La Coopérative ANDINES recherche de nouveaux sociétaires

Merci à toutes celles et tous ceux qui nous rejoignent dans cette aventure qu’est ANDINES !
Notre coopérative a de solides filières de produits en amont (des produits uniques et de très bonne qualité), et des clients fidèles et potentiels en aval. Andines peut donc se développer, en approfondissant toujours plus sa démarche pour une économie équitable et solidaire.
Mais comme beaucoup de petites et moyennes entreprises, la coopérative ANDINES a pour principal problème, depuis 26 ans, une trésorerie insuffisante, notamment comme elle s’y engage, pour pré-payer les produits à ses fournisseurs. Les banques ne jouant pas leur rôle d’appui à de telles entreprises, on a décidé d’ouvrir le capital social d’Andines à de nouveaux sociétaires (1).

Ayant adopté les statuts coopératifs de la loi de 1947 (2), Andines peut maintenant augmenter son capital social en intégrant de nouveaux sociétaires (3). Cette augmentation, vitale pour la poursuite de notre activité, nous permet d’acheter les produits nécessaires, d’éviter ainsi les ruptures de ces produits, d’augmenter le chiffre d’affaires, et donc d’équilibrer le résultat, et de rembourser ses dettes. *

Vous trouverez le Dossier de développement de la coopérative, la Lettre d’appel et le Bulletin de souscription..

Le sujet principal de cette lettre est de vous inviter à devenir Sociétaire de notre entreprise (4). Une structure, entreprise ou association, peut aussi devenir sociétaire d’Andines. Nous recherchons 150 000 €, sachant que si nous arrivons à augmenter rapidement le capital propre de l’entreprise de la moitié de cette somme (75 000 € – nous en sommes aujourd’hui 20 Mars 2013 à 25 000 €…) nous pourrions obtenir les prêts nécessaires auprès d’autres financeurs.

Espérant que vous nous rejoindrez dans cette démarche solidaire pour une économie équitable, et que vous pourrez transmettre notre appel à vos amis et réseaux, nous vous remercions de votre attention et restons à votre entière disposition.

Cordialement,

Pour la Coopérative Andines, Véronique LACOMME, Gérante,

(1) Décisions des Assemblées générales ordinaires et extraordinaire du 17 Novembre 2012.
(2) Andines restant une coopérative, les décisions se prennent selon le principe « un sociétaire / une voix ».
(3) Le statut Scop obligeait les coopérateurs salariés à posséder plus de la moitié du capital et empêchait donc ce dernier d’augmenter suffisamment. Ce capital était fin 2012 de 80 483 €, apporté par 25 sociétaires, dont 3 salariés. Ce 20 Mars, il est de 105 300 €.
(4) Il ne s’agit ni d’un don ni d’un prêt mais d’un investissement nominal qui permet à chaque sociétaire de participer aux décisions des Assemblées générales de la coopérative.

ANDINES Coop 5 Rue de la Poterie – 93200 SAINT DENIS Tel : 01 48 20 48 60. Fax :01 48 20 50 93. Courriel : andines@nnx.com – Site : www.andines.com Coop Loi 47 Sarl au Capital variable – Siret : 438 422 206 00021 Code APE 4638 B
Agréée “Entreprise solidaire”

Pesticides – victoire : les décisions d’autorisation de mise sur le marché enfin en ligne !

Grâce à l’action de Générations Futures, l’ANSES publie enfin les décisions d’Autorisations de Mise sur le Marché des pesticides (AMM) sur son site!
Générations Futures salue la réactivité de l’ANSES sur ce dossier et se réjouit de cette mise en ligne qui constitue une victoire importante pour la transparence de l’homologation des pesticides.

Rappel des faits. Le 31 janvier dernier Générations Futures avait sollicité de l’ANSES, par l’intermédiaire de son avocat, François Lafforgue, la publication des décisions relatives à la mise sur le marché des produits dits ‘phytopharmaceutiques’, autrement dit les ‘pesticides’. Voir sur notre site internet .

En effet, L’article D 253-17 du Code rural et de la pêche maritime créé par le Décret n°2012-755 du 9 mai 2012 relatif à la mise en conformité des dispositions nationales avec le droit de l’Union Européenne en ce qui concerne la mise sur le marché et l’utilisation des produits phytopharmaceutiques dispose que : « Les décisions relatives à la mise sur le marché des produits visés à l’article L. 253-1 sont rendues publiques par voie électronique par l’Agence, dans les conditions prévues à l’article 57 du règlement (CE) n° 1107/2009. »

Or, ces décisions n’étaient pas mises en ligne sur le site internet de l’ANSES ou sur un autre support équivalent. Nous avions donc demandé à l’ANSES de se mettre en conformité avec ces dispositions et également de nous communiquer toutes les décisions d’autorisations de mise sur le marché prises depuis le 1er juillet 2012, date d’entrée en vigueur du décret du 9 mai 2012.

Fin février, l’ANSES reconnaissait par courrier le bien fondé de notre demande et s’engageait à publier les décisions sous un mois. Générations Futures saluait par voie de communiqué cette décision rapide qui s’imposait. C’est donc chose faite aujourd’hui – voir ici .

« Générations Futures se félicite de la réactivité de l’ANSES sur ce dossier. Il s’agit là d’une victoire importante pour la transparence en matière d’homologation des pesticides dans ce pays. La société civile a maintenant avoir accès en temps réel aux décisions d’homologations de pesticides prises par le Ministre de l’Agriculture, ce qui pourra lui permettre d’exercer le cas échéant son droit de recours dans de bonnes conditions. » Déclare François Veillerette, Porte-parole de Générations Futures. « Il reste cependant encore des progrès à faire en matière de transparence sur la composition réelle des produits et les résultats des tests de toxicités, qui ne devraient pas être tenus secrets ! » ajoute t’il !

> Contact presse : François Veillerette : 06 81 64 65 58 ou 01 45 79 07 59 email : mdrgf@wanadoo.fr et Nadine Lauverjat : 06 87 56 27 54 / nadine@generations-future.fr

Bilan 1er trimestre 2013 bis

Remerciements à nos partenaires (Stéphane, Malika, Philippe , Christian qui nous permettent de vous tenir informés des suites des cyber @ctions avec un merci particulier Mireille Brun qui utilise régulièrement les commentaires de la pétition pour informer ceux qui suivent cette affaire
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/liberation-prisonniers-opinion-sahraouis-520.html

Alain Uguen

bonnes nouvelles

Ramassage des algues vertes : l’Etat condamné à payer
http://www.cyberacteurs.org/quotidien/equotidien.php?id=792

Charte de Tunis contre les Grands Projets Inutiles Écologie.
La loi protège désormais les lanceurs d’alerte
voir l’e quotidien d’aujourd’hui
http://www.cyberacteurs.org/quotidien/index.php

Environnement
Stoppons les financements de l’Union européenne en faveur des grands barrages dans les pays du Sud !

Avant tout nous vous prions de nous excuser pour notre silence, et renouvelons nos remerciements pour le soutien que vous avez apporté à nos actions.

Soutien important, car en effet la cyber action Stoppons les Financements a suscité l’agacement de la Banque Européenne d’Investissement, permettant de générer un dialogue animé où nous avons pu réitérer nos arguments en faveur de l’arrêt des financements par les Institutions européennes des projets de grands barrages. Je vous mets ci-joint l’échange de mails avec la BEI
http://www.cyberacteurs.org/pdf/Lettre-de-la-BEI.pdf

: c’est un peu long mais illustratif de l’usage d’un ton vindicatif par la BEI…pourtant aisément démontable par de solides arguments. Celui-ci sera aussi bientôt disponible sur notre site.

L’ensemble des revendications communes porté par le réseau Counter Balance dont nous faisons partie a été compilé dans le document que je vous mets également en pièce jointe et qui a été mis à la connaissance de la BEI à l’occasion de la révision de sa politique.
http://www.cyberacteurs.org/pdf/Politique-de-la-BEI-commentaires.pdf

Pour l’heure, nous sommes encore dans l’attente de connaître les positionnements que la Banque va prendre, et notre dernière réponse est restée lettre morte. En parallèle, les actions menées dans les réseaux européens continuent de dénoncer les investissements non durables et non solidaires des institutions financières européennes telles que la BEI ou la BERD. Nous lançons actuellement une campagne sur le financement par ces deux institutions d’usines à charbon en Europe, dont nous dénonçons l’absurdité: d’une part l’Union européenne affiche un objectif de réduction des gaz à effet de serre de 20% en 2020, de l’autre des institutions censées participer à ces efforts cautionnent et soutiennent pourtant la production d’une énergie la plus polluante, le charbon.

Pour illustration de ces actions, je vous invite à regarder le résumé de l’action menée par le réseau Counter Balance et les Yes Men lors de la dernière Assemblée Générale de la BEI:
http://www.counterbalance-eib.org/?p=2232

Malika Peyraut
Chargée de Campagne Institutions financières internationales
Les Amis de la Terre

cyber @ction en archives
http://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=580

Abandon du permis aurifère
Montebourg : « Le permis Limonade a été signé par mon prédécesseur »

http://www.franceguyane.fr/regions/guyane/montebourg-le-permis-limonade-a-ete-signe-par-mon-predecesseur-153344.php

Le permis Rexma a été délivré le 3 mai 2012 par le prédécesseur de Montebourg, Eric Besson, et a fait l’objet d’un arrêté. « Quels que soient les avis négatifs, je suis tenu par les conséquences juridiques d’un acte créateur de droits et quand le droit est là, on ne peut plus le retirer parce que sinon, c’est un contentieux, des indemnités, dans une période de disette budgétaire, qui seraient malvenus » , a expliqué Arnaud Montebourg mardi soir devant la commission du développement durable de l’Assemblée nationale. Le titre d’exploitation, par ailleurs, est antérieur à la définition du périmètre, ce qui coince encore juridiquement le gouvernement. Voilà pourquoi le ministre voudrait profiter de la réforme du code minier, « vieux de cinquante ans » , pour en « purger les procédures » .

Actuellement, le gouvernement cherche un compromis avec Rexma. « C’est un permis qui n’est pas dans le coeur protégé du Parc, explique le ministre, et il y a des positions assez raisonnables. » Certains élus estiment, selon lui, qu’avec deux habitants au kilomètre carré, on ne peut sanctuariser la zone. « S’il n’y a pas d’activité légale, ce sont les orpailleurs illégaux et clandestins qui viendront mettre du mercure dans le sol » , avertit le ministre. Le maire de Saül serait ainsi « favorable à une exploitation aurifère à dix km de son bourg, mais pas à trois » . « Nous pouvons arriver à un point d’équilibre, a conclu Arnaud Montebourg. Je fais ce que je peux avec ce dont j’ai hérité. »

Interrogé par Chantal Berthelot sur la fiscalité minière, Arnaud Montebourg a affirmé : « Rien n’est arbitré. » S’il s’agit de fiscalité, c’est du ressort de la loi de finances, s’il s’agit de redevances, c’est le code minier. Le gouvernement estime toutefois que « les territoires doivent être rétribués pour les efforts qu’ils font, en Outre-mer ou dans l’Hexagone, parce que, souvent, ils sont associés à la réfection des infrastructures pour la desserte ou à la dépollution des sites d’exploitation. Nous voyons bien que ce sont les collectivités qui se tapent, cent ans après, les friches indébrouillables avec des dégâts sur les finances publiques considérables. » Un fonds de solidarité nationale serait aussi créé pour suppléer aux exploitants défaillants.

Cyber @ction en archives
http://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=586

Justice : entre diffamation et liberté d’expression

Avoir lié la responsabilité de Geneviève Darrieussecq à une affaire d’agression sexuelle sur mineur déplorée dans les arènes était-il diffamatoire ? Le tribunal y répondra le 23 avril.

Il ne le dit pas, mais c’est peut-être la meilleure des choses qui pouvait lui arriver… En étant convoqué hier à la barre du tribunal correctionnel de Mont-de-Marsan pour répondre de diffamation envers Geneviève Darrieussecq, maire et présidente de l’Union des villes taurines françaises, le militant passionné Christophe Leprêtre, 48 ans, a obtenu pour les anti-taurins une tribune inespérée. En jeu : une lutte juridique plus complexe qu’il n’y paraît autour de la liberté d’expression. Assez complexe en tout cas pour que le jugement soit mis en délibéré au 23 avril.
La suite

Pétition en archives
http://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=589

La corrida ne doit pas faire partie du patrimoine culturel de la France 6705 participants

La corrida reste inscrite au patrimoine culturel immatériel de la France Des associations avaient demandé l’annulation de la corrida à l’Inventaire du patrimoine culturel immatériel. Elles ont été déboutées, pour la deuxième fois

La requête des associations anti-corrida a été rejetée
La justice a de nouveau rejeté ce mercredi la requête d’opposants à la corrida qui avaient demandé que soit annulée son inscription au “patrimoine culturel immatériel” de la France.

La Fondation Franz Weber et d’autres associations anti-corrida avaient déposé une requête devant le tribunal administratif. Une première requête déposée dans le même sens en novembre 2011 avait déjà été rejetée.< Interpellé par les militants anti-tauromachie, le Conseil constitutionnel avait de son côté considéré en septembre 2012 que la corrida ne portait atteinte à aucun droit constitutionnellement garanti. http://www.sudouest.fr/2013/04/03/la-corrida-reste-inscrite-au-patrimoine-culturel-immateriel-de-la-france-1013389-727.php

Cyber @ction en archives
http://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=593

Agriculture

OGM : quelles suites à l’étude Séralini pour l’Anses ?

En octobre 2012, l’Anses et le Haut Conseil des Biotechnologies (HCB) réfutaient les conclusions de l’étude du Professeur Gilles-Eric Séralini, mais demandaient une nouvelle étude de long terme pour évaluer la toxicité des OGM et lever le doute qui s’était installé dans l’esprit du public. 5 mois plus tard, où en est ce projet d’étude ?

« La commission européenne a clairement décidé de mettre les moyens financier pour réaliser au niveau européen une telle étude », affirme Marc Mortureux, Directeur général de l’Anses. Le HCB et l’Anses aimeraient contribuer au cahier des charges de cette étude pour en définir les objectifs. L’idéal pour les deux agences serait de pouvoir mener 2 études : une sur 90 jours et une sur 2 ans pour voir si les effets constatés à 90 jours sont sentinelles de ce qu’il peut se passer sur une période plus longue. Le protocole devra définir sur quel OGM sera mené l’étude et choisir si l’OGM est couplé ou non à un pesticide. Pour rappel, le maïs NK 603 était couplé au Roundup dans l’étude de Séralini.

Cette phase de définition sera capitale pour concevoir une étude irréfutable. « Mener l’étude sans prendre le temps de discuter de façon très concrète avec l’ensemble des parties scientifiques et parties prenantes risque d’aboutir à ce que l’étude, quels que soient ses résultats soit contestée », analyse Marc Mortureux.

À quand le lancement de cette étude de long terme sur les OGM ?

Pour le moment, dans ce contexte européen, la Commission européenne n’a pas encore précisé si les agences nationales pourraient participer activement à cette élaboration. Si l’Anses et le HCB ne sont pas impliquées et en fonction du protocole et des objectifs retenus, ce sera au gouvernement de dire si oui ou non, il prévoit une étude au niveau national.

Les agences espèrent avoir une réponse « rapidement ». Quoi qu’il en soit, vu la lenteur des processus européens et la complexité des discussions qui vont suivre, il semble peu probable que cette étude soit lancée avant la fin de l’année. Les prévisions se confirment donc : après un tapage médiatique en octobre 2012, les conclusions d’une nouvelle étude de long terme sur la toxicité des OGM ne seront pas connues avant 2016-2017 au plus tôt. Pendant ce temps, les OGM continuent leur progression dans les cultures mondiales.

Matthieu Combe
http://www.natura-sciences.com/agriculture/ogm/ogm-etude-seralini-anses461.html

Cyber @ction en archives
http://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=588

Dour: une maraîchère condamnée à 6 mois de prison pour avoir arraché des patates génétiquement modifiées va en opposition

Prévue le 2 avril, la suite du procès dit des «11 de Wetteren» vient d’être reportée de quelques jours. La Douroise Marie Smekens fait partie des 11 inculpés. Condamnée par le tribunal de 1ère instance de Termonde à 6 mois de prison ferme pour avoir fauché des patates génétiquement modifiées en Flandre, elle connaîtra mardi la date à laquelle elle fera opposition. Confiante, elle ne regrette pas ses actes.
http://www.laprovince.be/692719/article/regions/mons/actualite/2013-03-28/dour-une-maraichere-condamnee-a-6-mois-de-prison-pour-avoir-arrache-des-patates

Nucléaire
procès d’Areva contre l’Observatoire du nucléaire.

Malgré les différents courriers et la cyber @ction relayée efficacement par Cyberacteurs, le gouvernement français – premier responsable puisque Areva est détenue par l’Etat – s’est bien gardé de répondre aux questions, de façon à renforcer la position d’Areva lors du procès.

L’audience a donc eu lieu au Tribunal de grande instance de Paris le 1er février 2013 mais, comme on pouvait le penser dans le cas d’une citation directe, le fond n’a pas été abordé et une nouvelle date a été fixée : le… 20 décembre 2013 !

A l’approche de cette date, il sera possible de faire une nouvelle action et, si possible, d’appeler à un rassemblement de soutien. Enfin, le 9 mars 2013, l’AFP a publié une dépêche qui rend compte scrupuleusement des déclarations d’Areva qui s’autorise à réécrire l’histoire à sa façon : le fameux “don” au gouvernement du Niger viserait désormais à compenser les mesures prises pour sécuriser la région…

A suivre. Merci à toutes et tous pour votre aide.
Stéphane Lhomme
Observatoire du nucléaire

Cyber @ction en archives
http://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=587

Solidarité internationale

Suivi de la pétition Aéromart, contre la présence d’entreprises israéliennes du secteur défense à la Convention Aéromart de Toulouse en décembre 2012 :

Le 22/11/ 2012, la Commission Permanente du Conseil Régional de Midi-Pyrénées a adopté le texte suivant : (…)

ARTICLE TROIS : Au titre des crédits FEDER, une convention sera signée avec le tiers bénéficiaire sur le modèle approuvé par délibération n° 12/02/09.18SG du 9 février 2012. La convention devra préciser que «Seules les PME de Midi-Pyrénées peuvent participer à cette opération. Ces entreprises devront notamment respecter la réglementation européenne et nationale relative à l’importation et l’exportation des matériels de guerre, armes et munitions et des matériels assimilés (Arrêté du 2 octobre 1992, version consolidée en date du 23 juin 2011), la réglementation relative au Contrôle de l’exportation de biens et technologies à double usage (Règlement CE No 428/2009 du Conseil du 5 mai 2009 instituant un régime communautaire de contrôle des exportations, des transferts, du courtage et du transit de biens à double usage et

Décret n° 2010-292 du 18 mars 2010 ) et l’Arrêt de la Cour de Justice des Communautés Européennes dit “Arrêt BRITA”.

L’arrêt BRITA constitue une reconnaissance juridique, au niveau européen, du fait qu’Israël viole le droit international en exploitant économiquement les terres palestiniennes.

Il était difficile d’en attendre plus ! Il faudra, surtout à présent, vérifier l’application de ce texte et veiller à ce que des entreprises non respectueuses des règlements mentionnés ne soient subventionnées.

Christian FRUHAUF

Pétition en archives
http://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=558

Droits de l’être humain

cyberaction N° 504: Pour un accueil digne des exilés

Le lancement de la cyber action a correspondu avec le rendu de la décision du Défenseur des droits concernant le harcèlement policier à Calais, et à une interpellation du gouvernement par des associations nationales de défense des droits de l’homme. Plusieurs députés ont répondu favorablement à la cyber action, et le premier ministre a fait une réponse globale adressées aux associations nationales de défense des droits de l’homme.

Sur le terrain, le harcèlement policier est moins intense, et une concertation régionale s’est ouverte avec l’État et les collectivités locales concernant les conditions d’accueil des exilés. Mais la politique du gouvernement reste fondée sur la répression et la négation des droits.

D’autres actions seront donc nécessaires pour obtenir des avancées.
Philippe Wannesson

Cyber @ction en archives
http://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=584

Mahmoud Sarsak en France !

Chères amies, Chers amis,

Mahmoud Sarsak en France !

Mahmoud Sarsak en France !

Nous sommes heureux de vous informer de l’arrivée en France de Mahmoud Sarsak, jeune footballeur de l’équipe nationale palestinienne, qui a passé 3 ans en prison en Israël, sans motif ni procès, et qui a dû entreprendre une grève de la faim de 92 jours avant d’être libéré, le 10 juillet 2012, grâce à notre mobilisation à tous. (voir Cyber @ction)

Mahmoud Sarsak est arrivé de Gaza ce vendredi 22 mars, avec Mohammed Alarabi, président du club des handicapés de Gaza, qui pratique notamment la réhabilitation par le sport. Il entreprend une tournée en Europe qui débute par la France ce vendredi.

A cette occasion, Mahmoud compte faire connaître la situation des prisonniers politiques palestiniens arrêtés arbitrairement, et torturés par l’occupant israélien, comme il l’a été lui-même pendant 35 jours d’interrogatoire en juillet et août 2009.

Mahmoud Sarsak a été fauché au sommet de sa jeune carrière footballistique, à l’âge de 22 ans, et ne sait pas s’il pourra un jour rejouer à un tel niveau, étant donné les séquelles laissées sur sa santé par son enfermement et sa grève de la faim.

Il a passé des mois et des mois en isolement, sans avocat, sans voir sa famille pendant 3 ans, en n’ayant droit qu’à une lettre tous les 7 mois, pour la simple raison qu’il risquait de représenter le football palestinien à l’étranger.

Et aujourd’hui encore deux joueurs de l’équipe nationale palestinienne, Omar Abu Rouiis et Mohammed Nimr, sont emprisonnés (depuis plus d’un an et sans jugement) par Israël.

Mahmoud Sarsak et Mohammed Alarabi seront présents dès ce vendredi après-midi 22 mars, de 17 H à 19 H au rassemblement de soutien des prisonniers palestiniens en grève de la faim, devant les locaux de la Croix Rouge internationale à Paris (à la hauteur du 246 Bd Raspail. M° Raspail)

MERCI À CELLES ET CEUX QUI PEUVENT NOUS REJOINDRE À CE RASSEMBLEMENT IMPORTANT !

A l’invitation de plusieurs villes, clubs de foot et associations, Mahmoud Sarsak et Mohammed Alarabi se rendront également à Lyon, Rouen, Roubaix, Dunkerque, Montpellier… (leur programme sera annoncé sur le site
http://www.europalestine.com).

Ils vous invitent d’ores et déjà à venir nombreux écouter leurs témoignages et discuter avec eux le :
SAMEDI 6 AVRIL A PARTIR DE 17H30

A LA LIBRAIRIE RÉSISTANCES A PARIS
4 Villa Compoint. 75017 Paris.
M° Guy Môquet. Ligne 13.
Tel 01 42 28 89 52

journal des bonnes nouvelles du 22 février 2013

En Australie, un Aborigène déjoue les projets de mines d’uranium d’Areva
Notre-Dame-des-Landes. “Le dossier est maintenant européen”
voir revue de presse du jour

Un rapport des Nations-Unies sur les perturbateurs endocriniens appelle à une réforme profonde de la gestion des produits chimiques
Maïs OGM : l’étude du Pr Séralini validée par un Académicien

Voir revue de presse du jour.

Mauvaises récoltes …fronde anti-OGM chez les agriculteurs américains …
http://peakoil.com/enviroment/u-s-farmers-may-stop-planting-gmos-after-horrific-crop-yields

Cyber@ction agroforesterie mise en archives : notre partenaire estimant l’objectif (toucher les eurodéputés) atteint : merci à tous les participants
http://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=563

Journée sans achats ciblés le 13 Mars 2013

Cet appel me parait intéressant pour stopper un moment, se questionner et interpeller l’état sur quelle consommation nous voulons
d’abord il y a la spéculation sur les matières premières alimentaires et essence qui déjà oblige à un coût de base important
les nombreuses taxes
les concessions faites à la grande distribution avec un monopole quasi total de tous les produits, (sans tomber dans le poujadisme ou le nationalisme primaire évidemment)
il ne s’agit pas forcement d’arrêter de consommer car le prix payé correspond à la rémunération du travail de beaucoup de personnes, donc de l’emploi
mais de privilégier les filières et les circuits courts surement plus petits et moins nombreux , mais qui nous semblent prioritaires par rapport à la traçabilité et l’honnêteté des circuits
voici le message:

Le mercredi 13 mars 2013 journée SANS ACHATS!!!

D’autres pays l’ont déjà fait. Et ils ont réussi à faire baisser le prix des pâtes alimentaires pour l’Italie. Deux jours de grève d’achats à suffit pour faire reculer l’énorme augmentation du prix des pâtes.
Même action au Liban pour le prix du pain, le lendemain de la grève d’achats le prix du pain reprenait son ancien prix.

PARTICIPEZ AU MOUVEMENT NATIONAL
LE GOUVERNEMENT ET LES GRANDS FINANCIERS DE CE PAYS SE SOUVIENDRONT :
Vous êtes invités, tous et toutes, ce jour-là à ne RIEN ACHETER surtout :
– L’ESSENCE – GASOIL – TABAC
-JEUX DE HASARD (tous les jeux de la Française des Jeux)
– ALCOOL
– BOYCOTT DE LA GRANDE DISTRIBUTION (sauf les petits commerces de proximité)
– ESSAYER DE NE PAS ÊTRE VERBALISE (radars, feu rouge,stop, stationnement….)

Avec un minimum d’organisation, nous pouvons tous y arriver.
Ce message n’est issu d’absolument, aucun parti politique ni d’aucun syndicat.
Imaginez l’impact que ce mouvement solidaire national pourrait engendrer.
Cette action sera et c’est certain plus efficace que n’importe quelle grève ou manifestation !!!!.
CETTE ACTION FERA CHANGER LES CHOSES ;
DIFFUSEZ CE MAIL A… TOUS VOS CONTACT INTERNET..FAITES VITE, La date sera vite arrivée
PRÉVENEZ VOS AMIS, COLLÈGUES, FAMILLES….. qui eux même préviendront à leur tour, leurs amis, familles, etc ……
L’ EFFET BOULE DE NEIGE SE FERA NATURELLEMENT

Servons nous d’internet, cette merveilleuse invention. AIDONS NOUS et nous parviendront à faire reculer la vie chère. Ne dites pas “cela ne servira à rien ” Observez le 5 avril les réactions constatées grâce à vous, grâce à nous.

Stéphane Hessel : son dernier débat, avec Daniel Cohn-Bendit

La semaine dernière, “le Nouvel Observateur” publiait un débat entre l’auteur d'”Indignez-vous !”, mort la nuit dernière, et le député européen.

Dans son essai , “Pour supprimer les partis politiques !?”, Cohn-Bendit remet en cause l’utilité des partis politiques. Et vous, Stéphane Hessel, vous avez montré que les mouvements des “indignés” contestent les formations traditionnelles. Pour faire de la politique, faut-il se débarrasser des partis ?

– Stéphane Hessel (*) : La question est de savoir sur quelles forces s’appuyer pour sortir de ce manque d’appétit politique dont souffrent nos sociétés contemporaines. Il n’y a rien de plus triste que d’entendre les gens répéter : “Je ne crois plus à la politique.” Sans la politique, il ne peut y avoir de progrès de l’humanité.

– Daniel Cohn-Bendit (*) : Le problème que je pose à partir de mon expérience à Europe Ecologie est de savoir si l’intervention la plus efficace dans la vie publique part d’un parti. La réponse est non. Un parti, c’est un système refermé sur lui-même, hermétique à ce qui se passe dans la société. Quand on voit le duel Copé-Fillon à l’UMP, ou le choc titanesque Aubry-Royal au PS, on se dit qu’il faut être totalement ” hors sol ” pour offrir un tel spectacle. Dans leur quête d’un pape ou d’une papesse, les partis finissent par oublier leur raison d’être.

Daniel Cohn-Bendit écrit qu’un parti c’est un “blindage”, une armure où il n’y a plus de débats. Est-ce qu’au fond un parti n’interdit pas l’indignation ?

– S. H. : Ce réflexe d’indignation que j’ai prôné dans mon livre ne peut pas se borner à soutenir un parti politique. Il faut explorer d’autres champs. Les partis se préoccupent trop de ce qui se passe dans leur propre pays, dans un cadre étroitement national. Sans aucune vision du monde.

– D. C.-B. : Je ne dirais pas que les partis empêchent l’indignation mais qu’ils l’instrumentalisent. Un parti est rarement interpellé par ce qui se passe dans la société. Observons les campagnes présidentielles en France : les candidats font comme si l’Europe et le monde n’existaient pas. Ils devraient avoir le courage de dire aux électeurs que la France est devenue un petit pays. Elle pèse à l’échelle du monde ce que pèse le Luxembourg en Europe. Pour autant, un petit pays peut faire de grandes choses.

– S. H. : Les vrais débats sont lancés hors des partis. C’est ce que nous avons fait avec l’économiste Pierre Larrouturou à travers le collectif baptisé Roosevelt 2012. Cette initiative vise à dire que c’est le fonctionnement de l’économie mondiale qui est le point d’achoppement pour tout progrès. Ce que Dany et moi reprochons aux partis traditionnels, c’est leur enfermement dans une longue histoire, dans leurs passés respectifs. Ils ne regardent pas vers le futur. Aujourd’hui, réfléchir à demain, c’est prendre en compte d’abord l’écologie ! Un parti n’est plus une structure suffisante pour porter un tel enjeu qui relève du bien commun.

– D. C.-B. : La question qui se pose pour nos démocraties est d’agir en tenant compte des générations à venir. Comment mobiliser les citoyens sur des enjeux de long terme alors qu’ils réclament des retombées immédiates ? L’écologie est une dimension de réflexion collective qui remet en cause les traditions de gauche comme de droite. Par-delà les clivages partisans, elle mobilise des personnalités aussi diverses que Chantai Jouanno, Michel Rocard, Pierre Larrouturou…

Mais l’action politique, ce n’est pas qu’une juxtaposition d’individualités, c’est d’abord une organisation collective.

– S. H. : C’est pourquoi nous devons créer de nouvelles formes collectives. Nous avons une organisation mondiale, l’ONU, dont les faiblesses et les lâchetés tiennent au fait qu’elle s’appuie sur des gouvernements. Quand on veut faire travailler ensemble 192 pays – dont les deux tiers ne sont pas démocratiques -, on se heurte à des difficultés insurmontables. Un secrétaire général, Kofi Annan, a eu l’intelligence de définir ce que l’on a appelé les huit Objectifs du Millénaire pour le Développement (lutte contre l’extrême pauvreté, accès à l’éducation, égalité des sexes, etc.). C’est autour de ces objectifs que l’on peut faire travailler ensemble les citoyens du monde. Il existe une formidable capacité d’interpellation qui vient des ONG, justement parce qu’elles ne dépendent pas des gouvernements nationaux. C’est là qu’est l’espoir !

Daniel Cohn-Bendit, au Parlement européen, n’êtes-vous pas à vous tout seul une sorte d’ONG qui interpelle les gouvernements ?

– D. C.-B. : En tout cas, les ONG permettent de dépasser les réflexes de partis. Par exemple Guy Verhofstadt, le président du groupe des démocrates et libéraux au Parlement européen avec qui j’ai signé il y a quelques mois “Debout l’Europe !”, c’est un enfant de Thatcher. Nos différences politiques sont profondes mais ne nous empêchent pas de débattre et de porter une cause commune, l’Europe ! Sur l’Europe comme sur l’écologie, on ne progressera pas en mobilisant une partie de la société contre l’autre. Il faut construire des passerelles.

Dans son livre, Daniel Cohn-Bendit se revendique d’un ” réformisme subversif “. Ca existe ?

– S. H. : C’est là que la notion d’indignation trouve sa place. Si on commence par s’indigner devant les dysfonctionnements de la société, on se met obligatoirement en quête d’autre chose. Le message du réformisme subversif, c’est : “Indignez-vous, oui, mais pour faire quelque chose !”

– D. C.-B. : Le réformisme subversif est indispensable pour sauver l’Europe. Les gouvernements viennent d’aboutir à un très mauvais accord sur le budget. Au Parlement européen, les députés peuvent commettre un acte subversif en le rejetant pour remettre au coeur du débat la question de la démocratie européenne ! Ils vont subir une pression énorme sur le mode “vous mettez l’Europe en danger !”. Ils doivent réfuter ce syndrome dit “de Tina”, “There is no alternative”. Il y a toujours une alternative. Sinon, il n’y a plus de démocratie.

Et François Hollande, que vous avez soutenu, est-il réformiste ? Subversif ? Ou ni l’un ni l’autre ?

– S. H. : Il est prudent ! Trop prudent. Il ne sera véritablement efficace que s’il intègre le réformisme subversif, c’est-à-dire le besoin de renoncer à des timidités. C’est ce que nous enseigne le livre remarquable de René Passet, ” les Grandes Représentations du monde et de l’économie à travers l’histoire. De l’univers magique au tourbillon créateur “. Il y descend en flèche la figure de Milton Friedman. Le danger, c’est la façon dont cet économiste a fait de la mathématique un élément irréversible du fonctionnement de l’économie et a laissé croire, pas seulement à Mme Thatcher mais aussi, un peu, à François Hollande, qu’il n’y a pas moyen de faire autrement.

– D. C.-B. : Hollande se dit : Il faut que j’avance mais je dois donner des garanties à ceux qui ne comprennent pas. Alors il essaie de pacifier, comme il l’a fait lors du débat sur le mariage pour tous ou en recherchant un compromis avec le Medef pour réformer le marché du travail. Hélas, il y a un domaine où il est incapable de rechercher un compromis : c’est l’écologie ! François Hollande soufre d’un blocage culturel ! Sur l’écologie, il est englué dans la culture de la gauche traditionnelle.

Lorsqu’un chômeur en fin de droits s’immole devant une agence de Pôle Emploi à Nantes, est-ce que son acte ne solde pas la mort de la politique, impuissante face à la crise ?

– S. H. : Nous vivons dans une société cruelle, nous le savons. La leçon à tirer de ce drame, c’est que nous ne pouvons pas laisser continuer un système économique et financier qui ne réponde pas aux besoins les plus élémentaires. Et cet événement nous dit aussi qu’il faut aller vite sur les paradis fiscaux, le contrôle des banques, ou la lutte contre la spéculation. Face à la crise, Roosevelt 2012 a bougé en quelques mois ! Donnons-nous jusqu’en septembre pour prendre les décisions subversives et courageuses !

– D. C.-B. : Lors de son discours sur l’état de l’Union, Obama a expliqué que les vingt petites victimes de la tuerie de Newton avaient droit à un vote sur le contrôle des armes. Cet homme qui s’est immolé par le feu à Pôle Emploi, il a droit à un vote pour l’élargissement de la protection sociale. Les jeunes Européens au chômage, ils ont droit à un vote au Parlement européen pour créer enfin une assurance chômage pour les jeunes. Comme les 70 000 morts en Syrie ont droit à un vote à l’ONU.

– S. H. : J’ajoute que ces décisions courageuses et subversives, il est presque impossible de les prendre seul en Europe. C’est pourquoi Dany nous est si précieux au Parlement européen.

Mais il répète qu’il ne sera pas candidat à un nouveau mandat en 2014…

– S. H. : La seule chose que je ne lui pardonnerais pas, c’est qu’il se désintéresse de la politique.

– D. C-B. : Il y a d’autres façons d’intervenir que de se présenter à une élection. Je continuerai à mobiliser, à interpeller, à débattre. Mon modèle, c’est Stéphane Hessel !

(*) DANIEL COHN-BENDIT, cofondateur d’Europe Ecologie en 2009, est député européen depuis 1994 et a écrit récemment “Debout l’Europe !” avec Guy Verhofstadt (André Versaille Editeur). Il vient de publier “Pour supprimer les partis politiques ! ? Réflexions d’un apatride sans parti” (Indigène Editions).

STEPHANE HESSEL, grand résistant, déporté, ancien ambassadeur de France, est l’auteur du best-seller mondial “Indignez-vous !” (Indigène Editions), d'”Engagez-vous !”, du “Chemin de l’espérance”, avec Edgar Morin (Fayard). Il vient de publier “A nous de jouer ! Appel aux indignés de cette terre” aux Editions Autrement.

(Article publié dans “le Nouvel Observateur” du 21 février 2013)

Peuple des Dunes en Trégor

Lundi, à Trébeurden, France 2 a réalisé un reportage qui devrait passer au journal de 13 h dans les prochains jours au sujet de projet d’extraction de sables coquilliers en baie de Lannion curieusement situé entre les deux zones Natura 2000 de côte de Granit Rose (1 km) et Morlaix (1.5 km). La décision ministérielle devrait intervenir vers le 15 mars 2013.
Le président du collectif Alain Bidal

Gaz de schiste : la commission prend note

Bonjour,

En réponse à la campagne d’e-mails intitulée “Pour l’abandon des gaz de schiste”, nous souhaiterions vous signaler que compte tenu du nombre de messages similaires reçus, nous ne pourrons y répondre individuellement.

Nous vous invitons à répondre à la consultation officielle via ce lien: http://ec.europa.eu/yourvoice/ipm/forms/dispatch?form=SHALEGAS&lang=fr, afin que vos commentaires puissent être pris en compte.

La Commission prend note des préoccupations soulevées en ce qui concerne les risques potentiels pour la santé humaine, le climat et l’environnement liés à des projets de gaz de schiste et les pratiques de fracturation hydraulique. Elle a entrepris des travaux afin d’évaluer, d’ici la fin de 2013, la nécessité d’un cadre destiné à prévenir, réduire et gérer ces risques. Toutes les options (tant réglementaires que non réglementaires) sont examinées dans le cadre de cet exercice.

Conformément au Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE), chaque État membre est responsable de la décision d’octroyer ou non des permis de prospection, d’exploration et / ou de production d’hydrocarbures non conventionnels au sein de sa juridiction, en tenant dûment compte de la nécessité de préserver et d’améliorer l’environnement (article 194 (1) et (2) du TFUE). Cette disposition est sans préjudice de l’article 192 (2) (c) du TFUE, selon lequel des mesures affectant sensiblement le choix d’un État membre entre différentes sources d’énergie et la structure générale de son approvisionnement énergétique peuvent être adoptées, mais elles exigent une décision unanime du Conseil conformément à une procédure législative spéciale.

Les États membres doivent s’assurer – via une évaluation des incidences des projets sur l’environnement, une procédure d’octroi de licences et de permis appropriée, ainsi que par des activités de surveillance et d’inspection – que toute exploration ou exploitation de sources d’énergie, y compris celles utilisant la fracturation hydraulique, soit conforme aux exigences du cadre juridique existant dans l’Union Européenne, notamment en matière de protection de la santé humaine et l’environnement. Les principes de précaution et de prévention font partie des principes directeurs suivis dans le développement de la politique environnementale de l’Union Européenne, conformément à l’article 191 du TFUE.

Pour de plus amples informations sur les activités menées par la Commission sur ce dossier, vous pouvez vous référer à la page suivante: http://ec.europa.eu/environment/integration/energy/unconventional_en.htm

Cette boite fonctionnelle e-mail (ENV-SHALE-GAS@ec.europa.eu) est uniquement destinée aux questions précises liées à la consultation publique en cours sur l’extraction de combustibles fossiles non conventionnels tels que le gaz de schiste.

Les e-mails liés à d’autres campagnes tels que récemment sur la sauvegarde des abeilles ne pourront être pris en compte.

En vous remerciant de votre compréhension,

ENV SHALE GAS

Robin des Toits vient de suspendre sa participation au COPIC

Robin des Toits vient de suspendre sa participation au COPIC (Comité d’expérimentation de l’abaissement de l’exposition du public à 0,6 V/m).

Robin des Toits à été à l’initiative de cette expérimentation en 2009, lors du Grenelle des Ondes.

les travaux du Copic – à ce jour – ont montré qu’il était possible d’abaisser l’exposition du public à 0,6 V/m à Paris 14e à condition de multiplier le nombre d’antennes-relais par trois ; à Grenoble en multipliant les antennes par 1,6 ; en revanche, nul besoin d’en rajouter à Kruth (Alsace) ou l’exposition culmine à 0,3 V/m.

Ces résultats sont embarrassants pour les opérateurs, ils valident ce que nous avons toujours déclaré : sur le plan technique ont peu parfaitement avoir une exposition n’excédant pas 0,6 V/m mais que c’est moins rentable pour les industriels puisqu’il faut reconfigurer le réseau d’antennes-relais.

Or l’ANFR (Agence Nationale des Fréquences) souhaite ajouter de “nouveaux objectifs” à notre expérimentation. En clair, tout va être fait pour “dégommer” le 0,6 V/m et nous ne souhaitons pas cautionner cette instrumentalisation de nos travaux.

Par ailleurs la proposition de loi de Laurence Abeille (EELV) vient de passer en commission des affaires économiques où elle a été soumise à une cure d’amaigrissement radicale alors que la ministre de l’Ecologie Delphine Batho, a, de son coté l’intention de proposer un Projet de loi en juin qui pourrait être bien
plus favorable aux opérateurs et pas du tout à la santé publique.

Nous pensons que la ministre va s’appuyer sur les travaux biaisés du COPIC qui seront rendus en juin et qui ont pour objet de gonfler le nombres d’antennes nécessaire à l’application du seuil de 0,6 V/m ; sur le rapport de l’ANSES qui sortira lui aussi en juin (quel timing !) et qui aura très probablement des conclusions beaucoup plus rassurantes que celles du rapport Bioinitiative 2012…
Tout nous laisse penser que son projet de loi préservera les intérêts des industriels, en “abaissant” l’exposition du public à 5 ou 6 V/m en lien avec les objectifs actuels de l’ANFR. 6 V/m est le seuil minimum acceptable pour les opérateurs, il permet de conserver le réseau d’antennes en l’état.

Robin des Toits suspend donc sa participation au COPIC et ce faisant nous “figeons” les résultats actuels qui ont été réalisés de manière fiable.
Nous ne pouvons cautionner un projet à visée exclusivement économique qui se ferait au détriment de la santé publique.

Bien à vous,
Etienne Cendrier porte-parole de Robin des Toits