France Nature Environnement en deuil

C’est avec une intense émotion et la plus grande tristesse que nous avons appris la mort de Rémi Fraisse, 21 ans, dans la nuit de samedi à dimanche, à Sivens (Tarn). Rémi était un jeune militant investi au sein de Nature Midi-Pyrénées, association affilée à France Nature Environnement. Actif au sein du groupe botanique de l’association naturaliste, basée à Toulouse, il participait notamment au suivi de la flore protégée en Haute-Garonne où il assurait la coordination du suivi de la Renoncule à feuille d’ophioglosse.

Denez L’Hostis, président de France Nature Environnement : « Nos pensées vont d’abord à la famille de Rémi, à ses proches et ses amis de Nature Midi-Pyrénées. Nous nous associons à leur peine. Pacifistes par nature, nous condamnons fermement toute forme de violence : nul ne devrait mourir parce qu’il s’oppose à un projet insensé. C’est un jour de deuil pour le mouvement écologiste français et pour FNE. La responsabilité des pouvoirs publics et de l’Etat est engagée. »

Nature Midi-Pyrénées invite tous ceux qui le souhaitent à déposer un message à la mémoire de Rémi Fraisse sur sa page Facebook 

L’Association Cyber @cteurs s’associe au propos de de FNE et invite celles et ceux qui le souhaitent à utiliser les commentaires de ce blog pour s’exprimer.

Lettre verte à Ségolène ROYAL, Ministre de l’Ecologie

Lettre verte à Ségolène Royal

L’arbre à l’honneur

à ESPALION (12), le 24 Octobre 2014

 

 

Madame la Ministre,

 

 

Vous aviez déjà occupé cette fonction de 1992 à 1993 sous le gouvernement de Pierre Bérégovoy, vous-vous étiez emparé des sujets du traitement des déchets, des nuisances visuelles/sonores, et aviez même fait adopter une loi sur l’eau.

Vous-vous êtes récemment engagée pour :

 

  • la pérennisation de l’inscription du patrimoine naturel dans les journées annuelles du patrimoine.

  • l’intégration du rôle des paysages au 3ème plan national Santé-Environnement.

  • l’inscription de biens naturels au patrimoine mondial de l’UNESCO.

  • faciliter la commercialisation de produits naturels pour le traitement des plantes.

  • la relance de la politique des paysages et des jardins…

L’arbre symbole de vie

 

L’arbre climatiseur naturel

 

L’arbre, un formidable puits à carbone…

 

Et pourtant, c’est le grand oublié du développement durable (taille abusive et inappropriée, mauvaises implantations et conditions de plantation, mauvais choix d’espèce, de gestion, d’entretien…).

 

Les pratiques actuelles datant d’une autre ère, et malheureusement bien ancrées, sont néfastes et désastreuses pour ces organismes vivants.

 

Pas de loi … , rien (oui rien) ne le protège, pas même le plan local d’urbanisme (PLU) contrairement à ce que tout le monde croit ou pense.

 

Notre combat à tous : le protéger, le conserver, le promouvoir.

 

L’ intégration dans les politiques publiques, la reconnaissance en tant que patrimoine vital de l’humanité, une loi dédiée, de nouvelles normes… sont pour nous indispensables pour changer notre regard sur l’arbre et ses bienfaits…

 

 

Parce que la diversité végétale n’a pas de prix
Parce que les espèces oubliées ou méconnues méritent d’être remises au goût du jour
Parce que nous devons réapprendre à vivre, au quotidien, avec ces grands végétaux ;
la clé de voûte c’est l’éducation à l’environnement.

 

Quand la France va t-elle s’engager ?

 

Maintenant ?

 

 

Dans une dizaine d’années, cela sera trop tard nous n’aurons plus rien à transmettre (à part de l’électronique), il est encore temps d’y remédier.

Nous ne faisons pas partie des utopistes qui affirment que « tout va bien dans le meilleur des mondes » et que l’arbre n’est pas malmené. Les faits sont là, nous les regrettons (et regretterons), arrêtons de les regarder ! Mobilisons-nous !

 

Tout le monde parle de biodiversité…, c’est à la mode c’est vrai ! Mais nous, nous-en parlons parce que cela fait partie de nos valeurs et de nos convictions les plus profondes, nous faisons d’ailleurs plus qu’en parler.

Nous avons rencontré dernièrement des représentants de votre ministère qui ont été sensibles à nos concepts et nous ne doutons pas que vous le serez également.

 

L’association nationale de protection et de défense des arbres d’ornement ; Rêv.E.Patri.Arbo : pour une Révolution écologique du patrimoine arboré propose une offre assez large pour accompagner tous les gestionnaires ou propriétaires d’arbres (publics et privés) dans la mise en œuvre d’une gestion écologique et durable. Le botaniste Jean Marie PELT est le parrain de ces démarches. L’immobilisme et l’attentisme ne font pas partie de nos valeurs.

 

 

Ce que nous avons créé en 2014 ; deux dispositifs unique en France :

  • Arbres d’Avenir. Gestion écologique du patrimoine arboré®:

le 1er label écologique pour les arbres d’ornement, un label participatif d’envergure nationale, un outil pédagogique à part entière : un terrain d’expérimentation, de recherche et d’innovation à ciel ouvert pour l’arbre.

Valoriser, certifier la véritable gestion écologique et surtout accompagner les gestionnaires dans ce concept novateur, telles en sont les missions : accompagnement et suivi, projet personnalisé, assistance technique, évaluations, étude et expertise… pour 5 ans renouvelables.

C’est une démarche globale et de A à Z : de la conception du projet jusqu’à l’entretien pluri-annuel en passant par la plantation. Elle concerne le patrimoine arboré existant comme les nouveaux projets. C’est un plaidoyer pour l’arbre durable qui a pour ambition d’associer gestion de patrimoine arboré, espèces oubliées ou méconnues et transmission des savoirs botaniques, horticoles et arboricoles.

Le label s’appuie sur des critères écologiques, clé d’entrée vers la labélisation, qui encouragent les gestionnaires signataires de la charte à s’inscrire d’une part, dans une politique durable, et d’autre part, dans une dynamique de progrès.

Le seul centre d’intérêt du label ; c’est l’Arbre !

 

 

 

Un plaidoyer pour l’arbre durable dans nos villes et jardins®

 

Une convention ou un contrat (personne physique et morale) peut être signé avec l’association concernant la gestion écologique du patrimoine arboré (ou des espaces verts).

 

Une plate-forme d’assistance technique, composée de professionnels de divers horizons expérimentés en la matière et dont les preuves ne sont plus à faire, ce qui en fait des ambassadeurs. Ils ont pour mission d’aiguiller et d’assister d’un point de vue technique  (conseils divers, arbres malades, maladies, parasites, ravageurs, moyens de lutte…) dans la mise en œuvre de chaque projet.

 

La formation professionnelle continue est réalisée par des hommes et des femmes formés à la gestion écologique et experts des arbres. Les objectifs : réaliser un diagnostique du patrimoine arboré, évaluer la gestion écologique, constater des écarts, noter le ou les site(s), proposer des solutions concrètes et donner des conseils pour poursuive la valorisation du patrimoine arboré dans des conditions optimales.

 

Un programme de conférences, partout en France, a pour but d’expliquer à tous les bienfaits des arbres et donc de sensibiliser pour réapprendre à vivre au quotidien avec eux. Changer les pratiques sera un travail de longue durée mais il est indispensable.

 

 

 

 

Ce que nous allons créé en 2015 :

 

  • la 1ère édition de la « foire aux plantes en Aveyron » :

un événement régional regroupant des producteurs de plantes venus de toute la France (arbres, arbustes, vivaces, rosiers, aromatiques…) artisans, outillages, associations, produits locaux…

 

  • le prix national « Arbre durable, Patrimoine & Biodiversité » :

attribué aux collectivités, associations, entreprises, jardins privés… par un jury de professionnels et d’experts, il aura pour but de valoriser et d’encourager des initiatives exemplaires, innovantes et écologiques (pré-sélection sur dossier, visite sur site).

 

 

Ce que nous demandons :

  • la reconnaissance de l’arbre (qu’il soit d’ornement, d’agrément, fruitier, forestier…) comme patrimoine vital de l’humanité.
  • un débat permanent à bâton rompu entre tous les acteurs concernés (paysagistes, jardiniers, concepteurs, architectes, experts, techniciens, ingénieurs, écologues, agronomes, botanistes, pépiniéristes, biologistes, naturalistes, élus, citoyens…) pour faire émerger de nouvelles attentes…
  • la valorisation et la reconnaissance publique des espèces oubliées ou méconnues qui sont déjà acclimatées en France (ou acclimatables) et ont des intérêts ornementaux incontestables : originales et rustiques elles possèdent des écorces décoratives, des floraisons spectaculaires, des fructifications insolites ou encore des feuillages flamboyants.
  • de nouvelles normes (pour les collectivités, entreprises et particuliers) pour que la conception, la plantation ainsi que l’entretien aient lieu dans des conditions optimales (et pour ne plus voir des arbres à côté des lampadaires ou un socle béton autour du tronc…).
  • un plan national, sans précédent, pour l’arbre dès 2015 : avec l’intégration de « l’arbre durable » dans les politiques publiques ainsi que dans les enseignements (aménagements paysagers, pépinières, conceptions, architectures). Faciliter et soutenir la création d’arboretum ou de jardin botanique (privé ou public). Accompagner toutes les actions (y compris celles venant d’un privé) à caractère innovant et culturel. Créer la formation (niveau II) « technicien de l’arbre durable ».
  • Soutenir et faciliter la transmission des pépinières botaniques et /ou de collections qui assurent la pérennité du patrimoine vivant.
  • le 1er colloque national « Arbre durable » en 2015 : qui consistera à réaliser un inventaire de toutes les bonnes pratiques et avancées (quelles soient publiques ou privés), de réaliser de nouvelles expérimentations et de nouveaux projets dans le but principal de créer la loi « Arbres ».

 

NB : Retrouvez toute l’actualité de cette lettre sans concession sur le site internet qui lui est consacré                                http://www.protectiondesarbres.org

 

Une pétition en ligne sera lancée dans les tous prochains jours.

 

Vous pouvez compter sur notre engagement chevillé au corps.

En espérant vous lire prochainement et vous rencontrer.

 

Veuillez-recevoir, Madame la Ministre, l’expression de nos sentiments les plus sincères.

 

 

Les arbres rassemblent.

 

 

« Arborément » vôtre.

 

 

 

Matthieu LEMOUZY

Président de l’association Révolution Ecologique du Patrimoine Arboré

 

“Je partage avec vous le soucis de promouvoir et de protéger les arbres en raison non seulement de leur intérêt esthétique mais aussi de leur intérêt écologique et ce de multiples façons.

C’est ce qui m’a amené à vous accorder notre parrainage.”

Jean-Marie PELT (24 Octobre 2014)

Deux concepts unique en France

L’association nationale de protection et de défense des arbres d’ornement ; Rêv.E.Patri.Arbo : pour une Révolution écologique du patrimoine arboré propose une offre assez large pour accompagner tous les gestionnaires ou propriétaires d’arbres (publics et privés) dans la mise en œuvre d’une gestion écologique et durable. Le botaniste Jean Marie PELT est le parrain de ces démarches.

2 concepts unique en France !

– Un label écologique et participatif d’envergure nationale : un terrain d’expérimentation, de recherche et d’innovation à ciel ouvert pour l’arbre ;

Le label novateur “Arbres d’Avenir Gestion Ecologique du patrimoine arboré”®. Un véritable plaidoyer pour l’arbre durable, un dispositif unique en France (créé par un Aveyronnais de 25 ans), un outil pédagogique à destination de tous les gestionnaires d’espaces verts. Accompagnement et suivi, projet personnalisé, assistance technique, évaluations de suivi, étude et expertise… pour 5ans (et à moindre coût !). Les inscriptions sont ouvertes !
http://www.label-arbresdavenir.fr

– Un concept conciliant formation professionnelle, assistance technique et conférence ;

à destination de tous organisme privé et public ainsi que pour les collectivités et les particuliers.

Un plaidoyer pour l’arbre durable dans nos villes et jardins®à noter que les formateurs, conférenciers et ambassadeurs suivent sans cesse diverses formations réalisées par des experts (expertise, diagnostique, santé, environnement, écologie, urbanisme, gestion écologique, phytothérapie …) pour toujours vous proposer des services de qualité !

Une convention ou un contrat (personne physique et morale) peut être signé avec l’association concernant la gestion écologique du patrimoine arboré (ou des espaces verts).
http://www.plaidoyer-arbredurable.org

Zone humide du Testet ALERTE : intervention du CG et des Gendarmes

Camion, pelleteuse du CG sont dans la vallée du Testet accompagnés d’une cinquantaine de gendarmes.
testet

Il est essentiel que les adhérents et sympathisants du Collectif se mobilisent sur le terrain pour montrer que nous ne les laisserons pas déboiser la zone humide.

Seule une présence nombreuse sur le site aujourd’hui et dans les prochains jours fera reculer le CG et la Préfecture. Ne laissons pas les occupants seuls face aux forces de l’ordre, ils prennent des risques, soutenons-les !

Hier, nous étions quelques-uns du Collectif Testet sur place, aucun de nous n’a été contrôlé ou inquiété par les gendarmes. Il faut venir et montrer la détermination de la population locale !

Se garer à la Maison forestière (puis descendre la petite route à pied) ou sur la 999 (et prendre la D132 accessible à pied en principe). Voir plan.

Merci !

* * * *
URGENT Mobilisations sur le terrain !

Bonjour,

Les Rencontres d’été ont été un beau succès grâce à une très belle mobilisation bénévole. Nous prévoyions de mettre en ligne aujourd’hui des photos et des remerciements mais l’intervention des forces de l’ordre sur le terrain nous a bien occupée…

Ce lundi 25 août, le Conseil Général n’a toujours pas répondu à nos questions posées à nouveau il y a près de 6 mois mais il a envoyé les gendarmes protéger la capture d’espèces protégées (au moins la lamproie de Planer mais sans doute aussi les amphibiens).

Une centaine de gendarmes se sont relayés toute la journée pour empêcher les opposants de freiner l’avancement du chantier de déboisement.

Mais ils n’ont pas pu expulser les occupants d’une parcelle. L’expulsion n’est pas possible sans décision de justice et les opposants sont déterminés à ne pas laisser faire une expulsion illégale. Il y a eu quelques tensions et au moins 2 occupants ont été emmenés en garde à vue.

Le journal de France 3 Tarn a relaté les événements de la journée ainsi que Radio 100% et la Dépêche du Midi publiera un article ce mardi 26. Le Tarn Libre publiera un article dans son édition hebdomaire vendredi prochain.

Après un an de demandes répétées de réponses à nos questions et d’un débat public contradictoire, le refus du Conseil Général nous oblige à commencer une grève de la faim pour obtenir satisfaction. Nous commencerons mercredi 27 août et la grève prendra fin à la réception de réelles réponses à nos questions et de l’acceptation par le Conseil général de participer à un débat public contradictoire. Le Président du Conseil Général et la Préfète (qui vient de quitter ses fonctions dans le Tarn) ont présenté le barrage de Sivens comme un projet d’intérêt général et même d’utilité publique mais ils ont été incapables de venir le justifier auprès du public (et des contribuables pourtant très sollicités).

Nous vous donnerons plus de détail sur le déroulement de la grève de la faim très bientôt… Tous les opposants sont invités à se mobiliser sur le terrain, notamment en se rendant sur place. Attention, la route D132 qui longe la zone humide est interdite à la circulation des véhicules. Voir le plan pour se stationner.

Scoop : AUTOLIB’ n’est pas écologique

– Le Jury de déontologie publicitaire donne raison à l’Observatoire du nucléaire : AUTOLIB’ n’est pas écologique car l’électricité utilisée est principalement nucléaire

– La voiture électrique est aussi polluante que la voiture essence ou diesel, et délocaliser la pollution n’est en aucun cas un acte “écologique”

– il faut immédiatement annuler les aides publiques massives engagées de façon absurde en faveur des voitures électriques et des bornes de rechargement

C’est un véritable pavé dans la mare, ou plutôt dans le pare-brise de la voiture électrique. Alors même que la ministre de l’Écologie, Ségolène Royal, entend faire de ce véhicule un des éléments principaux de la fumeuse “transition énergétique”, le Jury de déontologie publicitaire (1), saisi par l’Observatoire du nucléaire, a publié jeudi 26 juin 2014 une décision explosive : la société Autolib’ ne peut prétendre proposer un service “écologique”, “vert” ou “propre”.

Des décisions identiques viennent d’ailleurs d’être rendues concernant les sociétés “soeurs” d’Autolib’, à savoir BlueLy à Lyon (4), et BlueCub à Bordeaux, toutes trois détenues par la multinationale Bolloré.

Se basant en particulier sur la recommandation “Développement durable” de l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP), le Jury a donné raison à l’Observatoire du nucléaire qui conteste les publicités que l’on trouve sur le site web d’Autolib’. Il y est prétendu par exemple que la voiture Bluecar est “100% écologique”. Les sites de Bluely (8) et BlueCub présentent le même genre d’allégations.

L’Observatoire du nucléaire a prioritairement mis en exergue le fait que les batteries des voitures d’Autolib’ sont rechargées sur le réseau électrique ordinaire, alimenté comme chacun sait à 75% par de l’électricité nucléaire.

On peut donc véritablement parler de “voitures nucléaires” qui sont de fait co-responsables des pollutions occasionnées par l’industrie atomique : contaminations autour des mines d’uranium, rejets radioactifs et chimiques des centrales dans leur environnement, production de déchets radioactifs pour lesquels n’existe aucune solution, etc.

Par ailleurs, pour fabriquer ses batteries “lithium métal polymère”, la société Bolloré importe du lithium extrait de gisements situés dans divers pays, en particulier en Amérique du Sud, dont l’environnement est là aussi gravement pollué.

De plus, les batteries des Bluecar d’Autolib’ doivent constamment être maintenues à la température de 80°, ce qui entraîne une forte consommation d’électricité même lorsque les batteries sont pleines. Enfin, ces batteries semblent avoir une fâcheuse tendance à exploser et causer de dangereux incendies, même si ces derniers sont opportunément attribués à l’ “insécurité”

Certes, la voiture électrique ne pollue pas au moment précis où elle circule, mais elle pollue avant et après, et surtout elle délocalise la pollution. La voiture électrique permet finalement à des urbains privilégiés de rouler prétendument “propre” au détriment de populations éloignées, et qui plus est en faisant en France le jeu de l’industrie nucléaire.

La totale remise en cause du caractère “écologique ” de la voiture électrique est assurément l’occasion de dénoncer la fuite en avant du gouvernement et de nombreuses collectivités territoriales sur ce dossier : c’est à qui offrira le plus d’argent public pour doper les achats de voitures électriques – le bonus prétendument “écologique” d’état pouvant se cumuler avec des aides régionales et dépasser ainsi les 11 000 euros (11) – ou l’installation partout en France de bornes de rechargement.

On s’étonnera aussi du fait que l’espace public urbain soit massivement mis à la disposition de la multinationale Bolloré, qui fait donc “main basse sur la ville”, comme c’est déjà le cas à Paris (Autolib’), Bordeaux (BlueCub) ou Lyon (BlueLy), avec la surprenante bénédiction d’élus comme Mme Hidalgo ou MM Collomb et Juppé.

Rien ne peut justifier le développement de la voiture électrique alors qu’il s’agit finalement de remplacer des voitures polluantes. par d’autres voitures polluantes. Les vraies solutions sont pourtant connues de longue date : n’utiliser de véhicule à moteur que lorsqu’on ne peut absolument pas faire autrement, développer et prioriser les déplacements collectifs (transports en commun, co-voiturage, etc).

Et par ailleurs stopper au plus vite l’industrie nucléaire, avant qu’une catastrophe comme Fukushima ne se produise, au lieu de tenter de la maintenir en vie par un subterfuge aussi grossier que la voiture électrique.

NB – Areva veut faire disparaître l’Observatoire du nucléaire

Dans un autre dossier, l’Observatoire du nucléaire est poursuivi en justice par la multinationale Areva qu’elle a accusé d’avoir cherché à influer les décisions des autorités du Niger pour continuer à s’accaparer à bas prix l’uranium de ce pays. Est en particulier en cause un curieux “don” de 35 millions d’euros qui aurait été directement affecté à l’achat d’un nouvel avion pour le Président du Niger. un ancien cadre d’Areva. Condamné en première instance, par le biais d’un jugement entaché fautes grossières ( http://observ.nucleaire.free.fr/jugement-entache-fautes.htm ), l’Observatoire du nucléaire a fait appel. Areva exige de lourdes pénalités financières qui, de toute évidence, ont pour unique but d’obtenir la disparition de l’association. Le procès est fixé au mercredi 19 novembre 2014 à 14h à la Cour d’appel de Paris. Un rassemblement de soutien est organisé à 13h devant le tribunal, 4 boulevard du Palais (métro Cité).

Courrier de la Méridienne à S Royal

Madame la Ministre,
Le 14 avril 2014
À : Madame Ségolène Royal
Ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie
Grande Arche – Tour Pascal A et B
92055 PARIS-LA-DÉFENSE CEDEX
Madame la Ministre,
Nous voulons, tout d’abord, vous adresser nos sincères félicitations pour votre nomination au sein de ce nouveau gouvernement de “combat” et nos plus vifs encouragements.
Nous vous envoyons copie de notre lettre du 17 mars, adressée au Premier Ministre d’alors, Monsieur Jean- Marc Ayrault. Elle concerne la pollution photo-oxydante de l’air due à l’avancement de l’heure, lors de l’épisode de pollution qui a sévèrement touché notre pays, avant le passage à l’heure d’été GMT+2 heures.
En l’occurrence, et vous le savez, ce dispositif technocratique arbitraire est très loin de faire l’unanimité, en France comme en Europe !
Depuis sa mise en œuvre il y a 38 ans, de nombreuses études scientifiques, dont celle récente du Professeur Roenneberg de Munich, sont venues confirmer le ressenti de la population quant à son mal-être dans la vie quotidienne.
On peut tout à fait changer les horaires mais pas l’heure qui ne dépend que du soleil.
En effet, par suite de ce jet lag permanent, la privation de sommeil, le réveil précoce, l’absence de sieste, entraînent, dans la sphère privée comme publique, des souffrances inutiles qui ont, hélas, un coût humain et financier. La liste n’est pas exhaustive, échec scolaire mais aussi : sautes d’humeur, fatigue, stress (burn out)…, perte de repères dans le temps et de l’envie d’entreprendre…, surmédicalisation, absentéisme…, accidents du travail et de la route…, impact négatif sur la productivité…, consommation d’énergie (chauffage le matin, climatisation l’après-midi)…, cancers de la peau sur les chantiers, à la plage…, pollution à l’ozone et graves atteintes à l’Environnement, etc… etc… Beaucoup d’argent, dont les familles ont grand besoin, est gaspillé alors qu’il leur est demandé de faire d’importantes économies notamment en matière de santé.
A noter, Madame la Ministre, que contrairement aux assertions des gouvernements successifs, le Vice-président de la Commission européenne, Monsieur Siim Kallas a déclaré avec diplomatie, en janvier 2014, que le bilan de l’application de l’heure d’été sur les économies d’énergie est neutre.
Pour les mêmes motifs, après les Portugais, les Irlandais et les Britanniques, ce sont les Espagnols qui, à 70%, demandent le retour à l’heure méridienne de Greenwich, dans notre fuseau horaire commun d’Europe de l’Ouest. Avec l’appui de leurs députés et de 60 experts, ils continuent légitimement de revendiquer cette heure juste par des actions pédagogiques comme celle qui a eu lieu à Madrid, le 30 mars 2014, à la Puerta del Sol, quel symbole !
De même, les Allemands n’apprécient pas, non plus, cette mesure contre nature, alors qu’ils n’ont qu’une heure d’avance sur le soleil et pas deux comme nous ! Début avril, Madame Angela Merkel et la CDU viennent de proposer de supprimer l’heure d’été européenne trop chère, compliquée et inutile.
http://www.handelsblatt.com/po […] 22086.html
http://www.spiegel.de/politik/ […] 62810.html
Madame la Ministre, votre retour au ministère de l’Ecologie suscite de l’espoir. Nous ne doutons pas que vous saurez contribuer au retour de l’heure juste pour notre Pays que vous défendez depuis si longtemps, comme nous. Dans cette attente, nous vous prions de croire, Madame la Ministre, à l’expression de nos très sincères salutations.
Pour La Méridienne, la Présidente, Maryvonne Bauer

Environnement. Un militant en colère

Jean Claude Pierre
Jean-Claude Pierre n’est pas un « people ». Il cultive la simplicité. Depuis 40 ans, il enchaîne les conférences en Bretagne sur le développement durable. Après plus de 3.000 interventions, quatre livres et de multiples voyages, l’infatigable militant associatif hausse le ton : Gaïa, la terre, est en colère. Lui aussi.
Petit, son vert paradis des amours enfantines, c’était le Languidoué, une rivière affluente du Leff (22). Le travail à la ferme l’été, la proximité des animaux, lui font dire encore aujourd’hui : « J’ai de la terre à mes sabots ». Tout cela lui rappelle aussi combien nous sommes en rupture avec le monde animal. En 1969, alors qu’il se promène avec sa fille, il voit des saumons agoniser dans une rivière polluée par une papeterie. Cette découverte marque le début de son engagement. Il venait de lire : « Quelle terre laisserons-nous à nos enfants ? », de Barry Commoner. Sa force, il la tire aussi de son amitié avec Jacques de Bollardière, ce général breton qui s’est élevé contre la torture en Algérie. Son combat à lui sera de s’opposer au conformisme, en l’occurrence « au culte du veau d’or », c’est-à-dire le PIB, le profit… « La plus grave des pollutions, c’est l’indifférence et la résignation », assène-t-il.

Porteur d’espérance

Avec d’autres militants, il crée, en 1969, une association de défense des saumons, qui deviendra Eau et rivières, puis Nature et culture, le réseau Cohérence et enfin l’Institut de Silfiac. Mais celui qui a siégé au Conseil économique et social de Bretagne pendant dix ans accompagne aussi les acteurs qui cherchent à se rendre compte par eux-mêmes des réalités du terrain. Agriculteurs, politiques, techniciens, chefs d’entreprise participent à ses voyages d’études en Allemagne, Autriche, Suisse, Angleterre et dans d’autres régions de France. Relocaliser l’économie, diviser par quatre les consommations énergétiques, cultiver en préservant la qualité de l’eau et des sols : autant d’exemples et d’alternatives à proposer. « On n’a pas le droit d’exacerber les peurs si l’on n’est pas porteur d’espérance ».

Coopérer

Aujourd’hui, la question qui résume pour lui toutes les autres, c’est la solidarité. Entre les hommes, dans l’espace et le temps et avec l’ensemble du vivant. « Dans un monde où tout se voit et tout se sait, l’humiliation et la frustration ne peuvent déboucher que sur la violence. La paix sociale implique un partage plus équitable des ressources ». Mais il prévient : « Si tout pousse à la compétition dès l’enfance, qui va enseigner la coopération ? Or, coopération, synergie et mutualisation sont les vrais enseignements de la nature et de ses multiples écosystèmes ».

L’homme responsable

Après 40 ans de lutte, le militant, adepte farouche de la non-violence, concède : « Je suis scandalisé par l’indifférence de nos concitoyens face à la dégradation de la planète. Alors que tous les clignotants sont au rouge et que la communauté scientifique est formelle pour établir une relation entre l’activité humaine et cette dégradation. Nous sommes entrés dans l’ère de l’anthropocène ». L’homme est devenu une force géophysique en partie responsable du devenir de la planète. Le cocktail entre réchauffement climatique, érosion de la biodiversité et aggravation des inégalités est, selon lui, « explosif. Il faut agir sur ces trois fléaux en même temps ». Jean-Claude Pierre, loin d’être désabusé, compte modestement les victoires contre le nucléaire, des projets de barrages ou des installations de piscicultures géantes. « Oui, le regard de l’opinion a changé ». Partout où il va présenter la « ville du futur », son dernier montage qui rassemble les exemples les plus parlants d’urbanisation réussie, « les gens ont la pêche », rayonne-t-il. Lui aussi.
1937. Naissance, en février, « le mois des sources et du signe du poisson » (sic !).
1969. Cofondateur de l’Association pour la protection du saumon et de la truite en Bretagne et en Basse-Normandie (500 membres en 1977).
1970. Début des chantiers bénévoles de nettoyages des rivières.
1983. Cofondateur d’Eau et Rivières.
1994. Élu breton de l’année par Le Télégramme.
1997. Cofondateur du réseau Cohérence qui regroupe une centaine d’organisations en Bretagne. 2008. Cofondateur de l’Institut de Silfiac.

Carole Le Béchec Le Télégramme

COMMUNIQUÉ PRINTEMPS ÉTÉ 2014 de la Méridienne : Passage à l’heure d’été GMT + 2 heures

Avec ce dispositif technocratique arbitraire et ténébreux, nos enfants vont à nouveau devoir se lever et commencer l’école de nuit comme en hiver. Suite à l’absence de la lumière du jour, leur horloge centrale n’est pas en phase. L’impact négatif d’une telle amplitude horaire sur la réussite scolaire de nos enfants est bien réel.

La Méridienne a de nouveau écrit au ministre de la Santé dans ce sens, lui suggérant d’impulser une dynamique sur le régime horaire actuel auprès des ministres concernés (Économie, Éducation, Intérieur, Travail, Famille, Environnement…) pour mettre un terme à cette “aberration chronobiologique”.
C’est ce que demandent des dizaines de milliers de personnes selon les derniers sondages d’opinion et les signataires de pétitions citoyennes mises en œuvre successivement de 2009 à 2012.
C’est aussi pourquoi l’Espagne envisage de revenir à l’heure de son fuseau horaire origine. Le rapport approuvé par le parlement espagnol, avec l’appui du Ministre de l’Économie, Luis de Guindos, démontre, entre autres méfaits*, qu’une heure trop avancée nuit au sommeil des Espagnols (horloge centrale) et à leur économie.
Il précise que reculer les aiguilles n’a aucun coût et présente de nombreux bénéfices : les mêmes que ceux mis en avant par La Méridienne.
Il faut, sans plus tarder, revenir à l’heure de notre fuseau horaire pour dormir mieux afin de vivre mieux et de travailler mieux, dans la vie publique et privée, dans l’entreprise, à l’hôpital, à l’école, dans la famille…
Si l’on veut que les autres réformes aboutissent, c’est la première réforme à faire !
LA MÉRIDIENNE
* Moins de qualité de vie et de temps passé en famille, impact négatif sur la productivité, stress (burn out), absentéisme, dépenses d’énergie, accidents du travail, courbe du chômage, échec scolaire, etc, etc… sans parler des graves atteintes à l’environnement (pollution de l’air). Beaucoup d’argent, dont les familles ont grand besoin, est gaspillé.

Communiqué de Presse du Collectif national StopTafta -10 mars 2014

Du 10 au 14 mars, se tient à Bruxelles le quatrième cycle de la négociation du partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (PTCI) entre l’Union européenne et les Etats-Unis.

Le manque de transparence et le contenu même des négociations de cet accord préoccupent les citoyen.ne.s, et des plateformes d’associations, de syndicats, d’ONG, de partis et d’organisations de consommateurs se créent partout en Europe pour mener campagne contre ce projet d’accord.

Les collectivités locales s’associent également à la dynamique : les régions Ile-de-France, PACA et la municipalité de Besançon ont récemment adopté des déclarations demandant l’arrêt des négociations du grand marché transatlantique et se déclarant symboliquement « zone hors PTCI».

Redoutant ces mobilisations citoyennes d’ampleur contre l’accord, le Commissaire européen au commerce, Karel de Gucht, a annoncé une consultation de trois mois sur le volet investissement des négociations. Mais cette consultation est loin de satisfaire aux exigences d’un vrai débat démocratique et des fuites confirment nos inquiétudes concernant le très controversé mécanisme de règlement des différends investisseur-État.

À l’occasion de ce nouveau cycle de négociations,de nombreuses initiatives seront organisées cette semaine par les cadres unitaires opposés au TAFTA :

les 11 et 12 mars, à Bruxelles : première réunion transatlantique des mouvements, à l’initiative de Seattle to Brussels Network, Rosa-Luxemburg – Stiftung Brussels Office, Citizens Trade Campaign, Coalition of Sensible Safeguards, ARC2020, Forum Umwelt & Entwicklung. Les représentants de la société civile européenne et états-unienne se réunissent pour adopter une agenda commun de mobilisation -> http://corporateeurope.org/events/strategy-and-campaign-meeting-face-threats-ttip
Lors de cette réunion sera rendue publique une déclaration commune de la société civile européenne :
https://france.attac.org/IMG/pdf/140303_ttip_statement_eu_groups_final.pdf

 *** le 12 mars à 14h, à Bruxelles : conférence du collectif Altersommet sur le PTCI

***  13 mars à 10h00, à Bruxelles : rassemblement devant la DG Commerce, à l’initiative du collectif Altersommet et de D19
https://france.attac.org/IMG/doc/halte_aux_accords_transatlantiques.doc

Des membres du collectif français seront présent-es à Bruxelles pour participer à ces différentes initiatives.

En France et en Europe, nous sommes mobilisés et unis pour que ce projet de traité ne puisse pas voir le jour! Nous ne pouvons accepter que la démocratie soit laissée aux mains des entreprises transnationales et des marchés financiers.

Organisations membres du collectif “Stop Tafta” :
Au niveau national : Agir pour l’environnement, Aitec-Ipam, Les Alternatifs, Amis de la confédération paysanne, Amis de la Terre, Attac, CADTM France, Cedetim, Colibris, Collectif citoyen les engraineurs, Collectif des associations citoyennes, Collectif Roosevelt, Confédération paysanne, Convergence citoyenne pour la transition énergétique, Convergences et alternative, Copernic, Economistes atterrés, Ecologie sans frontières, Ensemble, Europe écologie les verts, Faucheurs volontaires, Fédération Nationale Accueil Paysan, Fédération pour une alternative sociale et écologique, Fondation sciences citoyennes, France Amérique Latine, FSU, GAïA SOS planète en danger, Gauche anticapitaliste, Générations futures, Golias, Jeunes écologistes, Mouvement de la paix, Mouvement des objecteurs de croissance, MPEP, NPA, la Nouvelle école écologiste, Objectif transition, Parti de gauche, PCF, Réseau action climat, Réelle démocratie maintenant (Indigné-e-s), Réseau environnement santé, collectif Semons la biodiversité, Solidaires national, Solidaires douanes, Syndicat national des arts vivants, UFISC, Utopia  
Au niveau local : Collectifs locaux anti-gaz de schiste Orb Taurou, Anduze, Pézenas, Castelneau de Guers, Clapiers, Sète, Bassin de Thau, Vigan, Briard, Florac, Montélimar Drôme Sud, Orb-Jaur, Roynac, Toulon, Béziers, Campagnan, Haut-Bugey, Narbonnais, Corbières, Causse Méjean, Jaujac-Ardèche-Lignon, Pays cigalois, Littoral 34, Ardèche, Ain, Pays de Savoie et de l’Ain, Réseau Rhonalpin, Jura, Isère, Lot-et-Garonne, Rhône, Var, Vaucluse, Houille-ouille-ouille 59/62, Écolectif Dégaze Gignac et Environs 34, Montpellier Littoral contre les gaz, pétrole de schiste! et Basta Gaz Alès, Garrigue-Vaunage, Collectif de Vigilance Gaz de Gardanne, Touche pas à mon schiste, Non aux forages d’hydrocarbures Haut-Jura, Carmen (Château-Thierry), ARPE (69), collectif anti-OGM 31

Régions de l’Ouest : aggravation du risque inondation en cas de nouvel aéroport

Monsieur le Président de la République,

Ces deux derniers mois, nos territoires de l’Ouest ont été gravement éprouvés par les inondations consécutives à la forte pluviométrie. Certains membres du Gouvernement se sont déplacés et ont pu constater par eux-mêmes les dégâts générés, les difficultés à faire face au quotidien, les risques aussi au regard de la vie des habitants. Ils ont partagé notre sentiment d’impuissance.

Un nouvel aéroport à Notre Dame des Landes signifierait la disparition de centaines d’hectares de zones humides. Or, leur rôle en tant que zones tampons et régulateurs dans la prévention du risque inondation est largement reconnu. D’ailleurs, le rapport de la commission d’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique du projet de nouvel aéroport (2007) précisait que sa construction augmenterait le risque d’inondations vers le canal de Nantes à Brest et celui de l’Isac. Le Pays de Vilaine serait donc directement impacté par le projet de nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes.

Malheureusement, ce « risque inondation » a été complètement écarté par les porteurs du projet. Les documents soumis à enquête publique précisent même qu’il n’y a aucun risque inondation.

Pourtant, l’eau aujourd’hui engrangée sur le plateau bocager où est prévue l’implantation de l’aéroport devra bien aller quelque part si le projet se réalise. Où ? Aucun document mis à notre disposition ne permet de répondre à cette question. Pouvons-nous envisager de faire courir des risques supplémentaires à des territoires déjà très exposés ?

En visite à Redon et Guipry-Messac, le 11 février dernier, le Ministre de l’Ecologie, Philippe Martin, déclarait : « Les évènements se répètent. Ils ne sont pas exceptionnels dans l’importance, mais dans la durée. Il faut faire le lien avec le dérèglement climatique. La transition écologique, énergétique est une nécessité absolue. La culture du risque doit devenir quotidienne. Il faut investir pour retarder ce genre d’évènement. »

La Conférence mondiale sur le Climat se tiendra à l’automne 2015 à Paris. Nous vous demandons, dans un souci de cohérence entre vos discours et vos actes, dans un souci de responsabilité envers les populations ligériennes et bretonnes déjà éprouvées, de solliciter de nouvelles expertises sérieuses, objectives et contradictoires, tenant compte des évènements récents et à prévoir, eu égard à ce risque mais aussi sur les autres pans du dossier qui posent problème.

« Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal mais par ceux qui les regardent et laissent faire »
(A. Einstein).

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de notre très haute considération.
Elu-e-s signataires :
Anne-Marie Boudou, conseillère régionale Bretagne
Sophie Bringuy, vice-présidente Environnement Conseil régional Pays de la Loire
Yannick Jadot, député européen
Joël Labbé, sénateur (56)
René Leblanc, maire de Quelneuc (56)
Geneviève Lebouteux, conseillère rég. Pays de la Loire
Isabelle Loirat, conseillère municipale Nantes
René Louail, président groupe élus EELV Bretagne
Jean-Philippe Magnen, président groupe élus EELV Pays de la Loire
Janick Moriceau, conseillère régionale Bretagne
Christophe Dougé, conseiller rég. Pays de la Loire,président commission inondations du Comité de bassin Loire Bretagne
Jean-Paul Naud, maire Notre Dame des Landes (44)
Sylviane Rault, conseillère régionale Bretagne
Gaëlle Rougier, conseillère régionale Bretagne
Philippe Trotté, maire Vigneux de Bretagne (44)
Françoise Verchère, conseillère générale 44
Jean Pierre Maisonneuve, maire Campbon (44)
François Favry, maire La Grigonnais (44)
Lionel Lardeux, maire Héric (44)
Yannick Rabillé, maire Saint Lumine de Coutais (44)
Jocelyne Poulin, maire Saffré (44)
Jacques Dalibert, maire La Chapelle Launay (44)
Bruno Miot, adjoint Vigneux de Bretagne (44)

Contacts presse : René Leblanc : 06 83 42 78 66
Geneviève Lebouteux : 06 75 40 32 79