Bonjour,
Suite à votre sollicitation concernant l’article publié sur Kokopelli, vous trouverez ci-dessous la réponse de Biocoop :
Le réseau Biocoop a été, est et sera toujours pionnier concernant le renouveau des variétés anciennes en particulier de tomates et ce depuis plus de 20 ans. Le réseau entier est mobilisé pour privilégier les semences « non hybrides » notamment en commercialisant les semences Kokopelli.
Biocoop a voté l’interdiction des variétés hybrides imitant les tomates anciennes au début de l’année 2016. En effet l’article cité par Kokopelli date de l’été 2015 et n’est plus d’actualité (c’est pourquoi il a été supprimé)
Il ne reste plus donc aujourd’hui que des tomates hybrides classiques (rondes, grappes et ovales) et des tomates anciennes véritables non hybrides. Chez Biocoop, les tomates hybrides représentent un volume de 700t et les tomates anciennes véritables atteignent elles un volume de 220t. Ce volume n’était que de 19t en 2014. C’est grâce au travail que Biocoop a réalisé avec ses partenaires producteurs que ce chiffre a été multiplié par 10 en deux ans. C’est, à notre connaissance, la seule progression de cette ampleur dans la distribution de tomates en France.
Nous mettons, comme à notre habitude, toutes nos compétences en structuration de filières agricoles (prix garantis, contractualisation de volumes prévisionnels élaborés avec les producteurs) au service du renforcement de la production de tomates anciennes véritables.
Le schéma logistique Biocoop implique un circuit long qui n’est pas forcément favorable à la conservation de toutes les variétés de tomates anciennes véritables. C’est pour cela que nous encourageons fortement nos magasins (y compris financièrement) à se fournir en tomates anciennes véritables non hybrides auprès de fournisseurs locaux répondant ainsi également à l’objectif de localisation des approvisionnements.
Enfin nous travaillons de manière étroite avec le Réseau Semences Paysannes pour le développement de produits issus de semences paysannes et citoyennes.
Loin de nous l’idée de nous parer des vertus de la perfection mais notre souci constant de progression vers une agriculture, une distribution et une consommation cohérentes, responsables et respectueuses de nos valeurs sans cesse réaffirmées nous semblent être la voie juste.
Mais il est certes plus facile d’accabler la minorité de ceux qui essaie de faire quelque chose plutôt que de s’attaquer aux vrais problèmes et aux vrais promoteurs de l’hybridation du végétal.