Grande-Bretagne pour compenser ses coûts financiers élevés. Au regard du droit européen actuel, ce mode de financement est illégal [4] ; mais si elles entraient en vigueur, les nouvelles lignes directrices pourraient ouvrir la porte à des mécanismes qui reportent les coûts sur les contribuables. Ces tentatives des firmes nucléaires pour capter l’argent public sont d’autant plus révoltantes qu’en parallèle, Areva a mené des démarches auprès de la Commission Européenne pour demander le « retrait progressif » de « toute une série de distorsions tarifaires » telles que « les subventions aux énergies renouvelables et à la lutte contre la précarité énergétique » [5] !
Ces manoeuvres en sous-main d’un État aux ordres de l’industrie nucléaire sont inacceptables et ôtent toute crédibilité à un gouvernement qui prétend réduire la part du nucléaire dans le mix énergétique. Sur ces sujets qui engagent l’avenir énergétique, les citoyens français et européens méritent des décisions transparentes et soucieuses du bien commun. Les associations invitent les citoyens à signer la pétition envoyée à la Commission Européenne (www.my-voice.eu) pour dénoncer ces processus non démocratiques et demander une vraie transition énergétique plutôt qu’un soutien indécent à une technologie mortifère.
Contacts presse : Réseau “Sortir du nucléaire“ : Charlotte Mijeon – 06 64 66 01 23
Les Amis de la Terre : Caroline Prak – 01 48 51 18 96
La Réaction en Chaîne Humaine : Christine Hasse – 07 77 20 27 71
Réseau Action Climat : Célia Gautier – 01 48 58 89 76

Notes
[1] Voir ici les contributions de la France et des autres pays : http://ec.europa.eu/competition/state_aid/modernisation/energy_environment_en.html#comments
[2] http://www.independent.ie/world-news/scene-set-for-nuclear-power-row-as-eu-rules-on-state-aid-due-soon-29506330.html
[3] Voir la brochure inter-associative Face à la menace climatique, l’illusion du nucléaire : http://www.rac-f.org/Face-a-la-menace-climatique-l
[4] Voir les travaux de la coalition Energy Fair : http://www.energyfair.org.uk/
[5] http://www.independent.co.uk/news/uk/home-news/nuclear-boss-wants-to-cut-family-fuel-aid-8537553.html

Débat public Cigéo/BURE Après le fiasco historique des réunions publiques annulées, le faux débat devient virtuel,

Débat public Cigéo/BURE
Après le fiasco historique des réunions publiques annulées,
le faux débat devient virtuel,
seul comptera le nombre de connexions pour le crédibiliser

Les associations et collectifs qui ont soutenu le boycott actif lancé par la Coordination BURESTOP peuvent se féliciter ! TOUTES les réunions publiques Cigéo/BURE (locales et nationales), ont été annulées par la Commission Particulière du Débat Public (CPDP), pour cause de mobilisation citoyenne.

Le faux débat s’est payé un comité d’accueil mémorable avec des blocages citoyens, déterminés et des gens exaspérés de ne jamais avoir eu leur mot à dire sur BURE.
Le ras le bol des rendez-vous bidons et des campagnes d’information mensongère de l’Andra s’est exprimé : on veut choisir et décider de notre destin et pas subir des décisions arbitraires. Ras le bol aussi du vide politique et de l’absence de prise en compte de l’opposition récurrente à l’enfouissement des déchets nucléaires.
Pas besoin de gaspiller l’argent du contribuable via des débats faussés pour dire ce que tout le monde sait d’avance et que l’Andra escamote carrément ou minimise. Cigéo/BURE au réel ? Un gigantesque dépôt nucléaire souterrain, poubelle atomique européenne aux risques immenses pour l’environnement, appelée à fuir un jour, emballée avec des millions d’euros “compensatoires” immoraux.

La Commission Particulière du Débat Public dématérialise son débat
Parce que “faire la com.” à tout prix de l’Andra est un passage obligé avant l’autorisation définitive qu’ils ont prévu pour 2015, le faux débat va prendre un nouveau tour…
– virtuel : 8 débats soi-disants “contradictoires” sur internet les mercredis en soirée, “pour répondre aux questions posées”,
– gonflé : une conférence de citoyens triés sur le volet et censés dire ce que le pays pense,
– démagogique : présence dans la plus grande discrétion dans des petites communes, lycées, etc.

La Coordination BURESTOP appelle à la poursuite du boycott…
et à la mobilisation massive jusqu’à l’annulation de Cigéo/BURE.
Le message n’a pas changé : vigilance et mobilisation se poursuivent, tant au niveau local que national.
Notre avis : participer aux débats virtuels sera comptabilisé et crédibilisera le processus.
En réalité peu importe ce qui sera dit, qui le dit. Inquiétudes, questionnements, invectives, vérités, mensonges, seul le nombre de connexion les intéresse.
Sans oublier que ce soi-disant débat n’a aucun impact sur le processus d’enfouissement à BURE.

Enfouir les déchets nucléaires les plus dangereux sans avoir coupé le robinet de leur production est incompréhensible.
Décider en haut lieu du “sacrifice” d’une région entière pour les y enterrer, sans concertation avec les habitants, est insupportable.
Jamais n’est avoué l’enjeu majeur. La France a un besoin crucial de dire que le nucléaire est “propre” pour renouveler son parc ou s’exporter…

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Si une prochaine permanence ou audition publique s’annoncent près de chez vous, ou si vous entendez parler de la conférence de citoyens, prévenez la maison de la Résistance
à Bure au 03 29 45 41 77. Faites passer l’info svp !

Une quarantaine d’associations et organisations soutiennent notre appel à boycott actif.
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BureStop 55 (Collectif Meuse contre l’enfouissement des déchets nucléaires), Bure Zone Libre,
EODRA (Association des élus opposés à l’enfouissement des déchets radioactifs), Les Habitants vigilants de Gondrecourt-le-Château,
Mirabel Lorraine Nature Environnement, Meuse Nature Environnement
Contacts :
Burestop 55 : 06 86 74 85 11 – 06 85 50 82 77 – www.burestop.eu
Bure Zone Libre : 03 29 45 41 77 – http://burezoneblog.over-blog.com/
EODRA : 06 22 05 09 24
Mirabel Lorraine Nature Environnement : 03 29 75 19 72 – 09 81 98 30 12 – http://pandor.at

Simulez les conséquences d’une explosion nucléaire près de chez vous

Conçu par un spécialiste du nucléaire, « Nukemap » permet de modéliser en ligne les dégâts d’une frappe, n’importe où dans le monde.


En quelques clics, Nukemap permet de simuler les dégâts générés par une frappe nucléaire. – DR

A vous de choisir. Le lieu, puis le type de missile nucléaire : américain, français, russe, chinois…. Alex Wellerstein, un spécialiste de l’histoire du nucléaire , s’apprête à mettre en ligne la nouvelle version de sa « Nukemap » . Cette carte interactive, basée sur Google Maps, permet en deux-trois opérations très simples de simuler les dégâts occasionnés par une frappe nucléaire dans une zone géographique quelconque.

Le simulateur permet notamment de visualiser les zones touchées par le « champignon nucléaire », l’effet de souffle, la chaleur et les radiations. Pour chaque simulation, on remarquera très vite que la moindre frappe a la capacité réelle de balayer une capitale, donc potentiellement de paralyser un pays entier.

Cet outil de simulation, qui fait froid dans le dos quand on observe la zone touchée par les retombées d’une bombe à Paris, Marseille ou Lille, va s’enrichir dans les jours qui viennent. Grâce à des modèles mathématiques des plus sérieux, Nukemap va permettre d’estimer les retombées radioactives, les pertes et, même, de visualiser les ravages provoqués.
Source : Les Echos

Bure et faux débat public, la suite lundi 17 juin !

BureStop 55 (Collectif Meuse contre l’enfouissement des déchets nucléaires), Bure Zone Libre, EODRA (Association des élus opposés à l’enfouissement des déchets radioactifs), Les Habitants vigilants de Gondrecourt-le-Château, Mirabel Lorraine Nature Environnement, Meuse Nature Environnement
http://pandor.at

La réunion qui devait avoir lieu à Bar-le-Duc le jeudi 13 juin est reportée au lundi 17 juin – Hall des Brasseries à 19h.
Pour ceux qui n’auraient pas suivi : la 1ère réunion du débat public le jeudi 23 mai à Bure a tourné court : interruption puis suspension au bout de 15 minutes, grâce à la présence en nombre de citoyens opposants.
Les deux suivantes ont été élégamment “différées”. N’oublions pas que ce soi-disant débat ne sert à rien et n’aura aucun impact sur le projet de la poubelle atomique Cigéo/BURE.

La Commission Nationale du Débat Public a tenté de relancer la machine en invitant jeudi 6 juin tous les acteurs à une table ronde. Elle change de stratégie. Avec un nouveau vocabulaire : “bonne prise en considération de la parole du public”, “expertises plurielles et contradictoires”, la CNDP fait les yeux doux à ses détracteurs.
Paniquerait-elle ? Quelques soient les nouvelles modalités mises en place en urgence, cela ne change strictement rien sur le fond.
Tous y sont allés à cette table ronde, sauf… les opposants.

Les prochaines réunions sont annoncées sous surveillance policière, une question essentielle se pose.
Où se trouve la prétendue “violence” ? Du côté des citoyens qui appellent à une mobilisation non-violente et expriment bruyamment un ras-le-bol légitime ?
Ou bien du côté d’un Etat qui veut enterrer à tout prix des milliers de tonnes de déchets atomiques (99% de la radioactivité déjà produite) dans leur sous-sol, à leur porte, sans jamais les avoir concertés, en mentant sur les risques et en achetant le silence de certains.

Alors on continue : lundi 17 juin, nous devons être très nombreux pour faire entendre notre voix et manifester une détermination inchangée !
RdV à partir de 17h45 – Hall des Brasseries à BAR-LE-DUC.

Une quarantaine d’associations et organisations soutiennent notre appel à boycott, lancé début mai.

Covoiturage depuis Nancy départ vers 17h. Contact
:maia.desbois@gmail.com

Ne pas hésiter à faire circuler largement l’info.

A noter : la prochaine réunion du débat après Bar le Duc doit se tenir le jeudi 20 juin à Nancy Palais des Congrès 19h. Pour l’instant, pas d’info de changement concernant cette date.
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Si vous avez une petite minute, voir ce tout dernier article bien
éclairant :
La Gazette.fr / NUCLÉAIRE / La gazette des communes / P. Braun le
10/06/2013
*Cigéo : le débat sur l’enfouissement des déchets radioactifs piétine sur un terrain miné*
La table ronde organisée par la Commission nationale du débat public le 6 juin 2013 entendait recadrer une concertation particulièrement mal engagée. La promesse d’instaurer « une nouvelle forme d’écoute » ne suffira pas à apaiser un débat de plus en plus tendu sur le projet d’enfouissement des déchets radioactifs porté par l’Andra. (…)

Débat public sur l’enfouissement des déchets radioactifs : le Réseau “Sortir du nucléaire” dénonce une mascarade et une pure entreprise de communication

Le débat public sur Cigéo, le projet d’installation destinée à l’enfouissement des déchets nucléaires à 500 m sous terre commence aujourd’hui et se terminera le 15 octobre.
Pour le Réseau “Sortir du nucléaire”, ce n’est qu’une mascarade et une vaste entreprise de la communication destinée à mieux imposer l’enfouissement des déchets pour permettre la poursuite du nucléaire. Aux côtés de nombreuses associations locales, le Réseau “Sortir du nucléaire” appelle au boycott de ce débat.

Enfouissement des déchets : un désastre en préparation

En présentant le projet Cigéo comme sûr, l’Andra occulte les études indépendantes qui montrent que tous les enjeux de sûreté n’ont pas été pris en compte. Le projet CIGEO est destiné à accueillir les déchets les plus radioactifs, qui pour certains resteront radioactifs pendant plusieurs millions d’années. Mais sur de si longues périodes, qui peut avoir la prétention de garantir la stabilité du sous-sol ? Qui pourra prévenir d’éventuelles infiltrations d’eau [1] conduisant à la remontée en surface de la radioactivité ? La soi-disant « réversibilité » est un leurre : si un problème survient d’ici quelques siècles, il sera tout simplement impossible de récupérer les déchets et de contenir la radioactivité.

Une vaste opération de communication pour faire accepter le nucléaire et ses déchets

Le débat public qui doit commencer en mai n’est pas destiné à remettre en question le projet. Cette procédure constitue avant tout une opération de communication destinée à marteler que l’enfouissement est « LA » solution au problème des déchets et que l’Andra maîtrise tous les risques ! Il n’y a qu’à lire le dossier de presse de l’Andra pour s’en apercevoir (retrouver notre analyse critique en ligne : http://groupes.sortirdunucleaire.org/La-campagne-de-communication-de-l)

Elle n’est pas non plus destinée à poser la question majeure, celle de la production des déchets. Imposer cette poubelle nucléaire est avant tout un moyen pour l’État et l’industrie nucléaire de faire croire à la maîtrise des déchets, afin de pouvoir poursuivre la production d’électricité nucléaire le plus longtemps possible.

Une imposture pseudo-démocratique de plus

Le nucléaire s’est toujours imposé par la force et les débats publics sur le sujet ne sont qu’un leurre. En 2005, les conclusions d’un précédent débat préconisaient de ne pas enfouir les déchets. Un an après, la loi votée est allée à l’encontre de ces préconisations, présentant cette option comme la seule solution ! En 2013, tout laisse penser que notre parole ne sera pas mieux entendue. Dernière étape avant la phase industrielle du projet, ce nouveau débat n’est qu’un simulacre de démocratie pour faire croire que les citoyens ont été consultés.

Aux côtés de nombreuses associations locales, le Réseau “Sortir du nucléaire“ dénonce cette imposture où « l’important, c’est de participer ». Il n’existe qu’une solution au problème des déchets : arrêter d’en produire au plus vite. Nucléaire : de la mine aux déchets, nous sommes tous concernés !

Nucléaire : de la mine aux déchets, tous concernés !

Retrouvez le communiqué des associations locales boycottant le débat ci-dessous

Pour en savoir plus sur le projet CIGEO à Bure, voir notre dossier en ligne

Lire notre analyse critique du dossier de presse de l’ANDRA

Retrouvez l’appel à boycott du débat signé par de nombreuses associations

Notes :

[1] L’exemple du site d’Asse, en Allemagne, présupposé stable et étanche et déjà envahi par des mètres cubes d’eau, montre que ce risque est réel.

Contacts presse :

Corinne François – 06 86 74 85 11
Laura Hameaux – 06 85 23 05 11
Marc Saint Aroman – 05 61 35 11 06

Chargée de communication :
06 64 66 01 23

Voir le communiqué en ligne :

Communiqué des associations locales – 15 mai 2013 : BureStop 55 (Collectif Meuse contre l’enfouissement des déchets nucléaires), BZL (Bure Zone Libre), EODRA (Association des élus opposés à l’enfouissement des déchets radioactifs), Les Habitants vigilants de Gondrecourt-le-Château, Mirabel Lorraine Nature Environnement, Meuse Nature Environnement

Le faux débat public Cigéo / BURE commence !
42 associations et organisations dénoncent ce rendez-vous de dupes

1994, les conseillers généraux de Meuse et Haute-Marne mettaient le doigt dans l’engrenage de l’enfouissement des déchets nucléaires de Haute et Moyenne Activité à Vie Longue Activité dans leur sous-sol. La thèse officielle du “laboratoire de recherches géologiques, mais pas de déchets radioactifs chez vous” s’est transformée en Cigéo, “centre industriel de stockage géologique” imminent.

2013. Depuis près de 20 ans les populations de ces deux départements sont confrontées à une main-mise sur leur territoire de vie, orchestrée par les opérateurs du stockage nucléaire au sein d’un long processus qui :
– vend, sous couvert de recherche géologique, avancée scientifique et prouesses technologiques une immense décharge atomique appelée à fuir un jour,
– anesthésie le bon sens de nos élus et des structures locales avec des millions d’euros (argent public),
– minimise et nie les risques graves spécifiques liés à la grande profondeur, révélés par des experts indépendants,
– délivre au compte-goutte la réalité : un immense site d’entreposage nucléaire séculaire en surface, entre 4 villages du sud-meusien, sera le prélude au stockage souterrain,
– joue la non-information totale quant aux risques réels et aux nuisances que vont subir les riverains (rejets radioactifs, dangers des multiples transports de matières nucléaires, impact négatif sur l’économie locale, dépréciation des biens, transformation profonde de l’identité du territoire, etc.),
– pratique une véritable politique du chantage au développement économique, à “l’excellence et au développement durable” et au sens du sacrifice des riverains,
– cache l’enjeu majeur de l’enfouissement définitif des pires déchets nucléaires, à savoir la poursuite absurde d’un programme électro-nucléaire abusivement qualifié de “propre et pas cher”.

Jamais aucune possibilité n’a été offerte aux habitants locaux et aux citoyens français d’accéder à une information complète et transparente, de choisir et de peser sur leur destin. Les arguments développés sur les risques majeurs que présente l’enfouissement de ces déchets nucléaires n’ont pas trouvé de relais auprès des élus qui se succèdent tant au plan local que national. 45 000 électeurs Hauts-Marnais et Meusiens ont demandé en 2005 la tenue d’un référendum pour donner leur avis. Démarche classée sans suite par les élus des deux départements. Des recours juridiques ont été déposés, rejetés sans appel.
Faire croire maintenant que le moment est arrivé de “débattre” est un piège grossier de plus.

Le débat public national de 2005 sur la gestion des déchets nucléaires mettait en avant la préférence pour l’étude du maintien de ceux-ci en surface, la loi qui a suivi en 2006 n’a retenu que l’enfouissement… à Bure. Le débat public n’intègre pas de pouvoir décisionnel citoyen. Celui de 2013 est clairement annoncé comme une campagne d’information sur Cigéo, pilotée par l’Andra. En présupposé, sa finalité -enfouir- est acquise pour le gouvernement. Il arrive, alors que le projet est déjà en phase de conception industrielle et que l’Andra, seul maître à bord, ne remet rien en question, malgré toutes les incertitudes majeures sur le sous-sol, les failles et risques mis en évidence par des analyses critiques indépendantes.

Ce débat public n’est pas prévu pour agir sur le projet tant controversé de stockage souterrain des pires déchets radioactifs, mais pour faire accepter la future poubelle atomique avec tous ses risques majeurs et prévisibles. Il permettra uniquement de recueillir (et d’encadrer) toutes les questions et peurs que suscite BURE : “Ce n’est pas un référendum, mais une photographie,” dit le président de la Commission Particulière du débat public fin 2012.

Faire croire à la population qu’elle a son mot à dire, aujourd’hui, relève de la supercherie.
C’est la raison pour laquelle les associations ci-dessus ont décidé de ne pas y participer, que ce soit à la rédaction des cahiers d'”acteurs”, aux 15 réunions publiques, aux réactions sur le site internet spécifique, … Pour autant elles ne seront pas inactives. Diverses actions sont prévues pour agir en dénonçant vivement ce nouveau rendez-vous de dupes. Il est crucial aujourd’hui de faire entendre et notre refus de ce faux espace démocratique et notre refus de l’enfouissement de ces poisons nucléaires qui nous concernent tous.

Liste des associations et organisations qui soutiennent notre appel :

ADELP (Association agréée pour la Défense de l’Environnement et la Lutte contre la Pollution en Moselle-Est) – ADEPRA (Association de Défense de l’Environnement de Petite Rosselle et Alentours) – ADECO – ADPSE (Association de Défense contre la Pollution de Sarreguemines et Environs) – Air Vigilance – Alsace Nature – AMPER (Association Mosellane pour la Promotion des Energies Renouvelables et l’efficacité énergétique) – APEQUA (Association pour la Préservation de la Qualité de Vie) – Association pour la Préservation du Massif de Haye – ASVM (Association pour la sauvegarde de la vallée de la Moselle ) – ASVPP (Association de Sauvegarde de la Vallée de Pierre-Percée) – ATTAC 55 – AVOINE du Saulnois – CADEMOVI (Décharge de Villoncourt) – CACENDR (Collectif contre l’enfouissement des déchets radioactifs meurthe et Moselle) – CITD (Centre d’information sur le traitement des déchets) – Confédération Paysanne 55 – CREPAN (Comité Régional d’Étude pour la Protection et l’Aménagement de la Nature en Basse-Normandie) La CRISE Nancy (Coordination Révoltée des Invisibles Solidaires Enragé-e-s ) – Empreinte Positive – FLORE 54 – GECNAL de Sarreguemines-Forbach – Marne Nature Environnement – Nature Haute-Marne – Oiseaux Nature – PAVE (Protection Amélioration Vie Environnement) – Sortons du nucléaire Ardennes – Sortons du Nucléaire Moselle – Vosges Alternatives au Nucléaire – Vosges Nature Environnement – Réseau “Sortir du nucléaire” – Lorraine Energies Renouvelables – FNE France Comté – FNE Midi-Pyrénées – FRAPNA – NPA Meuse

Débat sur le démantèlement des installations nucléaires : le Conseil d’Etat rejette les 2 recours.

À travers les deux recours déposés en Conseil d’État, tant celui concernant le démantèlement de la centrale nucléaire de Brennilis** que celui de l’entreposage des déchets radioactifs issus notamment des démantèlements, appelé ICEDA du Bugey***, 11 associations représentant plusieurs milliers de personnes, attendaient du Conseil d’Etat, le respect par la France, de la Convention d’Aarhus et de la directive européenne 85/335 CEE concernant la participation du public, sur le démantèlement des installations nucléaires figurant explicitement dans ses annexes.

Mais curieusement dans les projets soumis à débat public, déclinaison dans le droit français de la participation du public voulue par la Convention d’Aarhus, ne figurait pas le démantèlement des installations nucléaires, laissant un vide juridique concernant ce problème.

Le 1 mars, le Conseil d’Etat vient de rendre le même jour la décision concernant les deux recours déposés par les associations, celui concernant l’ICEDA du Bugey ayant été déposé le 28 juin 2010 et celui concernant le démantèlement partiel de la centrale nucléaire de Brennilis déposé le 28 septembre 2011 ; il les rejette tous deux.

Pendant plus de 6 ans, les associations soutenues par des milliers de citoyens ont bataillé avec force lettres aux ministres, pétitions et recours juridiques pour tenter d’obtenir enfin l’ouverture d’un débat public sur le problème d’intérêt général que représente le démantèlement des installations nucléaires****.

Les associations sont évidemment déçues de la décision rendue. Elles vont étudier les conclusions du rapporteur et le texte de la décision de justice. Cela leur semble abusif de ne pas reconnaître certains de leurs arguments développés.
Certes, il reste un espoir concernant l’entreposage (ICEDA) prévu sur le site du Bugey, et donc encore une possibilité d’ouvrir le débat sur le démantèlement : le recours engagé par le canton de Genève devant le Conseil d’Etat n’est pas encore jugé.
Les associations s’indignent des amendes infligées (d’un montant total de 5600 euros) alors qu’elles n’ont fait que jouer leur rôle de lanceurs d’alerte :
– sur les études de dangers concernant le risque d’inondations du site du Bugey qui se retrouverait sous plus de 9 m d’eau si le barrage vieillissant du Vouglans situé en amont cédait,
– sur les risques encourus par les travailleurs qui interviendront sur le découpage des échangeurs de Brennilis, notamment du risque d’exposition aux radiations alpha, très probablement minimisé.
– sur le risque des transports radioactifs de déchets nucléaires qui vont sillonner toute la France.

Contact Presse : Chantal Cuisnier 06 84 14 58 87 / Didier Anger 06 80 23 39 45
Roland Desbordes 04 75 41 82 50 / Bernadette Lallouet 02 98 99 60 92
*Association Hièroise de Défense de l’Environnement, Agir pour un Environnement et un Développement Durables, Bretagne Vivante, Consommation Logement et Cadre de Vie, Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la RADioactivité, Comité de Réflexion,d’Information et de Lutte Anti-nucléaire, Eau et Rivières de Bretagne, Groupement Mammalogique Breton, Médiane, Sortir du nucléaire Cornouaille, Vivre dans les Monts d’Arrée
** Démantèlement de Brennilis : décret contesté et contestable

***Entreposage des déchets radioactifs sur le site du Bugey : décret attaqué

****Le démantèlement des installations nucléaires : un problème d’intérêt général, pas une perspective marchande !

rassemblement au FAOU, le dimanche 10 mars 2013 à partir de 11h00

Le collectif NUKLEEL ER MAEZ organise un rassemblement au FAOU, le dimanche 10 mars 2013 à partir de 11h00, pour commémorer la catastrophe de Fukushima
Tract 2013

L’organisation nécessite un coup de main. Voici un sondage pour permettre aux volontaires de s’inscrire : http://doodle.com/abpm9v3yrztaswnx

Les affiches sont à disposition au local EELV à Brest 18 rue Keravel Tel 02 98 46 08 78.

Il reste un gros casse-tête à régler : trouver un véhicule pour transporter les barnums. Celui de l’an dernier ayant rendu l’âme du côté de NDDL !

Il faut un fourgon avec galerie, un petit camion, une remorque assez longue (genre remorque à bateau), car certains éléments mesurent 5m de long. Si vous avez çà dans vos relations, merci de nous en avertir ! nukleelermaez2012@gmail.com

Il reste aussi à organiser les ateliers et tables-rondes. Si vous pouvez/voulez proposer et animer un débat sur un sujet précis, faites-le savoir !

N’hésitez pas à distribuer et à diffuser le tract d’appel en PJ !
Le collectif NUKLEEL ER MAEZ
AE2D, Greenpeace Groupe Local de Brest, UEP (Université Européenne de la Paix), EELV Brest, Biocoop Biogastell (Plougastel), UDB, collectif Tomahawk, Solidarité Ecologie (Plougastel), FASE….

Les antinucléaires italiens et français se mobilisent contre un convoi de déchets radioactifs

Communiqué de presse commun du Réseau “Sortir du nucléaire”, du syndicat SUD-Rail et des associations italiennes Legambiente Valsusa, Legambiente e Pro Natura del Vercellese et Global Info Action – 14 janvier 2013

Un train transportant deux conteneurs de combustible usé italien hautement radioactif devrait quitter l’Italie dans les jours à venir pour rejoindre le terminal ferroviaire de Valognes (Manche). Il traversera la France les mercredi 16 et jeudi 17 janvier, passant par 16 départements [1]. Le référé-liberté déposé par le Réseau “Sortir du nucléaire” ayant été rejeté, ce transport dangereux va donc traverser l’Italie et la France sans que les populations ni même leurs élus ne soient informés de son existence et des risques inhérents.

Une fois arrivés à Valognes, ces déchets seront acheminés à l’usine AREVA de La Hague pour y être “traités”. Leur retour en Italie, où aucune solution n’existe pour les stocker, aurait lieu entre 2020 et 2025.

Des deux côtés de la frontière, les citoyens se mobiliseront pour dénoncer le passage du convoi.. Le Réseau “Sortir du nucléaire” publie les horaires et l’itinéraire sur son site.

Un transport à haut risque

Hautement radioactif, le combustible usé, composé majoritairement d’uranium, mais aussi de plutonium et de produits de fission et actinides mineurs, dégage énormément de chaleur et de radioactivité. Ce convoi à hauts risques devrait traverser des zones urbaines densément peuplées.

Les rayonnements radioactifs “Gamma“ émis par les conteneurs “CASTOR” (Cask for storage and transport of radioactive material) se propagent à plusieurs dizaines de mètres du wagon, entraînant un risque pour les personnes se trouvant à proximité, riverains comme cheminots. Inique et obsolète, la réglementation sur le transport des matières radioactives autorise des débits de dose pouvant aller jusqu’à 2 millisieverts par heure au contact du wagon, soit un niveau de radiation environ 20 000 fois supérieur à la radioactivité naturelle [2]. Il est impératif que les pouvoirs publics revoient ces normes de toute urgence.

Par ailleurs, les normes de résistance aux chocs et au feu des “CASTOR” s’avèrent ridiculement basses et ne prennent pas en compte bon nombres de situations qui pourraient se présenter en cas d’accident ferroviaire grave.

Le Réseau “Sortir du nucléaire”, le syndicat SUD-Rail et les associations italiennes rappellent qu’il est conseillé aux agents et au public de se tenir éloignés d’un convoi hautement radioactif stoppé en gare, et incitent les cheminots à exercer leur droit de retrait en cas d’intervention sur ces convois.

Un transport tenu secret

Malgré ces risques, les autorités italiennes et françaises ne fournissent aucune information sur ce type de transports, et taisent leur existence et leur dangerosité pour les riverains, la population et les salariés concernés. Certains services de l’État, les collectivités et les élus locaux, qui devraient être formés et avertis pour pouvoir réagir et mettre en œuvre un plan d’urgence en cas de problème, sont maintenus dans l’ignorance.

La situation a même empiré ces derniers mois ; les autorités mettent tout en œuvre pour qu’aucune information ne puissent filtrer sur l’existence de ces convois, quitte à employer des stratagèmes scabreux pour camoufler ces trains et les faire passer pour des trains classiques. Cela, afin d’éviter les mobilisations qui pourraient attirer l’attention sur l’existence de ces transports et sur leurs risques.

Un transport inutile

L’industrie nucléaire produit chaque année des tonnes de déchets dont on ne sait que faire [3]. Certains pays étrangers, dont l’Italie, envoient le combustible usé issu de leurs centrales – telle une patate chaude – à l’usine AREVA de La Hague pour qu’il y soit “traité“ : l’Hexagone est ainsi régulièrement traversé par ces déchets, qui s’ajoutent à ceux issus des réacteurs français, pour un volume dépassant les 500 convois par an.

Pourtant, loin d’être une solution, le “traitement“ des déchets engendre des risques et des transports supplémentaires. Il contamine de manière irréversible la pointe du Cotentin et la Mer du Nord en rejetant des effluents chimiques et radioactifs dans l’eau et l’environnement. Il est de surcroît inutile : le traitement à l’usine Areva de La Hague ne diminue pas la radioactivité des déchets, mais augmente au contraire leur volume.

Quand le retraitement des déchets italiens à La Hague cache en réalité un stockage en France

Pour l’heure, aucune solution de stockage ou d’entreposage n’existe en Italie pour accueillir ces déchets après leur retraitement en France. À l’occasion du premier transport italien en 2008, l’Autorité de Sûreté Nucléaire avait d’ailleurs rappelé publiquement ses réserves sur ces convois et sur les délais de retour prévus par l’accord entre la France et l’Italie [2]. Ceux-ci doivent retourner en Italie entre 2020 et 2025, ce qui est très tardif. Pourquoi un tel délai de retour qui a pour conséquence de stocker les déchets italiens en France, faute de solution en Italie pour les recevoir ?

Non seulement le « retraitement » à La Hague ne constitue en rien un recyclage, mais l’envoi des déchets radioactifs à La Hague semble surtout une astuce pour certains pays afin de faire oublier temporairement le problème insoluble de leur gestion. Plus de 20 ans après l’arrêt de son dernier réacteur, l’exploitation de l’énergie nucléaire dans les années 1980 laisse à l’Italie un lourd héritage…

En Italie comme en France une même impasse : on ne sait pas quoi faire des déchets nucléaires

Pour le Réseau “Sortir du nucléaire” et le syndicat SUD-Rail, Legambiente Valsusa, Legambiente e Pro Natura del Vercellese et Global Info Action il faut mettre fin à cette industrie productrice de déchets mortifères, pour lesquels il n’existe nulle part de gestion viable. En France, les autorités souhaiteraient les enfouir à 500m sous terre à Bure dans la Meuse ; en Italie, en attendant de trouver une hypothétique solution, on les envoie en France, afin de repousser la question de leur gestion dans le temps. Il n’y a qu’une solution crédible : arrêter d’en produire en sortant au plus vite du nucléaire.

Le Réseau “Sortir du nucléaire”, le syndicat SUD-Rail, Legambiente Valsusa”, Legambiente et Pro Natura del Vercellese et Global Info Action seront donc mobilisés contre ce transport et appellent à des mobilisations et vigies tout au long du trajet.

Le Réseau “Sortir du nucléaire” publie les horaires sur son site : http://groupes.sortirdunucleaire.org/Horaires-et-trajet

Pour retrouver le suivi du convoi et des éventuelles mobilisations : http://groupes.sortirdunucleaire.org/Transport-a-venir-Sallugia-It-La

Retrouvez également des informations en direct sur notre fil twitter @sdnfr

Notes :

[1] la Savoie, l’Ain, le Jura, la Saône-et-Loire, la Côte d’Or, la Haute-Marne, les Vosges, la Meuse, la Marne, l’Aisne, la Somme, la Seine Maritime, l’Eure, le Calvados et la Manche.
Trajet et horaire ici : http://groupes.sortirdunucleaire.org/Horaires-et-trajet

[2] En 1998, le laboratoire de la CRIIRAD a mesuré, à 50 mètres d’un wagon transportant du combustible irradié, un flux de radiation gamma nettement supérieur à la normale. Le débit de dose gamma neutrons était plus de 500 fois supérieur au niveau naturel, à 1 mètre du wagon. Comme l’a régulièrement rappelé la Criirad, la réglementation autorise ainsi la circulation, en des lieux accessibles au public, de wagons dont le niveau de radiation au contact peut être si importante, qu’en seulement 30 minutes de présence, un individu peut recevoir la dose maximale annuelle admissible pour le public. Voir la note CRIIRAD N°11-20 Risques liés au transport des combustibles irradiés, Valence, 8 février 2011 : http://www.criirad.org/actualites/dossier2011/trains_italiens/risques_transport.html

[3] 1 200 tonnes par an, uniquement pour la France.

Contacts presse :

En France
Pour le Réseau “Sortir du nucléaire” :
Laura Hameaux – 06 85 23 05 11
Sophie Morel – 07 77 85 16 09

Pour SUD-Rail :
Philippe Guiter – 06 28 94 82 99

En Italie
Legambiente Valsusa : + 39 3200514499
Gian Piero Godio – Legambiente e Pro Natura del Vercellese : +39 333 74 50 665
Fabienne Melmi – Global Info Action : +39 3383068158
Chargée de communication :
Charlotte Mijeon – 06 64 66 01 23

En savoir plus : http://groupes.sortirdunucleaire.org/Transport-a-venir-Sallugia-It-La

“Marche pour la Vie, pour l’arrêt immédiat du nucléaire”

Collectif Antinucléaire Vaucluse (CAN84) 180 Chemin de la Parisienne 84740 Velleron
Tel : 06 60 76 04 03 – collectifantinucleaire84(at)hotmail.fr –
www.coordination-antinucleaire-sudest.org

Communiqué de Presse du 20 juin 2012

“Marche pour la Vie, pour l’arrêt immédiat du nucléaire”
Grande première : le CAN84 s’adresse aux syndicats du nucléaire

Dans le cadre de la “Marche pour la Vie pour l’arrêt immédiat du nucléaire” qui aura lieu du 18 au 25 août 2012 sur les routes du Vaucluse, du Gard et de la Drôme, au coeur du triangle de la mort nucléaire Cadarache-Marcoule-Tricastin, le Collectif antinucléaire de Vaucluse (CAN84) vient de proposer une rencontre aux salarié-e-s et aux syndicats des sites nucléaires de la région.

Conscient que le propos et les mots pourront heurter les syndicats et salariés-e-s du nucléaire, peut habitués au débat avec les antinucléaires, le Collectif antinucléaire de Vaucluse fait le pari de l’intelligence commune.

Rappelant que les citoyens-nes regroupé-e-s au sein du CAN84 sont  comme eux des salarié(e)s, des syndiqué-e-s ou non et des habitant-e-s du département et de la région,

des parents et grand-parents soucieux de leur santé et de leur vie, de celle de leur famille et des territoires, le CAN84 explique les raisons pour lesquelles ils s’opposent à la poursuite du principe de la destruction atomique (le “nucléaire”) qu’elle soit militaire ou civile : Cela pose problème pour les salariés du nucléaire tout comme l’activité de destruction atomique pose un sérieux problème pour toute la planète, pour la santé et à la vie de milliards d’habitants et de tout le vivant sur terre.

Soucieux du présent et du devenir, le CAN84 souhaite que puisse s’instaurer un dialogue entre les salarié-e-s du nucléaire et les antinucléaires résolus, et ouvrir par-delà les incompréhensions, les méconnaissances, les anathèmes rapides et les peurs : un premier contact. Le CAN84 affirme à l’adresse des syndicats et salariés du nucléaire : « nous ne sommes pas ennemis, nous sommes des humains soumis à une atteinte et menace quotidienne et à des rapports de domination qu’il nous appartient de transformer, pour nous et pour les générations futures ».

Et pour le CAN84 il y a extrème urgence, notamment dans la région la plus nucléairisée d’Europe dont toutes les installations nucléaires sont implnatées sur des failles sysmiques.