Journal des Bonnes Nouvelles du 21 mars

AFRIQUE du SUD – OGM : Monsanto à nouveau condamné pour publicité « non fondée »
Les paysans indiens se mettent en réseau pour lutter contre l’appropriation de la biodiversité cultivée et les OGM
Réemploi : c’est bon pour la planète, c’est bon pour le business !
L’initiative citoyenne pour le droit à l’eau acceptée par la Commission européenne
Nucléaire: la prolongation des centrales n’est pas acquise, insiste l’ASN

Ces bonnes nouvelles sont dans la revue de presse d’hier

Elles doivent nous inciter à continuer à nous mobiliser même quand le doute nous assaille.

Nucléaire énergie d’avenir ? Votre mobilisation a permis de faire passer de 73% de Oui à 64% de Non : BRAVO

la Bourgogne est la cinquième collectivité française à répondre – ou à devancer – l’appel « Déclarons nos communes hors Tafta », publié le 14 mars par le collectif unitaire national contre le traité.
Au nom du libre-échange, les poulets de Bresse vont-ils céder la place aux volailles américaines lavées à la Javel?
Merci de contribuer à faire pression sur vos collectivités car beaucoup de nos combats communs dépendent de notre capacité à faire capoter ce projet d’accord transatlantique.

Journal des Bonnes Nouvelles du 18 mars 2014

1 Abandon du projet d’abattoir de Gueret

Le projet d’abattoir (sans étourdissement) de Guéret est abandonné !
IMPORTANT ! La manifestation du 29 mars prochain, à Guéret, est maintenue !
Voir le texte complet du communiqué du NARG en archives

2 Sentier de Beg Meil : ouverture après l’été

3 Bilan d’étape de la mobilisation “Stop à l’étouffement des paysans”
Où en sommes-nous ?

La nouvelle année s’est ouverte sur les premiers résultats de notre action. Avec la première lecture de la Loi d’Avenir Agricole ( LAAF) en janvier puis l’adoption définitive de la loi contrefaçons le 26 février, nous avons gagné une reconnaissance partielle de « l’exception agricole et alimentaire générale » que nous réclamons, notre mobilisation doit continuer jusqu’à sa reconnaissance totale !

La désobéissance des paysans, contre un cadre légal illégitime, est légitime

A de très rares exceptions près les variétés reproductibles inscrites au catalogue (qui conditionne l’autorisation de commercialiser des semences) sont protégées par un Certificat d’Obtention Végétale (COV). Les brevets sur leurs caractères et ceux des animaux se multiplient. Les préparations naturelles produites à la ferme (PNPP, levains, levures, ferments…) peuvent également être soumises à des droits de propriété intellectuelles à travers le développement de brevets sur les micro-organismes ou les substances chimiques. Celles qui sont qualifiées de « produit phytopharmaceutiques » sont de fait interdites d’utilisation et de commercialisation dès qu’elles ne sont pas protégées par un brevet.

En renforçant, les moyens pour lutter de manière indifférenciée contre la contrefaçon de tous types de droit de propriété intellectuelle, le projet de base de la loi contrefaçon de novembre 2013 était une menace importante pour les paysans qui produisent leurs semences, leurs animaux reproducteurs et leurs préparations naturelles.

Vous avez soutenu la mobilisation du Collectif Semons la Biodiversité et de ses partenaires sur ces enjeux qui concernent deux textes juridiques :

l’un, la loi pour l’Avenir de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Forêt (LAAF) est encore étudiée par les parlementaires, alors que le second, la loi contre les contrefaçons, a été adopté définitivement le 26-02.

Des avancées sont effectives grâce à votre soutien

mais la mobilisation reste d’actualité.
Pour cela signez la cyber action actualisée

LE BILAN

Vers un détricotage de lois beaucoup trop favorables aux obtenteurs …

Lors de la première lecture de la LAAF début janvier , cinq nouveaux articles ont été introduits :

les paysans pourront échanger leurs semences de variétés non protégées par un COV, ce qui facilitera les sélections et la conservation de semences paysannes « libres de droit de propriété »,

les paysans qui produisent leurs semences de ferme1 ne seront plus obligés de s’enregistrer,

les accords interprofessionnels destinés à prélever les royalties sur les semences de ferme devront être approuvés par des organisations d’agriculteurs ayant recueilli plus de 70 % des voix aux élections professionnelles,

la suppression de la protection du brevet en cas de présence fortuite d’une information génétique brevetée dans des plantes : les paysans dont les cultures seraient contaminées par des caractères génétiques brevetés pourront vendre librement leur récolte,

les éleveurs garderons la liberté d’acheter des reproducteurs ailleurs que dans des élevages certifiés.

Le Sénat doit encore confirmer ces avancées, restons mobilisés pour qu’il ne fasse pas marche arrière !

Restait la contrefaçon : il est évident qu’avec une telle menace, aucun transformateur n’achèterait une récolte sans la garantie qu’elle est issue de semences certifiées ou de semences de ferme ayant acquitté les royalties exigées.

Le 21 janvier 2014, en point d’orgue de la vaste campagne de sensibilisation organisée par le Collectif Semons la Biodiversité, la Confédération paysanne s’installait dans les locaux parisiens de l’interprofession semencière (GNIS) pour obtenir une « exception agricole » à l’application de la loi sur la contrefaçon. Quelques heures après, le Ministre de l’agriculture promettait de lui donner satisfaction.

Le 4 février, les députés votaient deux amendements, le premier déclarant que « l’utilisation (des semences de ferme des 21 espèces dérogatoires) ne constitue pas une contrefaçon », le deuxième que la loi sur la lutte contre la contrefaçon « n’est pas applicable aux semences de ferme (de toutes les espèces) ». Cela a été confirmé par le vote définitif de la loi contrefaçon le 26 février.

… pour une première victoire politique à transformer !

D’un point de vue technique, il s’agit de nouveaux clous enfoncés dans l’application des droits des obtenteurs :

Les semences de ferme des 21 espèces dérogatoires ne sont plus des contrefaçons. Certes la loi oblige encore le paysan à payer des royalties, mais les obtenteurs ont perdu tous les moyens juridiques de lutte contre les contrefaçons qui leur auraient permis de les récupérer. La promesse d’accords interprofessionnels ou de décrets en Conseil d’État qu’on attend depuis plus de deux ans nous dira s’ils en trouveront d’autres. Ça ne fait après tout que 43 ans qu’ils les cherchent…

Pour les autres espèces, les semences de ferme restent des contrefaçons interdites, mais là encore les obtenteurs ont perdu un puissant levier juridique : ils ne pourront pas faire pression sur les acheteurs des récoltes en les menaçant de saisie et de destruction des récoltes qu’ils ont achetées. Et les seuls moyens qui n’ont pas été abrogés car issus de lois précédentes (huissiers, saisies de document administratifs chez les paysans…) ont déjà fait la preuve de leur inefficacité.

Avec cette loi contrefaçon, les paysans ont renforcé leurs moyens de continuer à désobéir aux lois sur les COV et les brevets sur le vivant beaucoup trop favorables aux multinationales des semences. C’est le meilleur moyen de pouvoir continuer à lutter pour les abroger article après article.

Les membres du collectif Semons la Biodiversité s’y emploieront dès les prochaines discussions françaises sur la loi sur l’Avenir de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Forêt (LAAF) et les prochaines discussions européennes sur le COV, le brevet, la commercialisation des semences, la santé des végétaux et le contrôle de la chaîne alimentaire.

1 reproduction des semences produites par l’industrie semencière

Journal des Bonnes Nouvelles du 13 mars 2014

Un projet de barrage dans le Tarn ralenti par des opposants
Ils comptent sur vous

TA Meulun: Annulation de l’autorisation de forage Hess Nonville!

Les députés renforcent la directive sur l’évaluation de l’impact environnemental

Le Parlement se prononce en faveur de l’interdiction des gaz fluorés

Des règles plus strictes pour protéger la vie privée à l’ère numérique

Le Parlement européen vient de rejeter le projet de Règlement proposé par la Commission qui visait à restreindre l’obligation d’étiquetage [nano] dans l’alimentation prévu fin 2014.

Le Glyphosate, matière active de l’herbicide le plus vendu au monde le Roundup®, interdit au Sri Lanka pour raisons sanitaires.

NSA: mettre fin à la surveillance massive ou faire face aux conséquences
Protection des lanceurs d’alerte et nuage informatique européen

Le texte appelle à un “programme européen de protection des lanceurs d’alerte”, qui accorde une attention particulière à la “complexité du lancement d’alertes dans le domaine du renseignement”. De plus, les États membres sont invités à examiner la possibilité d’octroyer aux lanceurs d’alerte une protection internationale contre les poursuites.

 

Journal des bonnes nouvelles du 20 février 2014

Samedi Cyber Manifestation du 22 février 2014 Notre-Dame-des-Landes : L’aéroport, c’est toujours NON !
manif Nantes

Cette cyber manif est destinée à tous ceux qui ne peuvent être sur place à Nantes mais qui souhaitent montrer leur solidarité avec les manifestants. Elle durera de 8 h à 20 h, heure de départ et d’arrivée du car de Quimper dont nous avons assuré l’organisation.

Tant que vous êtes connectés, vous êtes considérés comme cyber manifestants. Vous pouvez donc en profiter pour visiter notre site, voir la revue de presse, signer les actions que vous n’auriez pas signé, faire un don etc….
http://www.cyberacteurs.org/manif/index.php

ENFANTS RÉUNIONNAIS DÉPLACÉS EN MÉTROPOLE : L’ÉTAT RECONNAÎT SA RESPONSABILITÉ
Le contexte socioéconomique est «défavorable» au gaz de schiste
Gaz de schiste: la justice ouvre la voie à l’interdiction d’un forage pétrolier
La consommation énergétique de l’UE a baissé de 8 % en six ans

Voir La revue de presse d’hier

Gaz de schiste: le GEP dénigre GASLAND alors qu’une habitante gagne son procès contre Chesapeake pour pollution d’aquifère

Entre 750 et 1 500 manifestants ont défilé dans les rues de Lille ce samedi, contre la programmation du « Ch’ti fox days » dans le Nord. Cette action vise à « réguler » le renard dans le département du Nord, le 22 et 23 février. Les opposants, déguisés en renards, ont remis symboliquement une pétition contre ce qui serait un « massacre programmé », selon Brigitte Bardot.

Communiqué : La centrale à gaz de Toul est à vendre !

La centrale à cycle combiné à gaz de Toul (Meurthe-et-Moselle) de 413 MW, inaugurée en juin 2013, cherche preneur ! Le géant russe Gazprom, qui domine le marché gazier mondial, cherche à prendre le contrôle de centrales électriques européennes pour y livrer du gaz russe. Il est sur les rangs !

L’autrichien Verbund, propriétaire du site, confronté à un « environnement économique difficile », évoquant une filière – celle des centrales à gaz – « en danger » semble avoir tranché : à vendre donc …

Rappelons que Poweo, actionnaire de Verbund, en a assuré, avec la contribution de Siemens, la construction. Devenu Direct Énergie en 2012, il en a organisé la promotion auprès du Conseil régional de Bretagne et des élu-e-s de la CCPL – Communauté de communes du Pays de Landivisiau – lors de voyages.

Autrement dit, Direct Énergie, délaisse une centrale flambant neuve à Toul parce que non-rentable et tenterait désormais d’en construire une nouvelle à Landivisiau ! La rentabilité de ce projet-ci, qui représenterait pour Direct Énergie un investissement total de l’ordre de 400 M€, serait notamment assurée par une prime annuelle d’État de 40 M€ pendant 20 ans au minimum.

Alors, qui dit que la centrale à gaz de Landivisiau, devenue un jour moins rentable, ne subirait pas elle aussi le même sort : suspendue, voire vendue à … Gazprom ou à un autre. Dans ce véritable jeu de « Monopoly » mettant en scène les grands énergéticiens européens, laisserons-nous la Bretagne devenir une nouvelle « Place de la Bourse » ?

Le Collectif GASPARE

Sources :
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2014/02/07/la-centrale-poweo-de-toul-serait-a-vendre
http://nord-pas-de-calais.france3.fr/2014/02/07/pont-sur-sambre-gazprom-geant-russe-du-gaz-veut-racheter-la-centrale-thermique-410853.html
http://fr.ria.ru/business/20140207/200414129.html
http://www.lavoixdunord.fr/region/la-centrale-thermique-de-pont-sur-sambre-pourrait-etre-ia12b0n1903577

Journal des Bonnes Nouvelles du 14 février 2014

Ces quelques brèves éclaircies dans la grisaille de cet hiver marqué par les tempêtes à répétition doivent être une incitation à poursuivre et élargir nos mobilisations.

Joyeuse Saint Valentin à tous les amoureux de la planète.

6H00, Bayonne s'éveille

Décélération dans l’augmentation des surfaces OGM

Nous venons de recevoir le rapport de l’Isaaa sur les surfaces cultivées$ avec des variétés transgéniques en 2013. L’Isaaa annonce 175 millions d’hectares de PGM en 2013, soit une augmentation de 3%, sans préciser que cette augmentation est la plus faible depuis 1996. La décélération de cette augmentation est sensible depuis plusieurs années : 10,5% entre 2010 et 2011
8,1% entre 2011 et 2012
6,4% entre 2012 et 2013.

Certes, d’aucun diront que les PGM ont atteint un niveau de saturation, notamment le soja… mais si un enthousiasme était réellement là, d’autres pays entreraient dans la danse, d’autres plantes et d’autres modifications seraient autorisées et cultivées. Ce n’est pas le cas. Ainsi, par exemple le riz GM n’est toujours pas autorisé, la Chine n’entend pas se presser sur ce dossier. Les pommes de terre GM ont été autorisées mais n’ont jamais décollées.

L’Isaaa annonce 27 pays qui cultivent des PGM dans le monde… L’Isaaa ne signale pas qu’ils étaient 28 en 2012 et 29 en 2011. Mais surtout, parmi ces 27 pays, quatre (Etats-Unis, Brésil, Argentine et Canada) représentent “seulement” 83,2% des surfaces transgéniques mondiales..

De nombreuses autres informations manquent de contextualisation et de recul, faisant plus de ce rapport un outil de communication au services des industries semencières. Inf’OGM est sur le point de publier ses commentaires à ce rapport… mais d’ores et déjà citons-en deux passages significatifs :

L’Isaaa indique : “L’EMBRAPA, au Brésil, a aussi développé et obtenu, en recourant uniquement à des ressources nationales, des haricots résistants aux virus, une contribution importante à la viabilité”. Le développement d’un tel haricot transgénique est vrai mais ce haricot n’est toujours pas autorisé. Le dossier d’évaluation présente de nombreuses lacunes. Et le Brésil, qui cultive largement du soja et du maïs transgéniques, ne semble pas prêt à autoriser une plante GM destinée directement à l’alimentation humaine.

De même, quelques paragraphes plus loin, James Clive, rédacteur de ce rapport, écrit : “Le Portugal, la Tchéquie et la Slovaquie ont planté moins d’hectares de maïs biotechnologique qu’en 2012, ce qui est imputable, selon le rapport, aux pénibles procédures de déclaration de l’UE imposées aux agriculteurs”. Le lien logique entre les deux faits nous semble très ténu, pour ne pas dire inexistant. En effet, l’obligation de ces déclarations n’a pas freiné l’augmentation des
surfaces les années précédentes (notamment au Portugal et en République tchèque . Il est donc peu concevable qu’elle soit la cause de la diminution constatée aujourd’hui. La déception commerciale de la pomme de terre Amflora qui bien qu’autorisée en 2013 n’était pas cultivée, nous autorise à penser que cette explication n’est pas la bonne. Les PGM n’ont pas la cote dans l’Union européenne, comme l’a encore montré le vote du Conseil de l’UE par rapport à la demande d’autoriser à la culture le maïs TC1507 : 19 pays (sur 28) contre l’autorisation et seulement cinq pays en faveur de cette autorisation.

En attendant notre analyse détaillée du rapport, nous vous invitons à relire les deux articles que nous avons publié fin 2013 sur l’évolution des surfaces GM et des moratoires dans l’Union européenne.

L’évolution des cultures OGM et des moratoires en Europe entre 1998 et 2013 :
Cultures d’OGM dans l’UE : l’Espagne fait cavalier seul :

Nos analyses seront mise en ligne à l’adresse suivante :

Christophe Noisette Rédacteur en chef
05 55 31 21 33 06 28 27 33 91

Vote du règlement sur la commercialisation des semences par la Commission de l’agriculture du Parlement Européen

La Coordination Européenne Via Campesina appuie la volonté affirmée le 11 février par la Commission agricole du parlement européen de prendre le temps nécessaire à un examen approfondi de la proposition de réforme des législations semencières européennes. Il s’agit en effet d’un sujet qui concerne la souveraineté alimentaire, donc la société toute entière et non les seuls professionnels des semences qui ont été consultés jusqu’à présent.

Pour ECVC, il est nécessaire de garantir l’accès des agriculteurs et des jardiniers à toutes les semences paysannes disponibles. Il convient aussi de laisser plus de souplesse pour permettre à chaque pays d’adapter les règles Européennes aux besoins des agricultures paysannes locales, mais ni pour remettre en cause les droits des agriculteur-ices d’utiliser, d’échanger et de vendre leurs semences produites à la ferme, ni pour ouvrir le marché aux semences brevetées et génétiquement manipulées, comme voudrait le faire la commission avec le maïs MON 1507 (voir le vote du 10 Février du Conseil des ministres de l’Union Européenne).

ECVC appelle les parlementaires à rejeter aussi les autres propositions de règlement de la commission qui visent à privatiser le contrôle public des semences, de la santé des végétaux et des animaux, de la biosécurité et de l’ensemble de la chaîne alimentaire. Cette privatisation ne peut conduire qu’à la multiplication des scandales alimentaires au sein des grandes entreprises de production ou de distribution. Elle interdirait aussi toutes les productions paysannes et artisanales autonomes qui ne pourront pas respecter les normes industrielles et les obligations bureaucratiques des autocontrôles sous contrôle officiel, ni amortir leur coût.

Contact : Guy Kastler (FR) +33(0)603945721 / Andrea Ferrante (IT, FR, EN, ES) +393480189221
Bureau ECVC (En, Fr, Es, It, De) : +3222173112

La loi Vote blanc reconnu et comptabilisé votée. « Une loi à minima » dangereuse pour la Démocratie!

Les sénateurs ayant voté en deuxième lecture, sans modificationla propositionde loiprésentée par les centristes de l’Union des démocrates et indépendants (UDI) visant à reconnaitre le vote blanc, le parlement a définitivement adopté la loi le mercredi 12 février.
 
Le texte va être promulgué par le président de la République dans les 15 jours. Pendant ce délai, le président peut demander un nouvel examen du texte et le Conseil constitutionnel peut être saisi pour vérifier qu’il n’est pas contraire à la Constitution. La loi entrera en vigueur après sa publication au Journal Officiel et des décretsd’application permettent sa mise en ½uvre.
 
L’association Blanc c’est exprimé en dehors de la satisfaction de voir le vote blanc reconnu ne se retrouve pas dans la loi votée qui va à l’encontre de sa démarche initiale qui était de voir cette expression prise en compte comme étant un suffrage exprimé.Cela pour lutter contre la montée des abstentions qui permettent l’émergence de courants minoritaires, xénophobes et racistes.
.
Cela pour redonner crédibilité et légitimité aux élus.
 
Elle ne peut s’associer à la satisfaction générale des médias, à ce qui aurait du être une conquête pour l’expression de la Démocratie. En effet l’association a prouvé par la réponse apportée à ses appels que le vote blanc pouvait ramener vers les urnes des électeurs qui en avaient abandonné le chemin.

Or en reconnaissant le vote blanc sans lui donner sa dimension réelle en terme de conséquences, les parlementaires ont tout simplement oublié (?) que l’appel d’air provoqué par la loi ne va pas servir l’objectif de Blanc c’est exprimé, souhaité par les citoyens, mais bien aller à son encontre.
 
 C’est, de plus, et c’est un élément à prendre en compte,une prime accordée à tous les partis et surtout aux  partis minoritaires extrémistes, xénophobes et racistes. 
 
En effet plus il y aura de votes blanc et plus celafera diminuer le pourcentage de suffrages exprimés qui servent de bases aux résultats définitifs et de facto cela donnera aux partis des pourcentages en augmentation !
 
Ce qui sera un plus pour le financement public des partis politiques…
 
La loi nouvelle loi ne s’appliquant pas à l’élection présidentielle cela enlève toute justification à la volonté de ne pas reconnaître le votre blanc comme étant un suffrage exprimé.
 
Le combat pour que cela devienne une réalité reste celui de l’Association citoyenne « non partisane » Blanc C’est Exprimé. »
 
Aujourd’hui, la loi votée lui apparaît comme une « victoire à la Pyrrhus !»…
 
 Saint-Brieuc le 13 février 2014                         
 
Gérard GAUTIER
Président Mouvement « BLANC C’EST EXPRIME »
18 rue de Penthièvre 22000 Saint-Brieuc   Téléphone ! 02.96.33.50.34
SITE : www.blanccestexprime.fr   COURRIEL : blanccestexprime@wanadoo.fr

Etude sur la consommation et les impacts de l’alimentation bio : lancement de BioNutriNet

Vous voulez savoir si manger bio ou conventionnel a des effets sur votre santé et sur l’environnement ? Participez à l’étude scientifique BioNutriNet, qui s’appuie sur des questionnaires en ligne, que tout citoyen peut remplir  mensuellement.*

Les mangeurs de produits bio sont-ils en meilleure santé que les autres? Sont-ils plus riches, ou simplement mieux informés que ceux qui ne mangent pas bio ? Ou alors les deux ? Ont-ils moins de risques d’avoir un cancer ou une maladie cardio-vasculaire ? Ce sont les questions auxquelles cherche à répondre l’équipe de recherche en épidémie nutrionnelle, qui lance ce 11 février le projet BioNutriNet.  Tous les citoyens disposant d’internet sont invités à participer à cette étude. Celle-ci a pour objet de voir s’il existe des liens entre consommation bio (ou conventionnelle) et divers caractéristiques: santé globale, mais aussi activité physique, profils nutritionnel (concentration de vitamines, sels minéraux, fer, etc. dans notre corps)
et toxicologique (concentration de pesticides), profil socio-démographique (âge, sexe, niveau d’éducation…), économique (personnes aisées ou pauvres) et psychologique (pense-t-on au futur
immédiat ou plus éloigné), ainsi que le risque de maladie chronique (cancer, maladie cardio-vasculaire, obésité, diabète, etc.). L’étude projette également d’évaluer l’impact environnemental des consommateurs, selon la provenance et le mode de production de leur alimentation.

*Des questionnaires mensuels et sécurisés*
Comment se passe l’étude si vous êtes volontaire? D’abord vous vous
inscrivez sur le site internet www.etude-nutrinet-sante.fr et remplissez un premier questionnaire détaillé sur vous : sexe, âge, taille, poids, antécédents médicaux personnels et familiaux, régime alimentaire (quantité et fréquence de consommation de produits bio notamment), caractéristiques socio-démographiques (niveau de vie, etc.).  Ensuite, vous recevrez chaque mois un e-mail avec des questions sur vos pratiques de consommation, votre façon de cuisiner, vos motivations, vos lieux d’achat, les maladies que vous pourriez avoir et les médicaments pris… Un questionnaire mensuel qui dure environ 20 minutes. L’idée : que les chercheurs puissent obtenir et traiter un maximum de données sur chacun des volontaires, durant le temps le plus long possible. Un échantillon de 300 volontaires (consommateurs ou non de produits bio) sera sélectionné pour passer des tests médicaux : prélèvement sanguin et d’urine notamment. Ceci, afin de doser les
vitamines, minéraux, caroténoïdes, profils en acides gras et pesticides.
Précision importante à noter : ces questionnaires sont confidentiels et les données traitées, le seront de façon anonyme.

*But: étudier 50 000 consommateurs bio et 50 000 consommateurs non-bio*
BioNutrinet est un volet de l’étude globale Nutrinet-santé, qui a débuté en 2009 et a obtenu les données de plus de 100 000 internautes. Mais pour mener à bien le projet BioNutrinet, les chercheurs ont besoin de nouveaux sujets : à savoir 15 000 consommateurs bio (occasionnels ou non) et, de manière générale, davantage de consommateurs non bio. Ceci afin de pouvoir étudier au final 50 000 consommateurs bio et 50 000 consommateurs non bio. Les chercheurs de BioNutrinet travaillent dans
des établissements publics reconnus : Inserm, Inra, Cnam, université Paris 13. Le projet, qui s’étale sur 5 ans, est financé par l’agence nationale pour la recherche. Bio Consom’acteurs, à l’instar de d’autres
organisations, participe à l’étude: nous aidons à l’élaboration des questionnaires et relèverons les prix de produits bio dans différents lieux d’achat. Participez à cette aventure scientifique en vous inscrivant surwww.etude-nutrinet-sante.fr
!

Les oies chantent victoire !

À la demande de l’ASPAS et de trois autres associations de protection de la Nature, le juge des référés du Conseil d’État a suspendu l’arrêté ministériel fixant au 10 février la date de fermeture de la chasse de l’oie cendrée, de l’oie rieuse et de l’oie des moissons pour la saison 2013-2014.
la suite

LANCEMENT REUSSI DE ZERO WASTE FRANCE
Le mouvement Zero Waste [1] France, lancé le 1er février à l’Hotel de Ville de Bobigny, aura été un franc succès ! Plus de 500 personnes sont venues assister aux présentations des acteurs locaux, nationaux et même internationaux ainsi qu’à la projection du film Trashed pour clôturer la journée. Jeremy Irons est d’ailleurs le parrain d’honneur de Zero Waste France.
Zéro déchet, zéro gaspillage
Zero Waste est une démarche positive pour aller vers une société zéro gaspillage et zéro déchets, qui suppose la participation de toutes les composantes de la société pour :
En priorité, modifier nos modes de production, afin qu’ils deviennent sobres et efficients dans l’utilisation des ressources naturelles et de l’énergie, et permettent l’allongement de la durée de vie des produits et la réutilisation en toute sécurité des matériaux utilisés;
Développer la réutilisation et le réemploi des produits et matériaux, par le développement des circuits courts, de l’écologie industrielle et de la réparation.
Collecter de manière séparée le plus grand nombre de produits et matériaux valorisables, ce tri à la source étant la condition de réussite d’une valorisation matière maximale.

fourrure : des bonnes nouvelles….pour les animaux !

Les animaux dits “à fourrure” vont peut être commencer à souffler un peu !
Des marques connues et reconnues annoncent l’arrêt de la fourrure dans leurs collections…De quoi aider à diminuer le nombre de violences commises contre les animaux. Chaque année 75 millions de bêtes sont élevées et tuées uniquement pour un effet de mode.

La SCAPECHE (Intermarché) s’engage à limiter la pêche en profondeur

Selon l’AFP La Scapêche (Intermarché), premier armateur français de pêche, a pris l’engagement de ne plus aller, d’ici début 2015, au delà de 800 mètres de profondeur, une décision saluée vendredi par les ONG qui dénoncent l’impact de cette pratique sur la biodiversité des océans.

“A l’issue de plusieurs semaines de discussions (…) la Scapêche s’est engagée à arrêter d’ici début 2015 de pêcher avec des chaluts de fond au-delà de 800 mètres de profondeur”, saluent dans un communiqué les ONG Bloom, WWF et Deep Sea Conservation Coalition.

“C’est une bonne nouvelle pour la biodiversité, même si 800 mètres est encore trop profond par rapport à la vulnérabilité des espèces et des milieux océaniques”, a commenté Philippe Germa, directeur du WWF France.

Sur son site, la Scapêche indique avoir pris “plusieurs engagements dont le plus important est de ne plus pêcher en dessous d’une profondeur de 800 m”. “Cette démarche volontaire va au-delà des objectifs du règlement sur la pêche voté par le Parlement (européen) en décembre”, ajoute l’armateur.

“Cesser les pratiques de pêche destructrices en profondeur”

Greenpeace a également salué “un pas en avant” dans ce dossier qui fait l’objet de discussions à Bruxelles depuis près de trois ans. “La décision de la Scapêche d’arrêter de chaluter en dessous de 800 mètres de profondeur d’ici à 2015 va dans le bon sens”, a réagi l’organisation. “Cependant, une limite à 600 mètres permettrait de mettre fin à l’exploitation des écosystèmes profonds les plus vulnérables”, a estimé Hélène Bourges de Greenpeace.

Pour Claire Nouvian, porte-parole de Bloom, “l’encagement de la Scapêche prouve qu’ils ont entendu la demande des citoyens de cesser les pratiques de pêche destructrices en grande profondeur”.

Bloom et les autres ONG militent pour une interdiction de la pêche au delà de 600 mètres de profondeur. La Commission européenne avait fait une proposition dans ce sens en juillet 2012, mais le dossier a ensuite mis du temps à faire l’objet d’un vote par les parlementaires, notamment en raison de pressions de la France et de l’Espagne.

Le 10 décembre dernier, le Parlement a rejeté l’interdiction et choisi d’encadrer davantage cette activité pratiquée entre 400 et 1.500 mètres, principalement au large de l’Ecosse et de l’Irlande.

La pêche profonde ne représente que 1,5% des prises dans les eaux européennes, mais la Scapêche est l’un des principaux armateurs pratiquant cette activité. Six de ses 18 chalutiers sont dévolus à la pêche d’espèces profondes commes l’ empereur, le grenadier, le sabre, ou la lingue bleue.

Journal des bonnes nouvelles du 23 janvier 2014

Les pesticides interdits en zones non agricoles dès 2020

Le Parlement français a adopté définitivement ce jeudi matin une proposition de loi qui vise à interdire à partir de 2020 l’utilisation des pesticides dans les zones non agricoles.
L’Assemblée a voté dans les mêmes termes ce texte du groupe écologiste du Sénat que la haute assemblée avait adopté le 19 novembre.
Il interdit aux personnes privées ou publiques d’utiliser, à partir du 1er janvier 2020, les produits phytosanitaires pour l’entretien des espaces verts, des forêts ou des promenades “accessibles ou ouverts au public et relevant de leur domaine public ou privé”.

Semences : Victoire de la Conf’ !
La Conf’ obtient l’exception agricole sur la loi contrefaçon.  

Il aura fallu une occupation de 6 heures du siège du GNIS (Groupement national interprofessionnel des semences) par les paysans de la Confédération paysanne pour obtenir l’engagement écrit du gouvernement à exclure l’agriculture du champ d’application de la loi sur les contrefaçons. 
Cette loi dotait l’industrie semencière de tout un arsenal répressif pour saisir et détruire les récoltes issues de semences paysannes. Elle consacrait ainsi la main-mise des multinationales sur les semences et privait les paysans de ce droit millénaire. Ce n’est qu’une bataille gagnée dans cette longue “guerre des semences”, mais elle est de taille. Le début d’une longue série?

Video

cyberaction N° 593: Stop à l’étouffement des Paysans !

Pétition : Stop à l’étouffement des Paysans !

Monsanto déchante
Victoire en Argentine contre l’installation d’une méga-usine de semences.

La raison? magouilles avec des élus locaux et grosses bévues sur le permis de construire qui a été annulé suite à une forte mobilisation citoyenne. Beaucoup de similitudes avec les 1000 vaches. Une nouvelle qui fait du bien!

cyberaction N° 597: Aidez cet agriculteur à arrêter le colza OGM de Monsanto

cyberaction N° 560: Passez des paroles aux actes !

1000 vaches : Talon d’Achille trouvé ! 
On vous avait prévenu que ça aller chauffer en Janvier !

Dix-neuf rassemblements dans toute la France lors de la semaine d’ouverture de la Loi d’Avenir Agricole et Forestière à l’Assemblée Nationale, occupation du chantier illégal de la ferme-usine des 1000 vaches le 16/01 avec 60 paysans enchainés aux poteaux du bâtiment principal… Après des mois de déclarations hostiles concernant ce projet, le gouvernement va devoir passer aux actes. En effet, les bâtiments actuellement sortis de terre ne sont absolument pas conformes au permis de construire délivré à Michel Ramery… 

La Confédération paysanne a arraché deux RDV de taille pour transformer l’essai. Accompagné de Michel Kfoury, président de Novissen et de Maître Grégoire Frison leur avocat, Laurent Pinatel rencontrera le cabinet de Cécile Duflot (Ministre de l’Aménagement du territoire) et Philippe Martin (Ministre de l’Environnement). Et si cela ne suffit pas, ce sera devant un tribunal que nous arrêterons les 1000 vaches. Novissen et la Confédération paysanne vont déposer un référé contre le permis de construire pour suspendre au plus vite les travaux.  

Video

La fin des 1000 vaches !

Ceci est une victoire de la Conf et de ses partenaires. Après des mois d’actions fortes, de manifestations, des gardes à vue, de nombreuses prises de position, la mobilisation a payé ! La ferme-usine des 1000 vaches ne verra pas le jour !

Jeudi dernier, une centaine de paysans de la Conf bloquaient une nouvelle fois le chantier des 1000 vaches. Dès le lendemain, le préfet de la Somme demandait l’arrêt des travaux et la destruction des bâtiments illégaux ! Une décision confirmée ce jeudi matin par la ministre de l’aménagement du territoire Cécile Duflot, qui recevait la Conf et Novissen.

Depuis septembre, nous avons pris la responsabilité de tout mettre en oeuvre pour stopper ce chantier. Face au sentiment d’impunité de son promoteur, Michel Ramery, nous n’avons rien laché ! Et nous sommes fiers aujourd’hui d’avoir eu raison !

Nous avons mis à terre un symbole. La ferme-usine des 1000 vaches ne verra pas le jour ! Mais ce ‘est pas pour autant que nous cesserons d’être vigilants. Nous savons de quels appuis dispose Michel Ramery pour inverser la vapeur¦ Mais surtout, c’est l’industrialisation de l’agriculture qui doit être stoppée. Le gouvernement a choisi d’user des moyens légaux pour arrêter le chantier. Il doit désormais utiliser les moyens législatifs à sa disposition pour empêcher que d’autres 1000 vaches ne sortent de terre. La Loi d’avenir agricole, en cours d’examen, doit acter la fin de l’industrialisation de l’agriculture.

Mardi, nous avons obtenu que le pouvoir de l’industrie semencière sur les paysans soit contenu. Aujourd’hui nous avons mis fin au projet de ferme-usine des 1000 vaches. La recherche du profit absolu aux dépends des paysans ne doit pas régir leur avenir. Ces victoires ne sont qu’au début, nous ne lacherons rien, pour l’avenir des paysans, pour leur place essentielle dans la société !

Contacts :

Laurent Pinatel, Porte-parole national : 06 80 58 97 22
Elina Bouchet, Chargée de communication : 06 95 29 80 78

Pierre-Alain Prévost, Animateur en charge du dossier 1000 vaches : 06 65 78 54 90
cyberaction N° 568: Des fermes pas des usines !

Journal des bonnes nouvelles du 18 décembre 2013

cyber @ction N° 595: Sauvons les Landes de Notre Dame

Plus de 5000 participants en 24 heures. Merci de continuer à faire connaître nos actions en cette période de vœux.

Annulation de l’arrêté préfectoral de reconstruction du barrage des Plats, dans la Loire

Chalutage profond : le vote corrigé du Parlement basculerait du côté de l’interdiction

Sauf que comme dans le sport on ne refait pas le match après coup.

Moralité de l’histoire : Mieux vaut une cyber @ction adressée directement aux euro-députés avec des signataires identifiables comme électeurs plutôt qu’une pétition qui même avec des centaines de milliers de signatures ne fait pas pression directement sur les élus concernés.

A présent reste à utiliser son porte-monnaie qui lui aussi a du pouvoir puisque nous pouvons choisir par nos achats l’économie que nous souhaitons.

Chalutage profond : le vote corrigé du Parlement basculerait du côté de l’interdiction

17 décembre 2013 : EPR : la bérézina d’un chantier censé maintenir les compétences françaises

Médiapart vient de révéler une nouvelle série de dangereux dysfonctionnements sur le chantier de l’EPR, qui ont conduit l’Autorité de Sûreté Nucléaire à saisir le Ministère du Travail pour demander l’arrêt du chantier pour six mois. Au vu des malfaçons cumulées, un abandon définitif du chantier et de tous les projets d’EPR dans le monde devrait s’imposer. Qui plus est, ces problèmes ne sont pas spécifiques au seul EPR : ils sont un avant-goût de ce à quoi il faut s’attendre avec la vague de travaux du “grand carénage” prévu par EDF pour prolonger l’activité des réacteurs au-delà de 30 ans.
http://groupes.sortirdunucleaire.org/EPR-chantier-berezina

Retard du réacteur nucléaire EPR : la date couperet du 11 avril 2017

Procès Areva/Uranium du Niger (20 décembre 2013) L’Observatoire du nucléaire met en ligne un document crucial

L’Europe épingle deux insecticides soupçonnés d’être neurotoxiques

OGM: vote en commission du Parlement européen pour interdire la culture du maïs TC1507

Appel du Collectif Pays Basque pour la Pollutaxe : Partout et tout le monde, à vos masques blancs !

Bonnets rouges / Masques blancs ; débat retransmis en direct sur Mediapart :
Enfin, ce mercredi 18 décembre de 19H00 à 20H30, un débat filmé et retransmis en direct sur Mediapart aura lieu entre Christian Troadec, un des porte-paroles des Bonnets Rouges et Txetx Etcheverry, un des représentants du Collectif Pays Basque pour la Pollutaxe. Pour cette occasion, le journal sera totalement en accès libre de midi à minuit

Annulation de l’arrêté préfectoral de reconstruction du barrage des Plats, dans la Loire

Annulation de l’arrêté préfectoral de reconstruction du barrage des Plats, dans la Loire: le Père Noël libère la Semène et réclame une table ronde pour construire une autre culture de l’eau potable en Haute-Loire et dans la Loire
Le Père Noël est passé avec un peu d’avance pour la Semène. Ce Père Noël s’appelle le Tribunal Administratif de Lyon, qui a annulé le 14 novembre 2013 l’arrêté de reconstruction du barrage des Plats, pour « défaut d’information des élus locaux qui ont validé le projet », une irrégularité grave. L’arrêté d’au- torisation, signé hâtivement par la préfète de la Loire le 22 mai 2012 légitimait sans fondement technique et juridique solide la reconstruction d’un barrage douteux sur la Semène, la plus belle rivière du département de la Loire, située en grande partie dans le Parc Naturel Régional du Pilat.
C’est un coup sévère porté à l’Etat local, qui n’est pas en cohérence avec la mutation de la politique de l’eau dans notre pays, exigeant la prise en compte de l’impératif de protection et restauration des milieux aquatiques et de gestion plus durable la ressource en eau. C’est aussi un camouflet mérité pour le « Syndicat des Barrages », un regroupement de 4 communes, dont la ville de Firminy, qui a exercé toutes sortes de pressions pour imposer la reconstruction de l’ouvrage, percé en 2005 pour des raisons de sécurité. Tous les services et établissements de l’Etat (Dreal de bassin, Agence de l’Eau Loire Bretagne, Onema) ainsi que les Conseil Généraux de Loire et de Haute-Loire avaient pourtant donné un avis défavorable : mais la préfète et la DDT de la Loire étaient passé outre.
L’ouvrage, reconstruit à 50 %, est maintenant hors la loi. Pour tous ceux, riverains de la Semène, habi- tants de St Genest Malifaux, Appelous, Stéphanois, ONG, citoyens, élus de la Loire et d’ailleurs qui ont lutté pendant 8 ans pour construire une nouvelle politique de l’eau, c’est un très beau cadeau dans la hotte du Père Noël.

Garantir l’approvisionnement en eau potable en épargnant la Semène : c’est possible.

Le barrage des Plats, un ouvrage de 18 mètres de hauteur construit en 1958 devait assurer le développe- ment industriel du territoire de Firminy, dont on pensait qu’il aurait 100 000 habitants en 2000. En 2013, Firminy ne compte que 17 000 habitants, l’industrie lourde est partie et les alternatives pour garantir l’ap- provisionnement en eau potable sur le secteur et, plus largement sur quelques communes de Haute-Loire et du bassin stéphanois sont déjà là. Le grand barrage de Lavalette, en Haute-Loire (40 millions de m3), les ouvrages sur le Furan (Gouffre d’Enfer et Pas du Riot), les barrages sur l’Ondenon, l’Echapre, le Cotatay constituent des réserves suffisantes.
L’eau potable ne manque pas, et il n’y a aucun risque de pénurie à l’horizon. Une étude faite en 2008 … /…
par le Cabinet Asca1, avait conclu : « Les retenues d’eau qui assurent l’alimentation du pôle stéphanois … suffisent largement à alimenter le territoire ». En 2009, une solution complémentaire pour renforcer encore la sécurité avait été étudiée par la SOGREAH1, à la demande sur Conseil Général de la Haute-Loire. Elle consiste dans la réalisation d’une conduite de 17 km reliant le barrage de Lavalette à l’usine de potabilisa- tion du SYMPAE (Syndicat Mixte de Production et d’Adduction des Eaux) de Monistrol sur Loire.
Mais ces alternatives, proposées par divers élus, institutions, établissements et écologistes ont été balayées par le Syndicat des Barrages, qui veut devenir marchand d’eau. De fait, ce dernier compte sur la recons- truction de l’ouvrage pour « vendre de l’eau potable publique » et encaisser ainsi un revenu annuel consé- quent, au détriment de l’indispensable transparence et cohérence de la politique de l’eau, de la démocratie locale et naturellement de la biodiversité.

Un moratoire et une table ronde pour trouver d’autres solutions : le ministère de l’écologie doit prendre l’initiative, sur le modèle de ce que fait l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée et Corse.

Garantir l’approvisionnement en eau potable est une conquête du XXe siècle. L’eau au robinet est un besoin vital, et un droit essentiel. Les ONG du Collectif Loire Amont Vivante, qui regroupe une dizaine d’associations des départements et la Loire et de la Haute-Loire, soutenu par le WWF-France y sont parti- culièrement attentives. Mais cette garantie ne peut se faire au détriment des milieux aquatiques, en gaspil- lant l’argent public, surtout en période de crise, en bafouant le besoin de démocratie locale et de participa- tion des usagers-citoyens à la gestion de leur territoire.
Aujourd’hui, le conflit des Plats est devenu un enjeu national. Pour sortir par le haut de l’impasse provo- quée par le « Syndicat des Barrages », pour mettre en place les alternatives qui existent, pour construire sur le territoire de la Semène un développement économique durable à partir du capital naturel remar- quable de cette « rivière sauvage » et des activités de son bassin versant, le Collectif Loire Amont Vivante demande au Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable de lancer au plus vite le processus de création d’une « table ronde » entre tous les acteurs.
Inspirons nous de ce que se passe sur le bassin Rhône Méditerranée et Corse, exemplaire à maints égards. L’Agence de l’Eau vient d’y financer la démolition du grand barrage d’eau potable de l’Ayrette, obsolète et abandonné en 19992. Et son directeur écrit dans l’ouvrage « Ces hommes qui font vivre les rivières », récemment édité3 : « Ces hommes et femmes ont tout compris. Ils ont compris que l’eau a besoin de victoires éclatantes, que le bon état des eaux est le sourd désir des populations, que la bonne gestion est leur honneur de responsables (…) que l’eau transcende les frontières administra- tives et les clivages politiques, que l’eau ne craint rien de plus que l’anarchie dans le gestion et que le diktat technocratique n’est pas une option pour les territoires ».
1 Aujourd’hui Artelia
2 « Sauvons l’eau » N° 22 novembre 2013
3 Postface. Ouvrir une troisième voie pour l’eau. Préface de Michel Rocard Editions Agence de l’Eau RM et C.

Journal des Bonnes nouvelles du vendredi 13 décembre 2013

En cette fin de semaine hivernale où les trois quarts de la France sont sérieusement pollués, quelques lueurs d’espoir pour entretenir otre ecol’optimisme et votre mobilisation car rien n’est jamais gagné définitivement ;o)

La justice européenne annule l’autorisation de mise sur le marché de la pomme de terre OGM Amflora

Demi-victoire L’OFFICE EUROPÉEN DES BREVETS SUSPEND LA DÉLIVRANCE DE BREVETS SUR LES PRODUITS ISSUS DE MÉTHODES DE SÉLECTION CONVENTIONNELLE

Fiscalité : une « pollutaxe » pour remplacer l’écotaxe ? Un collectif pour la « pollutaxe » a été créé le 2 décembre à Bayonne,

L’environnement redevient une priorité
malgré le climat morose et la situation économique préoccupante, 57 % de nos concitoyens estiment qu’il faut, « dans les années qui viennent, privilégier le respect de l’environnement, même si la croissance économique doit en pâtir ». Plus des deux tiers (70 %) sont convaincus que le développement durable peut être une solution.

Sable coquiller en baie de Lannion : Arnaud Montebourg demande des expertises

Cancer et environnement : On peut encore éviter une catastrophe sanitaire

Belle mobilisation antinucléaire aux quatre coins de la France !
Pour les amateurs d’anagramme voir Centrale nucléaire = le cancer et la ruine

Malgré quelques petites imperfections, notre nouveau site fonctionne : n’hésitez surtout pas en écrire du bien dans les commentaires de ce blog, cela fera plaisir à Dom qui depuis des mois nous le concoctait patiemment.