Denis Lambert relaxé après avoir hébergé une famille sans papiers à Perpignan

Denis Lambert relaxé après avoir hébergé une famille sans papiers à Perpignan

Merci pour votre soutien pour la pétition : “Pour que la solidarité ne devienne pas un crime!”

Ce jour Denis Lambert était convoqué devant le Tribunal correctionnel de Perpignan pour répondre de faits d’aide au séjour d’étrangers en situation irrégulière. Votre forte mobilisation, ainsi que celle de nombreuses associations, partis, syndicats, n’ont pas été vaines!

De façon exceptionnelle, le procureur de la république a pris la parole en début d’audience afin d’indiquer que la nature des faits reprochés à Denis ne lui semblait pas pouvoir entraîner de poursuites judiciaires et a indiqué que le parquet se désistait de toutes ses réquisitions. Dans ces conditions, le tribunal se retirait pour délibérer et ne pouvait qu’annoncer, 5 minutes plus tard, la relaxe de Denis Lambert.

Le caractère surréaliste des faits reprochés n’a pas échappé à ce procureur, qui a bien compris que si le ridicule ne tuait pas, il pouvait faire très mal….

Nous voilà donc renforcés dans notre action quotidienne d’assistance aux sans-papiers, même si la vigilance demeure, comme dans cette situation, de mise!

La solidarité n’est pas un vain mot!

Le Collectif des Sans-papiers de Perpignan

Création de GRANDS PARENTS POUR LE CLIMAT France

Bonjour,

Il y a bientôt 10 ans, une poignée de grands parents norvégiens soucieux de l’avenir de leurs petits enfants a commencé à se mobiliser pour faire pression sur le gouvernement afin de réduire les émission de gaz à effet de serre.
Lentement, leur exemple a fait école, et maintenant ce mouvement se développe activement dans de nombreux pays.
Il ne se passait rien en France, jusqu’à aujourd’hui.
L’Assemblée Générale de constitution de “Grands Parents pour le Climat – France” aura lieu le 12 juin.

Cordialement

Pascal HUGO

Articles :

http://www.terraeco.net/grands-parents-changement,58764.html
http://www.pressreader.com/france/causette/20150528/281973196249757/TextView

Sites européens :

http://gpclimat.be/
http://gpclimat.blogspot.ch/

http://www.besteforeldreaksjonen.no/?page_id=1467
https://network23.org/gfase/
http://www.campaigncc.org/grandparents#gransafe

Pièces jointes ci-dessous :

Lettre de convocation à l’AG de constitution
Pré-projet de statuts
Procuration pour l’AG du 12-06-15

GRANDS PARENTS POUR LE CLIMAT France

grandsparentsclimatfrance@gmail.com

Chers grands parents,

Nous avons le plaisir de vous inviter à participer à l’Assemblée Générale de constitution de notre association qui se tiendra
· le 12 juin 2015 à 15 heures,
· Salle des Petits Pères, 2ème étage de la mairie du 2ème arrondissement de Paris, 8 rue de la Banque.

L’ordre du jour sera le suivant :

· Présentation du projet de constitution de l’association ;

· Présentation du projet de statuts

· Discussion puis adoption des statuts
· Désignation des premiers membres du Conseil d’Administration et/ou du Bureau
· Fixation du montant de la cotisation des adhérents
· Pouvoirs en vue des formalités de déclaration et publication
· Questions diverses

Les membres qui souhaiteraient présenter leur candidature au Conseil d’Administration doivent se manifester en adressant une lettre de motivation à l’adresse mail grandsparentsclimatfrance@gmail.com .

Si vous êtes dans l’impossibilité de participer à cette Assemblée Générale, vous pouvez vous faire représenter par un participant muni d’un pouvoir régulier (cf. procuration jointe).

Nous vous attendons, nombreux, présents ou représentés, pour lancer cette belle aventure qui contribuera à ouvrir un futur à tous les petits-enfants.

Très cordialement,

Les co-fondateurs,
Estelle Le Touzé Philippe Girardin

Grands Parents Pour le Climat France

Pré-projet de statuts

Préambule

Le mouvement citoyen des Grands Parents pour le Climat est déjà implanté dans plusieurs pays occidentaux dont la Norvège, la Suisse, la Grande Bretagne et la Belgique pour assumer les devoirs d’une génération née des « 30 Glorieuses », en partie responsable des risques d’épuisement des ressources naturelles et de dégradation des éléments fondamentaux à la vie : terre, eau, air.

C’est d’ailleurs ce que le deuxième volet du cinquième rapport du Groupe d’experts intergouvernemental de l’ONU sur l’évolution du climat (GIEC), publié en mars 2014, recense : sécheresses, inondations, maladies, migrations, pénuries alimentaires, risque de conflits … .

Un modeste espoir demeure cependant. « Les risques liés au changement climatique peuvent être réduits en limitant sa vitesse et son ampleur », rappelle le GIEC, qui préconise des mesures «d’adaptation aux perturbations inéluctables. Il faut donc à la fois lutter encore et toujours contre les causes et se mobiliser, sans délai, face aux conséquences. »

Aussi, les Grands Parents pour le Climat en France décident de se constituer en association régie par la loi du 1er juillet 1901 et d’adopter les lignes directrices fondatrices dans les présents statuts.

Article 1 – Objet de l’association

L’association dite ” Grands Parents pour le Climat France » a pour objet de donner des chances aux descendants de vivre sur terre dans un climat et un environnement favorables au renouvellement de la vie en s’appuyant résolument sur l’autorité scientifique des rapports du GIEC, par la protection de la nature et de l’environnement et tout particulièrement toute action contribuant à réduire massivement la production humaine de gaz à effet de serre générateurs de dérèglement climatique :

– conservation et restauration des milieux et habitats naturels, de la diversité et des équilibres fondamentaux de la biosphère, l’eau, l’air, le sol, le sous-sol, sites et paysages,

– lutte contre les pollutions et nuisances,

– promotion d’une utilisation de l’énergie sobre et efficace,

– défense d’un aménagement soutenable du territoire et un urbanisme économe en énergie et en matières,

– promotion d’une production et d’une consommation ainsi que des modes de déplacements soutenables,

– promotion et diffusion d’informations et de « bonnes pratiques » environnementales.

Elle est indépendante des partis politiques, syndicats professionnels et mouvements confessionnels ou économiques.

Son objet est également d’agir pour la sauvegarde de ses intérêts dans le domaine de la lutte contre l’expansion des gaz à effet de serre, ainsi que pour la défense en justice de l’ensemble de ses membres.

Elle exerce ses activités en France ainsi que dans les espaces internationaux, en concertation avec les autres mouvements nationaux Grands Parents pour le Climat.

Sa durée est illimitée.

Elle a son siège social à Nanterre (92000) 21 boulevard du Sud-Est. Il pourra être transféré en tout autre endroit par simple décision du Conseil d’Administration, la ratification par l’Assemblée Générale sera nécessaire.

Article 2 – Moyens d’action

Elle prend toute initiative aux plans local, départemental, régional, national, communautaire ou international ainsi que toute initiative dépendant de toute collectivité ou organe public ou privé national ou international pour protéger les intérêts visés à l’article 1er.

Elle alerte sans relâche les habitants et citoyens en France de la nécessité d’un changement radical d’attitudes et de comportements individuels et collectifs.

Elle redonne confiance aux citoyens en valorisant les avantages d’une transition vers un monde plus sobre.

Elle anime, assiste, coordonne, alerte, plaide, conteste et propose des réponses en direction de la société civile et de tous les acteurs institutionnels.

Enfin, elle joint ses efforts aux mouvements d’aînés qui agissent déjà dans le même sens en Europe et dans le monde.

Elle dispose de tous les moyens d’actions autorisés par les lois et règlements et en particulier :

– le débat public, l’information,

– l’éducation à l’environnement et la formation,

– la contribution à la construction et à l’application de sources de droit international énoncées notamment à l’article 38§1 du statut de la Cour internationale de justice de la Haye, du droit de l’Union européenne et du droit interne en particulier de la charte de l’environnement.

Elle entend également participer à l’intégration des préoccupations environnementales liées à l’article 1er à l’occasion de l’adoption de décisions financières, de contrats administratifs et de la gestion des propriétés des personnes publiques.

Article 3 – Composition de l’association

L’association est composée d’adhérents actifs.

Le montant des cotisations est fixé annuellement par l’assemblée générale.

La qualité d’adhérent se perd :

– par la radiation prononcée par le bureau pour non paiement de la cotisation ;

– par la démission ;

– par la radiation pour motifs graves par le bureau à la majorité des membres présents ou représentés. Dans ce cas, le membre concerné est préalablement convoqué par lettre recommandée avec avis de réception, avec un délai d’au minimum 14 jours de date à date afin de lui permettre de présenter sa défense. La décision du bureau est sans appel.

Article 4 – Conseil d’administration

L’association est administrée par un conseil d’administration composé au maximum de 24 personnes physiques élues.

Le nouveau découpage de la France compte 13 régions. Pour permettre une représentativité territoriale des adhérents au conseil d’administration, le président propose à l’assemblée une liste composée prioritairement d’au moins un candidat issu des 13 régions. Le règlement intérieur précisera les modalités d’appel à candidature et de vote.

En cas de vacance, il est procédé à une nouvelle désignation lors de la prochaine assemblée générale. Les pouvoirs des membres ainsi élus prennent fin à la date à laquelle devrait normalement expirer le mandat des membres remplacés.

Les administrateurs sortants sont rééligibles.

Le renouvellement du conseil a lieu tous les ans.

Tout administrateur peut se retirer du conseil d’administration en tout temps.

Les administrateurs peuvent être révoqués à tout moment par l’assemblée générale, à la majorité des membres présents ou représentés, sur proposition du conseil d’administration.

Article 5 – Bureau

Le conseil d’administration choisit parmi ses membres, au scrutin secret ou à main levée, un bureau composé d’un président, d’un à trois vice-présidents, d’un à trois secrétaires, d’un trésorier et d’un trésorier-adjoint. Le bureau accueille prioritairement au moins 4 candidats issus de régions différentes.

Le bureau est renouvelé tous les ans.

Article 6 – Réunion du Conseil d’administration

Le Conseil se réunit au moins 2 fois par an et chaque fois qu’il est convoqué par son président, à l’initiative de ce dernier, sur la demande du quart des administrateurs ou sur décision du bureau. Les convocations par courrier postal ou électronique doivent être adressées au moins huit jours avant la date de réunion.

Compte-tenu de l’étendue territoriale de l’association et de l’éloignement des domiciles des administrateurs, la tenue du conseil d’administration par conférence téléphonique ou visioconférence est autorisée.

La présence du tiers au moins des membres du conseil d’administration est nécessaire pour la validité des délibérations.

Les décisions sont prises à la majorité simple des voix des membres présents ou représentés. En cas de partage des voix, la voix du président est prépondérante.

Chaque administrateur ne peut détenir plus d’un pouvoir.

Il est tenu un procès-verbal des séances.

Les procès-verbaux sont signés par le président et l’un des secrétaires. Ils sont établis sans blanc, ni rature, sur des feuillets numérotés et conservés au siège de l’association.

Article 7 – Frais engagés par le conseil d’administration

Les membres du conseil d’administration ne peuvent recevoir aucune rétribution à raison des fonctions qui leur sont confiées.

Des remboursements de frais sur justificatifs sont seuls possibles. Le règlement intérieur en précisera les modalités.

Article 8 – Assemblée générale

L’assemblée générale est composée des adhérents à jour de leur cotisation annuelle à la date d’envoi des convocations.

Elle se réunit une fois par an et chaque fois qu’elle est convoquée par le conseil d’administration ou sur la demande du quart au moins de ses membres représentant au moins le quart des voix. Les convocations sont adressées quinze jours au moins avant la date de l’assemblée soit par courrier postal soit par courrier électronique.

Son ordre du jour est déterminé par le conseil d’administration.

Il est tenu procès-verbal des séances. Les procès-verbaux sont signés par le président et par l’un des secrétaires. Ils sont établis sans blanc ni ratures sur des feuillets numérotés et conservés au siège de l’association.

Tous les membres de l’association peuvent se faire représenter, au moyen d’un pouvoir écrit. Un membre ne peut recevoir plus de dix pouvoirs en sus de son droit de vote.

L’Assemblée générale ordinaire annuelle entend les rapports sur la gestion du conseil d’administration sur la situation financière et morale de l’association

Elle approuve les comptes de l’exercice clos, vote le budget de l’exercice suivant, fixe le montant de la cotisation applicable à l’exercice suivant, délibère sur les questions mises à l’ordre du jour et pourvoit au renouvellement des membres du conseil d’administration.

Le rapport annuel et les comptes sont accessibles dans l’espace dédié du site internet de l’association. A défaut, ils sont adressés chaque année aux adhérents à jour de leur cotisation par courriel.

Article 9 – Mission du conseil d’administration, du bureau et du président

Le conseil d’administration définit les orientations fondamentales de la politique associative et exécute les décisions de l’assemblée générale. Le bureau est chargé de l’exécution et de la mise en œuvre de cette politique et en informe régulièrement le conseil d’administration.

Le bureau a compétence pour :

– contracter dans tous les actes de la vie civile, sous réserve des dispositions de l’article 10.

– décider d’ester devant toutes les instances arbitrales et juridictionnelles nationales, communautaires et internationales.

– compromettre et transiger.

Toutefois, lorsqu’un délai de procédure empêche une décision du bureau avant la date de la prochaine réunion normalement prévue, le président a compétence exclusive pour décider de contracter, d’ester en justice et de transiger, sous réserve d’en informer le bureau à sa prochaine réunion.

Il sera rendu compte à la plus prochaine réunion du conseil d’administration et à l’assemblée générale annuelle des conditions d’application.

Le président représente l’association dans tous les actes de la vie civile. Il ordonnance les dépenses.

Il peut donner délégation dans les conditions qui sont fixées par le règlement intérieur. En cas de représentation en justice, le président ne peut être remplacé que par un mandataire agissant en vertu d’une procuration spéciale.

Les représentants de l’association doivent jouir du plein exercice de leurs droits civiques.

Article 10 – Décisions du bureau nécessitant approbation administrative

L’acceptation des dons et legs par délibération du conseil d’administration prend effet dans les conditions prévues par l’article 910 du code civil.

Article 11 – Autres modes d’organisation

Le bureau met en œuvre les modes d’organisation, de consultation et de participation des adhérents à l’échelle régionale. Les organes ainsi constitués n’ont, cependant, aucun pouvoir délibérant.

Article 12 – Ressources annuelles

Elles se composent :
1- des cotisations et des souscriptions de ses membres ;
3- des subventions des sujets de droit international, de l’Etat, des collectivités territoriales et des établissements publics ;
4- du produit des libéralités dont l’emploi est décidé au cours de l’exercice ;
5- du produit de partenariats, de parrainages, de mécénats, de dons et legs,
6- et de toute autre ressource autorisée par la loi.

Article 13 – Tenue de la comptabilité

Il est tenu une comptabilité faisant apparaître un compte de résultats, un bilan et une annexe.

Article 14 – Assemblée générale pour modification des statuts

Les statuts ne peuvent être modifiés que par l’assemblée générale sur la proposition du conseil d’administration ou sur la proposition du dixième des membres dont se compose l’assemblée générale représentant au moins le dixième des voix.

Dans l’un ou l’autre cas, les propositions de modifications sont inscrites à l’ordre du jour de l’assemblée générale lequel doit être envoyé aux adhérents au moins un mois à l’avance, par envoi sur site internet dédié, par courriel ou à défaut, par courrier postal.

L’Assemblée doit se composer de la moitié au moins des adhérents présents ou représentés. Si ce quorum n’est pas atteint, l’Assemblée générale est convoquée à nouveau et, cette fois, elle peut valablement délibérer, quel que soit le nombre des membres présents ou représentés.

Dans tous les cas, les statuts ne peuvent être modifiés qu’à la majorité des deux tiers des adhérents présents ou représentés.

Article 15 – Assemblée générale pour prononcer la dissolution

L’assemblée générale, appelée à se prononcer sur la dissolution de l’Association est convoquée spécialement à cet effet, dans les conditions prévues à l’article précédent. Elle doit comprendre, au moins, la moitié plus un des adhérents, présents ou représentés.

Si ce quorum n’est pas atteinte, une nouvelle assemblée générale est convoquée et, cette fois, elle peut délibérer valablement, quel que soit le nombre des adhérents présents ou représentés.

Dans tous les cas, la dissolution ne peut être votée qu’à la majorité des deux tiers des adhérents présents ou représentés.

Article 16 – Dévolution de l’actif en cas de dissolution

En cas de dissolution, l’assemblée générale nomme un liquidateur parmi les administrateurs ou les membres de l’Association. L’’actif net s’il y a lieu est dévolu à une ou plusieurs associations dont l’objet est analogue, conformément à la loi du 1er juillet 1901.

Article 17 – Relations avec l’Etat

Le président fait connaître dans les trois mois, à la préfecture des Hauts-de-Seine ou à la préfecture où l’association a son siège social, tous les changements survenus dans l’administration ou dans la direction de l’association.

Article 17 – Règlement intérieur

Le règlement intérieur préparé par le conseil d’administration et adopté par l’assemblée générale. Ce règlement est destiné à fixer les divers points non prévus aux statuts.

Statuts adoptés par délibération de l’assemblée générale constitutive réunie à Paris, le 12 juin 2015.

Président, secrétaire trésorier

Association GRANDS PARENTS POUR LE CLIMAT FRANCE
PROCURATION

Je soussigné (nom, prénom) …………………………………………………………..
Domicilié à
code postal …………………………………………………………………
commune …………………………………………………………………..
n° ……….. rue …………………………………………………………….
(évent.) bâtiment, n° appartement ….……………………………………
Adresse mail …………………………………………………………………..
N° téléphone (préférence portable) …………………………..…………….

Donne pouvoir à (nom, prénom) ………………….……………………………

pour me représenter et prendre part aux votes en mon nom lors de l’Assemblée Générale de Fondation
de l’association GRANDS PARENTS POUR LE CLIMAT FRANCE
du vendredi 12 juin 2015
qui se tiendra à 75002 PARIS, 8, rue de la Banque

Date et signature

*Pouvoir
– à remettre en mains propres à son délégué
– ou en courrier simple à l’adresse GPCF 21, boulevard du Sud-Est 92000 NANTERRE

consultation suite : la primaire ne fait plus recette !

Message envoyé le 1er avril
Sujet politique au sens premier du terme (gestion des affaires de la cité) :
La précédente consultation (un candidat écologiste au premier tour de la primaire de gauche et de droite ) a donné une majorité pour (63,9%) mais un nombre de votants insuffisant pour être significatif de l’avis majoritaire de l’Association Pensez-vous que l’association Cyber @cteurs qui prône l’idée de primaire pour mettre l’écologie et les citoyens au cœur du débat politique doive porter cette idée pour mettre la nécessité de la transition écologique au cœur du débat de 2017 ?
Au sortir des départementales qui se sont traduites par une 3è claque en un an pour la majorité parlementaire et devant le risque d’éclatement dEELV qui ne ferait qu’ajouter à la dispersion de l’écologie politique et donc à notre incapacité à peser, je vous propose un nouveau vote.
une primaire écologiste pour des listes uniques de l’écologie aux régionales 2015 dont le premier tour servirait de primaire pour la présidentielle et les législatives de 2017.
Pour avoir une chance d’être entendue des dirigeants des 4 à 5000 adhérents d’EELV, votre participation devra être massive.

Pour la précédente consultation Démarches pour obtenir une primaire unique de la gauche et des écologistes Etes-vous vous aviez été plus de 3000 participants et pour à 60%
ou encore 2930 votants en 2010 Quelle est votre position concernant le texte appelant à une primaire écologiste pour préparer les échéances de 2011 (cantonales) et 2012 (législatives), Pour à 76%
Vous pouvez mettre les commentaires que vous souhaitez sur le texte volontairement provocateur de débat. Eh les égo-logistes, désunie l’écologie disparaît : le peuple de l’écologie ne vous dit pas merci.

Merci d’avance de prendre le temps de donner votre avis.

Alain Uguen

message du 12 mai

/// la primaire ne fait plus recette !

101 votes pour une primaire écologiste pour les régionales de la fin de l’année. Si vous avez deux minutes, je suis preneur de vos commentaires pour comprendre ce désintérêt par rapport à une idée que nous avons défendue à de nombreuses reprises parce qu’elle nous semble susceptible de renouveler les pratiques politiques réservées jusqu’ici aux partis politiques qui mobilisent de moins en moins les électeurs. Merci d’avance.

Cyberactions loi expulsion squatts ?

Bonjour,

Est-ce qu’il y aurait matière à lancer une cyberaction pour révision de la loi concernant les squatts, qui ne donne que 48h à quelqu’un pour déclarer que son habitation est squattée, et qui ne peut plus récupèrer son logement si celui-ci est squatté en son absence ? (congés, déplacements, hospitalisation). C’est également valable pour les faux baux de location : des gens s’installe en votre absence dans votre logement, le vide éventuellement et prennent l’abonnement EDF à leur nom, puis produisent de faux baux de location comme justificatifs.

Ci-dessous le mail que j’ai reçu de ma famille concernant une dernière affaire de ce type. J’ajoute que mes anciens voisins ont été victimes il y a une 20aine d’années de ce type de squatt.

Quelle serait la manière d’alerter le gouvernement pour réviser la loi de façon à ce que les citoyens, honnêtes dans leurs pratiques et respectant les règlements et leurs contrats, soient protègés par la société et ses lois et non le contraire ?

A moins que le droit d’habitation donné par le droit de propriété ou de bail n’existe plus ? A moins que la véritable loi soit la loi de la jungle ? ce qu’il faudrait annoncer dans ce cas, et bazarder toutes les règlementations compliquées qui ne servent à rien donc.

Je pense à des mesures concrètes dans la forme qui permettraient d’incarner le fait que le droit au logement va en premier lieu au propriétaire ou au locataire si le bien est loué, avec :

1) Ré-affirmer l’inviolabilité de la propriété privée, et rétablir les priorités d’habitat d’un logement

2) Capacité de déclarer un squatt à tout moment, sans contrainte de délai

3) Encadrement rigoureux des résiliations de contrats d’électricité ou tout autre abonnement « prouvant » que vous habitez un endroit : résiliation à la demande du détenteur lui-même avec tout élément de contrôle d’identité. PB : les squatteurs ont accès à tous les dossiers et papiers conservés dans l’habitat, y compris ordinateurs, donc peuvent simuler tout ce qu’ils veulent.

è Ou plutôt :

– Prioriser les éléments de preuves d’appartenance de l’habitat :

o Documents d’identité et photos / personne physique

o Témoins du voisinage

o Bailleurs dans le cas des locations

o Etc …..

4) Reporter toutes les responsabilités du squatt sur le legislateur tant qu’il ne donne pas son feu vert et n’expulse pas les squatteurs. Pourquoi un habitant est-il responsable de tout accident lié à son logement alors qu’il ne peut plus en disposer ? (pas le droit légal) je trouve cela particulièrement injuste et inique. Incompréhensible. De non-droit.

Cordialement,

Elizabeth

Ce n’est pas la première fois que cela se produit, Certains destinataires de ce message se rappellent de Pierre et Marguerite XXXX (nos anciens voisins, retraités pas bien riches par ailleurs) gravement blessés dans une explosion, qui ont eu leur maison squattée par une quinzaine de personnes pendant leur hospitalisation, plus d’un an de procédure pour les faire évacuer et tout était cassé. Non seulement ils ne pouvaient pas rentrer chez eux ni faire des travaux, mais comme à la suite de l’explosion la maison était très endommagée, la police leur a dit qu’ils étaient responsables s’il y avait un accident !!! Et encore, c’était dans les années 1990, bien avant la loi de 2007 qui a encore plus plombé le circuit. On est tombés sur la tête. ça peut nous arriver à tous quand nous partons en vacances. J’ajoute : que nous soyons locataire ou propriétaire.

Le principe de la loi de 2007 est qu’on a … 48 heures … pour demander à déloger quelqu’un qui squatte chez vous. N’importe quoi !!! Il faut faire abroger d’urgence cette loi stupide et dangereuse.

Pétition (voir le lien ci-dessous)
Maryvonne T – à la rue – doit récupérer sa propriété squattée
Depuis 18 mois, la maison de Maryvonne T est occupée par des squatteurs, rentrés en effraction chez elle, qui font valoir le droit au logement opposable (loi de 2007) pour rester dans les lieux.
Maryvonne T se retrouve aujourd’hui à la rue, hébergée d’urgence chez son fils, alors qu’elle est propriétaire de la maison au 94 rue de Châtillon, à Rennes.

Une propriété qui a été dévastée par cette dizaine d’individus, qui ont détruit les cloisons, qui ont tagué la façade et qui vivent dans l’insalubrité la plus totale.Pour se protéger d’une éventuelle expulsion, ces derniers ont même installé des tessons de bouteille de verre aux entrées, ce qui est totalement illégal.

Jamais contrôlés , jamais identifiés, jamais inquiétés, ils se réfugient aujourd’hui derrière la loi qui permet à des individus d’habiter la maison d’autrui, violant au passage le préambule de la constitution qui garantit l’inviolabilité de la propriété privée.

Ces individus doivent être expulsés immédiatement ! Il y a urgence pour Maryvonne, qui n a plus d’endroits où aller et qui devra en plus faire face à l’intégralité des travaux de rénovation, ces marginaux n’étant pas solvables.

Avec la mobilisation de tous, nous pouvons faire pression sur la mairie de Rennes pour qu’elle fasse procéder à l’expulsion des squatteurs, mais également à leur contrôle d”identité qui permettrait à l’avocat de Maryvonne T de les attaquer au pénal.

Avec la mobilisation de tous, nous pouvons faire pression pour que la justice accélère la procédure administrative d’expulsion.

Avec la mobilisation de tous, nous pouvons exiger de la mairie de Rennes une solution d’urgence pour loger Maryvonne T, une bretonne, que l’on prive de ses droits quand on les offre à d’autres…

Mobilisez-vous ! Mobilisons-nous !
Le Collectif des Bretons pour Maryvonne.

Forera, forera pas ?

     Le gouvernement français se prépare à un nouveau bras de fer concernant la demande de forage pétrolier par Melrose Mediterranean Limited faite en 2010. En effet, ladite compagnie britannique a effectué une demande de recherches d’hydrocarbures, appelée également “permis Rhône Maritime”, a proximité des calanques.

     Nicolas Sarkozy et par la suite Delphine Batho, ministre de l’Écologie sous le gouvernement Ayrault, ont préféré fermer les yeux sur cette demande de renouvellement de permis initialement accordé en 2002. Celui-ci prévoit la recherche de pétrole sur une surface légèrement inférieure à 10 000 km2 et ce non loin du parc naturel de Port-Cros. Situé à une cinquantaine de kilomètres du massif des Calanques, le projet de forage, lui, est toujours en suspens. Seulement, ignorer n’est pas supprimer et le Conseil d’État a ordonné, le 19 décembre 2014, au gouvernement de répondre urgemment à la demande de la compagnie de forage dans les deux prochains mois.

     Les pressions des associations environnementales se font déjà ressentir et notamment sous l’impulsion de Didier Réault (président du parc national des calanques) et par le comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Ce dernier “exprime également son opposition sur la réalisation d’un projet de forage exploratoire au large du parc national de Port-Cros”. La réponse du gouvernement nous donnera une vision plus claire de la France sur ces questions environnementales d’autant plus que Paris sera la capitale de la conférence internationale sur le climat en décembre 2015…


 

Plainte d’Areva contre la Coordination antinucléaire sud-est : le monde à l’envers

ATTEINTE A LA LIBERTE D’EXPRESSION

Plainte d’Areva contre la Coordination antinucléaire sud-est

( info ici )

1) – La mobilisation en France et en Europe s’intensifie pour mettre en échec la tentative d’Areva de bâillonner notre liberté d’expression. Plusieurs sites aux USA, en Espagne, en Belgique relaient l’atteinte du lobby nucléaire à la liberté d’expression.
Il est plus que jamais nécessaire de diffuser le plus largement possible autour de nous l’Appel à faire barrage aux prétentions des extrémistes de la destruction atomique.

2)- La pétition en ligne initiée par cyber@acteur a recueillie en 2 jours : plus de 3100 signatures. C’est un bon élan qu’il convient d’amplifier autour de nous

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/presentation-ne-laisserons-pas-baillonner-878.html

3)- Plusieurs avocats se sont manifestés auprès de nous ou ont été sollicités pour avis et conseil en vue de constituer un possible “pool” juridique en cas de procès

4)- Des témoignages et documents nous ont été adressés de différents pays afin de mettre au grand jour la véritable ignominie des promoteurs de la radioactivité artificielle

5)- Plusieurs parmi les soutiens ont souhaité apporter une contribution financière à notre Résistance. C’est à présent possible soit par chèque (adressé à : CAN , 180 chemin de la Parisienne 84740 Velleron – France ) soit par paypal via ce lien : https://www.paypal.com/cgi-bin/webscr?cmd=_s-xclick&hosted_button_id=ZKBBCGA46ZRH6

!!! DEUX PERMIS D’EXPLORATION POUR LE GAZ DE COUCHE SUR UN TERRITOIRE DEJA TRAUMATISE PAR LES MINES DE CHARBON !!!!

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ACTIONS ANTI GAZ DE COUCHE ET TAFTA DANS LA REGION NORD PAS DE CALAIS

http://houille-ouille-ouille-5962.com

Dates à retenir

Jeudi 9 octobre à 8 h (du matin)
Rendez vous devant l’université d’Artois de Lens – rue Jean Souvraz, près de la sous-préfecture
Durant la matinée, aura lieu un colloque organisé par le conseil régional sur le thème du gaz de houille. C’est une parodie de dialogue. Le conseil régional veut faire entériner son projet d’exploitation du “gaz de houille” qui commencerait en fin de cette année.
Il est important d’être nombreux pour montrer -devant l’entrée de l’université- que nous ne sommes pas dupes de cette manoeuvre et que nous sommes toujours opposés à l’exploration et l’exploitation du gaz de couche à Divion et à Avion.
Venez nombreux ; avec des copines ; avec des copains ; avec le maillot “gaz de couche non merci” ; avec la casquette ; avec l’autocollant ; avec le masque ; avec des casseroles …. pour mettre de l’animation
Pour plus d’infos, voir sur le site.

No fracking day ; Convergence avec la mobilisation « stop TAFTA »

Samedi 11 octobre ; de 14 h à 17 h, sur la grand-place de Lille
Rassemblement à l’occasion de

La journée mondiale contre le fractionnement hydraulique
et de la journée européenne contre TAFTA – accord de libre-échange UE-États-Unis-, CETA -accord UE-Canada- et TISA -Accord sur le commerce des services.

Les deux problématiques -fractionnement hydraulique et TAFTA- sont bien liées. Si l’accord entre les USA et l’union européenne passe, les entreprises auront tout loisir d’obliger les gouvernements à laisser pratiquer la fracturation hydraulique.
Il est donc important de se rassembler pour continuer à expliquer que l’on ne veut pas de la fracturation hydraulique.

les collectifs d’opposition aux gaz de schiste et de couche se mobiliseront une heure, distribueront des tracts, afficheront des banderoles puis il y aura une convergence avec le collectif “stop tafta” après avoir interpelé publiquement les multinationales
Venez nombreux ; avec des copines ; avec des copains ; avec toutes les initiatives prises par les personnes qui se battent contre les PINI (projet inutiles, nuisibles et imposés)
avec le maillot “gaz de couche non merci” ; avec la casquette ; avec l’autocollant ; avec le masque ; avec des casseroles …. pour mettre de l’animation
Pour plus d’infos, voir sur le site.

CONFERENCE DEBAT avec Jacques Caplat, agronome,

affiche CAPLAT 18sept2014-1

AU JUCH JEUDI 18 SEPTEMBRE 20H30 qui présentera son nouvel ouvrage, “CHANGEONS D’AGRICULTURE, réussir la transition”, publié chez Actes Sud.

Destiné au grand public aussi bien qu’aux agriculteurs, ce livre démontre qu’une autre agriculture est possible, étudie les conditions d’une transition pragmatique et ouvre des pistes pour l’action.

Il donne les clefs pour réconcilier agriculture, environnement et société. En revenant aux fondamentaux de l’agronomie, il explique que le système le plus performant en termes de rendements n’est pas celui qui nous est généralement présenté.

Le « modèle » agricole qui s’est imposé à la planète depuis quelques décennies est de plus en plus critiqué en raison de ses conséquences sur l’environnement, l’emploi, la santé humaine et animale. Sa remise en cause est pourtant prohibée au nom de l’urgence alimentaire : il serait « le seul capable de nourrir l’humanité ». Cette affirmation péremptoire interdit le débat et enferme les paysans dans une impasse, dont il est urgent de les aider à sortir. En identifiant les fondements du modèle dit « conventionnel », Jacques Caplat permet de comprendre en quoi les choix scientifiques, économiques et politiques qui ont permis son élaboration peuvent être discutés et contestés.

JACQUES CAPLAT est agronome et ethnologue. Fils de paysan, il a été conseiller agricole en Chambre d’Agriculture puis animateur à la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique. Il a notamment participé à la création du Réseau Semences Paysannes et s’est impliqué dans des actions de développement dans des pays du Sud. Il est l’auteur de nombreux rapports et conférences sur l’agriculture, ainsi que du livre “L’agriculture biologique pour nourrir l’humanité”.

Lors de cette conférence/débat, vous pourrez dialoguer avec un auteur qui accepte la contradiction et qui sait qu’aucun changement n’aura lieu sans l’adhésion des « travailleurs de la terre ».

Organisation : Associations Baie de Douarnenez Environnement,Eau et Rivières de Bretagne, Collectif Alerte à l’Ouest

Entrée gratuite. livre en vente sur place. Dédicace et pot offert en fin de soirée.

LE JUCH salle socioculturelle

JEUDI 18 SEPTEMBRE 20H30

 


Baie de DouarneneZ Environnement
http://baiedouarnenezenvironnement.over-blog.com/
https://www.facebook.com/pages/Baie-de-DouarneneZ-Environnement/136885106338468

Journal des bonnes nouvelles du 18 aout 2014

1 Les préparations naturelles peu préoccupantes retirées de la catégorie des pesticides: Les « Petits Agriculteurs » peuvent désormais utiliser la semence… de leur récolte !
voir la revue de presse du jour

2 Tous les opposants au barrage de Sivens ont gagné une première victoire en début d’année en empêchant la destruction de la zone humide du Testet. Le déboisement des 29ha n’était pas possible d’avril à fin août du fait de la présence d’oiseaux nicheurs. Mais le danger est à nouveau là, plus que jamais.

22/23/24 août Festival : Rencontres d’été de Sivens : tout le programme !

cyber action est toujours en ligne : Défendons la ZAD du Testet

3 Grâce à vous nous faisons jeu égal avec une pétition en ligne financée par la pub et nous faisons 3 fois mieux qu’une pétition sur un site nord américain

cyber @ction N° 637: Non à l’autoroute A831

2 176 participations contre 2303

cyber @ction N° 041 L: Non au projet de culture marine à Moelan/Mer

1 037 participations contre 290 pour un site de pétition Nord Américain

Avec, en plus dans les deux cas, l’avantage que dans le cas d’une cyber @ction, les messages signés arrivent à leurs destinataires (ce qui n’est pas forcément le cas d’une pétition).

Merci de poursuivre ces mobilisations (et les autres…)

4 A l’occasion du lancement de notre boutique solidaire, 5 possibilités d’autocollants offerts contre une enveloppe timbrée accompagnant une cotisation ou un don (déductibles des impôts) à Cyber @cteurs : Cyber @cteurs dit non aux ogm, Le chat et la souris, Notre Dame des Landes :Aeroport NON, Nucléaire ? Non Merci !, 6 étiquettes autocollantes STOP PUB,

Derniers ajouts dans la boutique

Miss Terre : contes et chansons de Thierry KY ?
« Comment vivre… en 12 leçons ? » de Colette Pince
PLOGOFF : Des Pierres contre des Fusils de Nicole et Félix Le Garrec
Y’en aura pour tout le monde ! De Caza

Sur l’agenda militant également
Du 22/08/2014 au 24/08/2014
 Dardilly (Rhône)
 Rencontre-débat : rencontre agriculture ruralité

Du 25/08/2014 au 01/09/2014
 St Julien-en- Beauchêne ( Hautes-Alpes)
 Stage : Rassemblement national des EHS

Du 28/08/2014 à 13:00 au 31/08/2014 à 13:00
71700 TOURNUS
Séminaire : Socialisations et éducation

31/08 Randonnée pédestre Plogoff

Cet agenda est le vôtre : il suffit de demander un compte

GASLAND

Rediffusions :
ven 22.08 à 8h55

sam 30.08 à 10h30
disponible sur ARTE+7

Le gouvernement recule sur CIGEO

Grâce à une mobilisation rapide des associations dans la journée du 19 juin, le Ministère de l’environnement annonce, le 20 juin en fin de journée, que l’article 35 du pré-projet de loi sur la “transition énergétique” est retiré.

Rappel des faits

Le jeudi 18 juin, Ségolène Royal présente à la presse son projet de loi sur la transition énergétique, s’est joué un incroyable tour de passe-passe atomique.

En fin de matinée, lors de sa conférence de presse, la ministre ne fait aucune allusion au projet CIGEO, le projet d’enfouissement des déchets les plus radioactifs. Aucune mention non plus dans les documents diffusés par le ministère, ni dans le pré-projet qui circule et a fuité sur internet.

A 17h35, dans un mail adressé à la commission environnement du CESE, pas de CIGEO non plus. Mais apparait l’article 34, qui autorise le gouvernement à transposer la directive n° 2011/70/Euratom du Conseil du 19 juillet 2011 qui ouvre la porte à l’enfouissement des déchets radioactifs européens en France.

A 21h50, dans un mail transmis bien tardivement aux membres de la commission spécialisée du CNTE en charge de ce projet de Loi et qui doivent se réunir le lendemain, une nouvelle version du projet apparait, avec cette fois un article 35 relatif à CIGEO et qui revient sur la loi de 2006 relative à la gestion des déchets. Cachez ces déchets que je ne saurais voir ! Le sujet est enfoui ! Le projet d’enfouissement des déchets, qui condamne un territoire sur des millénaires, est noyé dans la masse des articles et amendements de la loi sur la transition.

Voir notre article et les réactions des associations

Grâce à une mobilisation rapide, l’article 35 est retiré

Lorsque nous apprenons ce tour de passe-passe atomique, la coordination BURE-STOP, les Amis de la Terre et la Réseau “Sortir du nucléaire” décident de monter au créneau ensemble. Dans l’après-midi du 19 juin, nos associations réagissent, diffusent plusieurs communiqués et informent EELV du passage en force du gouvernement.

Dès le lendemain, en fin de journée, nous apprenons que, face à la polémique, le gouvernement recule et retire CIGEO du pré-projet de loi sur la “transition énergétique”.

Le retrait de l’article 35 est un minimum

Le retrait de l’article 35 de la loi de transition énergétique est un minimum. La manière dont se sont succédé les différentes versions du texte est aussi surréaliste qu’inacceptable. Après lalettre ouverte de plus de 50 associations demandant le retrait de la mention de Cigéo du projet de loi, après les déclarations de Ségolène Royal selon lesquelles Cigéo ne serait pas dans la loi, après une conférence de presse où elle n’avait absolument pas évoqué le sujet et où Cigéo était absent des documents, il était inadmissible de retrouver ce projet dans la version distribuée aux associations du CNTE. Nous avons là une nouvelle preuve que nucléaire et démocratie sont incompatibles. Nous attendons de constater effectivement l’absence de Cigéo du texte de loi, de telles manœuvres n’incitant pas à accorder crédit aux déclarations du gouvernement.

Par ailleurs, nous ne pouvons nous contenter du retrait du seul article 35 alors que l’article 34 est toujours dans la loi. Celui-ci prévoit la transposition de la directive européenne de 2011 qui ouvre la voie au stockage de déchets radioactifs étrangers en France.

La question des déchets radioactifs n’a rien à faire dans cette loi de transition énergétique – par ailleurs inacceptable en l’état. Il s’agit d’une question trop grave, qui mérite un véritable débat de société, et ne saurait être “réglée” de cette manière.

Le Réseau “Sortir du nucléaire” rappelle que l’enfouissement est une impasse, comme l’ont montré les problèmes récemment survenus au seul centre d’enfouissement de déchets radioactifs actuellement en fonctionnement, le WIPP (Nouveau-Mexique). Nous appelons à la mobilisation contre l’enfouissement et à la multiplication des actions.

Notre lutte n’est pas réversible ! CIGEO va se faire enfouir !