Annulation de l’arrêté préfectoral de reconstruction du barrage des Plats, dans la Loire

C’est une très bonne nouvelle, et elles ne sont pas si nombreuses par les temps qui courent.
Grâce à l’excellent travail des juristes de la Frapna Loire, des Fédérations de Pêche de la Loire et de la Haute-Loire, le Tribunal Administratif de Lyon a annulé l’arrêté préfectoral pour la reconstruction du barrage des Plats sur la Semène. L’ouvrage, en chantier depuis le printemps, est pour partie reconstruit.

Si le “Syndicat des Barrages”, qui a imposé cette reconstruction sans débat public veut le relancer, il devra refaire l’enquête publique, en respectant cette fois-ci la nécessité de transparence et d’ouverture à la société civile. Il devra aussi prendre en compte la demande sociale grandissante pour plus d’informations sur les enjeux en matière d’aménagement du territoire et intégrer les contraintes de gestion durable de la ressource en eau imposée par la Directive Cadre sur l’Eau de l’Union Européenne et sa transposition dans notre pays.

Pour le Collectif Loire Amont Vivante, qui regroupe une dizaine d’ONG du département et qui combat depuis 2006 le principe de reconstruction d’un ouvrage en tous points inutiles, sur la plus belle rivière du département de la Loire et en plein Parc Naturel Régional du Pilat, cette décision est l’aboutissement d’un long travail.

Plus d’infos sur :

http://www.zoomdici.fr/actualite/Le-tribunal-administratif-annule-l%E2%80%99autorisation-de-rehabiliter-le-Barrage-des-Plats-id133347.html?PHPSESSID=8055911a7f2a5e967b062600fb5cb270#

Nous vous donnons par ailleurs le lien du film d’animation “Libérons les fleuves” qu’a réalisé Natacha Bigan, avec le soutien du WWF-France.

Restant à votre disposition,

Cordialement,

Martin Arnould
WWF
Chargé de programme Rivières Vivantes

Initiative citoyenne STOP VIVISECTION : le million atteint !

image officielle stop vivisection

Grâce à l’initiative citoyenne européenne STOP VIVISECTION, avec un million de signatures, la Commission européenne est tenue d’examiner la demande des citoyens de mettre fin à toute forme d’expérimentation animale !

Lancée en ligne début 2013, l’initiative est née grâce à la collaboration d’un membre du Parlement européen et d’un groupe de scientifiques reconnus, dénonçant cette pratique obsolète, inefficace et inacceptable tant du point de vue éthique que scientifique.

Stop Vivisection a atteint son objectif, dépassé même :

le 27 octobre 2013, 1.031.639 signatures au compteur !

Un véritable mouvement citoyen s’est formé pour dire NON à l’expérimentation animale. Stop vivisection c’est aussi : 20.000 personnes mobilisées sur le terrain à travers l’Europe (dont 2000 en France) pour recueillir les signatures nécessaires, une activité intensive sur Internet, les réseaux sociaux, plus de 200 ONG qui soutiennent l’initiative et des chercheurs garants des arguments scientifiques.

Très important !

Il reste 5 jours jusqu’au 1er novembre minuit, alors gagnons davantage de signatures encore pour assurer ce million et compenser ainsi les signatures qui seront, c’est inévitable, jugées invalides.

Et, plus nous serons nombreux, plus nous aurons de chances que la Commission européenne agisse dans le sens de notre requête d’une science supérieure, éthique, qui bénéficiera autant aux humains qu’aux animaux.

Site officiel pour signer : www.stopvivisection.eu

Lien direct vers le formulaire de soutien : https://ec.europa.eu/citizens-initiative/ECI-2012-000007/public/signup.do (entièrement sécurisé).

Sources scientifiques : Association Antidote Europe, www.antidote-europe.org

Pour toute question, écrire à : stopvivisectionfrance@gmail.com

lettre mensuelle septembre / octobre 2013

Cyberaction N° 581 : NDDL Exprimez-vous sur la demande de dérogation “espèces protégées”

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/nddl-exprimez-demande-derogation-quot-especes-protegees-quot-684.html

cyberaction N° 022 L : demande de soutien pour la mise à jour du Pacte électrique breton

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/demande-soutien-mise-jour-pacte-electrique-breton-682.html

Cyberaction N° 580 :Allonger la durée de vie des centrales nucléaires, c’est fermer la porte à la transition énergétique


http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/allonger-duree-vie-centrales-nucleaires-fermer-porte-transition-energetique-683.html

 

Cyberaction N° 579 : Exprimez-vous contrel’autorisation d’utilisation de la bromadiolone : consultation terminée

Bonne nouvelle  :
Les associations face aux tronçonneuses :
nouvelle victoire au Conseil d’Etat

http://www.cyberacteurs.org/quotidien/equotidien.php?id=913

Cyberaction N° 578 : La guerre de l’ortieaura-t-elle lieu ?

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/nouvelle-guerre-ortie-680.html

Deux bonnes nouvelles coup sur coup dans la lutte contre l’extraction des gaz de schiste

https://www.cyberacteurs.org/blog/?p=1053

cyberaction N° 577 : NON aux mouchestransgéniques


http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/mouches-transgeniques-678.html

 

Cyberaction N° 574  Pour l’abandon de l’EPR à Jaitapur

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/abandon-epr-jaitapur-674.html

 

Pétition: APPEL NON à la chasse aux Rroms

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/appel-chasse-rroms-672.html

 

Cyberaction N° 573 Notre maison brūle et nous regardons ailleurs

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/maison-br-amp-regardons-ailleurs-673.html

Cyberaction N°572  Brésil : Soutien aux peuples indigènes

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/bresil-soutien-peuples-indigenes-671.html

 

Cyberaction N° 571 STOP AU BLOCUS DE GAZA

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/stop-blocus-gaza-nbsp-670.html

Cyberaction N° 570 :  Libérez les activistes de Greenpeace

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/liberez-activistes-greenpeace-669.html

Cyberaction N° 021 L : Désenclavement nord Lot : meilleure voie permettant accès à l’A20

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/desenclavement-nord-lot-meilleure-voie-permettant-acces-a-667.html

Bonnes nouvelles du 20 septembre
https://www.cyberacteurs.org/blog/?p=1001

Cyber @ction N°  569 : Le nucléaire n’est pas une énergie décarbonée ! Non aux aides d’État atomiques !

Victoire de la Société civile contre le projet européen de subventionner le nucléaire
http://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=655

 

abattage sans étourdissement

Le NARG lance le débat de l’abattage sans étourdissement sur un plan national avec un article paru dans le journal national, le Monde, le 19 septembre dernier. Article suivi par d’autres interventions sur plusieurs médias nationaux. Un grand pas en avant pour notre campagne nationale et européenne en faveur du respect de l’animal en tant qu’être sensible, du respect du consommateur, du principe de laïcité et de l’information quant aux risques sanitaires.
Nous rappelons qu’une large part de la viande issue d’animaux abattus sans étourdissement se retrouve dans le circuit classique sans aucune mention du type d’abattage ! Les consommateurs contribuent, sans le savoir, à favoriser la souffrance animale (l’animal est égorgé en pleine conscience et peut agoniser jusqu’à 14 minutes !), tout en s’exposant à des risques de prolifération bactérienne (dénoncés par de nombreux spécialistes). Cette situation est intolérable et ce débat doit être mené devant l’Assemblée Nationale et le Parlement Européen, toutes étiquettes politiques confondues. Etant donné le flou actuel dans les méthodes d’abattage, la souffrance animale, l’absence de volonté de la filière viande à clarifier cette situation, et les risques sanitaires encourus par les consommateurs : le NARG continue d’appeler au boycott de toute viande !
Le sujet de l’abattage sans étourdissement, ne doit pas être récupéré par n’importe qui ou n’importe quoi, car c’est le meilleur moyen d’éviter le débat. Certains partis politiques ont fait le choix de le récupérer, en instrumentalisant la souffrance animale, cela leur appartient, mais il est grand temps que l’ensemble de la classe politique s’y  intéresse, et ce, dans l’intérêt de l’animal, du consommateur et du principe de laïcité.
Nous souhaitons exprimer notre colère vis-à-vis du comportement de certains médias qui laissent planer le doute quant à de soit disantes affinités du NARG avec certains partis politiques. Notre engagement est en faveur du bien-être animal et non un engagement politique. Tant que notre campagne sera polluée de cette manière, la cause animale n’avancera pas et les animaux continuent à souffrir et à se faire égorger en pleine conscience ! Pour comprendre notre engagement, il faut voir ce que les animaux subissent ! Il est facile de détourner le débat lorsque l’on tourne la tête devant la souffrance animale…
Concernant la déclaration de Philippe Viollet, Président de la Chambre d’Agriculture de la Creuse, dans l’édition du 21 septembre, de La Montagne, nous sommes particulièrement surpris de cette prise de position étant donné la déclaration contraire qui nous avait été faite le 9 novembre 2012, lors d’une rencontre avec M.Viollet, qui avait alors définie la position officielle de la Chambre d’Agriculture comme suit : « Sur nos exploitations, le bien-être animal est mis en avant. Nous souhaitons produire des animaux de qualité et d’une manière générale avoir une filière et de la viande de qualité, cela ne pouvant se réaliser qu’avec un abattage conventionnel. Nous souhaitons un outil d’abattage et de transformation local. Nous ne sommes pas contre un abattoir mixte, à condition que l’abattage rituel y soit pratiqué avec étourdissement, comme c’est le cas à Bessines (87). »
La chambre d’agriculture recevrait elle des pressions qui nous échappent ?
Au même titre que M.Vergnier, député maire de Guéret et président de la Communauté d’Agglomération du Grand Guéret qui maintient son obligation à soutenir ce projet. Nous rappelons qu’un maire a le pouvoir de s’opposer à un projet qu’il juge ne pas respecter l’éthique et la morale.
Pourtant, M.Vergnier a pris récemment fait et cause pour l’application des nouvelles directives européennes en matière de bien-être des porcs en élevage. Dès lors, pourquoi refuse-t-il de s’engager  sur la mise à mort d’autres animaux qui vont souffrir tout autant ? Pourquoi les porcs et pas les bœufs ? Contradiction dont les raisons nous échappent…
L’économie locale ? Monsieur le Maire, on ne peut renier l’éthique et la morale au nom de l’emploi et de l’économie locale ! Le NARG est favorable au développement économique de la région et à la création d’emplois, mais pas à n’importe quel prix.
Nous annoncions précédemment une action de grande ampleur : Le 29 mars 2014 aura lieu la 4ème manifestation à Guéret contre le projet d’abattoir ! Veille du second tour des Municipales, toutes les caméras seront braquées sur Guéret. Cette date doit être historique par la mobilisation ! La 13 avril dernier, nous étions 800, le 29 mars nous devrons être des milliers !
Le projet recule, après deux ans de lutte sans relâche, il faut lui porter le coup de grâce !
Le NARG est le premier mouvement citoyen à se mobiliser pour l’étourdissement préalable de tous les  animaux dit « de boucherie » et l’étiquetage des viandes issues d’animaux abattus en pleine conscience. Nous maintenons fermement nos objectifs et appelons tous les citoyens de France et d’Europe à nous rejoindre pour que ce débat dépasse, enfin, les clivages politiques et soit mené intelligemment et de manière saine.

Proposition de rejet sans surprise au Conseil d’Etat

Le rapporteur public de la 6ème sous-section du Conseil d’Etat a proposé aujourd’hui le rejet des requêtes et de la QPC posées par le CéDpa. Celui-ci avait en effet déposé début 2012, avant la grève de la faim d’avril, deux requêtes visant à obtenir l’abrogation de la Déclaration d’Utilité Publique de 2008 pour cause de changement de circonstances de fait et de droit. L’association s’appuyait notamment sur l’étude réalisée par CE DELFT ainsi que sur des changements législatifs intervenus suite au Grenelle.

Sans surprise, le rapporteur public s’inscrit dans les décisions précédentes de blanc-seing donné aux pouvoirs publics sur NDL, permettant à ce projet anachronique de passer outre les objectifs des politiques environnementales affirmés ces cinq dernières années (réduction de la consommation des espaces naturels et agricoles, réduction des émissions de gaz à effet de serre, préservation des zones humides…).

Beaucoup d’éléments justifiant de manière flagrante l’abrogation de la Déclaration d’Utilité Publique sont pourtant intervenus depuis le dépôt de cette requête, du rapport de la Commission du dialogue à celui du Collège d’experts scientifiques, en passant par la très récente contre-étude du CéDpa sur le PEB, éléments non pris en compte par le rapporteur public en raison de la date de dépôt de la demande initiale.

Le CéDpa avait par ailleurs soulevé le 5 août dernier une Question Prioritaire de Constitutionnalité remettant en cause l’appréciation de l’utilité publique par le Conseil d’Etat, au regard des dispositions de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 relatives au droit de propriété. Le CéDpa critiquait notamment l’absence d’étude des alternatives au projet par le Conseil d’État, lacune manifeste et criante dans le dossier NDL. Si elle suit son rapporteur public sur ce point, la juridiction administrative choisira de ne pas soumettre sa propre décision au contrôle du Conseil Constitutionnel. Cette attitude met en lumière l’absurdité procédurale qui permet au Conseil d’État d’écarter une remise en cause frontale de sa propre jurisprudence, sans aucun recours pour les justiciables réclamant légitimement l’intervention du Conseil Constitutionnel.

Ce serait une surprise que le Conseil d’Etat ne confirme pas l’avis du rapporteur public, qui sera fort probablement suivi par les magistrats de la 6ème sous-section sur ces deux points. Cela traduit de nouveau la position de soutien du Conseil d’État vis-à-vis du projet de Notre-Dame-des-Landes, la proximité des hautes-sphères et l’éloignement du bocage empêchant toute appréciation raisonnable des enjeux juridiques et humains en présence.

Contacts presse :
Françoise Verchère : 06 73 37 67 76
Christophe Dougé : 06 42 72 00 56

Le 6 octobre à Trébrivan (22), GIGA FEST-DEIZ

Trebrivan 06/10/2013
Si vous êtes de plus en plus écoeurés par la course effrénée de l’Agrobizness vers le précipice. Abasourdis par la confondante inertie de vos élus (pour ne pas dire plus), venez donc vous dégourdir les jambes et les neurones au côté de ceux qui se battent inlassablement contre l’inéluctable, ou prétendu tel. Non seulement ils ne désarment pas, mais en plus ils nous offrent ce supplément d’âme indispensable: l’humour !

Alain GOUTAL

TRANSITION ÉCOLOGIQUE : LE GOUVERNEMENT PUBLIE SA FEUILLE DE ROUTE

(01/10/2013)

Suite aux débats menés au sein des cinq tables rondes de la Conférence environnementale des 20 et 21 septembre derniers, le gouvernement a publié le 28 septembre sa deuxième « feuille de route pour la transition écologique ». Elle comporte « 50 mesures pour l’écologie » devant être mises en œuvre dans les mois qui viennent.
Economie circulaire, politique de l’eau, efficacité énergétique, biodiversité marine, emploi et éducation à l’environnement, « cette nouvelle feuille de route va guider le travail du gouvernement sur ces thèmes », précise le ministère de l’Ecologie dans un communiqué de presse.
Outre les préconisations issues des tables rondes thématiques de la Conférence environnementale, la feuille de route reprend également des mesures annoncées par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault en clôture de ce rendez-vous annuel, comme l’élargissement de l’assiette de la redevance phytosanitaire dès 2014 et la suppression du taux réduit de TVA pour les engrais pour lutter contre la pollution de l’eau.
« A part quelques bonnes surprises ponctuelles, le document n’est absolument pas à la hauteur: pas d’objectifs chiffrés, pas de calendrier, pas de moyens, pas d’impulsion politique », a déploré auprès de l’AFP le porte-parole de la Fondation Hulot, Matthieu Orphelin, qui réclame que « la prochaine réunion du Conseil national de la transition écologique », qui se tiendra le 9 octobre, « soit entièrement consacrée à l’élaboration d’une nouvelle version » de cette feuille de route.
Une déception partagée par la fédération France Nature Environnement, qui fustige « un vrai problème de méthode » et estime que la feuille de route ressemble à un « patchwork » de mesures « parfois contradictoires », qui ne donne « pas une vision claire de l’endroit où on veut aller ».
Voici dans le détail les 50 mesures annoncées par le gouvernement :
Définir une stratégie d’utilisation des ressources et des objectifs de long terme et un plan « déchets 2014-2020 »
Une « conférence de mise en oeuvre » réunira cet automne dans la continuité de la table ronde les acteurs de l’économie circulaire
Favoriser l’éco-conception des produits pour augmenter leur durabilité, leur réutilisation et leur réparabilité ainsi que leur recyclage
Lutter contre les pratiques d’obsolescence programmée et mettre en oeuvre concrètement les nouveaux droits du consommateur
Renforcer le pilotage, la gouvernance et la mobilisation des filières à responsabilité élargie du producteur (REP) par la puissance publique au service de la transition vers une économie circulaire
Accompagner entreprises et collectivités locales dans cette transition par des outils financiers et réglementaires
Créer le cadre favorable à l’amélioration du tri, par les citoyens comme par les entreprises
Lutter contre les trafics illégaux
Accroître la connaissance des flux de déchets et de matières, des coûts et financements associés à leur gestion. Simplifier et faciliter l’accès à l’information correspondante, y compris pour le citoyen
Mettre en place les outils d’incitation financière à la réinjection des déchets dans le cycle économique, sans accroître les charges globales pour les acteurs
Développer l’écologie industrielle et territoriale (EIT) dans les territoires
Conserver les ressources sur le territoire, notamment les plus stratégiques
Développer les analyses prospectives relatives aux secteurs d’activités, métiers et compétences de la transition écologique
Partager ces évolutions pour mieux prendre en compte leurs conséquences en matière d’emplois et de formation initiale et continue
Un soutien renforcé sera apporté à quatre filières : rénovation énergétique du bâtiment, efficacité énergétique active, biodiversité et génie écologique, bois.
Mettre en place, début 2014, trois démonstrateurs territoriaux de soutien aux reconversions professionnelles
Faire de la transition écologique et énergétique un levier pour l’insertion professionnelle des jeunes et des publics fragiles (notamment personnes en situation d’exclusion, de handicap, etc.)
Adapter l’offre de formation initiale et continue aux besoins induits par la transition écologique et énergétique
Valoriser et rendre plus visibles les métiers et les compétences liés à la transition écologique et énergétique
Faire émerger un ou des pôles universitaires de formation et de recherche de référence environnementale à l’horizon 2015
Renforcer la lutte contre les pollutions liées aux nitrates et aux produits phytosanitaires
Poursuivre l’amélioration du traitement des eaux usées domestiques
Lancement d’un nouveau plan national « zones humides » en 2014.
Faciliter les travaux de restauration des cours d’eau et de prévention des inondations
Assurer une gestion pérenne des ressources en eau pour limiter les conflits d’usage
Faciliter et fiabiliser l’accès par le citoyen à des données sur l’eau facilement compréhensibles
Renforcer la gouvernance locale
Améliorer l’efficacité du service public d’eau et d’assainissement
Agir de façon spécifique dans les départements d’outre-mer pour l’approvisionnement en eau potable et l’assainissement
Poursuivre la réflexion sur la fiscalité des ressources en eau
Etablir d’ici fin 2014 un programme d’actions priorisées pour l’acquisition, la diffusion et la valorisation des connaissances scientifiques et techniques, ou acquises par les sciences participatives, sur les écosystèmes marins, en particulier dans les Outre-mer
Assurer la protection des espèces marines et des espaces naturels marins : actualiser le dispositif de protection des espèces marine et poursuivre la mise en oeuvre de la stratégie des aires marines protégées.
Placer le tiers des mangroves des outre-mer français sous protection du Conservatoire du littoral d’ici 3 ans (soit 35 000 ha).
Développer la dimension marine du programme TE ME UM (Terres et mers ultramarines) pour l’accompagnement et le soutien des collectivités locales ultramarines gestionnaires d’espaces naturels et des acteurs associés.
Renforcer les bonnes pratiques en milieu portuaire afin de préserver le bon état écologique du milieu marin et des écosystèmes côtiers
Réduire les macro-déchets marins, en améliorant la connaissance et en élaborant des plans d’action dans le cadre des conventions de mers régionales et dans le cadre des engagements européens (notamment DCSMM).
Encadrer le développement des activités économiques en mer pour prendre en compte les enjeux environnementaux dans la Zone Economique Exclusive (ZEE) française et le plateau continental.
Aller vers une pêche plus durable pour donner une nouvelle dimension à cette activité économique génératrice d’emplois
Finaliser la réflexion sur une meilleure valorisation de l’usage du domaine public maritime en prenant en compte les critères environnementaux. Engager une réflexion pour la mise en place d’un juste retour des usages commerciaux et d’exploitation préjudiciables à la biodiversité des milieux marins dans la ZEE, à hauteur des dommages causés.
Renforcer l’action internationale de la France en faveur de la protection de l’environnement marin et de la gouvernance de la haute mer, en prenant aussi en compte des critères sociaux.
Engager 10 000 projets d’écoles et d’établissements scolaires mettant en oeuvre des démarches globales pour l’environnement et le développement durable.
Développer les sorties et les séjours nature dans le cadre scolaire et des centres de loisirs et de vacances.
Intégrer dans l’ensemble des programmes de l’enseignement scolaire la prise en compte de l’environnement et du développement durable.
Accélérer la transition vers des campus durables et mettre en place les labels correspondants.
Elaborer un référentiel de compétences génériques et de connaissances en matière de développement durable
Former les enseignants à l’environnement et au développement durable, au sein des Ecoles Supérieures du Professorat et de l’Education (ESPE)
Mettre en oeuvre l’intégration de l’EEDD dans les formations professionnelles initiales du champ de l’animation et du sport
Développer le nombre de missions de service civique lié à l’environnement proposées par les collectivités et les établissements publics
Faire du développement durable un axe des relations entre le ministère chargé des sports et les fédérations sportives
Préparer l’accueil en 2015 de la 21ème Conférence des parties à la convention climat en France en impliquant la jeunesse, les écoliers, les collégiens et les lycéens

Vote du rapport Zanoni pour la révision de la Directive sur l’évaluation de l’impact environnemental (EIE).

Objet : Session plénière du Parlement du 11 Septembre 2013 – Vote du rapport Zanoni pour la révision de la Directive sur l’évaluation de l’impact environnemental (EIE).

Mr (Mme) (Nom), membre du Parlement Européen,

Le 11 septembre prochain, vous aurez à vous prononcer sur les propositions de modification de la directive « Etude d’impact environnemental » (EIE). J’espère (nous espérons) bien que vous adopterez les propositions de votre collègue-rapporteur de la Commission Environnement, Andrea Zanoni, adoptées le 11 juillet dernier par une grande majorité de vos collègues (49 – 13) de la Commission Environnement, Santé publique et Sécurité alimentaire (ENVI).

La Commission ENVI a notamment adopté des propositions pour adapter la directive EIE à l’émergence de nouvelles activités industrielles, notamment des projets d’exploration et d’extraction d’hydrocarbures non conventionnels en Europe : gaz et pétrole de schiste, gaz de houille.

Les impacts sur l’environnement, la santé et le climat associés à la fracturation hydraulique – technique utilisée pour explorer et extraire des hydrocarbures non conventionnels – ont été bien documentés avec l’exploitation du gaz de schiste commencée il y a une dizaine d’années aux États-Unis. Les propositions du rapport Zanoni permettent de prendre les mesures nécessaires pour ne pas répéter les erreurs observées aux Etats Unis.

Je vous demande (nous vous demandons) respectueusement de soutenir les amendements 311, 542 et 793, ce dernier ajoutant les activités d’exploration et d’exploitation d’hydrocarbures non conventionnels à la liste de l’Annexe I de la directive.

Ces propositions de modifications suivent les recommandations fortes, adoptées l’année dernière par le Parlement Européen lors du vote des deux rapports sur le gaz de schiste.

Avec le rapport de Mr Sonik (EPP), « Impacts environnementaux des activités d’extraction du gaz de schiste et huile de schiste », le Parlement Européen a appelé à «une introduction des projets nécessitant l’usage de la fracturation hydraulique dans l’Annexe I de la Directive Etude d’Impact Environnemental ».

Dans le rapport d’opinion de Mme Tzavela (EFD), « Industrie, Energie et autres aspects des gaz et huile de schiste », le Parlement Européen a clairement recommandé qu’une « étude d’impact environnemental obligatoire » soit menée au cours de la procédure d’autorisation et d’octroi de licence, qui serait « le meilleur moyen d’assurer une participation effective et opportune des communautés locales ».

Ces modifications sont cruciales, la version actuelle de la directive ne garantissant pas la mise en œuvre obligatoire et systématique d’étude d’impact environnemental avant le début de projets d’exploration et d’extraction d’hydrocarbures non-conventionnels :

Parce que ces projets ne génèrent au mieux qu’une production journalière de 115 000 à 250 000 m3 de gaz, ils n’atteindront jamais la limite de production journalière de 500 000 m3 de gaz fixée par la directive actuelle et ne peuvent, par conséquent, faire l’objet d’une EIE obligatoire et systématique.

Parce que les forages profonds et la fracturation hydraulique sont des techniques utilisées dès les phases exploratoires, ces dernières doivent également être comprises dans les activités faisant l’objet d’une EIE.

Le développement de l’industrie du gaz de schiste aux Etats Unis et un bilan environnemental plus que médiocre nous apprennent que :

Il est essentiel d’effectuer des études comparatives – en contrôlant spécifiquement en amont la qualité de l’air, de l’eau et des sols – afin de pouvoir établir un lien causal entre les activités industrielles et les cas de contamination de l’eau et/ou pollution de l’air autour des sites de forage.

Le développement d’activités industrielles de cette ampleur ne peut se faire sans le consentement des populations vivant autour des possibles sites de forage.

Si des activités d’extraction d’hydrocarbures non-conventionnels devaient se produire en Europe sans qu’une législation adaptée soit mise en place au préalable, cette industrie répèterait les erreurs que celles commises aux Etats-Unis, avec les mêmes conséquences dramatiques pour le climat, l’environnement et la santé des populations. J’estime (Nous estimons) qu’il est essentiel que ces proposition de modifications reçoivent un solide soutien. Je compte (nous comptons) donc sur vous pour représenter mon point de vue à ce sujet pour le bien de notre circonscription et pour l’Europe toute entière.

Avec mes (nos) sentiments respectueux.

(Signature).

Une version courte de cette lettre est signable en cliquant sur ce lien

Journée du patrimoine naturel et du vivant HILLION le 15 septembre 2013


Quand la biodiversité s’effondre, Quand l’animal souffre, L’homme est menacé….
Quand les pratiques industrielles d’élevage se généralisent, c’est l’ensemble du patrimoine naturel, culturel, immatériel de l’humanité qui n’est plus respecté.
Les relations de l’homme avec la Terre sont perturbées, les milieux et paysages, les modes de vie s’uniformisent…
Des associations qui se préoccupent de l’environnement et du bien-être animal ont saisi l’occasion des journées annuelles du patrimoine pour ouvrir publiquement le débat !
●Alimentation et santé humaines passent-elles par la protection du patrimoine naturel et de la vie animale ?
●Quelle économie, quelle agriculture sont-elles possibles sans dégrader le patrimoine naturel ?
●La destruction du patrimoine naturel est-elle fondée sur l’atteinte aux droits des citoyens ?
Montrons que nous sommes de plus en plus nombreux
à vouloir un monde qui respecte la nature et les êtres vivants!
Rendez-vous dimanche 15 septembre 2013
sur la plage de la Grandville à Hillion de 10h à 18h pour une grande journée conviviale consacrée au patrimoine vivant : marche écolo-patrimoniale, restauration bio, débats,
intermèdes musicaux…
http://hillion2013.blogspot.fr/

Contribution Energie Climat : Bonne nouvelle ou greenwashing ?

Réseau Action Climat – 27/08/2013

Suite à l’annonce de la création d’une contribution climat énergie par le Ministre de l’Ecologie, le Réseau Action Climat souhaite rappeler qu’il soutient fermement le principe d’une contribution climat énergie qui soit efficace écologiquement et juste socialement. Nous resterons donc très vigilants sur le respect des fondamentaux qui conditionneront le succès de la mesure.
La contribution énergie : clé de voûte de la transition énergétique

La contribution climat énergie est une mesure structurante pour la transition énergétique si elle envoie un signal-prix lisible, fort et progressif dans le temps pour inciter à la maitrise de la consommation d’énergie.

À ce titre, le Réseau Action Climat rappelle que la mesure sera d’autant plus efficace qu’elle s’aligne sur la valeur tutélaire du carbone, fruit d’un compromis qui tenait compte des coûts attendus du changement climatique et qui s’élève à 40 euros la tonne de CO2 aujourd’hui , à 56euros en 2020. Cette trajectoire stimulera les investissements dans les économies d’énergie et renforcera dans l’immédiat la rentabilité des rénovations et des équipements plus efficaces.

Il serait inconcevable de mettre en place une mesure inefficace en annulant l’effet prix de la contribution climat énergie par une baisse de la base de TICPE ou en limitant le prix de la tonne de CO2 à 7euros comme le propose Christian De Perthuis, puisque ce taux correspond au cours moyen du marché européen des quotas de carbone, insuffisant aux yeux de tous.

Par ailleurs, la contribution climat énergie ne peut se limiter à une taxe carbone, non seulement parce qu’elle doit être élargie aux autres gaz à effet serre que le CO2, mais surtout car elle doit porter sur toutes les énergies non renouvelables, notamment l’électricité nucléaire. Exclure l’électricité du champ de la CCE reviendrait à créer un biais en faveur du chauffage électrique et n’inciterait pas à la sobriété énergétique, que le Président considère désormais comme une nécessité pour réussir la transition énergétique.

Un levier d’action contre la précarité et la dépendance énergétiques

Si la contribution climat énergie est l’un des outils pour nous engager dans la transition énergétique, elle doit également être socialement juste et ne pas pénaliser les ménages qui ont déjà des difficultés à payer leurs factures. Les recettes de la contribution climat énergie devront être utilisées en priorité pour aider les ménages à faibles revenus à sortir de la précarité énergétique. L’autre partie des recettes, destinée à la transition énergétique, permettra de financer les solutions concrètes permettant aux ménages, aux collectivités et aux entreprises de réduire leur facture énergétique : transports collectifs, modes actifs et services de mobilité partagée et investissements conséquents dans la rénovation des bâtiments. C’est la condition de l’acceptation de cette mesure fiscale par les ménages.

Quid de la suppression des niches dommageables à l’environnement ?

La fiscalité énergétique française est truffée de dérogations et d’exonérations qui mettent en péril l’efficacité de la future contribution climat énergie et sa lisibilité.

Ainsi, la mise en place de la contribution climat énergie doit notamment s’accompagner de l’alignement progressif des taxes qui pèsent sur le diesel sur celle de l’essence. L’actuelle subvention à la pollution ne trouve aucune justification sociale, économique ou écologique et doit donc être supprimée progressivement.

Fin septembre, le prochain rapport du Groupe International des Experts du Climat (GIEC) tirera à nouveau la sonnette d’alarme sur une urgence climatique de plus en plus pressante. Le RAC espère que le gouvernement aura anticipé une réponse à la hauteur des enjeux et ne pourra se satisfaire d’un simple verdissement de la fiscalité sans effet en 2014 et qui continuera à subventionner les énergies fossiles en France.