le passager clandestin a besoin de vous

Bonjour,
Comme beaucoup d’éditeurs de sciences humaines, le passager clandestin traverse une période extrêmement difficile. Aujourd’hui, notre activité est menacée.

Après 7 ans d’existence, le passager clandestin a publié plus de 100 ouvrages qui ont su trouver leur public. Notre travail commence à être reconnu ; il est salué par les lecteurs qui nous suivent. Les réactions très chaleureuses que suscitent nos livres, nous donnent l’impression que notre activité éditoriale n’est pas vaine.
Le projet des éditions le passager clandestin, fondé en février 2007, était, à la base, de mettre en cohérence nos interrogations sur divers aspects de la critique sociale, notamment à la lumière des crises économiques et sociétales qui agitent le monde. Nous ne croyions pas au « Grand soir » mais nous avions envie d’avoir et d’apporter des éléments de réponse afin qu’émerge une critique constructive. De là naquit le passager clandestin , dont le rôle est d’interroger la société sous différents angles : essais, petits manifestes, fictions, rééditions, livres de photos…
Nos livres dénoncent toutes les formes d’aliénations et exploitations, analysent les idéologies et les systèmes, et s’intéressent aux transformations sociales possibles (propositions pratiques et théories). Nous prêtons attention aux pratiques collectives, et à toutes les luttes en cours.
Nous nous adressons à toutes les personnes engagées dans des pratiques collectives alternatives et qui cherchent à nourrir et à consolider leur réflexion et leur engagement ; tous les intellectuels critiques attentifs à ces pratiques et à ce qu’elles expriment ; tout lecteur individuel honnête et curieux, inquiet de trouver un écho à ses propres interrogations…
Notre point de vue est critique, libertaire (dans le sens où on ne se fait enfermer dans aucun système) et écologique ; nous sommes attachés à faire se rencontrer réflexion théorique et pensée en actes.
Le passager clandestin aborde souvent des sujets réputés graves, mais nous n’avons aucun goût pour le dogmatisme et les « passions tristes ». nos livres se veulent honnêtes, rigoureux ; ils exigent parfois un effort pour déplacer le regard. Mais notre activité se nourrit aussi de l’imagination, de la joie et de l’humour, sans lesquels ce monde ne serait décidément pas habitable…

Le modèle économique du passager clandestin, quoique fragile, nous semble toujours pertinent. Nous nous sommes toujours débrouillés pour avoir des charges extrêmement réduites et notamment de très petits salaires.
Nous rencontrons principalement deux problèmes :
– d’une part le passager est sous-capitalisé ; notre volonté de faire les choses progressivement et en grandes parties par nos propres moyens se heurte aujourd’hui à des échéances fortes (imprimeur, obligations fiscales…)
– et conjoncturellement, les mises en place récentes, liées en grande partie aux difficultés que rencontrent les librairies indépendantes actuellement, provoquent une baisse très sensible de nos rentrées sur le 1er semestre.

Nous pensons que cette situation est provisoire, nous prenons toutes les décisions qui s’imposent en termes de production éditoriale et de stratégie commerciale pour passer ce cap difficile… Mais nous avons besoin que beaucoup de gens nous commandent des livres ce mois-ci si nous voulons continuer d’exister, car nous avons de lourdes échéances fin mai…

Certains d’entre vous nous connaissent certainement déjà.
Si vous jugez que notre rôle est important et doit continuer, aidez-nous :

Faites circuler largement cette information auprès de vos amis, sur Facebook, votre blog ,votre site Internet…

Nous vous remercions d’avance de votre aide,
L’équipe du passager clandestin

lepassagerclandestin.fr

l’Appel de La Méridienne aux futur-e-s député-e-s européen-ne-s

LA MERIDIENNE (au J.O. du 4 août 1993)
ASSOCIATION POUR LE RETABLISSEMENT DE L’HEURE MERIDIENNE
B.P..831 26008 VALENCE CEDEX FRANCE
lameridienne _@Hotmail.fr

Madame la Candidate, Monsieur le Candidat aux élections européennes,

Nous souhaitons vous interpeller, une fois encore, sur le dispositif technocratique de l’heure d’été en Europe, et nous vous remercions d’ores et déjà de votre attention.

Si vous êtes élu-e, vous engagez-vous à bien veiller, à ce que soit enfin faite la distinction entre les 22 Etats qui ont une heure d’été simple et et les 5 Etats, dont la France, qui ont une heure d’été double (deux heures d’avance sur l’heure GMT)?
Alors que ces 22 états reviennent en hiver à l’heure de leur fuseau horaire, les 5 autres états gardent 1 heure d’avance en hiver et ne reviennent jamais à l’heure de leur fuseau horaire.



Depuis sa mise en œuvre, de nombreuses études scientifiques, dont l’Etude EUCLOCK du Professeur Roenneberg de Munich, sont venues confirmer le ressenti de la population quant à son mal-être dans la vie quotidienne : jet lag permanent, privation de sommeil, réveil précoce, absence de sieste, pollution de l’air. Ce sont des souffrances inutiles qui ont, hélas, un coût humain et financier en matière de santé !
L’avancement de l’heure par rapport au soleil, en déplaçant les périodes de trafic routier et aérien aux heures où le rayonnement solaire est maximal, génère une pollution photo-oxydante très toxique et sans frontières (ozone, puissant GES et PAN) qui nous vaut, régulièrement, de lourdes astreintes financières de la part de Bruxelles.

En 1996 déjà, après 3 années seulement “d’expérimentation”, les Portugais ont aboli l’heure d’été GMT+2heures. Quant aux Britanniques et aux Irlandais, ils ont refusé de l’appliquer.

En 2013, pour les mêmes motifs, ce sont les Espagnols qui à 70% demandent le retour à l’heure méridienne de Greenwich dans notre fuseau horaire commun d’Europe de l’Ouest. Avec l’appui de 60 experts, les députés espagnols ont voté pour le retour à l’heure de leur fuseau horaire, l’heure méridienne de Greenwich, pour favoriser la santé, augmenter la productivité et réduire les gaspillages.

On sait aussi que les Allemands n’apprécient pas l’heure d’été, pourtant de fin mars à fin octobre ils n’ont qu’une seule heure d’avance sur le soleil pas deux heures comme nous!
Début avril 2014, la CDU d’Angela Merkel vient de voter pour l’abolition de l’heure d’été européenne aux motifs suivants : trop chère (énergie), compliquée, inutile!
Voir les liens bleus.

En janvier 2014, le Vice-Président de la Commission européenne, Monsieur Siim Kallas a déclaré, avec diplomatie, que le bilan de l’application de l’heure d’été sur les économies d’énergie est neutre.

Par ailleurs, voici ce qu’écrit le Professeur René Loubet :
“Madame la Députée,
Permettez-moi de vous féliciter et de vous donner tout mon appui pour la campagne que vous menez actuellement contre “l’heure d’été”.
Comme une majorité de mes confrères, je reconnais chaque année, sur moi-même, sur de nombreux malades et dans mon entourage les effets néfastes de ce décalage horaire que rien ne justifie et que tout condamne, du moins sur le plan de la physiologie.”

Dans l’attente de votre engagement, afin de renseigner nos adhérents et nos sympathisants en vue des élections européennes, nous vous prions d’agréer, Madame la Candidate, Monsieur le Candidat, l’expression de nos sincères salutations.

Pour La Méridienne,
la Présidente de l’association,
Maryvonne Bauer

Accord UE-États-Unis : plan B des multinationales pour exploiter les gaz de schiste ?

Communiqué 6 mars 2014

À la veille de l’ouverture de la 4e session de négociations du Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (PTCI) (Bruxelles, 10-14 mars) Attac France et ses partenaires européens (Les Amis de la Terre Europe, Corporate Europe Observatory, Transnational Institute, Powershift, the Blue Planet Project et le Sierra Club) publient un rapport démontrant comment ces nouveaux droits transatlantiques pourraient saper les interdictions et réglementations concernant la fracturation hydraulique. À cette occasion, les organisations signataires de ce communiqué expriment à nouveau leur refus que soit introduit un mécanisme ad hoc de règlement des différends Investisseur/État.

Une nouvelle session de négociations du Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (PTCI) se tient à Bruxelles du 10 au 14 mars. En suspendant temporairement les négociations sur le volet « investissements » le 21 janvier dernier, le Commissaire européen K. De Gucht a admis que les multiples critiques exprimées envers une extension des droits des investisseurs étaient légitimes. À l’occasion de la publication d’un nouveau rapport démontrant comment ces nouveaux droits transatlantiques pourraient saper les interdictions et réglementations en matière de recours à la fracturation hydraulique, nos organisations expriment à nouveau leur refus que soit introduit un mécanisme ad hoc de règlement des différends Investisseur/État.

La récente publication par l’hebdomadaire allemand Die Zeit du chapitre « Investissement » des négociations entre les États-Unis et l’Union européenne l’atteste : un mécanisme de règlement des différents investisseur-État est bel et bien prévu par les négociateurs. Un tel mécanisme, qui figure déjà dans l’accord UE-Canada, permet aux entreprises de porter plainte contre un État ou une collectivité territoriale dès lors qu’une loi ou une réglementation semble entraver leurs investissements, y compris leurs prévisions de bénéfices futurs. Les entreprises qui investissent aux États-Unis ou dans l’Union européenne pourraient contester, directement devant des tribunaux internationaux privés, les réglementations environnementales, telles que celles portant sur la fracturation hydraulique ouvrant la voie à des dizaines de millions d’euros de compensation, à payer par les contribuables.

Comme le montre le rapport publié aujourd’hui par Attac et ses partenaires européens, de plus en plus d’entreprises du secteur de l’énergie utilisent ce type de mécanisme pour contester des politiques publiques. Ainsi, l’entreprise Lone Pine Resources, basée au Canada, mais dont la maison-mère est domiciliée aux États-Unis, conteste le moratoire du Québec sur la fracturation hydraulique en utilisant les dispositions de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA). Elle réclame 250 millions de dollars canadiens de dommages et intérêts au Canada, considérant que « l’annulation » de son « droit à l’extraction » a violé son « attente légitime d’un environnement économique et juridique stable ». En Europe, le géant suédois de l’énergie Vattenfall réclame plus de 3,7 milliards d’euros à l’Allemagne en compensation de la décision du pays de sortir du nucléaire.

Alors que les preuves de la nocivité environnementale et sanitaire de l’utilisation de la fracturation hydraulique s’accumulent, et que la résistance citoyenne aux projets d’exploitation des hydrocarbures de schiste s’étend et conduit à de nouveaux moratoires ou réglementations contraignantes, y compris au cœur des États-Unis, l’introduction d’un tel mécanisme placerait les droits des investisseurs au-dessus des exigences démocratiques. Ce mécanisme d’arbitrage investisseur-État, et plus largement l’extension des droits des multinationales de l’énergie, contribuerait à enfermer nos économies dans une dépendance aux énergies fossiles au moment où il faudrait justement la réduire par des politiques de sobriété énergétique et de développement des énergies renouvelables ancrées sur les territoires.

C’est sous la pression populaire et suite à un vote démocratique du Parlement que la fracturation hydraulique a été interdite en France par la loi de juillet 2011. Les risques majeurs que font peser les négociations commerciales et d’investissement entre l’UE et les États-Unis sur cette loi d’interdiction, et sur de nombreuses autres réglementations, nous conduisent à nous mobiliser contre le PTCI. Nous appelons aujourd’hui François Hollande, le gouvernement français et la Commission européenne à rejeter l’introduction de tout mécanisme ad hoc de règlement des différends Investisseur/État. Ceci afin que les gouvernements et les Parlements conservent leurs prérogatives souveraines quant à la définition des normes et lois protectrices de l’intérêt général.
Informations complémentaires

Attac France, Les Amis de la Terre Europe, Corporate Europe Observatory, Transnational Institute, Powershift, the Blue Planet Project et le Sierra Club, Non à la fracturation hydraulique ! Comment l’accord UE-États-Unis pourrait encourager son utilisation, rapport publié le 6 mars 2014.

A lire également : Déclaration « Traité transatlantique : Non aux privilèges pour les investisseurs ! » signée par des dizaines d’organisations de part et d’autre de l’Atlantique.

État des lieux : si la France et la Bulgarie sont les deux seuls pays à avoir interdit la fracturation hydraulique, des moratoires existent en Allemagne, Irlande, Danemark, République tchèque, et la réglementation a été renforcée en Autriche et en Lituanie, alors que des régions de l’État espagnol l’ont également interdite. La fracturation hydraulique a été interdite dans les États du Vermont, New Jersey, New York, et dans des municipalités au Colorado, Texas, Ohio, Pennsylvanie et Caroline du Nord.

7-9 mars 2014 : Rencontre à Saint Christol-lez-Alès (Gard) avec plus de 60 représentants de collectifs et associations luttant contre l’exploitation des huiles et gaz de schiste et de houille dans toute l’Europe et le Maghreb pour décider de campagnes communes dans la perspective des élections européennes.

RESPECT SEA SHEPHERD !

Premières images de l’assaut lancé contre Sea Shepherd hier, en pleine nuit par les baleiniers japonais: le Bob Barker est encerclé et attaqué par les bateaux harponneurs pendant 6 heures durant.

Les gouvernements qui ont signé le traité de l’Antarctique et ratifié ce sanctuaire baleinier laissent Sea Shepherd livrée à elle même face à une flotte de navires hors la loi, extrêmement performants, qui tuent illégalement des baleines dans une zone protégée et celà, à la face du monde. Comment pourrons nous sauver les océans si nous ne pouvons même pas arrêter ça ??

MERCI A TOUS CEUX QUI NOUS SOUTIENNENT, CITOYENS QUI NOUS PERMETTEZ DE MENER CETTE MISSION à laquelle les gouvernements ont renoncé. NOUS N’ABANDONNERONS JAMAIS.

 

NDDL : témoignage d’un manifestant qui était à Nantes le 22 février

“La manifestation de samedi a été à dessein manipulée pour produire des débordements qui étaient assurément voulus en plus haut lieu pour discréditer le mouvement ! Comme un scénario écrit à l’avance, le circuit initial est modifié l’avant-veille de la manifestation laissant très peu de temps aux organisateurs pour garantir de bonnes conditions d’encadrement et de supervision. C’est la première fois que le cœur de Nantes est interdit à une manifestation et le cortège composé d’une part importante de manifestants ne connaissant pas la ville se trouvera écartelé, avec un service d’ordre dans l’impossibilité d’être efficace. Le déploiement de forces de l’ordre qui s’installent pour protéger le cœur de ville inaccessible est énorme, il offre l’image d’une ville assiégée et c’est exactement cette seule image de la manifestation que relaieront tous les médias le soir même !
Ils avaient intérêt à ce que le mouvement passe pour un mouvement incontrôlé, à pouvoir parler de guérilla urbaine alors qu’il s’agit d’un groupe de 500 individus, ou à faire croire à la dévastation de la ville. Qui sont-ils vraiment ces 500 (connus dit le Ministre de l’Intérieur) qui avancent casqués et masqués recherchant l’affrontement? Qui a eu intérêt à les laisser agir hier ?
500 sur un cortège qui comptait plus de 40 000 personnes.
Contrairement aux images et commentaires principalement diffusés pour les quelques 66 millions de citoyens de France qui n’étaient pas à cette manifestation, la ville n’est pas dévastée. Il y a eu des destructions inadmissibles, mais finalement limitées (rien à voir avec les manifs des bonnets rouges qui ont détruit les portiques écotaxes ou les radars par exemple) : une aubette, une foreuse, des tags, des retraits de pavés (prêts à l’emploi), des jets de peinture sur la façade du commissariat ou de la mairie… et puis les vitres de l’agence Vinci qui ont été descendues… CETTE AGENCE QUI N’ETAIT PAS SUR LE TRAJET INITIAL DE LA MANIF dans la grande sagesse des organisateurs, et qui s’est retrouvée sans protection particulière sur le seul parcours laissé possible, comme offerte, une invitation provocante.”