cœur de bourg Plougonvelin

Tamm Ha Tamm

 

En 2008, des plougonvelinois se rencontrent autour d’un projet de pédibus. 

Le collectif écocitoyen Tamm Ha Tamm est fondé. Dès 2009 il inscrit le territoire de Plougonvelin dans le projet des villes en transition . En 2010 il coordonne une table ronde sur la problématique des déchets aquatiques , puis crée le jardin partagé, organise plusieurs rassemblements de producteurs bio, des conférences sur les thèmes de la santé, des pesticides, participe à la création d’un groupement d’achat puis à celle d’une AMAP, répond aux sollicitations du cinéma pour des débats, à la communauté de commune du Pays d’Iroise pour la réduction des déchets, à la commune pour avis sur le déploiement du compteur Linky …

Le collectif écocitoyen de Plougonvelin s’inscrit dans l’évolution de la centralité de son bourg

En accord avec les préconisations du CESER, conseil économique social et environnemental de la région Bretagne,

le collectif comprend la capacité des centralités à générer du lien social, à répondre aux besoins de la population et à favoriser un aménagement durable du territoire. Le bureau d’études « Cibles et stratégie » a d’ailleurs fourni à la Mairie les résultats d’une enquête abondant en ce sens.Ce fut un préalable au projet d’aménagement nommé « cœur de bourg ». Ce projet immobilier confié à BMH, Brest Métropole Habitat, prévoit la démolition de plusieurs bâtiments place Général De Gaulle conformément à un permis de démolition acté fin novembre en mairie, et la construction de logements sociaux et accessibles à la propriété, de commerces et d’une maison médicale, dont les permis de construire sont en cours d’instruction.

Cependant, pour faire du principe de centralité un levier de développement et d’attractivité durable des territoires, le projet immobilier cœur de bourg aurait dû être partagé avec les citoyens dans sa forme et dans sa durabilité. Non seulement le collectif affirme que la présentation publique portée conjointement par la Mairie et par BMH le 29/11/18 n’a pu compenser le manque de concertation, mais il relève aussi que la présentation de l’architecte, Mr Fauvet, comporte des incohérences dans l’insertion architecturale et des références douteuses  à la charte du patrimoine bâti vernaculaire.

C’est pourquoi nous souhaitons proposer des alternatives aux démolitions de la Fleur de Blé place Général De Gaulle et de l’ancienne école rue Pen ar Bed.

Une chaîne humaine dimanche 6 janvier 2019 : bourg de cœur !

L’entêtement du Maire, Bernard Gouerec, et sa précipitation à boucler un chantier de démolition contestable interpellent. Tout en continuant à travailler sur les formes et le fond du dossier, Tamm Ha Tamm avec l’appui de l’association « Kafe citoyen » appelle les personnes morales et physiques de la commune à se mobiliser en formant une chaîne humaine autour des bâtiments condamnés le dimanche 6 janvier de 11h à midi, place du Général De Gaulle à Plougonvelin.

L’objectif est de montrer l’engagement des Plougonvelinois à défendre son patrimoine bâti, de prévoir enfin un temps d’échange et de parole sur la dispartion du patrimoine bâti vernaculaire. Les bâtiments présentant un intérêt de part leur histoire et appelés à disparaitrer si le chantier municipal se confirme sont l’ancienne école et l’ancier BDS/Fleur de blé.

Notre saisine auprès de Brest Métropole Habitat

Nous souhaitons convaincre BMH d’opter pour un projet pilote ambitieux pour les 40 ans à venir. Nous avons échangé avec la population par le biais d’un questionnaireLors de la réunion publique du 29 novembre dernier, nous avons échangé avec Mr Provost directeur du département Promotion et Services immobiliers.  

Nous ne validons pas le projet de construction présenté par BMH en l’état pour 2 raisons principales :

 des incohérences dans l’intégration patrimoniale

– le manque d’ambition par rapport à l’urgence énergétique.

Ces deux points seront discutés avec Mr  Bellour, directeur général de BMHle 7 janvier 2019.

En quoi peut-on avoir intérêt à agir ?

Tamm Ha Tamm aura intérêt à agir pour deux raisons : le manque de concertation des citoyens sur un projet central pour la gestion de la cité et la perte de patrimoine bâti. L’esprit du collectif et le temps sont à ce jour à la concertation.

Nous avons rencontré des riverains susceptibles de subir un préjudice et qui pourraient recourir pour un désagrément ou pour dévalorisation de leur bien. En leur apportant des informations qu’ils ignoraient totalement et notre ligne argumentaire pour entrer en concertation avec BMH, nous avons pu voir des désarrois se traduire en interrogations fondées. Nous avons hélas aussi constaté chez d’autres la peur d’agir très ancrée.

Des points occultes ou après le 7/1 être super attentif que le chantier de démolition ne débute !

Lors d’une conversation téléphonique, le chargé d’opération de BMH annonce qu’aucun contrat financier n’est actuellement scellé entre éventuels acquéreurs et promoteur. Aucune caution ne serait demandée avant fin janvier 2019 , date probable de la démolition programmée. D’après une élue de l’opposition, la mairie, soit la collectivité, prendra en charge le financement du chantier de démolition. Rappelons que le permis de démolition est au nom de BMH. Peut on supposer désormais que BMH n’achètera les lots constructibles qu’un fois la démolition assurée ?

L’opérateur BMH avance également que le maire s’est engagé pour reprendre les commerces vacants si nécessaire, c’est à dire si le taux de réservation permettant le démarrage de la construction n’est pas atteint. Un élu de la majorité répond sur les réseaux sociaux que « c’est n’importe quoi ». Bernard Gouerec peut-il confirmer ou non le rachat des surfaces en jeu ? Si oui, défendra-t-il son engagement au nom de son programme électif de Plougonvelin 2014-2020 (intouvable sur le net ) ?

Dans les derniers « échos de Plougonvelin » distribués cette semaine, un article ayant traît aux grands travaux pour « coeur de bourg » ; seule la maison médicale est évoquée.

 

Les comptes publics

Les informations suivantes sont consultables en mairie :

transactions 2016 achat Fleur de Blé : 190 k€ sans les frais

achat longères, mandat précédent : 77 k€

Il faut également compter le coût du presbytère qui devient « maisons des associations » (derniers « échos de Plougonvelin »)

cession des lots à BMH : 500 k€

chantier de démolition : ?

Permis de démolir affiché sur le site de la mairie pour le mois de novembre:

Le film de l’AG 2018 de Cyberacteurs Metz 1er décembre

De protestataire à pro-test-acteur en Cornouaille : les 10 jours verts de Transacteurs

Un mouvement lancé en réaction aux mouvements commerciaux du Black Friday et du Cyber Monday : les 10 jours verts à l’occasion des journées européennes de réduction des déchets du 16 au 25 novembre 2018

Durant 5 années un collectif «confluences pour la planète » a organisé sur Quimper une écofoire dans le cadre d’un troc-puces qui permettait aux acteurs engagés dans la transition de se regouper pour toucher le plus grand nombre.

Aujourd’hui nous souhaitons passer à la dimension supérieure pour un événement à la fois festif (avec un concert regroupant des artistes locaux) militant (pour faire connaître toutes les associations qui oeuvrent sur la Cornouaille dans ce domaine) et commercial (pour faire connaître tous les acteurs économiques qui s’engagent dans ce domaine).

Nous évaluons le budget nécessaire (un poste d’animation à l’année + les frais d’organisation de l’événement) à 50 000 euros.

Les contours

1  une appellation commune : celle que nous proposons au débat c’est Transacteurs le réseau des réseaux d’acteurs de la transition écologique solidaire, le versant économique des coquelicots

2 une méthode collaborative qui consiste à proposer à chacun de convaincre ses réseaux, ses fournisseurs, ses associations de participer à faire connaître cette initiative.

3 une économie circulaire basée sur le principe gagnant-gagnant-gagnant entre des consom@cteurs, des associations et des acteurs économiques : je mise 10 euros qui serviront à organiser des campagnes de communication grand public (financement d’un poste d’animateur du territoire qui aura pour rôle de démultiplier l’information sur les initiatives des différentes associations impliquées dans le réseau) Cette mise sera récupérée sous forme de remise auprès des acteurs économiques adhérents du réseau.

L’enjeu

c’est de convaincre

  • toutes les associations qu’ensemble on va plus loin
  • les acteurs économiques engagés dans la transition écologique solidaire qu’ils gagneraient à ce que leurs actions dans ce domaine soient connues et reconnues par le plus grand nombre
  • 5000 cornouaillais d’arborer le coquelicot et de miser 10 euros dans l’aventure. Parmi nos partenaires Brin d’Avoine c’est près de 15 000 adhérents : l’enjeu c’est d’en convaincre  1/3.

c’est de démontrer la viabilité économique sur la Cornouaille pour proposer à des partenaires associatifs de faire la même chose sur leur propre territoire et couvrir tout le territoire national

Nous avons besoin de vous pour y arriver.

Cette démarche étant participative, nous complèterons la liste des partenaires au fur et à mesure. Cette année étant une année de lancement et de test, nous profiterons des enseignements pour peaufiner le site avec le maximum de réseaux : transacteurs.fr

Les associations

    • Cyberacteurs
    • les mouvements coquelicots de Quimper,

Les acteurs économiques partenaires

  • BaraBio les porteurs de la carte des Transacteurs auront un sac à pain offert pour achat de produits à notre échoppe des Halles ou à la boutique de Kerfeunteun ou sur le marché de kerfeunteun le vendredi après midi (dans la limite de nos stocks disponibles)
  • Brin d’Avoine fera une remise supplémentaire de 8% aux porteurs du bon délivré avec la carte
  • Eric SCHACHNER ( Pain-Poulet marché bio de Kerfeunteun le vendredi, Halles de Quimper samedi matin ) fait une remise de 10% aux porteurs de la carte
  • SCOP ENERGIE REFLECHIE Ker Maez 29520 LAZ

Budget participatif gersois, votez pour notre ʺidéeʺ-projet n° 404 – Développons la culture du « Prendre soin » (en anglais ʺto careʺ)

Je vous adresse ce message en tant que citoyen-ne et/ou en tant que personne responsable dans le secteur associatif, ou de la santé ou de l’économie pour vous demander un service large et important, c’est de bien vouloir nous offrir une vitrine ou un porte-voix et accepter de contribuer à nous faire connaître dans vos réseaux divers, par les moyens qui vous conviendront, par exemple en relayant ce message à vos ami(e)s, collègues de travail et contacts internet. Je fais aussi appel à vous en tant que citoyen(ne) du GERS pour un service à court terme, dès ce mois d’octobre : faire connaître et voter pour notre projet n° 404 soumis à vos avis sur le site internet du Budget participatif du Gers ou dans les mairies.

Nous aider à communiquer à court et moyen terme

>> Je m’adresse en priorité aux personnes qui communiquent car nous avons besoin d’informer un millier de personnes pour espérer avoir la chance d’en trouver une qui nous dira “Votre engagement m’intéresse et je crois remplir les conditions pour vous rejoindre !”

J’essaie de promouvoir une association un peu particulière, citée dans ma signature ci-dessous, et présentée d’une manière synthétique en une page dans le fichier joint « GuideDesAssociations1.doc » et dans le flyer (fichier « FlyerASP32DSa.doc ». L’ASP 32 se situe au niveau départemental. Les besoins que nous cherchons à satisfaire excèdent largement nos possibilités actuelles. Nous intervenons sans faire de bruit et en toute confidentialité. Nous devons donc nous faire connaître pour susciter de nouvelles candidatures de bénévoles et dans ce but faisons appel à votre partenariat.

Nous avons les mêmes initiales que l’amicale des sapeurs pompiers, mais nous n’avons ni casque argenté, ni gros camion rouge, ni grande échelle, ni gyrophare, ni sirène. Nous sommes invisibles. Nous avons besoin d’un vrai coup de main bénévole en communication.

Budget participatif Gersois

Si vous ne l’avez pas vu dans la presse, rendez-vous sur le site internet créé pour l’occasion par le département du Gers : https://budgetparticipatif.gers.fr/
Suivez ensuite ce lien : https://budgetparticipatif.gers.fr/dialog/budget-participatif/proposal/assurer-un-acces-effectif-au-droit-a-des-soins-palliatifs-1 et vous verrez l’idée que j’ai déposée au nom de l’association d’Accompagnement et pour le développement des Soins Palliatifs du Gers (ASP-32). Lisez aussi, tout en bas de la page, le commentaire du contributeur « Rayon de soleil ».

Cette idée après un coup de fil d’une fonctionnaire du département qui m’a proposé de rajouter un support visuel est devenue le projet n° 404. Pour le visualiser, suivez les menus : Les projets soumis au vote         La liste             Trier par thème           Solidarité et développement local       404.
vous pouvez aussi suivre ce lien : https://budgetparticipatif.gers.fr/dialog/budget-participatif-les-projets/proposal/404-achat-de-materiel-informatique-et-de-supports-visuels-pour-lasp.
Si vous n’avez pas accès à internet, vous pouvez consulter la liste papier des projets dans votre mairie.
Vous observerez que tel quel le projet manque de visibilité, de lisibilité, de motivation et de panache. Sur les cartes et sur la liste papier, il est classé à Auch et il n’est évident pour personne qu’il concerne tout le département. Au surplus, j’observe que le site est démuni de moteur de recherche, que lorsque vous avez visionné un projet et revenez à la liste vous vous retrouvez au point de départ, ce qui rend l’examen de la liste particulièrement laborieux. Il nous faut donc, si nous souhaitons que nos concitoyens votent pour ce projet, le rendre plus visible et faire apparaître à la fois ses motivations et l’ASP 32 qui le porte. Il faut nous faire connaître du millier de personnes et d’organismes qui ont déposé des idées et de toutes celles qui peuvent prendre part au vote. Mais ici, je me sens très démuni face à cette mission impossible !

Pour éviter de revenir au point de départ de la liste, au lieu de cliquer sur le bouton
« <Retour aux propositions », utilisez la flèche vers la gauche au début de la barre d’outils comme indiqué sur le schéma annexé :  BPGSchéma.doc

Si vous voulez examiner les projets à partir de la carte, celui de l’ASP32 n’apparait qu’à AUCH, alors qu’il concerne tous les cantons et toutes les communes du GERS. En effet, si nous voulons qu’un bénévole puisse se rendre au chevet d’un malade à domicile à la demande du réseau Arpège, il faut qu’un(e) bénévole ait été préalablement sélectionné, formé et qu’il-elle habite pas trop loin de la maison du malade.

Notre projet date de 1991, lors de la création de l’ASP 32. Ce projet reste actuel : il dépasse largement l’ordinateur et le support visuel que nous cherchons à financer. Ce projet innovant depuis 1991, c’est de développer la culture du « Prendre soin » par comparaison avec la culture du soin médical technique qui garde tout son intérêt et sa valeur. Développer la culture du « Prendre soin » et la mettre nous-mêmes en pratique à travers nos accompagnements et tout l’environnement qui les conditionne et les permet : communication, formation, suivi des conventions avec les établissements et partenaires, gestion de l’association, etc. Par cette campagne de communication, il s’agit de nous faire connaître, nous et notre projet global, plus encore que de faire voter pour notre « projet ».

Je vous serai reconnaissant de choisir notre projet (n° 404) parmi vos six projets possibles et d’inviter vos amis et contacts à faire de même.

Un appui bénévole en matière de communication.

>> Nous avons choisi pour notre engagement le cadre associatif de la loi de 1901. Ce faisant, plus ou moins consciemment peut-être, nous avons opté pour
∞ le bénévolat, c’est-à-dire pour du temps donné librement, volontairement et gratuitement au service des autres.
∞ la solidarité et le partage avec ceux qui ont plus de besoins ou sont d’une autre génération.
∞ la fraternité et la convivialité qui invitent à la réciprocité
∞ l’humanité qui met la personne humaine au centre de nos objectifs et la poursuite de sa croissance et de son épanouissement au fondement de nos réflexions et de nos actions.

Ces valeurs nous animent et sous-tendent nos engagements à l’écoute, à l’accompagnement et à tout ce qui les conditionne et les facilite.

Cet éloge du bénévolat est aussi en creux un hommage à l’engagement professionnel salarié, commerçant, libéral ou de production agricole qui nous permet à tous de gagner notre vie en recherchant la satisfaction des besoins de nos clients ou usagers.

>> Notre engagement moral de bénévole se limite à y consacrer une demi-journée par semaine, plus une soirée de 2 heures par mois de formation continue (ou un samedi par trimestre) et un groupe de paroles, toutes les six semaines, de 2 heures aussi animé (régulé) par un(e) psychologue. Nos bénévoles sont sélectionnés et suivent une formation initiale de 50 heures.

Nous intervenons, dans des établissements de soins publics ou privés et dans des établissements d’hébergement de personnes âgées dépendantes (EHPAD), avec lesquels l’ASP a signé une convention, auprès des personnes qui nous sont recommandées par un cadre de santé. À domicile, nous intervenons à la demande du réseau Arpège.

Vous pouvez nous aider à nous faire connaître en diffusant des informations objectives et exactes sur notre existence et le contexte de nos interventions. Notamment que les soins palliatifs ne sont pas uniquement liés à l’extrême fin de vie, mais doivent être prodigués pour soulager le malade, en complément des traitements qui visent à éradiquer la maladie. Ainsi la lutte contre la douleur, qui est un symptôme et non pas une cause, fait partie des soins palliatifs, de même que les soins de confort (qui prennent en charge les autres symptômes de la maladie et les effets indésirables des traitements lourds) et l’accompagnement (présence et écoute) dont les proches ont aussi besoin.

Si vous comprenez notre objectif qui vise l’information d’un maximum de personnes, un peu comme Larousse qui sème à tout vent, sans forcément de réponse obligatoire immédiate, je vous saurai gré de relayer à ceux de vos adhérents, ou ami(e)s ou connaissances dont vous avez l’adresse courriel les informations de ce message et de ses annexes qui sont des documents explicatifs plus élaborés sur nos objectifs et nos actions. Il ne s’agit pas bien sûr de chercher à « débaucher » ces personnes, mais de leur donner une information qui les laisse pleinement libres. Merci d’avance pour ce relai.

Si votre établissement reçoit du public, je vous saurai gré de bien vouloir imprimer un exemplaire du fichier joint « AffichePérenneAsp3.pdf » ou « AfficheASP32SDe.pdf » (je suis tenté de vous demander laquelle vous préférez) et l’afficher sur le panneau prévu à cet effet le plus près possible de l’entrée.

Si votre association, votre entreprise (ou vous-même) a un site internet ou un blog, je souhaite aussi que vous envisagiez d’y inclure un ou des liens vers le nôtre (http://asp-32.website.com/gers) et vers notre page Facebook : https://www.facebook.com/asp.gers.39.

Pour en savoir plus, je vous indique aussi des sites internet de fédérations de bénévoles ou spécialisés dans les soins palliatifs :

JALMALV http://www.jalmalv.fr/do.php?n=Jalmalv-dans-votre-region.Accueil
UNASP http://www.soins-palliatifs.org/association-soins-palliatifs-en-region/annuaire-des-asp/
SFAP http://www.sfap.org/rubrique/pres-de-chez-vous
Le Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie http://www.parlons-fin-de-vie.fr/fin-vie-et-si-parlait
http://www.spfv.fr/
ASP-Toulouse31 http://asp-toulouse.fr/
ASP-Fondatrice https://www.aspfondatrice.org/

Le fichier « CommuniquéAppelCandidatures2.doc » est destiné à une publication dans la presse écrite ou audiovisuelle, ainsi que sur tout support d’information diffusé dans le Gers (bulletin municipal ou d’entreprise, gazette, etc.) sous bien sûr la responsabilité de leurs équipes de rédaction.

Sachez aussi que participer à promouvoir notre bénévolat et notre association contribue à la lutte contre une discrimination, une inégalité, une injustice flagrante puisque les statistiques disent qu’aujourd’hui, sur trois personnes qui devraient bénéficier de soins palliatifs, seulement une en reçoit effectivement. (cf. le fichier « PourUnAccèsEffectifAuDroitÀDesSoinsPalliatifs.pdf »)

Si vous ou vos contacts avez une ou des questions, osez me les poser : j’essaie de pratiquer la communication non-violente !

Cordialement
Jean-Claude UGUEN
28 rue de la République, 32120 MAUVEZIN
Courriel : jcuguen@orange.fr
tél. :  05 62 62 30 88

la journée du 25/10/18 à Tronçais. 

Quelques mots et photos sur la journée du 25/10/18 à Tronçais.

Nous étions au moins 1200 participant.e.s. Certains avancent le nombre de 1500 (?) Une majorité ONF, ce qui est logique, plus des associatifs et de simples citoyens. J’ai relevé la présence de zadistes de Notre Dame des Landes venus apporter leur témoignage sur leurs réalisations (dont une scierie) et les problèmes causés par la vente des terrains par l’Etat.

Un cheminot est monté à la tribune pour dire son attachement au service public et sa solidarité avec la lutte ONF. Tous, cheminot et zadistes, ont été chaleureusement applaudis.

Parmi les pistes d’actions ONF pour la suite, il a été proposé une manifestation au prochain salon de l’agriculture. Quelques agents souhaitaient le déversement de stères de bois devant les ministères ou les préfectures (je ne sais plus). Mais cela rappelle trop les actions de la FNSEA…

Un syndicaliste CGT a appelé à la grève. Le manifeste en lui même est un très bon début. Et c’est avec plaisir que j’y ai découvert la signature de la  LPO ! Dans les actions citoyennes évoquées par les associatifs, notons la création de fondations, telles le Réseau Alternatives Forestières (RAF) qui rachètent des parcelles de bois soit pour en faire des îlots de vieillissement soit pour les gérer de façon douce. Certains citoyens s’associent en “groupements forestiers” et oeuvrent dans la même logique que le RAF.

Voilà. En pj tu trouveras quelques photos de cette journée. Leur qualité est moyenne car mon appareil est en passe de rendre l’âme.

Francine

HOMMAGE DE LA MERIDIENNE A ELEONORE GABARAIN, PRESIDENTE DE L’ACHED

Bonjour,

C’est avec une grande tristesse que nous apprenons le décès brutal  de notre  amie Madame Eléonore GABARAIN, Présidente de l’ACHED (Association contre l’heure d’été double), avec qui nous étions en contact pour en finir avec ces changements d’heure semestriels et pour obtenir légitimement le retour à une heure légale plus conforme à notre biologie. C’est pourquoi nous souhaitons partager avec vous l’avis de décès mis en ligne sur le blog de l’ACHED par Monsieur Jean-Pierre MOREAU, son proche collaborateur, qui nous l’a adressé. 

Toutes nos pensées les meilleures vont vers M.Moreau , sa fille et toute sa famille!

Très cordialement,

pour LA MERIDIENNE,

Maryvonne BAUER.


Vous pouvez nous aider à honorer sa mémoire en utilisant ce lien

 

LE SILENCE DES BÊTES

Bonjour à vous ami(e)s de Cyberacteurs et de la toile en général,
Ceci n’est pas un coup de gueule. A quoi bon ?
Juste une idée trouvée ce matin dans un mail de Christian D., naturaliste LPO.
Une idée qui m’a paru évidente, belle et évidente comme la vie ; une bonne réponse à ce qui suit :  Le 02/01/2018, l’utilisation de dispositifs de réduction de son (communément appelés « silencieux »), interdite depuis 1986, était de nouveau autorisée sur les armes de chasse.

Ce même mois, étaient mises en place les premières brigades de « Chasseurs Vigilants » chargées de surveiller la nature et de faire de la sensibilisation auprès du public, en liaison directe avec la Gendarmerie nationale :

https://www.vice.com/fr/article/ne4dp8/chasseurs-francais-nous-serons-un-peu-les-rg-des-campagnes

Toujours en janvier, le 28/01/18 exactement, le journal « l’Alsace » donnait la parole aux chasseurs qui n’ont pas manqué de se présenter comme, je cite « les premiers écolos ».

[Il est dommage que nous n’ayons pas accès au texte sans être abonné(e)s !]

Ces trois informations vous sont livrées sans commentaires de ma part, peut-être par lassitude. A quoi bon argumenter et discourir sur des sujets où l’on ne peut convaincre que les convaincus ?
Peut-être aussi parce que les images valent souvent mieux que les mots. Comme le dit Dersou Ouzala, dans le film éponyme : « Lève les yeux et regarde ».

Donc voici la réponse, inspirée par Christian, à ce mois de janvier chargé… comme une carabine de chasse équipée d’un silencieux : Suivez-moi, entrons dans la forêt sur les traces du grand naturaliste Vosgien Vincent MUNIER.

Vous êtes invité(e)s à visionner une petite vidéo intitulée « Le Silence des Bêtes » (durée 4 minutes et très bel accompagnement musical).

Il suffit simplement de cliquer sur le lien suivant : https://vimeo.com/253248060
Levez les yeux et regardez : ce sont des scènes comme nous n’en verrons plus dans les Vosges.

Meilleures salutations,
Francine Praud, alias Frawald

(Cette page est dédiée aux salariés et bénévoles du centre de soins à la faune sauvage Athénas, à l’Etoile dans le Jura, qui font un boulot formidable).

Immigrés (4). La quête d’un fils

Fils d’immigré. Daniel Boullonnois le revendique, même si c’est une histoire que l’on ne racontait pas dans la famille. Le Fouesnantais a entrepris, la retraite venue, de remonter le fil de son hérédité polonaise, découvrant, il y a encore quelques jours, des parentés jusqu’aux États-Unis. Retour vers une terre martyre, aux confins de la Pologne et de l’Ukraine. Une terre d’exil.

Daniel Boullonnois

Daniel nous a donné rendez-vous dans un petit bureau à l’étage de sa maison de Fouesnant. C’est ici qu’il mène une quête intime parfois difficile à partager. « Ce que j’ai en moi de polonais ? » Il prend le temps. « Ma mère. Tout est basé sur elle ». « Mon côté slave, c’est savoir encaisser les coups durs et aussi avoir le sens de la fête et des bonnes tables ». Voilà des qualités qui lui ont été utiles. Car Daniel Boullonnois, 70 ans, a dû persévérer pour remonter l’histoire de ses origines polonaises. « Il n’y a eu aucune transmission familiale, dit-il. Ma mère parlait le français sans accent. Ses origines sont passées inaperçues. À son enterrement en 2003, j’ai raconté sa vie à l’église. À la sortie, des voisins, des anciens du village sont venus me dire qu’ils ignoraient qu’elle était polonaise ». « Moi-même à l’école, je n’étais pas le polak car je m’appelais Boullonnois, mon père était Français ». Alicja Stoklosa, né en 1920 en Galicie orientale dans une Pologne tout juste redécoupée, arrivée en France en 1924, est devenue en 1939, Alice Boullonnois en épousant Georges. Alice est une des premières filles de la grande communauté immigrée polonaise dans le Nord et en Picardie, à se marier hors de celle-ci. Née en Pologne de parents étrangers, elle sera au préalable naturalisée. La vie conduira la famille à Saint-Mard, en Seine-et-Marne où le père sera salarié agricole pendant 35 ans. « Le bonheur ouvrier simple, sans dette, sans emprunt… Tout le modernisme nous arrivait dessus : électricité, eau potable, réfrigérateur, TV, cocotte-minute, vélo puis mobylette puis voiture… », écrit dans un mémoire Daniel, qui a un frère aîné et un cadet.


« Il fallait oublier »


« Mais notre petit secret familial était aussi de se ressourcer en partant en car, le dimanche matin, à Borest dans l’Oise, où les grands-parents Stoklosa recevaient leurs enfants et petits-enfants dans l’immense ferme dont ils étaient les gardiens ». C’est là au sein de la famille élargie que Daniel apprendra ses seuls mots polonais, « des gros mots ». « Tous les enfants des Stoklosa parlent polonais lors de ces repas familiaux mais je ne connais pas un jeune de ma génération dans la famille qui parle polonais. Pourtant, dans l’Oise, il y avait des villages où 50 % des habitants étaient Polonais ». Les chiffres de l’immigration polonaise dans ce nord-est de la France le confirment. Entre 1920 et 1930, il y aura certaines années plus de 50.000 migrants polonais qui s’installent en France, dans le Nord pour travailler dans les mines et en Picardie dans les grandes fermes céréalières. « Ils étaient mal acceptés. Il y avait souvent des bagarres entre Français et Polonais », dit Daniel. « Il fallait oublier les origines. Ma mère n’a pas voulu transmettre. Quelque chose ne passait pas. Les Polonais voulaient juste se faire petits ». Alice ne retournera jamais de sa vie dans le pays de sa naissance. 

La boîte aux souvenirs


La quête du fils a commencé par une petite boîte renfermant quelques papiers et photos de son grand-père Pierre Stoklosa et conservé par sa mère. En 2003, au décès de celle-ci, l’heure est venue pour Daniel d’ouvrir le livre des souvenirs. Il découvre, parmi les papiers, que son grand-père a fait la guerre 14-18 du côté autrichien, donc allemand. « Sur un petit pendentif d’identification il y avait en allemand le nom “Stoklosa Peter”, le grade “Korporal”, sa province “Galizien”, sa religion “Rom Katholik” une adresse à Olesyzce. Le choc est grand alors que Daniel, comme tous ceux de sa génération, a été élevé dans la critique du « boche ». « Avant ce jour de 2003, je n’avais que des informations floues sur le passé de mon grand-père qui est arrivé seul en 1923 dans l’Oise avant de faire venir, l’année suivante, son épouse Marya et ses deux enfants, Alicja et Joseph », dit-il. Il est temps de retourner au pays.

Ronan Larvor
© Le Télégramme

¿ Яenversante !

Présentation du projet de ré-édition d’une planisphère alternative de Gérard Onesta : une autre vision du monde, qui renverse les certitudes périmées… 

Alexis Lecointe – janv. 2017

J’écris « une » planisphère car beaucoup d’êtres humains en me parlant du projet disent « une planisphère », et après tout sphère est féminin, donc une sphère à plat = une planisphère…

Dans le cadre de mon travail de conférencier gesticulant, je souhaite diffuser une planisphère alternative qui était épuisée dans le commerce. Ce document présente le projet de ré-édition. Lis-le, partage-le, et commande des planisphères dès maintenant !

Si tu n’as pas le temps de lire, va directement au dernier chapitre « Tu veux une planisphère ? » 😉

I.Origine du projet : les planisphères ne poussent pas dans les arbres…

Je travaille depuis mars 2013 sur la création d’une conférence gesticulée qui s’intitule « Travail libre, revenus de base et autres rêvolutions – une conférence gesticulée d’Alexis Lecointe, 32 ans, retraité ». Pour comprendre pourquoi je suis retraité, venir voir la conf ! 😉

Au début de cette conférence-débat participative il y a un petit jeu avec les participant·es : le jeu des 7 différences. Il s’agit de deviner ce qui différencie deux visions du monde différentes à partir de deux planisphères (grandes cartes couleur représentant la planète Terre à plat) :

  • –  D’abord celle que chacun·e d’entre nous connaît à coup sûr, avec la France au centre en haut, l’Afrique en- dessous écrasée en tout petit, les pays en couleurs et le Nord vers le haut. C’est celle que j’appelle la planisphère de la domination, outil de propagande, monopole de vision du monde (voir chapitre suivant pour des explications !).
  • –  L’autre est celle, à peu près introuvable jusqu’à maintenant, éditée pour la première fois en 1992 par Gérard Onesta, qui était à l’époque Vice-président du parlement européen (Europe Ecologie Les Verts). Vous avez vu, voire découvert, en première page, une image de cette planisphère alternative.Cette introduction dans la conférence gesticulée permet d’amener une métaphore, celle d’un renversement des évidences entre : une vision dominante qui semble figée, « avoir un revenu pour ce que je FAIS » (≈ mon emploi, pour la majorité des être humains puisque celles et ceux qui ont un revenu sans être obligé·es d’avoir un emploi sont des rentier·ières, une minorité) incarnée dans la planisphère de la domination, et la possibilité de vivre une autre réalité que celle présentée comme la seule possible (un monde de compétition, de domination/soumission et de pouvoir de l’argent), autre réalité qui s’incarne dans la planisphère alternative, « avoir un revenu parce que je SUIS » (revenu d’existence inconditionnel, salaire à vie, etc).

    Et oui, la cartographie, c’est de la politique !
    Et non, les planisphères ne poussent pas dans les arbres…
    Une représentation du monde n’est jamais « naturelle » ou « neutre »… Sous des apparences scientifiques, mathématiques, sous couvert d’ « objectivité technique », il s’agit en réalité de choix subjectifs, et même politiques (au sens de politique = « vie de la cité » : comment vivre ensemble, dans quel monde, quelle vision des êtres humains avons-nous, etc)… Rappelons que la cartographie a d’abord été inventée pour faire la guerre, et/ou pour la découverte de nouvelles terres à conquérir, donc en appui de politiques impérialistes.

    La planisphère de Gérard Onesta que je souhaite ré-éditer est aussi subjective que la planisphère de la domination, mais elle présente une vision que je trouve plus intéressante, coopérative, et belle. C’est la carte de la planète Terre que je connais qui va le plus loin dans le questionnement des évidences et conventions habituelles.

    II. Pourquoi cette planisphère et pas une autre ? A. Sur le fond

    Petite analyse de ce qui ne me convient pas dans les planisphères impérialistes vendues partout (pour le reste, venir en discuter à un atelier Kréa’Labz cartographie !)…

    1) Vous avez dit impérialiste ?

    De quoi je parle en disant cela ?
    Je parle de ce qui est disponible pour une personne qui veut se procurer une planisphère. Si vous alliez en librairie (ce que vous n’aurez peut-être plus envie de faire après avoir lu tout ça!), pour acheter une planisphère, y’a un risque qu’elle ressemble à ça :

    Je l’appelle maintenant : planisphère de la domination, européo-centrée, impérialiste, récupourrie, discriminante, rétrograde, raciste, capitalisto-centrée, périmée, et plein d’autres expressions à inventer… Il en existe en réalité plusieurs versions, avec des petites différences entre elles : couleurs des pays, drapeaux ou pas drapeaux, taille de la planisphère, etc. Mais ce sont des détails et sur le fond c’est toujours la même vision du monde, la même subjectivité qui est montrée.

    Cette planisphère c’est le continent Africain en tout petit, sous l’Europe : le message graphique est que les africain·e·s sont en petit, en-dessous de nous. Ce message graphique peut amener à penser, ou trouver « normal » de penser : « Les africain·e·s sont en-dessous de nous, des inférieur·e·s quoi… ». Cette carte invite selon moi aux mécaniques racistes, à la discrimination, au néo-colonialisme, parce qu’elle suggère, par sa manière de représenter les choses, une hiérarchie, une inégalité entre les êtres humains. Dans cette vision, les pays artificiellement agrandis et placés en haut de la carte sont les mêmes qui s’autoproclament « développés », définissant les autres comme des « sous-développés » (ceux placés en bas de la carte, en-dessous du reste et en petit).

La planisphère que nous connaissons et qui est vendue partout « naturalise » en quelque sorte une vision culturelle qui affirme l’inégalité entre les êtres humains.

2) Quelques choix politiques…

Celles et ceux, professionnel·le·s, qui ont construit une planisphère impérialiste ont, je crois, conscience de ce qu’illes font. Mais je n’en suis même pas absolument sûr ! Celles et ceux qui ont acheté une planisphère impérialiste et l’ont accroché au mur chez elles·eux n’ont probablement pas conscience qu’il s’agit d’un vision du monde très très politique et qu’elle distille des messages inconscients et, de mon point de vue, dangereux.

Voici donc quelques réponses au « jeu des 7 différences » ! Ce sont des conventions, des codes, pour moi il n’y en a pas de « juste » ou de « fausse », de « naturelle » ou de « bizarre », c’est simplement des décisions subjectives sur comment représenter tel ou tel aspect du monde.

Sur la planisphère impérialiste les pays de l’hémisphère Nord sont étirés et agrandis et prennent donc plus de place sur la carte que ceux de l’hémisphère Sud

Projection

Mercator (16ème siècle) : projection cylindre conforme, qui conserve les formes, les angles (mais pas les surfaces ; ex. : la russie a l’air beaucoup plus grande que

le continent africain, alors que russie = 17 M km2 et continent africain = 30 M km2)

Peters (20ème siècle): projection cylindrique équivalente, qui conserve les surfaces, i.e. Les rapports de surface entre les masses continentales (mais ne garde pas les formes, ce qui donne un aspect allongé, étiré en hauteur)

Note : pour passer de la 3D à la 2D, il n’est pas possible de garder ET les formes ET les surfaces… Il faut choisir ! On ne peut pas dérouler une enveloppe sphérique sur un plan sans la déformer
(pour s’en rendre compte : pelez une orange en la gardant le plus possible en un seul morceau,

et essayez de le mettre à plat : ça marche pas, ça se déforme, ça se déchire…)

Limites

Frontières entre les êtres humains : limites administratives des États

Zones naturelles (formations végétales)

Note : au-delà des limites administratives, sur le planisphère propagande les méridiens (longitude)
et les parallèles (latitude) sont très marqués et forment comme un grillage. Ça me fait penser
au fait que nous avons l’air d’être prisonnier·ière·s du temps.
Sur la vision convivialiste, l’information est présente mais de manière plus légère, quasiment imperceptible

Humain·es

Noms d’États

Noms de peuples
(oui oui, tous ces trucs écrits en tout petit 😉

Note : les choix de représentation des peuples sont évidemment subjectifs et incomplets, la richesse humaine dans ce domaine ne pouvant être représentée sur un morceau de papier, d’autant que les peuples se mélangent, voyagent, et l’imbrication des humain·es rend presque impossible la définition de limites claires et figées

Support

Beaucoup des planisphères que j’ai trouvées dans le commerce sont plastifiées (pétrole)

Papier recyclé, encres végétales (imprimerie Escourbiac)

La planisphère alternative de Gérard Onesta nous invite selon moi, par ses conventions inhabituelles, à faire un pas de côté pour voir quelles mécaniques et logiques de domination véhicule un objet aussi habituel et apparemment inoffensif qu’une planisphère.

3) En images…

Ci-dessous une carte permettant de comparer les représentations et superficies proposées par la projection de Mercator (traits noirs, conforme, angles respectés) et de Peters (vert clair, équivalente, rapports de superficie respectés)

(source : http://livelearnevolve.com/wp-content/uploads/2013/11/peters-projection-comparison-world-map.jpg)

4) Monopole

J’ai découvert la planisphère de Gérard Onesta récemment (en 2010), sur le mur de la cuisine d’une colocation de décroissant·e·s au fin fond de la Creuse…
Je n’ai découvert une autre vision de la planète Terre qu’à l’âge de 28 ans. En tous cas, c’est ce dont je me rappelle. Est-ce normal, est-ce souhaitable que je n’aie croisé à l’école, à la maison, chez les ami·e·s et la famille, chez mes camarades militant·e·s, pendant 28 ans, qu’une seule représentation du monde, toujours la même ? (ou presque).

Et ce n’est pas seulement sur des cartes du monde mais sur des vêtements, boîtes d’aliments, logos, tags, autocollants, sites internet, objets de décoration, souvenirs touristiques, etc.
Et qui plus est une représentation qui invite à la discrimination, bien loin des idées d’égalité et de fraternité (entre frères) et sororité (entre soeurs) ? Comment peut se former mon esprit critique si je suis bombardé d’une seule opinion, d’une seule façon de voir les choses, à l’école et ailleurs ? Comment puis-je seulement croire qu’il existe d’autres façons d’appréhender la vie, quand il y a un monopole cartographique ? Comment ne pas croire que le monde C’EST ce qui est représenté là-dessus, si je n’ai pas d’autres représentations pour comparer ?

B. Sur la forme

La planisphère que nous avons ré-éditée est, je crois, un bel objet, solide et respectueux des êtres vivant·es :

C’est un objet post-pétrole : pas de plastification !

Dimensions : 70 cm * 100 cm
Papier : recyclé Cyclus Print 350 g/m2
Encres : végétales
Impression : quadrochromie
Finition : vernis de protection
Imprimerie : Escourbiac, première imprimerie du Sud-Ouest (http://escourbiac.com/site/index.php?category/imprimeur-vert)

français à

avoir le label

« Imprim’Vert »

Cela correspond en tous points à la planisphère renversante que je présente lors de mes conférences gesticulées.

Ce rêve renversant est plus sympa que celui de la supposée « réalité » des vendeurs de peur !

III. Objectifs renversants ?

Pourquoi faire tout ça ? Mais parce que j’ai envie de voir cette carte partout, et que si j’attends que quelqu’un le fasse à ma place, je peux attendre longtemps ! Donc fallait bien me retrousser les manches et organiser une ré-édition… C’est fait ! 1700 planisphères ont été imprimées en mai 2015. En mars 2016 il n’en reste presque plus… Alors je lance un gros projet de ré-édition pour 2018 !

A. Planisphère pas trop chère

Pour l’édition 2015 j’ai travaillé avec une association, les volets jaunes et compagnie, pour ré-éditer la planisphère, à un tarif imbattable : à partir de 7€ l’unité. Ce système n’est pas viable et m’a posé problème car je n’ai pas pu rémunérer mon travail sur ce projet.
Pour l’édition 2018, je ne sais pas encore quel pourra être le modèle économique. Il est possible que je travaille avec une coopérative d’entrepreneur·e·s, CESAM-Oxalis (http://www.oxalis-scop.fr/). Dans ce cas je vais payer la cotisation sociale, cotisation patronale, contribution coopérative et TVA de 20%. Le prix de vente sera pour cette édition aux environs de 15€ prix public librairie. Ceci est un prix maximum, je souhaite rendre la planisphère disponible aux personnes en manque de monnaie, notamment à la fin de mes conférences gesticulées : vente à prix libre.

B. Monnaies libres

J’aimerais également que l’on puisse l’acquérir sans utiliser l’euro ou d’autres monnaies-dettes, mais en passant par exemple par des monnaies locales complémentaires non-spéculatives, et pourquoi pas même des monnaies libres symétriques décentralisées (Ucoin, Monnaie M, etc). C’est déjà possible d’avoir des planisphères :

– En SOL-violette à la librairie Terra Nova de Toulouse (31) : http://www.librairie-terranova.fr/
– Enloupelou(bientôt)àlalibrairie«letempsdevivre»àAixe-sur-vienne(87):www.letempsdevivre.co – En monnaie M sur Internet : http://merome.net/monnaiem/

C. Planisphères partout !

Librairies indépendantes, cafés lecture, géographes, bibliothèques itinérantes, groupes d’enseignant·es de l’éducation nationale, papeteries, écoles alternatives, groupes locaux écolo-libertaro-altermondialo-anarcho-gaucho- convivialistes, associations, administrations, organisations non gouvernementales, collectifs de tous poils, et tutti quanti : si vous connaissez des motivé·e·s pour faire connaître cette carte, dites-le moi ! Je suis particulièrement intéressé par celles & ceux qui utilisent des monnaies locales complémentaires et des alternatives aux monnaies-dettes.

Cette carte est un objet que je trouve à la fois beau, original, et puissant politiquement ! Tu peux la mettre au salon, dans les toilettes, au-dessus du lit, dans l’entrée, dans les escaliers, partout où une vision de la planète terre rafraichissante a sa place… Et puis, après tout, on n’est pas obligé·es de la mettre sur un mur… Y’a peut-être d’autres possibilités ? Hi hi hi

J’invite celles et ceux qui le veulent à m’envoyer les photos des endroits les plus insolites où illes ont mis leur planisphère renversante, ou les usages les plus inattendus qu’illes leur ont trouvé !

Claire : la planisphère est un excellent pare-soleil militant !

Contact : a.lecointe@oxalis-scop.org

IV. Pour que ça marche…

Pour que cette renversante aventure ait pu voir le jour, il a fallu :

1) L’accord de G. Onesta

Le porteur des droits (copyright) a cédé ses droits gratuitement pour la ré-édition 2015, dans certaines conditions : éthique, qualité et garantie. Son objectif est que grâce à cela il récolte, je cite : « le plaisir de voir mon planisphère “subversif” continuer son petit bonhomme de chemin ». Sympa ! 🙂

  • –  Éthique : j’ai compris les besoins de G. Onesta en termes d’éthique, et je suis garant du respect de celle-ci. En gros il faut surtout éviter que ce planisphère serve à faire du « green washing », soit récupéré pour des motifs mercantiles par des entreprises privées, ou utilisé par des partis politiciens ou individus clairement adversaires des valeurs écologistes. Pour l’instant, il ne sera pas en licences libres Creative Commons (http://creativecommons.fr/), par exemple, mais j’espère qu’à l’avenir nous en rediscuterons.
  • –  Qualité : l’imprimerie, le grammage du papier et les autres caractéristiques techniques ont été déterminées par G. Onesta suite aux différentes expériences d’impression (l’édition 2018 sera la 5ème).
  • –  Garantie : je me suis porté garant financièrement pour le projet, notamment auprès de l’imprimerie.

2) Un tirage important

Pour obtenir les prix bas il fallait un maximum d’exemplaires tirés. J’avais de quoi financer 1700 planisphères, c’est ce qui a été imprimé pour l’édition 2015. Pour 2018 je prévois 10000 exemplaires, pour avoir du stock et éviter l’énorme boulot de montage d’une ré-édition tous les 2 ans.

3) Du temps

Je n’imaginais pas que ce serait autant de boulot de faire un projet comme cela. Je comprends mieux pourquoi personne n’avait ré-édité cette carte depuis longtemps ! 😉

4) De l’épargne

J’avais mis de côté l’argent nécessaire pour payer l’imprimerie. Merci à mes parents qui m’ont indirectement financé mon travail libre pour que je puisse travailler bénévolement sur ce projet avant qu’il ne soit concrétisé.

V. Tu veux une planisphère ?

Pour aller + loin…

Quelques sites spécialisés…

http://derrierelescartes.over-blog.com – blog pour s’ouvrir sur la diversité des lectures du monde ou d’un espace particulier par les supports cartographiques.
« La carte peut devenir un véritable outil de manipulation, de propagande à des fins fatalement politiques. Rentrent bien sûr en jeu des motivations d’appropriation des territoires et de leurs richesses, et de la recherche de l’adhésion populaire autour d’un projet politique. »

http://www.worldmapper.org – incroyable collection de cartes du monde utilisant l’anamorphose (déformation, transformation dans le sens du bizarre).
Les territoires sont représentés plus ou moins grands en fonction de critères aussi variés que la population actuelle, passée, future, la richesse monétaire moyenne des habitant·es, la pollution, le nombre de motocyclettes, les pertes de surfaces forestières ou le nombre de films regardés au cinéma…

https://mondegeonumerique.wordpress.com/2011/11/15/ce-que-votre-projection-favorite-revele-de-vous/ – dis-moi quelle projection tu aimes et je te dirais qui tu es !
Analyse humoristique des principales projections (en français : http://sig974.free.fr/?p=733).

http://www.carte-du-monde.net – Annuaire de cartes détaillé.

Quelques articles

http://www.theses.fr/2012PA131013 – Référence d’une thèse intitulée « L’ère des cartes : cartographie, impérialisme et nationalisme en Grande-Bretagne et en France, 1870-1914 » par Isabelle Avila.

http://passeatonvoisin.arnitoile.net/?page_id=268 – Des ami·es qui proposent une carte « classique », sauf que c’est la projection de Peters.

http://soocurious.com/fr/40-cartes-qui-changeront-votre-vision-du-monde-avec-des-informations-etonnantes/ – Une exploration très foisonnante de plein de représentations du monde.

https://atlasofprejudice.com/ – Hilarant !
Beaucoup d’humour et d’originalité de Yanko Tsvetkov pour dénoncer via la cartographie les visions stéréotypées que nous avons des « autres » : voisin·es, humain·es qui habitent loin de nous, etc.

http://blogs.mediapart.fr/blog/pablita-faust/190712/limperialisme-par-la-cartographie-avec-les-cartes – Une belle explication de l’impérialisme cartographique !

http://rue89.nouvelobs.com/2013/12/21/lafrique-grandeur-nature-carte-bouscule-les-idees-recues-248512 – Le continent africain, c’est immense…

http://mappemonde.mgm.fr/num20/internet/int08401.html – Quelle planisphère de référence pour google map ? http://passeatonvoisin.arnitoile.net/?page_id=268 – Si vous souhaitez une planisphère avec les conventions

habituelles mais la projection de Peters, des ami·e·s la proposent ! http://blog.mondediplo.net/2013-12-22-Cartes-en-colere – Esquisses et dessins de cartes très politiques

http://bistrobarblog.blogspot.fr/2015/06/une-representation-faussee-du-monde-la.html – « L’Afrique est bien plus grande que ce que vous croyez »