Malgré deux jours de prolongations, les près de 200 pays réunis à Madrid pour le sommet de l’ONU sur le climat n’ont fait aucune avancée notable, accouchant d’un texte final d’une “grande faiblesse». Un échec “préoccupant», s’alarment les associations de défense de l’environnement.
“Il semble que la COP25 soit en train de tomber en morceaux. La science est claire, mais la science est ignorée”, a twitté pendant la nuit la jeune combattante du climat Greta Thunberg, qui a inspiré des millions de jeunes descendus dans la rue depuis un an pour réclamer des mesures radicales et immédiates pour limiter le réchauffement de la planète.
Pour le climat, l’heure n’est plus aux candidatures de témoignage mais à des majorités qui engagent résolument leur collectivité dans la transition écologique solidaire. En tant que citoyennes et citoyens nous réclamons une liste se réclamant de la transition écologique solidaire dans chaque commune et une seule car pour prendre les mesures courageuses que la situation impose il faut des majorités qui s’engagent à faire baisser l’empreinte écologique des collectivités et de leurs habitants.
Il faut que la campagne préfigure ce que sera la gestion pendant le mandat.
Une primaire pour régler les problèmes d’égos
Là où les querelles d’égo ou de chapelle risquent de faire le jeu des majorités en place la primaire c’est une façon
* d’associer les citoyens à la composition de la liste comme au choix des priorités du mandat
* de faire preuve d’ouverture à tous ceux qui veulent gérer la commune en faisant de la transition écologique, de la solidarité et de la citoyenneté les axes majeurs du mandat.
*de classer les différentes sensibilités de la future majorité en fonction de leur poids dans la société
* de faire trancher par un vote les éventuelles différences d’appréciations pour qu’il soit clair que tous les membres de la liste sont engagés par les engagements pris pendant la campagne
*de légitimer la majorité qui sort de ce scrutin et peut bénéficier d’une dynamique
*d’obliger ceux qui se prétendent citoyens à dire clairement qu’ils refusent de participer à la gestion pour que les électeurs soient prévenus que leur voix sert uniquement à témoigner pas à engager des décisions concrètes.
- De répondre au sortant ou à la sortante sans parler de lui ou d’elle (il ne faut jamais parler de ses adversaires parce cela leur fait de la pub) que le choix d’une commune en transition écologique solidaire c’est de faire des citoyens des acteurs de la gestion de leur cité alors que les projets phares en face c’est d’en faire des spectateurs. Spectateurs ou acteurs peut d’ailleurs être la phrase d’annonce de la primaire.
- De transformer tous les participants à la primaire en propagandistes de la liste qui en sortira
Une première année consacrée à des concertations tous azimuts
Parce que les grandes décisions dépendent des intercommunalités alors que l’élection n’a lieu qu’un niveau municipal nous proposons que la première année soit consacrée à examiner toutes les politiques engagées à tous les niveaux sous le prisme de la transition en arrêtant tout ce qui n’a pas de caractère d’urgence.
A chaque adjoint, délégué, Vice-Président de mettre en œuvre dans son domaine de la priorité ainsi définie : réduire au niveau de la collectivité toutes les consommations de flux (eau, énergie, déchets, ..) et aider les citoyens à faire de même dans leur vie personnelle.
Le but est de consacrer toutes les énergies à faire en sorte qu’au bout de 6 ans la collectivité comme chacun de ses habitants ait réduit son empreinte écologique de manière significative pour concilier à la fois la fin du monde et la fin du mois en retardant l’échéance dans les deux cas au niveau individuel et collectif.
En résumé nous proposons une campagne à l’image de ce que nous proposons pour la collectivité : basée sur la participation du plus grand nombre au service du plus grand nombre pour conjuguer écologie, économie, démocratie et solidarité à la fois dans l’espace et dans le temps.
coaches Transition Ecologique Solidaire
Beaucoup de choses existent dans le domaine de la Transition mais le problème c’est d’arriver à faire parvenir l’information aux personnes qui auraient le plus besoin des informations en particulier les jeunes ménages que les structures représentatives traditionnelles comme les associations ont du mal à toucher.
D’où l’idée au niveau hexagonal de proposer aux volontaires du SNU une formation sur tout ce qui a trait à la transition pour que ces jeunes puissent ensuite être mis à la disposition de collectivités pour à leur tour enseigner ce qu’ils auront appris et permettre à tous les foyers de réduire à la fois leur empreinte écologique et leurs dépenses
un atelier sur l’alimentation : le compteur gourmand d’Al Terre Breizh
un atelier de promotion du vélo d’apprentissage pour les enfants ou de réapprentissage pour des adultes de la pratique du vélo
un atelier sur les collectes sélectives
un atelier sur le compostage
un atelier sur les économies d’énergie : promotion de réglettes interrompables pour éviter les consommations inutiles des appareils en veille.
un atelier sur les économies d’eau : promotion du WC à deux vitesses
un atelier sur la récupération de l’eau de pluie pour le jardin
un atelier sur les alternatives aux pesticides
un atelier sur les récupéracteurs : Ressourcerie
D’où l’idée au niveau local de constituer une instance consultative intercommunale regroupant associations et structures publiques ou para-publiques (chambres consulaires) chargée d’étudier la mise en place de stands pédagogiques qui permettent de faire passer des informations de manière ludique auprès des parents d’élèves à l’occasion de leurs activités annuelles (kermesse ou troc-puces) et/ou le recrutement de jeunes en service national ou en service civique formés pour intervenir auprès des particuliers pour les sensibiliser à la transition.
Utilisons le Service National Universel pour former des coaches Transition Ecologique Solidaire
Les communs au service de la transition
Les communs désignent des formes d’usage et de gestion collective d’une ressources ou d’une chose par une communauté. Cette notion permet de sortir de l’alternative binaire entre privé et public en s’intéressant davantage à l’égal accès et au régime de partage et décision plutôt qu’à la propriété.
3 secteurs nous paraissent à étudier pour permettre à la fonction publique de gagner sur le privé tout en faisant des économies.
1 Gestion locale d’un parc de véhicules
La commune et ses satellites, l’hopital, les administrations de l’Etat, du Département et de la Région : chacun a sa propre gestion de véhicules qui ne servent qu’aux heures de travail les jours ouvrables.
Pourquoi ne pas étudier
a la gestion centralisée de tout le parc véhicules à l’échelle d’un territoire
b la création d’un service payant de location de véhicules hors heures ou jours ouvrables intégrant des véhicules de particulier en auto-partage
2 Gestion locale de logements vides
proposer aux propriétaires de logements ou locaux vides de les mettre à disposition de la puissance publique soit OPAC soit organismes sociaux moyennant un partage des recettes de locations entre le propriétaire et le bailleur, les fonds étant affectés en priorité à l’isolation des logements.
Taxer les locaux vides
3 Gestion de l’énergie
Proposer à des particuliers d’abonder un fonds cautionné par les collectivités qui en seraient les premiers utilisateurs destiné à promouvoir les énergies renouvelables sur le territoire
Entretien avec Urban Solar Energy, le fournisseur qui amène l’auto-consommation au cœur des villes
Développer les Transports doux
La marche c’est le pied
La marche c’est le pied
La proposition c’est de prendre l’attache de tous les partenaires concernés par les transports doux = marche, vélo, transports en commun (clubs, associations, Sécu, Collectivités locales (ville, QBO, Département, Région), QUB, SNCF, autocaristes..
Par-delà la journée destinée à permettre à tous les acteurs de faire connaitre leurs activités, l’idée c’est de proposer de creuser des pistes de développement des transports doux pour se rendre au boulot, pour les loisirs ou pour les vacances (vacances sans ma voiture).
L’idée c’est d’inviter tous les clubs de marche sportive ou pas, la CPAM, l’Hopital… ,pour organiser une campagne en faveur des déplacements doux ,
Faire des enquêtes à la fois dans les zones d’activité pour savoir qui y vient d’où et dans les différentes communes du territoire pour développer le co-voiturage : si chacun accepte des trouver un autre mode de déplacement que la voiture individuelle une fois par semaine cela fait 20% de circulation en moins donc une circulation plus fluide moins de pollution, de perte de temps et de stress.
organiser des réseaux pour permettre à celles et ceux qui le souhaitent de faire trajet commun avec d’autres pour aller au boulot ou d’aller aider des personnes en difficulté de déplacement à sortir de chez elles pour marcher.
Mettre en place dans chaque zone d’activité un endroit où un marcheur, coureur, cycliste etc.. puisse prendre une douche et se changer avant d’aller au boulot
les Transports en commun pour relier des circuits de rando avec des trajets de car ou de bus :
vacances sans ma voiture : je viens sans voiture, ou j’y habite et je veux randonner on me fournit des idées de rando à partir d’arrêts de cars sur l’ensemble du territoire intercommunal.
Dimanche sans ma voiture : sans rien débourser on me fournit des balades reliés aux bus gratuits le dimanche
Assurer la sécurité alimentaire du territoire
Assurer l’approvisionnement de la restauration collective (EHPAD, Cantines) par des circuits courts en favorisant l’installation de maraichers à proximité des bourgs et des villes ;
Prendre en charge la certification en bio de tous les agriculteurs du territoire
Développer et promouvoir les lieux de rencontres entre producteurs et consommateurs (marchés, halles…)
Développer les jardins pédagogiques et familiaux
Soutenir l’implantation d’une banque de semences
Transition écologique : le classement des villes françaises les plus engagées
Villes en Transition
Le mouvement des villes en transition par Rob Hopkins
Le mouvement des villes en transition par Rob Hopkins
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